Sahara: Le Qatar réitère son soutien au plan d’autonomie dans le cadre de la souveraineté du Maroc

L’Etat du Qatar a renouvelé, à New York, son soutien au plan marocain d’autonomie, le qualifiant d’initiative « constructive » et de base “objective” pour toute solution réaliste et durable au différend régional autour du Sahara marocain.

Intervenant lundi devant les membres de la 4è commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, le représentant du Qatar, Jassim Al-Thani a exprimé le soutien de son pays aux efforts du Secrétaire général de l’ONU visant à parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable dans le cadre du processus mené sous l’égide de l’ONU, des résolutions afférentes du Conseil de sécurité, notamment la 2654, et dans le respect de la souveraineté du Maroc.

Le diplomate a, également, salué les efforts déployés par l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, en émettant le souhait de voir se concrétiser une solution définitive et durable à ce différend dans l’intérêt de toutes les parties et en faveur du renforcement de la stabilité et de la coopération dans la région, ainsi que de la paix et la sécurité internationales.




Sahara marocain: La Côte d’Ivoire réaffirme son “plein” soutien au plan d’autonomie

La Côte d’Ivoire a réaffirmé, à New York, son “plein” soutien à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara marocain.

“La Côte d’Ivoire voudrait réaffirmer son plein soutien à l’initiative de large autonomie du Sahara présentée par le Royaume du Maroc en 2007”, a souligné, lundi, l’ambassadeur représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès de l’ONU, Tiémoko Moriko, devant les membres de la 4è commission de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Il s’est félicité, à ce propos, du soutien que plus d’une centaine d’Etats membres de l’ONU apportent à cette “solution de compromis qui est en adéquation avec le droit international, la Charte des Nations Unies et les résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale”.

Le diplomate a fait observer que l’initiative d’autonomie octroie d’importantes prérogatives aux populations locales qui participent à la vie politique, économique, sociale et culturelle du Sahara, notant que “l’effectivité” de cette autonomie se traduit, notamment par la participation de ces populations aux différentes élections organisées au Maroc.

“Ces consultations, dont les dernières se sont tenues en septembre 2021, donnent l’occasion aux habitants de cette région de désigner démocratiquement leurs représentants dont certains participent régulièrement” aux séminaires et sessions de fond du Comité des 24 de l’ONU, a-t-il indiqué.

Moriko a, également, relevé que son pays juge nécessaire de poursuivre le processus des tables rondes dans le même format, conformément à la résolution 2654 du Conseil de sécurité adoptée le 27 octobre 2022” et avec les mêmes participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”.

Il a encouragé les quatre participants à rester engagés tout au long du processus politique afin de parvenir à une solution politique à la question du Sahara marocain.

La Côte d’Ivoire a, par la même occasion, réitéré son soutien aux Nations Unies, ainsi que son attachement au processus politique mené sous les auspices exclusifs du Secrétaire général de l’ONU, visant à parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et acceptée par toutes les parties prenantes au différend régional sur le Sahara.

Le diplomate ivoirien a également indiqué que son pays “apprécie et soutient” les efforts entrepris par l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, pour relancer le processus politique, saluant le succès de la récente visite de de Mistura, en septembre dernier au Maroc, durant laquelle il a rencontré les présidents des deux régions du Sahara marocain, les autorités ainsi que les différentes composantes de la population locale.

L’ambassadeur représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès de l’ONU, a, en outre, appelé toutes les parties à soutenir les initiatives et les bons offices de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU, destinées à donner un nouveau souffle au processus politique qui s’est consolidé avec la tenue de deux tables rondes en Suisse, en 2018 et 2019 avec les quatre participants.

Evoquant la dynamique socio-économique dans les provinces du Sud, l’ambassadeur a souligné que son pays se félicite des importants investissements engagés par le Royaume en faveur du développement significatif du Sahara qui enregistre un indice de développement humain remarquable, ajoutant que la promotion des droits de l’homme, saluée par les différentes résolutions du Conseil de sécurité, notamment la résolution 2654, figure également au nombre des actions substantielles notables que le Royaume mène dans ces provinces.

Il a, par ailleurs, affirmé que le règlement pacifique et définitif du différend régional de longue date autour du Sahara marocain est “vital” pour une coopération renforcée entre les États membres de l’Union du Maghreb ainsi que pour la stabilité et la sécurité dans la région du Sahel.

S’agissant des violations des droits de l’homme dans les camps de Tindouf, le diplomate ivoirien a indiqué que ces exactions “continuent d’être une source de préoccupation pour son pays, qui appelle au respect des recommandations du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), du droit international humanitaire et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité en la matière”.

Et de poursuivre que le maintien d’un climat de paix dans la région est indispensable pour créer les conditions propices à la poursuite des négociations dans le cadre du processus politique engagé.

L’ambassadeur a, par ailleurs, signalé que son pays salue le plein respect par le Maroc du cessez-le-feu et des Accords militaires existants ainsi que sa franche collaboration avec la MINURSO.




Haut-Katanga: Jeanneau Kikangala rend une visite de réconfort au personnel de la direction provincial de l’Office des routes

Le Directeur Général de l’Office des Routes Jeanneau Kikangala Ngoy qui accompagne le chef de l’Etat Félix Tshisekedi en marge de son séjour de travail dans l’espace Grand Katanga a rendu visite, ce mardi 3 octobre 2023, au personnel de l’Office des Routes Haut-Katanga.
Il s’agit d’une première visite du Directeur général de l’Office des Routes dans cette partie du pays depuis qu’il a été nommé par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi à la tête de cet établissement public.
À travers cette visite, le Directeur général Jeanneau Kikangala Ngoy a voulu réconforter le personnel de la direction de l’Office des Routes Haut-Katanga. Il s’est dit satisfait du travail qu’abat le personnel de l’Office des Routes sur place.
L’Office des Routes exécute en ce moment plusieurs projets dans la province du Haut-Katanga dans le cadre du programme de développement de 145 territoires dans son volet réhabilitation et construction des routes ainsi que des ponts modulaires.
Le premier génie civil de l’Office des routes Jeanneau Kikangala Ngoy a promis à la direction de l’Office des Routes Haut-Katanga l’arrivée des matériels nécessaires des travaux publics (génie civile), grâce notamment à l’appui du Gouvernement congolais, qui tient coûte que coûte à rendre palpables les traces indélébiles du premier quinquennat du chef de l’Etat Félix Tshisekedi.
“Le Gouvernement central est en train de nous équiper en matériels de génie civile que nous allons ensuite remettre aux différentes directions de l’Office des Routes à travers le pays “, a-t-il fait savoir. Cela permettra aux différentes directions de l’Office des Routes de bien remplir leurs tâches.
Manager avisé et bon père de famille, le Numéro 1 a réuni les agents et cadres. Le DG Jeanneau Kikangala les a encouragé à bien cultiver l’esprit de qualité et d’excellence pour soutenir la vision du Chef de l’Etat
Cette visite a été saluée par les agents, car il s’agit d’une première dans l’histoire récente de l’Office des routes Haut-Katanga de recevoir la visite d’un Directeur général. Cette marque de considération a davantage galvanisé et motivé le personnel.




Office des routes/Haut-Katanga : Le DG Jeanneau Kikangala satisfait des travaux de réhabilitation en terre battue et d’entretien réalisés sur la nationale N°35

Longtemps restée dans un état de délabrement très avancé, la route nationale numéro 35 reliant la ville de Lubumbashi à la cité de Kasenga refait finalement peau neuve.

Ce travail a été abattu en un temps record grâce au dynamisme avéré du numéro 1 de l’Office des routes qui ne ménage aucun effort pour traduire en acte la vision clairvoyante du président de la République, chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Cet axe routier d’intérêt national et régional a pour vocation de faciliter des échanges commerciaux importants entre la RDC et la Zambie, en particulier pour la communauté lushoise.

En marge de son séjour à Lubumbashi où il figure dans la délégation des officiels qui accompagnent le chef de l’Etat au lancement des grands travaux relatifs à la construction des ponts et routes, le premier génie civil, le professeur Jeanneau Kikangala Ngoy, a profité pour admirer le travail de titan qu’abat l’Office des routes dans ce coin du pays.

Longue de 94 km, cette route relie les territoires de Kasomeno, Kasenga et Chalwe. Le Directeur général de l’Office des routes se révèle visiblement très satisfait du travail réalisé sur terrain par l’Office des Routes qui ont permis au Chef de l’Etat, en provenance de Lubumbashi, d’atteindre le site de la cérémonie de lancement des travaux de construction du pont Chalwe sur la rivière Luapula.

Les travaux d’asphaltage dudit axe routier seront réalisés dans le cadre d’un contrat de concession signé entre la RDC et la société GED.

Il s’agit des assurances données par le premier génie civil de l’Office des routes, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy, en séjour à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga.

Pour rappel, le projet de construction de la route Kasomeno – Kasenga – Chalwe – Mwenda est une alternative à la sortie de la Rdc par Kasumbalesa pour la Zambie. Il revêt, à ce titre, une importante capitale dans le cadre de la mise en œuvre de la vision du Président de la République qui place la question du désenclavement de la RDC au centre de sa poli

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Au-delà de bonnes perspectives: Malangu Kabedi conseille de maintenir une politique monétaire restrictive

En dépit des évolutions positives tant au niveau des perspectives de la croissance qui se situe au-dessus de 6% et du taux de change où il est constaté une appréciation importante, Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi pense cependant qu’il est nécessaire de maintenir une politique monétaire restrictive, parce que notre pays fait encore face à des fortes pressions inflationnistes qui sont les résultats entre autres des chocs internes et externes auxquels l’économie fait face.

C’est depuis le 18 septembre 2023, sous la présidence de M. Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), que le Comité de politique monétaire s’était réuni, et avait décidé de maintenir les niveaux du taux directeur de la BCC et des coefficients de la réserve obligatoire. Ainsi, il revenait au Gouv’ de la BCC d’expliciter ces mesures, pour une meilleure compréhension de la population. C’est ainsi que ce lundi, au siège de la BCC, elle s’est exprimée via quelques organes de presse, pour dire que le Comité de politique monétaire a jugé que les évolutions, aussi bien au niveau de notre économie que de l’économie internationale montraient qu’il était nécessaire de garder une politique monétaire restrictive au niveau de la Banque centrale du Congo.

Voilà pourquoi le Comité de politique monétaire a décidé de maintenir le taux de la Banque centrale à 25% et le coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts à vie en monnaie nationale à 10%. Le CPM a aussi insisté sur le fait qu’il était nécessaire de maintenir des politique macro-économiques saines et coordonnées, de manière à réduire de façon ordonnée des tensions inflationnistes qui s’observent encore au niveau de notre monnaie, malgré les évolutions positives qu’on a vues au cours des deux derniers mois.

Un cadre macroéconomique stable et de bonnes perspectives de croissance

A en croire Malangu Kabedi Mbuyi, le maintien du taux directeur et du coefficient de la réserve obligatoire, est une mesure de politique monétaire, parce que c’est le signal pour garder la politique monétaire restrictive. « Au niveau des indicateurs macroéconomiques, nous avons observé des résultats positifs. Nous constatons globalement que le cadre macroéconomique reste stable et les perspectives de croissance sont bonnes cette année. Nous nous attendons à ce que la croissance reste au-dessus de 6% », explique-t-elle.

Et d’ajouter que lorsque nous prenons les indicateurs importants de la stabilité macroéconomique comme l’inflation et le taux de change, nous constatons que par rapport au mois de juillet qui était un mois de fortes pressions où l’inflation avait dépassé le 5%, nous constatons qu’au mois d’août, l’inflation s’est située à 0,8% et au mois de septembre, à 0,5%. Nous voyons une évolution positive, soit une baisse des pressions inflationnistes dans le pays.

Et de poursuivre, si nous prenons le taux de change, nous constatons qu’il y a une appréciation importante. « Lorsque nous prenons la situation de septembre, comparée à celle de juillet, ceci c’est le fait des mesures prises par la Banque centrale au cours du 3ème trimestre, conjuguées aux mesures prises au niveau des finances publiques et la coordination de deux. Je peux vous dire qu’aujourd’hui, le marché parallèle a démarré avec un taux de 2547 Fc/1 dollar, alors que le marché interbancaire avait démarré avec un taux de 2487 Fc/1 dollar. Vous pouvez voir que nous sommes dans la zone de 2487, 2547 Fc qui n’a rien à voir avec le taux de 1600, 1700 Fc qu’on a observé au mois de juillet », souligne-t-elle.

Comme pour dire que le marché commence à intégrer l’impact positif des mesures prises au niveau des finances publiques, de la politique monétaire entre les mois de juillet et de septembre.

Pour Mme le Gouverneur Malangu Kabedi Mbuyi, tout ceci, ce sont des évolutions positives. Cependant, il est nécessaire de maintenir une politique monétaire restrictive parce que notre pays fait encore face à des fortes pressions inflationnistes qui sont les résultats entre aux des chocs internes et externes auxquels l’économie fait face. Le maintien du taux directeur et du coefficient obligatoire, c’est un signal du maintien d’une politique monétaire restrictive. « La prochaine réunion du CPM aura lieu en décembre. Entre temps, la BCC continue à observer les évolutions internes et externes, analyser les indicateurs macroéconomiques pertinents. Si entre maintenant et décembre il s’avère qu’une décision soit prise, une réunion extraordinaire du Comité de politique monétaire peut se tenir de manière à pouvoir faire des ajustements nécessaires », précise-t-elle.

Entre-temps, nous continuons à utiliser ces instruments de manière à agir sur la demande des devises pour réduire les pressions, à travers la gestion de la liquidité et agir au niveau de l’offre pour mettre les devises à la disposition du marché lorsqu’il ne faut. La BCC reste et restera vigilante, manipulant ces instruments de manière à réaliser l’objectif qui lui est assigné, de contribuer à la stabilité des prix.

JMNK




Par souci de conformité à la législation électorale en vigueur: Dossier Katumbi recalé

C’est ce mardi 03 octobre 2023 que le dépôt de candidature de l’ex-gouverneur de la province de l’ex-Katanga et président du parti Ensemble pour la République, Moise Katumbi Chapwe pour la présidentielle devait avoir lieu. Mais les mandataires du Président du Tout puissant Mazembe à la CENI n’ont pas pu le déposer parce qu’il y est exigé les originaux de certaines pièces du dossier, comme le stipule la loi afin de constituer son dossier. C’est probablement ce mercredi que ces éléments seront mis à la disposition de la CENI afin que le dossier de déclaration de la candidature de Katumbi soit accepté.

Il sied de rappeler que dans son communiqué n°045/CENI/2023 du 29 août 2023, la CENI exige que la déclaration de candidature soit déposée par le candidat ou son mandataire contre récépissé conformément au calendrier fixé par celle-ci. La Centrale électorale de préciser que « la CENI invite les candidats indépendants, les partis et les regroupements politiques désireux de participer à l’élection présidentielle au strict respect du chronogramme en apprêtant déjà leurs dossiers et de les déposer dans le délai imparti ».

Recalé par souci de conformité à la législation électorale en vigueur, le dossier de candidature de Moïse Katumbi à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 en RDC n’a pas été réceptionné par la CENI au motif que l’exigence de la CENI concernant la présentation des originaux de certaines pièces essentielles du dossier n’a pas été remplie. Il s’agirait de l’extrait de casier judiciaire et du certificat de nationalité.

Dans son communiqué n°045/CENI/2023 du 29 août 2023, la Commission électorale nationale, exige au candidats un dossier constitué d’un Certificat de nationalité, d’un extrait de casier judiciaire, d’une photocopie de la Carte d’électeur, d’un récépissé de paiement des frais de dépôt, de l’original de la lettre d’investiture du candidat par son parti et d’une photocopie certifiée conforme du diplôme d’études supérieurs ou universitaires ou de l’attestation justifiant d’une expérience professionnel d’au moins cinq ans …

« Seuls les photocopies de la carte d’électeur et du diplôme d’études sont acceptées, mais pour tous les éléments, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) exige les originaux des pièces », explique un observateur.

C’est ainsi que le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi a annoncé qu’une équipe s’est immédiatement déplacée pour Lubumbashi et « demain ces éléments seront mis à la disposition de la CENI afin que la candidature du président Katumbi puisse être déposée », a confirmé Me Hervé Diakiese, porte-parole d’Ensemble pour la République.

Et d’ajouter, « je n’ai pas les détails des pièces pour lesquelles ils nous demandent les originaux. Nous allons emmener l’intégralité des originaux de toutes les pièces pour éviter les polémiques ».

La candidature de Moïse Katumbi est très attendue par ses partisans dans le cadre de l’élection présidentielle prévue en décembre de cette année en RDC. La course électorale compte déjà sept candidats déclarés, et le dépôt des candidatures marque une étape cruciale dans le processus électoral.

Toutefois, si le parti de Moise Katumbi estime qu’« En soi, cela ne nous pose aucun problème. C’est une simple formalité administrative. Cela ne prête à aucune conséquence juridique, nous n’allons pas polémiquer là-dessus. Nous allons déposer demain tranquillement », la CENI affirme au contraire que cette procédure est conforme à la législation électorale en vigueur et qu’elle traite toutes les candidatures de la même manière.

La même exigence aurait été observée pour les sept candidatures qui ont déjà été reçues par la CENI, et si le dossier de Moïse Katumbi, une fois complété conformément aux exigences, il deviendra la huitième candidature à être enregistrée pour l’élection présidentielle du 20 Décembre 20213 en RDC.

Willy Makumi Motosia

 

 

 




A Kasumbalesa: Fatshi fait carton plein 

Les échos qui nous parviennent de Kasumbalesa, cité frontalière entre la Rdc et la Zambie font état d’un déferlement de la population, déterminée non seulement à escorter le Président de la République, mais aussi à écouter son message. Venue de tous les coins de cette cité, voire des contrées lointaines, cette population voudrait démontrer sa proximité, et ainsi sceller une alliance de raison avec le président de la République, en perspective des élections de décembre prochain.

Cette mobilisation spontanée de la population prouve, sans nul doute, que Félix Tshisekedi est celui qui est dans les cœurs des uns et des autres, et celui qui convient, à cause des réalisations concrètes à son actif. Pendant que certains sont encore au niveau des promesses et des rêves, Tshisekedi, lui, a des réalisations qu’il compte présenter à la population le moment venu.

Et le Président Félix Tshisekedi venait là d’inaugurer, ce mardi, le nouveau bâtiment administratif abritant les services officiels intervenant dans les opérations douanières dont la Direction générale des douanes et accises (DGDA) à Kasumbalesa (Haut-Katanga).

Il nous revient que cet ouvrage comprend un parking d’une capacité de 1.500 camions à l’importation, d’un autre de même capacité à l’exportation, ainsi que d’une route de contournement longue de 8 km, construite en béton armé.

Pour Bernard Kabese, Directeur général de la DGDA, « la modernisation du poste frontalier de Kasumbalesa permettra la célérité dans le traitement des dossiers douaniers et une accélération de la vitesse de rotation de véhicules ».

Voilà une autre infrastructure qui va lutter, sans coup férir, contre le désengorgement et faciliter la fluidité des opérations. Et ce, lorsqu’on sait que dans le cadre de la coopération bilatérale, la Rdc semble être le pays qui pose trop de problèmes. Avec tous ces efforts, la Rdc se met au pas pour ne plus être ce trou noir qui ne facilite pas d’activités commerciales.

Soulignons que c’est ce lundi 02 octobre 2023 qu’ont été lancés les travaux de construction du pont sur la rivière Luapula. La cérémonie a été co-présidée par les Présidents Hakainde Hichilema de la Zambie et Félix Antoine Tshisekedi de la République Démocratique du Congo. Ces travaux s’étendront sur trois ans.

La pose de la première pierre a eu lieu au village Chalwe dans le secteur de Kisamamba, Territoire de Kasenga. Conçus il y a des années, les projets de construction du pont sur la Luapula et la Route Mwenda-Chalwe-Kasomeno pourront enfin se matérialiser.

Ce sont les deux Présidents Hakainde Hichilema de la Zambie et Félix-Antoine Tshisekedi de la RDC qui ont posé, ce lundi 02 octobre 2023, la première pierre pour la construction de cette imposante infrastructure routière douanière.

Le projet lancé ce jour va porter sur la construction de la route moderne de Mwenda jusqu’à Kasomeno, longue de 184 Km. En plus de cela, des infrastructures douanières et les stations de péage classe mondiale.

Cet ouvrage de 345 mètres de long, est une solution à l’épineuse question des embouteillages observés au poste frontalier de Kasumbalesa et va garantir les mouvements et l’intégration des populations des deux nations sœurs, a dit Jacques Kyabula Katwe, Gouverneur du Haut-Katanga.

L’ouvrage va raccourcir la distance entre la République Démocratique du Congo et Dar-es-Salam en Tanzanie de 312 km et va améliorer les conditions sociales des populations riveraines et celles de la sous-région, surtout la facilitation du commerce, ont indiqué le Directeur de l’Agence congolaise des Grands Travaux, Niko Nzau et d’autres intervenants qui sont revenus sur l’importance de ce projet.

JMNK




Mise en place dans les provinces : Le député Célestin Engelemba interpelle le ministre de la Décentralisation 

Pour une mise en place à la base des troubles dans plusieurs entités de la République, le député national Célestin Engelemba, élu de Monkoto, dans la province de la Tshuapa a déposé au bureau de l’Assemblée nationale, ce lundi 2 octobre 2023, une question orale avec débat adressée au ministre ayant la Décentralisation dans ses attributions.

En effet, le ministre a procédé à une mise en place en lieu et place du ministre de l’Intérieur, laquelle mise en place pose des problèmes sur le terrain. Il y a trouble à l’ordre public, des blessés.

« En tant que parlementaire, ayant dans ses attributions, entre autres, le contrôle des actions du gouvernement, je l’interpelle pour qu’il se présente devant la représentation nationale pour expliquer le mobile l’ayant poussé à poser un acte contraire à la réglementation en vigueur », a déclaré en substance l’élu de Monkoto.

Avant d’ajouter : « La loi est claire et il y a un décret du Conseil d’Etat qui a réglé le litige qui opposait le ministre Azarias Ruberwa et le ministre Kankonde. Le Conseil d’Etat a remis de l’ordre, et on ne comprend pas pourquoi l’actuel ministre de la Décentralisation est revenu sur ce litige. C’est preuve de mauvaise volonté, surtout qu’ils sont tous deux membres du gouvernement. Cela sous-entend qu’il y a malaise. En tant que parlement, j’ai dû l’inviter pour nous expliquer ses motivations. Et si j’étais à la place du président de la République, c’est un ministre qui devait être simplement limogé parce qu’il y a des familles dans les hôpitaux, notamment dans la Tshuapa, dans le secteur de Wombo. Cela prouve qu’il y a incohérence entre membres du gouvernement. Dans les 26 provinces, il a procédé à la mise en place qui est pourtant du ressort du ministre de l’Intérieur. C’est dire aussi que le ministre de la Décentralisation n’a rien compris. La loi est claire : les mises en place au niveau de la territoriale, c’est de la compétence du ministre de l’Intérieur ».




Présidentielle 2023:  Mukwege dépose sa candidature et met en garde la CENI

Le Docteur Denis Mukwege a officialisé sa candidature en déposant son dossier au Bureau de Réception et Traitement des candidatures (BRTC) situé au siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), en vue de briguer la magistrature suprême.

Le Prix Nobel de la paix 2018 s’est ensuite entretenu, à l’instar des 6 autres candidats Président de la République, avec le Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi, assisté du Rapporteur Patricia Nseya Mulela. Le numéro un de la Centrale électorale lui a donné un aperçu du processus électoral en cours.

À l’issue de cette entrevue, le Docteur Denis Mukwege, a livré ses profondes motivations à la presse.

« Sur plusieurs plans, notre pays va très mal. Aujourd’hui, nous sommes devant une crise existentielle. Il est occupé par des forces étrangères plus de 100 groupes armés à l’Est et dans ces conditions où on ne gère plus l’intégrité territoriale, il y a urgence. Nos richesses sont bradées et nous vivons dans une situation de prédation sans précédent, alors que tout le monde déclare que l’avenir de la planète est en République Démocratique du Congo, malheureusement le Congolais vit dans des conditions inhumaines. Hier, c’était l’uranium, aujourd’hui le développement électronique, c’est le coltan congolais et demain, ce sera notre cobalt pour la transition énergétique.

Et devant cette situation, nous ne pouvons plus continuer à rester indifférents et laisser les autres gérer nos ressources en nous privant de tout. Le Congolais a toujours répondu absent par rapport à tout ce développement. C’est urgent aujourd’hui de pouvoir faire la part des choses, mettre tout simplement les Congolais sur orbite pour qu’ils soient les gestionnaires de ces biens », a soutenu le Docteur Denis Mukwege.

Relevant qu’il s’engageait aux côtés du peuple congolais à qui il demande d’apprécier, le moment venu, la manière dont sera conduit le présent cycle électoral.

« Avec le Président de la CENI, nous avons fait le tour d’horizon par rapport à ce cycle électoral. C’était tout à fait normal qu’il puisse donner son point de vue au sujet de l’organisation des élections. Il appartient aussi à tout citoyen de pouvoir porter son jugement sur ce qui se fait. La finalité, c’est le résultat qui compte et nous attendons de voir comment ce processus va aboutir. Si ce sont les meilleurs qui gagnent, on va l’applaudir, mais si c’est le contraire, on dira que nous ne sommes pas d’accord.

Nous avons décidé de nous engager dans ce processus malgré tout ce qui se dit, c’est parce que nous croyons à la capacité du peuple congolais de pouvoir non seulement à aller voter, mais de défendre son vote. Nous disons tout simplement au peuple congolais si vous n’êtes pas d’accord avec la qualité de ce cycle électoral indignez-vous, résistez. Et si votre vote a été volé, vous avez le droit de faire une révolution démocratique, nous ne pouvons plus continuer à accepter ce qui s’est passé au cycle précédent. Sinon, nous entrerons dans un système où tout le monde saura que les élections ne servent à rien », a relevé le Prix Nobel de la paix 2018.

Et de renchérir : « Pour moi le fait de déposer ma candidature, de prendre la décision de quitter mon confort, c’est déjà une victoire pour moi. Je crois qu’aujourd’hui, je suis dans la position de dire que c’est maintenant au peuple de décider et il aura le choix au vu de tout ce que nous subissons de faire une rupture avec ce système qui a trop duré et s’engager sur un renouveau qui permet au peuple de pouvoir jouir de ses ressources. Le peuple congolais vit dans une forme d’esclavage qui ne dit pas son nom… ».




Face aux accusations mensongères de Joseph Kindundu : Voici la mise au point du MINAFET en 7 points

Le Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie de la République Démocratique du Congo a suivi avec regret et stupéfaction, les déclarations de Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO à travers les réseaux sociaux. Quoique détenteur du passeport diplomatique n°DP0006276, l’intéressé n’est pas un agent de carrière du Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie. Relativement à ses affirmations où il se présente comme Conseiller économique et communication à l’ambassade de la RDC en Russie, prétendant qu’un traitement inapproprié serait réservé à son dossier administratif, au point où il serait privé des soins de santé et exposé au mépris, accusations mensongères et graves, le Ministère apporte les précisions suivantes :

  1. Affecté à la demande de l’ancien Ambassadeur qui l’a engagé comme son assistant, suivant l’ordre de mutation N°130/131.1.2/0084/2018 du 14 août 2018, pour y exercer les fonctions d’attaché d’ambassade. Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO a été autorisé à se faire accompagner des membres de sa famille, à savoir, Madame DARIA EROFEEVSKAIA, son épouse ainsi que les enfants Dimitri KINDUNDU MUKOMBO et Joseph KINDUNDU.
  2. Il n’a été nulle part fait état, dans un quelconque document officiel, des fonctions qu’il prétend exercer, de Conseiller économique et communication à l’ambassade de la RDC en Russie:
  3. L’ancien ambassadeur, qui l’avait recruté comme assistant à titre personnel, ayant été remplacé et le mandat de Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO étant lié à celui de ce dernier d’une part, et pour avoir accompli plus de quatre (4) ans de service d’autre part, l’intéressé a été rappelé définitivement à Kinshasa suivant le message N°130/131/131.1.2/0105/1556/014/2022 du 21 septembre 2022, de Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie ; message qui concernait également un autre attaché d’ambassade répondant au nom de MUYAMBA NSHIMBA;
  4. Le 17 février 2023, Monsieur Dimitri KINDUNDU MUKOMBO, son fils ainé, a perçu contre décharge à Kinshasa la somme de 10.200 $ (dix mille deux cents dollars américains) de Monsieur Ivan VANGU NGIMBI, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC en Russie, correspondant aux arriérés de loyers de Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO payés par le Gouvernement de la République
  5. Malgré la mise à sa disposition d’un titre de voyage, conformément au message susmentionné astreignant notre ambassadeur à Moscou, de urger la Centrale, des affaires étrangères, la composition familiale de l’intéressé ainsi que les factures pro-forma pour les titres de rayage et l’expédition de ses effets personnels par container afin de permettre aux autorités compétentes de mettre à leur disposition les moyens nécessaires au rapatriement, Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO a refusé de regagner Kinshasa;
  6. S’agissant de son passeport diplomatique, délivré à Kinshasa le 20 août 2018, celui-ci a expiré depuis le 19 août 2023. Étant donné que su qualité de diplomate a échu avec le mandat de l’ancien ambassadeur qui, pour rappel, l’avait engagé à titre personnel, son passeport ne pouvait plus être renouvelé. Il devra, comme tous les autres congolais, chercher à obtenir un passeport ordinaire;
  7. Le 15 septembre 2023, son rappel définitif a été confirmé à notre ambassadeur en Russie par le Secrétaire Général aux Affaires Étrangères, dans son message N°131/131.1.2/3324/5408/070/2023, qui indiquait également que Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO percevra son salaire du deuxième trimestre dès son arrivée à Kinshasa.

On ne voit donc pas en quoi ce dossier administratif, qui a été traité conformément aux prescrits de la loi et à la circulaire réglementant la carrière de diplomate en République Démocratique du Congo, peut constituer l’objet des reproches adressés à la plus Haute hiérarchie de la République, qui aurait abandonné un de ses fils à l’extérieur du pays. Il est conseillé à Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO, à qui tous les moyens pour son rapatriement ont été proposés, d’accepter de revenir au pays pour éventuellement solliciter son intégration dans le corps o des diplomates de la République.

L’Avenir