Le sélectionneur de la RD Congo, Sébastien Desabre, a dévoilé lundi sa liste de 26 Léopards retenus pour les matchs amicaux contre la Nouvelle Zélande (le 13 octobre, à Murcie en Espagne) et l’Angola (le 17 octobre à Lisbonne au Portugal).

Pour ce dernier moment sans trop de pression avant de débuter les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 en novembre puis de se projeter sur la CAN 2023 en janvier prochain, le technicien français a logiquement décidé d’opérer d’ultimes tests en faisant appel à quatre nouveaux visages.

Il s’agit comme pressenti du gardien remplaçant de Montpellier, Dimitry Bertaud, passé par l’équipe de France Espoirs, ainsi que de l’attaquant Simon Banza, passé par le RC Lens et qui fait désormais le bonheur de Braga, avec qui il dispute la Ligue des champions cette saison. On retrouve aussi dans cette catégorie l’ex-international Espoirs anglais Grady Diangana, milieu de terrain de West Bromwich Albion. Le piston droit Brian Bayeye, né à Paris, formé à Troyes et désormais sociétaire d’Ascoli en Serie B, complète cette nouvelle vague de binationaux.

Bakambu, Mbemba et Kakuta tous là

Aux côtés des expérimentés Cédric Bakambu, Chancel Mbemba ou encore Gaël Kakuta, tous présents, on retrouve aussi les nouveaux chouchous des supporters comme Théo Bongonda, Fiston Mayele et Charles Pickel. Forfaits, le latéral Vital N’Simba et le milieu Omenuke Mfulu ont en revanche renoncé à participer à ce rassemblement. Jordan Ikoko et Yoane Wissa manquent eux aussi à l’appel, tandis que Ben Malango signe son retour.

L’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), en partenariat avec le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, le Gouvernement suédois ainsi que les entreprises Volvo Group et Epiroc, ont conjointement lancé le Projet d’Appui à la Formation et à l’Emploi Qualifié (PAFEQ) au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée dans les locaux de l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) à Lubumbashi.

Selon un communiqué de presse publié à cet effet, le partenariat promeut l’accès des jeunes congolais à des opportunités d’emploi qualifié dans la maintenance des engins lourds et des véhicules commerciaux, une compétence fortement demandée dans la province du Haut-Katanga. Pour ce faire, le PAFEQ vise à favoriser un changement systémique grâce à une meilleure coordination entre les entreprises et les organismes publics impliqués dans la formation professionnelle.

“Cette initiative constitue un modèle de partenariat innovant entre le secteur privé et le secteur public dans le but de stimuler la création d’emplois décents pour les jeunes congolais et de favoriser un développement économique et social plus inclusif », a déclaré Jean Bakole, directeur régional de l’ONUDI pour l’Afrique Centrale et l’Afrique de l’Ouest.

Représenté notamment par Claudine Ndusi M’kembe, Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance Sociale, le Gouvernement congolais, a salué ce partenariat public-privé qui s’inscrit dans sa stratégie de réduction du chômage des jeunes. “Investir dans des secteurs clés tels que la maintenance des engins lourds offre aux jeunes congolais les moyens de développer des compétences pertinentes et d’accéder au marché du travail”, a indiqué la ministre.

L’engagement de la Suède, qui finance le projet, a été réitéré à l’occasion du lancement officiel du projet. “La Suède est fière de soutenir ce projet qui permettra à la jeunesse congolaise d’acquérir les aptitudes et les compétences dont elle a besoin pour s’épanouir dans sa vie personnelle et professionnelle. Nous saluons également ce partenariat public-privé pour le développement socio-économique de la RDC entre la Suède, les entreprises suédoises (Volvo et Epiroc), l’ONUDI, les Ministères de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, et de l’Industrie. Cela fait de ce projet un excellent exemple de coopération entre les secteurs public et privé”, a déclaré Henric Råsbrant, Ambassadeur de Suède en RDC.

Soulignons que dans le cadre de ce projet d’une durée de cinq ans, des programmes de formation spécialisés seront conçus et proposés dans les provinces minières du Sud-Est de la RDC, avant de pouvoir éventuellement être étendus à d’autres provinces du pays. Deux centres de formation seront associés au lancement de cette nouvelle offre de formation et reçoivent déjà un appui multiforme du projet. Il s’agit de l’Institut National de Préparation Professionnelle de Lubumbashi, dans le Haut Katanga, et de l’Institut Technique Industriel de Manika (ITIMA) de Kolwezi, dans la province du Lualaba. A terme, les capacités de ces deux centres seront renforcées afin qu’ils puissent fournir aux jeunes de la région des formations conformes aux besoins des entreprises, améliorant ainsi leur employabilité.

Le Prix Nobel de la paix le docteur Dénis Mukwege a déposé sa candidature à la présidentielle ce mardi 3 octobre. Après le dépôt, il s’est entretenu pendant un moment, comme tous les autres candidats, avec le président de la CENI Dénis Kadima.

S’adressant à la presse, le célèbre gynécologue Congolais a émis le vœu de voir des résultats qui traduisent l’expression du peuple.

“La finalité, c’est les résultats. Si c’est le meilleur qui gagne on va applaudir. Si c’est le contraire, on dira qu’on n’est pas d’accord” a-t-il déclaré.

Et d’ajouter :

“Le peuple aura le choix de faire la rupture entre ce système qui a trop duré et de s’engager dans un nouveau système qui lui permet de s’exprimer et de pouvoir jouir de ses ressources”

Il sied de signaler que le docteur Denis Mukwege est le septième prétendant à la Présidentielle du 20 décembre 2023.

Derick Katola

Sans aucune contestation possible, la sécurité a été à la hauteur face à un évènement qui a mis plusieurs centaines des militants de près de 500 partis politiques membres de la plateforme qui soutiennent le Président de la RDC, en l’occurrence l’Union sacrée de la Nation. Non seulement dans le grand chapiteau du Palais du Peuple, mais aussi aux abords de l’enclos du siège de l’Assemblée Nationale.

Ce qui, au vu de tous, vaut une note satisfaisante pour le patron de la sécurité Peter Kazadi Kankonde. Ses services ont assuré avant, pendant et après le congrès, aucun cas de vol n’a été signalé ou autre manœuvre de mauvais traitement de la population par la police.

Selon une source qui s’est confiée au média en ligne www.lequotidienrdc.com, ceci démontre combien le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur Peter Kazadi prend au sérieux la question de l’encadrement des manifestations publiques mais également celle de la sécurisation des personnes et de leurs biens pendant cette période préélectorale.

Ceci traduit également le soutien sans faille du patron de la territoriale en RDC à son Président, le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo que le Congrès a investi sans surprise candidat à sa propre succession.

Pour rappel, en nommant Peter Kazadi au poste de Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi lui avait assigné deux missions principales. D’abord le rétablissement de la sécurité sur l’étendue du territoire national et ensuite la restauration de l’autorité de l’Etat.

Deux missions pour lesquelles Peter Kazadi dit homme de situation difficile n’entend ménager aucun effort pour les accomplir.

On ne le dira jamais assez, en moins de 6 mois, le VPM Peter Kazadi a réduit sensiblement l’insécurité au pays, et stabilisé les institutions provinciales et la liste des réalisations à son actif n’est pas exhaustive.

Des nouvelles bornes frontalières viennent d’être fixées sur le sol congolais, précisément dans la localité de Mungo en groupement de Busanza, chefferie de Bwisha, territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo.

L’alerte émane du notable et défenseur des droits humains Aimé Mbusa Mukanda de la région. Il précise que ces bornes ont été placées par les autorités ougandaises tout en citant le fils du Président Ougandais, le Général Muhozi Kainegura qui était visible dans la délégation pour placer ces bornes. Trois kilomètres de largeur sur huit (mòkilomètres de longueur.

Un espace cédé à l’Ouganda dont les plantations des ecalyptus et champs de paisibles populations en déplacement suite à la guerre, dixit Aimé Mbusa Mukanda, notable de la région.

Il ajoute : « Aujourd’hui nous sommes victimes de l’agression pas Rwandaise mais aussi Ougandaise. Dans cette agression, l’Ouganda a une grande part de responsabilité vu que la cité de Bunagana reçoit tous les matériels de guerre, des ratios, munitions de M23 en provenance du Rwanda, Kenya, en passant par l’Ouganda via Bunagana. Pour dire si vraiment l’Ouganda était ami à la RDC ne devrait pas soutenir les rebelles du M23″, a-t-il déclaré.

Enfin, il demande au Gouvernement Congolais de rappeler l’ambassadeur Ougandais en RDC pour des explications rapporte Gloire Tsongo depuis Beni.

Jean -Luc Lukanda

L’artiste musicien dissident de l’orchestre Cultur’A Pays vie, Ceden Play serait aux arrêts. Selon son collaborateur Gesac Tshipoyi qui nous a alertés, Ceden Play son nouveau leader a été victime d’un enlèvement dans la nuit de lundi 02 octobre à mardi 03 octobre par des éléments armés aux alentours de 4 heures du matin dans son domicile dans la commune de Matete.

Selon Joe Bangato qui donne cette information, il s’agit d’une opération menée par le célèbre agent de l’unité anti-crime nommé Tostao. Rappelons que l’artiste musicien Ceden Play est en conflit depuis quelques temps avec son ancien patron Félix Wazekwa en qui a été imputé la dernière agression du nouveau leader des bérets rouges.

Très inquiet par cet enlèvement, GESAC Tshipoyi alerte l’opinion et la famille musicale en dénonçant cet acte qu’il attribue à Félix Wazekwa. Il rappelle toutefois que ceci arrive à la veille de leur concert prévu pour ce dimanche 08 septembre 2023.

Le président d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi a annoncé une rencontre avec d’autres leaders pour la désignation d’un candidat commun de l’opposition. Et ce, pour l’élection présidentielle prévue en décembre 2023.

Il a fait savoir à travers son compte twitter, dans lequel le Chairman Moïse Katumbi a également confirmé le dépôt de sa candidature cette semaine en cours.

“Mes très chers frères et sœurs, j’annonce officiellement le dépôt de ma candidature à l’élection présidentielle cette semaine à Kinshasa, mais aussi avec les autres auteurs leaders de l’opposition, nous allons nous réunir pour dégager une candidature commune“, a-t-il écrit.

Il sied dire que parmi les candidats de l’opposition, Matata, Djongo, Fayulu, Mukwege, Mutamba sont en lice pour la magistrature suprême de la RDC.

Rappelons que Martin Fayulu lors de son point de presse, avait fait savoir que l’opposition n’a pas besoin d’un candidat commun pour battre le régime, une réaction qui suscite questionnements au niveau de la population congolaise.

Jean-Luc Lukanda

Initialement prévu ce mardi 3 Octobre, le dépôt de la candidature de Moïse Katumbi se fera finalement demain mercredi 4 octobre.

La CENI a demandé à l’équipe de Katumbi venue déposer sa candidature ce jour d’apporter les originaux des pièces de son dossier.

Une équipe a été envoyée d’urgence à Lubumbashi pour les obtenir rapidement, indique Hervé Diakiese, porte-parole du parti Ensemble pour la République.

” Notre équipe d’avance qui travaille étroitement avec la CENI nous a précédé pour amener l’ensemble de son dossier de candidature qui, est conformément à la loi, au complet. N’empêche que la CENI nous a priés de pouvoir à côté des pièces certifiées conformes dûment au regard de notre législation, de lui apporter aussi les originaux. En tout fair-play, ça ne nous a posé aucun problème… Demain, ces éléments seront mis à la disposition de la CENI afin que la candidature du Président Katumbi puisse être déposée”.

Ce n’est donc qu’une partie remise pour les partisans et sympathisants de l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi.

Derick Katola

La question de l’électorat commence à prendre son ampleur. Après le Docteur Mukwege, c’est la présidente de l’Alliance des Élites pour un Nouveau Congo (AENC), Marie-Josée Ifoku qui va déposer sa candidature, ce jeudi 5 septembre 2023, à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Cette décision marque une étape importante dans la course à l’élection présidentielle. Marie-Josée Ifoku est connue pour son engagement en faveur du développement du Congo et elle a été élue à la tête de l’AENC en tant que présidente.

Par ailleurs, pour soigner ces problèmes qui gangrènent la population congolaise, Marie-Josée Ifoku a fait comprendre qu’il faut commencer par rompre avec le système de prédation qui, selon elle, s’est érigé en mode de vie quotidien, dans la gestion de la chose publique avec « la participation passive des congolais et la complicité active » de la classe politique du pays.

Rappelons qu’en 2018, Marie-Josée Ifoku s’est présentée en tant que candidate à l’élection présidentielle, marquant ainsi sa volonté de jouer un rôle clé dans la politique congolaise. Sa candidature a suscité un vif intérêt parmi les électeurs congolais et a attiré l’attention sur son engagement en faveur du développement du Congo.

À noter que Marie-Josée Ifoku a une vision de la « Kombolisation » qui est tirée du mot « kombo », signifiant balais en Lingala. Sa vision vise à provoquer la renaissance de la RDC. Son idéologie repose sur l’idée du nettoyage des antivaleurs, tant au niveau individuel que collectif, ainsi que sur l’importance de préserver l’environnement et d’améliorer la gouvernance dans le pays. Elle prône également l’unité dans la diversité et aspire à voir une véritable renaissance de la République démocratique du Congo.

Signalons que cette élection marque une étape importante dans la lutte pour un Congo meilleur. Avec sa vision claire, son engagement en faveur du développement et sa détermination à combattre la corruption, Marie-Josée Ifoku a le potentiel de faire une réelle différence dans la politique congolaise et de contribuer à la renaissance de la RDC.

Jean-Luc Lukanda

En sa qualité de Gouverneur Pays de la République Démocratique du Congo (RDC) auprès de la Banque mondiale, le ministre des Finances Nicolas Kazadi a ouvert ce lundi 02 octobre 2023, les travaux de la revue des projets du portefeuille de la Banque mondiale.

Pour le MINFIN, le partenariat BM-RDC requiert le respect des engagements des parties prenantes, une redevabilité mutuelle reposant sur la nécessité d’un dialogue permanent sur le suivi dans le cadre des projets et programmes chiffrés aujourd’hui à USD 8,7 milliards.

Néanmoins, le MINFIN a souligné la faible capacité d’absorption qui est liée à un déficit des capacités des acteurs impliqués dans la mise en œuvre des projets, les longs délais d’exécution, la non maîtrise des procédures des bailleurs de fonds, etc.

Pour plus d’efficacité, il faut que cette revue solutionne les faiblesses du passé en vue d’atteindre les objectifs de développement dans le cadre de ce partenariat à travers l’exécution des projets et programmes selon la vision du président.