SM le Roi préside vendredi l’ouverture de la première session de la 3ème année législative de la 11ème Législature

Dieu L’assiste, présidera, vendredi, l’ouverture de la première session de la troisième année législative de la 11ème Législature, annonce le Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie dans un communiqué, dont voici la traduction:

“Le Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, présidera, ce vendredi 27 Rabii Ier 1445 de l’Hégire correspondant au 13 octobre 2023, l’ouverture de la première session de la troisième année législative de la 11ème Législature au siège du Parlement.
A cette occasion, Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, prononcera un Discours devant les membres des deux Chambres du Parlement : la Chambre des Représentants et la Chambre des Conseillers.
Le Discours Royal sera retransmis sur les ondes de la radio et à la télévision à partir de 15H50”.




CAN 2023 : Les réactions des membres des sélections engagées

Ça y est le sort en est jeté ! Les 24 sélections engagées à la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023 connaissent leurs premiers adversaires.

Un tirage au sort, procédé ce jeudi 12 octobre et qui n’a laissé personne indifférent au Parc des Expositions. Les mains fermes de Didier Drogba, Sadio Mané, Achraf Hakimi et John Obi Mikel ont offert des chocs intéressants et ce dès les premiers matchs de la compétition.

Présents dans l’enceinte ivoirienne, les membres des sélections engagées ont livré leurs premières impressions.

Augustin Senghor, président de la fédération sénégalaise : “Le Sénégal a hérité dans une poule relevée. Cependant c’est dans l’adversité que nous nous élevons et réalisons de grandes choses. Nous allons affronter deux voisins, la Gambie et la Guinée. Ce sont deux sélections ont des atouts à faire valoir. Les duels sénégalo-camerounais ont toujours livré des matchs intenses, nous nous apprêtons à les affronter dans quelques jours. Cette rencontre amicale à Lens, prend désormais une autre dimension avec ce tirage au sort”.

Jean-Louis Gasset, sélectionneur de la Côte d’Ivoire : “Nous sommes désormais fixés. Nous savons sur quels points, nous allons travailler. Affronter une équipe comme le Nigeria et son armada offensive, nous motive, car nous ne cherchons pas la facilité. Nous serons soutenus par tout un peuple, ce qui constitue un atout incroyable.”

Dodo Landu, team manager de la République Démocratique du Congo : “L’épouvantail de notre groupe est le Maroc. Nous les avons rencontrés en barrage pour la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2023™. Il ne va pas falloir répéter les erreurs que nous avons commises lors du match retour de cette confrontation. Tout le monde a les yeux rivés sur le Maroc, mais ce groupe est aussi constitué de deux équipes teigneuses que sont la Zambie et la Tanzanie. Elles sont toujours difficiles à jouer. À nous de bien nous préparer, nous serons à Abidjan, une ville qui porte chance aux Léopards, car nous avons gagné notre premier CHAN dans cette ville.”

Tom Saintfiet, sélectionneur de la Gambie : “Nous sommes dans le groupe le plus difficile de la compétition avec le champion d’Afrique. Les garçons seront plus motivés pour les affronter. Nous avons aussi le Cameroun qui nous avait éliminé lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations. Ça va être une belle revanche.

Achraf Hakimi, défenseur de la sélection marocaine : “Nous avons l’étiquette de demi-finaliste de la Coupe du Monde, nous devons tout faire pour remporter ce trophée (ndlr : en le montrant du doigt sur la scène du Parc des Exposition d’Abidjan). Le groupe n’est pas facile, mais nous allons nous concentrer sur nous et nos qualités afin d’atteindre nos objectifs.”

Kaba Diawara, sélectionneur de la Guinée depuis le Portugal : « On a suivi le tirage avec les joueurs. Nous sommes dans le groupe de la mort comme on le dit. On a peur de personnes. On respecte vraiment tout le monde. Et puis j’espère que ça va bien se passer. De toute façon, on a vraiment nos chances. Il va falloir être costauds dès le premier match. On sait bien qu’on a notre mot à dire. C’est peut-être pas un cadeau pour les autres de nous avoir dans le groupe. On part vraiment avec de grandes chances pour se qualifier. »




Tenue d’élections crédibles: La mission d’évaluation préélectorale du Conseil consultatif électoral de la SADC s’enquiert de la situation 

Le 1er Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Bienvenu Ilanga Lembow, a échangé avec une délégation de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) dont la RDC est membre. Il était assisté entre autres des Directeurs juridique, Eddy Kisile et des opérations, Joseph Senda.

En mission d’évaluation préélectorale, ladite délégation est conduite par l’Avocate Notemba Tjipueja, Vice-Présidente de la SADC et représentant la Namibie, Jennifer Susan Chiriga, déléguée du Zimbabwe, et appuyée par des fonctionnaires du Secrétariat de cette institution.

Elle consiste prioritairement à évaluer si l’environnement politique et sécuritaire du pays est propice à la tenue d’élections libres, équitables, transparentes, crédibles et pacifiques, conformément aux principes et lignes directrices révisés de la SADC.

Mais également jauger le cadre légal et constitutionnel régissant les élections présidentielle, législatives et des conseillers communaux du 20 décembre 2023. En sus, elle est chargée d’évaluer si la CENI a pris les dispositions nécessaires à la tenue et au bon déroulement des élections à venir.

A l’issue des échanges, la Vice-Présidente de la SADC, Notemba Tjipueja, en a fait la restitution.

« Nous sommes ici pour mener une mission d’évaluation préélectorale pour nous enquérir de la situation et nous avons rencontré le 1er Vice-Président de la CENI afin d’évaluer l’état de préparation des élections qu’elle organise. En tant que conseil consultatif électoral de la SADC, il est de coutume que nous puissions visiter les pays qui organisent les élections afin d’en prendre la température. Cette évaluation est faite selon les principes de la SADC qui gouverne la question des élections démocratiques.

Concernant ces directives, nous considérons l’aspect sécuritaire et politique du pays afin d’évaluer si ces situations se prêtent à la tenue des élections crédibles. Nous observons également le cadre juridique de l’Etat membre en nous plongeant particulièrement dans la loi électorale afin de savoir s’il y a eu des réformes qui sont liées au processus électoral. Et s’il y a des réformes qui sont envisagées ou des litiges en cours et enfin nous considérons l’état de préparation de l’organe chargé d’organiser ces scrutins, donc dans ce cas c’est bien sûr la CENI. Et nous voulons savoir si elle est prête pour les organiser. Pour cette réunion, nous étions particulièrement préoccupés sur l’état de préparation de la CENI », a déclaré Notemba Tjipueja.

Cette mission s’inscrit dans la continuité des actions menées dans le cadre de la consolidation de la paix ainsi que du renforcement de la démocratie et du système électoral dans la partie australe du continent africain.




EPST : Le ministre Tony Mwaba rejette la proposition du bulletin de discipline  

” Bulletin de discipline “, telle est la proposition soumise autour de la table d’une commission ad hoc présidée dans la soirée de ce jeudi 12 Octobre par le ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi.

Cette proposition de M. Lilanga, viendrait résoudre le problème de la cotation de la conduite des élèves qui se ferait de manière aléatoire dans le bulletin scolaire tel qu’utilisé à ce jour selon l’auteur du projet.

“Cet outil permet de résoudre de manière définitive le problème de cotation aléatoire de la conduite grâce à ses trois avantages qui sont, la prise de conscience de l’élève lui-même par des cotations précises et motivées, la standardisation des normes en matière de cotation ainsi que l’implication des parents a travers une cotation détaillée pour faciliter le recadrage des enfants ” a déclaré l’auteur de la proposition.

Après l’exposé de l’auteur, l’Inspecteur général de l’EPST, Jacques Odia a pris la parole en premier pour saluer le travail de l’initiateur, avant de soulever deux problèmes majeurs sur la pertinence de cet outil.

Pour l’IG Odia, ce bulletin va surcharger le travail des enseignants qui après clôture de l’année mettent suffisamment du temps pour rendre le bulletin scolaire, soit pendant deux semaines de dur labeur avant d’estimer à plus ou moins un mois en cas de validation de l’usage de ce bulletin de discipline.

Autre problème soulevé, c’est le caractère irréaliste de la proposition dans les notes attribuées aux élèves dans la cotation de la conduite ainsi que son influence dans la délibération.

Après le Chef de corps de l’Inspection de l’EPST, la parole sera à tour de rôle accordée aux experts du cabinet et de l’administration présents à cette séance de travail. A l’unanimité, ces derniers reconnaissent quelques valeurs de cette proposition mais la juge non conforme au système scolaire congolais.

Outre le problème d’adaptabilité de ce projet, s’ajoute également le problème financier au regard du coût que va engendrer l’impression et l’usage de ce bulletin.

Les raisons du rejet

Prenant la parole en dernier pour trancher, le ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba a après motivation et explication sur base des éléments soulevés par l’assistance et le chef du projet lui-même, jugé non conforme ce projet de bulletin de discipline.

A en croire le ministre, “quand une invention a obtenu le droit de propriété qui cristallise l’invention et vient le proposer au ministère, c’est à prendre comme tel ou pas. Car, nous n’avons pas le droit de prendre une invention, la mettre sur la table et l’amender. Qui en deviendra propriétaire ? Car hormis le brevet d’invention, il existe le brevet de perfectionnement “, a fait savoir le ministre fort de son expertise juridique avant de souligner que ” les solutions proposées par cet outil, ne répondent pas aux besoins réels actuels du sous-secteur dans la mesure où la cotation de la conduite a toujours été prise en compte dans le bulletin scolaire.

Autre raison évoquée par le ministre, c’est le caractère budgétivore de cet outil du reste non pris en compte par le budget de l’EPST déjà discuté en commission Écofin de l’Assemblée nationale il y a quelques jours en perspective de l’élaboration du budget global du gouvernement pour l’exercice 2024.

Le patron de l’EPST, a en fin de compte encouragé l’auteur de ladite proposition à travailler davantage pour apporter d’autres projets qui peuvent apporter une vraie valeur ajoutée dans le sous-secteur de l’EPST engagé depuis un moment dans la dynamique de l’amélioration de la qualité de l’enseignement après la consolidation et pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire public.




EPST: Me Tony Mwaba s’oppose à la marche des élèves qu’organiserait l’Evêque Dodo Kamba moyennant un montant de 2000FC par élève

Me Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique s’oppose au programme de défilé des élèves à l’esplanade du Palais du peuple, prévu le jeudi 19 octobre 2023, à l’occasion d’une journée instituée “Journée de l’Eglise de Réveil du Congo” , organisée par Son Éminence Président Évêque Général et Représentant légal de L’ Église du Réveil au Congo.

Instruit par le ministre, Mme Christine Nepa Nepa invite le Représentant légal de l’Église de Réveil au Congo en sa qualité de signataire de la convention de gestion des établissements scolaires publics, à veiller personnellement au respect du calendrier scolaire ainsi qu’aux différentes normes régissant l’enseignement national.

D’après les informations reçues par le Ministère de l’EPST, une décision institutionnelle N°0099/ERC/P.E.G/RL/CAB/CN/2023 du 20 septembre 2023 de l’Evêque Dodo Kamba ayant pour objet l’institution d’une journée de l’Eglise de Réveil du Congo, prévoit à la date du 19 octobre 2023 un défilé des élèves qui aura lieu à l’esplanade du palais du peuple moyennant une participation de 2000 francs congolais par élève.

De ce fait, le Ministère de l’EPST saisit le Représentant légal de l’Église du Réveil au Congo, l’Evêque Dodo Kamba par une correspondance du 12 octobre 2023 de son Secrétaire général, Christine Nepa Nepa qui y réagit, en rappelant qu’au regard de la législation scolaire en vigueur en République Démocratique du Congo, toute activité non prévue au calendrier scolaire doit être préalablement autorisée par le ministre de tutelle, et, si et seulement si elle ne perturbe pas le nombre des jours ouvrables prévus conformément au point VII.1 du calendrier scolaire 2023-2024;

“De même, il est formellement interdit d’exiger aux parents d’élèves, des frais supplémentaires en dehors de ceux repris sur l’Arrêté provincial du Gouverneur“, a-t-elle souligné dans sa lettre.




Etat de siège en Ituri et au Nord-Kivu : Tshisekedi opte pour la mise en œuvre d’un dispositif transitoire graduel

Dans son discours, le président de la République a souligné qu’en sa qualité de Garant du fonctionnement régulier des institutions de la République et de la continuité de l’État, il a examiné en toute responsabilité l’ensemble des recommandations formulées dans les trois commissions de la Table ronde. Après avoir échangé avec les responsables des institutions de l’État et entendu le Conseil Supérieur de la Défense, j’ai pris la ferme résolution de conduire, « sans atermoiements funestes, mais sans précipitation inconsidérée », les populations des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu vers un allégement progressif et graduel du régime de restriction de l’état de siège avec les meilleures garanties de poursuite du maintien d’une pression maximale sur les ennemis de la paix.

C’est pourquoi, prenant la juste mesure de l’ impérieuse nécessité d’un retour sécurisé de nos populations à une vie civile et citoyenne normales d’une part ; et des avancées enregistrées au cours de la gouvernance sous l’état de siège, d’autre part, notamment l’amélioration de la situation sécuritaire dans certaines zones des deux provinces concernées; j’ai opté, en toute responsabilité, pour la mise en œuvre d’un dispositif transitoire graduel au terme duquel cette situation exceptionnelle devra connaître sa fin.

S’inspirant des tendances dégagées des travaux de la Table ronde, ce dispositif transitoire consistera au rétablissement de l’autorité civile dans les entités territoriales décentralisées et déconcentrées qui sont déjà sécurisées et sous contrôle des Forces Armées de la République Démocratique du Congo. Ce qui implique la levée des restrictions des libertés constitutionnelles de tous les citoyens et plus particulièrement la libre circulation des personnes et de leurs biens en mettant fin au couvre-feu ; La liberté d’association, de manifestation pacifique et de réunion dans le strict respect des conditions légales. Ceci est d’autant plus important que les différents acteurs engagés au processus électoral ont droit à y participer pleinement et sans entrave aucune.

« Dans le même ordre d’idée, j’engage le Gouvernement central à régler, sans délai, les arriérés d’émoluments des animateurs des institutions provinciales mises en veilleuse par l’état de siège, tel que cela leur est garanti par l’Ordonnance n° 21/016 du 3 mai 2021 portant mesures d’application de l’état de siège », pense-t-il.

Il va sans dire qu’en plus de leurs compétences matérielles, les juridictions civiles, du reste compétentes pour gérer les contentieux électoraux, recouvrent le plein exercice de leurs compétences répressives à l’exception de quelques préventions liées à la sureté nationale qui relèveront des juridictions militaires.

Après l’état d’urgence sanitaire, les mesures de ce dispositif transitoire et graduel de l’état de siège nous conduisent dans une nouvelle expérience constitutionnelle de gestion des situations d’exception. Elles marquent notre détermination à défendre jusqu’à la dernière énergie, notre intégrité territoriale, notre souveraineté et notre dignité comme peuple. En effet, nous sommes un peuple qui a su démontrer, tout au long de son Histoire, une capacité de résilience hors du commun face à l’adversité, pour défendre les idéaux de paix, de justice, de dignité et d’unité.

C’est ainsi que Félix Tshisekedi a invité la population des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu à accompagner et à soutenir les autorités civiles et militaires dans l’accomplissement des mesures de ce nouveau dispositif en vue de garantir l’avènement d’une paix durable sur toute l’étendue de notre pays.




Etat de siège : Tshisekedi salue l’élan de la solidarité affiché par les Congolais de tous bords

Dans son discours sur l’évolution de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivun le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a rappelé que le 03 mai 2021, face aux menaces graves pesant sur l’intégrité de notre territoire et à l’insécurité récurrente vécue par nos populations de l’Est du pays depuis trois décennies, il proclamait l’état de siège dans les Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

« En effet, conformément à mes prérogatives consacrées par les articles 69, 85, 144 et 145 de la Constitution, je recourais à ce dispositif exceptionnel de gouvernance afin de répondre, de la manière la plus appropriée et la plus adaptée, à cette situation ; en ce particulièrement, dans la nature des actions à entreprendre dans ces zones opérationnelles où les ennemis de la paix devaient de toute urgence être affrontés et l’autorité de l’État, restaurée », dit-il, avant d’ajouter, à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle.

Et de poursuivre qu’il demeurait limpide que la mise en œuvre de ce dispositif s’accompagnerait d’un régime restrictif des libertés publiques, non sans incidence sur le mode de vie habituel de nos populations, immédiatement sensibilisées à consentir à d’importants sacrifices en guise de soutien patriotique à cette lutte pour la survie de notre Nation.

C’est pourquoi, deux années et quatre mois après l’entrée en vigueur de ce régime d’exception aux conséquences tout aussi exceptionnelles sur le quotidien des populations sur terrain, et à la suite de plusieurs rencontres avec les sénateurs, les députés nationaux et les députés provinciaux issus des deux provinces, ainsi que des rapports de missions d’évaluation effectuées par le Premier ministre, le chef de l’Etat a clairement pensé que le besoin d’une réflexion approfondie impliquant tous les acteurs concernés sur la question en vue d’obtenir les recommandations les mieux indiquées au sujet de la situation juridico-politique rencontrée dans ces deux provinces.

Cette réflexion, devait toutefois avoir lieu tout en veillant à préserver les avancées significatives socioéconomiques, politiques et sécuritaires acquises par la gouvernance militaire de l’état de siège.

« Face à la prolongation de cette situation exceptionnelle et soucieux de prendre en compte les aspirations profondes du plus grand nombre de forces vives de la partie Est de notre pays, j’ai donc instruit le Premier ministre d’organiser et de convoquer une Table ronde politique sur l’évaluation de l’état de siège dans les Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Organisée du 14 au 16 août 2023, à Kinshasa », note le président de la République.

Il souligne que cette Table ronde, qu’il a voulu inclusive, a connu en plus de la participation des élus nationaux et provinciaux issus des provinces concernées, des délégués des institutions nationales, la participation active des forces vives d’autres provinces de la République, ce qui témoigne de l’élan de la solidarité affiché par les congolaises et congolais de tous bords, derrière cette cause nationale. Mes très chers compatriotes ; Mus d’un sens élevé de patriotisme et de responsabilité, les différents participants ont travaillé d’arrache-pied durant les trois journées allouées à cette Table ronde pour proposer une option concertée en vue de pacifier définitivement les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, et ce, au regard de l’évolution du contexte sécuritaire, politique, économique et social. C’est ici le lieu de saluer l’engagement et le dévouement de tous les participants qui ont abattu un travail de qualité pour la cause nationale afin que les conclusions permettent aux Institutions de donner une orientation nouvelle à cette mesure exceptionnelle.




Alertés par la progression des Wazalendo : Les Etats-Unis lancent que la crise dans l’Est de la Rdc exige une solution politique et non pas militaire

Cette recommandation des Américains étonne plus d’un Congolais, lorsqu’on sait comment les terroristes du M23/RDF piétinent quotidiennement tous les engagements pris tant à Luanda qu’à Nairobi. Comprenant que les Wazalendo, patriotes qui défendent leur pays parviennent à chasser les envahisseurs, les USA interviennent comme pour exiger un cessez-le feu. Voilà qui pousse les Congolais à comprendre à quoi aura servi le partenariat stratégique pour la bonne gouvernance tant vanté. L’on espère que cette déclaration ne va pas du tout émouvoir ces compatriotes déterminés à libérer leur pays des mains de ces hors la loi.

Dans une déclaration sur l’escalade de la violence dans le Nord-Kivu, l’ambassade des États-Unis note avec vive inquiétude la recrudescence de la violence dans la province du Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC. « L’intensification des affrontements entre une coalition de groupes armés et le M23 ont provoqué la perte de vies et de biens ainsi que le déplacement de dizaines de milliers de civils », indique la même déclaration, avant d’appeler le gouvernement de la RDC, la MONUSCO et la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est à redoubler d’efforts pour assurer la protection des civils dans le cadre de leurs compétences et mandats respectifs, de manière coordonnée.

Les Etats-Unis appellent toutes les autorités concernées à permettre aux populations affectées d’avoir accès sans entraves à l’aide humanitaire. Ayant conscience de la charge croissante que les communautés nouvellement déplacées placeront sur la réponse humanitaire gravement sous-financée, les USA réitèrent leur engagement en tant que principal donateur d’aide humanitaire en Rdc et appellent tous les partenaires à faire preuve de générosité pour soutenir les populations vulnérables.

La déclaration rappelle que la crise dans l’Est de la Rdc exige une solution politique et non pas militaire. « Nous enjoignons toutes les parties à adhérer pleinement aux accords conclus dans le cadre des processus de médiation régionaux récents, comprenant le cessez-le-feu observé depuis le 7 mars 2023 et nous préconisons un accès sécurisé et une enquête rapide par les mécanismes de vérification et de surveillance », souligne le même document, avant de réitérer leur propre engagement à appuyer ce processus et nous utiliserons tous les outils diplomatiques disponibles pour isoler et condamner ceux qui sapent la paix et la sécurité dans l’est de la RDC.




CAN 2023 : le Sénégal piégé , des retrouvailles entre le Maroc et la RDC, Côte d’Ivoire avec le Nigeria, le tirage complet de la phase finale…

La Confédération africaine de football (CAF) procédait ce jeudi au tirage au sort de la CAN 2023 (13 janvier-11 février 2024). Tenant du titre, le Sénégal hérite du groupe de la mort.

 

Malgré la présence de Sadio Mané, qui a participé au tirage avec le Marocain Achraf Hakimi, le Nigérian John Mikel Obi et la légende Didier Drogba, le sort n’a clairement pas été clément avec le tenant sénégalais. Dans le groupe C, les Lions devront défier la Guinée, 8e de finaliste de la dernière CAN, la Gambie, quart de finaliste, et surtout le Cameroun. De quoi donner énormément de piment au match amical qui opposera Sénégalais et Camerounais lundi à Lens ! Les Lions de la Teranga et Indomptables seront les favoris naturels de la poule mais les deux autres adversaires ne représentent clairement pas des cadeaux et promettent deux chauds derbies aux Sénégalais…

 

L’hôte ivoirien s’en tire un peu mieux mais devra tout de même se coltiner le Nigeria de Victor Osimhen, ogre du chapeau 2 que tout le monde souhaitait éviter. La Guinée Equatoriale, quart de finaliste de la dernière CAN, et la Guinée Bissau, récent tombeur du… Nigeria, complètent ce groupe piégeux. Le groupe E promet aussi de chaudes empoignées entre la Tunisie, le Mali et l’Afrique du Sud, trois gros morceaux. Alors que les Aigles de Carthage et du Mali se retrouvent dans le même groupe comme lors de la dernière CAN, l’Afrique du Sud tentera de bousculer la hiérarchie pour confirmer son retour en grâce. De son côté, la Namibie fera office de Petit Poucet.

 

Demi-finaliste de la dernière Coupe du monde, le Maroc est davantage épargné sur le papier et partira favori du groupe F devant la RD Congo et la Zambie, qui devraient batailler jusqu’au bout derrière les Lions de l’Atlas. La Tanzanie tentera quant à de jouer les trouble-fêtes. Rappelons que le Maroc avait éliminé la RDC en barrages du dernier Mondial.

 

 

Même configuration pour l’Algérie, qui hérite d’une poule D à sa portée mais face à des équipes qui imposeront un véritable défi athlétique : le Burkina Faso, la Mauritanie et l’Angola. Rappelons qu’en 2021 les Fennecs n’étaient pas parvenus à battre les Etalons lors de leurs deux matchs éliminatoires à la Coupe du monde (deux nuls). L’Egypte et le Ghana partiront enfin favoris d’un groupe B où les deux sélections lusophones que sont le Cap-Vert et l’Angola tenteront tout de même de surprendre des Black Stars qualifiés dans la douleur et qui donnent le sentiment de se trouver sur le déclin.

 

 

 

 

Les groupes de la CAN 2023

Groupe A (Stade Ebimpé – Abidjan) :

 

Côte d’Ivoire

Nigeria

Guinée Equatoriale

Guinée Bissau

Groupe B (Stade Félix-Houphouët-Boigny – Abidjan) :

 

Egypte

Ghana

Cap-Vert

Mozambique

Groupe C (Yamoussoukro):

 

Sénégal

Cameroun

Guinée

Gambie

 

 

Groupe D (Bouaké) :

 

Algérie

Burkina Faso

Mauritanie

Angola

Groupe E (Korhogo) :

 

Tunisie

Mali

Afrique du Sud

Namibie

Groupe F (San-Pédro) :

 

Maroc

RD Congo

Zambie

Tanzanie




CAN 2023 : À la veille de la date du tirage au sort !

Le compte à rebours est lancé et l’attente est de plus en plus insoutenable pour les passionnés de football africain ! La Coupe d’Afrique des nations 2023 se rapproche à grands pas, et le tirage au sort, qui décidera du sort des 24 équipes qualifiées, est prévu pour ce jeudi 12 octobre 2023 à 19h00 heure locale à Abidjan (soit 19h GMT et 21h en France).

 

Que vous soyez un fervent amateur de football africain ou un supporter d’une équipe en particulier, le tirage au sort de la CAN 2023 est un rendez-vous qui devrait vous intéresser. Les yeux du continent et bien davantage seront tournés vers Abidjan, la ville qui accueillera cet événement historique, et les équipes participantes attendent avec impatience de découvrir les adversaires qu’elles affronteront dans cette compétition acharnée. Représenter son pays revêt en tout cas toujours une dimension particulière et au moment d’enfiler la tunique de leur équipe nationale, les participants à cette CAN 2023, conscients du poids de tout un peuple qui pèse sur leurs épaules, donneront tout pour l’emporter. Mais avant d’en découdre sur le terrain, place au tirage au sort ! Tic-tac, tic-tac… Plus qu’une poignée d’heures avant de connaître la composition des groupes de cette tant attendue CAN 2023, qui se tiendra du 13 janvier au 11 février 2024 au pays des Eléphants.

 

Le lieu de l’événement

Le Parc des Expositions d’Abidjan, l’un des lieux emblématiques en Côte d’Ivoire, sera le théâtre de cette cérémonie. Abidjan, la capitale économique ivoirienne, se prépare donc à accueillir des personnalités éminentes du football africain, des médias et des partenaires commerciaux de la Confédération Africaine de Football (CAF) pour cet événement de grande envergure.

 

La CAF et le Comité d’Organisation divulgueront la liste des présentateurs, des assistants du tirage au sort et des invités spéciaux dans les prochains jours. Cette liste promet d’inclure différentes personnalités, ajoutant ainsi un attrait supplémentaire à l’événement.

 

 

Pour les fans de football à travers le continent africain et au-delà, la CAF a prévu une diffusion en direct du tirage au sort. L’événement sera retransmis en direct sur la chaîne YouTube officielle de la CAF, permettant aux fans du monde entier de suivre en temps réel l’évolution du tirage au sort. En outre, les partenaires TV de la CAF diffuseront également l’événement, assurant une couverture complète pour les téléspectateurs. Vous pourrez notamment le voir sur Canal+Sport 1 Afrique, avec Charles Mbuya et son équipe des Grandes Bouches à la présentation. La chaîne marocaine Arryadia a également annoncé qu’elle retransmettra le tirage.

 

Les chapeaux du tirage au sort de la CAN

Le tirage au sort est une étape cruciale pour le lancement de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, car il déterminera la composition des 6 groupes pour la compétition. Les équipes qualifiées ont au préalable été réparties en 4 chapeaux en fonction de leur classement FIFA. Cette méthode vise à équilibrer les groupes en évitant aux favoris de tous se retrouver dans la même poule.

 

Les dates clés de la CAN 2023

 

La compétition tant attendue débutera le 13 janvier 2024, et les équipes s’affronteront à travers les cinq villes hôtes du tournoi : Abidjan (deux stades), Bouaké, Korhogo, Yamoussoukro et San Pedro. La finale est quant à elle prévue pour le 11 février 2024. Une date qui sera forcément mémorable pour la nation couronnée. Maroc ? Algérie ? Sénégal une nouvelle fois ? L’hôte ivoirien ? Les pronostics sont ouverts…

 

La liste des équipes qualifiées pour la CAN

La Coupe d’Afrique des Nations 2023 réunira les meilleures équipes du continent africain. Voici ci-dessous un rappel de la liste des 24 sélections qui se sont qualifiées pour ce prestigieux tournoi continental :

 

Côte d’Ivoire (pays hôte)

Afrique du Sud

Algérie

Angola

Burkina Faso

Cameroun

Cap-Vert

Égypte

Gambie

Ghana

Guinée

Guinée-Bissau

Guinée équatoriale

Mali

Maroc

Mauritanie

Mozambique

Namibie

Nigeria

République Démocratique du Congo

Sénégal

Tanzanie

Tunisie

Zambie

 

L’excitation monte à mesure que la date du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 approche. Les fans de football du continent et du monde entier attendent avec impatience de découvrir les groupes qui s’affronteront lors de cette compétition qui nous promet un niveau de jeu et une ambiance des plus qualitatives. Plus que quelques jours à attendre…