Mobiliser les marchés financiers en faveur du développement

Les banques, les investisseurs institutionnels et les gestionnaires de portefeuille accumulent 422 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Les économies émergentes et en développement ne reçoivent qu’une infime partie de ces flux d’investissements privés, les marchés développés se taillant la part du lion.

Or, pour atteindre les Objectifs de développement durable, elles ont besoin de milliers de milliards de dollars d’investissements par an. Comment attirer davantage d’investissements privés vers les pays en développement ?

Cet évènement a permis de faire émerger des solutions innovantes pour mobiliser plus de capitaux privés là où les besoins sont les plus importants et de partager des exemples de partenariats réussis. Les participants ont mis en lumière l’impact de l’investissement durable dans les marchés émergents et son formidable potentiel.

Ils ont également insisté sur l’importance de normes réglementaires cohérentes et transparentes, en soulignant comment la bonne réglementation des marchés financiers peut permettre de relier les investisseurs institutionnels aux entreprises en quête de capitaux.




Sama Lukonde, hôte de la 1ère édition de la Conférence internationale des partenaires du programme d’urgence intégré de développement communautaire

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde encourage les gouverneurs de province à capitaliser le nouvel élan de redynamisation et de modernisation des Entités Territoriales Décentralisées de la RDC pour un développement communautaire, participatif et durable

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a rehaussé de sa présence, dans l’après-midi de ce 16 octobre 2023, les travaux de la première édition de la Conférence internationale des partenaires du programme d’urgence intégré de développement communautaire (PUIDC). Ce programme vise à appuyer les plans locaux de développement communautaire des entités territoriales décentralisées  (ETD).

L’objectif de son passage à ces assises est de démontrer l’intérêt de son Gouvernement attache pour ce programme qui vient en complément à un Programme central du Gouvernement, à savoir le Programme de Développement Local de nos 145 Territoires, PDL-145 T.

En effet, l’organisation avait prévu que les travaux d’ouverture de cette conférence soient lancés par le Chef du Gouvernement. Mais, d’autres charges d’État l’avaient appelé ailleurs, comme il l’affirme dans son mot à l’occasion de ce passage.

” Malgré notre ferme volonté de procéder, dans la matinée, à l’ouverture de cette première édition de la Conférence Internationale des Partenaires du  Programme d’Urgence Intégré de Développement Communautaire pour appuyer les Plans Locaux de Développement Communautaire des Entités Territoriales Décentralisées, une urgence liée à d’autres charges de l’État ne m’a pas permis d’honorer l’engagement. Cependant, ayant tenu à accompagner cette activité, je reviens, cet après-midi, pour vous assurer de l’intérêt du Gouvernement pour ce programme qui vient en complément à un Programme central du Gouvernement que j’ai l’honneur de diriger. Il s’agit, bien évidemment, du Programme de Développement Local de nos 145 Territoires, PDL-145 T, qui, comme chacun le sait, procède de la vision de M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, a-t-il expliqué, avant de féliciter les organisateurs.

” Je saisis cette occasion pour féliciter le Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, M. Modeste Mutinga Mutuishayi, pour le travail abattu, en étroite collaboration avec d’autres Ministres impliqués dans ce processus. Cette collaboration témoigne de l’esprit de solidarité gouvernementale qui est au cœur de notre gouvernance. Je salue l’appui technique de deux établissements publics, à savoir le Fonds National de Promotion et de Service Social ainsi que le Fonds Social de la République Démocratique du Congo sans oublier les Experts des Ministères et des Services publics concernés par la problématique”, a dit le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

Il a enfin promis l’accompagnement du Gouvernement à ce programme, avant de conclure :

“Le Gouvernement suivra donc, avec la plus grande attention, l’évolution du processus enclenché ce jour, avec cette première édition de la Conférence  Internationale des partenaires du Programme d’Urgence Intégré de Développement Communautaire, qui, sans nul doute, augure d’un nouvel élan. Nouvel élan, dans la redynamisation et la modernisation des Entités Territoriales Décentralisées de notre pays, pour un développement communautaire, participatif et durable. Ces éléments concourent à la matérialisation de la vision sociale du Chef de l’État, basée sur le credo « le PEUPLE D’ABORD ».

Dans l’espoir que vos travaux se déroulent dans les meilleures conditions possible, je voudrais relever que le Gouvernement que j’ai l’honneur de diriger, attend de vous des livrables fructueux pour le plus grand bien des populations vivant dans nos Territoires. Je ne saurai clore mon propos sans souhaiter un bon séjour aux Experts et participants venus de l’extérieur et de l’intérieur de notre Pays”.

Relevons que cette conférence réunit, entre autres experts et invités, les Secrétaires Généraux des Administrations Publiques, le Coordonnateur National du Fonds Social de la République Démocratique du Congo, le Président du Conseil d’Administration du Fonds National de Promotion et de Service Social, la Directrice Générale du Fonds National de Promotion et de Service Social, les Mandataires Publics, les Gouverneurs des Provinces, les Maires des Chefs-lieux des Provinces, les Bourgmestres de la Ville Province de Kinshasa, les Chefs traditionnels et coutumiers, les Représentants du Secteur Privé et des Organisations de la Société Civile, le représentant du Président du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), les Ambassadeurs et les Chefs des Corps diplomatiques accrédités en République Démocratique du Congo, ainsi que les Représentants des Organisations Internationales et des Agences du Système des Nations Unies.




La CENI invite tous les candidats députés nationaux à consulter son site internet www.ceni.cd

Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) informe l’opinion qu’elle reçoit plusieurs appels des candidats à la députation nationale dont la liste définitive a été rendue publique par la Décision n° 106/CENI/AP/2023 du 22 septembre 2023 de l’Assemblée Plénière de la CENI. La CENI invite tous les candidats retenus sur la liste définitive, y compris ceux

dont les arrêts ont été rendus par la Cour Constitutionnelle, à consulter son site Internet à l’adresse ci-après: www.ceni.cd

La CENI rappelle aux candidats indépendants, aux partis et regroupements politiques que les numéros repris sur la liste définitive sus évoquée, au regard de leurs noms respectifs, sont des numéros définitifs.




Sabotage du TP Mazembe : Kabulo accuse le CONOR qui a saisi le Gouvernement en retard

Des informations en provenance de Lubumbashi font état d’un sabotage dont serait victime l’équipe du TP Mazembe en rapport avec une demande de matériels de retransmission télévisée des rencontres de cette équipe dans la compétition de l’African Football League.

A ce propos, le Gouvernement tient à préciser ce que ce n’est que cet après-midi (Lundi 16 Octobre 2023) que le Gouvernement a reçu un courrier du comité de normalisation de la Fédération Congolaise de Football association relative à une telle demande pour un match qui doit se jouer dans une semaine pour qui la CAF a déjà pris la décision de délocaliser.

Pourquoi alors mettre le gouvernement devant le fait accompli ?

Dans cette correspondance tardive, indique le communiqué de presse, qui ne présente plus d’intérêt vu la décision de la CAF déjà mentionnée et signée par le Président Dieudonné Sambi et le secrétaire général Innocent Kibundulu, le CONOR sollicite l’importation en franchise temporaire et l’enlèvement matériel de transmission Télévision. Ce matériel provient du Portugal et est destiné à retransmettre les matchs qui se dérouleront dans le cadre de l’African Football League.

Cette façon de faire vient démontrer la volonté de certains qui cherchent à nuire au Gouvernement Congolais en lui faisant porter la responsabilité de faits qui lui sont étrangers car non saisi officiellement pour ce dossier. D’ailleurs personne n’est dupe et l’opinion publique et sportive congolaise sait le prix que le gouvernement de la République attache à la bonne tenue des manifestations qui engagent nos équipes de toutes les fédérations dans les compétitions africaines et dans le reste du monde.

Le gouvernement sous le leadership du Chef de l’Etat et du 1er ministre a toujours et continuera à mettre un point d’honneur pour que les choses se fassent dans le plus strict respect des droits de nos équipes et dans le respect de notre population qui a le droit de soutenir ses équipes surtout lorsqu’elles ont l’opportunité de jouer à domicile.

Le gouvernement, à travers le ministère des Sports et loisirs, a toujours pris en charge, matériellement et financièrement, en fonction des états des sommes présentées au Ministère des Sports et Loisirs par les équipes concernées, toutes les dépenses nécessaires à une bonne tenue des matchs.

Et les autres demandes de nature administrative sont aussi toujours traitées avec diligence. En exemple, la demande de visa de courtoisie concernant les officiels de la CAF présentée récemment par le TP
Mazembe est déjà traitée par les services du Ministère des Sports et Loisirs et des Affaires Etrangères.




Candidature du Dr Mukwege : Une grossière erreur

Aussi légitime que soit la candidature du Docteur MUKWEGE au regard de la Constitution et de la loi électorale, elle a néanmoins suscité des commentaires en sens divers.

A bien considérer les choses, cette candidature est la conséquence d’une confusion de genre entre la notoriété scientifique et la popularité politique.

De toute évidence, le Dr MUKWEGE jouit d’une grande notoriété dans les milieux scientifique à cause de ses prouesses dans le domaine de la gynécologie.

Mais cette notoriété ne peut se transformer automatiquement en popularité politique comme à la suite d’une certaine transaction dans un bureau de change.

Le prix Nobel est une reconnaissance et une récompense de l’ensemble de ses actions en tant que médecin gynécologue.

Il n’est pas un blanc-seing accordé par la Suède ou l’Union Européenne pour entreprendre une carrière politique. Tél n’est pas la finalité du prix Nobel.

La popularité politique est une puissante dynamique sociale portée par la ferveur populaire en faveur d’un candidat.

De ce point de vue, le Dr MUKWEGE aurait dû, s’inspirer de l’exemple du boxeur MONZON, le légendaire poids moyen argentin qui n’a jamais quitté sa catégorie pour affronter un poids lourd de la trempe de Mohamed ALI. Cette tentation à laquelle le Champion argentin n’a pas succombé aurait, en toute hypothèse, été fatale pour sa carrière.

… / …

Ainsi donc, il n’aurait pas dû quitter sa catégorie et son secteur pour provoquer un poids lourd de la politique congolaise de la trempe de TSHISEKEDI TSHILOMBO par des propos maladroits qui dénotent de sa grande méconnaissance du Peuple congolais.

Mal lui en prit puisqu’à l’occasion du dépôt de sa candidature, le Président candidat n’en fit qu’une bouchée dans une réplique cinglante portée par tout le Peuple congolais, preuve de sa popularité indéniable.

Au lieu de se lancer tête baissée avec une grande témérité dans un secteur qu’il ne connait ni ne maitrise, au grand étonnement des observateurs avisés, il aurait dû suivre le conseil de Socrate, à savoir « connais-toi toi-même » avant d’aborder la vie politique avec naïveté et avec l’illusion que sa notoriété dans le monde scientifique suffisait à lui donner, au sein des populations congolaises, la popularité et l’ancrage qui lui font cruellement défaut ! grosse erreur d’appréciation aux conséquences prévisibles.

 

 

Fait à Kinshasa, le 13/10/2023

 

Ambassadeur André-Alain ATUNDU

 




Kinshasa : Aucun poste de la PNC vandalisé à Kisenso

Le calme s’est rétabli à Kisenso 1, après une courte tension observée entre les jeunes Kulunas en colère et les éléments de la Police ce lundi matin.

Ces jeunes présumés bandits urbains étaient en colère après la mort d’un de leurs atteint par une balle perdue pendant qu’ils tentaient d’opérer la nuit de dimanche à ce lundi au quartier Madimba.

Le bilan de ces accrochages fait état de deux blessés côtés policiers, 4 motos incendiées et 16 criminels qui ont tenté de vandaliser un poste de la police.

Le bourgmestre de cette municipalité périurbaine de la capitale congolaise affirme que tout est parti quand un groupe des présumés criminels voulaient opérer dans un bar, mais a été surpris par les éléments de la police qui faisaient la patrouille.

« Il y a eu seulement un grand Kulunas très recherché même par moi-même et mes services. Il est connu de grande renommée à Kisenso. Il est allé dans sa salle besogne de cambrioler et les patrouilleurs ont mis la main sur lui. Il a imposé une résistance voulant décapiter un policier et celui-ci a répliqué, a déclaré Gode Atshuel, bourgmestre de Kisenso.

Et de poursuivre que c’est la sixième fois que ces présumés criminels opèrent avec des armes blanches et à feu ».

Le colonel Jacques Muntu, commissaire de district de Kisenso confirme les faits et renseigne que la victime a succombé quelques heures plus tard suite à ses blessures dans un hôpital qu’il ignore.

Ayant appris la nouvelle de la mort de leur frère, ils ont tenté en vain de s’attaquer au point chaud de la police de mission.

Le bilan selon la police fait état de deux policiers blessés et acheminés à l’hôpital général de Kisenso pour des soins appropriés, 4 motos incendiées et 16 présumés criminels dont 7 femmes ont été arrêtés.

Par ailleurs, le colonel Litenge Freddy, commandant district de Mont Amba dit regretter que ces actes barbares de la part des présumés Kulunas se répètent dans sa juridiction.

Il rassure tout de même que la police ne se laissera pas faire face au banditisme urbain, conformément aux instructions fermes reçues de la part du commissaire provincial ville de Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba.

Remi Mulingati




Enseignement supérieur : nécessité d’une formation des incubateurs d’entreprises à l’UCC-DON AKAM

Kins-L’e comité de gestion de l’Université chrétienne catholique Don Akam (UCC-DON AKAM) en République démocratique du Congo a réaffirmé son engagement à former des incubateurs d’entreprises et des apprenants dotés des capacités de pédagogie de réussite lors du lancement des inscriptions de l’année académique 2023-2024,a appris lundi le Journal Avenir.
<<La formation intégrale de la jeunesse congolaise, l’organisation des filières innovantes et de pédagogie de réussite , constituent notre cheval de bataille pour mettre à la disposition du pays les incubateurs d’entreprises>>, a fait le président du conseil d’administration de l’UCC -DON AKAM Alexis Kaluwa Mwangala lors d’un point de presse au sein de cette Université privée dans la commune de Mont Ngafula à Kinshasa.
<<Nous nous sommes engagés depuis deux ans dans le système éducatif de Licence-Master-Doctorat) LMD) et nous donnons beaucoup de temps aux travaux pratiques pour amener les étudiants à développer des compétences dans son domaine de formation pour être compétitif et utile dans le marché d’emploi>>,a-t-il poursuivi.
Il a évoqué la collaboration universitaire entre l’UCC -DON AKAM ,d’autres universités du pays et les entreprises ainsi les outils de recherche pour susciter aux apprenants l’esprit entrepreneurial et de créativité.

UCC-DON AKAM ouvre ses portes à Lubumbashi

Par ailleurs, le président du conseil d’administration Alexis Kaluwa, a signifié que son université vient d’être implantée à Lubumbashi dans la province de Katanga,
<<L’ UCC DON AKAM focalisée sur des filières innovantes et de pédagogie de la réussite, ouvre ses portes pour la première fois à Lubumbashi ,la capitale du cuivre, au cours de l’année académique 2023-2024>>. a -t-il indiqué.
Il a poursuivi que <<l’UCC-DON AKAM, après avoir fait ses preuves à Kinshasa durant ses cinq dernières années avec à la clé plusieurs diplômés universitaires déversés sur le marché de l’emploi, vient d’adopter la stratégie d’extension de ses activités en Province>>.
Elle organise les Facultés des Sciences de la santé, des sciences informatiques, des sciences de l’information et de la communication, des Sciences sociales ,administratives et politiques, des Sciences économiques et de gestion ainsi que de Droit.
Comme à Kinshasa, les frais académiques dans cette institution universitaire privée à Lubumbashi, restent très faibles pour favoriser l’accès, l’équité et la qualité, axes majeurs de la Stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation adoptée par le Gouvernement et endossée par les Partenaires techniques financiers.

Vue de l’UCC -DON AKAM




Cour de cassation: Félix Tshisekedi assiste à la rentrée judiciaire 2023

En présence du Président Félix Tshisekedi, les magistrats ont fait leur rentrée judiciaire à la Cour de cassation, ce lundi 16 octobre 2023, comme prévue par la loi-organique n°13/011-B du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire.

Cette audience solennelle et publique, organisée dans la salle des congrès du Palais du Peuple, consacre la fin des vacances judiciaires de cette haute cour de l’ordre judiciaire congolais.

Trois discours forts ont marqué cette cérémonie haute en couleurs après son ouverture par le Premier président de la Cour de cassation.

Prenant la parole en premier, le bâtonnier national a fait un plaidoyer sur la carrière des magistrats actifs, retraités voire ceux nouvellement admis. Me Michel Shebele Makoba a sollicité l’implication du Magistrat suprême pour améliorer les conditions de vie et la rémunération des magistrats.

Le Procureur général près la Cour de cassation Firmin Mvonde a, dans sa mercuriale, dénoncé le trafic d’influence, décliné sous ses différentes formes, qui caractérise la justice congolaise à ce jour. Il a invité, à cet effet, les acteurs judiciaires à la répression de cette pratique au même titre que les corrupteurs et autres délits de justice.

Le dernier intervenant, le Premier président de la Cour de cassation Ndomba Kabeya Élie-Léon, a pour sa part témoigné sa profonde gratitude au Magistrat suprême pour la confiance placée en sa modeste personne en lui confiant la lourde mission de redorer le blason longtemps terni de la Justice au sein de l’ordre judiciaire. Selon lui, la présence du Président Félix Tshisekedi à cet événement, en sa qualité de garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire, est « perçue par la magistrature congolaise toute entière comme un symbole fort de son engagement d’ouvrir une nouvelle page de la justice. »

La rentrée judiciaire 2023-2024, qui s’est ouverte ce jour, marque donc la reprise normale des activités dans les juridictions avec des procédures ordinaires. La compétence majeure dévolue à cette plus haute juridiction de l’ordre judiciaire est la cassation. En effet, elle connaît des recours extraordinaires en cassation formés contre les arrêts et jugements rendus en dernier ressort par les juridictions de l’ordre.




En tant garant du bon fonctionnement des Institutions:  Félix Tshisekedi est en droit de tenir une inter-institutionnelle avec la Ceni sur le processus électoral

Qu’adviendrait-il si les élections venaient à être ajournées du fait de la non réalisation du Plan A et, partant, de la nécessité de la mise en œuvre du Plan B ?

Voilà ce qui devrait être la préoccupation majeure de tous ceux qui ne jurent que par l’application du calendrier électoral soumis, à sa publication, à six préalables évoqués, du reste, par Denis Mukwege le jour de la publication de cette feuille de route Pour rappel, ces préalables, qualifiées plutôt de contraintes, sont les suivantes 1. Contraintes politico-sécuritaires. 2. Contraintes financières. 3. Contraintes d’ordre légal. 4. Contraintes techniques 5. Contraintes logistiques. 6. Contraintes sanitaires.

 

Les contraintes exposées et commentées LES par Denis Kadima

 

Dans sa livraison du 3 février 2023 intitulée “RDC : la CENI publie sa feuille de route 2021-2027 assortie des contraintes à surmonter”, le média en ligne Zoom Eco présente ces préoccupations en ces termes :

 

1° Contraintes politico-sécuritaires

 

Denis Kadima évoque d’abord des contraintes d’ordre politico-sécuritaire. ” _Les retards des appuis de l’Etat dans l’accompagnement de la CENI peut entraver le processus électoral en cours ; il y a aussi l’insécurité dans certaines zones; ça peut avoir une incidence sérieuse sur les opérations électorales notamment le déploiement de personnel et du matériel ainsi que la collecte des données_», a-t-il déclaré.

 

2° Contraintes financières

 

Le deuxième groupe de contraintes ou risques, comme le précise Denis Kadima, se rapporte aux contraintes financières. Aen croire le Président de la CENI, «_la non reconnaissance de l’autonomie financière de la CENI entache son indépendance_».

Tout en relèvant aussi l’incertitude quant au décaissement des fonds de la part du Gouvernement de la RDC, Denis Kadima a estimé que l’éventuel respect ou non des engagements des partenaires internationaux qui souscrivent au financement du processus électoral pourrait avoir une influence négative sur le délai des opérations.

 

3 ° Contraintes d’ordre légal

 

Il ya aussi des contraintes d’ordre légal, dit-il. Pour la CENI, «_le possible retard dans l’adoption des lois essentielles au processus électoral à la session de mars 2022 aura certainement une incidence sur la mise en oeuvre des opérations électorales_».

Toujours dans la rubrique relative aux lois, Denis fait savoir que l’incertitude sur les grandes options à lever dans le cadre des réformes électorales pourrait avoir une incidence sur la feuille de route. «_Vous pouvez imaginer que si par exemple, on optait pour un deuxième tour des élections présidentielles, ça aura sans doute une incidence sur la feuille de route. Ça aura aussi une incidence sur le budget des opérations_», a commenté le Président de la CENI.

Il en est de même pour les scrutins directs ou indirects notamment pour les Gouverneurs, Vice-Gouverneurs et sénateurs.

La prise en compte du vote des congolais vivant à l’étranger demeure sans doute une autre préoccupation pour la CENI. “_Tout cela une fois décidées, ça pourra avoir sans doute avoir une incidence sur cette feuille de route et bien entendu sur le calendrier qui suivra_», a prévenu Denis Kadima.

Un autre aspect non le moindre est celui relatif au retard dans l’adoption de la loi portant sur la répartition des sièges par circonscription électorale conformément au calendrier des élections. Ce qui pourrait aussi affecter la CENI.

 

4° Contraintes techniques

 

Sur le plan technique, il y a aussi un certain nombre de contraintes. “_On commence par la mutualisation. Vous savez qu’il y a un ambitieux programme de mutualisation des opérations d’identification de la population, le recensement de la population et de l’habitat, qui devra être couplé avec l’enrôlement des électeurs. Et cela est de nature à retarder le processus électoral déjà sous les contraintes des délais constitutionnels_», a dit Denis Kadima.

«_Pour être beaucoup plus clair, le Gouvernement a un très bon projet pour doter le pays d’une carte d’identité pour pouvoir recenser la population de la RDC. Évidemment, vous pouvez l’imaginer, cela implique beaucoup d’acteurs, plusieurs ministères et des agences spécialisées et la CENI elle-même. Alors, la multiplicité des acteurs, le mécanisme de prise de décisions qui est relativement incertain et lourd_», a fait remarquer le Président de la CENI.

Et de poursuivre: «_la CENI a comme mandat d’organiser des élections et c’est sur cette base là que nous serons vraiment jugés._»

A ce niveau, la CENI ne cache pas un doute par rapport à l’atteinte de ses objectifs si elle devrait suivre la méthodologie envisagée pour l’organisation des trois opérations couplées : identification de la population recensement de la population et enrôlement des électeurs. «_Il y a un vrai risque de rater l’objectif ultime si ce travail n’est pas fait avec une bonne coordination de différentes étapes_», a-t-il fait savoir.

A cette occasion, le Président de la CENI n’a pas manqué de réitérer l’engagement de son institution à assister les autorités dans cette démarche à avoir un recensement bien fait de la population. Cependant, il a estimé que si la méthodologie adoptée n’est pas revue, la CENI aura des difficultés à atteindre son objectif ultime qui est celui d’organiser des élections, à temps, dans les délais constitutionnels.

 

5° contraintes logistiques

 

Denis Kadima a par ailleurs reconnu la faible capacité de la CENI en moyens logistiques. “_Vous savez que le pays est immense. Il faut déployer le personnel, les matériels en volume et en poids importants. Et cela rend l’intervention de différents partenaires nécessaires, et dépendre des partenaires ça crée de nouveaux aléas_», a-t-il signifié.

 

6° Contraintes sanitaires

 

Le contexte de la pandémie de Covid impacte sur la nature de travail de la CENI avec une incidence sur les matériels à commander et les délais de production, de livraison et de déploiement. Une élection est une activité qui implique des millions de personnes qui se retrouvent à des points centraux en même temps. _C’est pour cela, cette opération fait courir à tout le monde le risque de contamination. D’où la CENI considère l’aspect sanitaire comme une contrainte majeure dont elle doit tenir compte_”.

 

Question plus d’autorité que de compétence

 

A deux mois de la tenue des élections 16 octobre-20 décembre 2023, il est vivement souhaitable de voir la Ceni fixer l’opinion sur le niveau des préparatifs.

Trop de choses se disent en mal sur le fonctionnement de la Centrale électorale. Outre cette histoire des NT (non trouvés) concernant les détenteurs des cartes d’électeur dont les données ne se retrouvent pas dans le serveur central, il y a la précampagne électorale en cours qui se poursuit malgré les mises en garde du Bureau Kadima.

A propos des cartes à problème, on se souviendra que le lancement des opérations d’établissement et de remise des duplicatas a démarré le 2 août 2023.

A quatre cinq jours du démarrage des opérations d’affichage des listes provisoires, fixer l’opinion sur le niveau de la délivrance du duplicata entre dans l’ordre normal des choses.

Il y a lieu également d’ajouter pour la contrainte logistique la réception, le déchargement et le déploiement des matériels électoraux dans un contexte où les conditions de transport se corsent de plus en plus.

La Céni a pleinement conscience des contraintes résolues entièrement, partiellement ou nullement.

Pour une raison ou une autre, elle peut ne pas s’exprimer publiquement pour ne pas embarrasser telle personne physique ou telle personne morale.

Il lui faut une caution pour s’exprimer. Là, il se pose la question plus d’autorité que de compétence.

L’autorité dont question est celle en qui la Constitution reconnaît la qualité de Garant du bon fonctionnement des Institutions.

C’est à l’article 69 !

C’est évidemment Félix Tshisekedi.

 

Omer Nsongo die Lema




Coopération Chine-Afrique : Denis Sassou-N’Guesso en Chine pour prendre part au 3ème forum de l’initiative la ceinture et la route

Le chef de l’Etat congolais est arrivé à Beijing en Chine, le 16 octobre 2023. A l’invitation de son homologue chinois, Xi Jinping, Denis Sassou N’Guesso prendra part au 3ème forum de l’initiative « la ceinture et la route » qui se tient du 17 au 18 octobre.

Le forum de Beijing va célébrer les dix (10) ans de l’initiative « la route et la ceinture » ou les nouvelles routes de la soie, lancée en 2013 par le président Xi Jinping. Les nouvelles routes renvoient à un ambitieux programme à travers lequel la Chine entend investir dans tous les continents du monde. En dix ans, la Chine a signé quelque 200 documents de coopération avec environ 150 pays et 30 organisations internationales.

Le troisième forum de l’initiative « la Ceinture et la Route » s’était fixé pour objectif d’améliorer les liaisons commerciales entre l’Asie, l’Europe, l’Afrique et même au-delà par la construction de ports, de voies ferrées, d’aéroports ou de parcs industriels. Ces infrastructures devraient permettre à la Chine d’accéder à davantage de marchés et d’ouvrir de nouveaux débouchés à ses entreprises. Dix ans après le lancement de l’initiative, les nouvelles routes de la soie s’offrent au reste du monde comme une nouvelle forme de coopération multipolaire.

Au cours des discussions avec ses partenaires, la Chine devrait revoir ses ambitions portées par cette initiative qui se met en musique avec flexibilité. Le volume total des investissements liés à cette initiative est chiffré en milliers de milliards de dollars.

Denis Sassou-N’Guesso portera la voix du Congo au cours de ce forum. Il pourrait renouveler son appel à la nécessaire réorganisation du système financier international, en vue d’une transition économique et pour une croissance économique significative, la finalité étant d’accélérer le développement d’autres Etats du Monde.

Cela fait maintenant dix ans que l’initiative “la Ceinture et la Route” a été lancée. Elle a impliqué la construction conjointe de plus de 3 000 projets, pour un investissement total de plusieurs milliers de milliards de dollars.

“L’initiative ‘la Ceinture et la Route’ préconise la consultation, la coopération et les avantages partagés dans la gouvernance mondiale. Elle privilégie le dialogue au lieu de la confrontation, l’intégration au lieu du découplage, et l’inclusivité au lieu de l’exclusivité, vers l’objectif d’une gouvernance mondiale équitable.

En rappel, les derniers forums des Nouvelles routes de la soie remontent à 2017 et 2019. Cette initiative constitue l’une des politiques du président Xi Jinping pour accompagner la construction des infrastructures dans plusieurs pays du Monde. Environ des représentants de plus de 130 pays et de 30 organisations internationales, représentant différentes cultures, économies et idéologies politiques sont attendus à ce rendez-vous de Pékin.

Par Roch BOUKA / correspondant de la RTGA World au Congo.