En présence de Julien Paluku: La Snel et l’AZES signent un protocole d’accord pour l’installation d’un transformateur au profit de la ZES de Maluku

C’est un véritable ouf de soulagement pour les entreprises présentes dans la Zone Économique Spéciale pilote de Maluku basée à l’Est de Kinshasa ; un protocole d’accord entre la Société Nationale d’Electricité (SNEL), l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES) et la Cellule d’ Exécution des Financements en Faveur des États Fragiles (CFEF) relatif à l’alimentation en énergie électrique dans cette zone Économique spéciale a été signé à Kinshasa sous la supervision du Ministre de l’industrie, Julien Paluku Kahongya.

L’installation du 3e transformateur va augmenter la capacité de l’électricité dans la zone Économique spéciale pilote de Maluku Maluku a fait entendre le Directeur Général de la SNEL, Fabrice Lusinde Kabemba

« Nous avons aujourd’hui matérialisé un projet important, celui de sécuriser l’approvisionnement en électricité de la Zone économique spéciale de Maluku. EN mettant ce 3ème transformateur, on augmente la redondance, c’est-à-dire, au lieu d’avoir deux pieds, on en a trois. Surtout qu’on a un transformateur dédié uniquement à la ZES. Pour dire que s’il y a des perturbations, sur l’un ou l’autre transformateur qui était installé déjà depuis plusieurs années, c’est qui est sûr, la Zone sera sécurisé. Pareil s’il y a un autre souci, on peut basculer sur un autre », explique-t-il.

Et de poursuivre que cela permet, au niveau de Kinshasa-Est, d’augmenter la capacité d’injection de l’électricité qui vient notamment des Centrales de Inga et de Zongo. Au-delà même d’alimenter la Zone avec des effets multiplicateurs (création d‘emplois, des richesses et autres), il va permettre la desserte au niveau de Kinshasa-Est, en sachant que Maluku est la plus grande commune de la ville province de Kinshasa. En faisant cet investissement, on vient sécuriser l’alimentation en électricité. On ne peut que les inviter à venir investir dans la Zone économique spéciale parce qu’il y aura une sécurité dans l’approvisionnement en électricité.

Disons que la mise en contribution du génie électrique rassure davantage les entreprises présentes dans la Zone et celles qui comptent s’y installer a ajouté le Directeur Général de L’AZES, Augy Bolanda.

« Comme vous le savez, depuis le 02 septembre 2023, le président de la République était venu dans la Zone économique spéciale de Maluku pour lancer la première production des carreaux. Aujourd’hui, il est question de consolider la présence de l’énergie au niveau de la ZES de Maluku », dit-il.

Il a rappelé que l’année passée, nous avions signé deux contrats avec une entreprise de génie civil et génie électrique. Cette entreprise de génie électrique devait mettre un nouveau transformateur au niveau de Maluku et cela devait se faire avec la Snel. C’est la raison pour laquelle nous sommes venus pour signer un protocole d’accord dans lequel il y a les engagements des parties, pour que les travaux de construction puissent commencer au niveau de Maluku.

Des carreaux et faïences déjà en vente

De son côté, l’Agence d’exécution de ce projet, la CFEF par l’entremise de son Coordonnateur nationale, Alain Lungungu Kisoso s’est félicitée de l’opérationnalisation de la Zone Économique Spéciale pilote de Maluku dont la première production industrielle a été lancée dernièrement par le Président de République, Félix Tshisekedi.

Des carreaux et faïences made in Congo produits par SAPHIR CERAMICS sont désormais utilisés dans l’exécution des projets dans le cadre du développement des 145 territoires dans la partie ouest du pays a-t-il renchéri.

« Entant qu’agence judiciaire, nous ne pouvons que remercier les deux directeurs généraux, parce que la signature de ce jour permet d’exécuter sans faille le contrat de génie électrique que nous avons signé en son temps. Là où nous sommes contents, les premiers résultats de la ZES sont là. Entant qu’Agence d’exécution du programme de développement des 145 territoires dans la zone Ouest, nous pouvons vous annoncer que les entreprises ont commencé à acquérir les carreaux au niveau de cette ZES qui est un élément important dans la chaine de valeur de construction, surtout au niveau de nos territoires », souligne-t-il.

Très heureux, le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a déclaré que d’autres zones économiques spéciales signeront également des protocoles d’accord avec la SNEL.

 




Ainsi, contre la volonté de Kinshasa, la Force régionale de l’EAC décide de s’installer pour longtemps…

Deux mois avant l’échéance du 8 décembre 2023 fixée pour son futur statut, la Force régionale de l’East african community (Eac) a obtenu l’assurance de rester sur le territoire congolais «jusqu’à ce que la paix soit pleinement rétablie».

La décision est des ministres de la Défense de l’organisation sous régionale réunie le 8 octobre dernier à Arusha, en Tanzanie. Ils ont noté «des progrès réalisés par cette force depuis son déploiement dans la partie orientale du territoire congolais» avant de décréter la prolongation du mandat jusqu’au rétablissement total de la paix.

La RDC a été représentée à un niveau élevé, celui du Vice-Premier ministre Jean-Pierre Bemba en charge de la Défense nationale et Anciens Combattants.

Il ressort que l’annonce a été faite par son homologue kenyan Aden Duale qui a salué «cette décision» et s’est engagé «à soutenir la quête de la paix dans le développement économique de la RDC». Y ont également pris part le vice-chef des forces de défense du Kenya Jonah Mwangi et le commandant de la Force régionale de l’Eac Alphaxard Kiugu.

Premier leçon à en tirer : la Force régionale sera sur le territoire congolais avant, pendant et après la tenue des élections du 20 décembre 2023, sauf imprévu, naturellement. Reste à savoir si celle de la Sadc sera également déployée. On peut parier qu’il n’en sera pas le cas.

Il va alors falloir s’apprêter à une présence prolongée des troupes de la Monusco et de l’Eac, deux structures n’ayant, à proprement parler, plus la confiance des autorités officielles, surtout pas de la population orientale congolaise.

On en veut pour preuve cette réaction du ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, en sa qualité de porte-parole du Gouvernement. Parlant de la participation de Jean-Pierre Bemba à la réunion de l’Eac, il déclare : «Je vous informe qu’il est déjà revenu, et le message était clair : la force régionale de l’EAC doit quitter la République Démocratique du Congo d’ici le 8 décembre, tel que convenu, parce qu’elle n’a pas été en mesure de résoudre le problème, notamment celui du M23, qui bloque depuis deux mois le processus de pré-cantonnement, conformément aux accords signés à Luanda. C’est le message qu’il a porté. Il y aura sûrement une réunion des chefs d’État par la suite, qui devra statuer sur l’incapacité de la force régionale à résoudre cette question, et des mesures seront prises».

D’ici au 8 décembre signifie 12 jours avant le scrutin du 20 décembre.

Sur ces entrefaites, Uhuru Kenyatta, facilitateur du Processus de Nairobi impliquant la partie gouvernementale et les groupes armés congolais, en a appelé à la fin des offensives armées et aux hostilités pour permettre « un accès humanitaire ininterrompu et durable tout en offrant une chance au retour de la paix grâce au Processus de Paix de Nairobi, sous l’égide de la CEA», a-t-il déclaré.

La suite des événements pourrait se décrire en plusieurs actes dont, à notre humble avis, ces deux.

Premier acte : le bras de fer entre Kinshasa (capitale de la RDC) et Arusha en Tanzanie (siège de Eac). Ou plutôt entre Kinshasa et Nairobi, car le Kenya manage le dossier RDC aussi bien pour l’adhésion à l’organisation sous-régionale que pour le commandement de la Force régionale en plus du processus de Nairobi visant les groupes armés congolais.

Deuxième acte : les hypothèques sécuritaires sur le processus électoral. Dès lors que la position du Gouvernement n’est pas de nature à conforter celle de la Monusco et de l’Eac, ce qui va s’en suivre se devine. En cas de regain d’hostilités avant les élections, il sera bien difficile pour la Céni de maintenir son planning. Il va absolument falloir que d’ici au 19 novembre 2023 – date du lancement de la campagne électorale – s’achève la guerre notamment du M23 appuyé par le Rwanda. Or, à ce jour, rien ne le garantit !

Certes, si on s’en tient à la Constitution, de tous les animateurs des institutions de la République en place, il n’y a que le chef de l’Etat à avoir son mandat garanti par l’article 71. Tout le reste tombe ! Forte serait l’envie des Tshisekedistes de se contenter des givres faute de merles.

Moralité : les effets collatéraux du bras de fer entre Kinshasa et Nairobi via Arusha pourraient se révéler nocifs principalement à la RDC.

D’ailleurs, la « guerre Israël et Hamas » pourrait générer d’autres effets collatéraux de nature à aggraver la situation sécuritaire à l’Est en raison de l’influence islamique.

Comme nous le disions dans une livraison, le Congo, dans son refus justifié et justifiable de ne pouvoir compter sur la Monusco ni sur la Force régionale de l’Eac, n’a pas à miser sur la Force régionale de la Sadc suffisamment présente dans la Mission onusienne via la Brigade d’intervention. Cette force ne voudra pas affronter le M23 du moment où est établie et confirmée la thèse du soutien du Rwanda. Cette guerre contre Kigali est tout ce qu’il y a d’impensable.

L’apport du Burundi ne garantit rien non plus. La « propagande » en cours liant l’armée burundaise aux Wazalendo dans la reconquête des localités et villes congolaises de l’Est reprises des mains du M23 (donc du Rwanda) remet en exergue la donne identitaire.

En effet, elle promeut la thèse d’une chasse aux Tutsi dont 15 % constituent les populations respectives du Rwanda et du Burundi, 85 % étant des Hutus. Si on n’y prend garde, on verra Évariste Ndayishimiye refroidir ses ardeurs.

Conséquence : Kinshasa pourrait se retrouver dans l’isolement total.

Et lorsque certaines têtes réapparaissant (ne suivez pas mon regard) et certains discours deviennent discriminants, allant jusqu’à susciter des réactions épidermiques, un saut dans l’inconnu. Un saut qui fera de sorte que les décideurs, les VRAIS, imposent à la Monusco et à l’Eac l’ordre de rester sur le territoire congolais, curieusement, «jusqu’à ce que la paix soit pleinement rétablie».

Omer Nsongo die Lema




Félix Tshisekedi, Docteur honoris causa

Le Président Félix Tshisekedi, accompagné de la Première dame Denise Nyakeru, a reçu, ce jeudi, le diplôme de Docteur Honoris Causa de l’Université de Kinshasa (UNIKIN). Ce titre honorifique lui a été décerné, au cours d’une cérémonie, pour ses nombreuses réalisations en faveur du peuple depuis son accession au pouvoir.

Parmi les prouesses du Chef de l’État qui ont motivé le Jury, le recteur de l’UNIKIN, le Professeur Jean-Marie Kayembe, a cité « l’amélioration du climat des affaires, l’afflux des investisseurs, l’accroissement du budget national, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et l’impunité, ainsi que les efforts diplomatiques en faveur de la paix ».

« Nul n’ignore l’état dans lequel il a trouvé le pays », a souligné le Professeur Kayembe qui a remis au Président Tshisekedi, outre le diplôme, les insignes de l’UNIKIN. Le Chef de l’État dit accepter ce titre « avec humilité pour l’avènement d’un Congo uni, fort, solidaire et prospère ». « C’est avec une conscience aiguë que je prends toute la mesure du geste posé à mon égard », a-t-il indiqué.

Dans son allocution, le Président Tshisekedi est largement revenu sur ses actions en faveur de la bonne gouvernance. « Bien que de nombreux efforts aient été consentis à ce jour pour améliorer la gouvernance et parfaire le devenir de notre nation, la tâche demeure encore conséquente », a-t-il relevé.

« Ainsi pour l’accélérer et mieux préparer l’avenir, il est important d’ancrer les valeurs éthiques, morales et sociales dans la pratique quotidienne de la gestion de l’État afin de mieux assumer les responsabilités de l’État », a-t-il préconisé.

Pour le Chef de l’État, « la bonne gouvernance est pressentie comme une nécessité impérieuse pour le maintien d’un climat de confiance entre les dirigeants et les administrés, ainsi qu’entre les acteurs politiques eux-mêmes. »

Après son discours, l’heureux récipiendaire a signé le livre d’or de l’UNIKIN, avant de se plier au rituel de la photo souvenir. Cette cérémonie, agrémentée par la chorale Monseigneur Luc Gillon a été également marquée par une projection de témoignages sur les actions du Président de la République.

C’est dans le chapiteau du Plateau des étudiants, devant un parterre du corps académique de cette alma mater, que ce prestigieux événement s’est tenu et ce, en présence des présidents des deux chambres du Parlement, de plusieurs officiers supérieurs de l’armée, du Premier ministre et de plusieurs membres du gouvernement de la République.

Honoris Causa est une locution latine qui signifie « Pour l’honneur ». Ainsi, un Doctorat Honoris Causa est un titre honorifique décerné par une université ou une faculté à une personnalité qui s’est distinguée dans l’exercice d’une fonction donnée ou dans la conduite exceptionnelle d’une activité.




Situation à Gaza: Entretien téléphonique Bourita-Blinken

Le secrétaire d’État Antony Blinken s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, au sujet de la situation à Gaza et des attaques menées depuis samedi. Les deux ministres ont discuté des moyens pour mettre en oeuvre la désescalade.

Dans un communiqué du Département d’Etat américain, un appel téléphonique entre les deux chefs de la diplomatie a été annoncé.

Selon les déclarations du porte-parole Matthew Miller, Antony Blinken et Nasser Bourita « ont discuté des efforts visant à prévenir une escalade régionale et à obtenir la libération des otages ».

Antony Bliken a tenu a saluer « l’engagement du roi Mohammed VI en faveur de la paix et de la sécurité dans la région et s’est félicité de la poursuite de la coopération étroite entre le Maroc et les États-Unis ».




Unikin: Le DG Jeanneau Kikangala félicite le président Félix Tshisekedi élevé au rang de Docteur honoris causa !

En sa double qualité de professionnel de la craie à l’université de Kinshasa et de mandataire public, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy a pris part, ce jeudi 12 octobre 2023, à la cérémonie qui a consacré l’élévation du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, au rang de Docteur honoris causa, à l’université de Kinshasa. Le Directeur général de l’Office des routes a vivement féliciter cette élévation du premier citoyen de la République en raison de ses nobles réalisations au sommet des institutions congolaises. La cérémonie s’est passée, ce jeudi, sur le site de la colline inspirée qu’est l’université de Kinshasa.

 

Parmi les professionnels de la craie venus prendre part à cette activité, le Professeur Jeanneau Kikangala , Directeur général de l’Office des routes était personnellement présent. Le premier génie civil de l’Office des routes juge opportun la décision du rectorat à travers un jury composé d’éminents professeurs de l’université de Kinshasa, d’autant plus que le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a mérité bel et bien cette élévation qui tombe à point nommé, à quelques encablures du lancement de la campagne électorale. Une raison de plus que le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a fait des exploits importants durant son premier mandat sur le plan de la bonne gouvernance en faveur du peuple congolais. Qu’il s’agisse des infrastructures routières d’intérêt général, tout comme, d’autres signaux explicatifs du changement tant attendu, le fils du sphinx de Limete.

 

Le diplôme honoris causa est une distinction prestigieuse accordée par une institution universitaire à des personnalités éminentes qui ont apporté une contribution significative dans leur domaine respectif ou à la société dans son ensemble. Il s’agit d’une reconnaissance de l’excellence et du dévouement de l’individu honoré. Dans le cas échéant le président congolais Félix Tshisekedi.




Sous l’initiative du PNLP: Une vingtaine des journalistes signe une charte d’engagement de lutte contre le paludisme

La RDC a enregistré en 2022 près d’un quart de sa population, soit 27 millions d’habitants infectés par le paludisme. Et en cette même année, le pays a enregistré 24 888 décès dus à cette maladie. C’est le programme national de lutte contre le paludisme, PNLP qui a dressé cette situation alarmante aux professionnels de médias, en atelier de formation des médias sur la lutte contre le paludisme en RDC, tenu à Kinshasa du 11 octobre 2023 au 12 octobre 2023. Pour PNLP, le moyen de prévention le plus efficace, simple, et moins coûteux, accessible est l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action dans les ménages. Ce moyen préventif de lutte contre cette maladie aide à réduire le taux d’affection, a-t-il insisté auprès des professionnels de média, acteurs clé dans la sensibilisation sur les comportements dans le chef des populations pour le changement social face au paludisme.

A l’issue de cet atelier, une vingtaine des journalistes a signé une charte d’engagement de lutte contre cette maladie. Ces hommes et femmes de médias vont devoir produire des informations innovante dans le but de sensibiliser tous les habitants et atteindre tous les couches de population pour un comportement responsable face à cette maladie.

 

 

Du mercredi 11 octobre 2023 au jeudi 12 octobre 2023, le PNLP en collaboration avec son partenaire technique Impact Santé Afrique, ISA, Sanru, a organisé un atelier de formation des médias sur le plaidoyer et la lutte contre le paludisme en RDC. Ce formation qui se veut un renforcement des connaissances sur le paludisme, a pour objectif général former 20 hommes et femmes de média de la RDC sur la lutte contre le paludisme. Et l’un des objectifs spécifiques , encourager les journalistes à augmenter la couverture médiatique des activités de lutte contre le paludisme tout en traitant l’information de manière innovante.

 

Plusieurs modules ont été développés au cours de cet atelier de deux jours. Dans le module les rôles et responsabilités des acteurs de média et communication dans la lutte contre le paludisme par le plaidoyer, les journalistes participants ont été appelé à jouer leur rôle de tisser des relations avec les équipes de la riposte contre le paludisme afin d’apporter des informations à tous les publics qui contribueront à réduire cette maladie.

 

Dans leur renforcement de connaissance sur la lutte contre le paludisme, le PNLP a souligné qu’il n’y a pas que l’utilisation toutes les nuits des MILD comme le seul moyen d’arrêter la chaîne de transmission du paludisme en RDC. Il existe tant d’autres moyens qu’il faudrait mettre en action pour une lutte efficace.

 

Ce programme qui rêve un jour d’un Congo sans paludisme, a indiqué le défis relevé pour mieux lutter, notamment, la rupture des stocks des médicaments ; taux de positivité au TDR; disponibilité de l’artesunate injectable pour toute âge; Intégration du secteur privé dans la lutte anti paludique.

 

Au cours de ce même atelier, les organisateurs ont insisté et ont mis un accent sur les axes d’intervention pour mener à bien la lutte contre le paludisme, notamment l’utilisation de MILD dans les ménages ; le traitement préventif intermittent (TPI, CPP, CPS); vaccination ( RTSS); test de diagnostic rapide ( TDR); prise en charge (traitement) ; l’assainissement de l’environnement)

 

 

Notons que le partenaire technique de l’atelier, Impact Santé Afrique (ISA) est une organisation non gouvernementale africaine basée au Cameroun, dirigée par des jeunes femmes. Il a pour mission renforcer la société civile locale et donner aux communautés concernés les moyens d’améliorer la qualité des services de santé et de mettre fin au paludisme. Leur domaines d’intervention plaidoyer et mobilisation sociale communication stratégique Assistance technique des ONG locales/OSC et pays partenariats stratégiques.

Pour la chargée de communication de cet organisation, Mme Ségolène Moussala, l’engagement pris par les journalistes congolais va apporter un impact sur la communication des activités de lutte contre le paludisme en RDC.

 

“Nous sommes contents du déroulement de l’atelier et de la manière dont les journalistes se sont engagés dans la lutte. On espère maintenant que cet engagement aura un impact sur la communication des activités de lutte contre le paludisme en RDC”, a dit Mme Ségolène Moussala.

 

 

 

Mamie Ngondo




Lubumbashi.: Lancement de la deuxième phase de vaccination antipolio

Lancement ce jeudi 12 octobre 2023 de la deuxième phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite. La cérémonie de lancement a vécu dans la Zone de Santé de Tshamilemba, dans la Commune de Kampemba.

C’est le ministre provincial de la Santé, Joseph Nsambi Bulanda, qui a donné le GO de ces journées nationales de vaccination contre la polio.

C’est dans l’enceinte de la paroisse Garengaze, au Quartier Kigoma, dans la Commune de Kampemba, que cette cérémonie a vécu en présence de plusieurs autorités provinciales entre autres la ministre de l’Education et Jeunesse, Marie-Chantal Kilufya et le Commissaire Provincial à l’Energie, Bobo Malulu Kalungwe.

Selon la Cheffe de Bureau de l’OMS, depuis le 8 mai 2017, la Rdc fait face aux épidémies de poliomyélite. Au moins 755 enfants de moins de 5 ans ont été paralysés par la polio dans 5 provinces dont le Haut-Katanga.

Le ministre de la Santé, Joseph Nsambi Bulanda, s’est penché sur l’engagement du Gouvernement dans la lutte contre la polio, souci majeur du Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi et du Gouverneur Jacques Kyabula Katwe.

Le ministre provincial de la Santé a lancé un appel vibrant aux parents de faire vacciner sérieusement leurs enfants et a par la même occasion souligné l’importance de cette campagne avant de lancer officiellement les journées nationales de vaccination.

Joseph Nsambi Bulanda procédera, par la suite, à la vaccination symbolique de quelques enfants dans quelques ménages situés à proximité du lieu de la manifestation.

Cette campagne de vaccination ira du 12 au 14 octobre 2023 et concerne les enfants âgés de 0 à 5 ans.

Roger Ngandu wa Mitaba




ONU: La 4è Commission réitère son soutien au processus politique onusien sur le Sahara marocain et réaffirme l’enterrement définitif du référendum

La Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU a adopté, mercredi, une résolution réitérant son soutien au processus politique mené sous les auspices exclusives des Nations Unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain et réaffirmant l’enterrement définitif du référendum.

La résolution appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007. Elle soutient ainsi le processus politique basé sur les 19 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue d’aboutir à une solution “politique juste, durable et mutuellement acceptable” à la question du Sahara marocain.

Le document loue les efforts déployés dans ce sens et invite toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général, et les unes avec les autres, afin de parvenir à une “solution politique qui soit mutuellement acceptable”.

Cette résolution, à l’instar de ses précédentes et de celles adoptées par le Conseil de sécurité depuis deux décennies, ne cite à aucun moment le référendum, mort et enterré aussi bien par le Secrétaire général de l’ONU que par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies.

L’Assemblée générale de l’ONU se félicite également dans cette résolution que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue, sur la base des efforts consentis et des faits nouveaux survenus depuis 2006, assurant ainsi l’application des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.

Ainsi, il est à noter que le seul fait nouveau survenu dans le processus politique depuis 2006 est la présentation par le Maroc le 11 avril 2007 de l’initiative d’autonomie.

A cet égard, la résolution soutient les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, qui ont consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, saluée par l’Organe exécutif et l’ensemble de la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.

Le texte soutient également les recommandations des résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602 et 2654, adoptée fin octobre 2022, qui déterminent les paramètres de la solution au différend régional sur le Sahara marocain, à savoir une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et reposant sur le compromis.

Les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602 et 2654 ont consacré, rappelle-t-on, le processus de tables-rondes et défini, une fois pour toute, ses quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”. En effet, les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602 et 2654 citent l’Algérie, au même titre que le Maroc, à cinq reprises, réaffirmant ainsi le rôle de l’Algérie en tant que partie principale à ce différend régional.

Ces résolutions du Conseil de sécurité saluent, par ailleurs, les mesures et les initiatives prises par le Maroc pour la promotion et la protection des droits de l’Homme dans ses provinces du Sud, et le rôle joué par les Commissions du Conseil national des droits de l’Homme à Laâyoune et Dakhla, ainsi que l’interaction du Maroc avec les mécanismes du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies.

Elles réitèrent aussi la demande de l’instance exécutive de l’ONU quant à l’enregistrement et le recensement des populations des camps de Tindouf, et exigent le déploiement des efforts nécessaires à cette fin.

Cette résolution de la 4è commission de l’Assemblée générale ne se réfère nullement à une soi-disant guerre imaginaire que l’Algérie et son pantin le “polisario” prétendent exister au Sahara marocain. Ainsi, après le Conseil de sécurité, la Commission met à nu, à son tour, les mensonges et les fausses allégations de l’Algérie et du “polisario” au sujet de la situation au Sahara marocain marquée par la quiétude, la stabilité et le développement tous azimuts.




Ligue arabe: alors que le Proche-Orient est à feu et à sang, l’Algérie joue la carte de la discorde

Alors que la Ligue arabe, réunie mercredi au Caire au niveau des ministres des Affaires étrangères, a tenté de resserrer ses rangs en adoptant une résolution appelant à faire cesser les armes et à protéger les civils, l’Algérie choisit à nouveau de jouer les perturbateurs en émettant des réserves sur le texte. Une attitude récurrente d’un régime devenu dangereux, pour lui-même comme pour les autres.

Ils ne pouvaient décidément pas s’en empêcher. Alors que la bande de Gaza est sous les feux de l’armée israélienne, en représailles aux attaques inédites menées par le mouvement Hamas contre l’État hébreu, l’Algérie n’a pas trouvé mieux que de jouer aux éléments perturbateurs. C’était hier, mercredi 11 octobre au Caire, lors des travaux de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue des États arabes au niveau des ministres des Affaires étrangères, présidée par le Maroc. La réunion a été convoquée par l’État de Palestine et le Royaume du Maroc, président de la session actuelle du Conseil de la Ligue des États arabes au niveau ministériel et ce, sur hautes instructions du roi Mohammed VI.

Il n’en fallait pas plus pour que le régime algérien en fasse une estrade pour, là encore, jouer en solo, histoire de s’offrir un minimum de visibilité. Alors que la situation ne s’y prête nullement, et que l’urgence absolue est de faire cesser le bruit des armes et de préserver des vies humaines d’un scénario déjà lourd en pertes et qui risque d’être encore plus catastrophique dans les jours, semaines, voire mois à venir.

Face à l’étendue du drame, le Conseil avait adopté une résolution exigeant l’arrêt immédiat de la guerre israélienne sur la bande de Gaza et son voisinage, et appelant toutes les parties à la retenue. Le Conseil a également condamné l’assassinat des civils des deux côtés (autant israéliens que palestiniens) et exprimé son rejet catégorique de toute action les visant, tout en insistant sur l’impératif d’assurer leur protection, conformément aux valeurs humaines universelles et dans le respect du droit international humanitaire et du droit de la guerre.

Jusque-là, c’est le bon sens et le réalisme qui ont primé. Mais qu’a donc été la réaction de l’Algérie (avec la Syrie de Bachar El Assad et, dans une moindre mesure, la Libye et l’Irak, deux pays encore en guerre)? Émettre des réserves. Au nom de quoi? Officiellement, le refus «que soient mis sur un même pied d’égalité le droit indiscutable du peuple palestinien à l’instauration d’un État souverain et les pratiques de l’entité sioniste qui viole la légalité internationale». Officieusement, le simple plaisir de torpiller une position sur laquelle le Maroc, qui assure la présidence tournante de la Ligue et qui a appelé à la tenue de cette réunion, a naturellement pris les devants. La solidité du monde arabe face à l’épreuve, l’impératif d’une position ferme et unie ne serait-ce que pour limiter les dégâts et les vies humaines, attendront.

Dans le détail, c’est la condamnation de l’assassinat des civils des deux côtés, aussi bien les civils israéliens que palestiniens, qui irrite un belliqueux régime algérien, bien connu pour son antisémitisme décomplexé, définitivement exclu de la marche de l’histoire et plus inaudible que jamais sur la scène tant arabe qu’internationale. L’autre point, contenu dans la résolution, qui a dû irriter le régime d’Alger, c’est l’appel légitime et sensé à libérer les nombreux otages israéliens civils retenus par le Hamas. Cela ne passe pas non plus auprès d’une junte qui se nourrit de la haine. Tout comme le rappel que l’Organisation de la libération de la Palestine (OLP) est le seul représentant du peuple palestinien n’arrange pas le «système». Une telle position élimine de facto du jeu politique des organisations comme le Hamas, dont la vassalisation à l’Iran est un secret de polichinelle. Voilà qui est inacceptable pour une Algérie qui, à l’unité, préfère les étroits calculs et l’irrépressible envie de nuire. Le fait que le communiqué de la Ligue arabe nomme l’État d’Israël, alors que l’Algérie parle systématiquement d’«entité sioniste», n’arrange pas non plus les affaires d’un régime qui instrumentalise à peu de frais la cause palestinienne à des fins de politique intérieure.

La condamnation au Caire du siège imposé par Israël à Gaza et l’appel des ministres des Affaires étrangères à l’acheminement «immédiat» d’aides aux 2,3 millions de Palestiniens subissant les raids aériens continus d’Israël, la sommation de l’État hébreu de revenir sur sa décision injuste de couper l’électricité et l’eau à Gaza? L’Algérie, tout juste occupée à jouer les fausses notes pour se faire entendre, n’en a que faire. Le tout, au nom d’une puérile et surannée, mais néanmoins «inaltérable constance» de la position algérienne sur le conflit israélo-palestinien. Il faut dire que sacrifier des vies humaines par milliers uniquement pour se maintenir, l’Algérie des généraux en a l’expertise.

On retiendra que même sur le registre des slogans et de la démonstration de soutien, la junte s’est largement montrée faillible. Alors que la «rue arabe» est actuellement en ébullition, que des manifestations sont organisées partout, Alger n’en a autorisé aucune dans le pays voisin. Le risque que le soutien à la Palestine ne se transforme en un nouvel épisode du Hirak pour un peuple algérien qui manque de tout est trop grand.

On retiendra surtout que le régime algérien se range de plus en plus du côté des pays inféodés à l’Iran. Sans surprise, la Syrie et l’Irak ont émis des réserves sur la résolution de la Ligue arabe. Il faudrait désormais compter avec un autre vassal du régime des mollahs à nos frontières.

Par Tarik Qattab




Sahara : les premières indiscrétions sur le projet du rapport du SG de l’ONU

Comme chaque année à pareille époque, en prévision du vote du Conseil de sécurité d’une nouvelle résolution, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a transmis aux membres du Conseil le projet de son rapport annuel sur la situation au Sahara marocain. Il s’agit d’un rapport préliminaire envoyé aux membres du Conseil de sécurité, avant une version finale qui sera rendue publique d’ici la fin du mois d’octobre. Dans les grandes lignes de cette mouture, on retient surtout que l’option référendaire n’a plus droit de cité dans la phraséologie de l’ONU, que le rôle de l’Algérie dans l’entretien de ce conflit est à nouveau mis en avant et que les milices séparatistes persistent à faire obstruction aux activités de la Minurso.

L’Assemblée générale de l’ONU se félicite également dans cette résolution que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue, sur la base des efforts consentis et des faits nouveaux survenus depuis 2006, assurant ainsi l’application des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.

Ainsi, il est à noter que le seul fait nouveau survenu dans le processus politique depuis 2006 est la présentation par le Maroc le 11 avril 2007 de l’initiative d’autonomie.

A cet égard, la résolution soutient les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, qui ont consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, saluée par l’Organe exécutif et l’ensemble de la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.

Le texte soutient également les recommandations des résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602 et 2654, adoptée fin octobre 2022, qui déterminent les paramètres de la solution au différend régional sur le Sahara marocain, à savoir une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et reposant sur le compromis.

Les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602 et 2654 ont consacré, rappelle-t-on, le processus de tables-rondes et défini, une fois pour toute, ses quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”. En effet, les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602 et 2654 citent l’Algérie, au même titre que le Maroc, à cinq reprises, réaffirmant ainsi le rôle de l’Algérie en tant que partie principale à ce différend régional.

Ces résolutions du Conseil de sécurité saluent, par ailleurs, les mesures et les initiatives prises par le Maroc pour la promotion et la protection des droits de l’Homme dans ses provinces du Sud, et le rôle joué par les Commissions du Conseil national des droits de l’Homme à Laâyoune et Dakhla, ainsi que l’interaction du Maroc avec les mécanismes du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies.

Elles réitèrent aussi la demande de l’instance exécutive de l’ONU quant à l’enregistrement et le recensement des populations des camps de Tindouf, et exigent le déploiement des efforts nécessaires à cette fin.