Présidentielle 2023 : et si Moïse Katumbi était invalidé…….. (Par Moïse Musangana)

Validée par la CENI, la liste provisoire des 24 présidentiables en RDC est scrutée présentement par la Cour constitutionnelle à la suite des requêtes en contestation de certaines candidatures. Sur onze requêtes au total, deux ont retenu carrément l’attention : une contre le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour question d’identité, et une autre, pour défaut de nationalité, formulée contre l’opposant Moïse Katumbi par le Dr Noël Tshiani. C’est ce lundi 30 octobre que le Ministère public rend son avis par écrit relativement à l’action initiée par le protagoniste de la proposition de la loi sur la nationalité dite de «père et de mère», cela après avoir émis sur le banc vendredi dernier un avis défavorable à la requête de Seth Kikuni contre le chef de l’Etat.

Quel sera l’avis de l’organe de la loi eu égard la situation du président d’Ensemble ? Qu’adviendrait-il si sa candidature arrivait à être invalidée ? Tout le monde retient son souffle. Alors que l’intéressé a prévenu ses partisans il y a peu à Lubumbashi de déployer leurs biceps, Alexis Thambwe Mwamba, ancien ministre de la Justice et ancien président du Sénat, s’est invité au débat, brandissant le spectre de l’embrasement du pays si jamais il y a discrimination quant à la candidature de Moïse Katumbi à qui il avait délivré le certificat de nationalité en 2015, certificat encore valable. Pourtant, se confiant à la presse congolaise en juin 2016, il notait, sur base des documents obtenus après des enquêtes approfondies menées par l’Administration congolaise, que l’obstacle rédhibitoire pour son protégé d’aujourd’hui se trouve être la Constitution, particulièrement en son article 10, qui stipule que la nationalité congolaise est une et exclusive.

Le train des élections a atteint sa vitesse de croisière. Après l’élaboration du fichier électoral qui a donné lieu autrefois à une controverse, l’heure est à la publication des listes des candidats à tous les échelons, dont les présidentiables, et au déploiement du matériel électoral sur le terrain. S’agissant de la présidentielle qui a lieu le même jour, soit le 20 décembre 2023, avec les autres élections directes, à savoir : les législatives nationales, les provinciales, ainsi que l’élections des conseillers municipaux, la CENI a rendu publique le 19 octobre dernier la liste provisoire des candidats à cet échelon. Tous les 24 prétendants au fauteuil présidentiel sont passés au travers des mailles de la Centrale électorale. Ceci à la grande satisfaction, notamment, des partisans et des dirigeants d’Ensemble et de la Mission d’observation électorale conjointe CENCO-ECC qui a salué ainsi l’inclusivité. Et cette dernière d’émettre le vœu de voir d’autres instances, en l’occurrence la Cour constitutionnelle, continuer sur la même lancée.

Conformément à la Constitution et à la Loi électorale, la Cour constitutionnelle est à l’œuvre depuis le vendredi 27 octobre dernier à l’effet de statuer sur les requêtes introduites en contestation de certaines candidatures. In fine, il en découlera la liste définitive qui sera publiée par la CENI le 18 novembre prochain, soit la veille du début de la campagne électorale.

En effet, la Haute cour a enregistré 11 requêtes en contestation des candidatures. Deux ont émergé du lot : une contre le président le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, initiée par Seth Kikuni, également prétendant au fauteuil présidentiel, de même que le Dr Noël Tshiani, géniteur de la proposition de la Loi sur la nationalité, appelée en d’autres termes «de père et de mère », qui poursuit Moïse Katumbi jusque dans ses derniers retranchements. Il signe et persiste : c’est de notoriété publique, le président d’Ensemble n’est pas Congolais. A ce titre, il ne peut compétir pour la plus haute fonction de l’Etat. En annexe de sa requête, il joint un article de presse de Jeune Afrique publié en son temps.

Candidat président de la République en 2018, Seth Kikuni attaque le chef de l’Etat sur son identité. Il ne s’explique pas pourquoi ce dernier postule en 2023 sous le nom de Tshisekedi Tshilombo Félix Antoine, alors qu’en 2018 c’était sous Tshisekedi Tshilombo Félix. Pour lui, ce n’est pas la même personne, il doit être ainsi invalidée.

A cette requête, le Ministère public n’a pas fait d’économie. Il l’a carrément rejetée sous prétexte du dépôt intervenu hors délai, en plus du fait qu’il n’est point question ici d’identité. D’autres arguments ont été développés par la défense en se référant aux articles spécifiques du Code de la famille qui mettent en exergue les nom et post-nom sur base des concepts culturels. Il appartient en définitive à la Cour qui peut ne pas suivre l’organe de la loi. Il en est de même du cas de Moïse Katumbi, dont l’avis du procureur général par écrit est des plus attendus ce lundi 30 octobre.

En dehors de la copie du journal, Noël Tshiani, qui soutient que le patron de TP Mazembe a plusieurs autres nationalités, pourra-t-il produire d’autres preuves, autrement plus palpables, pour soutenir sa démarche ? C’est peut-être la carte qu’il cache et qu’il va abattre séance tenante devant l’instance.

Thambwe Mwamba s’invite au débat

Alors qu’en souvenir des déclarations fracassantes d’autrefois d’Alexis Thambwe Mwamba en tant que ministre de la Justice, une partie de l’opinion pensait que Moïse Katumbi était au pied du mur, l’ancien garde des sceaux s’est invité à la Zorro dans le débat. Dans une interview à RFI le 26 octobre dernier, il a déclaré : « Sur le cas de Moïse Katumbi, je voudrais dénoncer l’hypocrisie nationale sur cette question de la nationalité congolaise. Je n’avais pas de preuves qu’il était Italien. J’ai eu des dénonciations. Par la suite, Moïse Katumbi a pris un avocat célèbre, Éric Dupond-Moretti, ministre français de la Justice qui a fait parvenir les documents disant que la commune de résidence ne lui reconnaissait pas la nationalité italienne. Donc, pour moi, c’est une page tournée». Et d’ajouter : « C’est absolument une distraction de soulever cette question, on est dans un faux débat. Je pense au président de la République qui, lui-même, avait ordonné de donner à Moïse Katumbi son passeport. C’est le président de la République, lui-même qui avait dit qu’il a été gouverneur du Katanga, comment peut-on lui contester la nationalité congolaise ? Il ne faut pas embraser le pays en sériant les personnes qui peuvent se présenter. J’en ai fait un problème à un moment donné, en tant que ministre de la Justice, mais aujourd’hui je considère que ça serait totalement immoral d’opposer à Moïse Katumbi le fait qu’on a dit à un moment donné qu’il avait une autre nationalité. Pour moi, il faut laisser Moïse Katumbi se présenter.»

L’obstacle rédhibitoire pour Katumbi, c’est la Constitution

Les récents propos de l’ancien ministre de la Justice et ancien président du Sénat énervent ceux qu’il avait tenus il y a 7 ans en se confiant à la presse congolaise, via Top Congo. En effet, Il déclarait : «S’agissant de la nationalité de M.Katumbi, j’ai dit aussi bien à Genève qu’à Paris que l’obstacle rédhibitoire que M. Katumbi pourrait avoir pour la présidentielle, ce n’est peut-être pas ses problèmes judiciaires actuels, parce que les problèmes judiciaires, comme je vous ai dit, les magistrats du Parquet peut décider de classer les dossiers pour lesquels il est toujours interrogé, tout comme le juge d’appel, parce qu’il a fait appel dans le dossier de sa condamnation, pourrait prendre une décision contraire. Si le juge d’appel dit qu’il est innocent et que le ministère public ne va pas en cassation contre cette décision-là, il devient libre. Si le magistrat instructeur du dossier décide de classer le dossier pour une opportunité de poursuite, ça s’arrête. C’est donc ce que j’expliquais. Et de renchérir : « Je dis que le problème de fond qu’il a, c’est la Constitution. M. Katumbi est un de grands défenseurs de l’article 70 de la Constitution qui dit que le Président de la République est élu pour un mandat renouvelable une seule fois. Mais, toux ceux qui invoquent l’article 70 de la Constitution oublient d’autres articles de la même Constitution. L’article 10 de la Constitution dit que la nationalité congolaise est une et exclusive. Quiconque a pris une nationalité étrangère ne peut pas se présenter à la magistrature suprême.

Par ailleurs, l’ancien président du Sénat avait déclaré : «Le porte-parole de M. Katumbi a été la première personne à dénoncer Samy Badibanga comme ayant la nationalité belge. Nous avons vérifié et effectivement il avait la nationalité belge. On a dû dire à M. Samy Badibanga de choisir : s’il restait Belge, il ne pouvait pas être Premier ministre. C’est ce qu’il a fait. M. Samy Badibanga a dû introduire les procédures pour renoncer à sa nationalité belge. Ce que les gens ne savent pas : M. Samy Badibanga a fait l’objet de deux ordonnances de nomination. Ça veut dire qu’aujourd’hui, l’Administration congolaise, à travers ses services, a pu faire des enquêtes approfondies et possède toute une série de documents, non seulement contre M. Katumbi, mais aussi contre plusieurs acteurs politiques qui sont soit Belges, soit Portugais, soit Français ou n’importe quoi».

Qu’est-ce qui a changé pour qu’Alexis Thambwe Mwamba change de discours ? Avait-il abusé en son temps du peuple congolais et de la communauté internationale ? Où sont passés les documents en sa possession résultant des enquêtes approfondies menées par l’Administration à travers ses services spécialisés ? Dénonciations et allégations valent la même chose ? Pourquoi n’avait-il porté à la connaissance de l’opinion les résultats du combat mené par Eric Dupont-Moretti ?

Avec les pépins connus par Moïse Katumbi avec son « Non au 3ème penalty » depuis le 24 décembre 2014, Joseph Kabila, qui avait décrété en février 2015 le découpage territorial pour priver à l’ancien gouverneur du Katanga, ainsi qu’au président de l’Assemblée provinciale de l’ancien Katanga, des assises territoriales pouvait-il accepter qu’il soit délivré au premier cité un certificat de nationalité, lui qui avait juré de l’écarter de la présidentielle et lui avait intenté des procès bidons jusqu’à le pousser à s’exiler ? Il y a beaucoup de choses qui ont été faites pour l’incommoder jusqu’à sa double démission du PPRD et de son poste de gouverneur de province du Katanga fin septembre 2016.

Pour mémoire, le président Kabila s’était aussi mêlé à la question de la nationalité de Moïse Katumbi. S’adressant aux députés de l’ancienne Majorité présidentielle le 17 avril 2018 à Kinshasa, il avait souligné que cette question est déjà fixée par la Constitution. Cela étant, ceux qui détiennent une double nationalité doivent s’y conformer. Et de soutenir avec force : «En Rdc, le droit ne reconnaît pas la double nationalité.  Selon la loi, la perte de la nationalité congolaise résulte de la déchéance ou de l’acquisition d’une nationalité étrangère. Avoir une autre nationalité entraîne la perte « automatique » de la nationalité congolaise. Et on ne redevient pas Congolais automatiquement après avoir abandonné cette dernière. Il faut suivre une procédure».

En tout état de cause, la question de savoir si Joseph Kabila était au courant de l’octroi du certificat de nationalité à Moïse Katumbi en 2015 persiste. Aussi, un ancien vice-ministre de la Justice, Bernard Takaïshe, ne s’explique pas le volte-face d’Alexis Thambwe Mwamba. Il soutient que l’intéressé a plusieurs autres nationalités et non une seule, en l’occurrence celle congolaise. Il a fait cette déclaration ce dimanche 29 octobre sur Top Congo.

La patate chaude de la Cour constitutionnelle

Au regard des menaces visibles des partisans du président d’Ensemble, chauffés à blanc par lui-même, et celles voilées de la coalition CENCO-ECC, la Cour constitutionnelle a une patate chaude entre les mains. Va-t-elle choisir la voie du droit ou celle politique pour trancher cette question qui n’a que trop duré et dont les répercussions peuvent se révéler néfastes pour le pays plus tard ? Y a-t-il des preuves irréfutables que d’autres sources ont mises à la disposition de la Haute cour pour mener à bien son instruction et déboucher sur une décision objective et rationnelle ? De toutes les façons, elle a le pouvoir de réquisitionner toutes informations utiles produites par l’Administration congolaise évoquée par l’ancien président du Sénat.

Toute la question est savoir si Moïse Katumbi peut s’incliner devant le verdict de la Cour si jamais il est démontré, preuves à l’appui, qu’il est porteur de plusieurs nationalités. Malgré ses énormes moyens lui vouant ainsi une puissance extraordinaire, il risque d’être rattrapé par son passé qui n’est pas glorieux. Force donc à la loi.




Deuxième sommet des trois Bassins: Denis Sassou N’Guesso plaide pour une stratégie commune de financement des projets   

Le chef de l’Etat congolais a plaidé pour la mise en œuvre une stratégie commune pour stimuler les projets d’investissement dans la protection de l’environnement. Denis Sassou N’Guesso s’est ainsi exprimé à l’ouverture du sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales du monde, le 28 octobre 2023 à Kintélé.

Près d’une vingtaine d’interventions ont meublé la cérémonie d’ouverture de ce 2ème sommet des trois bassins. Intervenant pour son allocution d’ouverture du sommet, le président Denis Sassou N’Guesso fait une relation entre la forêt et la paix. Pour lui, le plaidoyer sur la paix ne peut se départir du plaidoyer sur la paix. En effet, « la forêt incarne le trait d’union entre l’homme et la nature et symbolise la médiation, donc le dialogue. D’où l’expression ‘’arbres à palabres’’», a expliqué Denis Sassou N’Guesso. C’est pourquoi, il a lancé un appel pressant pour que « partout dans le monde les armes se taisent pour laisser place au dialogue ».

Le défi climatique interpelle toute la planète entière, a renchéri le président congolais qui a ainsi plaidé pour la mise en place d’une stratégie commune envers les bailleurs de fonds pour l’établissement d’une gouvernance mondiale efficace devant stimuler les projets d’investissement.

Nécessité de respecter les engagements

Le président de la transition gabonaise, Brice Olingui Nguema a été le premier à ouvrir le bal des interventions des chefs d’Etat. Il a souligné que l’heure est arrivée pour la communauté internationale de soutenir les efforts des pays africains dans la lutte contre les changements climatiques. « Le temps n’est plus aux promesses… », a-t-il martelé.

Le président kényan, William Ruto a emboité le pas à ce message en appelant la communauté internationale à respecter ses engagements pris lors du sommet de Paris consistant à apporter le montant de 100 milliards de dollars en vue des solutions aux changements climatiques.

Avant d’appeler au renforcement de la coopération sud-sud entre les trois bassins, le président de Sao-Tomé et Principe, Carlos Vila Nova a attiré l’attention des participants au sommet sur la nécessité de passer à l’action.

Le président en exercice de l’Union Africaine et président des Comores, Azali Assoumani, le président de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi ont tous les deux loué l’initiative du président Denis Sassou N’Guesso tout en souhaitant que Brazzaville marque un nouveau départ dans la gestion durable des forêts.

A quelques jours de la tenue de la COP 28, le président en exercice de la COMIFAC, Evariste Ndayishimiye du Burundi a plaidé pour la mobilisation de 1 000 milliards dollars promis à l’Afrique. Le président de la Guinée Bissau, Umballo Cissoko a, de son côté, recommandé à ses pairs africains d’agir de façon responsable pour que « ce sommet marque une nouvelle ère pour protéger les merveilles de la nature des trois bassins tropicaux du monde ».

Intervenant par visioconférence, le président français, Emmanuel Macron a loué l’engagement des présidents Denis Sassou N’Guesso du Congo et Lula Da Silva du Brésil, avant de s’engager à réformer le marché carbone. Emmanuel Macron a assuré son auditoire de sa foi en l’efficacité du multilatéralisme. Le président brésilien, Lula Da Silva a, également par visioconférence, émis le vœu de voir les pays membres des trois bassins tropicaux arriver à la COP 28 avec une vision commune de la gestion durable de leurs forêts.

Le segment de haut niveau du sommet des trois bassins a été également meublé par les allocutions des présidents centrafricain, Faustin Archange Touadéra et équato-guinéen, Obiang Nguema qui ont tous invité les participants à adopter une stratégie commune.

Par Roch Bouka/ correspondant de la Rtga World au Congo




Félix Tshisekedi : « Le parc national d’Afrique le plus riche en biodiversité est détruit par la guerre menée par Kigali » 

Dans son allocution prononcée samedi 28/10 au Sommet des trois bassins au Congo-Brazzaville, le Président Félix Tshisekedi a appelé à « une collaboration efficace entre les pays qui abritent ces massifs forestiers qui représentent 80 % des forêts tropicales de la terre et équilibrent le bilan carbone de notre planète ».

Ce Sommet de trois jours, organisé à Kintele, visait à établir des synergies et à favoriser la solidarité entre les pays des trois bassins forestiers dont le leadership est exercé par le Brésil, l’Indonésie et la République Démocratique du Congo (RDC).

Ces pays sont les gardiens des plus grandes réserves de forêts, de tourbières et de biodiversité au monde. Ces nations et leurs partenaires envisagent de parler d’une seule voix à la COP28 pour amplifier leurs revendications collectives envers les pays de l’hémisphère nord, afin que ceux-ci respectent leurs engagements financiers pour lutter contre le changement climatique irréversible avant que le monde n’atteigne un point de non-retour.

« Nos forêts sont la dernière ligne de défense pour une humanité confrontée au risque toujours croissant d’un changement climatique irréversible », a déclaré le Président Tshisekedi.

S’adressant aux Chefs d’État et aux délégations officielles, aux représentants de gouvernements, d’institutions internationales, de donateurs, d’organismes de financement et d’experts du monde entier, le Chef de l’État a rappelé que l’une des réserves de biodiversité les plus précieuses au monde, le Parc National des Virunga, a été endommagée par la persistance du conflit dans l’est de la RDC.

« La conservation de notre biodiversité et de nos forêts dans le Parc des Virunga fait actuellement l’objet d’un activisme armé qui endommage et détruit cet écosystème. Cela n’a pas été décidé à Washington, Paris, Bruxelles ou Londres. Cela a été décidé en Afrique, à Kigali plus précisément.

C’est l’œuvre d’un frère africain. C’est pour vous dire qu’il faut bannir l’hypocrisie qui existe entre nous. Nous devons bannir les fléaux tels que le tribalisme et la haine d’autrui. Et c’est à ce moment-là que nous pourrons parler d’abattre nos barrières, de supprimer les droits de douane, etc. », a déclaré le Président Tshisekedi sous des applaudissements nourris. Le Parc national des Virunga est la zone protégée la plus riche en biodiversité d’Afrique, abritant plus d’un millier d’espèces de mammifères, d’oiseaux, de reptiles et d’amphibiens, ainsi qu’un tiers des gorilles de montagne menacés dans le monde.

Le Président Tshisekedi, qui se présente aux élections pour un second mandat en décembre 2023, prône la paix et la coexistence entre voisins conformément à ses valeurs « panafricanistes » et à son engagement en faveur de l’unité du continent.

Le Président Tshisekedi a rappelé qu’au cours de ses cinq années au pouvoir, il a donné la priorité à « la nécessité pour nous de vivre en paix », de cultiver la solidarité et de développer des projets qui bénéficieront à nos populations respectives ».

Le Chef de l’État a toutefois poursuivi : « Nous devons avoir le courage de nous regarder dans les yeux, entre Africains et nous dire qu’on ne peut pas s’appeler frères et se poignarder dans le dos en même temps ».

La RDC appelle la communauté internationale à mettre en place des sources diversifiées de financement climatique, y compris la création d’un marché du carbone équitable avec un prix juste par tonne de carbone séquestré, comme mécanisme de gestion durable et de préservation des bassins forestiers tropicaux restants.

« Il y a tellement de conditions autour de la mise en place d’un cadre juridique pour un marché du crédit carbone, mais nous sommes face à une urgence climatique », déclare Stéphanie Mbombo,

Envoyée spéciale de la RDC pour la nouvelle économie climatique. Dans son discours, le Président Tshisekedi a annoncé qu’afin de rendre le marché moins risqué pour les investisseurs en RDC, il a « initié un certain nombre de réformes structurelles visant à renforcer le cadre juridique et la gouvernance climatique dans mon pays. Ces réformes visent à améliorer le climat des affaires, à structurer la mise en œuvre de notre contribution déterminée au niveau national et à faciliter la coopération bilatérale et multilatérale y afférente, à organiser le marché du carbone et à garantir sa transparence et son intégrité socio-environnementale.

Une déclaration finale signée par les pays participants des bassins de l’Amazonie, du Congo, de Bornéo-Mékong et de l’Asie du Sud-Est à la suite de discussions au niveau ministériel et technique au cours du sommet de trois jours sera présentée à la COP 28, la 28ème Conférence des Nations Unies sur le climat à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, fin novembre.




Condamnant leur manque de sérieux au sommet des trois bassins forestiers tropicaux à Brazzaville: Félix Tshisekedi tance l’hypocrisie des Africains 

Au cours du sommet des trois bassins forestiers tropicaux qui s’est tenu à Brazzaville, la capitale de la République du Congo, du 26 au 28 octobre 2023, le Chef de l’Etat congolais Félix Antoine Tshisekedi a tancé l’hypocrisie des Africains dans leurs coopérations régionales. Ce qui fait que, les non-Africains n’arrivent pas à les respecter et sont obligés d’user de discours ‘politiquement corrects’ lors de ce genre de forums. Une attitude ‘diplomatique’ consécutive au comportement hypocrite des ‘Africains qui ne se prennent pas au sérieux’ eux-mêmes, ce que fustige ouvertement le président Fatshi, indexant le cas flagrant d’un pays africain ‘frère’, le Rwanda qui massacre la population dans l’Est de la Rdc, et saccage l’un des plus importants sites du patrimoine environnemental mondial. Pendant ce temps, les même Africains sont réunis à Brazzaville, pour la sauvegarde de ce même ‘environnement » !

Dans son intervention, Félix Tshisekedi a une nouvelle fois dénoncé l’activisme armé du Rwanda, qui détruit la biodiversité congolaise au sein du parc des Virunga et pille les richesses minérales du Congo.

« En ce moment, par exemple, alors que nous parlons de ce sujet très important, la conservation de notre biodiversité et de nos forêts, il se passe actuellement dans le parc des Virunga, l’une des réserves naturelles les plus importantes au monde en termes de forêt et de biodiversité, un activisme armé qui met en péril cet écosystème, le détruit, et cela n’a pas été décidé à Washington, Paris, Bruxelles ou à Londres. Cela a été décidé en Afrique, et plus précisément à Kigali. C’est l’œuvre d’un frère africain », a déploré Félix-Antoine Tshisekedi dans son discours du samedi 28 octobre 2023.

Pour le président Tshisekedi, il est temps d’arrêter l’hypocrisie et de mettre en place des relations sincères entre les États.

Placée sous les auspices des Nations Unies et de l’Union africaine, ce sommet a rassemblé de nombreux participants représentants, entre autres les Chefs d’État, Délégations officielles, Institutions internationales, bailleurs de fonds, Organismes de financement, Experts et communautés riveraines.

L’objectif de ce sommet des trois bassins forestiers tropicaux étant de créer une alliance mondiale des écosystèmes dotée d’une gouvernance basée sur une coopération Sud-Sud 123. Il s’agissait donc de jeter des ponts de coopération pour préserver les forêts principales du monde à savoir :

Le bassin du Congo situé en Afrique centrale, et couvre une superficie de 3,7 millions de km² ; le bassin de l’Amazonie situé en Amérique du Sud, et  couvre une superficie de 6,7 millions de km² et le bassin de Bornéo-Mékong en Asie du Sud-Est, il couvre une superficie de 1,7 million de km².

Ces trois bassins sont d’une importance cruciale pour la biodiversité mondiale et la régulation du climat.

Si les participants ont réaffirmé leur engagement à coopérer sur les bases d’une feuille de route pour aller vers la construction d’un cadre commun entre les trois bassins, s’écartant un peu de son discours  « à la manière de Lumumba et son discours improvisé du 30 juin 1960 », comme fait un parallélisme un observateur, le Chef de l’Etat de la RDC Félix-Antoine Tshisekedi a ouvertement fustigé l’hypocrisie des Africains qui font des chapelets d’intentions de bonne foi, tout en usant de diplomatie asymétrique quant à l’attitude à adopter vis-à-vis du Rwanda qui, depuis Kigali sa capitale, ne cesse de fomenter des plans machiavéliques dans l’objectif de piller les richesses minières de la RDC.

Le Rwanda de Paul Kagame continue de saccager l’environnement et de détruire la forêt équatoriale (60% des forêts tropicales d’Afrique), juste pour piller. Devant ce constat amer, Félix a plutôt affirmé que face à l’hypocrisie des Africains dans des tribunes internationales de ce genre, « plutôt que de construire des ponts, le chef de l’Etat pense plutôt construire des murs de séparation ».

Eve Bazaïba fait la passe décisive, Félix Tshisekedi recadre les Africains

Après deux journées de travaux, avec les experts puis au niveau des ministres, la deuxième édition de ce « sommet des trois bassins » – Congo, Amazonie et Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est – a réuni samedi 28 octobre une dizaine de chefs d’État africains. Parmi eux: Félix Tshisekedi (RDC), William Ruto (Kenya), Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique), Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon), Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée équatoriale), Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau), Nana Akufo-Addo (Ghana), Azali Assoumani (Comores) et évidemment l’hôte du sommet, Denis Sassou Nguesso.

Lors des travaux au niveau des ministres, la ministre d’Etat en charge de l’Environnement et développement Durable, Eve Bazaïba Masudi, a une fois de plus réclamé que justice soit faite et que les principaux responsables du réchauffement climatique puissent participer financièrement à la lutte contre le réchauffement climatique en préconisant des alternatives pour les populations autochtones qui ne vivent que de ‘leur’ foret. En substance, la ministre d’Etat a dit que la forêt constitue une pharmacie, la garde-à-manger et pas seulement l’habitat. Interdire aux autochtones d’exploiter la forêt pour l’intérêt de toute l’humanité, il faut alors leur trouver de l’alternative ».

Pour appuyer sa pensée, Eve Bazaïba a fait de la pédagogie en rappelant que la forêt du bassin du Congo s’étend sur six pays et couvre une surface totale de 180 millions d’hectares soit 60% des toutes les forêts tropicales d’Afrique. La deuxième forêt tropicale du monde en matière de superficie après celle du bassin de l’Amazonie. Mais le plus grand puits de carbone au monde, absorbant plus de carbone que l’Amazonie. Le bassin du Congo assure la sécurité alimentaire et constitue une planche de salut pour des populations autochtones et locales, ainsi qu’un habitat crucial pour des espèces menacées.

« La RDC va pouvoir être récompensée pour son rôle de sauver l’humanité toute entière ! En Rdc, tout comme en Afrique, elle n’a pas d’égale dans ce domaine….d’où parler de climat et de l’environnement…; il faille l’approcher comme solution. Elle est l’unique grande personnalité femme restée et posée aux côtés des Présidents! », a martelé Eve Bazaïba.

Comme on le comprend, Eve Bazaïba a donc donné une «passe décisive » à Félix-Antoine Tshisekedi, du fait de la rudesse de son intervention avant l’adresse du Chef de l’Etat.

Willy Makumi Motosia

 

 




En partenariat avec la société Albayrak: Gentiny Ngobila lance le projet de collecte et évacuation des déchets dans la ville de Kinshasa

Pour Mme Laetitia Bena Kabamba, Commissaire général en charge de l’Environnement, qui a été au four et au moulin et qui a même risqué de sa vie pour que ce projet aboutisse, cette cérémonie est la matérialisation d’un projet qui date depuis 36 mois et dont la détermination est de doter Kinshasa non seulement des infrastructures nouvelles, mais d’une ville assainie. A l’en croire, à la 1ère phase qui commence avec le district de la Funa, nous mettons à disposition tous les véhicules acquis sur fonds propres de la ville de Kinshasa et d’une centaine d’engins qui vont arriver. Pour une fois, affirme-t-elle, nous allons dire que Kinshasa peut être un miroir et un modèle pour toutes les autres provinces.


Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a lancé, vendredi 27 octobre 2023 au garage TP à Limete Funa, le projet de collecte et évacuation des déchets dans la ville de Kinshasa. Grâce au partenariat avec la société turque “Albayrak”, ce projet concourt aux efforts engagés par l’autorité urbaine, de faire de Kinshasa une mégapole attractive, résiliente, rayonnante et attrayante, où il fait beau vivre. Dans son mot de circonstance, le gouverneur Gentiny Ngobila a rappelé que son gouvernement a enregistré, au sein de son programme d’action quinquennal, plusieurs actions de grande envergure, à l’instar de la lutte contre l’insalubrité, par une gestion qui se veut efficace des déchets de toutes natures.
Pour y arriver, a-t-il noté, plusieurs personnalités, sociétés et organisations ont été mises en contribution, notamment le Président de la République Félix Tshisekedi pour le lancement de l’opération Kinshasa bopeto. Programme qui s’avère une incarnation de toute une vision chère au gouvernement provincial, que le Chef de l’Etat ne cesse de soutenir en autorisant des subventions financières, à la lumière de sa vision salvatrice exprimée par son maxime “Le peuple d’abord “.
Tout en adressant ses vifs remerciements au Président de la République Félix Tshisekedi ainsi qu’au gouvernement national, le gouverneur Gentiny Ngobila a précisé qu’à l’issue de plusieurs efforts, la ville de Kinshasa s’est finalement trouvé un partenaire de taille, le Groupe Albayrak, une société turque spécialisée notamment dans le secteur de l’assainissement et gestion des déchets. Pour l’autorité urbaine, ce projet revêt une importance capitale pour la Ville de Kinshasa, dans la mesure où Kinshasa va jeter des bases solides d’une collaboration fructueuse avec ses partenaires dans l’amélioration des conditions environnementales des Kinoises et Kinois. Et ce, dans le respect de la notion de durabilité dans la gestion des services d’assainissement qui seront réalisés sur le terrain.
Kinshasa a besoin de 12 millions de dollars Us par mois pour son assainissement
Concernant les ressources financières qui doivent permettre à la ville de relever les défis dans ce secteur de salubrité, le gouverneur Gentiny Ngobila a reconnu que l’assainissement de Kinshasa, mégapole de près de 18 millions d’habitants, nécessite une somme estimée à USD 12 millions par mois. “Face à cette réalité, la ville de Kinshasa s’organise, naturellement avec le gouvernement de la République, pour soutenir ce grand projet qui prend également en compte les actions de sensibilisation, de conscientisation et de communication pour le changement de comportement de notre population par le Commissariat général de l’environnement et les autres services concernés “, a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, il a invité les Kinoises et les Kinois à adopter un comportement éco-citoyen qui permettra d’accompagner ce projet en vue de faire rayonner et briller toutes les communes de la capitale d’un nouvel éclat. Dans cette optique, le premier citoyen de la ville a exhorté l’Unité spéciale pour la protection de l’environnement (USPE), les Divisions urbaines de l’environnement et développement durable qui travaillent sur le terrain, d’être les meilleurs agents de la communication afin de booster l’interaction pour un bon entraînement des masses et des résultats meilleurs. Ce projet de collecte et évacuation des déchets dans la ville de Kinshasa débute par le district pilote de Funa qui compte 7 communes, avant de s’étendre sur l’ensemble de la capitale.
La ville de Kinshasa a disponibilisé au profit de la société Albayrak, le garage TP situé sur la première rue Limete, avec un hangar principal comportant trois parties pour l’administration, la technique, l’atelier avec salle de tôlerie et salle de peinture et la loge des travailleurs; le tout sur une surface de 2214,72 mètres carrés.
JMNK




Bas-Uélé: Lance les travaux de construction du chemin de fer Isiro-Buta-Aketi et apporte des matériels agricoles pour la relance de l’agriculture

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, est arrivé, ce 29 octobre 2023, à Buta, chef-lieu de la province du Bas-Uélé, où il a apporté le message d’amour du Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo,  à la population de cette province. Accueilli à l’aéroport par le gouverneur Nzanza bombiti JR, le chef du gouvernement a circonscrit l’objet de sa visite dans cette partie du territoire national.

Il a exprimé sa joie pour l’accueil chaleureux que lui a réservé une population nombreuse, qu’il a saluée, au nom du Président de la République, Chef de l’État, Felix-Antoine Tshisekedi. Ce, avant d’affirmer être au courant de l’état de délabrement de la route Buta-Kisangani en promettant de se pencher personnellement pour sa réhabilitation. À propos de l’électricité, le chef du gouvernement a promis un groupe électrogène avant le 20 décembre. Il a évoqué les réalisations du quinquennat du Président Fatshi en faveur de la population, dont la gratuité de l’enseignement avec la construction de 36 écoles primaires dans le Bas-Uele dans le cadre du PDL-145 T. Le programme de la couverture santé universelle, avec le début, à Kinshasa, de la gratuité de la maternité, mais qui devra s’étendre dans toutes les provinces.

Il a évoqué la question sécuritaire avec l’agression rwandaise sous le couvert de leurs supplétifs du M23 dans le Nord-Kivu et les Mbororo dans le Bas-Uélé. Aussi, a-t-il appelé à la mobilisation derrière le Chef de l’État et derrière les FARDC pour le retour de la paix et la sécurité. Aucun centimètre du territoire congolais ne sera cédé à qui que ce soit. Pour ce qui est des emplois pour les jeunes, le Premier Ministre et son gouvernement pensent en créer dans le secteur agricole dans le cadre de la diversification de l’économie.

Le Premier Ministre a ainsi remis des matériels agricoles à la population. Notamment, des tracteurs, des motos, des semences pour retourner la province du Bas-Uélé dans son statut de grenier de la République.

Pour ce déplacement, le chef du gouvernement s’est fait accompagner est du ministre des Transports et du staff de la compagnie qui a gagné le marché de construction du chemin de fer qui partira d’Isiro à Aketi en passant par Buta. Dès le lendemain, il procédera lui-même au lancement des travaux et il accordera des audiences à toutes les forces vives de Buta.

La population de Buta a envoyé un message au Président Fatshi, lui disant de rester calme, le Bas-Uélé votera à 100℅ pour lui et que la population du Bas-Uélé l’attend impatiemment.

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, est arrivé, ce samedi 28 octobre 2023, à Isiro, chef-lieu de la province du Hait-Uélé, où il a communié avec la population venue de plusieurs contrées de cette province.




Sommet de Brazzaville: Félix Tshisekedi réaffirme le leadership naturel de la Rdc sur le bassin du Congo

Co-organisateur du sommet des trois bassins aux côtés de ses homologues Denis Sassou Nguesso et Lula Da Silva, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a prononcé un discours historique fortement acclamé par l’assistance.

De prime abord, le président Tshisekedi a salué cette initiative des trois grands massifs forestiers qui réunissent à eux seuls 80 % de la biodiversité mondiale nécessaire à la régulation du climat. Ce sommet est, de son avis, un prélude aux échanges sur la question climatique au grand mess de la COP 28 qui se tiendra à Dubaï.

L’objectif du sommet , a rappelé le Président Félix Tshisekedi est notamment de « mettre en place une synergie d’actions et des stratégies de coopération pour mieux préserver nos forêts, restaurer les écosystèmes et lutter efficacement contre la pauvreté en vue du bien-être de nos populations ».

Pour y parvenir, a-t-il rappelé, il nous faudra notamment plus de coopération technique et scientifique, en vue du renforcement de nos capacités de lutte contre ce phénomène.

Dans le cadre de nouvelles perspectives économiques au niveau global, nos États sont appelés à développer des programmes d’investissements mieux structurés visant non seulement la valorisation de nos ressources naturelles mais aussi le renforcement de la résilience de nos systèmes socio-économiques face à la crise climatique, a fait savoir le président Tshisekedi.

” La République Démocratique du Congo plaide pour la diversification des sources de financements climatiques, entre autre le développement d’un marché de carbone juste et équitable, comme mécanisme de gestion durable aussi bien des Trois Bassins Forestiers Tropicaux que des autres massifs forestiers du monde », a précisé le Chef de l’Etat.

Puis de renchérir « en effet, le rôle stratégique que joue la République Démocratique du Congo dans la lutte contre les changements climatiques n’est plus à démontrer. Avec plus de 62 % des forêts du bassin du Congo et environ 70 % de ses tourbières, plus de 52 % des réserves d’eaux douces de l’Afrique, sa méga biodiversité classée 5e au rang mondial, mon pays qui a pris toute la mesure de sa responsabilité naturelle et historique entend assumer son leadership environnemental et climatique naturels, ensemble avec ses pairs de tous les bassins »”

Par ailleurs le président Tshisekedi a dénoncé l’activisme armé du Rwanda qui détruit la Biodiversité congolaise du parc de Virunga. D’un ton ferme, il a clairement chargé le régime de Kigali qui détruit la biodiversité et pille les richesses minérales congolaises. Pour le président Tshisekedi, il est temps d’arrêter avec l’hypocrisie.




Lutte contre les troubles dus à la carence en IODE: Mme Béatrice Kalenga appelle à la consommation du sel iodé pour une bonne croissance des enfants

La Directrice adjointe du Programme national de nutrition (Pronanut), Madame Béatrice Kalenga Tshiala appelle à la consommation du sel iodé, surtout pour les femmes en âge de procréer afin d’assurer une bonne croissance des enfants. Elle l’avait dit le vendredi, 27 octobre lors de la célébration de la Journée nationale de lutte contre les troubles causés par la carence en IODE.

« Notre souci est que même si c’est un microélément, plus petit qu’il soit, mais très important dans l’organisme humain. Et donc, nous devons sensibiliser la population à consommer le sel iodé. Et la meilleure façon que la population peut nous écouter, c’est à travers la sensibilisation. La sensibilisation permet le changement des comportements (…) c’est pour cela qu’on a fait aussi appel à vous les journalistes pour qu’ensemble nous puissions informer la population sur l’importance de l’iode », a indiqué la Directrice générale adjointe du Programme national de nutrition (Pronanut), Madame Béatrice Kalenga Tshiala.

Selon le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) en République démocratique du Congo, l’enquête MICS 2018 a montré une disponibilité nationale du sel iodé dans les ménages à 84,7% dont 88,5% en milieu urbain et 82,0% en milieu rural.

Ce taux de disponibilité de 84,7%, a dit le chef de section Nutrition de l’UNICEF, Monsieur Dénis Garnier, est en dessous des recommandations de l’Assemblée Mondiale de la Santé (WHA) de 97%. Cela va amener à ce que des centaines de milliers de nouveau-nés seront non protégés contre les TDCI. Les provinces du Kasaï central Kasaï oriental, de Sankuru, de Lomami, du Maniema, de Kwango, de Kwilu, de Mai-Ndombe et de l’Equateur sont en dessous de la moyenne. Une situation qui devra interpeller le gouvernement, obligé à renverser la tendance.

En attendant, a dit le chef de section Nutrition à l’UNIEF, son agence appuie le PRONANUT et l’OCC. Aussi elle soutient des U-reporters pour faire une cartographie de la disponibilité du Sel Iodé sur le territoire national avec un accent sur les frontières et portes d’entrée. Les résultats de cette cartographie permettront au Gouvernement d’ajuster les actions de lutte contre les TDCI.

« L’UNICEF continuera d’appuyer le pays qui s’est engagé résolument vers l’atteinte de cet objectif d’élimination totale des Troubles Dus à la Carence en Iode (TDCI), en doublant de vigilance le contrôle, aux frontières, sur les marchés, chez les grossistes, les détaillants comme dans les ménages. (…) je voudrais vous rassurer de notre appui pour l’atteinte des recommandations de l’objectif de l’élimination des Troubles Dus à la Carence en Iode », a-t-il déclaré.

Symboliquement, des kits pour des tests rapides de l’existence de l’iode dans le sel consommé par nos ménages en Rdc, ont été remis aux agents de terrain de l’Office congolais de contrôle (OCC). « Je pense que l’OCC, qui est pratiquement dans toutes les frontières de la Rdc bénéficie de ces kits pour améliorer et de maintenir ses activités de contrôle et de surveillance du sel iodé entrant sur le territoire congolais », a dit le représentant du secrétaire général Hygiène et Prévention, le docteur Jean-Bertin Epumba Epondo de la Direction de Santé de la famille et des Groupes spécifiques, avant d’insister sur l’importance de la sensibilisation.

Le manque de l’iode est à la base de plusieurs conséquences dans l’accroissance physique et mentale de l’enfant.

Prince Yassa




Plaidoyer pour la libération des adeptes de Bundu dia Kongo 

Le Ministre des Droits Humains a informé le Conseil du plaidoyer pour la libération des adeptes de Bundu dia Kongo, dont plusieurs ont été relégués à la prison d’Angenga dans la province de la Mongala, et d’autres, détenus à la prison militaire de Ndolo et à la prison centrale de Makala à Kinshasa.

Le dossier étant déjà en cours, le Ministre des Droits Humains a été chargé d’en assurer le suivi pour la matérialisation de cette libération dans les jours qui viennent ; et ce, dans le respect de la procédure.




Le ministre de la Santé publique présente le plan de contingence pendant la période électorale   

Au nom du Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale en mission, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a présenté au Conseil le Plan de contingence pendant la période électorale.

Il vise à apporter une réponse humanitaire prompte aux éventuels catastrophes en vue d’une mise en place des stocks stratégiques en réponse aux catastrophes et situations d’urgence prévisibles et la promotion des dons comme un des mécanismes de mobilisation des ressources pour financer la réduction des risques des catastrophes et l’assistance humanitaire.

En effet, le dernier trimestre de l’année est caractérisé par des pluies multiples et des inondations qui occasionnent des dégâts à telle enseigne qu’il faut anticiper les besoins et, partant, pré positionner les kits humanitaires stratégiques pour améliorer la promptitude de la réponse en cas de besoin. Les sites ciblés sont les suivants :

Pool de Goma : couvrira les provinces du Nord-Kivu, Maniema et Sud-Kivu ; Pool de Bunia : pour la Grande Orientale (Bas-Uélé, Haut-Uélé, Ituri et Tshopo); – Pool de Kananga : couvrira les besoins de l’espace Grand Kasaï ; – Pool de Lubumbashi : prendra en charge les besoins de l’espace Grand Katanga ; – Pool de Kinshasa : concentrera les besoins de la ville de Kinshasa, du Kongo-Central et de l’espace Grand Bandundu.

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a commenté le tableau illustratif des besoins pour l’amélioration de la réponse aux éventuelles urgences humanitaires et les estimations des coûts trimestriels y relatifs.

Il a rappelé que la mise à disposition d’une provision comptant pour le troisième trimestre 2023 via la Caisse Nationale de Solidarité et de Gestion Humanitaire des Catastrophes a permis de répondre en temps à quelques catastrophes prioritaires.

Il s’agit entre autres de la réponse à l’Incendie du Camp Lufungula à Kinshasa, les incendies déclarés dans les territoires de Demba, Dibaya, Kazumba et Lwiza dans la province du Kasaï Central, du naufrage de H/B Bénédictions dans le territoire d’Oshwe dans la province de Mai-Ndombe, les incendies dans les territoires de Kalehe et de Fizi dans la province du Sud-Kivu ainsi que des victimes du glissement de terrain à Lisala dans la province de la Mongala.