Unique femme candidate Présidente de la République en 2018: Marie Josée Ifoku veut rééditer l’exploit

Unique femme candidate à la présidentielle de 2018, première femme à prendre le départ pour la course à la magistrature suprême de 2023, Marie Josée Ifoku Mputa Mpunga, a déposé ce jeudi 5 octobre 2023 sa candidature pour la présidentielle du 20 décembre 2023. La présidente du parti politique, Alliance des élites pour un nouveau Congo (AeNC) s’y présente, porteuse de la vision de « Kombolisation», un ‘lingalisme’ du mot ‘ballai’ (Kombo en lingala)’, pour le nettoyage et l’éradication du système de prédation en vigueur depuis la conférence de Berlin (Allemagne), en 1885. « Seul candidat avec un programme (projet de société) clair, une vision qui se décline en 7 points », selon le Directeur de la Commission Communication et Médias de l’Asbl Ekoki Inatosha qu’elle préside. L’ex-Gouverneure de la province de la Tshuapa issue du démembrement de la province de l’Equateur, invite les congolais à « choisir une vision mais pas des muscles, des noms qui n’ont rien fait », martelant qu’elle propose une vision claire : « l’éradication du système de prédation par la ‘Kombolisation’ pour la renaissance du Congo ».

Marie- José Ifoku est la première femme à déposer le dossier de sa candidature, et également la seule qui s’y présente avec une vision, un projet de société formalisé et clair.

Selon un des membres de son équipe de campagne, Marie- José Ifoku a beaucoup plus de chance de l’emporter dans cet écosystème politique, dominé par les hommes. D’aucuns la présente comme véritable femme battante qui sait braver les hommes, ce qu’elle rectifie en précisant en substance que, tout en ne reniant pas ses attributs de femmes, « le choix du président de la République doit se porter sur la vision, le programme ».

Actuellement, Ifoku est également l’unique femme à revenir par deux fois aux présidentielles, pour faire « un état des lieux complet en vue de donner naissance au nouveau Congo. Comme seule la femme peut donner naissance, je veux donner naissance au nouveau Congo », affirme-t-elle avec un sourire maternel.

Pour s’y faire, elle préconise la ‘Kombolisation’ une vision formalisée en 7 points qui préconisent ‘« la rupture du système de prédation » pour la renaissance de la République Démocratique du Congo ».

Elle a dit « Kombolisation » ?

Le 11ème à déposer sa candidature pour la présidentielle 2023, estime que «depuis sa conception à la conférence de Berlin qui a abouti à la création de l’Etat indépendant du Congo, un système de prédation a été instauré pour entretenir sa faiblesse, la division, l’insécurité, la pauvreté et l’exploitation des ressources naturelles qui se perpétue jusqu’à l’actuelle 3è République inaugurée par la Constitution de 2006 ». Les dirigeants congolais l’ont intégré et perpétué dans leur mode de gestion jusqu’à présent, il faut d’abord l’éradiquer avant toute émergence, estime du haut de son expérience de terrain, la gouverneure honoraire de la Tshuapa.

« Ce système de prédation est germe de perpétuelles crises politiques, au point que toutes les élections organisées en RDC souffrent de crise de légitimité », a déploré Marie Josée Ifoku.

Marie-Josée Ifoku a également appelé le Président de la CENI à Komboliser la Centrale électorale

Le fonctionnement des régimes politiques successifs depuis l’indépendance, avec des élections organisées jusque-là, celles prévues pour décembre 2023 présentent la même tendance. Face aux défis existentiels et des couacs des élections, après le dépôt de sa candidature, la présidente de l’AeNC qui a remis symboliquement un balai au Président de la CENI Denis Kadima, lui demandant « cette fois-ci de bien nettoyer la CENI. Parce que nous voulons des véritables élections parce que toutes les trois élections que nous avons connu il y toujours eu des crises de légitimité. Je lui ai offert même un balai, je crois que cette fois-ci les choses seront faites comme il faut et les résultats publié bureau de vote par bureau de vote ».

La « Kombolisation », concerne tout congolais. Etant une doctrine dont la mission est de redonner les valeurs, la dignité et la place de la RDC dans le concert des nations en prônant la prise de conscience de la situation dans laquelle se trouve le pays, “de ce que nous devons être comme Etat-Nation et comme citoyens”, a toujours martelé Marie –Josée Ifoku. Estimant que le Congolais a acquis une maturité politique, la ‘fille de Kimpa Vita’ espère diriger les congolais vers son objectif de l’émergence d’une société congolaise basée sur le nettoyage de soi, de son environnement et de l’État, ainsi que sur l’unité dans la diversité, la bonne gouvernance et la renaissance de la République .

« Faites le choix d’une vision, mais pas de muscles et des noms qui n’ont rien fait », invite elle.

 

Willy Makumi Motosia




Assemblée nationale: La plénière déclare recevable la proposition de loi portant création de l’Ordre des environnementalistes  

La plénière de ce jeudi 5 octobre 2023 était consacrée à l’examen et l’adoption de la proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’ordre national des ingénieurs environnementalistes en République démocratique du Congo. Une initiative de la députée Angèle Tabu Makusu, questeure de la Chambre basse du Parlement.

Dans l’économie qu’elle présente de sa proposition de loi, la députée nationale Angèle Tabu Makusu, a indiqué que la République démocratique du Congo regorge d’une diversité de facteurs écologiques. Et de ce fait, elle constitue le deuxième poumon écologique mondial par ses ressources naturelles (biologiques, minérales et énergétiques) exceptionnelles. Son rôle dans le maintien de l’équilibre global de l’environnement est indéniable.

Seulement, il est inquiétant d’observer, à ce jour, l’apparition brusque des problèmes environnementaux cruciaux du monde, notamment l’apparition simultanée de certaines maladies, le changement climatique (la destruction de la couche d’ozone), l’augmentation de la température ou effet de serre, pluie acides, pollution des eaux, le charlatanisme de la pratique environnementale, l’absence du principe de pollueur-payeur, l’absence de monitoring dans la pratique environnementale, etc.

Avec le nombre croissant de personnes qui se font appeler « environnementalistes », qui n’ont pas reçu des formations de base en environnement, on assiste à une baisse de l’éthique, de la déontologie et de l’intégrité de certains professionnels du monde. Ii est donc temps d’agir et de penser autrement pour une gestion raisonnable et responsable de l’environnement dans la globalité en RDC et d’arrêter cette hémorragie environnementale qui fait saigner même le monde entier. De son point de vue, l’ordre national des environnementalistes est un cadre idéal où se trouve tous les médecins dans l’espace environnementaliste, diplômés des universités qui savent comment orienter et planifier cette problématique pour un cadre approprié de vie et du mieux-être. La mise en place de l’ordre national des environnementalistes, conformément à l’article 202 point 36 de la Constitution s’avère un atout majeur et nécessite l’appui de toute la communauté nationale.

In fine, a-t-il poursuivi, l’ordre national des environnementalistes se veut l’œil de l’État dans la surveillance continue de la gestion de l’environnement congolais et mondial par des alertes sur des comportements non durables dans la gestion des déchets municipaux, le contrôle des pollutions du sol, de l’air et des eaux, industriels dans les lotissements sur des sites non appropriés, dans les études d’impact environnementaux, dans l’éducation mésologique des populations, dans l’exploitation forestière et minière, des zones humides et autres domaines susceptibles de modifier l’état de l’environnement naturel. A terme, l’ordre national des environnementalistes permettra également d’appuyer le gouvernement dans la prise des décisions pour la vente, la taxation et le recollement des produits environnementaux (pendant l’exploitation forestière, minière et des zones humides). Il contribuera enfin à la protection des membres dans l’exercice de leur métier.

Après débat général sur cette initiative législative, la proposition de loi est déclarée recevable par la plénière et envoyée à la commission permanente PAJ.

A l’issue de cet exercice, la députée nationale Tabu Makusu s’est exprimée en ces termes : « Il était temps d’organiser le personnel qui se déclare compétent de gérer aux côtés du gouvernement l’environnement, car il s’observe beaucoup de charlatanisme dans ce secteur. Beaucoup se déclarent environnementalistes, mais n’aident pas la RDC à gérer convenable son environnement, ce qui entraîne des conséquences sur la gestion des ressources du pays et celles du monde. De plus, la RDC est un pays qui regorge d’une biodiversité importante et sert de poumons pour la planète entière. Si nous gérons mal nos ressources, on courrons vers l’étouffement du monde entier et la disparition de beaucoup d’espèces, et même l’espèce humaine ».

Avant de s’inquiéter sur l’apparition de plusieurs maladies comme dans la région du Kasaï où on parle de l’épidémie de l’AVC qui viendrait, selon toute vraisemblance du réchauffement climatique.




Agression physique d’une femme à Kisangani : les mouvements féministes montent au créneau (Déclaration)

Au lendemain de la publication de la vidéo devenue virale dans les réseaux sociaux, vidéo montrant une femme qui subit un traitement inhumain lors de son interpellation par les éléments de la PNC, une forte mobilisation est enregistrée à Kisangani.

 

Les organisations féminines mouvements féministes ainsi que les ONG des droits de l’homme haussent le ton.

 

Dans une déclaration lue devant la presse à Kisangani, ces structures exigent au Premier président de la cour d’appel de Kisangani de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que tous les auteurs et commanditaires de cette grave violation des droits de la femme soient identifiés, arrêtés, poursuivis et déférés devant leurs Juges naturels afin de répondre de leurs actes.

 

“Cette barbarie policière aux allures médiévales et machistes contre la femme dans une affaire judiciaire pour le divorce, pourtant pris en charge par les instances compétentes constituent une grave atteinte à la dignité de la femme et une violation des droits humains à l’aire des essais cliniques de l’État de droit dans notre pays.” peut-on lire dans cette déclaration des organisations féminines et mouvements féministes des droits humains de Kisangani

 

Le procès en procédure de flagrance contre le professeur Jean-Claude Pandatimu a débuté ce jeudi à la cour d’appel de la Tshopo.

 

Derick Katola




Tony Mwaba déterminé à doter le secteur de l’EPST d’un manuel de procédures de l’examen d’Etat

Ce Manuel qui sera une innovation dans le sous-secteur a pour but de formaliser les procédures de l’Exétat sur l’ensemble du territoire national afin de permettre aux intervenants de relever plusieurs défis notamment dans la maîtrise des délais, des effectifs plus importants chaque année, la composition et la rédaction des items dans le strict respect des consignes, l’impression et le colisage des cahiers d’items, la correction ainsi que la publication des résultats.

C’est autour des Inspecteurs Généraux adjoints (IPP) de son Ministère venus de toutes les 60 Provinces Éducationnelles de la République, en présence de Mme Christine Nepa Nepa et M. Jacques Odia Musungayi que le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a lancé officiellement ce jeudi 05 octobre, les travaux de l’atelier sur l’élaboration du manuel de procédures de l’examen d’État en RDC.

Lancé en cette date du 05 octobre dédiée à l’Enseignant par la Communauté internationale, le patron de l’EPST a dans son introduction rendu un vibrant hommage au corps enseignant de la RDC pour son dévouement dans la formation et son rôle dans le développement de tout l’homme congolais, gage d’un Congo uni, fort et prospère tel que voulu par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi.

Les participants à ces travaux qui vont durer trois jours, ont pour mission d’élaborer un manuel de procédures de l’Examen d’État afin de résoudre les problèmes liés au déroulement de cet examen dans ses différentes étapes.

“Créé en 1967 par ordonnance n°67-250 du 05 juin 1967 comme outil et instrument d’évaluation externe des acquis scolaires, l’Examen d’État est aujourd’hui âgé de 56 ans. Il a traversé plusieurs péripéties qui ont mis en lumière ses forces mais également quelques soucis sur lesquels il convient de se pencher pour mieux baliser l’avenir “, a déclaré le professeur Tony Mwaba.

A en croire le ministre de l’EPST, l’EXETAT dans ses différentes étapes ne manque pas d’essuyer des critiques fondées ou fantaisistes mais qui constituent toutes autant des alertes qui ne peuvent laisser indifférents les responsables du secteur; d’où, la raison d’être de ces assises qui permettront aussi de passer en revue les recommandations formulées à l’endroit de l’Inspection générale en matière d’évaluation pédagogique lors de la dernière revue annuelle des performances et d’en tirer toutes les conséquences.

Ce Manuel qui sera une innovation dans le sous-secteur a pour but de formaliser les procédures de l’Exétat sur l’ensemble du territoire national afin de permettre aux intervenants de relever plusieurs défis notamment dans la maîtrise des délais, des effectifs plus importants chaque année, la composition et la rédaction des items dans le strict respect des consignes, l’impression et le colisage des cahiers d’items, la correction ainsi que la publication des résultats.

Vu la pertinence de ces travaux, le Ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba a appelé ses collaborateurs à ne laisser de côté aucun contour des problèmes, de formuler des recommandations réalistes de nature à améliorer durablement l’institution Examen d’État.




A Alger : Grand oral de Pius Muabilu à l’Assemblée générale extraordinaire Shelter-Afrique

Dans l’auditorium prestigieux du centre des conférences internationales d’Alger, le ministre d’Etat congolais, ministre de l’Urbanisme et Habitat, accompagné de sa délégation, en prenant part active au débat relatif à la transformation de Shelter-Afrique en une véritable banque panafricaine de développement urbain et du financement de l’immobilier sur le continent. Le Warrios Pius Muabilu Mbayu Mukala a formulé des observations claires, s’agissant de l’adoption du statut amendé de cette institution panafricaine qui devient officiellement une banque de développement urbain, en tant que telle.

Pius Muabilu a notamment soutenu la thèse de l’élection et la révocation du Directeur général de Shelter-Afrique par les États-membres en lieu et place du Conseil d’administration. Le patron des villes de la RD Congo a exhorté les participants à cette Assemblée générale extraordinaire à ne pas s’éloigner de l’esprit des pères fondateurs de Shelter-Afrique quant à la solidarité entre pays membres actionnaires, selon que d’aucuns sont de la catégorie A, d’autres B et d’autres encore se trouvant dans la catégorie C en rapport avec le part social de chaque pays.

Le ministre d’Etat Pius Muabilu est donc d’avis que Shelter-Afrique qui devient dorénavant une banque panafricaine de développement urbain devant financer les projets d’habitat en Afrique est appelé à jouer aujourd’hui mieux que hier, un rôle de taille pour doter aux nombreux pays des logements abordables et adéquats.

Bien avant le débat général, il faut souligner le premier ministre Algérien Aïmene Benabderrahmane a pris parole devant l’auguste Assemblée pour souhaiter aux uns et aux autres la bienvenue à Alger, mais aussi a-t-il, au nom de son Gouvernement loué l’expérience de son pays en matière d’auto- suffisance dans le domaine de construction des logements sociaux.

Pour le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala, l’expérience Algérienne doit inspirer plusieurs autres Etats membres préoccupés par l’impérieuse nécessité d’administrer une cure de jouvence à la crise du logement. Le Warrior pense qu’il est important que Shelter Afrique ait un siège viable et permanent, condition sine qua non pour la stabilité de cette institution bancaire. Sauf en cas de force majeure, a-t-il précisé, les États membres peuvent délocaliser le siège de cette institution bancaire.

L’Avenir




1er tête-à-tête Mbusa Nyamwisi-Roxane de Bilderling, nouvelle diplomate belge à Kinshasa 

Nouvellement accréditée en République démocratique du Congo, Mme Roxane de Bilderling, l’ambassadeur du Royaume de la Belgique, a effectué sa première visite dite de courtoisie près du ministre d’État en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi.

Les deux personnalités ont abordé plusieurs sujets d’actualité, notamment la situation sécuritaire et humanitaire récurrente à l’Est de la République démocratique du Congo.

La diplomate Belge veut beaucoup plus s’imprégner sur les défis à relever par la République démocratique du Congo pour mettre fin aux désescalades face aux RDF/M23 dans sa partie orientale, et voir dans quelle mesure la Belgique pourrait appuyer la RDC dans le processus du rétablissement de la Paix.

« Entant que nouvel ambassadeur, j’effectue une visite de courtoisie aup^rès des membres du Gouvernement et c’est dans cette logique que j’ai rencontré le ministre d’Etat chargé de l’Intégration régionale. Nous avons discuté de la situation régionale, mais aussi de la situation sécuritaire à l’Est du pays. Le ministre connait bien cette région, il a suivi cette situation depuis longtemps et c’est très important d’avoir ce dialogue, de mieux comprendre ce qui se passe, quels sont les défis ? De voir entant que partenaire de la Rc ce que nous pouvons faire pour appuyer ce pays dans la recherche de la paix et de la stabilisation dans cette partie du pays qui a déjà beaucoup souffert »n a-t-elle expliqué.

La représentante du gouvernement Belge a rassuré le ministre d’État Antipas Mbusa Nyamwisi de l’obtention par la Belgique auprès de l’Union européenne des soutiens matériels et financiers pouvant constituer un atout nécessaire pour concrétiser le processus de cantonnement dans la ville de Kindu.

Quant au patron de la diplomatie régionale, la position du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et son gouvernement qui est d’adhérer toutes les forces négatives au processus de démobilisation reste à jour.




Lualaba : Félix Tshisekedi met en service le lieu de négoce de Musompo  

Situé à près de 10 kilomètres du centre-ville de Kolwezi, Musompo a désormais un lieu de Négoce, avec un grand laboratoire moderne des matières précieuses, afin d’aider les creuseurs à faire leurs transactions sans trop de peine.

La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du gouvernement central, de la gouverneure du Lualaba et des députés provinciaux ainsi que des autres partenaires potentiels.

Pour le président directeur général Rahim Dhrolia de MINING ENGINEERING SERVICES (MES), qui a pris la parole au nom de la société MES – Mining Engineering Services, après s’être acquitté l’agréable devoir celui de remercier Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour n’avoir ménage aucun effort pour maintenir la paix dans ce pays, gage de tout développement.

Il lui a de ce fait réitéré les sincères félicitations de sa société pour son impulsion patriotique incontestable dans la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement responsable des produits miniers issus de l’exploitation artisanale.

En aval, cette chaîne contribuera surement à l’amélioration des conditions de travail et des revenus des exploitants miniers artisanaux jusqu’ici victimes des maux divers qui rongent ce secteur pourtant important de l’économie locale, impliquant la survie des millions de ménages.

Il faut signaler que c’est grâce à l’engagement noble que les autorités de la province du Lualaba ont résolu de construire ce Centre de Négoce de Musompo qui répond aux exigences de la Loi en la matière. Il est donc prêt à jouer son rôle de maillon important dans la démarche de formalisation de cette activité artisanale en vue d’assurer le contrôle total des flux des minerais ainsi que des revenus issus de cette activité à travers la province.

L’opérationnalisation de ce Centre de Négoce de Musompo favorisera la mise en place d’une traçabilité de la production des différents flux financiers des taxes, frais administratifs et redevances liés à l’activité minière artisanale en partant du puis jusqu’à l’exportation. Pour ce faire, une plateforme de digitalisation des données et de gestion automatisée est à ce jour opérationnel. Il a été conçue en s’inspirant d’un model réussi dans le secteur des 3T. Il s’agit du logiciel MINETAG.

Dans sa nouvelle version présentée ce jour, le Centre de Négoce de Musompo est composé essentiellement de :

1. Points de contrôle ainsi que d’entrées et sorties ;

2. Cabines de sécurité ;

3. Grande zone d’échantillonnage ;

4. 100 Hangars (dépôts) ;

5. Quatre (04) Ponts bascules de 100 MT de capacité ;

6. Trois (03) Laboratoires ;

7. Un (01) Restaurant principal ;

8. Parking pouvant contenir 100 gros camions ;

9. Quatre (04) Agences de banques commerciales ;

10. Deux (02) Bunkers pour la radioactivité ;

11. Un (01) Super marché ;

12. Un (01) Garage d’entretien pour véhicules ;

13. Deux (02) Stations-service ;

14. Quinze (15) Pavillons de logement des chauffeurs et restaurant ;

15. Plusieurs espaces de bureaux ;

16. 76 Lampadaires solaires ;

17. Provision pour les maisons et les bâtiments dans les futures zones de développement.

Comme si cela ne suffisait pas, le souhait de toutes les parties prenantes est de voir ce bijou inauguré, être un modèle de réussite dans l’effort de formalisation de l’activité minière artisanale et permettre un contrôle réel de cette activité par l’Etat Congolais en vue de contribuer à la productivité de la chaine de valeur nationale, à la création des richesses et à l’essor de l’économie locale.

Toutefois, en vue de garantir un succès total, il a été suggéré que des extensions de ce Centre de Négoce de Musompo ou d’autres Centres de Négoces soient construites à la limite de la Province du Lualaba ainsi que dans la Province du Haut-Katanga pour permettre un meilleur encadrement de cette activité minière artisanale.

Interviendra l’ouverture officielle par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui en a profité pour encourager la gouverneure du Lualaba Fifi Masuka pour les efforts qu’elle ne cesse de consentir, en valorisant le secteur minier de la province pour contribuer au renouvellement de la République Démocratique du Congo.

Roger Ngandu wa Mitaba




Invité au forum international “DRC AGRIBUSINESS : Modeste Bahati explique les innovations de la nouvelle loi sur l’agriculture

Dans le cadre du forum international dénommé DRC AGRIBUSINESS organisé sous le thème ” La revanche du sol sur le sous-sol”, le gouvernement par le biais des ministères de l’Agriculture et des Finances réfléchit sur les stratégies de diversifier l’économie nationale en misant essentiellement sur le travail de la terre.

Invité à ces assises qui réunissent autour du gouvernement les acteurs du secteur privé et les partenaires internationaux, en vue de proposer des solutions pouvant stimuler la production agricole et des opportunités d’affaires, Modeste Bahati Lukwebo a, sous sa double casquette de président du Sénat et d’auteur de la nouvelle loi sur les principes fondamentaux de l’agriculture, éclairé la lanterne des participants lors du panel qu’il a animé à cette occasion.

Modeste Bahati Lukwebo a soutenu que l’ancienne loi qui était promulguée en 2011 ne favorisait pas un bon climat des affaires. Pour le Speaker de la Chambre haute du Parlement, la nouvelle loi qu’il a initiée et qui est déjà votée au Sénat vise à créer les conditions favorables, afin’ d’ouvrir cet important secteur aux investisseurs et de concrétiser la diversification de l’économie congolaise, comme le souhaite le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Parmi les innovations de la nouvelle loi figurent les allègements fiscaux et la création d’un fonds pour soutenir les investisseurs du secteur agricole.

« La première loi disposait qu’il faut nécessairement que les Congolais soient majoritaires même quand ils n’ont pas apporté le capital majoritaire. Il fallait mettre un terme à cela. Deuxièmement, il y a beaucoup de taxes et la fiscalité plombait le secteur de l’agriculture. Là aussi, la proposition, c’est de ramener au strict minimum la fiscalité. De 3, le fait qu’il y a en qui avaient des concessions agricoles, mais qui les gardaient, les contemplaient et ne les mettaient pas en valeur et aucune sanction n’était prévue », explique Modeste Bahati qui rassure que cette fois-ci, si vous prenez des terres, il faut que dans les 5 ans, vous les mettiez en valeur.

Sinon, l’Etat les reprend et les donne à ceux qui peuvent les mettre en valeur. Il y avait également les exonérations concernant les intrants agricoles. Tout ce qui a trait à la production agricole doit être exonéré pour encourager la production agricole.

En présence du président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso qui était également invité à ces assises, le gouvernement, par la voix du ministre de l’Agriculture José Panda, a exhorté la Chambre basse du parlement à se pencher en seconde lecture sur cette loi avant la fin de la législature en cours, afin de doter le pays de l’instrument juridique qui va lui permettre de développer rapidement ce secteur crucial de la vie nationale




« MOI, PRESIDENT », pont Ndjili et tracé frontalier…

« MOI, PRESIDENT », c’est le Groupe WhatsApp lancé le 27 septembre 2023. Plateforme se voulant d’expression libre, il nous invite à « faire des suggestions, donner des avis et émettre des critiques sans cependant basculer dans la violence ».

Pour sa première semaine d’existence, constat gênant, amer : les invectives ont pris le dessus sur le bon sens. Les Collègues se balancent les uns les autres des propos, voire des images n’ayant rien à voir avec l’objectif pourtant clairement affiché : améliorer la gouvernance institutionnelle au travers des idées novatrices.

« MOI, PRESIDENT » devient pour certains un exécutoire, pour d’autres un défouloir.

Pourtant, des sujets de haute importance attendent des debaters.

Juste un exemple : qu’est-ce qui justifie l’existence du seul pont sur la rivière Ndjili séparant, mieux isolant le district de la Tshangu des trois autres districts de la ville de Kinshasa.

Par comparaison, le fleuve Seine, à Paris, a 37 ponts !

Le constat est que même en agrandissant la largeur de ce pont (une bande x 1 à l’époque coloniale, deux bandes x 2 sous Mobutu et 4 bandes x 2 sous Joseph Kabila), le pont Ndjili reste un goulot d’étranglement dans la circulation sur le boulevard Lumumba. Les trois sauts-de-mouton (De Bonhomme, Liberté et Pascal) construits sous Félix Tshisekedi peinent à fluidifier la circulation).

Finalement, la solution réside dans l’aménagement des nouveaux ponts sur la rivière Ndjili soit du côté de Kingabwa, soit du côté de Kisenso. Ce ne sont pas des moyens financiers qui manquent. Peu importe ce qu’on en dit : le contrat sino-congolais peut être mis à profit car la réalité est que la sélection des infrastructures à aménager ne relève pas de la compétence de la Sicomines, mais du Gouvernement congolais ! Quand celui-ci ne sélectionne rien, celle-là ne finance rien non plus…

Pendant ce temps, de l’Est nous vienne une très mauvaise nouvelle : le piquet posé par l’Ouganda sur le territoire congolais. Vrai ? Faux ? Jusque-là, ni les autorités institutionnelles, ni les candidats à la présidentielle n’en parlent.

Serait-ce une fausse alerte ? Si tel est le cas, le silence de Kinshasa s’explique. L’idéal aurait cependant été de réagir pour rassurer la population congolaise déjà trop secouée.

Si tel n’est pas le cas, alors c’est grave en ce que l’intégrité physique de la RDC est une fois de plus attaquée et les Congolais excellent dans le Ndombolo.

Déjà, le pays – dont la population est dépourvue de pièce d’identité (la carte délivrée par la Céni fait des siennes en s’effaçant d’elle-même sous l’effet de l’humidité) – n’a aucune de ses frontières consolidées avec ses 9 voisins.

Avec l’Angola, la frontière est de 2.511 km. La Zambie 1.930 km, mais actuellement de 1989 km. Avec la Tanzanie 459 km ; le Burundi 233 km et le Rwanda 217 km. Avec l’Ouganda 765 km, le Soudan du Sud 628 km et la Centrafrique 1577 km. Tandis qu’avec le Congo-Brazzaville, la frontière est de 2.410 km.

La RDC n’a pas jusque-là réalisé la certification de ses frontières. La preuve est le contentieux sur le tracé frontalier avec la Zambie ayant deux longueurs différentes : 1.930 km et 1989 km.

En août 2021, des experts congolais et zambiens s’étaient retrouvés à Pweto pour résoudre une crise survenue à la frontière ; l’armée zambienne s’étant déployée dans le village Kaniaga, au Tanganyika. En 2020, elle avait fait de même à Kubanga, Kalubamba et Moliro.

Dans sa dépêche du 21 août 2021 intitulée « RDC/Zambie: réunion d’experts pour résoudre le conflit frontalier », aa.com.fr relève que «*Un traité signé en 1989 par la RDC et la Zambie avait résolu ce litige hérité de la colonisation par la délimitation des frontières sur environ 200 km entre les lacs Moero et Tanganyika. Mais des incidents à la frontière entre les deux armées avaient éclaté en 1996, en 2006 et en septembre 2016 autour d’une localité congolaise (Kaniaga) facilement accessible du côté zambien. Elle est cependant difficile d’accès du côté congolais à cause d’un marécage. Les travaux ouverts vendredi à Pweto sont censés revoir la question de ces frontières».

La même source signale les incursions dans les eaux territoriales congolaises de la marine angolaise à Muanda, pendant la même période.

Si, déjà, avec l’Angola, la Zambie, le Rwanda et l’Ouganda le tracé frontalier pose problème, on ne peut pas affirmer la non-existence des revendications du même type avec d’autres voisins. On n’en parle pas, mais entre les deux Congo, il y a les îles Mbamou dont se disputent Kinois et Brazzavillois.

Dieu merci qu’à l’exception du Rwanda (qui prend des armes pour s’emparer des terres congolaises) et de l’Ouganda (qui le fait subtilement pour le même résultat), les 7 autres voisins privilégient la voie des négociations.

Au moins une chose est vraie – et c’est là le sens du titre – la RDC occupée pour l’heure par le processus électoral a pourtant pour challenge premier la consolidation de ses frontières.

Si les choses ne dépendaient que du « MOI, PRESIDENT », nous décréterions – toutes affaires cessantes – le processus de consolidation des frontières, car l’Etat n’existe formellement que dans ses frontières reconnues au plan national et au plan international, et les élections ne sont valables que dans un tel Etat.

Puisse cela ne se produire : la population congolaise, dont les terres sont annexées par l’Ouganda, pourrait ne pas participer aux élections.

Voilà là, parmi tant d’autres, deux sujets pouvant intéresser les debaters.

Omer Nsongo die Lema




J-100 avant le coup d’envoi la Coupe d’Afrique des Nations CAF : Quel est l’état des infrastructures ?

La Côte d’Ivoire est prête à accueillir des milliers de supporters entre le 13 janvier et le 11 février 2024. 24 équipes sont qualifiées pour la phase finale de la CAN. Le gouvernement ivoirien a investi massivement dans les infrastructures pour assurer le succès de la CAN. Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, impressionné par les progrès réalisés lors des préparatifs.

Plus que 100 jours avant le coup d’envoi du plus grand événement africain, la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023, qui réunira les plus grandes stars du football africain du 13 janvier au 11 février 2024.

À 100 jours du coup d’envoi, l’excitation atteint son paroxysme. La nation ivoirienne attend avec impatience les 24 sélections qualifiées pour la phase finale de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies.

Place désormais au tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023, qui aura lieu le jeudi 12 octobre 2023 à Abidjan. À cette occasion, les 24 équipes qualifiées pour la phase finale connaîtront leurs premiers adversaires.

La Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies est suivie par plus de 500 millions de personnes dans plus de 150 pays, ce qui en fait le plus grand événement organisé sur le sol africain et l’un des plus grands événements sportifs.

La nouvelle identité visuelle de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies

En juin 2023, la CAF et le Comité d’organisation local de Côte d’Ivoire ont dévoilé l’identité visuelle de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023.

C’est la première fois en plus de dix ans que la CAF a donné un nouveau visuel à l’identité de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, démontrant une fois de plus l’engagement de la Confédération Africaine de Football à faire de l’événement en Côte d’Ivoire le meilleur de l’histoire de la compétition.

Stades et infrastructures : L’énorme engagement du gouvernement ivoirien

 

Le gouvernement ivoirien a beaucoup investi dans la construction des stades rénovés afin de répondre aux standards internationaux : Non seulement les stades sont de classe mondiale, mais le pays a également bénéficié d’importants travaux de modernisation des routes et des infrastructures.

Cinq villes ont été choisies pour accueillir l’événement :

Villes et stades hôtes :

Abidjan : (Stade Alassane Ouattara et Stade Félix Houphouët-Boigny)

La capitale économique du pays, Abidjan disposera de deux stades : Le stade Alassane Ouattara et le stade Félix Houphouët-Boigny.

Abidjan compte près de six millions d’habitants. Le stade Alassane Ouattara accueillera le match d’ouverture le 13 janvier 2024 et la finale de la compétition le 11 février 2024.

Pour le tournoi, le stade Félix Houphouët-Boigny a fait l’objet d’importantes rénovations, notamment au niveau de sa structure, de ses sièges et de sa pelouse. Le stade a désormais une capacité de 29 000 places assises.

L’enceinte accueillera la prochaine rencontre amicale de la Côte d’Ivoire le 14 octobre 2023 – ce match servira de test.

Bouaké : (Stade De La Paix)

Bouaké a accueilli, avec Abidjan, la Coupe d’Afrique des Nations 1984. Elle est située dans le centre du pays, à 350 km de la capitale économique et à 100 km de Yamoussoukro, la capitale politique.

Korhogo : (Stade Amadou Gon Coulibaly)

Korhogo, plus connue sous le nom de “Pôrô”, nommée ainsi d’après une tradition de l’ethnie locale Sénoufo, est la capitale de la région des Savanes.

Elle est située à environ 207 km du Mali et 242 km du Burkina Faso, avec une population estimée à environ 300 000 habitants.

Yamoussoukro : (Stade Charles Konan Banny)

Yamoussoukro, ville natale du premier président de la République, feu Félix Houphouët-Boigny, est la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire. Elle est située à 240 km au nord d’Abidjan et sa population est estimée à plus de 260 000 habitants.

San Pédro : (Stade Laurent Pokou)

Située au sud-ouest de la Côte d’Ivoire, à 350 km d’Abidjan, San Pédro est une ville côtière et touristique d’un peu plus de 265 000 habitants.

Elle abrite le deuxième port du pays et le premier port d’exportation de cacao au monde. Le stade Laurent Pokou, construit sur un terrain de 23,33 hectares dans le quartier du Poro à San Pedro, est une figure imposante et l’un des joyaux architecturaux dont la ville est fière.