Elections Rdc : Le CNPAV invite la CENI et le gouvernement à plus de transparence sur la gestion des fonds liés à l’organisation des élections

Le Congo n’est pas à vendre interpelle le gouvernement en général et la CENI en particulier sur la rétention d’informations concernant la gestion des fonds liés à l’organisation des élections en cours. En effet, il est incompréhensible qu’à trois mois des élections, la CENI n’ait jamais élaboré un budget global des élections, se contentant des budgets annuels prévus dans les lois des finances 2022 et 2023. Ceci rend tout contrôle citoyen difficile et complexe.

En effet, les élections constituent un moment crucial dans une démocratie car elles permettent aux citoyens d’un État d’exercer leur citoyenneté en participant au choix de leurs dirigeants. Mais ce processus doit être fait dans le respect des normes de transparence et de bonne gouvernance, d’autant plus parce que le processus requiert une mobilisation conséquente de ressources financières.

Dans un communiqué publié à cet effet, le Congo n’est pas à vendre note que la CENI a publié sur son site internet le rapport financier 2022 qui renseigne d’une manière globale sur ses opérations financières.

Il regrette cependant que beaucoup d’informations ne soient pas désagrégées pour faciliter le suivi et que certaines informations, notamment sur l’inventaire comptable et financier, la situation de la trésorerie et le solde de la caisse ou de la banque au 01 janvier 2023 manquent.

Pour le CNPAV, le rapport financier 2022 de la CENI ne permet pas au public congolais d’accéder aux informations détaillées des opérations financières de la CENI et ceci viole les principes de la sincérité et de la publicité du budget prévus par l’article 4 de la LOFIP.

Ainsi, il est indiqué pour la CENI d’élaborer un budget global du processus et de publier des rapports désagrégés des opérations effectuées de 2022 à ce jour. Ce qui permettra à la population d’avoir une vision globale des opérations électorales pour exercer un bon suivi citoyen; au parlement ainsi qu’à la Cour des comptes de diligenter des contrôles au sein de la CENI.

Ceci est d’autant plus important que le manque de clarté sur les opérations électorales est notamment à la base de tensions observées par le canal des médias entre la CENI et le ministère des finances.

Pour le CNPAV, cette situation engendre des pratiques questionnables dans l’opinion. A titre indicatif, lors d’une récente réunion entre la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et la société civile, M. Denis Kadima, président de la CENI a révélé que cette dernière commence à recourir à des prêts bancaires; sans préciser sur quelles bases juridiques, pour quel taux d’intérêt et à quelle échéance de remboursement et surtout avec quelle garantie ?

Il urge de prendre des mesures idoines pour éviter que les erreurs précédemment observées dans l’acquisition du matériel ne se répètent. Nous demandons donc à la CENI de respecter scrupuleusement la procédure de passation de marché public

Le non-respect des textes légaux, dont la loi des finances publiques de 2011 et celle de 2010 sur les marchés publics constitue un terreau non négligeable à la corruption et à l’enrichissement sans cause. Le respect des lois est un impératif auquel toutes les institutions publiques et de surcroît une organisation d’appui à la démocratie doivent se plier sans aucune restriction.

Au nom de la transparence et de la redevabilité, des facteurs clés de la bonne gouvernance, la CENI devait par exemple rendre public toutes les informations relatives à l’utilisation de chaque partie des fonds reçus et surtout respecter scrupuleusement la procédure de passation de ses marchés publics.




La CASE dénonce de faux opposants bombardés candidats à l’élection présidentielle 

« L’opinion publique congolaise vient de faire le triste constat de l’existence de faux candidats présidents de la République parmi les leaders politiques de l’opposition dont les dossiers ont été déposés à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) », écrit Simaro Mbayo Ngongo de la CASE.

D’après des sources bien introduites qui ont alerté la CASE à ce sujet, ajoute-t-il, le régime a recruté un groupe de personnalités de faible moralité afin de perturber la campagne électorale des candidats emblématiques de l’opposition. Outre les frais de cautionnement versés directement à la banque par des préposés du régime, des sommes symboliques auraient été mis à la disposition des infiltrés pour quelques actions de nuisance électorale et de visibilité médiatique.

La CASE interpelle spécifiquement les candidats sur qui pèsent des soupçons insistants de jouer le jeu du pouvoir. Des promesses politiques faramineuses leur auraient été proposées. Au lieu de conquérir le pouvoir, ces personnalités ont choisi d’affaiblir l’opposition à laquelle elles prétendent appartenir.

D’autres personnalités listées candidates à l’élection présidentielle pourraient aussi faire partie de cette entreprise de soudoiement malpropre et corrompue. Leurs prises de position finiront par le dévoiler un à un.

La CASE interpelle la classe politique congolaise dans son ensemble et particulièrement celle de l’opposition contre ces antivaleurs. Elle met les intéressés en garde contre cette pratique qui blesse la démocratie.

La CASE conseille aux uns et aux autres de se déterminer en adoptant une stature politique claire entre la majorité (Union Sacrée) et l’opposition.




Église catholique de France : « Nous condamnons sans réserve » les attaques du Hamas

L’Église catholique en France condamne « sans réserve » les attaques du Hamas contre Israël qui ont fait « de nombreuses victimes civiles et militaires » et au cours desquelles « des personnes de statut divers ont été prises en otages ».

C’est ce qu’a déclaré Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France, dans un communiqué publié samedi 7 octobre 2023, le jour de la fête de Simhat Torah où les attaques ont commencé.

« Nous condamnons sans réserve ces attaques et la spirale de violences qu’elles enclenchent. Nous appelons à la libération des otages », lit-on dans le communiqué. « Nous apportons notre soutien et assurons de notre prière toutes les familles endeuillées et éprouvées par ces événements dramatiques. » « En ces heures d’extrême tension, avec émotion, nous pensons à toutes les vies brisées », écrit Mgr de Moulins-Beaufort.

Les évêques de France espèrent que « la communauté internationale pourra, dans les plus brefs délais, obtenir la cessation des violences afin d’éviter un engrenage terrible pour tous et un nombre de victimes plus grand encore, de part et d’autre ».

Ils invitent « tous ceux qui exercent une autorité politique, civile ou religieuse » à travailler « ensemble sans se décourager » pour « restaurer la paix » et pour « construire la justice sur cette terre sainte, si précieuse pour le monde entier ».

En concluant, l’évêque de Reims invite « chacun à prier pour la Paix dans la justice et la vérité entre les peuples et les communautés et à tout faire pour en être un authentique artisan ».

Rappelons que le pape François a lancé un appel à la paix et à la cessation des « offensives » et des « tirs » en Israël en exprimant sa« proximité aux familles des victimes » au terme de l’angélus du dimanche 8 octobre 2023, Place Saint-Pierre. « S’il vous plaît, comprenez que le terrorisme et la guerre ne mènent à aucune solution, mais seulement à la mort et à la souffrance de nombreuses personnes innocentes ! a-t-il déclaré. La guerre est une défaite : toute guerre est une défaite ! Prions pour la paix en Israël et en Palestine ! »




Kwango : Un véhicule transportant le carburant prend feu dans l’enceinte de l’hôpital général de référence de Kahemba  

A Kahemba, chef-lieu du territoire portant le même nom, dans la province du Kwango, un véhicule de 10 pneus plein de carburant a pris feu dans l’enceinte de l’hôpital général de référence de Kahemba. Bilan, pas de perte en vies humaines, mais au moins rien n’a été récupéré dans le véhicule, et le bâtiment de l’hôpital sauvé par miracle.

Jude Tshianga, journaliste de la radio Rasol de Kahemba qui était sur place au moment de ce drame qui avait été contacté par la rédaction du média en ligne le www.lequotidierdc.com, précise que “c’était un véhicule d’un commerçant résident dans la ville de Kikwit qui transportait plusieurs fûts des carburants à son bord.

Voulant souder une pièce endommagée, le chauffeur avait jugé bon de stationner le véhicule dans l’enceinte de l’hôpital général de référence de Kahemba. Pendant l’opération, le véhicule a pris feu et rien n’a été récupéré. Il n’y a pas eu de perte en vies humaines, l’hôpital a été épargné et le bâtiment n’a pas été miraculeusement touché. Plusieurs personnes sont sous l’émotion de cet incendie », raconte-t-il.

Et d’ajouter que la notabilité de ce coin de la province dénonce plus des dépôts clandestins de stockage des carburants sans respect de normes établies en la matière. Ce qui expose encore la population à d’autres.




Grands Lacs : Isidore Kwandja et le Général de Brigade Richard Boyombo discutent de l’organisation de la 1èreédition des Jeux de la solidarité pour la paix

M. Isidore Kwandja Ngembo, Directeur national des IXes Jeux de la Francophonie, a eu, ce lundi 9 octobre 2023, avec le Coordonnateur du Conseil International du Sport Militaire (CISM), le Général de Brigade Richard Boyombo Engeba Mundembe Ade, un entretien sur l’organisation des prochains Jeux militaires des pays de Grands Lacs en 2024.

Lors de la 7ème Assemblée Générale des Pays membres de l’Organisation du Sport Militaire en Afrique (OSMA), tenue du 19 au 27 février 2022, à Freetown en Sierra Leone, les pays membres de cette Organisation, ayant constaté et déploré la persistance de l’insécurité sur le continent africain et les conflits entre certains pays africains, avaient décidé à l’unanimité l’octroi à la République Démocratique du Congo l’organisation des prochains Jeux de Grands Lacs en 2024.

Lors de sa visite de travail à Kinshasa en aout 2022, le Vice-Président du Conseil International du Sport Militaire (CISM) et Président de l’Organisation des sports militaires en Afrique (OSMA), le Général de division Nigérian Abdullahi Maikano, avait discuté avec les autorités de la République démocratique du Congo et évalué le niveau de préparation du pays pour l’organisation de la première édition des Jeux militaires de la Paix des Grands Lacs, qui seront accueillis par les Forces Armées Congolaises en 2024.

Au Conseil des Ministres de vendredi 22 septembre 2023, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo avait confirmé que Kinshasa va accueillir la première édition des Jeux de la Solidarité pour la Paix, impliquant les pays de la région des Grands Lacs.

Cette première édition des Jeux militaires pour la paix et la solidarité à Kinshasa mettra en compétition treize pays : la République Démocratique du Congo, l’Angola, le Burundi, la République Centrafricaine, la République du Congo, le Kenya, le Sud-Soudan, l’Ouganda, la Tanzanie et la Zambie, avec des invitations spéciales adressées au Nigeria et au Cameroun, dans une dizaine de disciplines sportives : le Football, le Basket-ball, la Lutte libre, le Judo, le Tennis de table, le Karaté, le Taekwondo, le Volley-ball, l’Athlétisme et le Nzango.

La sécurité est un préalable indispensable et susceptible d’attirer des investissements, d’engendrer la croissance et promouvoir le développement économique d’un pays. C’est ainsi que L’OSMA utilise le sport comme moyen non cinétique pour résoudre de nombreux défis sécuritaires auxquels le continent est confronté.

La région des Grands Lacs est en proie à l’insurrection et à d’autres problèmes de sécurité récurrents. L’organisation des prochains Jeux militaires en RDC est appropriée compte tenu de la situation sécuritaire actuelle à laquelle est confronté le pays.




Moi Président, un poème de Magloire Paluku

Moi Président,

Je suis prétendant, je suis dépendant

Pour les ambitions des interdits même prédits

Je fais peur aux ennemis adversaires

Les mots d’injures au bilan des émissaires

Je suis un accident, un coïncident suicidant

Parcours des « Eops » d’une société des incidents

Nul et utile pour les conquérants

Héritage d’une vie endiablée ;

Je suis le premier des derniers

Sur moi dorment les obstacles planifiés !

 

Moi Président,

Sans Charmes, sans armes, sans passion

Le rêve du « Praesident » perdu dans les émotions

Se frittent les rivaux novices à la télé des nabots,

Victimes de la mode des réseaux sociaux.

Quand passe le pauvre sur la rue

Habillé en buste en sourire, saugrenu

La morale n’est plus au moral la déesse,

Postulent les inculpés de la noblesse.

Mais alors au loin se perdent les regards

La Joliesse de l’horizon en rempart

La réussite du peuple est mon avatar !




Aux Assemblées annuelles de Marrakech/Maroc : La Banque mondiale félicite le gouvernement congolais pour le succès enregistré par la gratuité de l’enseignement

En marge des Assemblées Annuelles entre le Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, le ministre des Finances, Nicols Kazadi et le ministre d’Etat, ministre du Budget, Aimé Boji ont échangé ce 10octobre avec la Vice-présidente de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et du Centre, Victoria Kwakwa sur le renforcement du partenariat  Banque mondiale-Rdc.

Cette réunion s’est focalisée sur le cadre macroéconomique, les infrastructures, les mines, la diversification de l’économie, le développement du capital humain, etc. pour lesquels les investissements et les réformes doivent se poursuivre et les acquis doivent être préservés.

La vice-présidente de la Banque mondiale a félicité le gouvernement congolais pour divers progrès réalisés, en particulier le succès qu’a connu la gratuité de l’enseignement ayant abouti à la scolarisation de près de 4 millions  d’enfants supplémentaires surtout dans les zones reculées.

Pour le ministre des Finances, le Gouvernement congolais se réjouit d’excellentes relations avec la Banque mondiale et son rôle dans le financement des infrastructures du pays. Il ne ménagera aucun effort pour implémenter les réformes en cours, et finaliser le programme avec le Fonds monétaire international dans le cadre de la Facilité élargie au crédit (FEC).




Précampagne et utilisation abusive des réseaux sociaux en Rdc : Le CSAC hausse le ton et promet des sanctions sévères

Inquiet de la pré-campagne constatée  ces derniers temps dans les médias en République démocratique du Congo, en cette période où le pays s’approche des élections en décembre prochain, un scrutin qui se veut transparent, crédible et apaisé. Et ce,  avec  l’utilisation des réseaux sociaux qui ne cesse de provoquer beaucoup d’abus dans la société congolaise, soit un phénomène qui détourne même les plus jeunes de l’idéal pour leur devenir.

Face à toute cette réalité, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) invite les uns et les autres au respect de la loi de la République et promet de sanctions aux chaînes qui continuent à diffuser les messages de campagne dans leurs programmes.

A travers un point de presse organisé à Kinshasa, ce mardi 10 octobre 2023 par le président du CSAC, Me Christian Bosembe a tenu à appeler l’opinion nationale au respect de règles.  Pour lui, ” les réseaux sociaux n’ont pas pour vocation de détruire la société ou de nous blesser les uns contre les autres. Ce n’est pas non plus un endroit où un monde sans loi ni foi où tous les interdits sont autorisés, mais plutôt un véritable instrument pour transmettre les valeurs positives et partager efficacement les connaissances.

La RDC est comptée aujourd’hui parmi le pays producteur de la bêtise, producteur fakes news, ou la compétition de la bêtise et de l’immortalité est viralisée incroyablement avec la promotion des antivaleurs”.

Ainsi, le CSAC appelle à cette occasion les parents à veiller sur leurs enfants, à ne pas les priver des téléphones, mais plutôt à contrôler les contenus qui y sont placés. Le CSAC invite le gouvernement congolais à aider cette institution à mettre de l’ordre dans ce secteur afin d’éviter le pire.

Concernant la pré-campagne électorale constatée dans les réseaux sociaux et aussi dans plusieurs médias de la place et voir même sur la télévision nationale congolaise, pour le CSAC, ” il y a la vie après les élections. Nous ne pouvons pas permettre aux gens de tout galvauder au nom des élections, des accusations gratuites, des attaques personnelles, des imputations dommageables, la recrudescence de la violence verbale sont à condamner sans la moindre faiblesse ni complaisance.

Dans ses propos, Me Christian Bosembe a appelé les acteurs politiques à se réserver et à attendre la campagne électorale quand elle sera lancée officiellement pour que chacun puisse rencontrer  sa base et présenter son projet de société à la population.

A cet effet, le CSAC interdit pour l’instant toute forme de messages de propagande dans les chaînes de télévision, dans les médias en lignes et dans les réseaux sociaux et invite les patrons des médias et les professionnels des médias d’éviter tout traitement des informations ayant trait à la campagne électorale sur toute l’étendue du territoire congolais.




Abattage d’un éléphant à Binza : L’ICCN appelle la justice à faire toute la lumière et à poursuivre les auteurs

La biodiversité  qui mérite la protection commence à connaitre la nuisance déplorable dans la partie Est de la république démocratique du Congo. Un éléphant du parc national des Virunga dans la localité de Katwiguru, territoire de Rutshuru au Nord-Kivu,  a été abattu ce lundi 09 octobre dans la matinée  par des personnes non autrement identifiées.

L’acte que déplore l’ICCN et invite la  justice congolaise  à diligenter des enquêtes contre des jeunes auteures de l’abattage de cet animal domestique.

L’appel est de la Direction Provinciale de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature au Nord-Kivu(ICCN), qui indique que ce forfait a été commis par des personnes jusque-là inconnues, après que cet éléphant ainsi qu’un autre se sont échappés, quelques heures plus tôt, du Parc vers cette partie.

Condamnant l’abattage d’un de ces deux animaux,  l’ICCN rappelle que cet acte constitue une infraction conformément à la loi n°014/03 du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature, raison pour laquelle, il appelle la justice à faire toute la lumière sur cette situation, afin que les auteurs répondent de leurs actes.

L’ICCN appelle également la population locale à se désolidariser des actes de braconnage et réitère sa détermination à poursuivre son action en vue de protéger la biodiversité du Parc National des Virunga au profit des communautés locales et y faire régner l’autorité de l’État conformément à sa mission.

Cette situation est une conséquence des actes de destruction méchante commis depuis quelques semaines par un groupe des jeunes instrumentalisés, qui ont endommagé une partie de la clôture électrique qui servait de barrière contre la sortie des animaux sauvages en dehors du Parc, précise l’ICCN.

Jean-Luc Lukanda




Face-à-face Tommy Tambwe et Chantal Yelu Mulop sur le démantèlement des réseaux de recrutement des enfants dans les groupes armés

La problématique sur les  violences faites aux femmes et aux jeunes filles, la réinsertion sociale, la réintégration des enfants associés aux groupes armés (EAFGA) ainsi que la traite des personnes étaient au centre des échanges ce lundi 9 octobre 2023 au bureau du PDDRCS.

C’était entre le Coordonnateur national du PDDRCS, Tommy Tambwe Ushindi et Mme Chantal Yelu Mulop, Coordonnatrice en charge de la jeunesse, lutte contre les violences faites aux femmes et traite des personnes.

Les deux personnalités ont abordée plusieurs questions autour de cette problématique qui reste jusqu’à ce jour un fléau qui préoccupe la Rdc toute entière et le PDDRCS en particulier.

Tommy Tambwe Ushindi et Mme Chantal Yelu Mulop qui étaient accompagnés chacun des experts de leurs organisations ont aussi analysé en profondeur les raisons de recrutement des jeunes par les groupes armés et avant de réfléchir sur  les mécanismes nécessaires à mettre en place pour lutter contre ce phénomène qui ne cesse de détourner la vie des plusieurs jeunes.

Sachez que  le PDDRCS a déjà fait sortir 3.000 enfants associés aux groupes armés EAFGA et sont pris en charge par les ONGs de protection de l’enfant. Le PDDRCS qui est préoccupé par cette question, invite tous les partenaires qui travaillent pour l’encadrement  de ces derniers de renforcer la sécurité et la vigilance pour qu’ils ne soient plus recrutés par les forces négatives.