Climat des affaires: Sama Lukonde invite les ministres de l’espace OHADA à préserver les acquis de cette organisation

” Tout en vous souhaitant plein succès, je déclare, au nom du Président de la République et Chef de l’État, ouverte la 56ᵉ session du Conseil des ministres de l’espace OHADA”

C’est sur ces mots que le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a lancé les travaux de la 56ᵉ session du Conseil des ministres de l’Organisation de l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), dont il a présidé la cérémonie d’ouverture, ce 15 octobre 2023, à Kinshasa.

Avant ces mots d’ouverture, le Chef du Gouvernement congolais a invité les ministres ayant la Justice dans leurs attributions au sein des pays membres de cette organisation, à en préserver les acquis, tout en soulignant l’intérêt que son gouvernement accorde à cette organisation commune, gage, dit-il, de développement de la communauté.

” Cela fait exactement 47 jours, depuis que se sont éteints les lampions de la 55ᵉ réunion de la session du Conseil des ministres de l’OHADA, qui avait eu lieu le 30 août 2023. C’est toujours, moi, avec le même plaisir, qui prend la parole à ces assises pour démontrer l’intérêt que le Gouvernement de la République démocratique du Congo accorde à notre organisation commune, gage de développement de la communauté. À l’occasion de l’ouverture des présentes assises, je voudrais, au nom de Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, au nom du Gouvernement que je dirige, et à celui du peuple congolais tout entier, vous souhaiter à toutes et à tous, la bienvenue à Kinshasa, capital de la République démocratique du Congo.

Puissiez-vous vous sentir chez vous, entourés par la convivialité et l’hospitalité légendaires, qui caractérisent la Nation congolaise. Qu’il me soit permis de remercier les organisateurs de ces assises, plus particulièrement Mme Mutombo Kiese Rose, ministre de la Justice de la RDC, en sa qualité de présidente en exercice du Conseil des ministres de l’OHADA, pour son engagement à la cause du droit communautaire. Permettez-moi également de féliciter le professeur Mayata Ndjadi pour sa désignation en qualité de Secrétaire permanent de l’OHADA et sa présence à ces assises”, a-t-il lancé.

Une vision commune

Le Premier ministre a salué la vision commune partagée par ces ministres au profit des jeunes économies africaines.

” Votre séjour à Kinshasa, pour la troisième fois consécutive en l’espace de huit mois, est là traduction de votre ferme volonté d’accomplir votre vision partagée de l’unification du droit des affaires afin de renforcer l’harmonisation de nos cadres juridiques, favoriser le commerce intra africain et encourager les investissements sur notre continent en vue d’attirer les capitaux frais pour la croissance de nos jeunes économies.

Au fil des années, l’OHADA a contribué de manière significative à l’amélioration du climat des affaires en Afrique en offrant un cadre juridique moderne et transparent. Grâce à la cour Commune de justice et d’arbitrage, cette organisation est au centre d’arbitrage et de médiation. Nous avons renforcé notre capacité à résoudre les litiges commerciaux de manière efficace, équitable et efficiente”, a renchéri le Chef du Gouvernement congolais.

Réfléchir sur les mécanismes contraignants

Il a également relevé l’importance des points inscrits à l’ordre du jour de cette session pour les économies africaines face aux défis de la mondialisation.

” Je viens de suivre personnellement l’agenda qui va guider les travaux de cette 56ᵉ session. Tous les points inscrits sont tous d’un intérêt vital pour la bonne marche de notre organisation commune, qui nous offre une opportunité de nous régir sous l’organisation de l’OHADA, de discuter des défis à venir. En tant que dirigeants, il est de notre responsabilité de veiller à ce que notre organisation continue d’évoluer et de répondre aux besoins changeant de nos économies et de nos citoyens ainsi qu’aux défis liés à la mondialisation. Pour ce faire, il nous faut explorer les bonnes et nouvelles pratiques, lesquelles, sans nul doute, contribueront de manière significative à l’amélioration du climat des affaires et des investissements.

S’agissant particulièrement de la RDC, l’agression injuste à laquelle elle fait face, a entamé son économie, malgré le fait de sa contribution aux économies étrangères, particulièrement celles de la sous-région. Il est plus que temps que notre organisation puisse réfléchir sur les mécanismes contraignants devant décourager ces genres de pratiques. Connaissant votre sens élevé du devoir, je suis convaincu que vous examinerez minutieusement les points inscrits à l’ordre du jour de votre Conseil, notamment le projet d’acte uniforme. Je puis vous rassurer que la République démocratique du Congo s’attachera, comme toujours, à faire tout ce qui est de son devoir pour contribuer au succès de vos travaux. Je vous encourage donc de préserver les acquis de l’OHADA”, a-t-il dit.

Il a enfin salué la vision des pères fondateurs de l’OHADA et appeler à l’engagement des dirigeants actuels pour faire de l’Afrique un véritable pôle de développement

” Comme vous le savez, cette session coïncide avec les 30 ans de notre organisation. C’est l’occasion de louer la vision de nos pères de l’OHADA et de renouveler notre engagement à œuvrer pour faire de l’Afrique un véritable pôle de développement”, a-t-il conclu.

Signalons que cette cérémonie d’ouverture a connu la participation des députés et sénateurs, de la ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux de la RDC, présidente en exercice du Conseil des ministres de l’OHADA, les ministres de la Justice des pays membres de cette organisation, de quelques membres du Gouvernement de la RDC, du Secrétariat permanent de l’OHADA, de la présidente de la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’OHADA, de la directrice générale ad intérim de l’école régionale supérieure de la magistrature, des experts de l’OHADA, et de plusieurs autres invités.




Organisée par le Club GG samedi 14 octobre: La Marche de santé ‘’Nzango à l’Unisson’’ a vécu

A l’invitation du Club Ghonda Ghandy ‘’GG’’, 100 personnes dont 85 femmes et 15 hommes venues de plusieurs clubs de Nzango de la capitale, ont pris part à la Marche de santé baptisée ‘’Nzango à l’Unisson’’ organisée le samedi 14 octobre 2023 par le club GG.

Tout a commencé vers 10h00 passée à l’Esplanade du Palais du peuple par le prélèvement de la tension par l’équipe médicale qui s’est assurée de l’état de santé de chaque marcheur. Un peu plus tard, c’était le début de la marche. Départ Palais du peuple, tout droit boulevard Triomphal, à gauche avenue 24 novembre en passant par le Rond-point Moulaert, à droite avenue Kasa-Vubu en passant par la station Ma Campagne, avenue Mbeseke jusqu’au N° 19 de l’avenue 80 jours dans la commune de Ngaliema qui était le point de chute de la marche.

Sur le lieu, boisson et nourriture étaient servis aux marcheurs. Mme Agnès Ghonda Ghandy a profité de cette occasion pour remercier tous les marcheurs surtout les mamans de Nzango. Ces dernières étaient déçues lors des 9è jeux de la francophonie, il fallait les réconfortées et les exhortées à reprendre les entrainements pour les échéances à venir. Mme Agnès a remercié quelques bonnes volontés qui ont soutenu l’idée d’organiser la marche. C’est notamment son mari et le ministre des finances Nicolas Kazadi pour leur apport à la réussite de cette activité qui avait comme objectif Nzango à l’unisson. Elle a clos son mot en révélant qu’elle prépare un autre tournoi au mois de novembre en marge de l’anniversaire du Club GG. Pour leur part, les coachs et arbitres ont encouragé l’idée et saluent l’organisation de cette belle activité. Voilà pourquoi ils ont soutenu l’organisation de cette marche.

Antoine Bolia




Taekwondo WT et ITF: Me Teddy Salumu Kenge, un parcours exceptionnel et impressionnant

Me Teddy Salumu Kenge, CN 4è Dan/kukkiwon, CN 3è Dan National/Fécot, coach Para Taekwondo RDC WT et CN 2è Dan ITF/Instructeur International/ITF-Association RDC est une valeur sûre du taekwondo congolais. Son parcours ci-dessous en dit long sur son savoir-faire :

1982 : Débute dans les arts martiaux au Club Kamikaze-karaté shotokan auprès du Me Obélix Jean Vianney Mpozayo/Goma en RDC

1985 : Club Dragon de Me Janvier Nyasheng/karaté shotokan et Taekwondo à Goma en RDC

1990-1992 : Karaté Club Cercle Kilima/shotokan du Me Fédor Salumu Lomboto à Lubumbashi en RDC

1992 : Taekwondo Budo/Cercle Atlas de Lubumbashi en RDC

1992 : Diplôme d’Etat en section Pédagogique/Institut Uwezo, Lubumbashi/RDC

1993 : 1ère participation au championnat Provincial du shaba/Lubumbashi en RDC

1996 : Création du Club universitaire ‘’Les Aigles de Fer’’ à l’Unilu/Lubumbashi en RDC

1997 : Test de Ceinture Noire 1er Dan en Taekwondo sous la houlette du Prof et Me Mota Ndhongo et Jean Europa Ngeleka à Lubumbashi en RDC

2000 : Licencié en Relations Internationales/Université de Lubumbashi en RDC

2001-2003 : Agent de sécurité DSA/Défense Système Africa QRF Lubumbashi en RDC

2002 : Test de Ceinture Noire 2è Dan en Taekwondo sous la houlette du Me Jean Europa Ngeleka

2004 : Homologation du grade 2è Dan Taekwondo sous la direction de l’entraineur National Hee Soon Park/Kinshasa en RDC

2004 : Agent de la DGI/Goma (Direction Générale des Impôts)

2004 : Implantation de l’Académie de Taekwondo ‘’Les Aigles de Fer’’ à Goma/Nord-Kivu en RDC

2007 : Médaillé d’argent à la 6è édition de championnat national à Kinshasa en RDC

2009 : Organisation du Tournoi ‘’Le Flambeau de la Paix dans la sous-région des Grands Lacs à Goma/ Burundi vs RDC

2009 : Participation au séminaire pour la Solidarité Olympique des entraineurs de Taekwondo sous la direction du Me Edouard Branco Kinshasa en RDC

2010 : Séminaire de Taekwondo sous la houlette de Me DAE Moon Sun et Philip Piner Bujumbura-Burundi

2012 : Participation au séminaire de Taekwondo Peace Corp organisé par la Rwanda Taekwondo Fédération Kigali-Rwanda

2014 : Test de Ceinture Noire 3è Dan sous la direction des Directeurs Techniques nationaux Me Adelard Mukishi et Dominique Ilunga au Mont des Arts à Kinshasa RDC

2014-2017 : Participation comme coach à Gorilla Open Taekwondo Rwanda/Kigali-Rwanda

2014 : Médaillé d’or (Poomse Men) à la 1ère édition du Kenya Korea Ambassador’s Cup Nairobi-Kenya

2015-2016 : Participation à la 2è et 3è édition de l’Ouganda Korea Ambassador’s Cup Kampala-Ouganda

2015-2016-2017 : Participation à l’Open de Kiibabi University/Bongoma-Kenya

2017 : Participation à la 2è édition du championnat d’Afrique Para-Taekwondo/Kigali-Rwanda

2017 : Participation à la 6è édition du championnat d’Afrique Para-Taekwondo/London 2017-UK

2018 : Participation à la 3è édition du championnat d’Afrique Para-Taekwondo/Agadir-Maroc

2018 : Participation à la 3è édition du championnat d’Asie Para-Taekwondo/HO Chi Min City (Saigon) Vietnam

2018-2019 : Participation à l’Open Génocide Mémorial (Rubavu)/Gisenyi- Rwanda

2019 : Participation à l’East Africa Referee and Coaching course/Kigali-Rwanda

2019 : Participation à l’East Africa Championship ITF Ouganga et séminaire des instructeurs Kampala-Ouganda

2019 : Participation au séminaire d’instructeur ITF-Burundi sous la direction Master Niklas/Bujumbura-Burundi

2019 : Participation à African développement Team seminar and security Close combat et le 1er championnat d’Afrique ITF/Dar-es Salaam/Tanzanie du 22 au 24/10/2019

2021 : Participation au séminaire pour les Instructeurs Internationaux ITF Kampala-Ouganda homologation du grade 2è Dan du 02 au 03 janvier 2021

2021 : Nommé représentant légal en RDC de Honshin Kido par son Fondateur Serge Baubil/Canada

2021 : Participation au 1er séminaire de l’ITF à Goma animé par Master Niklas Enander à la maison des jeunes du 31 juillet au 1er août 2021

2021 : Participation au séminaire spécial kukkiwon Afrique, Abidjan en Côte D’Ivoire du 21 au 28 octobre 2021 et test pour Ceinture Noire 4è Dan

2022 : Vice-champion d’Afrique Poomse Senior Kigali-Rwanda 16 juillet 2022.

Antoine Bolia




Taekwondo WT et ITF: Me Teddy Salumu, un AS du taekwondo en Rdc

Le taekwondo congolais peut s’estimer heureux de compter dans ses rangs un digne représentant en la personne de Me Teddy Salumu. Ce dernier a eu à porter très haut l’étendard du pays partout où le devoir l’a appelé. Pour tout dire, il a fait beaucoup pour le taekwondo de la RDC et pour couronner le tout, il est auteur d’un ouvrage intitulé : ‘’La Problématique de Para-taekwondo en République Démocratique du Congo’’. Ouvrage édité à Abidjan, en Côte D’Ivoire en Octobre 2021.

Qui est Me Teddy Salumu Kenge ?
Né à Goma, le 20 janvier 1970 d’une famille de 13 enfants dont il est le benjamin, Me Teddy Salumu Kenge est marié et père de plusieurs enfants.
Débute dans les arts martiaux en 1982 en s’adonnant au karaté et le taekwondo dans la ville touristique de Goma, au Nord-Kivu au sein de Karaté Club Kamikaze de feu Me Obelix Mpozayo et du Club Dragon de feu Me Janvier Nyashenge Muulwa qui l’avait initié au taekwondo en 1985. En 1990, il arrive au Katanga et intègre le Karaté Club Kilima sous la direction de Me Fédor Nzimbu Salumu Lomboto, collègue à son grand frère Johny Kalinda, tous deux décédés.
C’est en 1992 au Cercle Atlas de Lubumbashi qu’il a découvert véritablement le taekwondo auprès des grands Me de la province du Katanga en occurrence : colonel Charles Alamba, Jean Europa Ngeleka Mudiayi, Kamashi, Mania Tsheko, Dido Masamba, Jamard Ngimbi, Didier Kalombo et feu Professeur et Me Mota Ndongo Khang.
Me Teddy Salumu Kenge est un pionnier et précurseur du Taekwondo WT (World Taekwondo) et ITF (International Taekwondo Fédération) à l’Est de la RDC. C’est lui qui a introduit le taekwondo, discipline d’art martial d’origine coréenne depuis 2004 à Goma. Me Teddy Salumu Kenge est une référence dans le monde sportif dans la province du Nord-Kivu, en RDC et dans les hautes sphères internationales. Il a un CV bien garni.
Au Nord-Kivu, beaucoup l’ont surnommé ‘’coach le Magnifique’’ pour ses prouesses de bénévole dans l’apprentissage de cette discipline. C’est un visionnaire qui veut toujours aller au-delà de ses rêves pour qu’ils soient concrétisés. Preuve, on ne peut pas parler du taekwondo dans la sous-région des grands lacs sans faire allusion à Me Teddy Salumu Kenge qui a mis son savoir-faire de diplomate de formation au service du taekwondo et créer la diplomatie sportive à travers les pays limitrophes de la RDC tels que : Rwanda, Burundi, Ouganda, Kenya, Sud-Soudan, Zambie, Tanzanie et Zanzibar.


Depuis plus d’une décennie, Me Teddy Salumu Kenge porte haut l’étendard national dans le concert des nations avec ses poulains dans les différentes compétitions telles que : Gorilla Open, Ambassador’s Cup, Génocide Memory, Kibabi Open, Championnat d’Afrique Para Taekwondo 2017-2018, championnat du monde Para Taekwondo/London 2017, 4ème championnat d’Asie Para Taekwondo/Ho Chi Min City Vietnam 2018 pour ne citer que celles-là.
Antoine Bolia




Judo: La séance d’entrainement des Masters Judokas de la Rdc de ce dimanche s’est tenue au Dojo IKJ

Les masters judokas de la RDC ‘’AMJ-RDC’’ a continué sa tournée dans les différents clubs de la capitale.

A cet effet, l’entrainement des Masters Judokas de la RDC de ce dimanche 15/10/2023 s’est tenu au Dojo IKJ, situé dans l’enceinte de la Paroisse Christ-Roi, dans la commune urbaine de Kasa-Vubu.

Antoine Bolia




COMMUNIQUE NECROLOGIQUE

Le Bureau de la Mutuelle de fraternité C’est Notre Famille (CNF) en sigle a la profonde douleur d’annoncer à tous ses membres le décès inopiné de leur membre Zizine Lomaliza, épouse de leur membre Pathy Mangufu, ce samedi 14 octobre 2023, de suite d’une courte maladie.

En attendant le programme des obsèques, le deuil se tient sur rue Permanence numéro 5, quartier Kauka, Commune de Kalamu.

Toutes nos sincères condoléances à notre frère Pathy, à toute la famille biologique de l’illustre disparue ainsi qu’à tous les membres de la CNF.




Après quatre ans de léthargie depuis l’ouverture des négociations entre l’OCC et l’UNBS: Le DG Etienne Tshimanga donne un coup de pouce aux travaux

En prélude de la signature du protocole d’accord de collaboration entre l’Office Congolais Contrôle (OCC) et l’Uganda National Bureau Standards (UNBS) qui interviendra dans les jours à venir en Ouganda par les officiels de deux organismes homologues, les experts congolais et ougandais se sont retrouvés au cours de la 8ème session de la grande commission mixte Rdc-Ouganda au Centre Caritas

Au cours de cette 8ème session d’examen du protocole d’accord de collaboration, les experts de deux pays ont passé en vue tous les articles. Certains articles ont été révisés ainsi que le plan de mise en œuvre de l’accord. Il s’agit des articles 4, 6 et 7.

La tenue de cette session s’inscrit dans le cadre de la mise en application de l’adoption de ce protocole. Et d’après un expert ougandais qui s’est prêté aux questions de la presse : « tout est enfin prêt, il ne reste qu’à soumettre le projet à nos officiels pour la signature de ce protocole qui va renforcer d’avantage nos relations commerciales et de bon voisinage ».

Signalons qu’avec l’adoption et la signature du protocole d’accord de collaboration entre l’OCC et l’UNBS, les deux organismes s’engageront à respecter les essais et/ou certificats de l’autre organisme et vice-versa sur son territoire. D’où, « la célèbre phrase : Une Norme – un Test – un Certificat accepté par tous ».

C’est depuis le 4 novembre 2019 qu’a eu lieu au Centre de Conférences de Munyongo, à Kampala en Ouganda, l’ouverture des négociations entre l’OCC et l’UNBS pour la conclusion d’un protocole d’Accord de collaboration dans le domaine de la normalisation et de l’évaluation de la conformité.

Quatre ans après, le Directeur général Etienne Tshimanga Mutombo en manager avéré et ayant compris l’importance de ce protocole, a permis que cette rencontre se fasse sur les auspices de l’Office Congolais de Contrôle (OCC).

Cette rencontre a été présidée par M. Nicolas Kay Kay, Chef de département Normalisation et représentant du Directeur général, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo, du chef de département adjoint, Mme Feza et d’autres experts du département Normalisation. Témoin de l’évènement, le Chef de département Production locale, le Professeur Emany Luwenga.




JMA : Quelque 345 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë et le système humanitaire peine à répondre aux besoins 

Pour progresser davantage dans la lutte contre la faim, le monde doit rendre les communautés à risque moins vulnérables aux chocs climatiques et autres situations d’urgence, a déclaré aujourd’hui le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies.

“Si nous voulons sortir du cycle sans fin des crises et des réponses, nous devons nous attaquer aux causes profondes de la faim par des projets pluriannuels et à long terme qui protègent les communautés des impacts de la crise climatique”, a déclaré Volli Carucci, responsable de la résilience et des systèmes alimentaires au PAM.

Cette année, indique le PAM dans un communiqué, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, quelque 345 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë et le système humanitaire peine à répondre aux besoins.

Il est tout aussi important de réduire les besoins humanitaires en rendant les communautés vulnérables plus résilientes que de répondre aux crises lorsqu’elles surviennent.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) travaille en étroite collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) dans le cadre d’un programme novateur visant à renforcer la résilience des populations marginalisées dans les provinces congolaises du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, touchées par le conflit.

Le financement du projet a été assuré par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) par l’intermédiaire de la Banque allemande de développement (KfW).

”Travailler avec l’UNICEF et la FAO dans la même zone et fournir un paquet intégré aux mêmes communautés sur une période raisonnable signifie que nous pouvons renforcer la sécurité des moyens de subsistance des communautés et des ménages vulnérables et renforcer les capacités du gouvernement – en particulier les ménages dirigés par des femmes – en les aidant à améliorer la production et la productivité agricoles, à obtenir un meilleur accès au marché tout en diversifiant leurs revenus, en augmentant l’accès aux services de base tout en améliorant la dynamique communautaire et en renforçant la cohésion sociale et en assurant le leadership du gouvernement.” Peter Musoko, directeur et représentant du PAM dans le pays en RDC.

Selon la même source, le partenariat a débuté en 2018 avec le PAM et la FAO, et l’UNICEF l’a rejoint en 2020 dans le but de fournir aux communautés vulnérables un meilleur accès aux services sociaux de base (nutrition, éducation, protection et eau, assainissement et hygiène (WASH). En renforçant l’organisation collective des agriculteurs, en créant des opportunités d’emploi dans les systèmes alimentaires et en promouvant la sensibilisation à la cohésion sociale au niveau communautaire, le projet aide ces communautés à accéder à de meilleurs moyens de subsistance dans les zones touchées par le conflit.

D’autres programmes de résilience aident les habitants des communautés rurales à restaurer la fertilité des sols, à reconstruire les infrastructures de marché et à réduire les pertes après récolte. La réhabilitation des terres et la conservation de l’eau sont également essentielles.

“Nous devons recâbler les systèmes alimentaires là où les gens ont faim et régénérer les fondements de ces systèmes : la terre. Nous devons aider les petits agriculteurs à réintroduire de la nourriture dans les terres dégradées et à créer des emplois au sein des systèmes alimentaires. À long terme, cela contribuera à réduire les besoins humanitaires et le nombre d’opérations d’urgence coûteuses nécessaires”, a déclaré M. Carucci.

Soulignons que le Programme alimentaire mondial des Nations unies est la plus grande organisation humanitaire au monde. Il sauve des vies dans les situations d’urgence et utilise l’aide alimentaire pour construire un chemin vers la paix, la stabilité et la prospérité pour les personnes qui se remettent d’un conflit, d’une catastrophe ou de l’impact du changement climatique.




Diplomatie : l’Italie et le Congo-Brazzaville s’engagent pour un modèle de coopération gagnant-gagnant.

Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo et Giorgia Meloni ont échangé en tête à tête pendant près de deux heures, à Brazzaville sur des sujets divers se rapportant aussi bien à la coopération bilatérale que multilatérale. Les deux personnalités ont conclu à la nécessité de repenser le modèle de coopération entre le Congo et l’Italie.

Au terme de leur entretien, le président de la République du Congo et la présidente du conseil des ministres italiens ont répondu aux questions de la presse. L’occasion pour les deux dirigeants de magnifier la coopération entre leurs deux  pays.

La fin d’une approche de coopération prédatrice ?

Giorgia Meloni a déclaré que son pays et le Congo ont, par le passé, développé des projets de coopération réels. Mais, a-t-elle précisé, les deux pays entendent adopter une nouvelle approche ; « une approche qui ne soit plus l’approche prédatrice qui a caractérisé les relations de par le passé ». Le Congo et l’Italie entendent adopter « un modèle où les entreprises se développent. Que ce soit un modèle gagnant-gagnant », a renchéri la présidente du conseil des ministres italien.

Les perspectives de ce nouveau modèle de coopération reposent, selon la présidente du conseil des ministres italien, notamment sur quelques projets réalisés par la société ENI. « Nous avons des projets, toujours avec l’ENI. Par exemple, l’importation du gaz liquéfié pour l’hiver prochain », a dit Giorgio Meloni qui a ajouté que cette entreprise développe également une série d’activités à caractère social à Hinda et à Pointe-Noire. Son vœu le plus ardent est que ce partenariat se concentre également sur la formation, levier essentiel de tout développement.

La présidente du conseil des ministres italien a plaidé pour que ce modèle de coopération soit également étendu entre d’autres pays africains et d’Europe. «  Un modèle, je répète encore une fois, de coopération gagnant-gagnant, où tous doivent pouvoir se développer ensemble », a-t-elle insisté, avant de relever que l’énergie dont l’Afrique dispose ne doit pas seulement servir à l’Europe. Elle doit permettre à l’Afrique de développer également son propre territoire, a martelé Giorgio Meloni.

Autres dossiers abordés

Giorgio Meloni et Denis Sassou N’Guesso ont aussi abordé le sommet des trois bassins tropicaux du monde que Brazzaville accueille dans quelques jours. La présidente du conseil des ministres italien a promis la participation de son gouvernement à ce sommet, en louant cette initiative du Congo. Elle a estimé que « le changement climatique est quelque chose qui doit être pris très au sérieux, pas en adoptant des approches idéologiques, car il faut protéger l’environnement avec l’homme qui vit dans cet environnement. » Giorgio Meloni qui a souligné qu’il faut miser sur le développement durable a fait savoir que « 70% du fonds pour le climat que nous avons en Italie, c’est-à-dire trois milliards d’euros est destiné cette année à l’Afrique ». Cela n’a pas été fait par hasard, a-t-elle affirmé.

Les crises internationales et le terrorisme ont aussi figuré au menu de l’entretien entre le président de la République du Congo et la présidente du conseil des ministres italien.    « Ce sont des  problèmes que nous devons affronter ensemble, parce que cela nous concerne tous », a soutenu Giorgia Meloni. Promettant de continuer le débat avec son le chef de l’Etat congolais sur ces questions, lors du sommet Italie-Afrique que son gouvernement organiser très prochainement en Italie, la présidente du conseil des ministres italien a révélé que sa rencontre avec Denis Sassou N’Guesso « … a été, j’ose bien le dire, l’une des plus intéressantes que j’ai eu cours de cette année de gouvernement ».

Par Roch BOUKA/Correspondant de la RTGA World au Congo.




La Rdc envisage de ratifier le 2ème Protocole de 1999 relatif à la Convention de la Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé

La Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, a, quant à elle, soumis à l’approbation du Conseil le Projet de loi autorisant la ratification par la République Démocratique du Congo du deuxième Protocole de 1999 relatif à la Convention de la Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé.

Ce texte apporte des compléments à un certain nombre d’aspects juridiques, militaires et techniques essentiels à la protection du patrimoine culturel. Il renforce plusieurs dispositions de la Convention de 1954 sur la sauvegarde, le respect des biens culturels et la conduite des hostilités. Il crée un système fondamentalement nouveau de protection des biens culturels dénommé « la protection renforcée », tout en prévoyant un fonds pour la protection de ces biens.

La Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines a insisté sur le fait que la ratification est urgente étant donné qu’elle constitue un enjeu majeur tant pour la protection des biens culturels et la valorisation de l’histoire de la République Démocratique du Co

ngo