Présidentielle 2023: Katumbi et Tshisekedi restent dans la course

La Cour constitutionnelle a rendu ce lundi 30 octobre ses arrêts sur les contentieux électoraux de la présidentielle de décembre 2023.

La haute Cour a déclaré recevable mais non fondées les requêtes de Seth Kikuni et de Noël Tshiani, respectivement contre Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi.

 

Cette décision met ainsi fin au doute et confirme la participation du chef de l’État sortant et du président du parti Ensemble pour la à la course présidentielle.

 

Deux autres candidats présidents ont été repêchés. Il s’agit de Joëlle Bilé et Henoc Ngila. La liste des candidats présidents compte désormais 26 candidats.

 

Derick Katola




Ligue africaine de football : Mamelodi prend l’option devant Al Ahly .

La première manche pour le Mamelodi Sundowns ! Ce dimanche, la formation sud-africaine a pris le meilleur sur Al Ahly (1-0) au Loftus Versfeld Stadium, dans le cadre de la première demi-finale aller de la Ligue africaine de football (anciennement Super League). Ce qui place la bande à Thapelo Maseko, unique buteur de la rencontre, en ballotage favorable avant le retour la semaine prochaine en Egypte.

 

Le début de match était égyptien, avec un Reda Slim remuant à gauche. Une minute après l’entame, l’ailier marocain provoquait notamment une première faute de Khuliso Mudau (2e), puis une deuxième synonyme d’avertissement pour l’arrière droit sud-africain, coupable d’une main sur le visage de l’attaquant (4e).

 

S’ensuivait un faux rythme, alors qu’aucune des deux formations n’osait vraiment partir à l’abordage : Al Ahly s’appliquant en l’occurrence à quadriller parfaitement sa moitié de terrain. Cependant, cela ne durait qu’un bref instant, puisque Mamelodi prenait ensuite largement le jeu à son compte (70% de possession), sans parvenir à inquiéter le gardien des Diables Rouges Mohamed El Shenawy. La frappe lointaine de Rivaldo Coetzee rebondissait ainsi juste à côté du poteau droit d’El Shenawy qui était sur la trajectoire du ballon (23e). Aubrey Modiba tirait ensuite un coup franc des 25 mètres au-dessus (29e). Seul Thapelo Maseko poussait le géant portier égyptien à la parade sur le premier tir cadré pour les Prétoriens à la demi-heure de jeu. Suite à centre de Teboho Mokoena, l’ailier gauche de 20 ans voyait sa reprise croisée de la tête repoussée en corner par le triple vainqueur de la Ligue des Champions africaine (30e). Le nouveau coup franc de Modiba, qui volait encore au-dessus de la transversale peu avant la pause, ne servait que pour les statistiques (38e).

 

Maseko délivre Mamelodi

Au retour des vestiaires, l’ancien de Cape Town City manquait de nouveau le cadre, quoique sa frappe lointaine au ras du sol ne passait pas loin du montant gauche d’El Shenawy (47e). Finalement, la délivrance pour les Jaunes et Bleus intervenait à la 52e minute. Sur une passe de Modiba, qui était décidément monté d’un cran à l’image de son équipe, Maseko décochait un tir croisé aux abords de la surface, qui se logeait directement dans le petit filet gauche d’El Shenawy (1-0, 52e). Il s’agissait de la deuxième tentative cadrée des Sud-Africains sur près d’une dizaine enregistrées.

 

 

 

 

Bien que les Cairotes sortent ensuite de leur camp, ce sont les Sud-Africains qui se procuraient les meilleures occasions pour le reste de la partie. En effet, suite à un corner botté de la gauche, Grant Kekana voyait sa reprise en aile de pigeon au premier poteau légèrement déviée par le gardien (56e). Puis peu avant le dernier quart d’heure, Mudau, qui était encore monté aux avant-postes, butait in extremis face au gardien alors que le cuir trainait dangereusement dans la surface (70e). Les locaux touchaient même le poteau sur une tête décroisée de Bongani Zungu dans les ultimes arrêts de jeu (90e+6).

 

Le Mamelodi se rendra donc mercredi au Caire en Egypte, dans l’optique de défendre son avantage et rallier la première finale de la Ligue africaine de football.




Ligue africaine de football : le Wac met l’Espérance Tunis dos au mur !

Dimanche au stade Mohammed-V de Casablanca, le Wydad a battu par la plus petite des marges l’Espérance Tunis (1-0) en demi-finale aller de la Ligue africaine de football (ou African Football League) et se place en ballotage favorable avant le retour à Tunis la semaine prochaine. Ultra-dominateurs en première période, les Marocains ont logiquement ouvert la marque en seconde mi-temps après un léger temps fort tunisien.

La première situation était pour l’ES Tunis cinq minutes seulement après le coup d’envoi. En effet, Houssam Ghacha centrait depuis la droite vers le second poteau pour Oussama Bouguerra libre de tout marquage. Malheureusement pour l’international tunisien (1 sélection), le ballon filait hors-cadre suite à un mauvais contrôle (6e).

Malgré tout, c’était le Wydad qui dominait la première période, alors qu’il remportait la possession grâce à une récupération haute sur le terrain. Déjà, Mohammad Onajem envoyait une première tentative en direction des buts, toutefois hors-cadre (9e). Soufyan Ahannach s’essayait également de loin, mais sa frappe passait largement à côté du poteau droit de Moez Ben Chrifia (15e). Hicham Boussefiane se signalait dans le même registre une minute plus tard après une perte de balle d’Onuche Ogbelu, sans plus de réussite (16e). Ayoub El Amloud, lui non plus, ne parvenait à trouver le chemin des filets, malgré un ballon déposé sur sa tête au second poteau par Yahia Attiat-Allah depuis la gauche (36e). Et quand les Marocains arrivaient à cadrer sur leur première réelle occasion, par l’intermédiaire d’Amine Aboulfath dans la surface, Ben Chrifia s’interposait brillamment (40e).

Le Wydad prend une option sur la finale

Copieusement dominée (moins de 30% de possession), l’Espérance se signalait par Rodrigues Silva juste avant d’être renvoyée aux vestiaires : le tir du Brésilien était dévié de justesse par la main ferme de Youssef El Motie, jusque-là très tranquille dans ses cages (41e). Dans son sillage, juste après la reprise, Onuche testait la vigilance du gardien marocain, d’une frappe rasante qui passait à côté de montant droit, après un numéro à gauche entre quatre Wydadis (50e).

Ironie du sort, alors que l’ES Tunis semblait enfin monter d’un cran, le Wydad ouvrait le score, quoique logiquement au vu de sa domination. En effet, à l’aide d’un centre-tir enroulé du droit juste aux abords de la surface, Hicham Boussefiane trouvait le petit filet opposé, bien aidé par le saut d’un équipier qui trompait le gardien (1-0, 58e). L’ancien de Malaga en profitait pour ouvrir son compteur de la saison. Cinq minutes plus tard, Charki El Bahri fracassait l’équerre avec un coup de boule au second poteau, consécutivement à un centre provenant de gauche, manquant de ce fait l’opportunité de faire le break (62e).

Le Wydad tenait sa victoire, et rien ne semblait pouvoir l’en empêcher. Pas même cette frappe à bout portant de Ghaith Ouahabi dans la surface, captée en l’occurrence sans trembler par El Motie (70e). Après une ultime frappe envolée de Yann Sasse aux abords de la surface, l’arbitre sifflait la fin de rencontre. Pour valider son ticket pour la finale, le WAC devra défendre son avance au match retour, mercredi dans le chaudron de Radès à Tunis.




Beni : Les enseignants décrètent trois jours de deuil

La décision ressort de l’Assemblée générale extraordinaire des enseignants membres de l’intersyndicale des enseignants de Beni/ville tenue ce dimanche 29 octobre, dans une des salles de l’Institut Bungulu en ville de Beni, au Nord-Kivu.

Les enseignants décident de suspendre les activités scolaires pendant trois jours, soit du lundi 30 octobre au mercredi 01 novembre prochain, une façon pour ces professionnels de la craie blanche de compatir avec ceux d’Oicha qui ont perdu leurs collègues lors de l’incursion de terroristes ADF mercredi dernier à Oicha, chef-lieu du territoire de Beni.

Durant cette période de suspension de cours, les apprenants et enseignants resteront à la maison pour méditer sur la situation dans la région.

Christophe Kanyambwe, secrétaire permanent du syndicat des enseignants du Congo (Syeco) en ville de Beni indique que par ailleurs, les enseignants réclament également les enquêtes sérieuses au sujet des enseignants et élèves tués dans l’incursion des ADF. Mais aussi sur l’assassinat par des hommes armés de l’enseignant Guillain Kavalami, toujours en ville de Beni il y a peu.

Rappelons que lors de l’incursion des terroristes ADF à Oicha, 27 civils avaient été tués au côté de plusieurs disparus.

Alain Wayire/Beni




Bientôt, avec un Gouvernement handicapé, la Rdc sera sans Parlement !

D’ici au 19 novembre 2023, il reste juste trois petites semaines. Trois semaines éprouvantes pour l’ordre institutionnel national et provincial.

En effet, plusieurs députés nationaux, sénateurs et députés provinciaux ainsi que plusieurs ministres nationaux et provinciaux actifs vont devoir rendre le tablier.

La loi électorale interdit l’exercice des fonctions publiques en étant à la fois candidats à des fonctions publiques électives. Sauf, bien entendu, pour le Président de la République postulant pour un second et dernier mandat.

Le Chef de l’Etat a la garantie de garder son mandat et de l’exercer pleinement jusqu’à l’investiture de son successeur élu, successeur susceptible, pour l’heure et en ce qui concerne Félix Tshisekedi, d’être lui-même si l’électorat lui renouvelle la confiance.

Pourquoi cet état des choses ?

De 2006 à 2023, le pays en est à son 4ème cycle électoral: le premier en 2006, le deuxième en 2011, le troisième en 2018 alors qu’il aurait dû avoir lieu en 2016 et le quatrième en 2023.

La veille de chaque échéance, cet handicap pour l’Assemblée nationale, le Sénat et le Gouvernement se répète au travers de la mise en veilleuse des institutions à mandat électif et de la contrainte à la liquidation des affaires courantes imposée à l’équipe gouvernementale, même si aucune disposition constitutionnelle ne l’impose.

Or, après la Transition 1+4, qui s’était neutralisée au cours de l’année 2006 dès l’instant où Azarias Ruberwa, Jean-Pierre Bemba et Z’Ahidi Arthur Ngoma, Vice-Présidents de la République en charge respectivement de la Défense et Sécurité, de l’Economie et Finances ainsi que du Social, s’étaient eux aussi portés candidats à la présidentielle à l’instar de Joseph Kabila, Président de la République en fonction, les Constitutionnalistes auraient dû songer à des dispositions qui sécurisent le fonctionnement de toutes les Institutions citées à l’article 68, de façon à éviter le fameux vide juridique.

Malheureusement, on ne l’a jamais fait. Et visiblement, le législateur n’y a jamais songé. Conséquence : à partir du 19 novembre prochain, la République n’aura pour unique Institution à mandat électif que le Président de la République.

Comme pour paraphraser l’artiste musicien Congo-brazzavillois Zao, la RDC aura une Assemblée nationale cadavére, un Sénat cadavére et même un Gouvernement à l’article de la mort ! Même si avant son ” enterrement ” le Parlement pourra voter une loi d’habilitation confiant au Chef de l’Etat des pouvoirs législatifs, le pays n’en sera pas moins fragilisé.

On ne le souhaite pas, et croisons les doigts pour que cela ne se produise jamais : en cas de guerre, Félix Tshisekedi en portera seul la responsabilité de la mener. Certes, les fous du roi s’en réjouiront, mais si les choses venaient à se gâter, ils ne seraient pas là pour l’accompagner dans la Décadence, l’alternative naturelle à la Grandeur.

On a pensé que l’expérience de l’Alternance politique de janvier 2019 aurait pu être mise à profit pour des réformes conséquentes. Prenons l’exemple du Gouvernement Bruno Tshibala en place à l’investiture du Président Félix Tshisekedi.

Neutralisé sur base d’une déclaration sans fondement constitutionnel, il avait été mis quasiment en quarantaine. Ses prérogatives avaient été récupérées plus par le cabinet du Chef de l’Etat que par ce dernier en personne.

Au final, il y avait eu le fameux procès du Programme des 100 Jours. Tout le monde avait vu et entendu un ministre du Développement rural sorti – Justin Bitakwira en l’occurrence – dégager sa responsabilité du projet des maisons préfabriquées tel qu’exécuté alors qu’il en etait le répondant de l’Etat congolais devant Jamal !

Pire, on avait vu le pays rester sans Gouvernement de janvier à septembre 2019, le temps d’en finir avec les contentieux électoraux au niveau des législatives et de mettre sur pied l’Assemblée nationale et le Sénat issus des élections.

Or, le Président de la République étant investi le 24 janvier, l’idéal aura été de disposer du Parlement dans les deux semaines qui viennent et du Gouvernement avant le 24 février.

Entre-temps, principe de continuité de l’Etat oblige, le Gouvernement ” sortant ” à remanier au plus tard le 19 novembre 2023 du fait de la sortie des ministres candidats à la députation nationale et à la députation provinciale doit disposer de la plénitude des prérogatives constitutionnelles jusqu’à la remise-reprise avec le Gouvernement entrant.

A quand et pour quand ?

Pour l’instant, est menteur tout compatriote qui dit connaître la date à laquelle le premier gouvernement du prochain quinquennat sera mis en place !

Ainsi, dans un pays où, d’ailleurs, on ne sait donner exactement la superficie réelle du territoire national et où on ne connaît pas non plus la démographie approximative (nous assumons), les dirigeants ont fait le choix insolite de (nous) faire naviguer à vue.

C’est comme si on a pour vocation de ne rien prévoir, de ne rien entreprendre qui soit de solide, de pérenne.

Juste un exemple : le libellé de l’alinéa 1 de l’article 75 est “Le Président de la République élu entre en fonction dans les 10 jours qui suivent la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle”.

Dans la synthèse du calendrier électoral en cours de la Ceni, sont prévus :

– au point 12 le lancement de la campagne électorale pour notamment les candidats Présidents de la République du 19 novembre au 18 décembre 2023,

– au point 14 la tenue du scrutin dont la présidentielle et

– au point 15 la prestation de serment du Président de la République.

Entre la date du scrutin (20 décembre 2023) et celle de l’investiture (24 janvier 2024), la Ceni va disposer de 24 jours pour les opérations menant à la proclamation des résultats provisoires par elle-même et des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle !

24 jours au cours desquels seul le Président de la République exercera les prérogatives constitutionnelles parce que le législateur se sera lui-même mis en indisponibilité et aura mis le Gouvernement en impossibilité de travailler !

63 ans et demi après, laisser l’initiative aux choses de se mettre en place elles-mêmes, c’est plus que gênant. C’est irresponsable…

Omer Nsongo die Lema




Beni : Un présumé bandit tué par la justice populaire

Un homme a été victime d’une justice populaire la nuit du dimanche à ce lundi 30 octobre 2023, au quartier Kalinda, commune Mulekera, en ville de Beni, province du Nord-Kivu.

Les sources locales contactées ce lundi matin révèlent que la victime dont ses identités ne sont pas connues, a été prise en flagrant de lit dans une opération de vol, avant d’être brûlé vive sur place par des inconnus.

Sitôt informées, les autorités locales et policières se sont rendues sur le lieu pour le constat afin d’amorcer les enquêtes.

Le corps de la victime a été levé du lieu du drame pour la morgue en attendant son inhumation, renseignent les sources locales.

Alain Wayire/Beni




Bas-Uélé : Sama Lukonde préside le conseil provincial élargi de sécurité à Buta

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé, dans la soirée du 29 octobre 2023, à Buta, une réunion élargie du Conseil provincial de sécurité de la province du Bas-Uélé élargi à d’autres membres. L’état des lieux de la province lui a été présenté. Il en découle que la situation sécuritaire est relativement calme en dépit de plusieurs question soulevées.

Les points abordés au cours de cette séance de travail, figurent la sécurité intérieure, la sécurité au niveau des frontières et la cohabitation conflictuelle entre la population et les éleveurs Mbororo venus de la Centrafrique en situation d’occupation irrégulière du territoire provincial. Cela, du fait que leurs cheptels détruisent les écosystèmes. Le gouverneur de province, Nzanza Bombiti JR, qui s’est confié à la presse à l’issue de cette réunion fait par ailleurs, état des incursions d’autres groupes armés venant de la République centrafricaine.

” C’est une première fois, pour nous, de recevoir le Premier ministre ici. Et vous avez vu, la population l’a accueilli. C’était vraiment une très grande joie pour notre province. Nous remercions le Chef de L’État et aussi nous remercions le Premier Ministre”, a-t-il dit de prime abord, avant d’entrer dans le vif du sujet.

” Nous venons juste de terminer le Conseil provincial de sécurité élargi avec les autres membres, à l’issue de cette réunion nous avions pu présenter l’état des lieux de la province qui se présente environ sur 5 points principaux. Le premier, c’était la sécurité intérieure. La province est relativement calme. Nous avons abordé la situation de la sécurité au niveau des frontières, où il y a quand même quelques points saillants.

Nous avons l’occupation irrégulière de notre province, environ trois territoires occupés par les Mbororo, le peuple nomade avec leurs Cheptels. Ils détruisent l’écosystème. Ils véhiculent les maladies. Et, il y a eu un sérieux problème de cohabitation qui est conflictuel avec la population. Nous avons aussi abordé le sujet des incursions des groupes armés venant de la République centrafricaine. Parce qu’il faut noter que la province du Bas-Uélé à 800 kilomètres de frontière avec la République Centrafricaine. Il se fait malheureusement que le faible effectif de nos services de défense et sécurité fait que ces groupes armés sont généralement dans le territoire de Ango.

Nous aussi abordé la situation de la démobilisation et bien entendu le cas des réfugiés. En 2003, nous comptions environ 32 000 réfugiés. Mais durant les dernières guerres qui se sont déroulées en République centrafricaine et la dernière qui date d’un mois, il y a environ 68 000 réfugiés maintenant dans le territoire de Bondo. Et, ce qui pose un problème, c’est parce que ceux-ci ne sont pas pris en charge par les organismes internationaux et nous avons déjà de sérieux problèmes. Mais, le point saillant que nous avons abordé, c’est la situation socio-économique de la province. Elle est complètement enclavée. Les routes complètement en mauvais état”, a renseigné JR Nzanza.

À l’en croire, le chef du gouvernement, qui a suivi toutes ces doléances avec une oreille attentive, a promis de s’y pencher pour des solutions idoines.

” Et le Premier Ministre, Chef du gouvernement a promis d’y apporter des solutions idoines afin que cette population qui est en 80 % agricole puisse profiter de ces routes pour le commerce des produits de l’agriculture. C’est ça, en général, les points que nous avons abordés. Mais, la province connaît de sérieux problèmes en ce qui concerne les infrastructures y compris les bâtiments de souveraineté. Nous n’en avons pas. Nous avons de sérieux problèmes avec les frais d’investissement des machines. Et comme toujours, attentif le Premier Ministre a promis de résoudre tant soit peu certains problèmes que nous avons ici dans la province de Bas-Uélé”, a conclu le gouverneur Nzanza.




Au nom du SG Augustin Kabuya : Me Crispin Mukendi clôture la formation des formateurs de témoins de l’Udps au Kasaï 

Lancée officiellement vendredi matin, la formation de formateurs de témoins de l’Udps au Kasaï a été clôturée samedi soir dans la salle la Rose par Me Crispin Mukendi Bukasa venu de Kinshasa sur ordre du chef du parti au pouvoir.

Cette formation des formateurs électoraux est donc un pas significatif qui va permettre au parti d’Étienne Tshisekedi d’avoir une majorité au parlement, mais aussi des élus responsables.

En clôturant cette formation des formateurs électoraux à Tshikapa devant plusieurs responsables du parti au Kasaï et cadre du parti UDPS, Me Crispin Mukendi a clairement montré la volonté et l’engagement du chef de l’État Felix Tshisekedi en faveur d’un processus électoral démocratique crédible et transparent. Surtout la volonté de faire organiser les élections dans un climat de paix et cohabitation pacifique.

Cette formation de plusieurs personnes venues pour la plupart dans les 5 territoires de la province du Kasaï, y compris la ville de Tshikapa constitue un pas très important pour renforcer les capacités des formateurs électoraux de l’UDPS qui vont former à leur tour d’autres personnes et les témoins d’ici quelques jours pour affronter les élections.

Il reste maintenant aux formateurs électoraux à mettre en pratique les connaissances acquises lors de cette formation, et à transmettre à leur tour ces compétences aux électeurs.

Conseiller du chef de l’Etat en charge des Mines, Me Crispin Mukendi Bukasa a aussi appelé les militants du parti au pouvoir à un soutien indéfectible aux actions du chef de l’Etat et son gouvernement avant de dire cordialement que Félix Tshisekedi vise un Congo fort.

Grâce à cette initiative, les membres de l’UDPS de la province du Kasaï seront mieux préparés pour jouer un rôle actif dans le processus électoral et ainsi contribuer à l’instauration d’une démocratie solide et durable.

 Les électeurs de l’Udps vont bénéficier un coaching avant les élections pour savoir comment voter. Outre cette formation, le conseiller Crispin Mukendi Bukasa a aussi mené d’autres activités au nom du parti au pouvoir dans la ville de Tshikapa.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Opinion libre : Le Congolais est le premier responsable du malheur qui lui arrive (Par Dr Prof Antoine Roger LOKONGO)

Le Congo tel que vu par John Le Carré – auteur britannique, maître du roman d’espionnage, mort à l’âge de 89 ans en 2020 – demeure à jamais une description de façon affreusement détaillée de notre histoire. Dans son roman « Le chant de la mission » (publié aux éditions du Seuil), il montre du doigt les multinationales [surtout anglo-saxonnes] qui, de concert avec les élites congolaises elles-mêmes et les élites africaines corrompues (Museveni et Kagame entrent dans l’histoire comme des narguers du Congo), pillent les ressources du Congo.

 

Voici une citation célèbre tirée de ce roman et qui est toujours d’actualité : « Le Congo saigne depuis cinq siècles. Les Congolais se sont fait foutre par les esclavagistes arabes et occidentaux, par leurs compatriotes Congolais et Africains, par les Nations Unies, la CIA, les églises catholique et protestante, les colonialistes Belges, les Français, les Britanniques, les Rwandais, les Ougandais, les sociétés forestières, diamantifères, orifères, cuprifères, cobaltfères, coltanifères…, et bientôt là, par les sociétés pétrolières. Il est temps qu’on les laisse tranquille… ».

 

Or, c’est difficile de laisser le peuple Congolais tranquille parce que ses traitres internes et ennemis externes connaissent bien ses points faibles et par conséquent, ils peuvent facilement le mener où ils veulent. Un peuple naïf peut facilement être dupé par les promesses mensongères et démagogiques de ses prétendus dirigeants et ou « partenaires » occidentaux.

 

Ici nous épinglons quatre principaux points faibles que le peuple congolais accuse actuellement sous le régime du Président Felix Tshisekedi après son serment de « rompre avec le passé » et « faire du Congo l’Allemagne de l’Afrique ».

 

1. Tout d’abord le peuple Congolais est facilement manipulable et exploitable, un peuple qui se contente de très peu quand il voit bien qu’on lui vole presque tout. Felix Tshisekedi l’a bien dit pendant la campagne électorale de 2019 lorsqu’il a décrit le peuple Congolais comme un peuple que l’on peut facilement « crétiniser ». Et pour joindre sa parole à l’action, Felix Tshisekedi a inauguré son mandat avec le prélèvement de la taxe RAM sur toute recharge de téléphone dont les montants perçus pendant 20 mois jusqu’à la fin annoncée de ladite taxe peuvent se chiffrer à 300 millions de dollars américains selon la société civile. A ce jour le même peuple ne sait a qui a profité ce « RAM », ni la destination des fonds ainsi prélevés et il n’en parle plus. Le même peuple ne se demande pas pourquoi, après 4 ans seulement de pouvoir du Président Felix Tshisekedi, la dette nationale a dépassé 10 milliards de dollars américains. Même Mobutu nous a laissés avec une dette de 14 milliards de dollars américains mais après 37 ans de pouvoir.

 

Par ailleurs, un prêt de 20 millions de dollars est au cœur d’un arbitrage d’Afriland contre Kinshasa, selon Africa Intelligence. La banque Afriland First Group, qui a lancé une procédure d’arbitrage contre la RDC, estime que sa filiale congolaise a été expropriée. Elle entend également éclaircir les circonstances d’un prêt de 20 millions de dollars octroyé en 2020 à une société réputée appartenir à des proches du pouvoir congolais, qui n’aurait jamais été remboursé. Ici nous pouvons nous faire une idée sur la destination que prend l’argent emprunté au nom de l’Etat Congolais !

 

Cela s’applique également aux nombreux d’autres dossiers de détournement dont les ténors du régime responsables n’ont passé que quelques semaines ou quelques mois à la prison de Makala avant de « recouvrir leur liberté ». Le cas le plus notable c’est celui du « procès de 100 jours ». En effet, après Vital Kamerhe (qui, à l’instar de Jean Pierre Bemba et d’Eddy Kapend impliqué dans l’assassinat d’un ancien chef d’Etat, a directement retrouvé sa place au gouvernement après la prison), l’ancien DG du FONER est le dernier prisonnier de ce procès à être acquitté à son tour. Ils sont désormais tous libres, tous acquittés ! Personne n’a détourné l’argent ! Tout s’est bien passé ! L’argent s’est volé seul. En français facile: l’argent s’est auto-détourné ! Partant de ces deux faits, qui ne peut donc tirer la conclusion selon laquelle ces deux cas ne constituent que la pointe d’un iceberg d’une culture des détournements et d’appropriation du patrimoine de l’Etat avec toute impunité qui caractérise ce régime et dont la campagne électorale ne servira que d’éponge à tous ces crimes économiques au détriment d’un peuple qui fait toujours preuve d’avoir une mémoire notoirement courte ?

 

2. Deuxièmement, le Congo a le malheur d’avoir une classe politique (et par extension une intelligentsia) qui fonctionne et qui opère sans principes, sans respect de ses propres règles du jeu (Constitution) librement établies. Or faire la politique sans principes, sans respect des engagements pris revient à faire du mercenariat politique (Genval, FCC-CASH, UNC-UDPS, ect). Nous sommes le seul pays au monde où à mi-mandat, la majorité change de camp au profit du pouvoir qui n’en avait pas et au détriment de l’opposition moyennant la corruption pour coopter les députés et sénateurs. Nous sommes le seul pays au monde où le processus électoral est manifestement truqué d’avance au vu et au su de tout le monde et au profit du président sortant, mais avalisé et soutenu par la société civile, les politiciens y compris les opposants, les professeurs d’université, les chefs de confessions religieuses, bref toutes les forces vives que compte la nation et parmi lesquelles vous avez des candidats à tous les niveaux.

 

Contrairement aux règles du jeu en la matière, l’opposition n’est pas représentée au bureau de la CENI, toutes les instituions arbitres en cas de contentieux électoraux sont truffées de et chapeautées par des gens de la même obédience politique que le président sortant et qui partagent également des affinités tribales avec lui (CENI, Cour Constitutionnelle, Ministère de la Justice, Ministère des finances…); sans oublier des irrégularités qui caractérisent le processus électoral: un fichier électoral non-indépendamment audité, enrôlement des enfants au Kasaï, fief du président sortant, recommandation aux autorités provinciales d’installer dans leurs provinces les instances de l’Union Sacrée, la coalition au pouvoir composée des transfuges du FCC de Joseph Kabila par simple opportunisme parce que le modus operandi de l’Union Sacrée n’est pas différent de celui du FCC alors au pouvoir (ca c’est se servir des structures publiques pour implanter une structure privée); la nomination des chefs de secteurs alors que leur élection est déjà prévue l’année prochaine dans le cadre du calendrier électoral rendu public par la CENI; le fait que la CENI s’endette auprès des banques commerciales privées au nom de l’Etat alors qu’elle n’en a pas qualité et à combien; des cartes d’électeurs facilement auto-effaçables pour que les électeurs dépensent de plus (au profit de qui ?) en sollicitant des duplicata, ect. Sous d’autres cieux, le peuple se lèverait pour rejeter un processus électoral manifestement déjà truqué d’avance !

 

La manipulation des tribus, ethnies, entités culturelles n’est pas un fait nouveau en RDC. Les politiques en font toujours recours surtout pendant la période des élections. Par exemple, le gouverneur du Kasaï Central vient de menacer quiconque veut être candidat aux présidentielles de ne pas oser aller battre campagne dans cette province qu’il qualifie de « province de Tshilombo ». Si tel est le cas, comment le candidat Tshilombo doit-il se permettre d’aller battre campagne dans d’autres provinces sauf la sienne, entendez Kasaï Central? Ça c’est semer la division et pourquoi de tels divisionnistes ne sont-ils pas inquiétés ? Est-ce tout simplement parce qu’ils sont proches du pouvoir ?

 

3. Troisièmement, une classe politique dont les ténors fonctionnent ou opèrent sans constance, sauf au gré de leurs intérêts égoïstes, c-à-d chacun tire la couverture de son côté et le discours change moyennant l’intérêt qu’il peut tirer de ceci ou de cela (esprit de coop, esprit de frappe)! Par exemple, la justice belge a déjà tranché que Felix Tshisekedi n’a jamais décroché un diplôme à l’Institut des carrières commerciales (ICC), une école supérieure de promotion sociale relevant de la Ville de Bruxelles. Ce qui veut dire que dans son dossier qu’il a soumis comme candidat à sa propre succession, Felix Tshisekedi a inséré un faux diplôme et par conséquent, il est coupable de faux et usage de faux – ce qui est contre la loi ! Apparemment, un délit aussi grave que ça et qui, sous d’autres cieux peut entrainer l’invalidation de la candidature de Felix Tshisekedi devient un non-évènement en RDC ! Quelles valeurs sommes-nous en train de léguer à la jeunesse congolaise ? La même chose s’applique à la double nationalité dont presque tous nos dirigeants sont détenteurs, contrairement à la loi en vigueur ! Pourquoi cibler les uns et épargner les autres selon qu’ils soient adversaires politiques ou pas ? En effet, tous les acteurs politiques congolais ont des squelettes dans leurs placards. Ça nous le savons !

4. Quatrièmement, une classe politique dont la plus part des ténors sont les descendants idéologiques de Mobutu, occidentalisés en outrance et qui continuent de recevoir le diktat des puissances occidentales. Ils ont même déclaré ouvertement qu’eux sont du côté des Etats-Unis d’Amérique, d’Israël et du Rwanda. Nous ne sommes pas surpris que trois puissants ministres d’un pays comme le Congo se sont trouvés récemment devant l’ambassadeur des Etats-Unis accrédité à Kinshasa pour parler du Rwanda. Rappelons que Mzee Laurent Désiré Kabila était sur le sol américain quand il a refusé d’être convoqué par Madeleine Albright, alors ministre des affaires étrangères américaine. Les autres chefs d’Etats Africains ont défilé devant elle, pas Mzee Kabila. Finalement c’était elle qui a fait le déplacement pour venir échanger avec Mzee Kabila (témoignage de Didier Mumengi).

« Yo nani, oboya Kagame » (qui êtes-vous pour détester Kagame) était le cri du chœur avec lequel les militants de l’UDPS ont accueilli Paul Kagame à Kinshasa. « L’ennemi NO.1 du Congo c’est le Congomani lui-même », disait Mzee Laurent Désiré Kabila. Avec raison ! Pendant ce temps, le régime de Felix Tshisekedi hébergeait les chefs du M23 probablement au Fleuve Congo Hôtel pendant 14 mois aux frais du Trésor Public RD Congolais. A l’issue de leur séjour, un million de dollars leur a été donné, selon Africa Intelligence. Immédiatement après leur retour, ils ont relancé les hostilités, ont occupé Bunagana et ont avancé jusqu’aux portes de Goma. Pourquoi ne pas rire ou pleurer à la suite des accusations et des dénonciations du haut de la tribune des Nations-Unies et dans des conférences internationales avancées par le régime actuel de Kinshasa contre Kigali (étonnement, pas formulées contre Kampala) à la lumière de toutes ces manifestations d’amour et de fraternité entre Felix Tshisekedi et son « frère » Paul Kagame qui a transformé le Congo à la fois en un mouroir et un eldorado mais les morts Congolais sont considérés par le Président Congolais Felix Tshisekedi comme des « dommages collatéraux » Et les Wazalendo récemment génocidés à Goma ont eux aussi été des « dommages collatéraux » ? Ce sont leurs frères qui combattent au front ou sont-ils une autre catégorie des Wazalendo?

En plus, comme l’a averti l’éminent journaliste éditorialiste et analyste politique José Nawej, qui vient de nous quitter, sa plume à la main et à qui nous rendons un vibrant hommage, des opérations militaires trop nombreuses pourraient provoquer des problèmes liés à la structure de commandement. On se précipite vers l’EAC, on se rend compte qu’on s’est trompé, on tourne vers la SADC… D’ailleurs, notre ministre des affaires étrangères vient d’avertir la communauté internationale à la suite d’une énième incursion de l’armée rwandaise sur le sol congolais, que, si ne fut ce qu’une balle tombe sur Goma, la réaction de Kinshasa ne se fera pas attendre. La question que nous nous posons est celle de savoir pourquoi la réaction de Kinshasa se fait attendre alors que le Nord Kivu demeure sous occupation Tutsi pendant presque deux ans maintenant.

En guise de conclusion et à la lumière de ce qui précède, à quoi servent les élections pour un second mandat si ce n’est tout simplement donner un chèque en blanc aux détenteurs actuels du pouvoir pour continuer de s’enrichir impunément derrière le dos du peuple ? Maintenant je comprends clairement le plus grand mal dont souffre l’Afrique: “LE PARVENUDISME” ! C’est-à-dire la majorité de nos dirigeants sont des parvenus issus des masses pauvres qui ONT accédé au pouvoir grâce au Kalachnikov, à la trahison, aux coups d’état soutenus par la CIA… sans fondation idéologique au préalable. Soudain ils se trouvent dans une position de gérer des milliards de dollars issus de l’exploitation des ressources du pays avec la complicité des maîtres à penser occidentaux – des sommes colossaux qu’ils n’ont jamais envisagés un jour de mettre la main dessus. Ce qui justifie les détournements, le transfert et le logement de cet argent dans des banques offshores d’outre-mer, l’enrichissement illicite au profit de soi et sa clique autour de soi…

Mobutu demeure un exemple typique. Patrice Lumumba et Laurent Kabila du Congo, Thomas Sankara du Burkina Faso, Laurent Gbagbo de la Cote d’Ivoire… demeurent des exceptions typiques.

« NOBODY SHOULD TAKE MORE THAN HE OR SHE NEEDS” – DIXIT THOMAS SANKARA.” “PERSONNE NE DOIT PRENDRE PLUS QUE CE DONT IL A BESOIN » DIXIT THOMAS SANKARA.




A Kalembe-Lembe : Le pasteur François Mutombo et la CAC/VH célèbrent la 2ème édition de GIBB

C’était le samedi 28 octobre 2023 que les membres du Groupe d’intercession Babuki Bikeko (GIBB), une vision de l’homme de Dieu et pasteur de son état, François Mutombo Voici l’homme, venus de toutes les églises sœurs, se sont retrouvés au siège national de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH), située sur l’avenue Kalembe-Lembe, au numéro 72 dans la commune de Kinshasa, pour prier Dieu en brisant toutes les lois établies.

En effet, GIBB, cette vision salvatrice pour beaucoup de gens, était l’une des causes utilisées par la hiérarchie de l’Assemblée chrétienne de Kinshasa (ACK) pour excommunier le pasteur François Mutombo Voici l’homme. Loin d’être une Eglise, GIBB n’est qu’une vision qui rassemble tous les chrétiens autour de Voici l’homme. Et ce, s’étant rendu compte que les combats de nos familles trouvent solution lorsqu’on est en communauté que lorsqu’on est seul.

S’il est vrai que cette 2ème édition s’est déroulée à Kalembe-Lembe, inévitablement la 3ème se déroulera à l’extérieur, afin de redonner le caractère universel à GIBB qui ne réunit pas seulement les chrétiens de la CAC/VH, mais aussi ceux d’autres églises soucieux de s’associer à ce combat.

Cette deuxième édition qui intervient après que cette église ait changée de dénomination était marquée par la présence de plusieurs serviteurs et groupes de prière, des fidèles venus des quelques églises de la capitale, sans oublier les milliers des fidèles qui ont suivi ce programme à travers des plateformes en ligne.

Comme visionnaire et initiateur de cette organisation, le révérend François Mutombo a d’abord tenu à expliquer à l’assistance la genèse de cette grande vision, ainsi que l’objectif poursuivi en adhérant à ce rassemblement. Pour l’homme de Dieu, la création de ce rassemblement qui tire son origine à un enseignement biblique dispensé sur le renversement des autels, était tiré dans livre de Juges 6, qui explique l’histoire de Gédéon et de son père.

Suite à plusieurs réalités ressorties dans ce texte liées au mystère sur le combat spirituel, alors la question fut posée, celle de savoir, comment se libérer des combats afin d’être délivré totalement des liens, des lois injustes, etc. C’est autour de toutes ces questions qu’est sortie l’inspiration de la création de ce rassemblement appelé GIBB.

Ayant choisi comme thème pour cette grande rencontre : « Tire mon âme de sa prison », un verset tiré dans le livre des Psaumes 142 : 7. Poursuivant son message, l’homme de Dieu a précisé que GIBB est un rassemblement de tous les chrétiens sans distinction des confessions religieuses, mais ouvert à tous ceux qui croient au combat spirituel, à l’enseignement de la délivrance et qui s’associent à ce mouvement pour défendre leur vie.

Pour l’initiateur de GIBB, ce mouvement de prière a été créé comme une réponse à toutes les préoccupations pour l’homme de Dieu. «GIBB est universel. Il regroupe plusieurs croyants même ceux qui viennent de l’Eglise catholique, les protestants, voir même les Musulmans. Ce qui prouve que ce rassemblement est neutre de par sa vision et sa mission à travers le monde », a-t-il ajouté.

 

A cette même occasion, l’homme de Dieu a appelé plusieurs autres personnes qui sont concernées par ces enseignements de venir prier et s’associer à GIBB pour le salut de leurs âmes. Le groupe d’intercession Babuki Bikeko (GIBB), loin de symboliser la destruction des statuettes, voudrait expliquer le combat acharné contre les blocages, les freinages, les envoûtements, les lois des familles, les liens, etc., pour combattre pour leurs vies.

Après cette rencontre qui marque une nouvelle heure pour ce mouvement de prière, le pasteur François Mutombo Voici l’homme a à même temps annoncé d’autres grandes manifestations dans le même cadre pour permettre à ce rassemblement d’accomplir sa mission mondiale basée sur la délivrance de l’homme.

Osée Kalombo