Financement des études de préfaisabilité : Vers la signature du protocole d’accord entre le FPI et la société Buenassa

L’accélération du lancement des études de préfaisabilité dans le cadre du projet d’installation d’une usine de raffinerie du Cuivre et Cobalt dans l’espace Grand Katanga, la task force mise sur pied constituée des experts de la Présidence de la République, de la Primature, des ministères de l’Industrie, et des Mines, de la société BUENASSA et des consultants, s’est réunie ce samedi au Palais de la nation sous la co-présidence du Coordonnateur du cabinet de la Directrice adjointe du Cabinet du Chef d’Etat en charge des questions Juridiques, Politiques et Diplomatiques , Nicole Bwatsha et du Directeur de Cabinet du ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya.

Les commissions techniques et juridiques ont été mises en place pour accélérer la signature du protocole d’accord entre le Fonds de Promotion de l’industrie (FPI) qui va financer ces études de préfaisabilité et la Société BUENASSA qui représente la firme DELPHOS qui a disponibilisé 350 millions de dollars américains pour exécuter ce projet ambitieux qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo. Cette signature va intervenir avant la fin de ce mois d’octobre.
Parlant au nom de Julien Paluku Kahongya, le Directeur de Cabinet, Jean-Dieudonné Kavese a encouragé ces experts.
Rappelons que les 350 millions de dollars pour financer ce projet de raffinerie du Cuivre et Cobalt congolais ont été décrochés par le Président de la République Félix Tshisekedi au cours du Global Africa Business Initiative organisé en marge de la 78e Assemblée générale de l’organisation à New-York.




DGRK : La tournée d’inspection dans trois ports constate plusieurs problèmes occasionnant le coulage des recettes  

Le professeur Félicien Kuluta Ntula, ministre provincial des Finances, l’Inspecteur général chef de mission de l’IGF(pour le compte de la ville de Kinshasa ), M. Miyakudi et le Directeur général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK), M. Eddy Mfumumpoko Monsempo, ont effectué ce vendredi 13 octobre 2023, une tournée d’inspection dans la zone portuaire “Une” de la Ville de Kinshasa.

Trois ports ont bénéficié de cette ronde. Il s’agit du port fluvial RAFI, du port fluvial ORGAMAN et du port fluvial CELCO, où prestent en guichet unique avec plusieurs services et chacun selon les attributions bien définies. Il s’agit de la DGRK représentée par sa Direction du Contrôle et de l’Ordonnancement des Recettes Non Fiscales, les Services d’Assiette: Transport, Environnement, Développement rural, Pêche et Elevage, ainsi que les Tenanciers.

A en croire la CellCom Dgrk, il a été constaté par les autorités, au cours de cette tournée, plusieurs problèmes occasionnant le coulage des recettes auxquelles la Ville de Kinshasa fait face dans la mobilisation des recettes, notamment un sérieux dysfonctionnement des services dont la traçabilité des recettes de la taxation à l’apurement, les nivellements illicites opérés à la source, la multiplicité de prestataires (DDC, ACF, EXCEL GLOBAL SERVICE…), et aussi les conditions de travail…

De ce qui précède, pour une mobilisation accrue des recettes et un meilleur encadrement de celles-ci, afin de donner à l’exécutif provincial les moyens de sa politique, il serait nécessaire de procéder à la création d’un mécanisme de contrôle privilégiant l’informatisation de la chaîne de perception de bout en bout par un système de paiement électronique. Des séances de travail tripartites (Miniprofi, IGF, DGRK) ont été annoncées quant à ce.




Le risque de rupture d’approvisionnement en produits pétroliers plane sur la RDC (Conseil des ministres)

La République Démocratique du Congo risque de faire face à une rupture d’approvisionnement en produits pétroliers suite au non-paiement des créances des sociétés pétrolières.

L’alerte a été lancée par le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, lors du conseil des ministres présidé vendredi 13 octobre par le chef de l’État Félix Tshisekedi.

Cette situation devrait rendre difficile la capacité de ces sociétés à renouveler leurs stocks, indique Didier Budimbu.

Le Gouvernement promet de trouver une solution dans un bref délai avec les banques commerciales.

Derick Katola




Après l’atelier interprovincial : Vers la validation de l’avant-projet de loi du Code de l’Urbanisme et de Construction, avant son dépôt au Parlement

Durant deux jours, les experts venus des 5 provinces : Kwango, Kwilu, Mai-Ndombe, Kongo Central et Kinshasa ont apporté des contributions pertinentes qui intègrent des réalités d’ordre démographique, urbanistique, écologique, administratif et celles liées à la décentralisation pour une résilience urbaine efficace. Ce document qui sera soumis à une validation générale, avant son dépôt au Parlement, constitue un atout de taille pour l’Agence congolais de promotion immobilière (ACOPRIM), qui a reçu comme mission la construction des logements décents et des infrastructures socio-communautaires de base.

Petit-à-petit, le train des réformes initiées par M. Pius Muabilu, ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et de l’habitat, est en train d’arriver à la gare. Après la création des trois structures : l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM), le Guichet unique pour la délivrance des permis de construire (GUPC) et le Fond national de l’habitat (FONHAB), bientôt le pays va se doter d’un Code de l’Urbanisme et de Construction.

Il nous revient que l’atelier interprovincial de validation de l’avant-projet portant Code de l’Urbanisme et de Construction s’est clôturé jeudi soir, en présence de Me Mechack Mandefu, Directeur de cabinet adjoint du ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat qui a clôturé officiellement ces travaux qui attendent la validation du texte consensuel.

L’avant-projet de loi portant Code de l’Urbanisme et de construction a été passé au peigne-fin durant deux jours par les directeurs provinciaux du Pool de Kinshasa. Le tout dernier Pool constitué des représentants des provinces du Kwango, Kwilu, Mai-Ndombe, Kongo Central et Kinshasa, ces experts qui ont ramassé l’ensemble des préoccupations devant compléter ce texte l’ont enrichi avec des contributions savantes, une touche technique se basant sur les réalités de terrain.

« Si vous prenez le chef-lieu qui est Kenge, nous subissons beaucoup d’inondations, beaucoup de cas d’érosion, parce que les constructions ne répondent pas aux normes », a indiqué Gauthier Kololo, ministre provincial de l’Habitat/Kwango.

Il a été complété par Bernard Ndokidi, membre de la NSCC « nous de la nouvelle société civile, nous avons déjà décrié la manière de tous ce gens-là qui gèrent le sol, maintenant où nous avons une loi qui renforce nos connaissances, nous ne pouvons qu’être contents et utiliser la loi pour recadrer ces gens-là. Nous recommandons une large sensibilisation, mais aussi la conscientisation du côté des autorités, surtout politiques ».

Pour sa part, Mme Charlotte Lula, Maire adjoint de Kikwit se plaint du fait qu’on construit même dans des endroits où on ne peut pas, sur une pente par exemple. « Les gens commencent par creuser d’abord, il n’y a pas de possibilité de canaliser les eaux, cette eau de ruissellement fait qu’il y a des éboulements, et cela entraine des maisons et il n’y a pas personne pour réagir. Cet atelier va nous ouvrir les horizons et nous permettre qu’il n’y ait pas empiètement entre les gens qui travaillent dans les différents domaines et nous autorités. Nous avons l’œil pour que ça ne se reproduise pas », note-t-il.

Disons que l’avant-projet de loi portant Code de l’Urbanisme et de Construction, une des grandes réformes initiées par le patron de l’Urbanisme congolais, a subi plusieurs toilettages à travers plusieurs provinces regroupées en 6 pools pour une approche participative et constructive voulue par l’autorité de tutelle. Des contributions saluées par Me Meschak Mandefu.

« Je voudrais saluer l’ardeur et la détermination dont vous avez fait tous preuve tout au long de ces deux jours de travaux pour passer au peigne fin le tour et le pourtour du projet de loi pilote qui sera soumis à la validation de l’atelier général avant son dépôt au Parlement », indique-t-il.

Soulignons que ces contributions vont aboutir à un texte consensuel à l’atelier de validation final, peu-avant que le texte ne soit envoyé au parlement.




La CAF et Porteo ont conclu un accord faisant de Porteo, un sponsor de la Coupe d’Afrique des Nations, Côte d’Ivoire 2023

La Confédération Africaine de Football (“CAF”) et la société de construction ouest-africaine Porteo ont uni leurs forces pour faire de Porteo un sponsor de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023.

Porteo est une entreprise de construction reconnue pour son expertise et son excellence dans le milieu du BTP.

Basée en Côte d’Ivoire, Porteo BTP est spécialisée dans les projets de construction et d’infrastructure de haute qualité en Afrique de l’Ouest.

L’engagement de Porteo en matière d’innovation correspond parfaitement aux valeurs et attentes de la CAF pour cet événement sportif prestigieux, contribuant ainsi au succès et à l’héritage de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023.

La 34ème édition du prestigieux tournoi aura lieu du 13 janvier au 11 février 2024.




Diplomatie parlementaire, coopération économique, … : Modeste Bahati échange avec le 1er ambassadeur Emirati en Rdc

La dernière visite du Chef de l’Etat aux Émirats Arabes Unis continue de produire des résultats positifs. Pour preuve, la République Démocratique du Congo a ouvert son ambassade aux Émirats Arabes Unis et ce pays ami a, à son tour, ouvert sa représentation diplomatique en Rdc.

Le premier ambassadeur des Émirats Arabes Unis en Rdc, Anwar Othman Barout Al Baroudi, a été reçu par le Président du Sénat, le professeur Modeste Bahati Lukwebo, ce vendredi 13 octobre 2023, dans son cabinet de travail, au Palais du peuple.

Les questions liées à la diplomatie parlementaire, la coopération économique entre les deux Etats, le processus électoral, ainsi que d’autres sujets d’actualité étaient au menu de cette audience au cours de laquelle le nouvel ambassadeur a réitéré la disponibilité de son pays à collaborer avec la Rdc pour raffermir les relations entre les deux peuples.

Modeste Bahati Lukwebo a salué la diplomatie agissante du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a permis que les Émirats Arabes Unis ouvrent une ambassade en Rdc pour donner aux Congolais l’opportunité de faire des échanges commerciaux avec les opérateurs économiques de ce pays. Le président du Sénat a aussi émis le vœu d’activer la diplomatie parlementaire entre les deux pays.

Modeste Bahati a en outre demandé au diplomate Emirati de s’impliquer sur le projet de construction d’un port en eaux profondes à Banana. Ouvrage qui permettra d’intensifier les échanges commerciaux entre les deux peuples.

L’´hôte de Modeste Bahati a reconnu que les relations entre la RDC et son pays sont excellentes.

« D’ici-là, il y aura les parlements de la République Arabe Uni et de la Rdc qui vont entrer en contact pour un échange et pour que les deux soient amis. Sur le plan économique, nous avons signé beaucoup de protocoles d’accords entre les deux Etats. Entre autres, il y a le port en eau profonde à Banana vers Matadi, il y a des projets dans le cadre de l’éducation et d’autres projets dont les protocoles d’accord vont être signés entre les deux Etats. Les relations sur le plan économique sont au bon fixe », explique-t-il.

Soulignons que le diplomate Emirati a également saisi cette occasion pour émettre le souhait de voir la partie Est de la RDC retrouver la paix, afin de lui permettre de bien se développer et de booster le développement de l’Afrique. A ce sujet, l’ambassadeur des Emirats Arabes Unis a réaffirmé l’engagement de son pays d’œuvrer pour le retour définitif de la paix en République Démocratique du Congo.




Affaire Chebeya : La VSV demande au général John Numbi de revenir au pays pour faire face à la justice (déclaration)

La voix des sans voix pour les droits de l’homme demande au général en exil John Numbi de rentrer en RDC pour se présenter devant la justice dans l’affaire assassinat des défenseurs des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Ceci fait suite à la dernière sortie médiatique et les menaces de l’ancien inspecteur des FARDC et de la police contre les institutions congolaises.

Dans une communication à la presse le vendredi 13 Octobre, la VSV dénonce avec fermeté les déclarations de ce Général quatre étoiles contre l’Institution Président de la République et les autres Institutions de la République qui ont tout mis en œuvre pour que certains policiers criminels dont l’officier supérieur Colonel Christian NGOY KENGA KENGA, bras droit du Général fugitif soient arrêtés, jugés et condamnés.

“Pour la VSV le Général fugitif John NUMBI constitue un grand danger public pour tous les Défenseurs des Droits de l’Homme tant qu’il continuera à jouir de l’impunité dans cette affaire (…) La VSV exprime sa gratitude à toutes les autorités congolaises en général et au Président de la République en particulier qui n’ont ménagé aucun effort pour que justice soit rendue à Floribert CHEBEYA BAHIZIRE et Fidèle BAZANA EDADI bien que partiellement en attendant le grand procès, celui du Général fugitif John NUMBI” a déclaré Rostin MANKETA, directeur exécutif de la VSV

La VSV demande à cette occasion au Président de la République, Commandant Suprême des FARDC de révoquer le Général John NUMBI des FARDC et de nommer pour toutes fins utiles un Général plus méritant quatre étoiles pour le procès tant attendu de ce suspect numéro dans l’affaire Chebeya.

Cette ONG de défense des droits humains s’oppose en même temps toute prise de pouvoir par la force et demande au gouvernement rdcongolais de mettre tout en œuvre pour :

– Barrer la route aux velléités de renversement des institutions légalement établies ;

-Obtenir l’extradition du Général fugitif John NUMBI BANZA TAMBO en RDCongo afin qu’il réponde de ses actes criminels devant la justice militaire.

 

Derick Katola




Ambassadeur Mariam Mahamat Nour : Avec « la Ceinture et la Route », l’avenir sera radieux pour le Tchad et pour l’Afrique dans son ensemble

À l’occasion de la célébration du dixième anniversaire du lancement de l’initiative « la Ceinture et la Route », la présidente du Conseil National des Femmes Leaders du Tchad (CONAF-Tchad), l’Ambassadeur Mariam Mahamat Nour, a accordé une interview exclusive à CGTN Français. Ancienne ministre, diplomate hors pair et écrivain, l’Ambassadeur Mariam Mahamat Nour a, au cours de cet entretien, donné son point de vue sur l’initiative « la Ceinture et la Route ». Abordant les relations de coopération bilatérales entre la Chine et le Tchad, la diplomate tchadienne a affirmé ceci : « La coopération entre la Chine et le Tchad, c’est une coopération stratégique, basée sur le respect mutuel et le partenariat gagnant-gagnant. Et la Chine a apporté de précieux appuis au Tchad. Nous pensons qu’avec ce projet, l’avenir sera radieux pour le Tchad et pour l’Afrique dans son ensemble ». Dans l’interview, elle a également lancé un appel aux femmes chinoises pour aider les femmes tchadiennes à s’émanciper et s’autonomiser.

Voici l’interview intégrale :

La coopération entre la Chine et le Tchad, c’est une coopération stratégique, basée sur le respect mutuel et le partenariat gagnant-gagnant. Et la Chine a apporté de précieux appuis au Tchad.

Déjà, ici à N’Djamena, vous voyez le Palais des Arts et de la Culture (Palais du 15 janvier), vous voyez l’Hôpital de l’Amitié Tchad-Chine, qui est l’une des premières réalisations. Et cette coopération a été boostée en 2007. Elle a été renforcée. Elle touche tous les domaines et surtout les domaines stratégiques. Donc c’est pour vous dire que c’est un partenariat multiforme et qui a produit des résultats palpables.

Ce projet de « la Ceinture et la Route » est un projet qui a une importance capitale pour le continent africain dans son ensemble et surtout notre pays le Tchad, qui est un pays enclavé sans façade maritime. Nous avons vu les premières réalisations de ce projet en Afrique de l’Est, qui a produit des résultats avec les réalisations de chemin de fer, d’infrastructures de toute sorte.

La Chine, c’est un grand pays. Et donc le fait d’ouvrir ce corridor-là vers la Chine, c’est quelque chose qui va renforcer notre économie. Ce projet de « la Ceinture et la Route », c’est un projet stratégique qui est bénéfique à tout le monde, parce qu’il permet l’interconnexion dans le domaine de la sécurité, dans le domaine politique et dans le domaine économique. Ces trois composantes sont très liées. Et donc, nous pensons qu’avec ce projet, l’avenir sera radieux pour le Tchad et pour l’Afrique dans son ensemble.

Message adressé aux femmes tchadiennes et chinoises en tant que présidente du Conseil National des Femmes Leaders du Tchad :

On ne peut pas développer un pays quand une moitié ne participe pas. Donc, il faut que les femmes participent. Les femmes tchadiennes sont dynamiques, elles sont engagées, et elles veulent apporter leur contribution au développement de leur pays. Et nous comptons sur nos sœurs chinoises pour qu’elles puissent accompagner les femmes tchadiennes à pouvoir s’émanciper, à pouvoir s’autonomiser.

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’interviewée et pas nécessairement celui de CGTN.)

(Interview réalisée par : Salahadine Mahamat Sabour, journaliste à l’Agence Tchadienne de Presse et d’Édition)




Lancement de l’initiative de l’Action des Médias Chine-Afrique dans le cadre de « la Ceinture et la Route »

À l’approche du troisième Forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale, China Media Group (CMG) a lancé, en collaboration avec de principaux médias de plusieurs pays africains, l’initiative de l’Action des Médias Chine-Afrique dans le cadre de « la Ceinture et la Route » le 14 octobre, et a reçu des échos favorables d’une cinquantaine de médias et organisations médiatiques africains.

L’année 2023 marque le dixième anniversaire du lancement de l’initiative « la Ceinture et la Route », avancée par le président chinois, Xi Jinping. Depuis le début de cette année, CGTN de China Media Group (CMG) s’est associé à plus de 40 médias de 24 pays africains pour aborder différents sujets relatifs à « la Ceinture et la Route » du point de vue de la Chine et de l’Afrique, à travers des documentaires, des émissions télévisées, ainsi que des activités médiatiques intégrées telles que « Je vous attends sur ‘la Ceinture et la Route’», formant ainsi un modèle de diffusion de la coopération internationale de connectivité et gagnant-gagnant entre des médias chinois et africains.

Le 14 octobre, China Media Group, a lancé, en collaboration avec plusieurs principaux médias africains, l’initiative de l’Action des Médias Chine-Afrique dans le cadre de « la Ceinture et la Route », visant à renforcer davantage les échanges et la coopération entre les médias, et à promouvoir le développement et l’innovation continus des médias chinois et africains.

Shen Haixiong, président et rédacteur en chef de China Media Group, a proposé cette initiative dans son discours : « Nous allons approfondir les échanges et la coopération entre les médias, planifier, produire, diffuser conjointement des documentaires, des magazines télévisés et d’autres contenus multimédias, renforcer la coopération dans la production et la diffusion de programmes sur le thème « la Ceinture et la Route », et lancer conjointement des contenus de haute qualité ; nous allons organiser conjointement le Festival de documentaires Chine-Afrique afin de promouvoir la compréhension mutuelle entre les peuples chinois et africains par le biais de documentaires ; nous allons lancer conjointement le Dialogue sino-africain des jeunes influenceurs de CGTN afin d’injecter un élan de jeunesse dans la construction d’une communauté de destin sino-africaine dans la nouvelle ère ; nous allons organiser chaque année conjointement la campagne multimédia « Je vous attends sur ‘la Ceinture et la Route’ » ; nous allons explorer de nouveaux mécanismes de coopération entre médias, promouvoir le développement et l’innovation continus des médias chinois et africains.

L’initiative de l’Action des Médias Chine-Afrique dans le cadre de « la Ceinture et la Route » a suscité beaucoup d’attention et a reçu un accueil chaleureux de la part de nombreux dirigeants politiques africains, ainsi que de personnalités amies de l’Afrique.

Grégoire Ndjaka, directeur général de l’Union Africaine de Radiodiffusion, a déclaré dans son discours : “Nous avons la profonde conviction que l’Initiative « Action des médias Chine-Afrique dans le cadre de ‘la Ceinture et la Route’ » stimulera aussi bien le développement des médias chinois et africains, la publication de contenu de haute qualité conjointement réalisés. Fort de cette conviction, je voudrais réitérer notre soutien à cette Initiative, et souhaiter que les médias chinois et africains atteignent tous les objectifs qu’ils se sont fixés, c’est-à-dire écrire leurs histoires, histoires de deux peuples.”

Vestine Nahimana, présidente du Conseil National de la Communication du Burundi, a souligné dans son discours : “L’avenir des relations de coopération entre la Chine et l’Afrique passe par la coopération entre les médias africains et chinois, qui se traduira par des échanges de programmes et de savoir-faire. Les journalistes et professionnels des médias africains et chinois doivent renforcer leur coopération bilatérale en mettant en exergue les aspects culturels de nos deux continents.”

Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement du Tchad, Aziz Mahamat Saleh, a exprimé son soutien à l’initiative de l’Action des Médias Chine-Afrique dans le cadre de « la Ceinture et la Route ». “Le Tchad compte vraiment sur les médias et sur cette initiative pour pouvoir booster, ensemble avec les médias chinois, l’État et le gouvernement chinois, cette coopération en termes de communication pour le développement. ”

El Hadj Hamidou Kassé, ministre-conseiller chargé de la culture à la Présidence du Sénégal, a affirmé dans son discours : “Il est important que la Chine et l’Afrique développent encore davantage la coopération dans le domaine des médias. Ça peut se faire par des échanges de contenus, donc en termes de reportages, en termes d’images, de photographie, etc. Ça peut être également en termes de stage des journalistes chinois en Afrique et des journalistes africains en Chine.”

Jusqu’à présent, une cinquantaine de médias et organisations médiatiques africains ont exprimé leur soutien à cette initiative. De nombreux directeurs de médias africains, et plusieurs présentateurs de renom ont adressé des lettres de félicitations et ont exprimé leurs attentes vis-à-vis de l’Initiative.

Au cours du troisième Forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale, CGTN mettra en ligne conjointement avec des médias africains coopératifs une rubrique spéciale pour présenter régulièrement le contenu de haute qualité de la coopération médiatique sino-africaine. Des documentaires de haute qualité sur le thème « la Ceinture et la Route » seront diffusés sur diverses plateformes des médias africains coopératifs. CGTN lancera également conjointement avec des médias africains une émission spéciale intitulée « Destins partagés » afin d’interpréter le rôle de l’Initiative « la Ceinture et la Route » pour promouvoir la pratique internationale de la modernisation à la chinoise.




Le Discours royal souligne la profondeur des valeurs marocaines authentiques

Des membres des deux Chambres du parlement ont affirmé, vendredi à Rabat, que le Discours adressé par le Roi Mohammed VI, à l’ouverture de la 1ère session de la 3ème année législative de la 11ème législature, définit les chantiers sociaux prioritaires et souligne la profondeur des valeurs marocaines authentiques, particulièrement durant les crises et les adversités.
Dans des déclarations à la presse, ces députés ont assuré que l’institution parlementaire a pour responsabilité de contribuer, à la lumière des directives royales, à la consolidation du système des valeurs nationales en vue de les traduire dans les faits de par les missions constitutionnelles de contrôle, de législation et d’évaluation qui lui sont dévolues.
Dans ce contexte, le président du groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des représentants, Ahmed Ghayat, a qualifié de « sages » les orientations royales pour la réalisation de nombreux projets de développement, sociaux et législatifs prioritaires, en tête desquels l’accélération de la mise en œuvre du projet de réhabilitation des zones touchées par le séisme et la poursuite du soutien et de l’assistance aux personnes sinistrées.
Le Discours royal a également abordé le cadre général de la révision de la Moudawana, la famille étant la cellule de base de la société, outre le chantier de la protection sociale, a-t-il ajouté, relevant que SM le Roi « a insisté sur l’opérationnalisation du programme d’aide sociale directe, en étendant ce soutien aux enfants en âge de scolarité et aux enfants en situation de handicap, en plus des catégories sociales vulnérables ».
Le Discours royal, a-t-il poursuivi, a mis en avant l’importance d’un système de valeurs à la hauteur d’une nouvelle société, ainsi que la consécration des valeurs nationales qui, tout en étant en harmonie avec les idéaux universels, forment le socle de l’État marocain.
De son côté, le président du groupe constitutionnel démocratique et social à la Chambre des conseillers, Chaoui Belassal, a soutenu que le Discours royal a de nouveau jeté la lumière sur les valeurs de solidarité distinguant la société marocaine et qui se sont manifestées lors du séisme ayant touché Al Haouz et d’autres régions du Royaume.
Ces valeurs, a-t-il dit, témoignent de la cohésion dont fait preuve la société marocaine pendant les épreuves et les périodes de crises et démontrent son unité et l’enracinement de ses constantes en vue d’aller de l’avant sur la voie du développement et de la prospérité, sous la conduite éclairée du Roi.
Pour sa part, la députée parlementaire du Parti Authenticité et Modernité, Nejwa Koukous, s’est appesantie sur deux points majeurs dans le Discours royal: le premier met l’accent sur la reconstruction des régions sinistrées, tandis que le second concerne le chantier du Code de la famille.
Elle a soutenu que le fil conducteur unissant ces deux chantiers consiste en la préservation de l’unité de la famille et de l’attachement aux valeurs marocaines authentiques.
Même son de cloche du côté du président du groupe Istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme à la Chambre des conseillers, Abdeslam Lebbar, qui a souligné que le Discours royal est porteur de plusieurs messages d’une importante fibre sociale, en lien notamment avec le Code de la famille et la protection sociale.
« SM le Roi a insisté sur la nécessité de sanctuariser la famille en tant que noyau et pilier de la société », a-t-il poursuivi, notant que le Souverain a également salué l’élan de solidarité dont ont fait preuve les Marocains pour venir en aide aux sinistrés du séisme.
Sur la même lancée, le conseiller Khalid Setti de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM) a affirmé que le Discours royal constitue une feuille de route autant pour le gouvernement que pour le parlement en vue de « la mise en œuvre des grands chantiers qui revêtent des dimensions stratégiques pour notre pays », insistant sur l’importance de la bonne gouvernance pour atteindre les objectifs escomptés.
Abdelilah Hifdi, membre du groupe de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc à la Chambre des conseillers, a souligné que le Discours royal a chargé le Parlement d’une nouvelle responsabilité, en l’occurrence celle d’observer la vigilance en matière d’élaboration de lois capables d’incarner l’État social dans toutes ses manifestations.
A cet égard, il a mis l’accent sur le rôle de l’institution législative dans la mise en œuvre des projets et programmes sociaux et de développement, notamment ceux en rapport avec la gestion des effets du séisme d’Al Haouz et le registre social unifié.