Clôture de l’atelier sur l’élaboration du Manuel de procédure des évaluations certificatives : Tony Mwaba invite les inspecteurs à miser sur la qualité de l’enseignement par la lutte contre les antivaleurs

Cap vers la qualité de l’Enseignement après avoir consolidé et pérennisé la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics, telle est la détermination du ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, qui a procédé ce mardi 10 octobre 2023 à la clôture de l’atelier d’élaboration du Manuel d’évaluations certificatives dans la salle de réunions de la gratuité, située dans l’enceinte de la Radio-Télé de l’Education, commune de la Gombe à Kinshasa.

Ouverts le jeudi 05 octobre dernier dans la même salle, ces travaux avaient pour objectifs global de permettre à l’Inspection Générale d’améliorer le système d’évaluation par l’élaboration d’un manuel des procédures et comme objectifs spécifiques : d’identifier les problèmes liés à l’organisation de l’Examen d’Etat et en définir  les pistes de solution ; clarifier la gestion  du Centre National d’Organisation(CNO) en ce qui concerne le personnel, la logistique et les finances ; rappeler les fondamentaux et les innovations de l’institution Examen d’État à consigner dans un manuel des procédures ; et enfin, actualiser le Règlement général de l’Examen d’Etat.

En ce qui concerne l’élaboration du Manuel de procédures, l’ossature a été présentée et une Commission ad hoc mise en place pour le finaliser et le soumettre à la signature du Ministre. Quelques recommandations ont été formulées au Gouvernement central, au Ministre, au Secrétariat général, à l’Inspection général ainsi qu’à tout le personnel de l’Inspection général.

Signature de l’Acte d’engagement par les Inspecteurs provinciaux principaux

Avant de prendre la parole, le Ministre a présidé la séance de la signature de l’Acte d’engagement par les Inspecteurs Provinciaux Principaux. Un document qui sera également signé par l’Inspecteur Général vis-à-vis du Ministre et tous les autres Inspecteurs, partant des Inspecteurs Généraux Adjoints jusqu’à l’Inspecteur itinérant.

Prenant la parole, le Ministre de l’EPST a remercié et félicité les participants à ces assises pour leur assiduité et les recommandations formulées au Gouvernement, au Ministre, ainsi qu’à tous les Inspecteurs.

Aux recommandations, le professeur Tony Mwaba Kazadi a indiqué qu’il ne ménagera aucun effort pour rencontrer celles qui lui ont été adressées. Toutefois, en ce qui concerne la dotation en outils de travail, il a indiqué que sa méthodologie de travail est connue : ‘’réflexion-action’’. Voilà pourquoi il a demandé que l’état de besoins chiffré lui soit déposé pour engager les dépenses surtout que la période est propice avec les débats sur l’élaboration du budget, exercice 2024, en jour au Parlement.

Il a engagé tous les inspecteurs à la lutte contre les antivaleurs. Ainsi, quiconque ne va se mettre au pas, sera sanctionné administrativement et/ou pénalement suivant les dispositions de l’Acte d’engagement qui venait d’être signé.

‘’La gratuité de l’enseignement devenue irréversible et non négociable, il est temps de mettre le cap sur la qualité de notre système éducatif’’, a souligné le patron de l’EPST.

 




EPST : Tony Mwaba pose la première pierre de construction du bâtiment administratif de la DGC

Le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a présidé, ce mardi 10 octobre 2023, deux grandes cérémonies dans les installations de la Direction de Gestion de la Communication du ministère de l’EPST, situées dans la commune de la Gombe.

La première cérémonie consistait à la pose symbolique, par le ministre Tony Mwaba, de la première pierre de construction du bâtiment administratif de la Direction de Gestion de la Communication de l’EPST. Cette nouvelle bâtisse de deux niveaux sera livrée dans quelques mois en vue d’améliorer les conditions de travail des cadres et agents de cette direction.

Dans un franc-parler, le Directeur Chef de Service de la Direction de Gestion de Communication de l’EPST, Jean-Jeff Mwanza a donné au ministre Tony Mwaba les raisons qui l’ont poussé à procéder à la construction de ces nouveaux bureaux. Tout, a-t-il dit au patron de l’EPST, repose sur l’amélioration des conditions de travail des agents et cadres.

D’après les explications fournies par le Directeur chef de service de la DGC, Jean Jeff Mwanza au ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba, ce nouveau bâtiment sera sorti de terre avant la fin de l’année 2024. Ce sera un bâtiment de deux niveaux avec un rez-de-chaussée sur une superficie de 741 mètres carrés pour abriter une salle de conférence moderne et 20 bureaux.

Sur le plan architectural, il est prévu que le rez-de-chaussée abrite 8 bureaux, une salle de réception, une salle d’attente avec des installations sanitaires. Au premier niveau, 12 bureaux y compris celui du Directeur Chef de Service. Et le deuxième niveau sera essentiellement réservé à la salle de conférence moderne d’une capacité de près de 200 personnes.

Remise des téléphones fixes

Bien après, le ministre de l’EPST Tony Mwaba Kazadi a remis symboliquement quelques téléphones fixes et numéros officiels à son Cabinet, au Secrétariat général, à l’Inspection générale et aux directions et services centraux de son ministère. Dotation de la DGC, l’objectif est de permettre aux services de l’EPST de disposer des numéros de téléphone officiels en lieu et place d’utiliser des numéros privés.

Pour cette première phase, le Cabinet du ministre, le Secrétariat général, l’Inspection générale, la DINACOPE, la DRH, la DAS et la Dinac ont été bénéficiaires de cette dotation de la DGC. Ces téléphones ont chacun un numéro officiel.

À la fin de toutes ces cérémonies qui ont commencé par la clôture de l’atelier de l’Inspection générale de l’EPST, passant par la pose de la première pierre de la construction du bâtiment administratif de la DGC, le Ministre Tony Mwaba a déclaré que “C’est une initiative qui est partie de notre Direction Générale de Communication du ministère.

On est parti d’un constant dans le contact qu’il y a entre le ministère dans ses différents services avec l’extérieur. Très souvent, les animateurs donnent aux usagers ou à tous ceux qui fréquentent le ministère, leurs coordonnées téléphoniques personnelles, ce qui fait qu’il arrive que quand un animateur quitte y compris le Ministre, le Secrétaire Général ou Directeur, alors le monde extérieur continue à communiquer ou à contacter le ministère par les coordonnées privés. On a voulu mettre fin à cette pratique-là, en distribuant ces matériels téléphoniques à tous les services et avec des numéros permanents, de sorte que même si les hommes passent, les institutions restent et les numéros restent avec les nouveaux animateurs. C’est  ce que nous venons de faire.”




Médiation au Niger: comment le régime algérien tente pathétiquement de camoufler sa énième marque d’impéritie

Humilié par le démenti apporté par Niamey à sa médiation fictive au Niger, le régime algérien annonce de façon pathétique renoncer à ses bons offices qui, finalement, n’existent que dans son récit imaginaire. Un effet yo-yo qui rappelle bien d’autres épisodes et qui devient, de facto, la marque patente de la gouvernance du duo Tebboune-Chengriha. Le récit.

Le régime d’Alger ne cesse d’étonner. Non seulement par l’étendue de ses échecs, mais aussi, et surtout, par la piteuse énergie qu’il déploie pour les camoufler ou, pire, les maquiller en coups de menton. Il y a eu bien sûr la tentative menée tambour battant, et des mois durant, pour intégrer les BRICS. Comme réponse au niet catégorique que ce groupement a opposé à Alger, le président Abdelmadjid Tebboune, et après une longue sidération, n’a pas trouvé mieux que de déclarer, le mardi 3 octobre, en recevant des responsables de la presse algérienne, que, finalement, «Les BRICS ne m’intéressent plus et le dossier est définitivement clos».

Il y a également eu la candidature algérienne pour l’organisation des éditions 2025 ou 2027 de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN). Face à la robustesse du dossier marocain, l’Algérie a battu en retraite. Mais, pire, elle n’a pas eu le courage de défendre son dossier y compris pour l’édition de 2027. Un forfait qui en dit long sur le défaitisme solidement enraciné dans la tête des caciques du régime. Mais qu’à cela ne tienne. Pour parade, la veille de l’annonce du 27 septembre dernier, elle a inventé séance tenante une «nouvelle approche», figurant dans le communiqué de la Fédération algérienne de football, et voulant que cette dernière «va désormais concentrer ses efforts dans la réorganisation et la redynamisation du football en Algérie, de même qu’elle réitère son engagement indéfectible au profit du développement du football africain».

Dernier épisode en date de ce véritable yo-yo géopolitique, naturellement précédé d’annonces en fanfare avant de se solder par d’éclatantes déconfitures, la médiation autoproclamée du régime algérien au Niger. Cette fois, même l’effet d’annonce n’a pas opéré.

Tout a commencé le lundi 2 octobre, quand le ministère algérien des Affaires étrangères a publié un communiqué officiel annonçant que le Niger a accepté la médiation de l’Algérie. «Le gouvernement algérien a reçu par le canal du ministère nigérien des Affaires étrangères une acceptation de la médiation algérienne, visant à promouvoir une solution politique à la crise du Niger», pouvait-on même lire. Mieux, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a chargé le chef de la diplomatie, Ahmed Attaf, «de se rendre à Niamey dans les plus brefs délais pour y entamer des discussions (…) avec toutes les parties prenantes», selon la même source. Plus crédible et assumé, tu meurs! Sauf que… tout est totalement faux!

La réponse du Niger n’a pas tardé. Le soir même, Niamey rejetait en bloc les déclarations algériennes et affirmait que seul un forum national inclusif, dont la date se fait attendre, pourrait déterminer une solution à la crise et déterminer la durée de la transition. Exit donc l’Algérie qui proposait un plan de sortie de crise dès le mois d’août, se basant alors sur une transition de six mois maximum, dirigée par une personnalité civile et acceptée par tous les bords politiques.

Comme pour illustrer le degré du wishful thinking algérien et la capacité du régime à prend ses aspirations pour des accomplissements, le Premier ministre nigérien, Ali Mahamane Lamine Zeine, enfonçait le clou en déclarant publiquement avoir appris l’annonce algérienne «sur les réseaux sociaux». «Il y a eu incompréhension avec l’Algérie», a-t-il achevé. Et c’est peu dire. «Ce n’est pas parce que nous sommes dans une situation difficile qu’on peut nous manipuler», avait également répondu le chef du gouvernement de transition au Niger.

Alger a-t-elle compris la leçon, présenté des excuses ou tout simplement fait le dos rond face à cet énième fiasco? Que Nenni. Hier lundi 9 octobre, la diplomatie algérienne nous gratifiait d’un autre communiqué dans lequel il est «précisé» que c’est l’Algérie qui aurait décidé de surseoir à l’engagement des discussions préparatoires envisagées dans la crise au Niger, et ce, «jusqu’à l’obtention des clarifications nécessaires» au sujet de la mise en œuvre d’une médiation que personne ne semble lui avoir demandé.

La diplomatie algérienne persiste et signe. «Le mercredi 27 septembre 2023, les autorités nigériennes ont informé, par lettre officielle, le Gouvernement algérien de leur acceptation de la médiation algérienne dans la crise politique, institutionnelle et constitutionnelle à laquelle le Niger est confronté», rappelle le dernier communiqué. Pour le régime algérien, «ces échanges n’ont pas été concluants sur ces deux sujets. De même, des déclarations officielles et publiques d’autorités nigériennes ont suscité des interrogations légitimes quant à leur disposition réelle à donner suite à leur acceptation de la médiation algérienne», lit-on.

En termes de stratégie de fuite en avant, il y a certes bien mieux. Mais un tel niveau d’amateurisme dans l’intervention, d’ineptie dans la gestion et de médiocrité dans la réaction, voilà qui est rare, surtout à l’échelle d’une diplomatie et d’un pays qui se veut influent et «force de frappe». Se faire rabrouer de la sorte par un pays en pleine crise comme le Niger, et par rapport à ce qui devait être une démonstration d’influence régionale, montre juste à quel point les dirigeants algériens sont hors-sol. Déplorable.

Par Tarik Qattab




Ferid Belhaj – Attraction des Investissements étrangers: le Maroc, l’un des meilleurs pays du MENA

Le Maroc est l’un des meilleurs pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) en termes notamment de capacité et d’attraction des investissements étrangers, a affirmé, lundi à Marrakech, Ferid Belhaj, Vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA.

Intervenant lors d’une session publique de haut niveau sous le thème “Le Maroc, terre privilégiée des investissements privés”, tenue à l’occasion des Assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), M. belhaj a indiqué que le Maroc, comparé aux autres pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), est celui qui se porte le mieux en termes notamment de capacité et d’attraction des investissements étrangers.

Ainsi, il a mis en avant les efforts déployés par les banques marocaines, l’OCP, la Royal Air Maroc (RAM) et d’autres pour opérer en Afrique subsaharienne, soulignant l’évolution du Maroc durant ces vingt dernières années.

Les travaux des assemblées annuelles de la BM et du FMI ont démarré lundi, avec la participation de l’élite économique et financière mondiale pour débattre des grands enjeux liés notamment aux politiques de financement, à la croissance économique et au changement climatique.

Cet événement planétaire, qui revient en terre africaine 50 ans après, offre l’occasion aux décideurs économiques et financiers de prendre connaissance de près des avancées réalisées et des progrès accomplis par le Maroc sous le leadership éclairé de SM le Roi Mohammed VI dans divers domaines.




Akhannouch s’entretient à Bruxelles avec la Présidente de la Commission européenne

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, s’est entretenu, mardi à Bruxelles, avec la Présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Les deux parties ont insisté sur la solidité des relations entre le Royaume et l’Union européenne et examiné les moyens de renforcement du partenariat stratégique qui les lie, notamment dans le contexte actuel.

Le Maroc est le premier partenaire économique et commercial de l’Union européenne au niveau du continent africain, tout comme l’UE est le premier partenaire commercial du Royaume, avec des échanges commerciaux qui dépassent 60pc du volume total des échanges.




Raffinerie du cuivre et du cobalt au Congo : Julien Paluku et la task force mise sur pied font la première évaluation

Dans le cadre de la matérialisation du projet de raffinerie du Cuivre et Cobalt congolais par la société  DELPHOS  décroché à New-York par le Président Félix Tshisekedi au cours du Global Africa Business Initiative en marge de la 78e Assemblée Générale de l’ONU, la task force mise sur pied et  constituée   de la Directrice adjointe du Cabinet du Chef d’Etat en charge des questions Juridiques , Nicole Bwatsha, du ministre  de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya,  des experts  du Fonds de Promotion de l’industrie (FPI),  du Conseil Congolais de Batterie (CCB), de la société  Buenassa, de la présidence de la République, de la Primature et du cabinet du ministre de l’Industrie s’est réunie ce mardi  au Palais de la nation.

L’accélération de la mise en œuvre  de la feuille de route avec les appels d’offre  pour le prestataires devant mener les études de préfaisabilité qui seront financées  par le Fonds de Promotion de l’industrie (FPI) a été  au centre de cette réunion technique.

Ces usines de raffinerie du Cuivre et Cobalt seront opérationnelles entre 2024-2025,  a déclaré  à  la presse le ministre de l’Industrie au sortir de cette rencontre. Julien Paluku Kahongya  a renchéri que ce projet qui vient consolider la matérialisation de la vision  du Chef de l’Etat, Félix  Tshisekedi, celle de transformer localement les ressources naturelles congolaises, va permettre au pays  de  divorcer avec le modèle colonial qui consiste  à  obtenir  des titres miniers,  lever des fonds et ne se livrer qu’ à l’extraction des minerais, donc leur simple exportation sans valeur ajoutée.

« Nous nous sommes retrouvés ce matin à la suite de ce que le président de la République avait fait à New-York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, avec la société DELPHOS qui tenait à accompagner l‘entreprise à 100% congolaise, qui tient à développer un projet, le premier du genre en Rdc, à savoir, la raffinerie du cuivre et du cobalt ici au Congo. A New York, nous avons indiqué que DELPHOS tient à soutenir la Rdc avec un financement de 350 millions de dollars Us  pour développer cette raffinerie et qu’il appartenait à la Rdc de financer les premières études», explique Julien Paluku.

Voilà pourquoi, dit-il, autour de Mme le Dircaba du chef de l’Etat, nous nous sommes retrouvés pour faire la première évaluation avec tous les acteurs à savoir le Gouvernement congolais, l’entreprise elle-même BUENASSA, le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) qui doit fournir les fonds et le Conseil congolais des batteries (CCB) et tous les autres acteurs pour que nous nous rassurions que le chef de l’Etat suit de très prêt  et qu’il se rassure qu’au-delà des annonces que nous avions faites à New-York, il y a un début de commencement du projet.

Et le début, c’est cette réunion qui annonce la sélection du prestataire qui va faire ses études de préfaisabilité à la suite desquelles on va instruire le FPI à mobiliser les fonds tel qu’indiqué dans les cahiers des charges qui seront ouverts. C’est une réunion importante.

« On ne doit plus s’arrêter à faire des annonces. On doit passer à des phases opérationnelles et celle-ci en est une, c’est-à-dire que dans les 6 mois, si les fonds sont donnés, l’étude de préfaisabilité sera prête et dans les 18 à 24 mois plus tard, la raffinerie pourrait voir le jour. Et d’ici 2025, on peut être sûr de dire que la Rdc va capter prêt de 20 à 30% de la valeur marchande de ces ressources naturelles, alors que seulement 3% sont captés. Le chef de l’Etat tient à la transformation locale de nos ressources comme ambition de son gouvernement.

 

Rappelons que DELPHOS a disponibilisé 350 millions de dollars américains pour exécuter ce projet ambitieux.

 




Essoufflé, M23 perd Kitshanga et plusieurs autres localités : Les ‘Wazalendo’ se prennent en charge

Depuis ce lundi 9 octobre 2023, la ville de Kitshanga est entre les mains des groupes de jeunes patriotes qui se sont mis ensemble dans le but de défendre leur milieu naturel contre l’agression rwandaise et les rebelles du M23. Ces groupes sont mieux  connus sous le nom de “Wazalendo”, qui signifie  littéralement, “patriotes” en Kiswahili. C’est ce qu’a affirmé la direction du M23 dans un communiqué, après plusieurs semaines de campagne de dénigrement menée par des réseaux d’influence rwandaise et sur les plateformes numériques. Cette unité spéciale de l’armée rwandaise, M23/RDF a admis la perte de la ville de Kitshanga, dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo après qu’elle a été repoussée de la région par les ‘Wazalendo’, qui, selon leurs dires, ont décidé de se prendre en charge conformément aux articles 63 et 64 de la Constitution.

Dans un communiqué publié mardi 9 octobre 2023, la direction du M23 a reconnu la perte de cette ville emblématique, sous son contrôle depuis un temps. Aux abois, après avoir été malmené par des jeunes patriotes, le M23/RDF qui ne pouvait pas compter sur la complicité de ses infiltrés dans l’armée car ne faisant pas partie des Wazalendo, ne se console qu’en versant dans des  accusations   contre l’armée burundaise, les Forces nationales de défense du Burundi (FNDB), qu’il accuse de leur apporter un soutien en collaboration avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Des combats se sont intensifiés dans le territoire de Masisi au 8 octobre 2023, particulièrement  dans les  zones de santé de Mweso, de Birambizo, Bambo et Tongo. Les axes Burungu-Kilorirwe et Kitshanga-Mweso dans Masisi, ainsi que les axes Mabenga-Kiwanja, Ishasha-Kiwanja et Rugarama-Kiwanja dans Rutshuru, qui ont été les principaux points de violences intenses.

Depuis le 1er octobre 2023, Masisi a enregistré  plus de 20 civils tués, et plus de 30 autres blessés, au 8 octobre, plus de 84 700 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile ce qui suscite des inquiétudes et la sécurité reste volatile dans la région.

Pas de soutien FARDC, mais les Congolais ont l’obligation de défendre leur territoire

Les ‘Wazalendo’ affirment appliquer l’article 64 de la Constitution. Bien qu’ils n’aient pas le soutien officiel du gouvernement, des observateurs estiment que la possibilité, pour eux n’ayant pas  une constante économie de munitions, de consolider leur présence dans ces entités, s’avère faible, aussi longtemps que les FARDC observent toujours le cessez-le-feu.

C’est aussi dans ce sens, qu’au minimum, ces jeunes sollicitent le rétablissement de l’autorité de l’Etat dans ces localités ‘libérées’ par le déploiement des  policiers de la Police nationale congolaise et des FARDC pour les sécuriser. Preuve supplémentaire  que les Wazalendo ne sont pas une force négative.

« Lorsque des compatriotes défendent la patrie, vous ne pouvez pas les qualifier de forces négatives. Il faut tenir compte des zones où ces opérations se déroulent, ce sont des zones sous occupation », a précisé le Porte-Parole du Gouvernement Patrick Muyaya.

Donc, les ‘Wazalendo’ ne font que se prendre en charge.

Leur succès peut s’expliquer par le fait que la force de nuisance de  Paul Kagame  réside dans sa stratégie d’infiltrations. Mise à nue par l’offensive congolaise dans la diplomatie pacifiste et de la manifestation de la vérité  initiée par la Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi, ces jeunes patriotes sont en train de déplumer le M23 et son maître de Kigali . L’armée nationale a été infiltrée à tous les niveaux au point que toute disposition militaire prise par l’armée était simultanément parvenue à l’ennemi, le M23 baignait dans l’illusion de puissance. Mais avec les forces d’autodéfenses, les choses sont différentes. Des sources locales, on apprend que le Rwanda, conscient du danger pour lui, il se crée des Wazalendo pirates, pour flouer les pistes.

Mais jusque-là, les authentiques ‘Wazalendu’ non infiltrés volent de victoire à victoire face à l’armée rwandaise déguisée en M23.

Film des derniers évènements du week-end

Sur l’axe Rutshuru, le dimanche 08 octobre 2023 entre 5 heures du matin et 7 heures locales, des détonations d’armes lourdes et légères ont été entendues dans les parties Nord et Nord-est de Kiwanja. C’est notamment à Kahunga, sur l’axe Mabenga-Rwindi, 6 kilomètres de Kiwanja, et à Kinyandonyi et Ngwenda, environ 12 km de Kiwanja sur l’axe Nyamilima.

Les Patriotes Wazalendu continuent ainsi  à récupérer des agglomérations occupées  par les terroristes du M23 avec l’appui de la population libérée des griffes de  cette unité spéciale rwandaise.

Se conformant à la feuille de route de Luanda, le gouvernement continue de respecter le cessez le feu, contrairement aux groupes armés pro Rwanda. Le gouvernement, par le ministre, Patrick Muyaya, dénonce l’attitude des terroristes du M23, qui entravent le processus de pré-cantonnement.

Face aux précédents actes de violence, notamment les massacres de Kishishe, documentés par diverses organisations, dont le groupe d’experts des Nations Unies et Human Rights Watch atrocités, le ministre de la Communication et des Médias souligne que les compatriotes se voyant confrontés à de telles menaces ne pouvaient pas rester passifs.

De leur côté, les animateurs du M23 parlent des attaques simultanées sur leurs positions dans les trois territoires : Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, avec, selon eux, « des bombes qui sont tirées à l’aveuglette sur les zones habitées alors que des sources à Kiwanja ». Ce qui  confirment les affrontements de Kinyandonyi, et qu’à Kahunga, les tirs n’ont duré que quelques minutes, vers 6 heures locales.

Sur l’axe Masisi, par ailleurs, c’est entre la tombée de la nuit, samedi 7 octobre, et vers 2 heures du matin, de dimanche, que les Wazalendo ont contrattaqué les positions rebelles à Kilolirwe et Kitshanga.

Willy Makumi Motosia




Election présidentielle de décembre 2023 : ‘AHM’ propose JP Bemba pour diriger la campagne de Tshisekedi

‘‘L’Association Hommes matures’’ (AHM)/Kinshasa a publié, jeudi 05 octobre courant, une déclaration  en rapport avec la résolution du congrès du Mouvement de Libération du Congo. Au terme de ces assises, le président du parti Jean- Pierre Bemba Gombo a décidé de soutenir la candidature du président sortant Félix-Antoine Tshisekedi, à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. Dans sa déclaration signée par le président national Raddy Angendu Gerary, l’AHM émet le vœu de voir confiée la direction de la campagne électorale du président sortant entre les mains du chairman Bemba Gombo.

L’AHM  est une organisation affiliée au parti politique MLC, qui œuvre pour la valorisation et l’élargissement de la vision du leader de ce parti politique dans la commune de Masina.

Bien connu dans cette partie de Kinshasa pour ses activités sportives et socioculturelles, l’Association homme mature s’emploie à faire émerger du positif dans la jeunesse congolaise.

Conscient du fait que les élections du 20 décembre 2023, décideront de la vie nationale durant les 5 prochaines années, l’AHM qui soutient la vision du Chef de l’Etat estime qu’une bonne conduite de la campagne électorale est le gage pour la réélection de la haute autorité politique de l’Union sacrée de la République.

Ainsi donc, ayant suivis avec beaucoup d’attention le déroulement des travaux du 4ème congrès du MLC tenu du 28 au 30 septembre 2023 à Kinshasa, à l’issue duquel l’actuel Vice-Premier ministre, Ministre de la défense et des anciens combattants Jean Pierre Gombo, a décidé de soutenir la candidature du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle.

A cet effet, l’AHM qui félicite le guide suprême du MLC pour cette prise de position, « faisant ainsi preuve d’humilité, de simplicité, du patriotisme, de loyauté et de recherche d’intérêt général au détriments des intérêts partisans », précise la déclaration.

Dans cette prise de position de l’AHM, l’on réitère son soutien et espère que la prise de position de JP Bemba est bénéfique pour la nation. De ce fait, « connaissant le savoir- faire, la capacité de mobilisation et de convaincre du VPM Jean-Pierre Bemba Gombo, émet les vœux de voir être confiée  la direction de la campagne électorale de son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi entre ses mains »,  suggère l’AHM.

Et de conclure en demandant « à la CENI  en tant qu’institution d’appui à la démocratie, d’organiser des élections réellement transparentes, crédibles et apaisées pour l’honneur et la valeur du Congo ».

Willy Makumi Motosia




A Kisigari/Rutshuru : Les terroristes du M23/RDF commettent un énième massacre

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo informent l’opinion nationale et internationale que, comme à Kishishe, les terroristes du M23/RDF viennent de commettre un massacre sur les populations RD Congolaises dans la nuit du lundi 09 au mardi 10 octobre 2023 dans le groupement Kisigari en Territoire de Rutshuru, sous prétexte que ces dernières collaborent avec les Wazalendo dit patriotes.

D’après le renseignement fiable en notre possession, indique le Lieutenant-Colonel Ndjike Kaiko Guillaume dans un communiqué de presse, ce énième massacre a eu lieu dans la zone sous contrôle des terroristes du M23/RDF et a ciblé sept compatriotes dont les notables et chefs des villages.

« Nous en appelons donc à la Force Régionale de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est, au Mécanisme Conjoint de Vérification Elargie ainsi qu’au Mécanisme Ad Hoc de Vérification de prendre toutes les dispositions nécessaires pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur ce massacre de trop, véritable crime contre l’humanité et d’en tirer toutes les conséquences », souligne la même source.

 




“Kitumaini” : Never Limit children ASBL ouvre son premier centre d’accompagnement des enfants autistes

Devant ses invités, Never Limit children ASBL a ouvert officiellement son premier centre d’accueil et d’accompagnement des enfants autistes, lundi 09 octobre 2023 au quartier Macampagne, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa. Une cérémonie organisée sous la présidence de Mme Mado Madiya, responsable de cette organisation non gouvernementale.

C’est désormais dans ce beau cadre que les enfants autistes de la ville de Kinshasa seront pris en charge. C’est un pas de plus pour cette association sans but lucratif déterminée à mettre les enfants autistes aux mêmes pieds d’égalité que les autres enfants au sein de la société pour permettre leur inclusion.

Dans son mot de bienvenu, Mado Madiya a remercié tous les partenaires qui ont répondu à son appel et ayant cru à ce projet qui devient une réalité pour encadrer les enfants autistes, une catégorie de personne mal comprise au sein de la société congolaise.

“Nous lançons aujourd’hui le premier centre d’accueil dénommé TUMAINI, ESPOIR en Swahili. Cette dénomination est chargée de notre détermination à offrir un avenir à nos enfants et à faire de l’ESPOIR un mobile essentiel pour leurs parents.

Pourquoi espoir?

Plusieurs citations, maximes et proverbes font de l’ESPOIR la base de toute réussite dans tous les domaines de la vie. L’ESPOIR fait vivre et il ne faut jamais dire que l’ESPOIR est mort. Ça ne meurt jamais, l’ESPOIR”, a-t-elle dit pendant son speech.

Après coupure du ruban symbolique par Mme Dhrolia, partenaire de taille de NLC ayant contribué à ce projet, les invités ont visité les salles où les enfants seront encadrés suivi des explications de la présidente de cette ASBL.

En même temps, des invités ayant pris part à ce rendez-vous ont manifesté leur intérêt d’adhérer à la vision de cette association en remplissant les fiches d’adhésion mais aussi les fiches de dons en faveur des enfants autistes.

Mado Madiya croit fermement que ce centre n’est pas le dernier car la capacité d’accueil n’est pas de taille. Elle envisage créer d’autres centres dans les communes de Kinshasa et en provinces pour pallier à la problématique de prise en charge de ces enfants.

«Les enfants autistes ont désormais une adresse après avoir passé beaucoup de temps à chercher des endroits où ils peuvent être encadrés mais enfin le Centre Kitumaini est là pour s’occuper d’eux. C’est l’espoir pour ces enfants. Ils seront pris en charge convenablement grâce aux équipements adaptés au besoin. Le cri d’alarme de l’enfant autiste a été entendu et ils ont aujourd’hui un centre qui répond aux normes pour un bon encadrement», a déclaré la présidente de Never Limit Children Mado Madiya.

Ce centre a une capacité d’accueil de plus de 15 enfants par période mais comme c’est un grand projet, Never limit Children souhaite créer d’autres centres dans d’autres communes pour permettre à tous les parents d’en avoir l’accès car il s’agit d’un centre professionnel approprié où il y a tous les équipements pour l’encadrement de ces enfants. C’est pourquoi cette association compte sur l’apport de chaque partenaire mais aussi de toute personne ayant la volonté d’aider cette catégorie de personne

Jean-Luc Lukanda