L’Hôtel de ville de Kinshasa porte plainte contre le président Godé Mpoyi pour diffamation

Le collectif d’avocats de l’hôtel de Ville de Kinshasa a déposé, lundi 02 octobre 2023, une plainte au Parquet général près la Cour de Cassation, contre le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa.

Dans leur plainte, ce collectif d’avocats de l’hôtel de ville reproche au président Godé Mpoyi d’avoir tenu des propos diffamatoires lors de sa sortie médiatique du 26 septembre 2023 sur les antennes de la radio Top congo, selon lesquels la ville de Kinshasa s’est endettée à la hauteur de plus de 150 millions de dollars américains, qui ne sont pas justifiés. Il a aussi déclaré que toutes les régies financières de la ville de Kinshasa sont remplies de fausses pièces comptables.

Pour ce collectif d’avocats de la ville, il s’agit là de graves accusations mises à la place publiques, portant énormément atteinte à l’exécutif provincial de Kinshasa et faisant perdre sa crédibilité au près de l’opinion publique mais aussi auprès de différentes banques du pays. D’où, la nécessité que la justice soit saisie pour que le président Godé Mpoyi aille prouver toutes ses allégations.

S’agissant de la levée des “immunités parlementaire du président Gode Mpoyi afin de répondre à la justice, maître Vincent Mbo a rassuré que toutes les dispositions sont prévues par la loi quant à ce.

La confirmation de cette plainte va permettre à la justice d’entrer en action après avoir scruté préalablement les preuves présentées par la partie accusatrice.




Comme Godé Mpoyi, Berthos Kabey se sert d’une lettre pour ouvrir la session de septembre 2023 à Kabinda

Contrairement à la coutume, l’Assemblée provinciale de Lomami n’a pas connue la cérémonie officielle de la rentrée parlementaire de septembre comme prévu. La cause principale, 5 membres du bureau de cet organe délibérant continuent à séjourner à Kinshasa dans la capitale congolaise pour d’autres préoccupations de l’Etat. C’est par une lettre que Berthos Kabey, le président de l’Assemblée provinciale en mission de service à Kinshasa, a déclarée ouverte la session de septembre 2023 à l’Assemblée provinciale de Lomami.

A la question de savoir pourquoi la cérémonie officielle n’a pas été organisée le 30 septembre, Cyrille Ngoy Sulu, député provincial et Rapporteur adjoint de l’Assemblée provinciale de Lomami a évoqué l’invitation des 5 membres du bureau à Kinshasa pour participer à l’investiture de Félix Antoine Tshisekedi comme candidat président de l’union sacrée de la nation aux élections présidentielles de décembre prochain.

Cependant, dans le chef de la population, plusieurs réactions ont été enregistrées face à la non tenue de cette séance plénière. Donatien Mulenda, président a.i de la Dynamique des jeunes pour le développement de Lomami et candidat aux élections législatives prochaines dans la ville de Kabinda, les élus provinciaux de l’actuelle législature n’ont plus le temps pour la population, d’autant qu’ils sont déjà dans la fièvre de la campagne électorale. Il a également fustigé le fait que le silence coupable des députés provinciaux vis-à-vis de la souffrance de la population.

A noter que cette rentrée parlementaire de la session de septembre 2023 dans les Assemblées provinciales à travers la République est conforme à l’article 16 de la numéro 08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces telle que modifiée et complétée à ce jour par la loi numéro 13/008 du 22 janvier 2013 qui dispose que, l’Assemblée provinciale tient de plein droit chaque année deux sessions ordinaires.




EPST : Tony Mwaba rappelle aux gouverneurs la nécessité de fixer les frais de scolarité 2023-2024

Ce lundi 02 octobre 2023, dans une correspondance officielle, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi vient d’adresser un rappel aux Gouverneurs des provinces au sujet de sa note circulaire MINEPST/CABMIN/571/2023 du 20 mai 2023 relatives aux directives relatives à la fixation des frais scolaires pour l’année 2023-2024.

Il y a lieu de relever que le Ministre de l’EPST fait remarquer que certaines provinces administratives du sous-secteur de l’éducation accusent un retard concernant ladite fixation des frais de scolarité pour cette année. Lequel retard trouble le bon fonctionnement des établissements scolaires publics et privés.

Il leur est ainsi demandé impérativement de prendre les arrêtés provinciaux portant fixation des frais scolaires pour cette année en vue d’éviter toute confusion.

“Je vous invite donc d’accorder à ma présente le bénéfice de l’urgence”, a martelé le professeur Tony Mwaba Kazadi dans sa correspondance.




Lubumbashi: Félix Tshisekedi en mission d’itinérance dans le Haut Katanga et Lualaba

C’est au crépuscule de ce dimanche 1er octobre que le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, accompagné de la distinguée Première dame Denise Nyakeru, est arrivé à Lubumbashi, capitale économique du pays et chef-lieu de la province du Haut-Katanga.

Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde était à la tête de la longue file d’autorités nationales et provinciales rangées sur le tarmac de l’aéroport de Bipemba pour rendre les honneurs au couple présidentiel.

Après un bain de foule à la sortie de l’aéroport et au rond-point Carrefour de la part d’une population enthousiaste et mobilisée, le Chef de l’Etat a pris ses quartiers à sa résidence officielle .

Lubumbashi est la première étape d’une longue tournée qui va le conduire à Kasenga (200 km), Kasumbalesa (90 km) et Sakanya ( 30 km) dans le Haut-Katanga, avant la deuxième étape dans le Lwalaba.

A Kasenga , le Prédisent de la République va lancer, ce lundi, les travaux de construction de la route Kasomeno-Kasenga-Chalwe (200 km) et le pont sur la rivière Luapula, porte frontière avec la Zambie .

Cette infrastructure est d’une importance capitale pour les échanges transfrontaliers entre la RDC et la Zambie. Les Chefs d’État des deux pays assisteront au lancement des travaux.

En effet , les Présidents Félix Tshisekedi et Hakainde Hichilema assisteront à la signature d’un accord sur les infrastructures entre leurs ministres sectoriels .

A Kasumbalesa et à Sakanyia , le Président Félix Tshisekedi va inaugurer une série d’infrastructures frontalières notamment le port sec.

Le Chef de l’État a prévu de s’entretenir avec la population dans la ville de Kasumbalesa.

A l’étape de Kolwezi dans le Lualaba, la mission d’itinérance du Président de la République sera marquée par l’inauguration d’une série d’infrastructures publiques et le lancement de la production de l’énergie électrique du barrage hydroélectrique de Busanga.

Dans le Haut-Katanga et au Lualaba , le Président de la République entend aussi inspecter les différents projets réalisés dans le cadre du Programme de développement local des 145 territoires (PDL- 145 T).

La distinguée Première dame Denise Nyakeru entend aussi déployer une intense activité au cours de cette mission.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Diplomatie: Chaque pas vers la paix et la sécurité dans l’est de la RDC et dans la région des Grands Lacs mérite respect. (Tribune de Tshibanda Ngoy Alain)

Après avoir lu le tweet (post) du Professeur Faustin Luanga, ancien candidat de la République Démocratique du Congo, du reste, avec le soutien du Chef de l’État S.E Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour les (deux) postes de Secrétaire Général de la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf) et de Secrétaire Exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Southern African Development Community, SADC), estimant que notre pays “semble avoir perdu l’art de la négociation”, allusion faite à la démarche du gouvernement auprès des Nations Unies sur les impératifs de paix et de sécurité dans l’Est de la RDC, et le départ de la MONUSCO, il y a lieu d’interroger sa bonne foi.

L’examen des propositions formulées par le gouvernement congolais, du reste claires et cohérentes pour un travail préliminaire prenant en compte l’accompagnement du processus électoral en cours, indique que le retrait accéléré et progressif de cette force onusienne, pour lequel le Gouvernement a demandé au Conseil de Sécurité des Nations Unies que le Comité conjoint RDC-MONUSCO élabore un programme détaillé, n’est nullement question de tout arrêter en un temps. Il ne s’agit pas non plus pour notre pays de divorcer d’avec l’ONU. Le Premier diplomate du pays, le Président de la République s’est montré pragmatique à ce sujet dans son discours à la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Par ailleurs, en revenant sur l’intervention du Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie au Conseil de sécurité des Nations Unies, jeudi dernier, tout esprit lucide notera que les efforts consentis par la RDC n’ont pas ignoré les P5, ni le Groupe africain du Conseil de sécurité.

Les différentes prises de position des membres du Conseil de sécurité et l’évolution des positions des principaux acteurs internationaux sur le plan diplomatique indiquent que la RDC participe à la solution pour la sécurité et la paix sur son territoire et dans les Grands Lacs.

À ce sujet et à titre d’illustration, comment interpréter autrement les sanctions prises par le Gouvernement américain contre le Rwanda pour son soutien au M23, par la France contre certains dirigeants de ce groupe, les multiples appels de la communauté internationale à la cessation de ce soutien des dirigeants rwandais aux mêmes terroristes du M23, le déploiement de la Force de la Communauté d’Afrique de l’Est dans le grand Kivu, que comme une réussite incontestable de la diplomatie intelligente, fine et dynamique de notre Gouvernement, conduite sous la haute Autorité du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, par le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et de la Francophonie, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala, diplomatie qui a convaincu les puissances occidentales, jadis parraines du Rwanda et de Monsieur Kagame à leur tourner le dos et même à les sanctionner?

Les congolais ne pourront non plus oublier les efforts diplomatiques, consentis par notre gouvernement, pour obtenir la levée de la mesure de notification de toute vente d’armes ou d’aide militaire à la RDC, obtenue en 2022, après plus de 20 ans d’embargo de l’ONU sur notre pays. Chaque pas marqué vers la restauration de la sécurité et la paix en RDC et dans la région compte. Parcours méritant respect, de tout congolais, sauf si on est animé de mauvaise foi.

Monsieur le Professeur d’Université, l’intellectuel et le scientifique que vous êtes doit se distinguer par sa rigueur, son objectivité, son sens de la mesure et sa modestie.

 

Alain Tshibanda Ngoy

 

Alain Tshibanda Ngoy

Porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie de la République Démocratique du Congo




Fatshi et Agito, un duo pour la victoire finale ce 20 décembre 2023

Après la désignation et l’investiture du président  Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo comme unique candidat de l’union sacrée de la nation à la présidentielle de décembre 2023, à l’issue du premier congrès de cette méga plate-forme ce dimanche 1er octobre 2023 à Kinshasa, la Sénatrice Carole Agito Amela a sonné la cloche de la victoire de sa haute Autorité politique avec un résultat sans précédent dans la Grande Orientale en général et au Bas-Uélé en particulier.

À travers une mobilisation spéciale, les militants de son parti “Agir pour le Congo” (AGPC) ont traduit la pensée de leur leader à travers des calicots, banderoles et autres expressions autour du Palais du peuple lors du premier congrès de l’union sacrée de la nation convoqué à quelques mois de la présidentielle à laquelle Félix-Antoine Tshisekedi est candidat à sa propre succession.

Aujourd’hui, il ne fait l’ombre d’aucun doute que  Carole Agito se présente comme l’architecte de la victoire de Fatshi en 2023 dans le Bas-Uélé pour notamment son engagement depuis 4 ans à soutenir l’éducation de la jeunesse en payant les frais de participation à l’examen d’État de tous les finalistes de sa province avec un effectif annuel qui varie entre 3.500 et 4.000 candidats, en ce compris les autodidactes, à financer et  à promouvoir la formation de la femme et de la jeune fille pour son autonomisation à travers la fondation Carole Agito qui a construit des centres de formation à Buta sur le site de son siège national, ses différentes œuvres au profit de la population dans le secteur de la santé, des infrastructures de base, du social jusqu’à toucher les confessions religieuses dans le respect de la laïcité consacrée dans la constitution de la République.

Au regard de son engagement et des réalisations  en ce premier quinquennat du président  Félix Tshisekedi, le Bas-Uélé et sa Carole Agito Amela ont sonné la cloche de la victoire de Fatshi ce 20 décembre 2022 dans les urnes.

 




Présidentielle 2023 : L’Union sacrée investit Félix Tshisekedi comme candidat

Il ne fait plus l’ombre d’aucun doute, le Président Félix Tshisekedi Tshilombo a été investi, ce dimanche 1ᵉʳ octobre 2023, candidat de cette méga plate-forme électorale, à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. C’était au cours du tout premier Congrès de cette grande famille politique du Chef de l’État.

Plusieurs personnalités politiques, des responsables des partis et regroupements politiques membres de l’Union sacrée ont pris d’assaut le grand chapiteau du Palais du peuple, plein comme un œuf.

Les membres du présidium de l’Union sacrée et tous les regroupements membres ont exprimé leur soutien sans faille au Président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo.

Dans son mot introductif, le Premier Ministre Sama Lukonde, en sa qualité de membre du Présidium, a remercié le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, les membres du présidium, tout en rassurant les uns et les autres que nous sommes du bon côté de l’histoire.

” Je voudrais ici vous rassurer, comme le slogan dit souvent que nous sommes bel et bien du bon côté de l’histoire. De ce jour, nous allons donner un signal tant au niveau national qu’international de notre unité, détermination et engagement face à ces élections du 20 décembre 2023″, a souligné Sama Lokonde avant de souhaiter de fructueux travaux à tous les participants au Congrès.

“Je suis rassuré que les décisions qui seront prises ici seront soutenues par nous tous et cela derrière la vision de notre autorité politique”, a-t-il conclu.

Le Président de l’Assemblée nationale a pour sa part remercié les participants pour avoir répondu présents à l’invitation du présidium pour participer activement à ce premier Congrès de l’Union sacrée, Congrès consacré à la désignation et à l’investiture du Candidat Président de la République de l’Union sacrée à l’élection du 20 décembre 2023.

Les Congolais sont témoins du choix des congressistes porté sur le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Béton. Pendant la campagne, nous allons élire et battre campagne en invitant les autres compatriotes congolais, des autres circonscriptions et des autres provinces, à élire Fatshi béton pour lui donner une majorité écrasante, a-t-il précisé.

De la déclaration de désignation

Donnant le rapport de ce Congrès, le premier vice-président de l’Assemblée nationale, le Professeur André Mbata a fait la lecture de la déclaration désignant, Félix Tshisekedi Tshilombo, candidat président de la République dans les termes ci-après :

“Le congrès, vu la constitution de la République démocratique du Congo du 18 février 2006 telle que modifiée et complétée à ce jour, spécialement en ses articles 70 et 73, Vu la Loi n°004/002 du 15 mai 2004 portant organisation et fonctionnement des partis, principalement en ses articles 3,4 et 10.

Vu la loi électorale n°006/006 du 29 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives nationales, provinciales, urbaines, municipales et locales telles que modifiée et complétée à ce jour spécialement en ses articles 12 alinéa 5 et 102 alinéa 2;

Vu les arrêtés ministériels reconnaissants le fonctionnement des partis politiques réunis au sein de l’Union sacrée de la Nation,

Vu les actes de reconnaissance des regroupements politiques ayant un intérêt à l’Union sacrée de la Nation ;

Vu la charte de l’Union sacrée de la Nation, spécialement en son article 27.1 considérant l’urgence et l’impérieuse nécessité,

décide :

Art 1 : est désigné et investi candidat président de la RDC Pour le compte de l’Union sacrée de la nation, le camarade Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Art 2: Tous les membres de l’Union sacrée de la nation s’engagent résolument à soutenir le candidat président de la république, ainsi désigné et investi avant, pendant et après son élection le 20 décembre 2023.

Art 3 : la présente résolution entre en vigueur à la date de son adoption.

JMNK

 




Présidentielle 2023 : Sama Lukonde et le regroupement AB investissent Fatshi comme leur candidat

Au cours d’une activité stratégique organisée, ce jeudi 28 septembre 2023, à Kinshasa, le Regroupement politique “Agissons et Bâtissons ” (AB) et son Autorité morale, Jean-Michel Sama Lukonde viennent d’investir Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo comme leur candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain.

C’était aussi l’occasion pour ce regroupement politique de procéder à la présentation de ses organes, à savoir, la conférence des présidents, le présidium et le secrétariat exécutif, mais aussi à l’installation de l’Ambassadeur Dany Banza Maloba, président du parti politique “Avenir du Congo (ACO)” comme Président en exercice de ce regroupement politique membre de l’Union sacrée de la Nation. Il faut noter que cette dernière plateforme politique (l’Union sacrée de la Nation) soutient la candidature du Président Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre 2023.

Dans son discours, Sama Lukonde a tenu à évoquer les liens d’affinité et les valeurs qu’incarne le regroupement AB.

“La raison première, c’est une vision, une vision incarnée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-AntoineTshisekedi. À la suite de cet appel, plusieurs Congolais, ayant en eux les mêmes valeurs patriotiques énoncées par cette vision, ce sont mis derrière ce grand homme qui est le Président de la République pour l’accompagner dans cette vision. Et vu son engagement affiché tout au long de cette   législature et surtout son engagement de vouloir briguer un deuxième mandat à la tête de la République démocratique du Congo, l’Union Sacrée en général s’organise pour l’accompagner dans la matérialisation de cet objectif qu’il s’est assigné. L’AB à son tour a choisi de se mettre derrière ce grand homme,   d’accompagner au sein de l’Union sacrée cette détermination de Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dont le vœu est de continuer son combat dans la lutte à la tête de la République démocratique du Congo.

C’est cela d’abord qui nous unit. La candidature de Son Excellence Monsieur le Président de la République à la magistrature suprême. Le deuxième lien c’est l’affinité. L’affinité des partis ici réunis autour de cette table. L’affinité de vouloir cheminer ensemble en tant que regroupement avec des valeurs, telles qu’édictées par les statuts que nous avons ici succinctement présenté tout à l’heure à travers quelques articles. Mais ces valeurs nous ont permis déjà bien avant que nous ayons cette réunion, valeurs qui nous réunissent, valeur de solidarité, valeur de discipline, et valeur de service, parce que c’est cela que nous sommes un regroupement au service du peuple congolais. Ces valeurs nous ont permis de nous organiser en vue des élections présidentielle, législatives et communales, qui pointent déjà à l’horizon ce 20 décembre 2023. Dans la solidarité d’organiser nos listes électorales et ici je suis heureux qu’elles aient toutes été reçues et que les différents seuils qui avaient été prévus ont été rencontrés.

Cap sur le 2ème mandat

Cela nous permet, dès à présent, d’encore mieux nous organiser pour ce grand rendez-vous aussi bien attendu avec notre cheval de bataille son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et à côté des alliés que nous avons et qui sont d’ailleurs ici représentés. Alliés de l’Union sacrée de la Nation. Cheminer pour ce grand combat. Enfin, lui permettre d’atteindre les objectifs qu’il s’est assigné, ce deuxième mandat”, a fait savoir Jean-Michel Sama Lukonde.

Sama Lukonde a, par ailleurs, souligné qu’au niveau des législatives tant nationales, provinciales que communales, dans la même veine de solidarité, le partenariat qui a régné lorsque nous nous sommes organisés pour le dépôt des listes. Nous allons nous organiser  pour garantir notre participation au niveau des instances parlementaires et garantir notre action en tant que Gouvernement dans cette vision édictée par son Excellence Monsieur le Président de la République pour un État fort, solidaire et prospère. Le mot de ce jour, c’est simplement celui de saluer ce combat, ce combat qui est noble mais bien sûr de rappeler les valeurs qui nous unissent, valeur de solidarité, valeur de discipline, et valeur de service. Service de notre peuple, service de notre pays, la République démocratique du Congo”.

L’Autorité morale de AB a invité les membres de son regroupement à se galvaniser derrière Félix Tshisekedi, leur cheval de bataille. “Je voudrais ici réaffirmer notre engagement dans ce combat et dans cette lutte. Je voudrais, encore une fois de plus, vous inviter à vous galvaniser derrière son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’État et notre candidat”, a-t-il conclu.

Il faut noter que l’objectif premier d’Agissons et Bâtissons est d’offrir à Félix Tshisekedi, Fatshi Béton un 2è mandat. AB regroupe dix partis politiques. La manifestation s’est clôturée par la visite guidée du siège de ce regroupement politique.

L’Avenir




Palper du doigt le PDL-145 territoires : Félix Tshisekedi en itinérance dans le Grand Katanga

Il était 18h passées de 41 minutes, heure de Lubumbashi, lorsque l’avion présidentiel transportant le premier citoyen congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, accompagné de sa chère épouse Denise Tshisekedi,  a posé sur la piste de l’aéroport international de la Luano.

En provenance de la capitale Kinshasa, le président de la République Démocratique du Congo, a été salué au bas de la passerelle par le gouverneur du Haut Katanga Jacques Kyabula Katwe. Interviendra Maryland suite, le passage des troupes en revue et poignet des mains avec d’autres officiels rangés pour l’accueillir.

Signalons que le chef de l’Etat rd congolais mettra à profit son séjour dans la province du Haut-Katanga pour lancer le travaux d’érection du pont sur la rivière Luapula entre la Zambie et la Rdc, dans le territoire de Kasenga, ce lundi 2 octobre 2023 avant midi, avant d’inaugurer le port sec de Lukangaba à Sakania et le nouveau bâtiment de la douane Kasumbalesa.

Soulignons qu’à l’issue de son séjour à Bruxelles, le Président Félix Tshisekedi a reçu des représentants de la diaspora congolaise venus de plusieurs pays d’Europe. Il a réitéré, à cette occasion, son message de mobilisation pour défendre la souveraineté de la RDC.

Le Président Tshisekedi a fait le tour d’horizon de plusieurs projets en cours dans le pays dont le programme de développement local des 145 territoires : « je commence une 1ère itinérance la semaine prochaine pour voir où ça marche et où ça traîne encore pour essayer de booster.»

Futur candidat à la présidentielle pour un second quinquennat, le Chef de l’État a rappelé qu’il doit continuer son travail pour permettre à la RDC de retrouver la maîtrise de son destin. Le Président de République a regagné le pays ce jeudi.

Roger Ngandu wa Mitaba




Relance de la Miba : Nicolas Kazadi dissipe tout malentendu

M.Nicolas Kazadi, ministre des Finances, a été à la tribune de l’Assemblée nationale où il a évoqué la situation de la MIBA, dont le premier constat, ce que l’Argentier national n’a jamais reçu en tant que ministre des Finances une quelconque requête formelle de financement d’un plan de relance de la Miba, qu’il vienne du ministère du Portefeuille qui a la tutelle administrative ou du ministère des Mines qui a la tutelle du secteur. « Nous n’en avons jamais reçu ou encore même du ministère du Budget qui engage les dépenses. Par contre, nous avons eu à discuter de plusieurs idées, de plusieurs plans de relance qui ont été à l’étude dont le plus important est celui fait par le COPIREP, qui aboutissait à un montant de 450 millions de dollars. 450 millions de dollars vous êtes d’accord que ça n’a jamais été prévu avec un quelconque budget de notre pays pour la MIBA », a-t-il dit devant la représentation nationale.

La proposition la plus aboutie, la plus ambitieuse, ajoute-t-il, c’est celle du COPIREP. En dehors de celle-là, il y a eu des propositions informelles ou plus ou moins informelles de 40 millions, 45 millions, etc., que nous avons discuté avec la direction de la Miba, mais qui n’avaient pas fait  l’objet d’une demande formelle justement parce que les discussions révélées qu’il y avait beaucoup d’éléments qui manquaient pour aller de l’avant.

Quels sont ces éléments qui manquaient ?

A ce sujet, le ministre cite quelques-uns : Une proposition qui a été faite de 45 millions de dollars à financer d’ailleurs grâce à l’implication  d’une banque, en attendant que l’État mobilise la trésorerie. « Cette banque dont je ne citerai pas son nom, ne cherchait qu’une seule chose, la garantie des remboursements du trésor et elle donnait l’argent à disposition. Elle n’avait aucune préoccupation sur la solidité du projet lui-même », indique-t-il.

Et de poursuivre que lorsque nous avons discuté avec la direction de la Miba de l’époque, quelques questions simples étaient ressorties : à combien produisez-vous le carat ? En moyenne, on me dit 20 dollars. A combien vendez-vous le carat? 15 dollars. Alors comment allons-nous produire un carat à 20 dollars et le vendre à 15 dollars, donc le vendre à perte et aller prendre un financement que ce soit d’une banque ou de l’État? Je pense en âme et conscience que si je le faisais, j’aurais failli et vous auriez pu me sanctionner gravement.

Par contre, ça ce n’est qu’un exemple. L’autre proposition, celle de 450 millions.  Vous êtes d’accord avec nous que nous n’avions pas les moyens au niveau du budget de l’État pour nous engager à hauteur de 450 millions. Et qu’est-ce que nous avons fait ? Face à ce constat pour nous conformer à l’instruction du chef de l’État d’accélérer la reprise de la Miba, nous avons dit, vu le montant important nécessaire pour relancer la Miba, il faut que nous puissions faire venir des investissements qui ont les moyens comme on le fait pour les autres Mines à travers le pays. Mais pour le faire, il faut que nous ayons une connaissance de la valeur de  gisement des actifs de manière à mieux attirer, parce que nous avons constaté que depuis 2019 où nous sommes arrivés aux affaires, nous avons vu défiler beaucoup de gens, beaucoup de grandes entreprises qui ont manifesté un intérêt de principe pour la Miba, mais au fur et à mesure des discussions, elles se rendaient compte qu’il y avait pas d’éléments suffisamment probants pour aller plus loin.

Et donc, nous avons en tant que ministre des Finances activement poussé notre collègue de Mines à accélérer le travail de certification en nous disant que là au moins on se rapproche d’éléments probants qui nous permettront de mobiliser des vrais investisseurs solides et d’avoir un vrai plan de relance. « Nous avons dit, étant donné que la Miba a également des dettes importantes vis-à-vis des tiers pour ne pas l’empêcher de contracter des nouveaux partenariats, nous en tant que trésor,  nous sommes prêts à reprendre cette dette à la loger à l’OGDEP de manière à dégager l’entreprise. Et cette décision est déjà prise sur les principes. Nous n’attendons qu’une discussion avec des partenaires ou avec des financiers pour la rendre effective et alléger la Miba de ce passif et permettre une relance de l’entreprise. Voilà la situation de la Miba », explique Nicolas Kazadi.

Un autre écueil, la direction de la Miba

Un autre élément qui a retardé ou encore ralenti la relance de la MIBA, à en croire le ministre des Finances, c’est aussi sa direction. Il y avait une direction intérimaire. « Vous êtes d’accord avec moi que n’importe quel financier préfère savoir avec qui il va travailler dans la durée. Le fait d’avoir une direction intérimaire ne facilitait pas les choses. Aujourd’hui, nous avons une direction qui est nommée et je me réjouis de ce que j’ai appris aujourd’hui qu’ils vont enfin faire leur remise et reprise demain. Mais avant qu’il ne fasse leur remise et reprise depuis plusieurs semaines, nous discutons régulièrement avec la nouvelle direction de la Miba et nous avons pris comme acte, en attendant d’aller plus loin dans la grande relance minière, nous allons partir sur les actifs énergétiques de la Miba parce qu’elle est propriétaire de trois barrages qui sont en difficulté et nous avons évalué la possibilité de relancer ces trois barrages », note-t-il.

Nicolas Kazadi poursuit qu’au moment où nous parlons, avec la direction intérimaire, nous avons pris un engagement de financer en concurrence 3 millions de dollars, nous avons déjà payé 1 millions et demi de dollars pour relancer une des trois barrages et le contrat est en cours. La nouvelle direction a eu des réunions avec cette entreprise, elle va poursuivre, elle va modifier un peu le contrat, mais elle va poursuivre et nous allons aller plus loin. L’objectif, c’est de relancer ces trois barrages dont le total de production avec quelques aménagements pourrait aller au-delà de 30 mégawatts. Et si on arrive à 30 mégawatts pour la Miba, aujourd’hui on ne règle pas seulement un problème pour la future production minière, mais aussi pour la population pour l’économie de la province.

M.Nicolas Kazadi, ministre des Finances, a rassuré qu’il a déjà pris l’engagement vis-à-vis de la direction de la MIBA sur le premier projet le 3 millions qui est en train d’être payé. Sur le reste des centrales, nous sommes prêts à mobiliser jusqu’à 40, 50 millions de dollars à valoir sur la dette que la Miba détient sur le trésor pour accélérer le rétablissement de ces trois centrales et nous y travaillons activement.

Parallèlement à tout cela, compte tenu de toutes les difficultés qui ont précédées, nous avons mis en place un transfert minimum d’environ 1 millions de dollars chaque mois, et cela depuis plus d’une année pour permettre à la MIBA de maintenir la paie de ses agents actifs comme retraités, et c’était le minimum que l’on pouvait faire en attendant d’accélérer un véritable plan de réforme.