Lancement des travaux de la route Kasomeno-Kasenga-Chalwe : Sama Lukonde rend hommage à Tshisekedi et à Hakainde Hichilema

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, a pris la parole ce lundi au lancement des travaux de construction de la route Kasomeno-Kasenga-Chalwe par le Président Félix Tshisekedi et son Homologue de la République de Zambie, Hakainde Hichilema, à Chalwe, poste frontalier avec la Zambie. Le Premier Ministre a rendu un vibrant hommage aux deux Chefs d’État qui, par leur vision éclairée ont rendu possible ce grand projet qui va certainement booster le développement de deux pays voisins.

Parlant avec tout son cœur, le Premier Ministre  a mis en exergue l’importance de cette cérémonie officielle qui revêt 3 grandes dimensions.

“La première dimension c’est celle de rappeler les excellentes relations bilatérales entre la République de Zambie et la République démocratique du Congo. Ensuite, la vision éclairée de nos deux Chefs d’État. Je le dis parce que d’abord, on a rappelé l’importance de ce projet. Nous avons suivi tour à tour les responsables en charge des travaux mais aussi le Gouverneur de province comme le ministre des Infrastructures de la Zambie”, a dit d’entrée de jeu Sama Lukonde.

La deuxième dimension pour laquelle le Premier Ministre salue la présence de  deux Chefs d’État, c’est leur volonté d’être  à Chalwe, à Kasenga.

“Pour son  Excellence, Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo, nous avons fait le décompte tout à l’heure, il a dû effectuer 2248 Km depuis son Bureau pour être ici avec nous à Chalwe, à Kasenga. En ce qui concerne son Excellence Hichilema Hakainde, Président de la Zambie, c’est près de 700 km qu’il a dû parcourir pour être ici avec nous à Chalwe, à Kasenga. C’est pourquoi je pense qu’il faudrait les saluer une fois de plus et avec effervescence”, a lancé le Chef du Gouvernement.

En tant que fils de Kasenga, Sama Lukonde note que la troisième dimension de cet important événement, c’est que depuis l’existence du territoire de Kasenga, c’est pour la toute  première fois qu’il reçoit la visite non seulement de son Chef d’État, Félix Tshisekedi mais à côté de lui, il fait honneur  de recevoir un deuxième Chef d’État, le Président Hichilema Hakainde.

Pour le Premier Ministre, le projet de la route qui sera coulée entre Kasomeno et Chalwe et le Pont qui sera jeté  sur la rivière Luapula, à Chalwe, va non seulement transformer la configuration de Kasenga mais aussi de tous les environs au-delà de la rivière Luapula en Zambie.

Ce projet, précise Sama Lukonde, va non seulement avoir en son sein des projets sociaux, des écoles, des Hôpitaux, mais le plus important c’est qu’il sera créateur d’emplois. “C’est pour ça que j’ai salué la vision de nos deux Chefs d’État ici présents, parce qu’ils répondent présents à leur première mission, celle du bien-être de leurs populations et cela où qu’elles soient”, a souligné le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

Signalons par ailleurs que les travaux  lancés ce jour dureront 36 mois. Une fois achevé, ce projet offrira plusieurs opportunités de développement aux deux pays voisins.




Le personnel soignant des 9èmes jeux de la Francophonie exige le paiement de leurs primes

Le personnel soignant ayant presté aux 9èmes jeux de la Francophonie sont mécontents du traitement dégradant dont ils sont victimes de la part des autorités.

Ces médecins, infirmiers et autres prestataires de soins ont organisé lundi 02 octobre un sit-in au siège de la Francophonie à Kinshasa. Ils réclament le paiement de leurs primes de prestation qu’ils n’ont jamais reçu depuis qu’ils ont travaillé au sein de la Commission médicale de ces 9èmes jeux.

Les manifestants ont par la suite déposé un mémo au ministère des Finances dans lequel ils expriment leur indignation au Directeur national des 9èmes jeux de la Francophonie, car ils n’ont jamais  reçu aucune rémunération quelconque avant, pendant et après les jeux, alors qu’ils ont fait leur travail correctement.

“Nous, membres de la Commission médicale ayant presté pendant les 9èmes jeux de la Francophonie, exprimons notre mécontentement du fait que nous demeurons impayés jusqu’à ce jour. Nous rappelons que durant ladite période, nous n’avions bénéficié d’aucun avantage lié aux frais de ration ni de transport. Nous sommes non payés depuis la fin de la manifestation, alors que grâce à nous, la couverture médicale a été bien assurée, aucun décès n’a été enregistré, ni de problème sanitaire majeur. Nous exigeons au Secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie et au Coordonnateur national des 9èmes jeux de payer nos primes de prestation “, a déclaré le Docteur André Kaleba, président du Collectif de la Commission médicale des 9èmes jeux de la Francophonie.

Les manifestants en appellent aussi à l’implication personnelle du président de la République pour qu’ils puissent être remis dans leurs droits.

“Nous avons été recrutés et formés pour assurer la couverture sanitaire de l’événement. Nous avons travaillé pendant 10 jours et souvent plus de 10 heures par jour. À la fin de la manifestation, on nous avez dit qu’on allait nous appeler. Depuis lors plus rien”, s’indigne une manifestante.

La commission médicale est l’une des commissions qui a été mise en place pour assurer le bon déroulement des activités pendant tout le temps des jeux, soit du 28 juillet au 06 août 2023. Elle est constituée des médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, ambulanciers, nutritionnistes et autres prestataires de soins. Elle était dirigée par le docteur Ngiebe.

Selon le Docteur André Kaleba, toutes les tentatives pour avoir des précisions concernant leurs situations se sont jusque-là soldées par un échec. Le Collectif était allé s’enquérir auprès de leur superviseur. Ce dernier n’avait pas d’information claire. Ensuite ils sont allés voir l’organisation internationale de la Francophonie qui assurera de les payer avant la rentrée scolaire. Chose qui n’est pas faite jusqu’à ce jour. Voilà pourquoi tous ces professionnels de santé sont passés à la vitesse supérieure.

Manzu Lydie




Suite à la touche diplomatique innovante de ses Envoyés spéciaux au Tchad : Les bons offices du Facilitateur Félix Tshisekedi appréciés à Rome

Ayant fait preuve de persuasion efficace qui aboutit déjà et sûrement aux résultats-roses et convainquants à N’djamena et ailleurs, les tacts et démarches diplomatiques des deux Envoyés Spéciaux du Facilitateur Félix Tshissekedi au processus de transition au Tchad, à savoir le ministre Didier Mazenga Mukanzu et l’Ambassadeur Gilberto da Piedade Verissimo ont  mis d’accord une grande frange de la Communauté Internationale, entre autres, la  Direction de la Communauté de Sant’Egidio, basée à Rome. Raison pour laquelle, en date du 21 septembre 2023, ladite  Communauté a lancé une invitation pressante aux 2 Envoyés Spéciaux pour se rendre à Rome et échanger de vive voix.

L’invitation leur lancée a  fait clairement suite aux  échanges qu’ils ont eus récemment avec le professeur Abdessamam Kleich. Selon les Ténors de la Communauté  Sant’Egidio, les pistes de solutions susceptibles d’aboutir à un consensus au sein de la classe politique Tchadienne, se trouvent entre  les gibecières de ces 2 Vaillants et infatigables, dont le choix a été mûri par le Président Félix Tshisekedi.

Ainsi dit, ainsi fait, cette réunion a eu lieu, ce lundi 02 octobre 2023, au siège de la Communauté de Sant’Egidio, à Rome, en Italie.D’après plusieurs sources fiables, l’état des lieux du processus de dialogue de la transition politique Tchadienne et des perspectives sont passés au peigne fin par les 2 parties. Ils ont conclu que les 2 Envoyés Spéciaux du Facilitateur conduiront dans un bref délai, auprès du Président Félix Tshisekedi, les Membres de la Communauté Sant’Egidio et autres pour des éventuels échanges autour de ce dossier épineux qui a divisé les Tchadiens peu après le décès tragique du Maréchal Idriss Deby Itno. Pour rappel, la Communauté Sant’Egidio a commencé à assister les Tchadiens depuis la première phase de leur dialogue à Doha.




Carnage de Goma : La VSV appelle la CPI à s’auto-saisir du dossier (Déclaration)

Un mois après le triste massacre des civils dans la nuit du 30 Août à Goma au Nord-Kivu, la Voix des sans voix pour les droits de l’homme s’est dit consternée et condamne fermement la répression brutale, meurtrière et disproportionnée ayant causé ce carnage au mépris des droits à la vie, au respect de l’intégrité physique des personnes.

Déclaration faite au cours d’une conférence de presse organisée le weekend à son siège.

La VSV espère que le procès ouvert permettra à l’opinion publique de savoir ce qui s’est réellement passé la nuit du 30 août 2023 à Goma et de connaître les vrais auteurs de ce massacre pour qu’ils répondent de leurs actes criminels.

“Elle espère que le procès en cours permettra d’éclairer l’opinion publique sur le Bilan de ce massacre et d’en identifier les auteurs intellectuels, commanditaires et exécutants pour que tous répondent effectivement de leurs actes criminels sans distinction due à leurs différents rangs” a déclaré Rostin Manketa, directeur exécutif de la VSV.

Cependant, la VSV condamne et dénonce la mort par lynchage d’un élément de la Police Nationale Congolaise par les adeptes de Wazalendo du « Prophète » Ephraïm Bisimwa.

Cette organisation non gouvernementale de défense des droits de l’homme fait appel à la Cour pénale internationale pour suivre de près le procès  en cours à Goma et le cas échéant, de s’auto-saisir de ce dossier au cas où la justice congolaise n’allait pas jusqu’au bout dans la lutte contre l’impunité des auteurs de ce massacre qui constitue un crime de génocide et un crime contre l’humanité.

Derick Katola




Arrestation Stanis Bujakera : Asdho, Odep et Justicia Asbl sollicitent l’implication de Félix Tshisekedi pour obtenir la libération du journaliste

Arrêté le 8 septembre 2023 à l’aéroport international de Ndjili à Kinshasa, Stanis Bujakera Tshamala, journaliste à actualité.cd et correspondant de Reuters et de Jeune Afrique en RDC totalise 24 jours dans la prison de Makala. A travers un point presse tenu à Kinshasa ce lundi 2 octobre 2023, préoccupée par le dossier de Stanis Bujakera, 3 Ong nationales à savoir l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP),  l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO) et Justicia Asbl se disent être inquietes de cette arrestation.   .

Dans une déclaration conjointe faite ce lundi 2 octobre 2023, ces organisations de droit de l’homme estiment que la loi congolaise sur la liberté de la presse a été violée de manière manifeste par ceux qui mettent en cause le journaliste de Stanis Bujakera. Et ce, pour 3 raisons :

“1. Les autorités congolaises ont violé l’article 104 de la loi sur la liberté de la presse qui organise le droit de réponse et de rectification.

  1. Les autorités judiciaires exigent que Stanis Bujakera divulgue sa source d’information en violation de l’article 96 de la loi sur la liberté de la presse qui interdit au journaliste de divulguer sa source.
  2. Dans l’esprit de l’article 127 de la loi sur la liberté de la presse, c’est le Directeur de publication ou Directeur de programme qui porte pénalement et civilement la responsabilité de la publication dans son journal de tout article non signé.

Au regard de cette réalité, ces 3 organisations estiment que Stanis Bujakera est en détention pour des raisons autres que celles liées à l’exercice de sa profession de journaliste, en ce sens qu’il n’a pas bénéficié de toutes les garanties organisées par la loi sur la liberté de la presse qui assure la protection de la profession de journaliste.

 

Ainsi,  elles en appellent  à l’implication du président de la République en sa qualité de garant des institutions de la République pour que toutes les institutions de la Rdc respectent les lois du pays, dont celle relative à la liberté de la presse.

Aux autorités judiciaires de constater que les exigences prescrites par la loi sur la liberté de la presse avant la mise en cause d’un journaliste, n’ont pas été observées et de libérer M. Stanis Bujakera.  Aux organisations de la société civile et médias de se mobiliser pour que les lois de la République soient respectées par toutes les institutions pour éviter l’arbitraire et le règlement des comptes.

Pour rappel, le journaliste Stanis Bujakera était arrêté en date du 8 septembre 2023 à Kinshasa en partance pour Lubumbashi dans le Haut Katanga dans le cadre de son travail au motif qu’il aurait publié dans le journal Jeune Afrique un article mettant en cause les renseignements militaires dans l’assassinat de M. Chérubin Okende, ancien ministre des Transport, voies de communication et désenclavement sur base d’une note confidentielle qui émanerait de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR).

Osée Kalombo




Haut Katanga : Félix Tshisekedi et Hakainde Hechilrma posent la 1ère pierre de construction du pont Chalwe à Kasenga

Le Président Félix Tshisekedi et son homologue zambien ont lancé, ce lundi au poste-frontière de Chalwe, les travaux de construction d’un pont sur la rivière Luapula. Cet ouvrage de 350 mètres devrait permettre de réduire de 300 kilomètres, en passant par la Zambie, le trajet qui sépare   Dar-Es-Salam (Tanzanie) et Lubumbashi (RDC).

Lancement ce lundi 02 octobre 2023 des travaux de construction du pont sur la rivière Luapula. La cérémonie a été co-présidée par les Présidents Hakainde Hichilema de la Zambie et  Félix Antoine Tshisekedi de la République Démocratique du Congo. Ces travaux  s’étendront sur trois ans.

La pause de la première pierre a eu lieu au Village Calwe dans le Secteur de Kisamamba, Territoire de Kasenga. Conçu il y a des années, les projets de construction du pont  sur la Luapula et la Route Mwenda-Calwe-Kasomeno pourront enfin se  matérialiser.

Ce sont les deux Présidents Hakainde Hichilema de la Zambie et Félix-Antoine Tshisekedi de la RDC qui ont posé, ce lundi 02 octobre 2023, la première pierre pour la construction de cette imposante infrastructure routière douanière.

Le projet lancé ce jour va consister à la construction de la route moderne de  Mwenda jusqu’à Kasomeno, longue de 184 Km, des infrastructures douanières et les stations de péage classe mondiale.

Cet ouvrage de 345 mètres de long est une solution à l’épineuse question des embouteillages observés au poste frontalier de Kasumbalesa et va garantir les mouvements et l’intégration des populations de deux nations sœurs, a dit Jacques Kyabula Katwe, Gouverneur du Haut-Katanga.

L’ouvrage va raccourcir la distance entre la République Démocratique du Congo et Dar-es-Salam en Tanzanie de 312 km et  va améliorer les conditions sociales des populations riveraines et celles de la sous-région surtout la facilitation du commerce, a indiqué le Directeur de l’Agence Congolaise des Grands Travaux,  Niko Nzau et d’autres intervenants qui sont  revenus sur l’importance de ce projet.

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a salué la volonté qui caractérise les deux Chefs d’État qui travaillent pour l’intérêt de leurs peuples respectifs. Soulignons que ce projet coûte plus de 252 millions de dollars et ses travaux qui seront exécutés par GED AFRICA vont durer 36 mois.

Disons qu’un accident de circulation s’est produit sur le tronçon compris entre Kasomeno et Kasenga, dans la province du Haut Katanga. Aucune perte en vies humaines, mais des dégâts matériels importants. Ce sont des véhicules qui conduisaient les délégations vers le village Tshalwe où a eu lieu la cérémonie de la pose de la première pierre pour la construction du  pont sur la rivière Luapula pour relier la Rdc et la Zambie.

Roger Ngandu wa Mitaba

 




Urbanisme et Habitat : Muabilu salue les réformes menées dans son secteur

« Économies urbaines résilientes. Les villes, moteurs de la croissance et de la reprise », tel est le thème retenu cette année, pour commémorer la journée mondiale de l’habitat. Cette opportunité donne, dans le même ordre d’idée, la possibilité de réfléchir en long et en large sur l’état des villes et à la problématique de l’accès par tous à un logement adéquat. Dans un message prononcé à cet effet,  Pius Muabilu a salué la vision politique du président de la République qui accorde une place de choix à l’assainissement du secteur de l’habitat. C’est dans ce contexte précis, qu’il a plu à son leadership clairvoyant de promulguer, aux mois de mai et juin derniers, trois ordonnances présidentielles mettant en place l’arsenal de nouveaux établissements et leurs animateurs respectifs. Muabilu est aussi revenu sur certaines prouesses engrangées dans son secteur sur le plan international. C’est le cas, depuis le mois de juin, pour le  Gouvernement congolais,  d’avoir intégré le Conseil d’administration de Shelter-Afrique, première institution panafricaine chargée du financement de l’immobilier en Afrique. De même, avec la signature du protocole d’accord entre le Gouvernement congolais et Shelter-Afrique, cette Banque africaine devient dorénavant un partenaire- clé du Gouvernement congolais, à travers le Ministère de l’Urbanisme et Habitat.

 

DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’URBANISME ET HABITAT

Mesdames et Messieurs,

Le premier lundi du mois d’octobre de chaque année nous rappelle la journée mondiale de l’Habitat proclamée, comme telle, par l’Assemblée Générale des Nations Unies, à travers sa résolution 40/202 du 17 décembre 1985.

“Économies urbaines résilientes. Les villes, moteurs de la croissance et de la reprise”, tel est le thème retenu cette année pour commémorer cette importante journée, qui nous donne la possibilité de réfléchir en long et en large sur l’état de nos villes et à la problématique de l’accès par tous à un logement adéquat.

Comme le souligne l’Onu-Habitat, 2023 a été une année particulièrement difficile pour les économies urbaines. La RDC, notre mère patrie n’en fait pas exception.

Il ressort, de ce qui en découle, que la croissance de l’économie mondiale elle-même est en baisse d’environ 2,5% et, à l’exception de la crise initiale de la COVID-19 en 2020, et de la crise financière mondiale en 2009. Il s’agit, dans le cas d’espèce, de la croissance la plus faible depuis 2001.

Mesdames et Messieurs,

Malgré ce défi mondial de taille, il y a de l’espoir pour notre pays. La République Démocratique du Congo demeure l’une des plus fortes croissances urbaines du continent africain. Nos villes diverses s’étendent de fait – du jour au lendemain, mais hélas de façon anarchique, d’autant plus que les besoins en logement croissent davantage, alors que globalement notre population reste pauvre.

C’est ici, pour moi, l’occasion de rendre un hommage vibrant à Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République, Chef de l’Etat, dont la vision politique accorde une place de choix à l’assainissement du secteur de l’habitat, du reste porteur de croissance économique et du développement durable. C’est dans ce contexte précis, qu’il a plu à son leadership clairvoyant, de promulguer, aux mois de Mai et Juin derniers, trois ordonnances présidentielles mettant en place l’arsenal des nouveaux établissements et leurs animateurs respectifs. Il s’agit en l’occurrence de l’Agence Congolaise pour la Promotion Immobilière, ACOPRIM en sigle qui remplace l’ancien Office National du Logement.

Le Fonds national de l’habitat, Fonhab quant à lui nous fait revivre la Caisse Nationale de Logement (CNL), le Fonds de Garantie et de Caution Mutuelle de la Promotion Immobilière (FGCMPI) ainsi que la Société de Garantie des Crédits Immobilier (SGCI) d’autrefois.

Par ailleurs, le Guichet Unique de Délivrance des Permis de Construire, Gupec, dont l’opérationnalisation est à ce jour une réalité, à l’instar de deux autres institutions ci-dessus, est appelé à jouer un rôle primordial dans l’ultime objectif de mettre fin à la crise du logement décent et abordable, mais aussi endiguer le défi de l’anarchie liée aux constructions anarchiques.

Ceci explique que le Gouvernement des Warriors que dirige le premier ministre, chef du Gouvernement S.E Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, place l’habitat au cœur de son action telle qu’elle s’inscrit dans la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.

Mesdames et Messieurs,

Depuis le mois de juin, le Gouvernement congolais a gagné le pari exceptionnel d’intégrer le Conseil d’administration de la première institution panafricaine chargée du financement de l’immobilier en Afrique. Il s’agit de Shelter-Afrique. Ce succès témoigne de l’efficacité de la diplomatie agissante du Président de la République, Chef de l’Etat qui veille sur la représentativité de la RDC dans toutes les instances de prise des décisions sur l’échiquier sous régional, régional et mondial.

Avec la signature du protocole d’accord entre le Gouvernement Congolais et Shelter-Afrique, cette Banque africaine devient dorénavant un partenaire clé du Gouvernement congolais, à travers le Ministère de l’Urbanisme et Habitat. Conscient que le bien-être physique, psychologique, social et économique de l’humain dépend de ses conditions de vie dans un logement salubre et décent en termes d’accès aux services essentiels de base, le Gouvernement congolais, par l’entremise du Ministère de l’Urbanisme et Habitat, poursuit ses efforts visant à assainir le secteur. Assurer un toit convenable à tout congolais, en particulier à nos compatriotes les plus vulnérables, reste une préoccupation du Président de la République, Chef de l’Etat, et du Gouvernement de la République. Le Ministère de l’Urbanisme et Habitat s’engage à mener à bon port ce noble combat qui place l’intérêt supérieur des congolais à l’épicentre de l’action politique.

Que vive la Journée Internationale de l’Habitat

Que vivent la République Démocratique du Congo et Son Président

Je vous remercie




Prix Nobel de la Paix 2018 : Denis Mukwege, Candidat président de la République

Dans son  point de presse tenu dans la grande salle de la paroisse Fatima, à Kinshasa, ce lundi 2 octobre 2023,  le Prix Nobel de la paix 2018, Dr Denis Mukwege, a accédé à, « la demande faite par la population congolaise lui demandant de briguer la magistrature suprême » lors des élections générales de décembre prochain. Le Prix Sakarov 2014, affirme être un « citoyen révolté » par la misère et la mauvaise gouvernance qui le pousse à s’engager. Surnommé “l’homme qui répare les femmes”,  le célèbre médecin gynécologue de 68 ans qui soigne des centaines de femmes victimes de viols de guerre à l’hôpital de Panzi qu’il a fondé en 1999 dans l’Est de la Rdc saura-t-il relever le défi de « réparer la mère patrie » , si le peuple lui donnait mandat?

Affirmant n’être que dans la continuité de son action depuis 40 ans auprès de la population congolaise, le Professeur  Denis Mukwege ne pense pas salir sa blouse blanche de médecin par la crasse de la politique politicienne sans éthique,  « ceux qui sont attirés par le pouvoir pour le pouvoir sont dans l’Union Sacrée (soi-disant bon côté de l’histoire), c’est leur histoire mais nous, nous sommes avec le peuple », a-t-il affirmé. Et de préciser qu’il est un « citoyen révolté par la misère et la mauvaise gouvernance ».

Denis Mukwege affrontera donc le président sortant, Félix-Antoine  Tshisekedi, dont le premier mandat,  a été marqué par la crise sanitaire du Coronavirus, des difficultés économiques aggravées par la guerre en Ukraine, des conflits communautaires latents et une aggravation de l’insécurité dans l’Est depuis que le Rwanda qui se masque derrière le M23, pourtant  vaincu militairement en 2013, a lancé une offensive majeure en 2022.

Ainsi donc, pour changer le cours de l’histoire nationale, le natif de Bukavu qui affirme n’avoir  « ni or ni argent, je n’ai même pas des t – shirts et des casquettes à vous distribuer », promet de changer les choses par le travail et la discipline,  en s’appuyant sur 12pilliers de la gouvernance qu’il dépoilera d’ici la campagne électorale.

 

Nostalgie de la grandeur perdue de l’ère Zaïre ?

 

C’est en  « citoyen révolté » que Dr Mukwege affirme affronter la présidentielle de décembre 2023. Révolté par la grandeur perdue de l’ère Zaïre quand « le nom de Mobutu et du Zaïre inspiraient respect, contrairement aux réalités  actuelles où même le Rwanda est beaucoup craint que le géant RDC », estime-t-il.

« Nous ne sommes pas n’importe quel pays, demain nous seront le géant du monde », martèle le Prix Nobel qui en appelle à un  engagement collectif, pour « faire le choix entre l’esclavage et la liberté, de réévaluer mon engagement au service du peuple. Notre pays est malade de sa classe politique», estime-t-il.

« L’heure de la rupture est arrivée » , à en croire Mukwege et certains de ses partisans d’affirmer qu’  avec son «  ‘OUI’ à la sollicitation des mamans victimes  des viols et toutes sortes d’atrocités, qui lui avaient demandé de postuler, cela  fait non seulement trembler Kagame, mais aussi l’effraie tellement qu’il connaît le Dr Mukwege. C’est GAMER OVER pour lui au Congo de Lumumba/Kasavubu. Car avec une personne crédible, intègre et vraie diplomate comme Mukwege Président, les grands du monde  viendront investir chez nous ».

 

Qui est Denis Mukwege

 

Chirurgien gynécologue de renommée mondiale, Denis Mukwege, est le fondateur et  Directeur médical de l’hôpital Panzi à Bukavu. Fils d’un pasteur pentecôtiste, il a été soutenu dans ses études de médecine par la mission pentecôtiste suédoise. Le Dr Mukwege a décidé de se spécialiser en gynécologie et en obstétrique après avoir constaté que les patientes de l’hôpital Lemera n’avaient pas  de soins médicaux suffisants, ce qui entraînait des complications lors de leur accouchement.

Il  fonde son hôpital en 1999 en tant que clinique de soins gynécologiques et obstétriques, et s’attendait à travailler sur les questions de santé maternelle. Depuis 1999, le Dr Mukwege et son équipe aident à soigner plus de 50 000 survivants de violences sexuelles. Des soins holistiques soignant bien des blessures physiques et fournissant également des services juridiques et psychosociaux gratuitement à ses patients.

Le Dr. Mukwege s’efforce depuis belle lurette de renforcer la protection des femmes et de plaider pour que les responsables de violences sexuelles soient traduits en justice, « y compris le gouvernement congolais et les milices qui assiègent l’est de la RDC ».

En octobre 2012, il a été violemment attaqué et sa famille tenue en joue à son domicile lors d’une tentative d’assassinat. Cela plusieurs semaines après qu’il ait dénoncé le conflit qui dure depuis  années dans le pays et demandé que les responsables soient traduits en justice lors d’un discours aux Nations unies. Il sera dans l’obligation, avec  sa famille, de fuir le pays pour raison de sécurité, mais ses nombreux patients et collègues congolais l’ont exhorté à reprendre son travail de sauvetage à l’hôpital de Panzi. Ce qu’il a fini par faire en janvier 2013.

Avec Physicians for Human Rights (PHR), Denis Mukwege et ses collègues en danger en RDC, ont  travaillé en étroite coordination avec pour mobiliser une campagne mondiale visant à défendre et à protéger les personnes travaillant en première ligne pour aider les survivants d’atrocités de masse et poursuivre les auteurs de ces crimes de masse.

Mukwege fait également partie du comité consultatif de la Campagne internationale pour mettre fin aux viols et aux violences sexistes dans les conflits. Il a reçu de nombreux prix dans le monde entier, dont le prix Sakarov en 2014 et le Prix Nobel de la paix 2018, pour ne citer que ceux-là.

Dans ce cas,  en se portant candidat à la présidentielle, le réparateur des femmes s’engage à réparer la mère patrie ?

 

Willy Makumi Motosia




36è lettre sociale congolaise : Les propos de Corneille Nangaa sur « l’arrangement après les élections de décembre 2018 et sa co-rédaction de l’accord de stabilité de la RDC » constituent-ils un discours politique ?

«  C’est une règle générale : l’homme  qui réussit  le  mieux dans la vie  est celui qui détient la meilleure information ».  Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs,

  1. Cette 36ème  lettre sociale congolaise  est un questionnement des propos de l’ancien Président de la CENI sur « l’arrangement  après les élections  de  décembre  2018 et sa co rédaction de l’accord  de stabilité de la RDC».  Ce questionnement se fait à la lumière de la conception aristotélicienne de la politique  et de l’anthropobibliologie.
  2. D’un côté, la conception aristotélicienne de la politique présente le minimum requis  pour qu’un acte, voire une pratique, puisse être  qualifié de politique, c’est-à-dire  la considération de la vie en commun des hommes  selon les structures existentielles de cette vie. La vie en commun  renvoie donc  au but de la politique qui est, selon  Julien Freud, le bien commun lequel bien appartient à tous les membres de la société. La primauté du bien commun sur l’intérêt  de l’individu est donc la tâche  que  tous les théoriciens de la politique  se sont donnés, depuis Platon, avec le sentiment du devoir  pour le progrès de l’espèce humaine.  C’est  alors que  le Discours  politique  est , comme montré  au point  6 de la  35ème  lettre sociale congolaise, «  un lieu de manifestation du sens de la  politique  en tant qu’effort de donation de sens à  une vie  pour la liberté, la paix  sociale et la justice ». Le discours  politique  doit  alors avoir  l’unité, la clarté  et la  cohérence.
  3. De l’autre côté, l’anthropobibliologie confère la rationalisation  aux  actes et pratiques  que l’homme est appelé  à poser  afin  qu’ils (elles) revêtent un caractère humain.  Car, c’est grâce  à l’anthropobibliologie  que l’homme agit par la raison pour se distinguer  de l’animal qui agit par l’instinct notamment l’instinct de survie qui est devenu la règle d’or de la plupart des politiciens congolais.
  4. La démocratie étant un discours  rationnel qui permet de distinguer le bien du mal, deux raisons  fondamentales justifient  la  production de  cette 36ème  lettre sociale congolaise.   La première raison  est  fondée sur le prix que les congolaises et congolais  ont attaché et attachent encore à  la démocratie  comme régime politique qui leur permet  d’affirmer leur  dignité humaine  par le choix de leurs  représentants et

Au sujet  de ce prix, la revue  Congo Afrique alors Zaïres affriquée n° 267( 1992, septembre)  a pris soin de mettre par écrit  le discours  programme du 14 août 1992  d’Etienne Tshisekedi, s’ adressant  aux délégués du peuple  congolais alors zaïrois  réunis  en  la salle  du congrès au  palais du  peuple,  avant  son élection à la Conférence Nationale Souveraine.  Le passage de ce discours  qui corrobore  fort bien  le prix que les congolaises et congolais attachent  à la démocratie est : « Nous voici  enfin sur le point  de poser  notre premier acte  de démocratie et de liberté. Idéaux pour lesquels  des compatriotes  d’infortune et moi-même   avons lutté toute notre vie  durant ces douze dernières années ».  Il ressort de la lecture de ce passage  que la lutte pour la démocratie  n’a pas été  seulement l’affaire des politiciens, mais  aussi  et surtout des patriotes congolais parsemés à travers le pays.  Ces derniers (patriotes) ne doivent pas être laissés pour compte quant aux retombées de leur lutte.

  1. Ainsi donc, le premier acte dont il était question dans le discours d’Etienne Tshisekedi susmentionné était l’élection d’un premier par les délégués du  peuple à la conférence Nationale Souveraine. Et, c’est Etienne Tshisekedi qui a été élu  Premier Ministre.  Son élection fut un motif de joie non seulement pour lui-même  mais aussi pour  peuple  congolais alors zaïrois. Cette élection fut  la source  de la fierté qu’éprouvait Etienne Tshisekedi jusqu’au moment où il a quitté cette terre des hommes.
  2. Par cette élection, le peuple s’était retrouvé  dans  Etienne Tshisekedi  tout comme  Etienne Tshisekedi s’était retrouvé  dans  le  La compénétration  Etienne Tshisekedi – Peuple  congolais a donné  naissance  à un nouveau concept  politique congolais  du bien commun appelé « le peuple d’abord ». Ce concept est donc né dans un contexte  où  son  auteur ,face à plusieurs  sollicitation d’intérêt  personnel,  accordait toujours  le primat de  l’intérêt général  sur  ses  intérêts  personnels.   Ce primat de l’intérêt général sur les intérêts personnels  a fait qu’Etienne Tshisekedi bénéficiait  inconditionnellement de la légitimité sociologique du peuple congolais.
  3. Disons que «  le peuple d’abord » me semble avoir été une alliance solide et vraie  entre Etienne Tshisekedi  et le peuple congolais. Une alliance qui a fait preuve de son efficacité plus que les alliances  entre Etienne Tshisekedi et certains politiciens à la recherche de leurs  intérêts personnels.
  4. Revenons donc  à la démocratie et à la liberté  comme idéaux  pour lesquels les congolais  ont lutté  toute leur vie. Par respect  à  ces dernières (démocratie et liberté), la  constitution congolaise  consacre en son  titre V des Institutions d’appui à la démocratie  parmi lesquelles figure la Commission Electorale nationale indépendante. Cette constitution dispose en son article 211 «  (…) La Commission Electorale Nationale Indépendante est chargée de l’organisation du processus électoral, notamment de l’enrôlement des électeurs , de la tenue  du fichier électoral, des opérations  de vote, de dépouillement et  de tout referendum.(…) Une loi organique fixe  l’organisation et le fonctionnement de la commission électorale nationale indépendante ».
  5. Dans  son avant-propos  d’un ouvrage intitulé  Guide électoral, Tome I. Lecture croisée des textes, Corneille Nanga Yobeluo, alors Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, écrit : « (…) Ledit ouvrage de référence présente le  mérite des réflexions croisées des institutions susvisées et ce, pour éviter de revivre l’expérience vécue lors de la gestion des contentieux des candidatures. Il est édité en deux tomes : Le Guide  électoral, Tome I et le Recueil de textes, Tome II.  Il se fonde sur la loi électorale et d’autres textes de l’environnement électoral afin  de faciliter la gestion de contentieux des résultats. Il articule donc autant des compétences des juridictions concernées que le rôle  de leurs animateurs ».
  6. Les  thèmes  tels que  « compétences  des  juridictions » et  «  rôle  des animateurs »  invoqués par  Corneille  Nanga Yobeluo dans  son avant- propos  susmentionné  nous ont conduit à la page 120 de ce  Guide sur  Partie II relative  à l’élection du Président de la République et  la proclamation des résultats provisoires.  Sur cette page, le Guide électoral ci-haut cité  mentionne ceci : «  Article 71(modifié par l’article 1er  de la loi électorale).  La CENI reçoit les résultats  de tous les centres de compilation par le SEP. Elle dresse un procès-verbal des résultats  provisoires signés par tous les  membres du Bureau. Le président de la CENI ou son remplaçant rend  publics  les résultats  provisoires du vote. Les résultats sont affichés dans les locaux de la CENI ou consultés selon le cas sur internet. Les procès-verbaux ainsi que les pièces jointes sont transmis  à la Cour Constitutionnelle, à la Cour Administrative d’Appel, au tribunal administratif du ressort».
  7. Dorénavant, les écrits documentaires référencés dans le Guide électoral déterminaient les  documents  que  le président de la CENI  était censé  produire  pour que ses actes et pratiques soient  couverts  de rationalisation. Concernant  l’élection du Président de la République, c’est le procès-verbal  des résultats provisoires.
  8. Sur ce, il n’est un secret pour personne que la CENI  avait dressé un procès-verbal des résultats provisoires. Ces résultats avaient été rendus  publics  par  Corneille Nanga  en  sa qualité  de Président du Bureau de la CENI. Par ce procès-verbal, Corneille  Nanga proclamait en âme et  conscience  Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo élu Président de la République démocratique du Congo au scrutin de décembre 2018. Cette proclamation des résultats provisoires  est un fait évident, vrai et vécu.
  9. Hélas, le Quotidien Econews n°787 du 25 au 26 septembre 2023 reproduit, sous le titre «  Présidentielle de 2018 : les vérités tronquées de Corneille Nanga », les propos  de l’ancien Président de la CENI selon lesquels «  Un accord politique existe bel et bien. Il a PRECEDE la publication des résultats définitifs (c’est nous qui soulignons). J’en suis l’un des corédacteurs. Cet accord inaliénable a été  signé  devant  témoins, par le Président Tshisekedi et son prédécesseur ». Econews renchérit sur cet accord en précisant qu’il est baptisé « ACCORD POUR LA STABILISATION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ». L’accord certifié et validé par trois (3) Chefs d’Etat africains qui l’ont facilité du fait qu’il(l’accord) a permis  la passation du pouvoir  sans effusion  de sang ».
  10. Cependant, aucun écrit documentaire qu’il soit légal ou règlementaire ne donne aucun droit à un Président de la CENI d’être corédacteur d’un  quelconque accord  politique pour la passation du pouvoir entre le président sortant et président entrant. Surtout lorsqu’on sait que le Président de la CENI est issu de la société civile.
  11. Dès lors, l’accord dont Corneille Nanga a été corédacteur  est irrationnel,  il n’a  ni d’unité  ni de clarté  moins encore  de coherence. car,  denué  de toute rationalisation  issue des prescriptions documentaires sur les compétences de la CENI et le rôle du Président du Bureau de la CENI. C’est  pour cette raison  que les propos de Corneille Nanga  ne constituent pas un discours politique.
  12. A la veille des élections politiques générales  du 20 décembre 2023, les propos de  Corneille Nanga  sur «  l’accord pour la  stabilité… » ont introduit une confusion dans les esprits de la plupart des congolaises et des congolais dont le sens critique et de jugement est  déjà miné par l’oralité audio-télévisuelle pour reprendre l’expression de Joseph Ki-zerbo.
  13. La première confusion est fondée  sur le fait que  la catégorie  des congolaises et congolais  lieraient cet accord à l’élection présidentielle de décembre 2018.  Si c’était le cas,  du point de vue bibliologique,  le titre de cet accord devrait  l’énoncer  lisiblement dans sa formulation comme étant la thématique principale  de ce dit accord. Or, le titre de l’accord dont Corneille Nanga a été corédacteur n’énonce rien sur l’élection présidentielle de décembre  Donc, ce dit accord s’il existait il n’a rien avoir  avec l’élection du Président de la République. Corneille Nanga lui-même,  en affirmant que le présumé accord avait précédé  la publication des résultats définitifs, c’est-à-dire, la validation des résultats provisoires de la CENI par  Cour constitutionnelle, il confirme que  l’accord n’était pas lié à l’élection du Président de la République.  L’on prêterait l’oreille  aux propos de  Corneille Nanga s’il disait que le présumé accord était signé avant la publication  des résultats provisoires qu’il avait rendu publics.
  14. La seconde  confusion créée par Corneille  est qu’il  feint d’ignorer  la différence entre  un Politicien, un Homme Politique  et un Homme d’Etat.  Certes, tout Homme d’Etat est à la fois homme politique et/ou  politicien, mais tout homme politique et/ou politicien  n’est pas  Homme d’Etat.
  15. Il y a lieu de comprendre à la lumière  de la théorie  d’Instrumentaliste de  Jacques Maritain (1882-1973)  qu’un Homme d’Etat  est  une autorité  exerçant la fonction dans l’Etat qui est un instrument au service du   Ainsi, si ce présumé accord existait et que  Félix Tshisekedi le signait, il  l’aurait  signé  en  sa  qualité  de politicien ou homme politique. Car, ce dernier (Félix  Tshisekedi)  est devenu  Homme  d’Etat  après   sa prestation de  serment  du  24 janvier  2019.  C’est  donc  un chantage  quand  Corneille Nanga  affirme que «  Felix Tshissekedi doit respecter  sa signature d’un Homme d’Etat » apposée  au soi-disant accord de stabilité.
  16. Le fonctionnement des hommes humains et  des organisations humaines  y  compris   les  institutions politiques étant essentiellement fondé sur l’information scientifique  et technique, il importe  de préciser  que les propos de Corneille Nanga ne constituent pas un discours  Mais, ces propos révèlent comment un petit groupe d’individus  sur autant  de millions des congolais  s’obstine à  faire de leurs intérêts personnels une priorité des priorités au détriment de l’intérêt général.
  17. Mais, pourquoi Corneille n’a-t-il attendu  qu’à la fin du mandat de Félix  Tshisekedi pour  informer  le peuple congolais de l’existence d’un «  Accord de stabilité de la RDC » dont il  a été  co rédacteur ?
  18. En informant, plus ou moins 4 ans après l’élection Présidentielle de  décembre 2018, le peuple congolais de l’existence d’un « Accord de stabilité de la  RDC » dont il a été co rédacteur, Corneille Nanga n’a –t-il pas, d’un  côté,  discrédité la CENI  et, de l’autre, méprisé souverainement le peuple congolais qui aspire constamment   à affirmer sa dignité humaine  en choisissant ses représentants et  ses dirigeants ?
  19. En informant, plus ou moins  4 ans après l’élection Présidentielle de  décembre 2018, le peuple congolais de l’existence d’un « Accord de stabilité de la RDC »  dont il a été co rédacteur, Corneille Nanga veut-il remonter le moral des congolaises et congolais de sa communauté politicienne  qui n’ont pas déposé leurs candidatures  pour les élections politiques générales du 20 décembre 2023 ?   Préfère –t-il  le dialogue politicien  aux élections politiques ?
  20. En informant, plus ou moins 4 ans après l’élection Présidentielle de  décembre 2018, le peuple congolais de l’existence d’un « Accord de stabilité de la RDC »  dont il a été co rédacteur, Corneille Nanga veut-il  démotiver les électeurs afin qu’il ait encore la possibilité de  parler de la faible participation aux élections   du 20 décembre 2023 ?
  21. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine  au numéro + 243 994 994 872 pour appel normal, whatsApp ou X et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com  pour la suite.

 

Fait à Kinshasa, le 02 octobre  2023

 

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue,  Formateur Psycho SocioProfessionnel

et  Chercheur  à l’Observatoire Congolais du Travail

+ 243 994 994 872.




Elections 2023: La CENI lance la toute dernière cascade de formation des membres des bureaux de vote et dépouillement ainsi que les membres des centres locaux de compilation des résultats

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante ( CENI), Denis KADIMA KAZADI, a lancé au Centre Caritas Congo la première série de la cascade de formation des membres des bureaux de vote et de dépouillement (MBVD) ainsi que des membres des centres locaux de compilation des résultats (MCLCR), pour les scrutins du 20 décembre 2023.

Le numéro un de la CENI était accompagné des membres du Bureau et de la plénière au cours de cette cérémonie de premier niveau qui concerne les cadres et agents de la Centrale électorale.

Pendant 10 jours, 26 facilitateurs experts de la CENI vont former 197 procéduriers et autant d’informaticiens venus tous du siège de la CENI. Cette formation leur permettra de maîtriser les procédures concernant les opérations de vote, de dépouillement et de compilation des scrutins ; le remplissage de différentes fiches ; l’utilisation du Dispositif électronique de vote (DEV) et la constitution des différents plis.

Occasion pour le Président Denis KADIMA de rappeler aux participants l’importance et l’intérêt que le management de la CENI accorde à cette formation.

« Nous sommes à 78 jours des scrutins du 20 décembre 2023. Comme vous le savez, le vote va se dérouler en un jour de 6 h à 17 h (heure locale). Ce jour-là, les électeurs vivant dans les chefs-lieux de provinces entreront dans les bureaux de vote pour opérer quatre choix (Le candidat Président de la République, député national, député provincial et conseiller communal). Les électeurs des territoires par contre, sont appelés à faire trois choix (Le candidat Président de la république, député national et député provincial). Et enfin, les Congolais résidant dans les cinq pays étrangers pilotes, voteront uniquement pour le candidat Président de la République. Au regard de cette réalité, nous devons offrir un service de qualité que tous les électeurs attendent de nous. Voilà pourquoi cette formation doit être axée sur les exercices pratiques qui seront renforcés par l’utilisation du DEV. Vous êtes obligés de veiller sur la qualité de la formation, car plus la cascade et longue, plus le risque de déperdition est grand. D’où la nécessité de procéder par des évaluations objectives de manière à doter la CENI d’un personnel opérationnel capable de remplir sa mission en toute conscience et responsabilité », a indiqué Denis KADIMA KAZADI.

Non sans avoir rappelé ce qui apparaît comme une règle d’or : « Vous êtes des cadres et agents de la CENI. Ne vous laissez pas influencer par les acteurs politiques et sociaux. Vous n’êtes pas au service des acteurs politiques. Vous devez changer votre manière de travailler, interrogez toujours votre propre conscience. J’invite toute la chaîne de supervision à veiller de manière stricte au respect de ces dispositions ».

De son côté, le Questeur Adjoint, Sylvie BIREMBANO BALUME, a, au nom du Rapporteur Adjoint, Paul MUHINDO (empêché), circonscrit le contexte de cette session de formation.

« Après la convocation de l’électorat à l’élection présidentielle, de la députation nationale et provinciale ainsi que celle des conseillers communaux au niveau des chefs-lieux de province, nous nous retrouvons en ce lieu pour un nouveau défi. Il s’agit du lancement ce jour, par Son Excellence Monsieur le Président de la CENI, de la dernière cascade de formation devant nous conduire directement à l’organisation des scrutins du 20 décembre 2023 », a-t-elle fait observer.

Introduisant la série des interventions du jour, le Secrétaire Exécutif National, Thotho MABIKU TOTOKANI, dans son mot de bienvenue, a exprimé toute sa gratitude au management de la CENI qui, non seulement a mis à disposition les moyens pour l’organisation de cette formation avec notamment l’acquisition des supports nécessaires pour son bon déroulement.

Ce premier niveau de cascade de formation va se dérouler en quatre étapes et cela, dans tous les démembrements de la CENI disséminés dans les 26 provinces de la RDC.