Loyauté et fidélité : 72 députés nationaux FCC non partant à la législature de 2023

Ce vendredi 06 octobre 2023, les élus nationaux du Front Commun pour le Congo (FCC), se sont réunis au Procoki, sous la coordination de l’honorable François Nzekuye Kaburabuza.

Le Président du Groupe parlementaire PPRD et alliés a réuni plus de 70 députés nationaux issus de la 3ème législature 2018-2023. Ces élus nationaux qui ont résisté à la tempête de la corruption en pleine législature sont restés fidèles et loyaux envers leur Autorité morale, Joseph Kabila Kabange.

L’ancien Chef de l’Etat qui a perdu sa majorité parlementaire, soit 355 députés nationaux et 98 sénateurs issus de sa famille politique, 72 députés nationaux et plus ou moins 10 sénateurs lui sont restés fidèles n’attendent pas cautionner un processus électoral entaché d’irrégularités.

La rencontre de ce vendredi, bien que rien n’ait filtré, s’avère déterminante pour la suite du processus. Le camp Kabila se réarme déjà à 75 jours des échéances électorales qui balbutient, un signal fort, que le Front Commun pour le Congo vit et vivra toujours tant la République Démocratique du Congo vit.

Selon certaines indiscrétions, plusieurs d’entre les traitres expriment le besoin de rentrer à leur ancienne famille politique FCC, mais les portes ne sont pas prêtes à s’ouvrir pour cette race de traîtres.

Ces derniers n’ont pas trahi Joseph Kabila ni le FCC à en croire l’ancien Chef de l’Etat. Les députés nationaux et sénateurs ont trahi le peuple, leurs électeurs. Ils ont accepté de vendre leur conscience au bénéfice de Palissades.

Pour Joseph Kabila, le FCC n’est pas dans l’opposition. Aux sorties des urnes, le premier ministre était nôtre ; le Parlement était nôtre. Il nous a été volé notre majorité parlementaire. Et donc, nous sommes dans la résistance. Résistez, avait-il galvanisé ses troupes à la dernière rencontre de Kingakati.

Bravo à ces résistants au n’ombres desquels les hommes et les femmes ayant la passion du Congo. Voici les élus nationaux ayant résisté à la corruption : honnêtes, intègres et dignes de confiance

I. Grand Katanga : 23

1. Haut-Lomami : 8

– MBUYU KABANGU ;

– MWAMBA Odette ;

– KASONGO Lucain ;

– KILUBA LONGO ;

– KABANGE Numbi MUKWAMPA Félix ;

– ILUNGA Paul ;

– MUBA Kitwa Damase;

– MUTONKOLE Gaspard.

2. Tanganyika : 5

– KABILA Jaynette ;

– NGOYI Liliane ;

– KABWELULU Martin ;

– MBAYO Bénoit ;

– MBUYU Jean.

3. Haut-Katanga : 6

– KABWELULU Yvonne ;

– KAHOZI Augustin ;

– KONZI Fofo ;

– KABUNDU Justin ;

– SISO Hyaceinth ;

– KASUKA Mathieu.

 

4. Lualaba : 4

– TSHILEMS ;

– MAFEFE ;

– KAFOFO Paulin ;

– IYEMBA Isabelle ;

II. Sud-Kivu : 9

– MUSHOBEKWA Marie-Ange ;

– MWILANYA Néhémie ;

– WASO Irène ;

– MULEYI Adolphine ;

– MWINGA Louise ;

– BALAMAGE Boniface ;

– Simon Pierre ;

– BULAMBO KILOSHO ;

– NYARUGABO Moïse.

III. Maniema : 4

– PAIPO Wivine ;

– BUKANGA Ruben ;

– NZOLOKO Maurice ;

– KOKONYANGI Joseph.

IV. Nord-Kivu : 4

– MINEMBWE Elisée ;

– MUCHOZI Alfani ;

– SEGIHOBE Jean-Paul ;

– NZEKUYE François.

V. Grande Orientale : 4

– TOENGAHO Faustin ;

– MUSEMENA Gaston ;

– AGOYO ;

– TSHUMA.

VI. Grand Équateur : 8

1. Mongala : 3

– MABUNDA Jeannine ;

– BOFAYA René ;

– MAGBENGU Dismas.

2. Nord-Ubangi : 2

– SEDEA Arthur ;

– GAMOTO Valentine.

3. Sud-Ubangi : 2

– BENZA Alphonse ;

– MOPONDI John.

4. Tshuapa : 1

– LIKOKE Victor.

VII. Grand Bandundu : 10

1. Kwilu : 7

– MINAKU Aubin ;

– MOUSSA ;

– KIMBUNDA Jean ;

– MAYUMA ;

– WATELELA Lucie ;

– MIKULU Guy ;

– LUMEYA DUMALEKE.

2. Kwango : 2

– UTEKALA ;

– NAWEJ Charles.

3. MAI-NDOMBE : 1

– BOLIO Wily.

VIII. Kongo-Central : 1

– MUINGA Nelly.

IX. Kinshasa : 5

– INGELE Jean-Marie ;

– KIMBUTA Erick ;

– LIYOTA Bienvenu ;

– LUHAKA Thomas ;

– MULAND Guy.

X. Grand Kasaï : 4

1. Kasaï Central : 1

– KAPIKA Joseph.

2. Lomami : 1

– SONGO Anaclet.

3. Sankuru : 1

– TAMBWE André ;

4. Kasaï : 1

– MWANGU Maker.

Pius Romain Rolland




Un juriste espagnol met à nu les violations quotidiennes des droits de l’Homme par le ”polisario’’

Le juriste espagnol spécialisé en droit international, Manuel Navarro, a mis à nu les violations ‘’quotidiennes systématiques’’ des droits de l’homme dans les camps de Tindouf, auxquelles se livre le ‘’polisario’’, un groupe ‘’criminel, qui agit avec la connivence de l’Algérie ».

‘’Le +polisario+ est clairement un groupe criminel qui pratique la torture, les détentions illégales et les enlèvements et prive les populations des camps de leurs droits les plus basiques, à savoir, la liberté de mouvement et d’expression’’, a relevé M. Navarro dans un entretien à la MAP, en marge d’une conférence, organisée à la prestigieuse université Pablo Olavide de Séville, à l’initiative de l’Association ‘’Alhayat pour la coopération internationale’’, sous le thème ‘’Droits et libertés’’.

Les organisations internationales ont documenté des ‘’cas de violence et de répression, des arrestations arbitraires, des tortures et des mauvais traitements infligés aux populations vivant dans les camps de Tindouf pour la simple raison de s’opposer à leurs tortionnaires et de se révolter contre les atrocités commises quotidiennement à leur égard’’, a ajouté l’avocat espagnol, précisant que des rapports internationaux font également état de l’existence de ‘’disparitions forcées’’.

‘’La répression s’étend également à la liberté d’expression, avec des restrictions sur les médias et la censure des voix critiques’’, a-t-il poursuivi, notant que ‘’ces pratiques, qui violent les principes fondamentaux des droits de l’homme, ont été condamnées par la communauté internationale’’.

Les observateurs internationaux, qui tentent de rendre compte de la situation dans ce territoire, sont également victimes de ces ‘’comportements inhumains’’ des milices du ‘’polisario’’, a déploré M. Navarro, assurant que le moment est venu pour que les responsables de ces violations ‘’paient pour leurs crimes ».

‘’Contrairement à ce qui se passe dans les provinces du Sud du Royaume du Maroc où les populations locales jouissent de tous leurs droits et sont partie intégrante d’un processus de développement socio-économique remarquable, les séquestrés dans les camps de Tindouf sont privés de leurs droits les plus élémentaires’’, a-t-il exposé.

A cet égard, il a pointé la responsabilité de l’Algérie, en tant que pays hôte, de garantir un accès humanitaire sûr et sans restrictions aux camps de Tindouf et permettre le recensement des populations.

‘’Malgré les déclarations de ses dirigeants, l’Algérie est responsable du conflit du Sahara marocain’’, a fait noter l’avocat espagnol, soulignant qu’Alger doit assumer ses responsabilités, pour mettre fin aux violations des droits humains dans les camps de Tindouf et rendre justice aux victimes.

En outre, a-t-il insisté, le recensement des populations à Tindouf est ‘’une condition majeure’’ pour mettre un terme à ces violations et éviter le détournement de l’aide humanitaire destinée à ces populations, s’interrogeant sur les véritables raisons derrière la décision d’Alger d’interdire l’accès aux camps de Tindouf aux observateurs du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) pour ‘’mener à bien une opération de recensement neutre et transparente’’.

‘’La communauté internationale ne peut rester inactive face à cette situation et doit défendre avec fermeté l’initiative marocaine d’autonomie pour les provinces du Sud du Royaume, qui est la solution la plus juste et qui jouit de l’unanimité parmi les pays les plus puissants du monde, comme les États-Unis, l’Allemagne et la France’’, a indiqué M. Navarro.




Grâce à l’inauguration du barrage de Busanga, les miniers peuvent produire jusqu’à 100% de leurs capacités

Le Président Félix Tshisekedi a poursuivi son séjour de travail, ce vendredi dans la province du Lualaba, en procédant à l’activation officielle de la centrale hydroélectrique de Busanga, dans le territoire de Lubudi, à 136 km de la ville de Kolwezi. Cet ouvrage est composé de 4 turbines d’une capacité totale de 240 mégawatts. SICOHYDRO S.A., une firme de la SICOMINES, aura la quotité de 10% de cette capacité et les cités environnantes aussi 10% via l’Agence nationale de l’électrification et des services énergétiques (ANSER). Cet important projet existait depuis les années 1960, mais il fallait attendre l’avènement du Président Tshisekedi pour le voir se concrétiser grâce au partenariat stratégique entre la RDC et la Chine.

En son dernier jour de travail (vendredi 6 octobre 2023) dans la province de Lualaba, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a procédé à l’inauguration de la centrale hydroélectrique d’humanité pour le bonheur à Busanga au sud de la République Démocratique du Congo.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde et quelques membres de son gouvernement, de la Gouverneure de cette province Fifi Masuka Saini, des sénateurs, des députés nationaux et provinciaux ainsi que de plusieurs hauts gradés des Forces armées de la RDC et de la police nationale congolaise. Des populations de cette partie du pays ont également effectué le déplacement pour non seulement salué Félix Tshisekedi, mais également cet ouvrage qui impactera leur quotidien.

Il convient de noter que le barrage de Busanga se situe sur la dernière cascade parmi les quatre centrales planifiées en échelle dans cette section du fleuve Congo avec une capacité installée de 240 mégawatt et comprend quatre turbines de 60 mégawatt. Selon les experts du consortium, cette entreprise de droit congolais, la production d’électricité annuelle moyenne est de 1,32 milliards de kilowatts (kWh). Ce barrage est un barrage-voûte à double courbure en béton compacté avec une hauteur de 141,5 mètres. La capacité totale du réservoir est de 1,298 milliards m3 et le volume d’excavation de terrassement est de 1,86 million m3, et le volume du béton est de 0,77 million m3.

Notons que cette centrale hydroélectrique de Busanga est un investissement de China Railway Group Limited et Power Construction Corporation of China (création de Sicohydro) avec la Gecamines, la Snel et COMAN comme actionnaires. L’histoire retiendra que cette centrale est la première investie et construite par China Railway Group Limited à l’étranger en mode (Build-Operate-Transfer) avec un investissement total de 656 millions de dollars.

Pour réussir cet ouvrage, la construction a débuté en novembre 2017 et les quatre groupes de générateurs ont été installés et mis en service en novembre 2021, avec une concession de production d’électricité de 30 ans (y compris les périodes de construction et d’exploitation.

Ce barrage vient résoudre radicalement le problème de pénurie d’électricité, qui limite sérieusement la production des entreprises minières. C’est à travers une décision sage et correcte de la République de Chine et de la République Démocratique du Congo que ce barrage a vu le jour. C’est le fruit de la convention de collaboration entre la RDC et le groupement d’entreprises chinoises China Railway Group Limited (actuellement dénommée Power Construction Corporation of China) relative au développement d’un projet minier et d’un projet d’infrastructures, signée en date du 22 avril 2008 et ses avenants, en abrégé “Convention de collaboration”, qui met à l’ordre du jour, le co-développement de centrales hydroélectriques.




A l’UNIKIN : La Banque mondiale présente le mémorandum du rapport budgétaire

Les professeurs, le corps enseignant ( chefs de travaux, assistants) et les étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), ont participé ce jeudi 05 octobre, dans une conférence de la mise à niveau tenue par la Banque mondiale, dans le cadre de la fête du savoir organisée dans la salle Monecoswa, dans l’enceinte de l’UNIKIN, commune de Lemba à Kinshasa, capitale de République démocratique du Congo.

La Banque mondiale a procédé à la présentation du rapport de l’économie budgétaire avec quatre ouvrage dont le rapport essentiel qui porte sur le climat et environnement, la revue de dépenses publiques ainsi que le future de ressources en Afrique qui s’intéressent à la réalisation du potentiel.

C’est avec à la tête, Albert Zeufac, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la République démocratique du Congo, l’Angola, Burundi et Sao Tomé, que la fête du savoir a été savourée à l’université de Kinshasa, notamment le représentant du Recteur Jean-Marie Kayembe, du doyen de la faculté chef de local ayant abrité ladite conférence et plusieurs membres de la Banque mondiale au Congo et en Afrique.

 

Albert Zeufac explique l’importance de cette rencontre : ” moi et mes collègues de la Banque mondiale, nous sommes très heureux d’être ici à l’UNIKIN, pour montrer l’autre face de la Banque mondiale en Rdc, celle d’une Banque du savoir. Quand on parle de la Banque, on pense seulement aux finances et aux projets, mais ce qu’il faut savoir est que ces projets sont soutenus et inspirés par des études analytiques très pertinentes, poussées et fouillées. C’est ce que nous sommes venus partager avec les étudiants de l’Université de Kinshasa, parce qu’au finale, c’est la connaissance qui dirige le monde”, a-t-il dit.

Il a ajouté par ailleurs que la Banque mondiale recrute 30 personnes chaque année et ce, au moyen d’un concours de plus de 10.000 candidats par an, ce qui montre le souci de la performance et de la qualité de l’enseignement dans le domaine économique. ” Nous encourageons le président de la République pour la gratuité de l’enseignement qui a selon notre contrôle occasionné la rentrée de plus de 3 millions d’enfants sur le banc de l’école. Il suffit maintenant de renforcer le niveau de l’enseignement pour ne pas être diplômé sur papier, mais avoir le mérite. Je peux vous dire que chaque année, il y a 10.000 candidats au concours et la Banque ne recrute que trente personnes. Comprenez que pour y arriver, il faut un travail musculeux, car des personnes que l’on vous envoie sont celles qui savent parfaitement et difficile à tromper “, a précisé Albert Zeufac, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Rdc.

Plusieurs zones d’ombres ont été éclairées du côté enseignants et étudiants de cet Alma mater. Les questions portaient sur l’économie environnementale et l’économie budgétaire.

C’est ce qui a plu à tous les participants et particulièrement le représentant de Jean-Marie Kayembe, recteur de l’Université de Kinshasa qui s’est exprimé en ces termes. ” Ce n’est pas tous les jours que l’on peut accueillir la Banque mondiale. Vous savez que l’Université n’est pas seulement l’enseignement, mais aussi la recherche du savoir. Surtout les conférences, les colloques et séminaires pourquoi pas les ateliers? Cela entre dans le cadre de la vision du comité de gestion de l’Université de Kinshasa, qui veut apporter des solutions aux problèmes de la société congolaise”, a-t-il dit.

Il faut préciser que cette activité a concerné trois facultés, notamment la faculté de Sciences économiques de gestion, la faculté de Droit et celle de Sciences agronomiques.




Édouard Muangachuchu écope de la peine capitale et le co-accusé Robert Mushamalirwa acquitté

“20 ans de servitude pénale principale pour détention illégale d’armes, à la peine capitale pour participation à un mouvement insurrectionnel et à la peine capitale pour trahison”, c’est le verdict de la Haute Cour Militaire à l’endroit du député national Édouard Muangachuchu Izi. Après 6 mois d’un procès marathon en raison de deux audiences par mois, l’élu de Masisi dans le Nord-Kivu n’a pas pu sauver sa liberté qui était mise en jeu suite aux accusations qui pesaient lourdement sur lui. Poursuivi par le Ministère public et la République pour participation à un mouvement insurrectionnel et détention illégale d’armes et trahison. La Haute Cour Militaire qui a pris tout son temps pour analyser toutes les accusations portées contre lui donne raison à l’organe de la loi.

Le député national élu du Nord-Kivu a été reconnu coupable des infractions de détention illégale d’armes et munitions de guerre. Pour la haute cour militaire, ” l’invisibilité de l’erreur tirée de la loi prête le flanc à la critique en ce que le prévenu qui soutient ignorer l’existence de l’ordonnance-loi numéro 85-035 du 3 décembre 1985 relative au régime des armes et munitions évoque une disposition de cette loi de l’article 25 pour justifier la détention par lui de l’arme, tout en ignorant l’article 5 de la même loi. La Haute Cour Militaire dira tous les éléments constitutifs de la détention sans titre ni droit d’arme de guerre, pistolet GP 9 millimètre et 42 dites munitions réuni à la charge du prévenu Muangachuchu et la Haute Cour Militaire a dit que cette présomption est établie à sa charge.”

Concernant la participation à un mouvement insurrectionnel, la Haute Cour Militaire soutien que “le prévenu a assuré la subsistance des insurgés en leur procurant des armes à l’entremise de ces anciens collaborateurs de la SMB sur ordre du Rwanda lui transmis par le général rwandais James Kabarebe. Tout en ajoutant que tous les éléments qui assuraient la garde de sa société minière de Bisunzu ont été déversés dans le M23 sans condition”.

Et à l’infraction liée à la trahison, la Haute Cour précise que “plusieurs fait démontrent et affirment que le prévenu Muangachuchu était en intelligence avec le Rwanda à travers ce supplétif RCD-Goma, CNDP et à ce jour M23”. Condamné à la peine capitale, le député national Edouard Mwangachuchu est sommé de payer à la République Démocratique du Congo au titre de dommages et intérêts, une somme de 100 millions de dollars payable en Franc congolais.

S’agissant du Commissaire principal Robert Mushamaliwa, il a été acquitté étant donné que l’infraction de violations des consignes n’a pas été établie.




Dossier Muangachuchu: Les avocats de la République estiment que les dommage et intérêts alloués à la Rdc sont insignifiants

Le député national Édouard Muangachuchu n’a pas pu sauver sa liberté, pendant 6 mois de lutte devant la Haute Cour Militaire, les débats étaient acharnés et rien n’a été négligé. Toutes les pistes nécessaires ont été exploitées pour que seule la vérité éclate au grand jour avant que la Haute Cour Militaire ne puisse dire le droit.

Après examen approfondi de ce dossier, la Haute Cour Militaire a confirmée toutes les accusations du Ministère public et du côté de la République, selon lesquelles le prévenu Édouard Muangachuchu doit être poursuivi pour détention illégale d’armes et munitions de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et trahison.

Du côté de la République, on se dit satisfait du verdict. Pour Me Trésor Tendake, l’un des avocats de la République ” nous sommes satisfaits du verdict même si les dommages et intérêts qui lui sont alloués sont vraiment insignifiants pour un prévenu qui a exploité les matières premières de la Rdc pendant autant d’années. Du moins la République est très satisfaite de ce verdict et le bon droit a été dit”, a-t-il souligné.

Pour cet avocat de la République, ” la Rdc avait présenté les moyens de droit qui ont attesté que le prévenu était à la base du soutien de mouvements insurrectionnels depuis l’époque du RCD en passant par le CNDP jusqu’au M23. Tous les mouvements rebelles soutenus par l’ennemi commun de la RDC qui est le Rwanda, la République a été suivie dans ces conclusions, mais ce qui est discutable est que la somme allouée à la République de 100.000 dollars américains semble être très insignifiante pour un prévenu qui est devenu trop riche de par l’exploitation des richesses ou des matières premières qui ont profité l’ennemi de la Rdc qui est le Rwanda, a-t-il ajouté.




Au nom de Fatshi le Facilitateur, Didier Mazenga lance une formation des formateurs tchadiens

L’amphithéâtre mythique de l’hôtel Radisson de N’Djamena a servi de cadre au lancement tonitruant de la « Formation en cascade des Formateurs tchadiens devant traduire en actes, la noble mission de la Facilitation ». C’est l’Envoyé Spécial du Facilitateur, le ministre Didier Mazenga Mukanzu qui a lancé officiellement ladite formation. C’était en présence du ministre Tchadien de l’Administration du Territoire, des Représentants de l’Union Européenne à N’Djamena, des USA ainsi que d’autres grandes personnalités politiques tchadiennes, tous dans un auditoire rempli comme un œuf.

Après la petite introduction du modérateur, c’était le tour du Coordonnateur de la CONOREC, lequel a loué les efforts de la Facilitation, dont les actes produisent déjà des résultats appréciés, à juste titre, par la majorité de Tchadiens. C’est sa structure qui reste le bras technique qui devra matérialiser cette Formation jusqu’au 17 décembre 2023, date prévue pour le Référendum sur l’adoption de la Constitution transitoire qui conduira le peuple tchadien aux élections générales.

Enfin, honneur était fait au ministre Didier Mazenga Mukanzu de prononcer son mot. Ce mot a peint le tableau actuel de leurs démarches et montré combien reste délicate la mission de la facilitation qui brille dans la neutralité et la recherche sincère du consensus au sein de la classe politique tchadienne. Surtout, l’Emissaire de Félix Tshisekedi a suscité le bien-fondé de cette formation lancée et de sa durée. D’autres détails dans nos prochaines publications.




Actes de violence infligés à l’épouse de Jean-Claude Pandatimu : Me Albert-Fabrice Puela appelle à des sanctions exemplaires  

Dans un communiqué publié et dont une copie est parvenue au média en ligne www.lequotidienrdc.com, les ministre des Droits humains, Me Albert-Fabrice Puela à l’instar de la communauté nationale et internationale, a été particulièrement choqué par les actes de violence et de barbarie, de surcroit filmés par le bourreau, et par la suite diffusés, infligés à l’épouse de Sieur Jean-Claude Pandatimu, Professeur d’Université de son état et Magistrat, à la demande et sous les instructions de ce dernier, à Kisangani dans la Province de la Tshopo, en date du 04 octobre 2023.

« Ces événements se passent ainsi, alors que la Communauté ne s’est pas encore remise des émotions provoquées par l’agression, injustifiée à la jeune compatriote Joyce, non autrement identifiée, dans un salon de coiffure dans la Commune de Limete, pour de simples soupçons de vol », dit-il.

Tout en saluant la promptitude avec laquelle la justice a pris en charge ces deux cas, par l’organisation d’une audience en flagrance se déroulant au Palais de Justice de la Tshopo, pour le premier cas, et l’ouverture d’une instruction judiciaire au Parquet de Grande Instance de Matete, pour le second cas, nous rappelons à la communauté tant nationale qu’internationale que la torture, les traitements dégradants et inhumains dans toutes leurs formes, sous quelques prétextes que ce soit, sont interdits, au regard de la législation nationale en vigueur, revigorée par les instruments internationaux auxquels la RDC a librement souscrit, et que nul ne peut se faire justice, avec obligation pour les militaires et les policiers, de refuser d’obéir à des ordres manifestement illégaux.

Cela étant dit, poursuit le même communiqué, il est inadmissible que les personnes publiques ou leurs assujettis, sur qui incombe justement la charge de la protection et de la promotion des droits humains, se permettent non seulement de les violer, mais aussi de les immortaliser en prenant des images pour des fins inavouées. « Nous en appelons donc à la prise de conscience collective sur la nécessité de l’observation et de la protection des droits humains, car ces dernières constituent le miroir d’un véritable état de droit, conformément à la vision du Chef de l’Etat, où règnent l’égalité devant la loi et la non impunité », martèle-t-il.

Me Albert-Fabrice Puela est d’avis que les sanctions exemplaires, aussi bien pénales qu’administratives, qui découleront alors des instructions judiciaires, menées dans le strict respect des règles du procès pénal, le droit de la défense étant garanti, permettront d’assurer la non répétition de différents actes de barbarie, tel que nous distillés à travers les réseaux sociaux. Nous exprimons ainsi notre compassion et notre solidarité envers toutes les femmes victimes de l’intolérance et de l’abus de pouvoir.




Ligue des champions: Du lourd pour Mazembe

Ce vendredi, la Confédération africaine de football (CAF) a effectué le tirage au sort de la Ligue des champions à Johannesburg en Afrique du Sud. Le Sud-Africain Hlompho Kekana et l’ancien du TP Mazembe, Rainford Kalaba étaient aux manettes.

 

Et le Zambien a eu la main relativement légère avec son ex-club ! En effet, pour son grand retour en phase de groupes après deux années de déceptions, le TPM hérite d’une poule A loin d’être insurmontable. Mamelodi Sundowns fera office de favori naturel mais les Congolais pourront lutter avec le FC Pyramids, un adversaire comme eux davantage habitué à la Coupe de la CAF ces dernières années et qu’ils avaient d’ailleurs éliminé en quarts de finale en 2022. Outre les riches Egyptiens, le FC Nouadhibou, premier club mauritanien de l’histoire à atteindre ce niveau, complète ce groupe.

 

Gros challenge pour l’ASEC

Tenant du titre, Al Ahly devra quant à lui gérer de chauds déplacement en Algérie pour défier le CR Belouizdad, quart de finaliste des deux dernières éditions, et en Tanzanie pour faire face à Young Africans, finaliste malheureux de la Coupe de la CAF la saison passée. Les Ghanéens de Medeama feront office de Petit Poucet dans cette poule où le CRB et Yanga devraient batailler pour la qualification derrière l’ogre cairote.

 

Dans le groupe B, la route paraît bien tracée pour le Wydad Casablanca, qui devra tout de même lutter avec les Tanzaniens de Simba, que les Marocains avaient éliminés en quarts de finale la saison passée. Il faudra aussi garder un oeil sur les Ivoiriens de l’Asec Mimosas, forcément ambitieux pour son grand retour à ce niveau. Jwaneng Galaxy (Botswana) risque de peiner à se faire une place parmi tout ce beau monde.

 

 

Enfin, le groupe C sera placé sous le signe de la Tunisie avec la présence de l’Espérance Tunis, favori de la poule, et de l’Etoile du Sahel. Mais les rêves tunisiens de “doublé” pourraient se heurter aux Angolais de Petro de Luanda, demi-finalistes en 2022. Ne parvenant plus à sortir des poules ces dernières années, Al Hilal devra quant à lui se surpasser pour bousculer la hiérarchie.

 

Rendez-vous les 24 et 25 novembre pour la première journée, qui prendra place après la première édition de l’African Football League, nouvelle compétition phare de la CAF à laquelle tous les cadors prendront part. Cette phase de groupes s’étirera jusqu’au 1er et 2 mars.

 

Le tirage complet de la Ligue des champions CAF 2023/24

 

Groupe A :

 

– Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

 

– Pyramids FC (Egypte)

 

– TP Mazembe (RD Congo)

 

– FC Nouadhibou (Mauritanie)

 

Groupe B :

– Wydad Casablanca (Maroc)

 

– Simba SC (Tanzanie)

 

– Asec Mimosas (Côte d’Ivoire)

 

– Jwaneng Galaxy (Botswana)

 

Groupe C :

– Espérance Tunis (Tunisie)

 

– Petro de Luanda (Angola)

 

– Al Hilal (Soudan)

 

– Etoile du Sahel (Tunisie)

 

Groupe D :

– Al Ahly SC (Égypte)

 

– CR Belouizdad (Algérie)

-Young African ( Tanzanie)

-Medeama ( Ghana).




Présidentielle 2023 : Noël Tshiani, candidat malgré lui !

Le Bureau de Réception et Traitement de Candidature (BRTC) situé au siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a enregistré le dossier de candidature au scrutin présidentiel de Noël Tshiani Muadiamvita.

Cet ancien haut fonctionnaire international, qui avait proposé sa candidature à la Présidentielle lors du cycle précédent, renouvelle son ambition de solliciter les suffrages du peuple congolais pour briguer la magistrature suprême en se présentant à nouveau à l’élection du 20 décembre 2023.

Accueilli puis conduit par le Rapporteur Patricia Nseya Mulela, superviseur de l’opération de dépôt de candidature, auprès du Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi, qui a entretenu le 14e postulant à l’élection présidentielle à venir de l’évolution du processus électoral en cours.

Déjà candidat en 2018, que peut réellement apporter Noël Tshiani ? S’il y a en qui pensent que c’est de son droit de postuler à ce poste, d’autres voient en Tshiani quelqu’un de frustré. Tout ce qu’il attendait est tombé dans l’eau. En effet, pressenti être nommé ministre des Finances, il lui a été préféré Nicolas Kazadi. Envoyé par les rumeurs à la Banque centrale du Congo (BCC), c’est Mme Malangu Kabedi Mbuyi qui a été nommée. Mais quoi lui reste-t-il encore ?

S’il n’a pas obtenu à être nommé par Félix Tshisekedi, néanmoins cette fois-ci, il va l’affronter entant que challenger lors de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. Mais avec atouts, quelle base et quels arguments ?

C’est ce qu’il a tenté de dire tout juste après avoir déposé sa candidature. Il a expliqué qu’avec le Président de la CENI, nous avons parlé du processus électoral et il nous a rassuré que les élections auront lieux dans le délai calendaire le 20 décembre 2023 et que c’est le meilleur, celui qui va battre campagne et qu’il va convaincre la population congolaise à voter pour lui, ce meilleur-là sera proclamé Président de la République et je suis très rassuré de son discours.

Avant de renchérir : « L’expérience de 2018 m’a permis de comprendre le déroulement du processus électoral dans mon pays et j’en suis heureux. Maintenant, les motivations qu’on avait à l’époque restent plus ou moins les mêmes, mais elles ont été renforcées avec notre présence ici pendant les cinq dernières années. Mes motivations aujourd’hui, je voudrai, du fond de mon cœur, utiliser mon expérience professionnelle pour remettre le Congo sur le point de démarrage du processus de développement économique et social qui pourra profiter à toute la population congolaise.

« Mais au-delà de cela, je suis très sensible en tant que produit 100 % congolais qui a été envoyé à l’étranger par le gouvernement du pays pour aller apprendre. Je suis revenu avec la motivation de réaffirmer la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale de la RDC, mais par-dessus, réaffirmer l’indépendance chèrement acquise au prix du sang de Patrice Emery Lumumba et des martyrs de l’indépendance », explique-t-il.