Coopération dans le domaine pharmaceutique : Des médicaments égyptiens bientôt sur le marché congolais

Comme d’aucuns ne l’ignorent, la République démocratique du Congo et la République arabe d’Egypte entretiennent des relations historiques depuis avant l’indépendance de la Rdc. Pendant plusieurs années, ces deux pays frères et amis collaborent dans différents domaines de coopération, dont la sécurité, la diplomatie, la formation professionnelle, l’énergie, la culture, la santé, etc. Ainsi, cette coopération bilatérale existant entre le pays des pharaons et celui de Lumumba et Mobutu, vient encore d’être renforcée dans le domaine pharmaceutique.

Pas plus tard que le mercredi 27 septembre dernier, les responsables congolais et égyptiens du secteur de régulation pharmaceutique ont signé à Kinshasa, des protocoles d’accord pour la promotion et la commercialisation des médicaments et autres produits pharmaceutiques égyptiens en RD Congo, voire pour la production locale. C’était en présence de l’ambassadeur d’Egypte en RDC, M. Hesham El Mekwad.

Cette cérémonie historique a été organisée à l’issue de la première exposition médicale Egypte – RDC, tenue à Kinshasa du lundi 25 au mercredi 27 septembre 2023. Laquelle exposition initiée par la chambre de commerce RDC – Egypte Industrie, en partenariat avec l’Ambassade d’Egypte en RDC, a permis aux experts du domaine médical et pharmaceutique des deux pays d’échanger et partager leurs connaissances et leurs expériences.

Nous sommes ici parce que nous souhaitons nous intégrer et spécialement dans le domaine pharmaceutique. Nous sommes des pharmaciens, des spécialistes des produits chimiques, pharmaceutiques et cosmétiques, voire pour les suppléments alimentaires. Et tous nos produits répondent aux normes internationales de la pharmacologie“, a rassuré Dr Kaled, un exposant venu d’Egypte.

Et rassurer: “En Egypte, nous avons plus de  100 ans d’expérience dans le domaine pharmaceutique et de la cosmétique. Nous avons des usines spécialisées pour des médicaments d’ophtalmologie, pour des antibiotiques, etc. Toute cette expérience extraordinaire nous sommes en train de l’amener ici en RDC pour l’intégrer dans le marché pharmaceutique congolais. Et nous offrons des produits de haute qualité à des prix très abordables“.

A en croire les organisateurs, cette activité entre dans le cadre de la matérialisation de la vision du Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur la santé universelle pour tous en RDC. Christian Ntumba, directeur général de l’Autorité congolaise de règlementation pharmaceutique promet à cet effet d’assurer la pharmaco-vigilance et d’accompagner les 14 firmes pharmaceutiques égyptiennes qui étaient venues à Kinshasa pour cette exposition pharmaceutique.

Nous devons avoir de la souveraineté pharmaceutique dans notre pays. Et nos partenaires égyptiens se sont déplacés pour nous faire part de leur savoir-faire en matière pharmaceutique. Nous en tant que régulateur, nous avons la responsabilité de les accompagner dans cette démarche. Une fois que nous sommes assurés que les normes sont respectées, nous avons l’obligation d’enregistrer leurs produits pharmaceutiques ici, et aussi d’assurer la pharmacovigilance“, a-t-il déclaré dans une interview accordée à la presse.

Pour sa part, l’ambassadeur d’Egypte en RDC, Hesham El Mekwad, a signifié que l’heure a sonné pour la matérialisation de la coopération dans ce secteur pharmaceutique entre les deux pays frères. Ce qui répond à la volonté des chefs d’Etat des deux pays, les Présidents Abdel Fattah Al Sissi d’Egypte et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de la RDC.

Ces protocoles sont des vraies preuves que maintenant c’est le temps de travailler. C’est à nous de trouver des domaines de coopération. Et bien évidemment, l’un de ces domaines qui est très important ça sera celui de la pharmacie. Plusieurs personnalités politiques et du domaine médical des deux pays avaient répondu présent à ce grand rendez-vous“, a indiqué le diplomate égyptien.

L’Egypte, premier producteur de médicaments au Moyen-Orient et Afrique du nord

Selon le site web Le Progres.net, l’Egypte est en train de renforcer sa position en tant que premier producteur de médicaments au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Cette source cite le rapport de l’Agence de notation internationale Fitch sur “les perspectives des industries pharmaceutiques en Egypte jusqu’en 2032”.

Selon ce rapport, l’Egypte avance dans la réalisation de ses objectifs ambitieux pour  l’industrie pharmaceutique et enraciner la fabrication locale des médicaments. L’Egypte, précise le rapport, déploie des efforts inlassables pour promouvoir l’industrie locale en matière de médicaments brevetés.

Ce rapport ajoute que le gouvernement égyptien cherche à développer les centres de soin de santé via l’augmentation des investissements du secteur privé, accélérer la numérisation de l’industrie pharmaceutique étant une partie de l’objectif le plus vaste qui est l’assurance maladie globale.

Et d’après la Banque africaine de développement (BAD), l’Égypte recèle un potentiel important dans le domaine pharmaceutique, étant le plus grand producteur et consommateur de médicaments de la région Moyen-Orient, Afrique du Nord (MENA). La valeur du marché pharmaceutique du pays est estimée à plus de 56 milliards de dollars américains, et les exportations de médicaments génèrent 400 millions de dollars pour l’économie. Ce qui témoigne de l’importance du pays dans les chaînes de valeur africaines et mondiales.

Voilà pourquoi, le 9 octobre prochain au Caire, capitale d’Egypte, la BAD, en collaboration avec l’Association des hommes d’affaires africains égyptiens, organise un Forum sur l’investissement pharmaceutique.

Le forum servira également de plateforme pour des rencontres directes interentreprises et des opportunités de réseautage entre les acteurs clés du secteur et les institutions de financement. La Banque islamique de développement (IQVIA), les centres africains de contrôle et de prévention des maladies ainsi quelques-unes des organisations africaines sont attendues à ces assises.

Le Petit Baende/Cp

 




Lubumbashi : Sama Lukonde précède le chef de l’Etat qui sera en itinérance dans le Grand Katanga

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde est arrivé ce dimanche dans l’après-midi, à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga. Le chef du Gouvernement précède ainsi le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui qui sera en itinérance dans le Grand Katanga.

À sa descente d’avion, le Premier Ministre a été accueilli par le Gouverneur Jacques Kyabula Katwe. Les membres du Comité provincial d’accueil étaient aussi bien rangés pour saluer le Chef du Gouvernement.

Se confiant à la presse, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a donné les grandes lignes de l’objet de la visite de travail du Chef de l’Etat avant d’inviter la population du Haut-Katanga à lui réserver un accueil chaleureux.

“Nous sommes très heureux de fouler le sol du Haut-Katanga, précisément ici  à Lubumbashi où nous sommes venus précéder son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat qui  a prévu une itinérance dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba d’abord pour des lancements mais aussi pour des réceptions des travaux qui ont été effectués, travaux d’envergure, parce que porteurs d’avenir surtout au niveau douanier et portuaire.

Et donc, nous serons ici avec lui avant de l’accompagner dans la province du Lualaba où d’autres inaugurations et lancement des travaux sont prévus. Nous ne pouvons que demander à la population du Haut-Katanga de bien vouloir acceuillir son Excellence Monsieur le Président de la République qui a choisi de passer quelques jours ici dans cette partie du pays et au Chef de l’Etat comme nous disons chez nous, “Karibu sana” et nous attendons la suite du programme qui sera effectué à partir du moment où il aura atterri ici”, a déclaré le Chef du Gouvernement.

Notons que l’agenda de travail  du Président de la République qui sera accompagné par la Premier Ministre, dans le Grand-Katanga prévoit d’abord pour le Haut-Katanga, une descente dans le territoire de Kasenga. Ici, le Chef de l’Etat va procéder au lancement des travaux de la construction de la route Kasomeno-Kasenga-Chalwe-Kabila Mwenda, en présence du Président Zambien. Cette route va permettre la liaison entre les deux pays au-delà du fait qu’elle va aussi  réduire sa distance qui passe de plus 2000 km et 1700, une récupération de 600 km aller-retour. Toujours à Kasenga, le Président Félix Tshisekedi va inaugurer une école construite dans le cadre du PDL-145 T.

Le Chef de l’Etat, toujours dans le Haut-Katanga, se rendra à Sakania où est prévu une série des inaugurations de quelques  infrastructures de base.

Dans la province du Lualaba, dernière étape de sa visite de travail dans cette partie de la République, il est prévu une communion avec la population et l’inauguration du centre de négoces et la clôture de la 7ème édition Expo Béton. Il procédera au lancement du premier salon minier et à l’inauguration du Bâtiment de l’Assemblée provinciale du Lualaba.




Gentiny Ngobila lance les activités de “Topetola”, projet de renforcement de résilience urbaine des quartiers de Kinshasa

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a lancé, samedi 30 septembre 2023 au quartier Ndanu  dans la commune de Limete, les activités du projet de renforcement de résilience urbaine des quartiers de la ville de Kinshasa. Dénommé «Topetola», ce projet est financé à la hauteur de 15 millions d’euros par l’Agence française de développement.

Dans son mot de circonstance, le Premier citoyen de la ville de Kinshasa a d’abord rendu hommage au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, pour sa vision éclairée et sa diplomatie agissante ayant permis de mobiliser des fonds auprès de ces partenaires techniques et financiers, afin de financer ce grand projet au bénéfice de la population kinoise. Pour le gouverneur Gentiny Ngobila, ce projet de renforcement de résilience urbaine est un signe de couronnement des efforts déployés par toutes les parties prenantes à la préparation du projet.

Ensuite, il a fait savoir que le projet “Topetola” est une aubaine pour le gouvernement provincial de Kinshasa en particulier et pour la population de Limete et Masina en général, car il permettra de renforcer la résilience urbaine des quartiers Ndanu, Salongo et Abattoir soumis aux risques d’inondations et aux risques sanitaires, mais aussi d’accompagner l’adaptation au changement climatique grâce à une meilleure gouvernance urbaine et une gestion partagée des services urbains essentiels: pré-collecte des déchets ménagers, entretien des berges, des voiries et des drains attenants qui se traduira par une structuration sociale des quartiers et un lien renforcé avec les autorités kinoises.

“Le gouvernement provincial de Kinshasa attend impatiemment la réalisation de ce projet, compte tenu des réponses qu’il va rapporter en rapport avec l’installation de drainage en amont des quartiers au branchement de la rivière Matete et de la rivière Ndjili et en plus, en aval au niveau du quartier pont rail. Le curage du stade de la rivière Ndjili, la réhabilitation de l’axe de voirie et l’intensité de la main d’œuvre”, a fait savoir le gouverneur Ngobila, qui n’a pas manqué de remercier les partenaires pour leur appui dans la ville de Kinshasa. Car, a-t-il renchéri, leur présence témoigne non seulement de leur engagement pour le bien-être de tous, mais également de l’intérêt qu’ils manifestent pour le développement de la capitale RD-congolaise.

Il a ainsi exhorté la population à persévérer sur cette voie, car c’est avec le concours de tous, qu’on peut rendre Kinshasa, une ville vivable.

 




A l’instar Matata et Muzito, un autre leader de Lamuka au pas … Martin Fayulu, candidat!

 Le candidat n°4 de la présidentielle de 2018, qui n’a cessé de revendiquer sa victoire en exigeant ‘la vérité des urnes’,  estimant que la victoire du peuple lui a été volée, après avoir  refusé que  des membres de son parti et de la plate-forme Lamuka ne participent  au processus électoral du 20 décembre 2023. Aussi longtemps que ses revendications, notamment l’audit du fichier électoral, ne seront pas satisfaites, Martin Fayulu Madidi a annoncé au cours d’un point de presse à Kinshasa ce samedi 30 septembre 2023, la décision de Lamuka de dépose sa candidature à la présidentielle de décembre 2023.

Il n’y a plus aucun suspense quant à la candidature de Martin Fayulu à la présidentielle de 2023, le challenger de Félix Tshisekedi en 2018 a annoncé officiellement sa candidature à la Présidence de la République démocratique du Congo à une semaine de la fin de la période  de dépôt des candidatures à la présidentielle prévue le 20 décembre 2023.

Il y a quelques mois, le leader de l’ECIDE martelait qu’il ne cautionnera pas le ‘holdup électoral qui se préparait’. Il continuait de contester  le résultat de de la CENI qui avait proclamé  Félix Tshisekedi vainqueur avec 38,5% des voix, Martin Fayulu arrivant en 2e position (34,8%) et Emmanuel Ramazani en 3e (23%).

Alors que depuis  juillet 2022, son parti Ecidé (Engagement pour la citoyenneté et le développement), parti de la coalition Lamuka, avait fait de Martin Fayulu son candidat officiel pour la prochaine présidentielle, scrutin couplé aux élections législatives, provinciales et municipales, il y a quelques mois, Fayulu insistait pour obtenir l’audit du fichier électoral avant toute participation de Lamuka  dans ce processus.  Mais alors que  le suspense s’entretenait encore, l’opposant congolais, candidat malheureux face à Félix Tshisekedi en 2018, a décidé de se présenter au scrutin du 20 décembre 2023.

« La coalition Lamuka a décidé de déposer ma candidature pour la présidentielle  du 20 décembre prochain », a déclaré devant la presse Martin Fayulu, samedi 30 septembre. Il a en outre précisé que  « Nous allons continuer à nous battre pour exiger la transparence des élections. Nous ne l’avons pas eue par l’audit du fichier électoral, nous l’aurons dans la surveillance » du vote, a-t-il ajouté.

Lamuka original, absorbé ou muté Union sacré ?

L’annonce de la candidature de Martin Fayulu  au nom de Lamuka,    à la présidentielle de 2023,  intervient  juste après que  l’union sacrée de la nation ait officiellement désigné Félix  Antoine Tshisekedi comme son candidat  ‘unique’ de la majorité au pouvoir. Si la majorité, comme généralement toutes les familles  politiques au pouvoir  en Afrique, affiche l’unité autour du président en exercice,  dans l’opposition, comme généralement en Afrique, va aux élections en ordre dispersé.

Jusqu’à ces jours, en moins de trois mois des scrutins,  le porte-parole de l’opposition n’est pas désigné et  au moins deux leaders de l’opposition qui se revendiquent  tous du véritable Lamuka, à savoir Adolphe Muzitu et Martin Fayulu, sont candidats déclarés, et le dernier autre membre de Lamuka/Genève, Moise Katumbi, qui a quitté la plateforme Lamuka, pourra déposer lui aussi sa candidature pour le compte de Ensemble pour la nation.

Il s’observe que des 7 membres à la naissance de Lamuka en Genève, 4 d’entre eux, à savoir Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Frédérique Matungulu, et Félix–Antoine Tshisekedi sont dans l’union sacré. Ce qui peut pousser à dire que la majorité de Lamuka (4 sur 7) est dans l’union sacrée ce et aussi que,  conformément à la loi de la majorité qui régit la démocratie, soit l’union sacrée n’est qu’une mutation de Lamuka ou alors, comme superstructure, l’union, sacrée a absorbée Lamuka.

Les partis désignés comme étant les ‘grands partis’ de l’opposition à Joseph Kabila (UDPS, MLC et UNC) sont tous dans l’union sacrée et  le même jour, samedi 30 septembre 2023,  que Martin Fayulu  annonçait sa candidature, l’un d’entre eux, à savoir le Mouvement pour la libération du Congo (MLC) qui  a choisi de reconduire Jean-Pierre Bemba à la tête du parti pour cinq ans, désignait le Président Félix Tshisekedi comme son seul candidat pour la présidentielle du 20 décembre prochain.

C’était à l’occasion du quatrième congrès du Conseil des Représentants du parti organisé à Kinshasa et qui a coïncidé avec le vingtième anniversaire de ce parti politique libéral.

JP Bemba estime que  c’est dans le but de mettre en avant la politique de développement intégral du parti en rencontrant les aspirations profondes du peuple à recouvrer la souveraineté, l’intégrité du territoire, l’Etat de droit, la démocratie et la prospérité. Des idéaux prônés à Genève à la naissance de Lamuka !

Willy Makumi Motosia




Congo-Brazzaville : le réseau des femmes leaders d’Afrique « honore le Congo »

Le Réseau des femmes leaders africaines, African Women Leaders Network (AWLN) a décerné à Denis Sassou N’Guesso, chef de l’Etat congolais,  le prix de la masculinité positive, le 30 septembre dernier à KintéléLe trophée dit de la masculinité positive a été remis par Mme Ellen Johnson Sirleaf, ancienne présidente du Liberia et marraine d’AWLN au cours de la cérémonie d’ouverture de la 5ème retraite intergénérationnelle de ce réseau.

La cérémonie, riche en allocutions, était placée sous l’autorité du président Denis Sassou N’Guesso et a connu la participation de la présidente de la République démocratique et fédérale d’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, ainsi que de deux ancienne cheffe d’Etat : Mme Ellen Johnson Sirleaf du Liberia et Cathérine Samba Panza de la RCA.

Le leadership de Sassou N’Guesso

La présidente exécutive d’ALWN Congo, Mme Danielle Sassou N’Guesso a inauguré la série d’allocution prononcée à cette occasion. Elle a expliqué que son combat en faveur de la femme africaine vise l’amélioration des conditions de vie la femme. « Mes rêves pour la femme africaine sont grandes et audacieuses », a-t-elle déclaré. La présidente exécutive d’AWLN Congo a loué les efforts du président Denis Sassou N’Guesso dont le combat pour la promotion de la cause de la femme en Afrique et dans le monde est porteur d’espoir.

Présidente du caucus des jeunes des d’AWLN,  le Dr Joanny Beya a relevé que l’approche intergénérationnelle devrait continuer au cours de cette retraite intergénérationnelle pour bâtir l’Afrique voulue par tous, à travers des investissements clés, en s’appuyant sur certaines institutions africaines, à l’instar de la ZLECAF.

A son tour, l’envoyée spéciale de la présidente de la commission de l’Union Africaine pour les femmes, la paix et la sécurité, Mme Bineta Diop, a salué le leadership « éclairé » du président de la République du Congo dont le pays s’est engagé et continue à œuvrer pour la promotion et la protection des droits de la femme. « Une des dernières initiatives en la matière est l’adoption d’une législation qui protège les femmes et les filles contre les violences et prône un environnement propice à leur épanouissement économique », a-t-elle relevé. Selon Mme Bineta Diop, le président Denis Sassou N’Guesso a « montré la voie à vos pairs parce que nous sommes en train, avec l’Union africaine, de nous battre pour une convention sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles ».

Le prix Nobel de la paix, marraine d’AWLN, Mme Johnson Sirleaf a, elle aussi, salué « le leadership exceptionnel » du président congolais, dans la promotion de la masculinité positive. Elle a appelé à des reformes de l’architecture de la gouvernance internationale, en espérant sur l’appui de Denis Sassou N’Guesso. «Nous nous tournons vers vous pour voir aboutir nos efforts, pour que nous ayons une position unifiée, pour pouvoir aborder les défis mondiaux », a-t-elle déclaré. Ellen Johnson Sirleaf relevé la nécessité de réduire à zéro les écarts existants dans le cadre de l’égalité de genre. La marraine d’AWLN s’est dite confiante quant à la prospérité de l’Afrique. « Nous sommes confiantes que l’Afrique peut prospérer … ce dialogue intergénérationnel implique un respect mutuel pour permettre à notre continent d’aller vers la prospérité et l’égalité», a martelé l’ancienne cheffe d’Etat du Liberia.  

La République du Congo honorée

Le président Denis Sassou N’Guesso qui a pris la parole après la réception de son trophée l’a dédié à son pays. Selon lui, « le prestigieux prix » qui lui a été décerné ce jour « honore, au-delà de sa personne, la République du Congo dans son ensemble ». Pour lui,  « l’Afrique-égalitaire est véritablement en marche, au regard des avancées significatives enregistrées en matière de genre. Il nous appartient plus que jamais d’accélérer le rythme et la cadence », a ajouté Denis Sassou N’Guesso

Les femmes africaines qui assument avec abnégation et résilience, chaque jour, aux prix d’efforts remarquables, le destin de la reproduction de l’espèce humaine et l’exigence du développement économique et social de leurs pays ont reçu de Denis Sassou N’Guesso un hommage mérité. « Pour un tel destin, il nous faut surmonter avec conviction et détermination les clichés surannés, les préjugés rétrogrades sur la femme africaine. Il s’agit de repenser la masculinité hégémonique en une masculinité positive dans un rapport des gens qui consolident les dynamiques de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles et consacrent la parité homme/femme ainsi que le leadership féminin en Afrique », a-t-il affirmé.

Denis Sassou N’Guesso a, par la suite, rappelé les efforts de son pays, la République du Congo qui, a-t-il dit, s’est résolument projetée dès les premières heures à l’avant-garde de la lutte pour la promotion et l’intégration des femmes au développement. « Ainsi, l’accession de plus en plus des femmes aux fonctions électives, politiques et administratives au Congo, procède de notre ferme volonté d’élever la qualité de genre au diapason des exigences de développement économique et socioculturel de notre pays Aussi pour des processus plus inclusifs d’intégration de nos peuples, soutenons-nous l’engagement des femmes leaders africaines, votre engagement dans la marche vers le développement de l’Afrique. Femmes dirigeantes aguerries, vous êtes donc, au sein de votre réseau, l’une des principales sources d’inspiration … », a-t-il illustré avant de terminer son discours.

Vers un partenariat Congo-AWLN

La ministre congolaise de la promotion de la femme, de l’intégration de la femme au développement et de l’économie informelle, Inès Nefer Ingani a, au nom du gouvernement, souligné qu’un partenariat qui sera signé entre son ministère et le réseau des femmes leaders africaines, chapitre Congo, pour réaliser leurs objectifs communs. « L’opérationnalisation dudit protocole apportera un plus dans le relèvement de multiples défis », a-t-elle relevé.

A noter que, les travaux de la 5ème retraite intergénérationnelle des femmes leaders d’Afrique seront clôturés, le 1er octobre 2023.

La cinquième retraite intergénérationnelle d’AWLN  se tient sous le thème « Exploiter le dividende démographique des jeunes femmes africaines… ». Elle constitue un moment d’échanges entre les différentes délégations venues de plusieurs pays d’Afrique. Les participantes débattront, entre autres, des défis auxquels les jeunes femmes sont confrontées ; la résolution de la question des écarts existant dans le cadre de l’égalité de genre.

 

Par Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World au Congo

 




Salon de l’innovation et de la transformation rurale : François Rubota relève le défi

Le salon de l’innovation et de la transformation rurale ouverte mercredi 27 septembre 2023 par le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Economie nationale Vital Kamerhe et clôturée, jeudi 28 septembre 2023 par le ministre d’Etat François Rubota, a connu un franc succès. Le ministre a relevé les défis de l’organisation de cet événement majeur de la sous-région (SADC) et fixé ainsi le cap sur la revanche du sol sur le sous-sol. Pari gagné par le ministère du Développement rural et l’AUDEA-NEPAD avec l’appui technique et financier du PAM et de FAO qui ont organisé ses assises.

Le gouvernement congolais par son ministre de Développement rural, François Rubota, a réussi l’organisation du premier salon de l’innovation et de la transformation rurale à Kinshasa.

Saluant par la suite l’échange fructueux durant ces deux jours de travail en vue d’amorcer l’initiative de matérialisation des outils et lignes directrices devant orienter les actions communes à court, moyen et long terme, François Rubota est resté sur l’amorce le VPM de l’Economie qui a exprimé sa satisfaction sur la tenue de ces assises en saluant la vision soutenue par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, sur l’agenda de transformation agricole et le programme des 145 territoires.

Une preuve, si besoin était, de la convergence de vue sur la vision du Chef de l’Etat par tous les membres du gouvernement. Devant un parterre d’invités, le ministre d’État a rendu un vibrant hommage au Chef de l’État, Félix Tshisekedi pour le parrainage de cette activité.

” A travers les quatre différents panels organisés, nous nous sommes employés au travail de l’analyse consensuelle dans le cadre des actions innovantes à mener pour des interventions pertinentes liées à la transformation durable des territoires ruraux dans les pays membre de la SADC. Ce premier symbole visait à répondre à l’épineuse question de défis émergents de la transformation rurale durable et à trouver les meilleures réponses pour briser le cycle infernal de la pauvreté rurale à travers les différents panels”, a-t-il indiqué.

Cela après que le ministre d’Etat ait visité les différents stands installés dans l’une des salles de cet hôtel. Très satisfait, François Rubota a salué la créativité des jeunes. L’esprit de créativité des jeunes congolais a frappé e l’œil du ministre qui n’a pas tarit d’éloges pour ces jeunes venus des différents milieux ruraux.

“La RDC est aussi dans cette dans cette expérience de transformation rurale. C’est un échange d’expérience. Les milieux ruraux doivent saisir cette opportunité à travers les informations qui seront diffusées pour qu’ils se disent qu’ils sont moteurs du développement”, a lancé le membre du gouvernement qui a salué la vision du Chef de l’État en ce qui concerne la révolution du sol sur le sous-sol. “Ce qui signifie que lorsqu’on aura à développer notre propre agriculture, on pourra avoir les possibilités de transformer nos produits. Ce qui pourrait faciliter l’amélioration des conditions de vie de nos populations vivant en milieu rural”.

Comme à l’ouverture, en présence de plusieurs personnalités (ministres, ambassadeurs, etc.) venues des pays membres de cette communauté sous régionale. François Robota n’a fait que confirmer les propos de Vital Kamhere qui, avant lui, avait dit:

” Je me réjouis que nous avons toujours privilégié le développement à partir de la base. Dans ce monde de plus en plus complexe, nous avons aussi besoin des stratégies innovantes pour répondre aux nouveaux défis. C’est pourquoi dans la transformation des milieux ruraux, nous sommes obligés de concevoir et de mettre en œuvre des programmes et politiques innovantes au services des milieux ruraux”.

Et d’ajouter : “Malgré les progrès accomplis à l’échelle mondiale en direction des ODD, un grand nombre de pays africains reste à la traîne, car les inégalités sociales et économiques s’accroissent. Dans ce contexte, Il est primordial d’adopter de nouvelles approches pour éliminer la pauvreté rurale et mieux comprendre ces dimensions sous l’angle économique et politique.

…J’exprime ma satisfaction, car ce salon sont associés les jeunes porteurs des projets innovants. Ce qui s’inscrit dans la stratégie de renforcement des capacités”.

Au-delà des membres du gouvernement, même l’Agence de développement de l’Union Africaine AUDA-NEPAD et ses partenaires africains ont été conviés, dès le jour d’ouverture, à continuer à faire preuve de leadership dans la mobilisation de partenariats multilatéraux, pour mettre en œuvre le programme de développement rural et de transformation rurale.

” Les défis émergents de la pauvreté rurale, portent aussi bien, sur la création d’emplois décents des jeunes dans le secteur agricole et extra-agricole, et de mettre en évidence le rôle central de l’innovation comme moyen de faire face à ces défis, et de créer des richesses inclusives”, avait indiqué, le VPM de l’Economie.

A la fin, François Rubota a estimé, par ailleurs, que les efforts de la communauté internationale soutenus par le PAM et la FAO, à l’occasion de l’organisation de ce salon, démontrent à suffisance et rejoignent son souci, de trouver les nouvelles voies innovantes de sortie, pour éliminer les inégalités et la pauvreté qui sévissent dans le monde rural en Afrique.

Bien après leurs interventions, les deux premiers panels ont également été au rendez-vous. Le ministre de l’Agriculture, José Mpanda a, avec son homologue du Zimbabwe, exposé sur : “Les défis émergents pour le développement rural : lacunes politiques et solutions dans un monde de plus en plus numérique “.

Willy Makumi Motosia

 




African Football League : les gains prévus

Le vainqueur de la première édition recevra l’enveloppe de 4 millions de dollars, soit un peu plus de 3,7 millions d’euros, tandis que le finaliste malheureux se contentera d’un chèque de 3 M$ correspondant à quelque 2,9 M€. Les deux perdants des demi-finales recevront la somme de 1,7 M$ (près de 1,6 M€).

Enfin, les quatre quarts de finalistes déçus percevront 1 M$, l’équivalant de 950 000 €. Un total donc de 14,4 M$ de prize money. De jolis montants qui suscitent néanmoins des questionnements chez certains observateurs, qui établissent notamment le paradoxe avec les finances en souffrance de la CAF.

De meilleures dotations qu’en Ligue des Champions ?

En comparaison avec les primes de la Ligue des Champions africaine revues à la hausse en mai dernier, le champion de Super League touchera le même gain que le vainqueur de LdC. Le finaliste malheureux sera en revanche nettement mieux rémunéré que son homologue de la LdC qui percevra 1 M$ (950 000 €) de moins.

Idem pour les clubs qui se verront stoppés en demi-finales et en quarts de finale, puisqu’ils se pourront se targuer de surplus de 1,7 M$ (472 000 €) et de 50 000 $ (47 000 €) respectivement par rapport à leurs pendants de la LdC. Et le tout, avec beaucoup moins de matchs à jouer.

Un joli jackpot pour la caste des formations présentes à cette première édition de Ligue Africaine de football, mais qui ne constitue qu’un avant-goût de la dotation annoncée à compter de la saison 2024-2025. En effet, le prize money devrait être de 100 M$ (94 M€). Le vainqueur recevant 11,5 M$ (10,8 M€) et chaque club participant obtenant un apport initial de 2,5 M$ (2,3 M€).

Ces profits traduisent la volonté de la CAF qui consiste à ce que les 54 associations membres, y compris les pays n’ayant pas de clubs de football dans l’African Super League, bénéficient et reçoivent des contributions financières dépendant de la viabilité commerciale et du succès de l’AFL. Et ce, dans l’objectif principal de veiller à ce que la qualité du football de clubs africain soit compétitive au niveau mondial et que les clubs de football africains soient commercialement viables.

Annoncée le 28 novembre 2019 par le président de la FIFA, Gianni Infantino, puis par Patrice Motsepe sous le nom de Super Ligue africaine le 10 août 2022, la dernière-née des compétitions de la CAF a été rebaptisée en Ligue Africaine de football (AFL) le 9 juin dernier. Un changement opéré « en raison des associations négatives avec la récente tentative ratée (de Super League) dans le football européen », dixit le patron de la CAF, le 9 juin dernier.




African foot league : Le format et la cagnotte dévoilés par la Caf! (officiel)

Samedi, la Confédération africaine de football (CAF) a officiellement confirmé la date de lancement de la première édition de Ligue Africaine de football (anciennement Super League africaine). Mais pas que. L’instance en a profité pour dévoiler les montants des primes allouées aux équipes, des quarts de finalistes jusqu’au vainqueur final.

C’est enfin officiel. Après plusieurs mois de suspense et d’attente, la CAF a levé le voile sur la date du coup d’envoi de la toute première édition de l’African Super League (AFL). « Le coup d’envoi de l’AFL sera donné le vendredi 20 octobre 2023 à Dar es Salaam, en Tanzanie, et mettra aux prises le Simba SC (Tanzanie) et l’Al Ahly SC (Égypte) », peut-on lire dans un communiqué publié sur le site officiel de l’instance  samedi.

Cette officialisation intervient alors que l’autorité suprême du football continental a annoncé « le montant des prix pour l’édition inaugurale » de l’AFL, laquelle réunira « les (8) clubs de football les mieux classés et les plus performants du continent africain ». À la suite de Simba et Al Ahly, entreront donc en lice « les autres clubs de football populaires et de premier plan participant à la première édition de l’AFL ». À savoir Enyimba FC du Nigeria, le Wydad Casablanca (Maroc), les Sud-Africains de Mamelodi Sundowns, le TP Mazembe de la RD Congo, l’Espérance de Tunis (Tunisie) et enfin l’Atlético Petróleos de Luanda (Angola).

Le format de la Ligue Africaine de football

Ce format inaugural 2023-2024 engagera 8 clubs dans une élimination directe avec des quarts de finale, demi-finales et finales à jouer en matches aller-retour. À noter que la Ligue africaine de football se déroulera en parallèle de la Ligue des Champions de la CAF, sans prétendre à la remplacer.

Initialement prévu en août dernier, le coup d’envoi de l’African Super League sera donné le vendredi 20 octobre 2023 à Dar es Salaam, en Tanzanie, comme annoncé samedi par la CAF dans le même communiqué.

Pour rappel, la formule de départ devrait regrouper les 24 clubs les mieux classés de ces dernières années, originaires de 16 pays (3 au plus par pays), et réparties en trois groupes de huit, sur une base zonale : Nord, Centre-Ouest, et Sud-Est. La compétition comporterait ainsi 197 matches, y compris les barrages de promotion-relégation, avec un maximum de 21 rencontres pour les finalistes opposées dans une affiche unique pour l’attribution du sacre. Pour la première édition, la CAF a opté pour une formule plus light, mais la formule à 24 pourrait être mise en place à partir de 2024.




Ligue des Champions (Caf): Le Wac et Espérance tiennent leurs rangs, l’As Far éjecté…

La Ligue des champions de la CAF a connu d’intenses qualifications ce week-end  à l’occasion du 2e tour préliminaire retour, déterminant les équipes qui accéderont à la phase de groupes.

L’AS Far de Rabat, champion en titre du Maroc, ne verra pas les phases de groupes. Les Militaires n’ont pas réussi à revenir sur l’Etoile du Sahel (Tunisie) suite à leur défaite 0-1 au match aller. Le scénario s’est même empiré  puisqu’ils ont de nouveau perdu (2-1). Les Marocains se sont retrouvés à dix après l’expulsion de Marour en début de match, et les Tunisiens en ont profité. Naouali a ouvert le score à la 20e pour les visiteurs. Après la mi-temps, Aouali a doublé l’avantage à la 60e . Bien que l’AS Far ait réussi à réduire le score à 2-1 par Zouhzouhi dans le temps additionnel, cela n’a pas suffi. Heureusement pour le Maroc, le Wydad, finaliste de la précédente édition, a tenu son rang en éliminant l’équipe guinéenne d’Hafia (3-0) après un match aller soldé par un match nul 1-1.

A l’instar du TP Mazembe, l’Espérance Tunis a de son côté confirmé sa place dans le top 16 africain en se qualifiant pour la phase de groupes, malgré son nul 0-0 à domicile devant Douanes (victoire 1-0 à l’aller). En revanche, Horoya a été éliminé malgré son succès 2-1 contre Medeama (Ghana). Le club guinéen n’a pas réussi à refaire complètement son retard (défaite 3-1 à l’aller).

Le match de Belouizdad reporté !

Initialement prévu pour  samedi, le match retour entre le CR Belouizdad et les Tanzaniens de Bo Rangers a été reporté à lundi. L’équipe de Bo Rangers a rencontré des complications pour obtenir un plan de vol adéquat pour l’Algérie. La rencontre se déroulera donc le lundi 2 octobre à 18h00 au stade Miloud-Hadefi d’Oran. L’aller s’était soldé par une victoire du club algérien sur le score de 3 buts à 1.

Vainqueur 4-1 d’Arta/Sola (Djibouti), le Zamalek SC (Egypte) a de son côté réussi à renverser la vapeur après sa défaite 2-0 à l’aller en Coupe de la Confédération.

 




Kasai : Eddy Nkongolo plaide pour l’unité des communautés derrière le chef de l’Etat

Arrivé dans la ville de Tshikapa dans le cadre des activités de son parti politique et en vu de consulter la base, le candidat député national Eddy Nkongolo Ngoyi, qui estime être le miroir d’une nouvelle génération politique dans la ville de Tshikapa, lance un message d’unité entre communautés pour soutenir les actions du chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo.
Divisé depuis l’époque de la guerre dite de Kamuina Nsapu, les communautés du Kasaï restent tellement divisées et certains coins déchirés par les guerres communautaires. Cette attitude, selon Eddy Nkongolo, empêche le développement des entités et de la population.

“Merci de votre accueil chaleureux. Mes frères et sœurs, je suis très content de vous, mais mon soucis est de vous voir tous unis, unis pour notre développement, mais aussi pour soutenir le chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Dites aussi aux autres que l’unité vaut mieux que tout et d’ailleurs, la guerre noir bloque, nous empêche de voir le bon côté de notre développement”, a déclaré Nkongolo Ngoyi, devant une foule venue l’accueillir dans la ville de Tshikapa.

Il devient ainsi le premier candidat député national dans la ville de Tshikapa à faire ce genre de discours.
Cadre du parti politique Cause commune, Eddy Nkongolo promet de prêcher le même message partout sur l’ensemble de la ville de Tshikapa.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa/ ville.