A l’exposition Béton: Julien Paluku insiste sur la gouvernance avec un leadership transformationnelle qui met en évidence les ZES

Orateur ce mercredi à Kolwezi au Lualaba à la 7e édition de l’Expo Béton 2023, le ministre de l’Industrie a insisté sur la gouvernance avec un leadership tranformationnel qui met en contribution les Zones Économiques Spéciales pour la transformation locale des ressources naturelles congolaises.

C’est la densification des Zones Économiques Spéciales à travers le pays, une gouvernance économique qui est en train d’etre mise en place par le Président de la République, Félix Tshisekedi que la République Démocratique du Congo va éviter d’assister à la cohabitation entre le scandale géologique et le scandale de pauvreté a fait entendre Julien Paluku Kahongya devant les opérateurs économiques œuvrant dans plusieurs domaines et qui ont fait le déplacement dans la capitale provinciale du Lualaba.

L’ordonnance loi sur le régime des Zones Économiques Spéciales en RDC votée dernierement par le parlement vient sécuriser davantage les opérateurs économiques a-t-il ajouté.

Signalons que Expo Béton a été initiée en République Démocratique du Congo par Jean Bamanisa,

opérateur économique et politiquex.




Haut Katanga : Mise en service des porcs secs de Kasumbalesa et Lukangaba à Sakania   

Le président de la République et chef de l’État Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo a inauguré ce mardi 03 octobre le port sec de Sakania à Lukangaba. Un ouvrage qui va sensiblement désengorger le poste douanier de Kasumbalesa et faciliter la lutte efficace de fraudes douanières sur toutes ses formes.

24 mois ont suffi pour voir sortir de terre ce géant port sec de Lukangaba à Sakania. Un ouvrage douanier et frontalier d’une capacité de 8 mille véhicules remorques sur une superficie de 123 hectares, comprenant en son sein 3 blocs de bâtiments de services douaniers et frontaliers, 2 blocs de bâtiments de services annexes, une zone de parking import et export et de complexes commerciaux.

Après les mots de différents intervenants qui sont tour à tour revenus sur l’impact social et économique de cet ouvrage, le ministre d’État et ministre des Infrastructures et travaux publics a précisé que c’est le fruit de partenariat public-privé qui s’inscrit dans la politique de fluidification du trafic sur les grands corridors nationaux du trans Africa, il va sensiblement écourter le temps de transit.

Puis, le président de la République Felix Antoine Tshisekedi, accompagné de la première dame Denise Nyakeru Tshisekedi, du Premier ministre, des membres du parlement, du président de l’Assemblée provinciale, du gouverneur de province Jacques Kyabula Katwe avec à ses côtés le vice-gouverneur et de bien d’autres personnalités, a ouvert officiellement le port sec de Sakania au service en coupant le ruban symbolique placé au seuil de l’entrée du bâtiment principal de cet ouvrage

Le chef de l’État va avec toute sa délégation visiter ce nouveau bureau douanier et frontalier. Ici dans son bâtiment principal, il comprend tous les services de surveillance douanière, le président de la République y est passé partout, même à la tour de contrôle avec ses 300 caméras pour un contrôle adapté au port sec moderne comme celui-ci. La qualité de cet ouvrage va à coup sûr faciliter la lutte contre la fraude douanière sur toutes ses formes en vue d’un accroissement du taux de réalisation de recettes du trésor public.

Bien avant cette étape, le chef de l’Etat a procédé à l’inauguration du port sec de Kasumbalesa, dont les travaux ont été entamés depuis 2018 par la Dgda. Cette nouvelle infrastructure abritera tous les services douaniers œuvrant dans le coin.

Roger Ngandu wa Mitaba




Dans les jours à venir : Moïse Katumbi promet de s’adresser au peuple congolais pour lui faire connaître sa profession de foi et les motivations profondes de sa candidature

En ce jour historique du mercredi 04 octobre 2023, Ensemble pour la République vient de déposer solennellement la candidature de Moïse Katumbi à la magistrature suprême pour être le prochain Président de la République Démocratique du Congo. Dans une déclaration publiée ce jour à Kinshasa, Ensemble pour la République indique que l’agenda de ce dépôt de candidature s’inscrit fort malheureusement dans un contexte de deuil et de répression.

« Notre parti pleure encore Cherubin Okende, assassiné de manière ignoble et dont le corps n’est toujours pas rendu aux siens pour des funérailles dignes. Son martyre ne peut rester impuni. Comment ne pas aussi penser aux multiples massacres dont notre peuple est victime, du fait des forces négatives, mais aussi du régime en place, comme récemment le carnage de Goma ? D’autres éminents membres de notre parti ont été injustement emprisonnés ou condamnés à la clandestinité afin de ne pas rendre possible ce dépôt de candidature. Hommage et courage à Salomon idi Kalonda Della, à l’honorable Mike Mukebayi Nkoso, à l’honorable Daniel Safu et à tous nos compagnons de lutte », souligne-t-il.

Au regard de ces considérations, précise le même document, cette démarche ne pouvait que se faire sous le signe de la sobriété. Raison pour laquelle Moïse Katumbi a délégué son mandataire. Et ce dépôt de candidature répond à l’appel et aux sollicitations du peuple du Congo profond que Moïse Katumbi vient encore tout récemment de consulter.

Et la même déclaration de poursuivre que la candidature de Moise Katumbi vise à restaurer l’intégrité de notre territoire et redonner sa dignité et sa fierté à un peuple longtemps abandonné et oublié. Elle vise à restaurer la paix et la grandeur à un pays pillé et mal dirigé. Elle vise à donner aux Congolais le sens de la réussite et de la responsabilité au lieu du tâtonnement, des pleurnicheries et de la navigation à vue. Elle vise surtout à restaurer des valeurs comme le travail, l’effort, l’égalité des chances et la solidarité au lieu de la corruption, des détournements, de l’impunité, de l’instrumentalisation de la justice, des fausses promesses, des mensonges et de la vie facile.

Au prix d’un sursaut national, avec Moïse Katumbi, un nouveau Congo est possible! Dans les jours à venir, informe cette déclaration, Moïse Katumbi va s’adresser au peuple congolais pour lui faire connaître sa profession de foi et les motivations profondes de sa candidature.




DGRK : L’échéance pour s’acquitter de la Retenue sur Loyers est fixée au plus tard mardi 10 octobre 2023

La Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK), rappelle les contribuables, personnes physiques et morales, assujettis à la Retenue sur Loyers que l’échéance pour s’acquitter de leurs obligations fiscales du mois de septembre 2023 est fixée au plus tard mardi 10 octobre 2023.

Pour ce faire, indique Eddy Mfumumpoko Monsempo, Directeur général de la DGRK, dans un communiqué de presse, ils sont tenus au strict respect de ladite échéance et des dispositions du Décret n°20/019 du 21 août 2020 modifiant et complétant le Décret n°007/2002 du 02 février 2002 relatif au mode de paiement des dettes envers l’Etat. Dépassé ce délai, les retardataires s’exposeront au paiement des amendes. N.B: Celui qui paie mal, paie deux fois.




En itinérance dans le Grand Katanga:  Félix Tshisekedi triomphe à Kasumbalesa et Sakanya

Le troisième jour de la mission d’itinérance du Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans la province du Haut Katanga été marqué par une série d’inauguration de mégas infrastructures aux postes frontaliers de Kasumbalesa ( 91 km de Lubumbashi) et à Sakania ( près de 200 km de Lubumbashi).

Arrivé en fin de matinée au poste de Kasumbalesa, le Président de la République et son épouse Denise Nyakeru ont été chaleureusement accueillis par une foule en liesse mobilisée à l’entrée de la ville.

Avant de s’adresser à cette marrée humaine visiblement acquise à sa cause, le Président Felix Tshisekedi a inauguré le bâtiment administratif des services douaniers de la RDC.

Jadis éparpillés à 7 km du poste frontière, tous les services officiels qui posent des actes dans le processus douanier sont désormais abrités dans ce bâtiment moderne construit par la volonté du Président Felix Tshisekedi.

Selon les responsables locaux de la DGM et DGDA, cette infrastructure moderne est le premier pas vers la mise en place effective d’un guichet unique.

Ce bâtiment collectif construit par Travigo, un sous traitant de la DGDA, permet de rapprocher les déclarants et autres assujettis des 8 services officiels commis à la frontière.

L’aménagement d’un nouveau parking à côté de ce bâtiment va réduire le temps des opérations douanières et réduire à néant la fraude.

Devant une foule innombrable et visiblement rangée derrière lui, le Chef de l’Etat Felix a fait son adresse publique à la population du Haut Katanga.

“Je suis très content de vous rencontrer. Vous m’avez agréablement surpris par votre mobilisation spontanée pour m’accueillir, ce dont je vous remercie », leur a-t-il lancé en luminaire.

Se refusant de tenir un discours de campagne, le Président Tshisekedi a promis de défendre son bilan le moment venu ; il s’est limité à citer quelques réalisations à impact réel.

La gratuité de l’enseignement, la gratuité de la maternité, différentes réalisations d’infrastructures, la couverture santé universelle et la défense de l’intégrité territoriale ont été cités en exemple.

Au sujet de la sécurité, le Garant de la nation a révélé que les FARDC se réorganisent aux fins de lutter efficacement contre les forces terroristes.

40.000 jeunes se sont enrôlés dans l’armée et suivent une formation appropriée, a affirmé le Commandant Supreme des forces armées.

A près de 200 km de Lubumbashi à la frontière congolo-zambienne de Sakania, le président de la République a inauguré le port sec de Sakania.

Il s’agit d’une mega infrastructure transfrontalière bâtie sur 1,44 km2.

Le port sec de Sakania comprend, outre le bâtiment d’inspection de tous les services, plusieurs zones de stationnement réparties entre la partie import et export.

Ce port sec va, à coup sûr, améliorer l’administration douanière de ce poste, faciliter le trafic et créer des emplois directs et indirects.

Sur place, le Président Felix Tshisekedi a aussi lancé les travaux de construction d’une station haute tension de la SNEL.




Présidentielle 2023: Félix Tshisekedi, candidat unique de l’opposition politique 

L’emiettement suicidaire des voix de l’opposition annoncé lors de la prochaine présidentielle donne à penser que chaque candidat du camp auquel n’appartient pas le président sortant a opté pour la reconduction de l’actuel locataire du Palais de la nation. Quitte à négocier chacun son positionnement politique le moment venu. II me semble indiquer que la Primature serait la cible idéale. L’un des candidats folklorique a même décliné en 25 points ses propositions de politique publique. Si tous ces leaders-candidats avaient quelque chose à reprocher au mandat finissant et étaient déterminé à faire changer les choses, personne ne se serait jeté dans la bataille électorale en entretenant le chacun pour soi. À la table ronde de Bruxelles, comme à la conférence nationale souveraine, l’histoire nous renseigne comment l’union sacrée est née lorsqu’il fallait défendre une cause juste et commune. Ça ne s’est pas négocié en ordre dispersé. Peut-être que ce n’est pas encore tard, mais je ne vois pas comment cela va se courrir à la dernière minute sans un programme commun. Qui de ces poids lourds accepterait volontiers de se ranger derrière l’autre. Tous, ont chacun un agenda caché, un carnet d’adresses, une ambition etc….et le peuple au bas de l’échelle de leurs soucis.

 

Du coup, Mukwege, Fayulu, Matata, Katumbi, Muzito et consort ne sont que des pions au service du futur gagnant, chacun prêchant pour sa propre chapelle. Arithmétiquement parlant, même si l’opposition dans l’ensemble peut réunir 70% des faveurs des électeurs en allant chacun pour soi, avec les 30 % restant au président sortant, le score est plié à l’avance, le match se jouant en mode usage unique. Et d’ailleurs, ce désordre dans l’opposition sera un facteur de démobilisation de leurs potentiels électeurs, profitant au candidat unique en face. Conclusion, les politiciens congolais resteront les mêmes. Chantant le peuple d’abord du bout du lèvres, mais tout en étant du fond de leur cœur d’éternels égoïstes, égocentriques, poltrons. Aucun des opposants, même élu suite à un miracle, ne sera la locomotive du vrai changement. Il sera d’ailleurs combattu plus que le président sortant. Par les mêmes. Ce sera toujours le même népotisme, les mêmes antivaleurs, et…le recul toujours croissant de notre pays. On fait avec.

 

Honnêtement, je pense que l’actuel locataire du Palais de la nation a avec lui l’avantage politique de detenir encore tous les leviers de la gouvernance du pays. C’est déjà du temps gagné à son actif à poursuivre jusqu’au bout le PDL-145 T dans son volet visant le développement de la paysannerie, la politique améliorée de la prise en charge et de la maximisation de la qualité de l’enseignement de base, ainsi que l’organisation avancée des mutuelles publiques et privées de prise en charge des soins de santé à grande échelle, en commençant par l’accessibilité par tous aux soins de santé primaire. Là où son combat reste rude, C’est dans le renforcement de l’autorité de l’Etat partout et pour tous, la lutte contre les inégalités sociales, la primauté de la solidarité et de la cohésion nationale. Egalement un avantage aujourd’hui pour lui, c’est d’avoir la pleine charge historique de la redevabilité de décider de la grande “perestroika”, la vraie, la plus déterminante, celle du sacrifice, de l’abnégation, d’un véritable homme d’Etat pour faire bouger les lignes.

 

L’exploit est à sa portée s’il se projette dans le Congo profond en prenant son courage à deux mains et le taureau par les cornes. Tout lui sera possible avec des engagements formels et non équivoques de quitter la tour d’Ivoire de sa coterie. “Qui plus est, c’est son dernier mandat à l’issue duquel il doit s’engager en âme et conscience d’être le président de tous les congolais et à entrer dans l’histoire par la grande porte. Ce sursaut patriotique n’est pas à la portée de ses opposants”. N’importe quel autre qui lui succédera pensera d’abord à installer sa coterie, à améliorer ses chiffres en compte, et enfin de compte à nous perdre le temps d’apprendre à diriger. Entre deux maux, on choisi le moindre.

 

Daniel Makila, Nationaliste de Gauche, Fils de Lumumbiste.




Présidentielle du 20 décembre: Le dossier de Moïse Katumbi enfin réceptionné par la CENI

La candidature de l’opposant Moïse Katumbi a été finalement déposée ce mercredi après avoir été recalée mardi 3 octobre faute des originaux des quelques pièces.

Les originaux ont été présentés. Il s’agit de l’extrait du casier judiciaire ainsi que du certificat de nationalité.

Selon Me Hervé Diakese, porte-parole d’Ensemble pour la République, cette candidature est une réponse à la sollicitation du peuple.

Le camp Katumbi indique que le débat est maintenant clos et se projette déjà pour la grande campagne de leur leader.

 

Derick Katola




Grand Katanga : Patrick Muyaya et Jacques Kyabula donnent le sens de la mission d’itinérance du chef de l’Etat

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias a organisé conjointement avec le gouverneur du Haut Katang, M. Jacques Kyabula Katwe, un briefing spécial à Lubumbashi. Les deux personnalités sont revenues sur la mission d’itinérance du Chef de l’Etat dans cette partie du pays.

Dans son mot introductif, Jacques Kyabula est revenu sur les mesures prises contre la criminalité urbaine, le vol de câble et cathode, les Bakata Katanga, qui troublent la quiétude des lushois.

D’après lui, des moyens ont été mis à la disposition de la police. La province a aussi bénéficié de l’encadrement de la haute hiérarchie pour que la police du Katanga soit bien équipée et donc il y a moins de crainte qu’avant.

Jacques Kyabula accueille le Président de la République dans un contexte de travaux et chantiers.

“La province est mise sur un élan de développement : infrastructures et social. La spécialité est qu’elle a bénéficié d’une attention particulière de PDL-145T. Grâce à cela, des écoles poussent de partout. Le Président est venu visiter ces infrastructures. Aussi, il est venu voir les projets qu’il avait initiés entre autre la route passant par Sakania et Kambove, qui jadis était impraticable et il fallait contourner par la Zambie. Mais actuellement, la route a été construite en moins de deux ans”, a expliqué Jacques Kyabula.

Le Chef de l’Etat a aussi visité le port sec de Kasumbalesa qui contribue à l’économie, donne de l’emploi, améliore l’économie de la province. Kasumbalesa va aussi améliorer les infrastructures douanières.

Il faut également noter que le chef de l’Etat est allé poser la première pierre pour les travaux du projet Kasenga-Chalwe, en collaboration avec son homologue Zambien. Ce qui va sensiblement améliorer l’économie de la province.

“C’est la toute première fois que le Président arrive à Kasenga et il y apporte du travail”, s’est réjoui le premier citoyen du Haut Katanga.

Toujours sur ce sujet, Kyabula a indiqué que le coût de ce projet du pont est de 285 Millions dollars. Comme avantage, cela va réduire le temps, plus question de contourner par la Zambie et la population va gagner 300Km. Le coût de revient de la marchandise sera réduit et automatiquement réduction du prix de la marchandise.

Ça permet aussi que le coin se développe grâce au pont et le poste frontalier qui y verra le jour.




Distorsion entre le Nigeria et l’Algérie au sujet du Sahara

Le Nigeria et l’Algérie s’éloignent de plus en plus à propos de la question du Sahara. Les raisons si elles ne sont pas toutes connues, le rapprochement entre Rabat et Abuja depuis quelques années en est une des causes. Outre le gigantesque projet de gazoduc, le Maroc et le Nigéria se rapprochent de plus en plus sur plusieurs sujets au grand dam de l’Algérie, qui malgré ses difficultés économiques, veut jouer les premiers rôles dans la région.

Le Nigeria compte tenu des réalités géopolitiques africaine voire internationale joue désormais la carte la realpolitik. Le Pays a reconnu la « RASD » en 1984, mais sous la présidence de Muhammadu Buhari, le pays n’a jamais retiré ni suspendu cette reconnaissance, mais a néanmoins rompu les liens entre son pays et l’axe Alger-Abuja-Pretoria.

Le rapprochement politique et économique entre Rabat et Abuja a été initié suite à la visite du roi Mohammed VI au Nigeria en décembre 2016. Depuis lors, les relations se sont renforcées, creusant davantage le fossé entre le Nigeria et l’Algérie sur la question du Sahara. D’ailleurs, l’influence algérienne dans le continent s’affaiblit progressivement depuis que le Maroc a décidé de reprendre sa place dans le concert des nations africaines, à l’Union africaine.

Le changement de ton du Nigéria envers les miliciens du Polisario s’est confirmé notamment par l’absence de message de félicitations du chef du Polisario, Brahim Ghali, au président nigérian, Bola Ahmed Tinubu, à l’occasion de son 63e anniversaire de l’indépendance célébré il y a une semaine. Ghali avait pourtant félicité l’ancien président Muhammadu Buhari lors de cette occasion.

La presse nigériane est également restée silencieuse concernant la présence d’un représentant de la RASD lors de ces festivités. En revanche, la participation de diplomates marocains, qui revendiquent le Sahara, a été soulignée.

Les relations entre le Nigeria et le Front Polisario se sont détériorées depuis l’élection de Tinubu, qui a ignoré la présence de Ghali lors de son investiture le 29 mai dernier. De plus, le nouveau ministre des Affaires étrangères, Yusuf M. Tuggar, en fonction depuis le 21 août, n’a pas encore rencontré le représentant du Polisario à Abuja, Brahim Salem El Mami Buseif. Ces nouvelles positions des autorités du Nigéria prouvent nettement la nouvelle dynamique engagée par Abuja.

Lors de son discours du 18 septembre à l’Assemblée générale des Nations Unies, Tinubu n’a d’ailleurs pas évoqué la question du Sahara. Cette omission a été indirectement reconnue par le Front Polisario puisque l’agence de presse n’a pas inclus le Nigeria parmi les chefs d’État ou de gouvernement ayant exprimé leur soutien à leur cause.

La nouvelle position adoptée par le Nigeria contraste fortement avec celle de l’Algérie qui, depuis des décennies, soutient le Front Polisario sur le plan politique et militaire. Mieux qui se dit partie non prenante à ce conflit instrumentalise le Polisario, mais en plus réclame la tenue d’un référendum sur l’autodétermination. L’Algérie protectrice de la milice du Polisario fait partie de l’axe Alger-Abuja-Pretoria qui défend les positions du Polisario en Afrique et sur la scène internationale. Mais Abuja conscient de réalité politique de ce dossier artificiel se démarque de cette arnaque.

D’ailleurs, le C4 organisation mise ne place par ces quatre pays sur proposition de l’Ethiopie qui en constituée le quatrième pays est un mort-né vu les rivalités de l’axe Alger-Abuja-Pretoria. Cette rivalité a été accentué le rejet des BRICS de l’Algérie qui comptait sur le soutient de l’Afrique de sud, qui elle-même n’est qu’un poucet de cette organisation




Sahara marocain : Le Qatar et le Salvador réitèrent leur soutien aux efforts du Maroc

Le Qatar et le Salvador réitèrent leur soutien aux efforts du Maroc pour parvenir à une solution “réaliste et durable” au différend régional autour du Sahara marocain.

L’Etat du Qatar a renouvelé, à New York, son soutien au plan marocain d’autonomie, le qualifiant d’initiative “constructive” et de base “objective” pour toute solution ré

aliste et durable au différend régional autour du Sahara marocain.

Intervenant lundi devant les membres de la 4è commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, le représentant du Qatar, Jassim Al-Thani a exprimé le soutien de son pays aux efforts du Secrétaire général de l’ONU visant à parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable dans le cadre du processus mené sous l’égide de l’ONU, des résolutions afférentes du Conseil de sécurité, notamment la 2654, et dans le respect de la souveraineté du Maroc.

Le diplomate a, également, salué les efforts déployés par l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, en émettant le souhait de voir se concrétiser une solution définitive et durable à ce différend dans l’intérêt de toutes les parties et en faveur du renforcement de la stabilité et de la coopération dans la région, ainsi que de la paix et la sécurité internationales.

Le Salvador a également affirmé son soutien aux efforts déployés par le Maroc pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable au différend régional autour du Sahara marocain.

S’exprimant lundi devant les membres de la 4è commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, l’ambassadrice représentante permanente du Salvador à l’ONU, Egriselda Aracely González López, a salué l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, notant que le Conseil de sécurité la qualifie de “solution viable” dans ses résolutions adoptées depuis 2007.

La diplomate s’est, en outre, félicitée des efforts déployés par l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, visant à faciliter le processus politique mené sous l’égide exclusive du Secrétaire général de l’ONU, y compris sa récente visite, fin septembre dernier, dans le cadre des préparatifs à la prochaine réunion du Conseil de sécurité sur le Sahara marocain prévue en fin du mois en cours.