La tenue des Assemblées annuelles BM/FMI au Maroc renforce le leadership africain du Royaume

La tenue des Assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) au Maroc renforce le leadership africain du Royaume et confirme sa grande capacité d’organiser des événements d’envergure planétaire, a affirmé Ahmed Reda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

« Nous Marocains, on ne peut que se féliciter de voir l’Afrique remise au-devant de la scène grâce à cet évènement d’envergure qui consolide le prolongement africain du Royaume et renforce son leadership dans le continent », a souligné M. Chami dans une interview à la MAP.

Le président du CESE a indiqué que l’apport de cet événement pour le Maroc est considérable, notamment par rapport à son image, notant qu’il y a des retombées immédiates sur le tourisme, mais aussi un fort impact sur l’attractivité de la destination Maroc en tant que plateforme d’investissement.

Pour M. Chami, en réussissant l’organisation de tels événements, « le Maroc récolte les fruits de plusieurs années de labeur, de projets de réformes et d’un leadership politique, fort et avisé. C’est également le résultat d’un investissement important dans les grandes infrastructures mais avant cela une mise à profit de la position géographique du Royaume, de sa stabilité institutionnelle et de sa résilience ».

« Il y a aussi une chose extraordinaire qui distingue le Maroc et qu’il va falloir continuer à chérir et à protéger, c’est cette ouverture marocaine en matière culturelle, linguistique et cultuelle », a ajouté M. Chami.

Le président du CESE s’est, par ailleurs, félicité de l’ouverture de cette grand-messe de la finance sur la société civile, plaidant pour le renforcement de la présence de la société civile africaine au débat mondial concernant les questions vitales pour le continent, notamment celles liées au développement et au changement climatique.

« Les institutions financières mondiales se rendent compte aujourd’hui que toute bonne politique ou programme d’inclusion financière, de verdissement de l’économie, ne peut pas se faire uniquement entre experts mais doit impliquer la société civile et les citoyens qui sont les premiers concernés », a ajouté M. Chami.

Avec MAP




Omar Hilale à l’ONU: « L’Algérie a à peine 60 ans d’existence »

Sans détour ni ménagement, l’ambassadeur Omar Hilale, représentant permanent du royaume du Maroc auprès des Nations unies, a adressé un droit de réponse des plus vifs à son homologue algérien à l’ONU.

Intervenant mercredi 11 octobre lors la 4ème commission de l’Assemblée générale de l’ONU, Omar Hilale a démonté en quelques minutes la fixation algérienne sur le principe d’autodétermination.

« Dans son article 6, ce principe parle de l’intégrité territoriale. Je comprends que mon confrère algérien ne peut comprendre le sens de l’intégrité territoriale parce que son pays a à peine 60 ans », a-t-il réagi.

Dans un bref cours d’histoire, Hilale a tenu à rappeler au représentant de l’Algérie que « le Maroc a des siècles derrière lui et que l’Etat marocain a existé depuis plus de dix siècles ».

« L’Etat marocain avait des ambassadeurs dans les cours européennes, au quinzième siècle, au seizième siècle. Où était l’Algérie ? Elle n’existait pas. L’intégrité territoriale est sacrée pour les pays qui ont déjà une histoire, une civilisation, une culture. Mais les pays nés dans les années 1960 ne peuvent pas comprendre ce principe », a-t-il tempêté.

Dans son premier droit de réponse, Omar Hilale a également affirmé que « Le représentant algérien veut camoufler la faillite du projet algérien d’installer une république fantoche au Sahara marocain ».

« Le Sahara marocain est définitivement et irréversiblement ancré dans son Maroc. La question de la décolonisation is over. Elle est close », lui a-t-il rappelé.




L’Unicef a récompensé les lauréats du concours sur la photographie

En marge de la commémoration de la journée internationale de la « Jeune fille », le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) en République démocratique du Congo a récompensé six lauréats du concours sur la photographie, organisé en collaboration avec l’Académie des Beaux-Arts et le ministère congolais du Genre, famille et enfants.

Organisé sous le thème : « Pour chaque fille : droits, résilience, autonomisation », ce concours avait réuni au départ 19 participants, tous étudiants en Photographie à l’Aba. A la fin, 6 lauréats parmi lesquels deux filles, ont été récompensés.

«  Je suis heureuse d’avoir participé à ce concours, d’avoir valorisé la fille congolaise aujourd’hui et je m’aimerai faire d’avantage », a lâché Mushavuma Sifa Rebecca.

Dans son œuvre, elle a parlé d’une jeune femme abandonnée, mais qui s’était vite relevée par son travail dans une décharge, située au bord d’une rivière. Elle a su se valoriser par son travail de rassembler des déchets plastiques et de les vendre après. « Cette femme gagne sa vie actuellement et elle est respectée. Et donc à l’occasion de cette journée, j’invite les jeunes filles à ne pas s’abattre par la vie(…) », a exhorté Mushavuma Sifa Rebecca.

Très impressionnée par ces réalisations, la ministre du Genre, famille et enfants, Mme. Mireille Masangu Bibi Muloko n’a pas pu se retenir en disant ceci : « C’est avec assurance que je peux affirmer en ce jour que les filles peuvent nous conduire vers un avenir plus juste. J’invite les filles à résonner et réaffirmer leur engagement à travailler ensemble pour construire un monde où chaque fille peut mener des actions conduisant à la marche pour son épanouissement. Il est urgent d’accorder plus d’attention et de ressources au domaine clés qui permettent aux filles d’exercer leurs droits et de réaliser leurs potentiel”.

Même sentiment pour le partenaire, l’UNICEF, qui par la bouche de sa cheffe de section Protection, a réitéré sa disponibilité de continuer à apporter son soutien au gouvernement congolais. C’était avant de saluer l’apport de la jeune fille au développement du pays.

«  C’est donc une opportunité de mettre en lumière les filles très souvent oubliées dans le monde de la photographie et de donner un coup de pousse au commencement de leur autonomisation dans ce domaine, car actuellement les filles sont considérées aussi comme des leaders, elles sont dans plusieurs domaines des actrices du changement, et stimulent la croissance dans le monde entier”, a déclaré la cheffe de section Protection, Mme Ramatou Touré.

Et d’ajouter : «  Les filles sont une source essentielle du changement transformateur en faveur de l’égalité des sexes. Il est donc essentiel qu’en notre qualité d’acteurs et actrices de développement, nous puissions soutenir leur travail, leur militantisme et leur leadership dans divers domaines de la vie sociale”.

Prince Yassa




Kinshasa Bopeto: Bientôt l’assainissement de la ville de Kinshasa par le Groupe Albayrak

La délégation de la société Albayrak est en sejour à Kinshasa, dans le cadre du partenariat avec l’hôtel de ville pour l’assainissement et le recyclage des déchets dans la capitale RD-congolaise. Jeudi 12 octobre, ces responsables du Groupe Albayrak ont été reçus par le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka à la faveur d’une réunion préparatoire au lancement de ce projet d’assainissement de la ville de Kinshasa qui consistera en la collecte des déchets à partir des ménages ainsi qu’au recyclage des déchets plastiques qui devront générer de l’énergie.

Au sortir de cette réunion de travail, le premier citoyen de la ville de Kinshasa a annoncé la cérémonie de lancement du projet pour la semaine prochaine. Il a expliqué le bien-fondé de ce grand projet qui permettra aux Kinoises et Kinois de vivre dans une ville propre et saine. Pour lui, la société Albayrak est à la hauteur de ce travail d’assainissement, au regard de son expertise dans ce domaine. “Nous avons fait le choix sur cette société Albayrak parce que nous avons été séduits par la qualité du travail d’assainissement que cette société abat non seulement à Istanbul en Turquie mais aussi dans d’autres villes des pays africains”, a rassuré le gouverneur Gentiny Ngobila.

Il a remercié le gouvernement central, particulièrement le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour son implication dans la mobilisation de la garantie exigée par le Groupe Albayrak avant le début du projet. Ce qui a même été à la base du retard connu pour le démarrage de ce projet dont le contrat entre les deux parties a été signé depuis 2022.

 

Par ailleurs, l’autorité urbaine a invité la population kinoise à bien accueillir ce projet de manière participative, qui va se réaliser dans la ligne droite de la vision éclairée du Chef de l’Etat, celle de “Le peuple d’abord “. Mais surtout à ne pas suivre les mauvaises langues qui ont l’habitude de manipuler les gens et décourager les efforts des dirigeants pour le bien-être des populations.

 

Comme prévu dans le contrat, Funa est le district pilote qui accueille en premier ce projet de salubrité, précisément dans les communes de Kalamu, Ngiri-Ngiri, Bandalungwa, Selembao, Bumbu, Makala et Kasa-Vubu. Trois mois après, le projet va s’élargir sur les autres communes de la ville de Kinshasa.

 

De son côté, l’administrateur de la société Albayrak a rassuré la population kinoise de la transformation spectaculaire que connaitra la capitale dans peu de temps en termes de propreté. À en croire Ibrahim Karaca, leur équipe sur le terrain mettra à profit la méthodologie qui a toujours fait ses preuves sous d’autres cieux dans la salubrité. Près de 200 engins sont déjà en route pour Kinshasa en provenance de Turquie où ils sont fabriqués sur mesure, conformément aux dimensions des rues et ruelles de Kinshasa. Entre-temps, les travaux d’assainissement vont debuter dans quelques jours avec une centaine d’engins achetés sur fonds propres par le gouvernement provincial et qui se trouvent déjà sur place.

 

Dans la matinée du même jeudi, le patron de la ville de Kinshasa a conduit l’équipe de la société Albayrak au garage de TP situé à la 1ère rue Limete, où des entrepôts sont en construction avec des normes requises pour installer cette société à Kinshasa.

 

L’occasion faisant le larron, le gouverneur Gentiny Ngobila a rappelé d’autres réalisations à l’actif de son gouvernement provincial, notamment le marché central de Kinshasa dont l’inauguration est prévue fin novembre prochain par le Présidentde la République. Il a cité également Les nombreuses routes construites et réhabilitées par le gouvernement provincial sous le leadership du Président Félix Tshisekedi, pour qui il a invité les Kinoises et les Kinois à renouveler leur confiance à la prochaine élection, suite à son combat en faveur du développement de la RD-Congo et de son peuple.




Espace Grand Katanga:  Julien Paluku préside une réunion pour l’approvisionnement en électricité des entreprises minières 

La mise en place des stratégies communes pour faire fonctionner correctement les entreprises œuvrant dans l’industrie minière dans l’espace grand Katanga, et ce, dans le but de consolider la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo.

Ce point a été au centre d’une réunion technique ce jeudi à Kinshasa entre le le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, le Directeur général de la Société Nationale d’Electricité (SNEL), Fabrice Lusinde Kabemba et quelques responsables des sociétés chinoises dont Zhan Fei Mining Sarl ainsi que les experts du ministère de l’Industrie.

 

A l’issue de cette rencontre stratégique, le Directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde Kabemba a rassuré à ces entreprises que sa société va augmenter la capacité de production de l’ énergie pour ainsi booster l’industrie minière dans l’espace grand Katanga.

 

Très satisfaits, les responsables de ces entreprises minières ont salué le pragmatisme du ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya dans l’accompagnement des investisseurs œuvrant en République Démocratique du Congo.




Signe de temps : M23 en débandade face aux Wazalendo, Vers la fin du mythe  Kagame ?

Depuis le 1er octobre 2023, exactement 12 jours aujourd’hui, la scène sécuritaire dans l’est de la RDC est en train de changer. L’unité spéciale de l’armée rwandaise qui a envahi et occupé le territoire congolais sous masque de M23 subit un revers militaire sans précédent de la part de Patriotes wazalendo. Pour certains observateurs de la politique des grands-lacs, la mise en nue de la diplomatie asymétrique de la Communauté internationale dans le conflit RDC-Rwanda grâce à la diplomatie pacifiste du gouvernement congolais, a fini par découdre le tissu mensonger de « l’ésotérisme tutsi », l’art du mensonge et de la ruse très prisé par le Rwanda. Est-ce là des signes avant-coureurs annonçant la fin du mythe Kagame ?

Toute la région de Masisi, jadis sous occupation rwandaise, et une partie du territoire de Rutshuru dont les Grands bastions RDF/M23 de Bwiza et Kinyandonyi sont tombés entre les mains des Wazalendo. Tout porte à croire que la montée des Wazalendo augure la fin du M23 comme en 2012, et la fin du mythe Kagame qui s’est fait une réputation au prix du sang de plus de douze millions des congolais.

Le territoire de Rutshuru se compose de 14 Groupements, les 6 qui étaient encore sous occupation rwandaise après la reprise des 8 autres complètement libérés par les FARDC, sont en passe de tomber totalement entre les mains des patriotes. Les M23 sont en débandade dans la fôret et sur toute l’étendue du reste du territoire de Rutshuru qu’ils occupaient. Dans leur fuite, ils perpétuent des massacres contre les populations civiles à l’instar du massacre de Mugomba/Rumangabo la nuit du 09-10 octobre 2023 où 8 personnes dont 3 Notables ont étés égorgés avec leurs familles « sous l’œil impuissant et la complicité des militaires de l’EAC », déplore un habitant de Rumagabo.

 

Autres signes éloquents de la fin du mythe, la nuit de mercredi 11 octobre 2023, les RDF ont libérés tous les prisonniers de guerre qu’ils détenaient dans la prison centrale de Kanyangambi à Rutshuru centre, voyant que les wazalendo ont encerclés cette Commune rurale. Aussi, les sanctions contre le Rwanda par la Communauté internationale, notamment les USA et la France, suite à l’enrôlement des enfants soldats, montre que l’omerta entretenue des décennies durant est brisé.

 

Une longue série d’horreurs au Congo pour venger les tutsi tués au Rwanda par leurs compatriotes rwandais et pour le coltan

 

La RDC, dans sa partie orientale, a continué de subir des conflits ‘oubliés’ nés des conséquences du génocide rwandais et de la ruée vers un minerai indispensable au téléphone portable. Depuis 1994, après le génocide rwandais lorsque Tutsis et Hutus ce sont entretués, entre compatriotes rwandais (800.000 morts), et la contre-offensive victorieuse de la rébellion tutsi du Front patriotique rwandais (FPR) venue d’Ouganda, quand des centaines de milliers de rwandais se sont réfugiés dans l’est de l’ex-Zaïre, des centaines des groupes ont été créé. La plupart de ces groupes étant des groupes pratiquement ‘mercenaires’ à la solde du Rwanda et de son homme fort Paul Kagame.

Les hommes de Kagame ont réglé leur compte avec les Hutus réfugiés au Congo, parmi lesquels se trouvaient des auteurs du génocide mais surtout des civils: « Pendant la progression des troupes d’invasion, on a estimé que 200.000 à 300.000 réfugiés hutus ont été massacrés », écrit l’auteur belge David Van Reybrouck dans sa somme “Congo, une histoire”.

Dans une publication de l’AFP datée du 23 septembre 2018, il a aussi été évoqué l’autre cause de l’holocauste congolais : “Minerai de sang”, le coltan.

Les guerres qui endeuillent depuis trois décennies la RDC sont contemporaines de l’explosion de l’industrie du numérique et de la haute technologie de l’information qui a énormément besoin du Coltan que la RDC détient à elle seule environ 75% des réserves mondiales. Minerais se localisant précisément au Kivu. De nombreux rapports ont qualifié le coltan de “minerai de sang” car, son exploitation et la commercialisation vers l’extérieur a fait du Rwanda et de l’Ouganda des principaux transits. Les deux pays voisins deviennent ainsi des commanditaires des conflits dans l’est, alimentant les groupes armés et la violence au Kivu ainsi qu’en Ituri.

Trois décennies actuellement, « le Rwanda et l’Ouganda n’interviennent plus directement sur le sol congolais, et le nombre de victimes a changé d’échelle. Mais la violence et l’instabilité menacent la vie de millions de Congolais dans cette région (Ndlr : Le Kivu) de 125.000 km2 densément peuplée », comme l’écrira l’AFP.

Ces pays opèrent alors sous masque des pseudos rébellions pour protéger les «banyarwanda» au Congo. Une astuce qui ne passe plus étant donné que la vérité a fini par éclatée au grand jour et même certains rwandophones congolais ont fini par se décider à défendre leur pays la RDC. D’ailleurs, à en croire le Défenseur des droits de l’Homme, Expert en défense et sécurité et de la Région des Grans-Lacs, et Internationaliste, Marcellin Cikwanine, par sa question suggestion : « Est-ce que les congolais savent que l’essentiel de nos Wazalendo qui combattent le M23/RDF sont des ‘Banyarwanda‘congolais ? », montre que même ceux-là que Kagame prétend défendre ne sont plus d’accord avec sa politique belliqueuse. C’est plus que certains, le cap est désormais fixé Vers la fin du mythe Kagame.

Willy Makumi Motosia




Kolwezi : Miguel Kashal lance le contrôle de l’ARSP au sein de la société minière Kamoa  

La compagnie minière Kamoa, dans la province de Lualaba, a ouvert ses portes à M. Miguel Kashal, Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance (ARSP), venus avec ses inspecteurs, pour vérifier l’application des règles de la sous-traitance par toutes les entreprises principales et sociétés multinationales évoluant dans tous les secteurs de l’économie nationale.

Le Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance (ARSP), Miguel Kashal, a effectué une visite de travail dans les installations de l’entreprise minière Kamoa située dans la périphérie de la ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba.

Ladite visite s’inscrit dans le cadre de la mission en cours pour faire respecter la Loi portant sur la sous-traitance dans le secteur privé et ses mesures d’application.

Pour cette mission de travail, le gendarme de la sous-traitance en RDC était accompagné des inspecteurs de l’ARSP ainsi que d’une forte délégation des sous-traitants de cette province.

Avec les responsables de cette entreprise, les échanges ont porté sur les activités secondaires réservées aux congolais œuvrant dans la sous-traitance, selon les prescrits de la loi.

Après cette entrevue, les deux parties ont convenu d’associer à cette réunion la délégation des sous-traitants afin de les rassurer du partenariat gagnant-gagnant désormais effectif grâce aux efforts Chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi.

« Nous avons été ravis de la présence du Directeur général Miguel Kashal qui est venu parler au nom et pour le compte des entrepreneurs. Nous avons compris que nous avons un avocat auprès du Chef de l’Etat et en écoutant toutes nos plaintes pour les faire parvenir au Chef de l’Etat pour que la chose puisse être d’application», a déclaré un entrepreneur sous-traitant.

Ce dernier a été complété par un autre entrepreneur qui loue la concrétisation de la parole donnée par l’ARSP.

« Nous sommes dans le site de la société Kamoa, le contrôle a été lancé par le Directeur général de l’ARSP : chose promise chose faite. Aujourd’hui, vu les recommandations du Directeur général, nous pouvons confirmer que la compagnie Kamoa nous a prêtés l’oreille, nous remercions le Directeur général de l’ARSP qui matérialise la vision du Chef de l’Etat en rendant la jeunesse congolaise forte et indépendante», a déclaré l’entrepreneur Junior Kibe.

Une équipe des OPJ de l’ARSP est actuellement en mission dans le Grand Katanga. Cette partie du pays constitue la deuxième phase du contrôle initié par l’ARSP. Objectif visé par ce contrôle : vérifier l’application des règles de la sous-traitance par toutes les entreprises principales et sociétés multinationales évoluant dans tous les secteurs de l’économie nationale.




Tshisekedi décide de la levée progressive et graduelle de l’état de siège dans l’Ituri et le Nord-Kivu

Dans un message à la nation diffusée sur les antennes de la RTNC, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a annoncé de nouvelles mesures liées à l’évolution de l’état de siège proclamé le 3 mai 2021 dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

« Après avoir échangé avec les responsables des institutions de l’État et entendu le Conseil Supérieur de la Défense, j’ai pris la ferme résolution de conduire les populations des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu vers un allégement progressif et graduel du régime de restriction de l’état de siège », a annoncé le Président de la République.
« J’ai opté, en toute responsabilité, pour la mise en œuvre d’un dispositif transitoire graduel qui consistera au rétablissement de l’autorité civile dans les entités territoriales décentralisées et déconcentrées qui sont déjà sécurisées et sous contrôle des Forces Armées de la RDC », a précisé le Chef de l’État.
Le Président Tshisekedi a indiqué que cette nouvelle décision implique, dans les zones non occupées, « la levée des restrictions des libertés constitutionnelles de tous les citoyens et plus particulièrement la libre circulation des personnes et de leurs biens en mettant fin au couvre-feu, ainsi que la liberté d’association, de manifestation pacifique et de réunion dans le strict respect des conditions légales. »
Au niveau de la Justice, les juridictions civiles recouvrent le plein exercice de leurs compétences répressives à l’exception de quelques préventions liées à la sureté nationale qui relèveront des juridictions militaires.
Ces mesures interviennent après la Table ronde politique sur l’évaluation de l’état de siège dans les Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu organisée, du 14 au 16 août 2023, à Kinshasa. Ces assises avaient connu la participation des élus nationaux et provinciaux issus des provinces concernées, des délégués des institutions nationales et des forces vives d’autres provinces de la RDC




Vodacom Congo soutient fièrement l’événement “1 million de PME”, mettant l’accent sur l’impact des télécommunications sur la gestion numérisée des PMEs

Vodacom Congo, l’un des principaux fournisseurs de télécommunications en République Démocratique du Congo, participe à l’édition 2023 de l’événement “1 Million de PME”, qui s’est tenu le 11 octobre 2023 au salon Congo de l’hôtel Pullman Kinshasa. Cet événement sur l’entrepreneuriat congolais, a rassemblé les parties prenantes congolaises, contributeurs dans le secteur économique et industriel de la RDC, dans le but d’aborder les défis et les opportunités auxquels sont confrontés les Petites et Moyennes Entreprises (PME) dans le pays.

M. Khalil Al Americani, Directeur Général de Vodacom Congo, y a participé comme panéliste à la discussion portant sur « L’innovation, Entrepreneuriat et Financement », particulièrement sur ‘’l’Impact des Télécommunications sur la Gestion Numérisée des PME’’. Sa participation met en lumière l’engagement de Vodacom Congo à soutenir l’entrepreneuriat local en proposant des solutions de télécommunication innovantes adaptées aux besoins spécifiques du marché congolais, notamment avec ses nombreux services tels que M-pesa, qui favorise l’inclusion financière dans le pays, avec son application, ses API ouverts et les paiements en masse ; des plateformes qui favorisent la dématérialisation des paiements et développent le E-Commerce en RDC.

“1Million de PME” est une réponse concrète à la vision partagée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et soutenue par le gouvernement congolais, en particulier par Son Excellence Monsieur le Ministre de l’Entrepreneuriat et des Petites et Moyennes Entreprises (EPME). Cette initiative vise à catalyser le développement économique en encourageant l’émergence et la croissance des PME, qui sont des moteurs essentiels de création d’emplois et de prospérité économique.

L’entrepreneuriat exige une réinvention continue. Les PME doivent embrasser l’innovation permanente dans le secteur des télécommunications pour rester compétitives dans un environnement commercial en constante évolution. Face à un ralentissement de croissance, les PME devraient explorer de manière proactive de nouvelles technologies et se positionner sur de nouveaux marchés pour maintenir leur dynamisme.

Vodacom Congo est honoré de soutenir cette initiative majeure qui renforce le tissu entrepreneurial de la République Démocratique du Congo. Nous avons été honoré de participer aux discussions enrichissantes et instructives faites lors de cet événement qui se veut promoteur d’un avenir prospère et économique pour les PME.

À propos de Vodacom

Depuis plus de 21 ans, Vodacom Congo utilise la technologie pour soutenir le développement socio-économique de la RDC, en fournissant une large gamme de services de communication, y compris la voix, la messagerie, l’Internet, la monnaie électronique et les services convergents à plus de 21 millions d’abonnés et d’entreprises depuis 2002. Grâce à sa politique de responsabilité sociale d’entreprise, Vodacom Congo permet aux populations d’accéder aux solutions les plus appropriées et d’élargir l’inclusion sociale et financière. Ses principaux objectifs sont de contribuer au développement de la RDC, de réduire les disparités entre les régions et de désenclaver les territoires par une couverture réseau la plus large possible. Depuis 21 ans, Vodacom Congo est un partenaire privilégié et constant du développement économique et social de la RDC.

Pionnier de la transition énergétique dans le secteur des télécoms, Vodacom Congo a entrepris plusieurs initiatives pour décarboner ses opérations et fournir des solutions propres à l’ensemble de la population qu’elle dessert :

• Le déploiement de près de 900 sites de connectivité rurale 100% solaire depuis 2013 ;

• L’élimination de plus de 95% du papier dans ses procédures administratives grâce à la numérisation.

• La mise en place d’une politique interne de transition énergétique et de réduction de son empreinte carbone.

• L’adoption de véhicules 100% électriques dans sa flotte ;

• La promotion du service financier M-Pesa comme outil de dématérialisation des paiements et de réduction de la pollution




AN : La commission Environnement sollicite l’expertise du FPI sur de loi portant principes fondamentaux de l’élevage

La commission permanente Environnement, Ressources naturelles et Développement durable de l’Assemblée nationale mène des discussions sur le projet de loi portant principes fondamentaux de l’élevage en République démocratique du Congo.

Pour ce faire, elle a auditionné M. Widjilowu Ne Itchend, directeur général adjoint des Fonds de promotion de l’industrie (FPI), pour éclairer la lanterne de la commission sur ce projet de loi.

A l’issue de cette audition, M. Widjilowu s’est exprimé en ces termes : « La plus grande question, c’est par rapport à la loi en discussion. Pour la commission, il faut créer cette loi ou elle n’a pas d’opportunité d’être créée. Nous, entant que FPI, nous avons donné notre point de vue de manière à diversifier les fonds, puisqu’il y a des endroits que nous ne touchons pas et nous avons exprimé notre point de vue.

Bien sûr, parce que nous voyons que ce secteur-là reste un peu en retard, mais il faut qu’il y ait d’autres moyens, d’autres mécanismes afin que le pays puisse décoller en cette matière-là. Les ressources que dispose le FPI sont orientées implicitement vers la transformation industrielle, et nous sommes d’accord qu’avec le produit de l’élevage, nous pouvons financer la deuxième partie. Même si nous ne prenons pas toutes la chaine de valeur, mais au moins la deuxième partie qui concerne la transformation par exemple, cas du lait.

Tout cela entre dans le cadre de l’industrialisation. Nous pouvons financer tous ces aspects, mais quant aux aspects purement de l’élevage, nous trouvons un peu qu’on n’a pas suffisamment de ressources pour le financer. Particulièrement, on ne maîtrise pas le secteur. Nous n’avons pas de données spécifiques sur le secteur de l’élevage. Cela pose problème. Il faut des études préalables, des études qui démontrent qu’en le faisant, cela va marcher. On ne peut pas s’hasarder à faire quelque chose dont on n’a pas la maîtrise ».

De son côté, Many Ngoyi Liliane, première vice-présidente de la commission Environnement, a déclaré que sa commission a invité le FPI dans le cadre de l’examen du projet de loi sous examen en commission.

« C’est la routine. Au sein de notre commission, nous travaillons sur un projet de loi très sensible, le projet sur les principes fondamentaux de l’élevage en RDC, comme vous le savez, ce secteur demande beaucoup de moyens parce que c’est dans les milieux ruraux que cela se passe bien évidemment. Et la motivation de cette loi est de développer notre pays, au niveau des entités territoriales. C’est ainsi que la commission a préféré que dans cette loi qu’on mette un accent sur un fonds alloué à l’élevage. Plusieurs discussions ont eu lieu et nous avons levé l’option sur le FPI au lieu de créer encore un autre fonds. C’est ainsi que nous avons invité le représentant du FPI, pour nous donner quand même la lumière en ce qui concerne les modalités de financer ou d’accueillir un financement afin de permettre aux éleveurs de prendre en compte qu’il y a déjà des Fonds alloués et présenter leurs projets à cette fin ».

Dhedhe Mopasa, rapporteur de la commission, a renchéri en ces termes : « La position ou les orientations de la commission dont le débat continue parce que nous sommes encore en train de traiter la loi, le FPI est passé, le ministère de la Pêche et Élevage va passer, l’OCC aussi est déjà passé, mais aussi parce que vous savez quand on parle de fonds, c’est le prélèvement qu’on fait à l’importation. L’OCC taxe et perçoit sur tout produit d’origine animale. C’est là qu’on va voir dans quelle mesure scinder le genre de produits, peut-être les produits industriels ou le produits semi-industriels ou les abats et on va voir qu’est-ce qui va revenir au FPI et qu’est-ce qui va aller dans le fonds créé et c’est cela la discussion qu’on est en train de faire et je pense qu’on va trouver une voie de sortie. Parce que tout concourt au bien-être de notre population, à la veille des élections ».