Députation nationale: Me Rodrigue Masuama se veut porte-voix de Ne Kongo, musulmans et pratiquants des arts martiaux

Pratiquant des arts martiaux et encadreur des jeunes, Me Rodrigue Masuama Ndangi Wolf se lance dans l’arène politique. Il est candidat à la Députation nationale circonscription de la Tshangu à Kinshasa aux élections de décembre prochain.

Que va faire un sportif dans la chambre basse du parlement congolais ?
La question a été posée à Me Rodrigue Masuama Ndangi Wolf, président de la Fédération Congolaise des Combats Libres et Arts martiaux modernes ‘’FCCL’’ en sigle. D’entrée de jeu, il attaque que c’est pour porter la voix de Ne Kongo, des musulmans et des pratiquants des arts martiaux et il s’explique : ‘’Pourquoi les Ne Kongo ? Hors de nous l’idée du tribalisme, nous voulons tout simplement attirer l’attention des décideurs sur les Ne Kongo qui sont marginalisés et ne se retrouvent pas dans le gouvernement Sama II et même dans les entreprises publiques’’.
Et pourquoi les musulmans ?
Me Rodrigue Masuama : ‘’Pour les musulmans, je ne serai pas seulement candidat pour eux mais de tous les congolais. Je pense ici aux chrétiens, kimbanguistes, catholiques, protestants, églises de réveil et autres. Mais les musulmans tout comme les Ne Kongo ne sont pris en compte. Aucun musulman est dans le gouvernement Sama II’’.
Et enfin, que dites-vous pour les pratiquants des arts martiaux ?
Me Rodrigue : ‘’Nous n’abandonnons pas les autres sportifs mais martelons pour les pratiquants des arts martiaux qui ne sont pas considérés et sont traités sans considération. D’où, une Loi sur les arts martiaux s’impose en RDC étant donné que le sport n’est qu’une partie mais les arts martiaux sont toute une vie. Déplorons que les pratiquants des arts martiaux finissent vigiles ou derrière des personnalités comme gardes du corps des gens qui ne les considèrent pas. après que cette loi soit adoptée, la création d’un ministère gérant les arts martiaux s’impose.
Ce ministère, sans déconsidérer la partie sportive des arts martiaux, devra travailler avec les ministères ci-après : des sports, de l’intérieur, de la défense nationale, de l’ESU et organisation professionnelle afin d’aiguiser l’esprit de tous les jeunes congolais et leur enseigner le patriotisme grâce aux arts martiaux. Une pierre en passant au ministère de l’ESU, nous sollicitons l’instauration d’un cours entier intitulé ‘’le patriotisme’’ qui, non seulement enseignera aux congolais à tous les niveaux l’amour de la patrie RDC, mais aussi l’ensemble des lois régissant ce beau et grand pays’’.
Antoine Bolia




Volley-ball: La Févoco a tenu son AGO ce mercredi 4 octobre au siège du COC 

La Fédération de Volley-ball du Congo ‘’Févoco’’ a tenu ce mercredi 4 octobre 2023 au siège du Comité Olympique Congolais ‘’COC’’ à la Gombe. Qu’est-ce qui a été dit durant ces assises ?

Christian Matata, le Président de la Févoco a dévoilé un pan de ces travaux. D’emblée, il relève que la participation a été active. Il y avait une forte représentation des ententes et ligues. Et en volley-ball, ce n’est pas seulement le comité fédéral qui présente son rapport qu’on lit et les membres adoptent. Mais on passe en revue le rapport de chaque entité et l’assemblée en discute du contenu et regarde comment l’adopter. Pour l’assemblée du jour, il y a eu beaucoup des points importants à l’ordre du jour. Cependant, le rapport d’activités de la fédération et des entités a pris beaucoup du temps au cours de cette assemblée.

Christian Matata apporte de l’éclairage sur l’appréhension que beaucoup croient que la Févoco a adopté des nouveaux statuts. Mais en date du 6 janvier 2023, la Févoco avait reçu la correspondance de la Confédération Africaine de Volley-ball qui instruisait toutes les fédérations de pouvoir harmoniser leurs statuts et les conformer à ceux de la CAVB et à ceux de la Fivb. Lors des assises de l’an 2022 au Pays-Bas, c’était l’harmonisation des statuts de CAVB par rapport à ceux de la Fivb. Après que ces statuts aient été adoptés, il était impérieux que toutes les fédérations nationales puissent harmoniser leurs statuts. La Févoco qui était en AGO, en a profité pour harmoniser ses statuts à ceux de la CAVB et Fivb. Cela a été fait en révisant quelques articles. Mais les 85% des statuts sont les mêmes que les anciens statuts.

A propos du mandat du président, Christian Matata précise que l’idée de base était de limiter le mandat du président. Il n’y a pas qu’en RDC où le mandat du président était illimité. Si vous lisez les statuts de la Févoco en cours, le mandat du président est de 4 ans renouvelable sans limite. Donc, le président de la Févoco peut rester au volley-ball tant d’années qu’il veut. Et la Fivb a dû mettre fin à ce mandat illimité en imposant une durée de mandat. Le président de la Fivb ne peut plus rester à durée indéterminé mais maintenant son mandat est limité.

Au chapitre des nouvelles, le président Christian Matata a révélé que la Févoco vient de signer un partenariat avec la Fivb où cette dernière mettra à la disposition de la RDC un entraineur expérimenté en provenance du Brésil. Cet entraineur demeurera en RDC durant toute l’année.

Enfin, le président Christian Matata confirme l’organisation à Kinshasa du 20 au 30 novembre 2023 de la 9ème édition du championnat d’Afrique des clubs champions à Kinshasa jumelé à la 7è édition de la CAN junior U21. A ce sujet, la Févoco travaille pour harmoniser avec le ministère des sports. Des invitations ont déjà été lancées au pays participants. Ces derniers ont tous répondu et dans une semaine, ils vont envoyer la liste de leur délégation respective.

Antoine Bolia




Alors que la CENI a finalement réceptionné le dossier de Katumbi, du Pasteur Ngalasi et de Justin Mudekereza: Fayulu désormais dans la course à la présidentielle 

Le Président du parti ‘Engagement pour la Citoyenneté et le Développement’, ECIDé, Martin Fayulu Madidi, a déposé sa candidature, ce mercredi 04 octobre 2023 à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) devenant ainsi le dixième candidat ayant déposé un dossier après Augustin Matata Ponyo, Constant Mutamba, Rex Kazadi, Radjabho, Franck Diongo, Adolphe Muzitu, Moise Katumbi, le Pasteur Ngalasi et Justin Mudekereza.

Le principal challenger de Félix Tshisekedi lors de la dernière présidentielle en 2018, a déposé sa candidature le même jour que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ait déclaré recevable, ce même mercredi, le dossier de candidature de l’opposant Moïse Katumbi Chapwe. Celui-ci avait été recalé, un jour avant, le 03 octobre 2023. Les cadres de son parti qui devaient déposer sa candidature, mandatés par Moise Katumbi, sont retournés avec ledit dossier faute d’avoir présenté des copies originales du certificat de nationalité et de l’extrait du casier judiciaire.

Ayant finalement fournis les dits documents à la CENI, les délégués du président d’Ensemble pour la République qui sont revenus à la charge ont vu le dossier de leur champion être finalement accepté en attendant le traitement en vue de la publication de la liste provisoire des candidats retenus pour la présidentielle de décembre prochain.

Après avoir déposé sa candidature, Martin Fayulu, alors qu’il avait au paravent ordonné à ses partisans de ne pas postuler tant que le fichier électoral ne sera pas audité, a affirmé vouloir continuer son combat de la transparence et de la vérité des urnes.

 

« On ne le laissera pas faire ce que Corneille Naanga a fait pour qu’il vienne l’accepter plus tard. On n’acceptera à personne de voler la victoire du peuple », a-t-il poursuivi.

Pour le n°4 de la présidentielle de 2018, le président de l’ECIDE Martin Fayulu a recommandé que les résultats de la présidentielle de décembre 2023 soient proclamés bureau de vote par bureau de vote pour éviter, que les électeurs fictifs puissent transférer les résultats dans le serveur de la CENI.

Malgré que sa proposition d’auditer le fichier électoral par un organisme international ne soit pas prise en compte jusque-là, le dépôt de sa candidature à la Présidentielle tiendrait à sa position d’exiger les bonnes élections donc crédibles, apaisées et transparentes, selon ses propos.

Martin Fayulu a en outre exigé à la CENI de mettre en place un cadre de concertation entre parties prenantes. Bien qu’accuser par certains « d’avoir fauché certains membres de son parti qui voulaient postuler à la députation nationale et provinciale », Martin Fayulu a affirmé qu’il refusait de postuler, mais a souligné que ce sont les cadres de son parti et de Lamuka qui lui ont poussé à s’engager dans la course présidentielle. Un son qui fait résonner l’échos de ce que Denis Mukwenge avait affirmé la veille que c’est la population qui aurait réclamée sa candidature.

A propos du cadre de concertation, Martin Fayulu a estimé qu’il permettra à l’organisateur des élections et aux candidats de définir et comprendre les règles de jeu.

« Le fichier électoral n’est pas connu. Dans l’opération de remise de duplicatas, on continue d’enrôler les gens et sur 10 personnes qui sont allées, 6 n’ont pas retrouvé leurs noms dans le serveur de la CENI. Il y a un problème sérieux de crédibilité. Ce processus ne lui appartient pas à lui seul, ni à la CENI mais au peuple et aux parties prenantes. Il faut qu’il se ravise sinon ça ne peut pas aller », a indiqué le président de l’ECIDE. Fayulu espère que ses avis et considérations seront pris en compte pour avoir réveillé la population congolaise qui va faire la surveillance citoyenne.

« Le jour du vote, les gens vont rester dans les bureaux de vote jusqu’à la proclamation des résultats pour voir si cette proclamation reflète réellement la réalité ».

Il a par ailleurs estimé qu’il n’est pas tard que la CENI récupère ses candidats ayant raté de s’inscrire aux législatives car le processus continue.

Willy Makumi Motosia

 

 

 




Revanche du sol sur le sous-sol: Sama Lukonde lance le DRC Agribusiness Forum   

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, Représentant le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en mission d’itinérance dans le Katanga, a lancé officiellement le “DRC Agribusiness Forum ” portant sur la thématique centrale ” la revanche du sol sur le sous-sol”. Ce forum est organisé par le Gouvernement de la République à travers les ministères de l’Agriculture et celui des Finances.

Ce forum a pour objectif d’attirer l’engagement du secteur privé tant national qu’international, en mettant en évidence les mesures entreprises pour créer un environnement propice au développement du secteur agricole et présenter des opportunités concrètes d’investissements.

Dès l’entame de son discours, le Chef du Gouvernement a loué et remercié l’initiative conjointe du Ministère de l’Agriculture et celui de Finances pour la matérialisation de ce forum devant permettre le développement et la croissance du secteur agricole de la RDC en faisant de l’Agriculture un Business.

“C’est un réel plaisir pour la RDC et pour moi de voir au fur et à mesure se matérialiser la vision du Chef de l’État, son excellence Felix Antoine Tshilombo, vision qui consiste en la Revanche du sol sur le sous-sol, défendue dans le cadre de ce Forum par le Ministre de l’Agriculture et le Ministre de Finances que je tiens à féliciter pour cette belle initiative. Cette vision consiste à mettre tout en œuvre pour que la transformation du secteur agricole en RDC, qui constitue un enjeu social, économique et environnemental, devienne une réalité au travers notamment le maintien d’un dialogue ouvert entre les acteurs publics, les opérateurs économiques internationaux et nationaux, les organismes internationaux et nos partenaires bilatéraux.

Ce Forum est le cadre idéal pour intensifier nos échanges, partager nos expériences et nouer des partenariats solides basés sur nos complémentarités. Ainsi, je tiens en particulier à remercier nos partenaires bilatéraux qui nous font l’honneur d’être présents aujourd’hui, notamment, le Brésil et les pays qui ont su faire de leur secteur agricole national un facteur de croissance, de diversification et de souveraineté. On a cité ici le Royaume du Maroc. Je vais également remercier les institutions financières régionales et internationales qui sont présentes aujourd’hui : la Banque Africaine de développement, la société financière internationale, l’Usaid, la Banque mondiale, quatre acteurs qui soutiennent notre politique de développement”, a déclaré le Chef du Gouvernement.

La Rdc importe une grande partie de ses besoins alimentaires pour 3 milliards de dollars par an

Tout aussi, le Premier Ministre a-t-il salué la présence des institutions du secteur privé. C’est le signe, selon lui, d’une cohérence avec notre volonté d’amorcer un essor économique convainquant avec le secteur privé.

“Plutôt qu’une croissance artificielle émanant de la dépense publique, c’est donc l’occasion pour moi, de remercier les Représentants du secteur privé national et international, la Fédération des Entreprises du Congo, l’OCPAT et l’ensemble des Entreprises nationales et internationales qui sont présentes et qui participeront en tant que Speaker aux Panels”, a-t-il dit.

L’agriculture est un secteur crucial en République Démocratique du Congo, employant environ 70% de la population et représentant 20 % du PIB du pays. La RDC dispose d’un potentiel agricole et agro-industriel élevé. Le pays pourrait augmenter de manière significative sa production alimentaire pour nourrir ses 100 millions d’habitants et augmenter ses exportations grâce à des précipitations annuelles élevées, 51 millions d’hectares de terres non cultivées sur [80] millions d’hectares de terres arables, l’un des réseaux hydrographiques, de ressources halieutiques et des pâturages des plus importants en Afrique. Malgré ce potentiel, le pays enregistre des rendements agricoles parmi les plus faibles au monde et un immense potentiel de transformation agricole non exploité. En conséquence, la RDC importe une grande partie de ses besoins alimentaires, représentant environ US$ 3 milliards par an.

Pour aider à revigorer le secteur agricole, le gouvernement a lancé un programme de réforme du secteur agricole afin de promouvoir le développement des investissements privés dans les principales chaines de valeur agricole du pays.

Organisé par le Ministère de l’Agriculture et celui des Finances, ce Forum bénéficie de l’appui technique des partenaires internationaux, en l’occurrence la Banque Africaine de développement, les privés œuvrant dans le secteur agricole.

Ce DRC AGRIBUSINESS FORUM réunit, du 4 au 5 octobre 2023 Pullman Hôtel de Kinshasa, plus de 300 personnes dont les Représentants des Gouvernements, les décideurs publics, les dirigeants du secteur privé, des leaders de l’industrie. Au programme de ces assises, il y aura notamment un panel sur les Réformes structurantes pour stimuler l’investissement et dynamiser l’agri-business et un autre sur la loi agricole.

JMNK




Les États-Unis et la Rdc soutiennent le développement d’une chaîne de valeur pour les batteries de véhicules électriques 

Les 25 et 26 septembre, les gouvernements des États-Unis et de la RDC, en partenariat avec le Centre pour la stratégie sur les minéraux critiques de SAFE, ont organisé un atelier à Kinshasa pour soutenir les efforts de la RDC visant à développer une chaîne de valeur dans le secteur des batteries pour véhicules électriques (VE) et connecter le Conseil des batteries de la RDC avec l’expertise des États-Unis et du secteur privé.

Selon notre source, l’atelier a promu l’objectif de garantir que les minéraux essentiels sont produits, traités et recyclés en RDC afin que le peuple congolais puisse réaliser le plein potentiel de développement économique de ses ressources minérales. L’événement a réuni des représentants du secteur privé, de la société civile et du monde universitaire, ainsi que des responsables des gouvernements américain et congolais, dont le ministre des Finances Nicholas Kazadi, qui a réfléchi aux opportunités offertes à la RDC de passer du statut de producteur de matières premières à celui de pays industriel.

Les participants ont identifié les défis et les obstacles au développement du secteur des batteries pour véhicules électriques et ont partagé les meilleures pratiques pour établir des chaînes de valeur durables pour l’extraction, le raffinage, la fabrication et l’exportation des ressources naturelles. Une chaîne d’approvisionnement en batteries électriques en RDC et en Zambie créera des opportunités d’investissement ouvert et transparent et permettra de conserver une plus grande partie de la valeur ajoutée du secteur en Afrique.

Dans ses remarques à la clôture de l’atelier, indique la même source, le chef de mission adjoint par intérim de l’ambassade américaine, Mich Coker, a souligné la nécessité d’une transition énergétique juste qui donne la priorité à l’engagement des communautés locales et à la garantie des normes environnementales les plus élevées et de la bonne gouvernance, et il a souligné l’engagement des États-Unis à travailler avec la RDC pour faire progresser ses objectifs de lutte contre la corruption.

L’atelier, financé conjointement par le Conseil des batteries de la RDC et le Bureau des ressources énergétiques du Département d’État américain, fait suite au protocole d’accord (MOU) entre les États-Unis, la RDC et la Zambie annoncé lors du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique en décembre 2022.

Demande mondiale de cobalt devrait augmenter considérablement dans les décennies à venir pour répondre à la demande de batteries pour véhicules électriques. La RDC produit 70 % du cobalt mondial et est le premier producteur africain de cuivre, deux éléments cruciaux pour la transition énergétique propre afin de contribuer à réduire les émissions de carbone et de soutenir la réponse mondiale à la crise climatique.

Onassis Mutombo




Cohabitation difficile entre l’ITI/Gombe et ISPT/Gombe: Tony Mwaba et Mohindo Nzangi sur terrain pour s’enquérir de la situation

Le professeur Tony Mwaba Kazadi et son collègue Mohindo Nzangi, Ministres respectivement de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique et de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, ont effectué ensemble une descente dans les installations de l’Institut Technique Industriel (ITI/Gombe) où est abrité l’Institut Supérieur Pédagogique et Technique (ISPT/Gombe), situées sise avenue de la Science dans la Commune de la Gombe à Kinshasa, ce mercredi 04 octobre 2023 tard dans la soirée.

Objectif, s’enquérir de la situation tendue créée par les conflits de cohabitation entre les deux établissements.

La situation s’est dégradée le dimanche dernier lorsque le Directeur général de l’ISPT s’est amené avec deux bus de Transco, remplis de bandits urbains appelés communément ”Kulunas” pour déguerpir sans mandat ni qualité les familles des enseignants de l’ITI/Gombe, logées dans ce qui était dans le temps, l’internat des élèves de cet établissement scolaire créé en 1952, tandis que l’ISPT a été créé en 1976 pour former les enseignants qui devraient encadrer les élèves de l’ITI/Gombe, a rappelé le Préfet de cette école secondaire. Les biens de ces familles ont été saccagés, vandalisés et pillés par cette bande qui a repris ses affres à trois heures du matin du lundi 02 octobre dernier.

Les familles des enseignants de l’ITI/Gombe, se sont réfugiées dans les salles de classe des élèves obligeant ainsi les élèves à ne pas accéder. Arrivés sur place le matin, les élèves se sont pris au mur érigé par l’ISPT. Ce qui a suscité la réaction des étudiants qui ont procédé par le jet des projectiles entre eux et les élèves au point de faire intervenir les policiers et militaires qui étaient obligés de tirer les balles de sommation pour séparer les deux protagonistes et disperser la foule.

Les cours ont été ainsi interrompus à l’ITI/Gombe jusqu’à ce jour, parce que 9 salles de classe sont occupées par 27 familles des enseignants. C’est ce qui a conduit le Ministre de l’EPST à faire appel à son collègue de l’ESU pour effectuer la descente sur terrain ensemble en vue de s’enquérir de la situation. Sur les lieux, les comités de direction des deux établissements ont chacun donné la version des faits.

La nécessité d’observer un cessez-le-feu

En réaction, les deux membres du Gouvernement ont expliqué aux enseignants des deux établissements que la concession est convoitée par un autre usurpateur qui se serait fabriqué un certificat d’enregistrement et chercherait à tout spoiler. Voilà pourquoi, les deux Ministres ont indiqué qu’il est temps d’observer un cessez-le-feu entre les deux établissements scolaire et supérieur en vue de se mettre ensemble pour se liguer contre ce spoliateur et revenir par la suite pour engager un débat, sur base des documents historiques, pour déterminer à quel ministère appartient la concession.

”L’urgence s’impose de trouver comment reprendre les cours à l’ITI/Gombe. Pour cela, il faut trouver des logis pour les familles des enseignants déguerpis”, a déclaré le professeur Tony Mwaba, avant d’inviter son collègue à prendre aussi la décision sur les étudiants qui occupent le bâtiment: «De la même manière que les enseignants ont été déguerpis, que le bâtiment reste vide sans les étudiants qui occupent au-dessus (Ndrl : qui constituent une brigade qui sème la terreur contre les élèves).

Avant de partir, le Professeur Tony Mwaba a invité les familles des enseignants au calme et à la paix, tout en leur promettant de trouver la solution pour leur logement à partir de demain jeudi.

Bien avant cela, un enseignant, chargé du Social de l’ITI/Gombe, rendu infirme par cette situation et sur deux béquilles, est revenu en détails sur le calvaire vécu le dimanche dernier au point de faire couler les larmes aux deux Ministres qui n’ont pas hésité de solliciter de voir les conditions dont sont entreposés les objets des familles des enseignants déguerpis qui passent nuit à la belle étoile.

JMNK




Grâce au DG Jeanneau Kikangala: L’axe routier Lubumbashi-Shilatembo va bénéficier d’une route en terre battue

Le savoir-faire de l’Office des Routes Haut-Katanga sous la coordination du Directeur général le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy a permis de gagner le pari de défricher la brousse en vue de la construction d’une route en terre battue sur l’axe allant de Lubumbashi à Shilatembo. Un travail de qualité qui a gardé la route en l’état une année après les travaux.

En séjour dans le Haut-Katanga pour accompagner le président de la République, le Directeur général de l’Office des Routes, Jeanneau Kikangala Ngoy, s’est rendu sur place pour vérifier l’état de la route ce mercredi 04 octobre 2023.

Le premier des génies civils de l’Office des routes est accompagné de l’administrateur, le directeur provincial du Haut Katanga et du directeur de chaussée, a été satisfait de la qualité du travail abattu par les ingénieurs du bras droit du gouvernement en matière d’infrastructures routières. Car, outre la construction de la chaussée, l’Office des Routes Haut-Katanga avait facilité la tâche au gouvernement pour rendre viable le lieu du martyre du premier héros national congolais.

Patriote inscrit dans la vision du Chef de l’état Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a ramené les relique du tout premier Premier ministre congolais et lui a offert enfin des funérailles à la hauteur de son combat pour l’indépendance de la Rdc, le Directeur général de l’Office des routes a visité le site Lumumba et a suivi le récit des événements de la nuit funeste du 17 janvier 1961 de la bouche du petit fils du témoin oculaire de l’assassinat de Lumumba.

Concevoir, construire et entretenir les routes et autres ouvrages de génie civil, telles sont les missions de l’Office des Routes, et son Directeur général s’est réjoui de la qualité des travaux effectués dans le Haut-Katanga pour matérialiser la vision du Chef de l’Etat.

L’Avenir




Dans une mise au point: Mgr Nshole demande au Gouvernement de respecte le protocole d’Accord signé avec la CENCO

Dans une mise au point, Mgr Donatien Nshole démontre que l’accord entre le Gouvernement Congolais et la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) sur la paie des enseignants a été signé en Août 2011. Le Gouvernement s’engageait à payer à la CENCO 5% des frais de déploiement sur le total de l’enveloppe globale et à prendre en charge les frais de transfert. Tandis que la CENCO s’engageait à payer les salaires par I’IFOD/Caritas endéans 7 jours dès la réception des fonds. Malheureusement, l’Etat Congolais n’a pas respecté ses engagements. Jusqu’à présent, il ne prend pas en charge que les frais bancaires au point que ce compte accuse un débit de 21 milliards des francs congolais. En plus, unilatéralement, le Ministère des finances a réduit les frais de déploiement à 4%, et actuellement à 3% alors que dans la plupart des territoires confiés à Caritas pour la paie les routes se sont détériorées d’une manière indescriptible et la mobilité devient plus coûteuse. Ainsi, tenir l’IFOD ou les Caritas diocésaines pour responsables des retards de la paie des enseignants comme cela se fait jusque-là ne peut se justifier que par l’ignorance ou la mauvaise foi. Voilà pourquoi nous vous avons invité, chers journalistes, pour aider la population à avoir la bonne information.

 

MISE AU POINT DE LA CONFERENCE EPISCOPALE NATIONALE DU CONGO (CENCO) SUR L’IRREGULARITE DE LA PAIE DES ENSEIGNANTS PAR LA SMF IFOD SA

Introduction

1. Depuis plus d’une année, il s’observe une irrégularité déconcertante dans la paie des enseignants se trouvant dans les zones non couvertes par les banques. Paie généralement confiée par le Gouvernement à la Société de Micro-finance Institution Financière pour les Œuvres de Développement (SMF IFOD SA avec CA) qui utilise les Caritas diocésaines sur le plan opérationnel.

2. Dans certaines provinces, cette paie accuse souvent un retard de deux à trois mois. Une situation extrêmement grave pour les pauvres enseignants qui n’ont pas d’autres ressources que leur maigre salaire qui ne leur permet pas du tout de faire des économies. Pour faire face à cette réalité, plusieurs d’entre eux s’adonnent à des prêts avec intérêts pour survivre. Ce qui ne fait qu’accroître leur pauvreté. Une réalité que l’Eglise, experte en humanité ne peut que condamner car elle affecte la dignité humaine.

3. Malheureusement, devant cette situation, nous enregistrons beaucoup de spéculations et des réactions contre les Caritas diocésaines accusées à tort comme responsables de ces retards à répétitions. Certains vont jusqu’à affirmer que l’Eglise fait le commerce avec l’argent des enseignants qu’elle bloque afin d’en tirer quelques intérêts; ce qui serait vraiment inhumain. Dans certains diocèses, les enseignants intoxiqués par ces rumeurs organisent des marches de protestation contre les Caritas, insultant parfois les membres du clergé. Il est même arrivé de porter la main sur les personnes consacrées, comme à Basankusu.

4. Il s’avère que dans la plupart des cas, ces fausses rumeurs sont alimentées par des acteurs politiques en mal de bilan, qui cherchent à donner l’impression qu’ils s’occupent de leur population ou encore par des personnes qui réfléchissent en terme d’affaire pour gagner l’argent, et prétendent être capables de faire mieux que les Caritas.

5. Nous sommes là devant une injustice et une ingratitude que nous ne pouvons pas taire. C’est pourquoi, nous voulons par cette mise au point éclairer la lanterne de tous ceux qui sont dans l’ignorance et qui croient que l’Eglise a une part de responsabilité dans ce drame que vivent injustement les enseignants.

1. Brève Historique

6. L’Accord entre le Gouvernement Congolais et la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) sur la paie des enseignants était signé en Août 2011. Le Gouvernement s’engageait à payer à la CENCO 5% des frais de déploiement sur le total de l’enveloppe globale et à prendre en charge les frais de transfert. Tandis que la CENCO s’engageait à payer les salaires par I’IFOD/Caritas endéans 7 jours dès la réception des fonds.

7. Malheureusement l’Etat Congolais n’a pas respecté ses engagements. Jusqu’à présent, il ne prend pas en charge les frais bancaires au point que ce compte accuse un débit de 21 milliards des francs congolais. En plus, unilatéralement, le Ministère des finances a réduit les frais de déploiement à 4%, et actuellement à 3% alors que dans la plupart des territoires confiés à Caritas pour la paie les routes se sont détériorées d’une manière indescriptible et la mobilité devient plus coûteuse.

8. Le non-respect des engagements du Gouvernement affecte certes In qualité du service que la CENCO est appelée à rendre à nos frères et sœurs enseignants, mais cela ne justifie pas le retard des salaires de plusieurs mois que connaissent quelques territoires desservis par IFOD/CARITAS qui s’imposent beaucoup de sacrifices pour continuer à payer le plus tôt possible. Les principaux facteurs de ces retards sont : La livraison tardive des listings par la direction de la paie

9. Jadis, le 05 de chaque mois les mises à jour étaient disponibles à la direction de la paie. Pour le moment, l’actualisation des fichiers se fait avec un grand retard. Les listings du mois sont généralement prêts vers le 24, 25 ou voir même le 28 de chaque mois. Ce qui entraîne le traitement tardif au niveau des Caritas ayant en charge la paie de proximité.

(i) La réception tardive des fonds

10. L’IFOD ne reçoit plus les fonds dans son compte entre le 10 et le 15 du mois comme autrefois. Actuellement, la réception des fonds se fait vers le 24,25 voire même le 28 du mois. Et les dépôts des Ordres de virement à la banque par l’IFOD se font chaque mois après deux jours de la réception des fonds du Gouvernement. Ce qui a un impact considérable sur le report de la paie

(iii) L’Exécution tardive des Ordres de virement par Equity BCDC

11. La banque Equity BCDC où est logé l’argent des enseignants exécute les ordres de virement lui déposés avec un retard de 5 à 15 jours.

(iv) Le manque de liquidité en grosses coupures à Equity BCDC

12. Au moment de retirer le cash à transporter en provinces, depuis près d’une année, Equity BCDC manque de liquidité en grosses coupures à chaque paie. Elle à son tour, est dépendante de la Banque Centrale du Congo qui est l’autorité monétaire. C’est à celle-ci que revient d’approvisionner Equity BCDC.

13. Cette situation nous amène dans les retards des 2 à 3 mois. A titre illustratif, pour une enveloppe de 5 milliards, Equity BCDC paye entre 500 millions et 1 Milliard par semaine, ce qui peut amener à un retard de 10 semaines.

3. Démarches menées par l’IFOD

14. L’IFOD a approché la Banque Centrale pour trouver une solution durable; celle-ci a proposé de renflouer ses agences où certaines Caritas pourront s’approvisionner.

15. Cette pratique ne donne pas encore des résultats escomptés car à chaque retrait, il se pose toujours le problème de liquidité dans les agences de la Banque Centrale en province. Les agents de Caritas passent parfois 10 jours d’attente ou plus. Les discussions continuent avec la Banque Centrale pour arriver à une solution beaucoup plus efficace. Nous apprécions l’attention que la Banque accorde actuellement à ce dossier.

Conclusion

16. Les informations que je viens de vous partager sont vérifiables. Le Ministre de l’EPST, Son Excellence Monsieur Tony MWABA est préoccupé par cette situation et il a eu l’honnêteté de reconnaître la responsabilité des services gouvernementaux qui, malheureusement, ne dépendent pas de lui. Le Député National d’Inongo, Monsieur Anicet BABANGA, en homme responsable s’est intéressé à la situation en vérifiant les choses jusqu’au niveau de la Banque Equity BCDC. Il a eu le courage d’expliquer les vraies raisons des retards à sa population qui incriminait injustement Caritas.

17. C’est ce que nous recommandons aux aventuriers politiciens qui se versent dans la démagogie en trafiquant la vérité. Tenir l’IFOD ou nos Caritas diocésaines pour responsables des retards de la paie des enseignants comme cela se fait jusque-là ne peut se justifier que par l’ignorance ou la mauvaise foi. Voilà pourquoi nous vous avons invité, chers journalistes, pour aider la population à avoir la bonne information.

18. C’est l’occasion pour moi de lancer, au nom des enseignants congolais, un cri de détresse au Gouvernement pour qu’il respecte le protocole d’Accord signé avec la CENCO en leur faveur.

Kinshasa, le 04/10/2023.

Mgr Donatien NSHOLE

SECRETARIAT Chapelain de Sa Sainteté le Pape

Secrétaire Général de la CENCO




Etant l’un des attributs de la souveraineté et de la fierté : Le Franc congolais mérite respect et considération (Communiqué)

Dans un avis au public, Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) rappelle au public que le franc congolais, notre monnaie, est l’un des attributs de la souveraineté et de la fierté de la République Démocratique du Congo.

A ce titre, indique le document parvenu au média en ligne www.lequotidienrdc.com, cette monnaie, symbole notamment de l’unité nationale, mérite respect et considération autant que les autres étendards de la souveraineté nationale.

La BCC rappelle également le devoir de tout détenteur, de préserver la qualité des billets de franc congolais en sa possession, car la mauvaise conservation des billets de banque est source de problèmes de santé publique et engendre des coûts élevés de remplacement.

En conséquence, la BCC invite les utilisateurs des billets de franc congolais à s’abstenir de toute action de nature à dégrader, à salir, à mutiler ou à susciter du mépris à l’égard de la monnaie nationale.




Sous-traitance: Contrôle dans l’espace Grand Katanga

Albert Yuma appelle les entreprises à collaborer avec les inspecteurs de l’ARSP

Durant 30 jours, soit un mois, les inspecteurs de l’ARSP vont procéder au contrôle de la conformité aux exigences de la loi sur la sous-traitance ainsi que ses mesures d’application. Lesquelles mesures stipulent que dans les entreprises de sous-traitance, les Congolais doivent détenir 51% de part et 49% pour leurs partenaires étrangers.

Après l’étape de Kinshasa, la Direction générale de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), avec le soutien de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), a lancé le contrôle dans l’espace Grand Katanga.

Durant 30 jours, soit un mois, les inspecteurs de l’ARSP vont procéder au contrôle de la conformité aux exigences de la loi sur la sous-traitance ainsi que ses mesures d’application.

Lesquelles mesures stipulent que dans les entreprises de sous-traitance, les Congolais doivent détenir 51% de part et 49% pour leurs partenaires étrangers.

« Le contrôle va s’étendre sur toute l’étendue du territoire national. Nous avons commencé dans la ville province de Kinshasa, et là nous allons dans l’espace Grand-Katanga et après nous irons au Haut-Uélé, Sud-Kivu, Nord-Kivu et aussi dans l’espace du Grand-Kasaï, afin de pouvoir mettre de l’ordre dans ce secteur. Nous sommes en train de matérialiser la vision du chef de l’État qui avait émis le vœu de protéger les opérateurs économiques congolais, les aider à s’épanouir afin de pouvoir diversifier l’économie nationale », a déclaré Miguel Kashal Katemb, Directeur général de l’ARSP.

Et d’ajouter : « l’objectif est que la sous-traitance soit aux capitaux majoritairement congolais, tel que la loi le stipule. Il faut que 51% d’actions reviennent aux Congolais et 49% aux expatriés. La loi n’exclut pas les expatriés, mais elle parle plutôt d’un partenariat gagnant-gagnant entre les nationaux et les expatriés. Sur le continent, plusieurs pays sont sur ces traces et qui ont réussi sur cette voie, et ceci prouve que nous sommes sur la bonne voie. C’est le cas du Nigeria, de l’Afrique du sud et aujourd’hui on parle de l’Éthiopie », a-t-il indiqué.

Yuma encourage ses membres

Le président de la FEC Albert Yuma a, quant à lui, encouragé ses membres à collaborer avec les inspecteurs de l’ARSP.

« La FEC est partenaire de l’ARSP, nous avons signé un protocole d’accord de collaboration pour que quand l’ARSP se met en mission, la FEC est informée et prévient ses membres. Nous avons été informés qu’après Kinshasa, il y aurait le contrôle dans le Katanga. Nous disons à tous nos membres que nous sommes informés, acceptez le contrôle et conformez-vous. Le contrôle ne veut pas dire sanction ou décision contre vos activités, nous sommes dans un processus de collaboration. La FEC depuis 2014 avait milité pour que la loi sur la sous-traitance soit promulguée.

Nous voulons que les entreprises congolaises à capitaux congolais et les entreprises étrangères qui sont en partenariat avec les congolais puissent toutes travailler et que la transformation de nos matières premières, le travail de production profite à l’ensemble de l’économie. Nous ne pouvons pas, nous FEC, nous opposer à une mission de contrôle dont l’ARSP nous a prévenu du démarrage », a-t-il déclaré.

Dans la foulée, Albert Yuma a précisé qu’une commission mixte paritaire a été mise en place quant à ce.

« Je voudrais rassurer les membres que dans le cadre du protocole d’accord, nous avons mis en place une commission mixte paritaire. Après le résultat du contrôle, si l’entreprise n’est pas satisfaite et a des doléances, elle devra les amener à la commission mixte paritaire et nous allons traiter le dossier. Et si l’entreprise principale conteste les conclusions, elle va présenter ses moyens de défense et il n’y aura pas de problème. La FEC encourage donc ses membres à travailler en collaboration avec les inspecteurs de l’ARSP », a-t-il conclu.

Afin de promouvoir les petites et moyennes entreprises locales en RDC, le législateur congolais a adopté la loi n°17/001 du 8 février 2017 pour encadrer la sous-traitance des activités dans le secteur privé.

JMNK