Comité de Conjoncture Économique: Sama Lukonde engage le gouvernement à renforcer les actions dans les secteurs sociaux 

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé la réunion hebdomadaire du Comité de Conjoncture Économique (CCE) qui a examiné la situation économique au niveau tant national qu’international. À l’international, le CCE a passé en revue le rapport de la Banque mondiale sur l’élimination de la pauvreté et celui de la Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED).

À en croire le Ministre d’État en charge du Budget qui a fait le compte rendu de cette réunion à la presse, le rapport de la Banque mondiale consacré à l’élimination de la pauvreté révèle qu’à l’horizon 2030, cet objectif de développement durable ne sera pas atteint, dans la mesure où il y aura à peu près 600 millions de personnes qui vont continuer à vivre dans les conditions d’extrême pauvreté. Cette situation fait suite au choc qu’a connu l’économie mondiale entre la période de 2020 à 2022.

En termes des recommandations, Aimé Boji Sangara a indiqué que la Banque mondiale demande aux pays en voie de développement d’augmenter des dépenses dans les secteurs sociaux, notamment dans le secteur de la santé, dans le secteur de l’éducation et des infrastructures de base.

Le deuxième rapport a été produit par la Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement et porte sur la dépendance des pays en voie de développement, spécialement sur les produits de base. Selon le Ministre d’État au Budget, cette dépendance de ces pays sur les produits de base les expose aux chocs mondiaux et à ce sujet, il est recommandé aux pays en voie de développement de fournir les efforts vers la diversification de leurs économies en priorisant les secteurs à fort potentiel, pour accroître la création d’emplois et aussi l’augmentation des revenus.

Au niveau national, le CCE s’est penché sur l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de Loi de finances pour l’exercice 2024, projet qui était présenté en équilibre et en recettes avec des prévisions à hauteur de 40.500 milliards de francs congolais. Ce qui représente une augmentation de 24% comparativement au budget de l’exercice en cours. Ce projet de Loi est en cours d’examen au niveau du Sénat, a fait remarquer le Ministre d’État Aimé Boji.

Quant aux indicateurs macroéconomiques, notamment pour ce qui est de l’inflation, “on note une légère accélération du rythme de formation des prix comparativement à la semaine d’avant. Mais je tiens à rassurer l’opinion que le gouvernement poursuit l’exécution des mesures qui ont été adoptées pour la maîtrise de l’inflation dans notre pays. Quant au taux de change, à l’indicatif, l’on signale une dépréciation du franc congolais face au dollar qui, au parallèle, enregistre une légère stabilité. Au 27 octobre, le franc congolais s’est échangé à un taux de 2.598 francs congolais pour 1 dollar américain et au parallèle, on a constaté un taux de 2.591 francs congolais pour  1 dollar américain”, a souligné le Ministre d’État au Budget.

De réserves de change de 4,6 milliards de dollars américains

Pour ce qui est de réserves de change, Aimé Boji parle d’une relative stabilité qui se situe à 4,6 milliards de dollars américains, ce qui représente à peu près 11 semaines d’importation des biens et services sur ressources propres du gouvernement. Il sied de dire que comparativement à la situation au 31 décembre 2022, il y a une amélioration de 5% dans ces réserves internationales.

Enfin, il faut signaler que le Comité de conjoncture économique qui a convié le Ministre des Hydrocarbures à cette réunion, a échangé autour de la question de l’approvisionnement et de la distribution des produits pétroliers. Des mesures ont été par ailleurs proposées pour qu’il n’y ait pas pénurie afin que le secteur des hydrocarbures ne puisse pas souffrir d’une quelconque crise d’ici à la fin de l’année.




Brazzaville : Un nouveau Fatshi ?

A l’occasion du « Sommet des trois grands bassins forestiers », Brazzaville a réuni, à Kintélé, du 26 au 28 octobre 2023, les représentants des pays du Sud global dans lesquels se situent les plus grandes forêts tropicales et leurs partenaires Occidentaux qui ne nient plus leur responsabilité dans le changement climatique.

Ce sommet a été l’occasion pour la RDC, par la voix de Son Président, d’affirmer son leadership et confirmer sa vocation de pays solution face au changement climatique. Voilà que Bazza, la coquette, nous a dévoilé autre chose ! Le discours de Felix Tshisekedi, ce samedi 28 Octobre 2023 restera dans les annales comme un moment important de la diplomatie congolaise.

Les Congolais, les Africains et l’ensemble du Sud-global, tout comme le monde entier ont découvert à Brazzaville, en cette fin du mois d’Octobre 2023, une personnalité jusqu’ici inconnue du Président de la République Démocratique du Congo.

Brazzaville est-il simplement, comme cela l’a souvent été au cours de l’histoire de l’humanité, la révélation d’une facette plus ou moins cachée d’un homme politique ?

Avons-nous assisté, par le truchement de la presse et des réseaux sociaux, à la naissance d’une dimension nouvelle chez un homme politique jusqu’ici peu connue sur le plan doctrinal ?

La vérité est-elle qu’à deux mois de sa probable réélection, l’ancien militant devenu homme politique et, aujourd’hui, consacré homme d’Etat a voulu dévoiler, dans cette ancienne Capitale de la résistance française au nazisme, qu’il possède des ressources pouvant l’amener lui-même et son peuple bien au-delà de la traditionnelle politique politicienne ?

La « standing ovation » qui a clôturé la présentation de sa thèse de Brazzaville vient-t-elle mettre une lumière particulière sur un homme qui a su cacher volontairement ou non sa véritable dimension ?

L’humble analyste des faits politiques que je revendique être ne peut refuser de voir la réalité et la décrire ; décidément, nous n’avons pas fini de découvrir le fils du Sphinx, le Patriarche Etienne Tshisekedi. Cet homme n’est pas seulement l’héritier du grand résistant à la dictature que fut son père. Ses ressources intellectuelles, philosophiques et politiques doivent être, non seulement diverses et variées, mais méritent recherches et murissement.

A Brazzaville, William Ruto, le Président kenyan, a appris, à ses dépens, que les usages de l’hypocrisie diplomatique ne serviront plus à empêcher les Congolais d’exprimer explicitement leur mécontentement. Par conséquent, ces techniques, consistant à envelopper la réalité dans un verbiage diplomatique consenti, ne retarderont plus la concrétisation de l’union africaine.

Le Président français, Emmanuel Macron, savait depuis son séjour kinois de mars 2023 que « Fatshi », certes ami de la France, n’est pas homme à intimider ni à complexer et n’a pas sa langue dans la poche. Désormais, le français retiendra qu’il est inutile de masquer des contre-vérités dans des formules alambiquées du politiquement correct.

Comme un bon vin, Felix Antoine Tshisekedi se bonifie avec le temps.

L’élu de décembre 2018 débuta son mandat dans les balbutiements que chacun croit connaître, mais que l’histoire nous expliquera mieux et que la rue congolaise avait mis sur le compte de ce que notre sagesse ancestrale explique par : « Ebandeli ya mosala ezalaka se matata ».

Comme première épreuve, il s’agissait pour lui de convaincre le peuple congolais à porter son choix sur sa personne, à l’époque objectivement modeste, dans une compétition où plusieurs de ses adversaires semblaient détenir bien plus d’atouts, de moyens et d’appuis extérieurs.

Il fallait ensuite trouver les voies et moyens de gouverner sereinement avec une majorité parlementaire contrôlée par une organisation politique alliée de circonstance. En effet, nous avons assisté, qui ébahi, qui étonné et d’autres admiratifs, avec quelle virtuosité il a su et pu convertir l’antagonisme d’hier de ce Parlement en appui à sa vision politique.

Quels ont été le véritable moteur et la méthodologie ayant conduit à la réussite de cette Révolution tranquille ? Quel est le ciment de cette nouvelle majorité qui tient la route jusqu’à ce jour ? Dieu sait que les tempêtes n’ont pas manqué ; certes des soucis de gouvernance se posent encore, mais la voie empruntée semble prometteuse !

Face à l’agressivité de nos voisins de l’Est, le Rwanda et l’Ouganda, point de divergence majeure de la classe politique congolaise ou talon d’Achille de la RDC contemporaine, Félix Tshisekedi reconstruit, un pas après l’autre, l’unanimité et la mobilisation dont M’zee Laurent Désiré Kabila avait bénéficié lors de la guerre d’Août 1998.

Certes, il y a encore quelques naïfs Congolais qui pensent qu’il faut passer par ou qu’il suffit de séjourner à Kigali ou Kampala, pour prendre le pouvoir à Kinshasa, mais l’immense majorité des Congolais sait et ne confond plus une agression motivée par le pillage des ressources avec une quelconque forme de libération.

Brazzaville vient de nous montrer que le voyage philosophique de Felix Tshisekedi ne se limite pas aux questions de pure politique interne. La passionnante prise de parole du Président à Brazzaville nous rappelle que si l’efficacité d’une politique étrangère dépend des réalités politiques internes, cette action extérieure doit pouvoir, lorsque les réalités extérieures l’imposent, s’exprimer dans un langage qui brise les codes et les conventions.

A Brazzaville, celui que d’aucuns appellent affectueusement « Fatshi Béton » a brisé les codes en faveur d’une expression sans ambages, ni circonlocutions, dépourvue de fioritures en faveur de la vérité franchement exposée. Il a abandonné le langage feutré, convenu et recommandé par les usages diplomatiques et notamment par la Convention de Vienne.

Rappelant les horribles crimes qui se perpétuent au parc de Virunga, celui qui devait mettre les formes et adoucir l’expression de sa profonde déception a crié haut et fort que les malheurs de l’Afrique, des Africains et notamment la fragilité de nos pays ne viennent pas seulement de la malveillance des puissances impérialistes que nous vilipendons depuis des décennies. Il a, en des termes appropriés, dénoncé publiquement l’hypocrisie qui caractérise ce que politiciens et intellectuels africains présentent comme leur volonté commune d’unir l’Afrique.

A Brazzaville, le Président congolais n’a pas disculpé pour autant l’impérialisme ; Paris, Bruxelles, Londres et Washington demeurent les commanditaires finaux, il a seulement et clairement mis le doigt sur une vérité que nous nous obstinons à dissimuler : nos turpitudes africaines.

Felix Tshisekedi n’a pas remis en cause la confiance des Congolais en l’idée de l’unité africaine, il n’a pas contesté la justesse de la pensée des pères du Panafricanisme : Halié Selasié, Sekou Touré, Kwame Nkrumah, Modibo Keita, Kasavubu et tant d’autres. Il a seulement montré que 60 ans après la Conférence d’Addis-Abeba, certains de ses homologues au pourvoir, utilisent les oripeaux du discours sur l’unité africaine pour jouer plus discrètement leur rôle de bourgeoisie compradore au service de la perpétuation de l’instabilité de l’Afrique que souhaite inexorablement l’Occident dominateur.

Faut-il blâmer le Chef de l’Etat congolais pour cette entorse volontaire aux usages protocolaires à l’épisode de Brazzaville ou l’encenser et l’encourager ? Pour ma part, j’ai résolu d’applaudir, n’en déplaise aux puristes.

Toutes choses restant dans son contexte, le discours de « Fatshi », d’Octobre 2023 à Brazzaville, m’a remémoré celui de Patrice Lumumba du 30 juin 1960 au Palais de la Nation.

Dorénavant, comment nier l’existence d’une méthode Tshisekedi en politique étrangère ? Cependant, une question reste posée, la thèse de Brazzaville est-elle valable exclusivement sur le plan de l’unité africaine ?

Et si nous tentions de reporter cette question cruciale de la sincérité dans la recherche de l’unité, au niveau des politiciens congolais ? Comment réagissent nos leaders politiques devant les tentatives des uns et des autres de rechercher ou de renforcer la cohésion nationale ? Ceci, même en des moments aussi délicats de guerre d’agression comme celle que nous traversons actuellement ?

La réponse est  simple: Très timidement, voire très mal. En Général, chacun étant sûr et certain de la justesse de sa propre voie, se cabre sur ses positions égoïstes et estime que toute tentative de s’ouvrir vers l’autre camp dévoile la volonté cachée de sauver le perdant. Mais qui est perdant ? Dans l’imaginaire du politiciens congolais, c’est toujours le camp d’en face que l’on juge en perte de vitesse, alors que c’est en réalité la Nation elle-même qui, se divisant, dégringole suite à la distraction et à l’éparpillement de ses enfants.

Pouvons-nous appréhender et comprendre le discours de Brazzaville dans toute son ampleur et ses diverses dimensions, serions-nous légitimés à exiger de Kagame et Museveni plus de rectitude, sans demander courageusement à nos leaders de prendre conscience de la nécessité d’une première unité à sauvegarder au niveau national ? Le temps nous démontre que c’est dans nos propres turpitudes internes que d’autres puisent leur illusion de puissance.

Que vive la RDC

 

Merci

Jean-Pierre Kambila Kankwende




Muyaya et Puela reçoivent le plaidoyer pour la reconnaissance des 22 journalistes assassinés au rang de Martyr de la liberté de la presse

Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias et son collègue des droits humains, Albert Puela ont participé à la journée internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre des journalistes célébrée le 2 novembre de chaque année.

En République Démocratique du Congo, l’Association Congolaise des Femmes de la Presse écrite (ACOFEPE) en collaboration avec certaines organisations des professionnelles des médias ont présenté officiellement à ces deux membres du gouvernement Sama Lukonde, l’argumentaire du plaidoyer pour la reconnaissance des 22 journalistes assassinés en Rd-Congo entre 1994 et 2021, au rang de Martyr de la liberté de la presse.

C’était lors d’une cérémonie solennelle tenue le 01 novembre 2023, au Musée national de la RDC, à Kinshasa.

Une manière pour cette Association de rendre hommage pour la première fois, à ces journalistes reconnus assassinés en Rd-Congo dans le cadre de la liberté de la presse. Et par la même occasion remettre officiellement à ces deux membres du gouvernement Sama Lukonde, l’argumentaire du plaidoyer de reconnaissance de ces victimes comme Martyrs de la liberté de la presse.

Après avoir fait une ronde pour jeter un œil aux différents clichés de ces journalistes dont il était question lors de cette activité, le ministre de la Communication et médias et son collègue des Droits humains ont reçu des mains de la présidente de l’ACOFEPE, Grâce Ngike, l’argumentaire de ce plaidoyer. Ce dernier vise entre autres à rendre immortel dans la mémoire collective, ces journalistes assassinés mais aussi à plaider en faveur de la protection des journalistes en RDC.

Muyaya salue le courage de l’ACOFEPE

Patron du secteur des médias, le ministre Muyaya après avoir reçu ce document, a dans son mot de circonstance, rassuré de faire parvenir les messages à qui de droit au niveau du gouvernement. Ce, après avoir salué le courage et la bravoure des familles des victimes, mais aussi de l’ACOFEPE, pour cette démarche.

” Prendre une journée pour penser à ces confrères qui sont morts dans des conditions tragiques, c’est déjà à mon avis, un début de réponse. Au moins d’où ils sont, leurs enfants sauront qu’ils n’ont pas été oubliés. Le fait qu’on garde leurs mémoires dans nos cœurs, c’est aussi une façon de les garder en vie et de poursuivre le combat. Parce que sûrement tous, étaient engagés pour le combat de la vérité. Pour nous comme ministère de la Communication et de médias, nous recevons ce plaidoyer, non pas seulement parce qu’il faut le recevoir, mais parce que comme vous, nous sommes engagés pour la manifestation de la vérité ou tout au moins, pour nous assurer que la mémoire de vos parents et autres confrères disparus soit toujours parmi nous”, a fait savoir Patrick Muyaya.

Et de poursuivre : ” Depuis notre avènement à la tête de ce ministère, l’effort a toujours consisté, d’abord à recréer les conditions pour exercer de manière professionnelle ce métier, mais aussi à l’entourer des précautions d’usage parce que la sécurité c’est impératif. Mais malheureusement lorsque nous parcourions avec mon collègue des droits humains, j’ai vu que beaucoup de journalistes qui sont morts, le sont, surtout ceux de l’Est, dans un contexte général marqué par l’insécurité qui dure plus d’une vingtaine d’années”.

Selon le ministre Muyaya, l’idéal c’est d’abord de consolider l’état de droit tant voulu pour créer ensuite des conditions de sécurité, sans lesquelles, les journalistes seront toujours exposés.

“C’est justement pour prévenir que nous avons mis en place un mécanisme autour de Journaliste en Danger pour nous assurer que de manière permanente, nous apportons l’appui et le soutien nécessaire pour garantir la protection aux journalistes. Cette protection, c’est aussi cet accompagnement permanent que nous assurons. Cet argumentaire, nous ne le recevons pas pour le ranger dans les tiroirs du ministère, ce n’est pas dans notre tradition. Mais nous allons nous assurer à faire parvenir le message à qui de droit au niveau du gouvernement et nous allons nous assurer de donner une suite le moment venu, à l’argumentaire que nous avons reçu”, a-t-il rajouté.

Que les bourreaux répondent de leurs actes

De son côté, son collègue des droits humains a rassuré de porter haut et fort ce combat pour non seulement la reconnaissance de ces journalistes comme Martyrs de la liberté de la presse mais aussi pour que les bourreaux de ces crimes répondent de leurs actes.

“Le caractère sacré de la vie veut que nul ne peut se permettre d’ôter la vie à quelqu’un. Et cela de manière générale parce qu’en termes de droits humains, toute vie est vie. Combien à plus forte raison pour cette catégorie des personnes qui sont les journalistes. Il faut donc que ceux qui sont impliqués dans des tels crimes répondent de leurs actes.

Après la vérité et la justice, il y a la réparation. Avec le Chef de l’État, dans cette quête de réparation, il y aura des cas qui seront répertoriés pour premièrement des réparations collectives, mais aussi des cas de réparations individuelles. Nous, nous faisons fort de porter ce combat pour non seulement la reconnaissance mais aussi pour que nous ayons aussi un monument dédié aux journalistes, comme c’est le cas avec les artistes” a-t-il avancé.

Hormis les organisations des professionnels des médias, cette démarche bénéficie également de l’accompagnement de l’Internews.




A à tous les candidats présidents de la République: Moïse Katumbi leur demande de s’impliquer dans le processus électoral afin que la vérité des urnes soit respectée et observée par tous

Après la validation de sa candidature par la Cour constitutionnelle, M. Moise Katumbi, patron d’Ensemble pour la République s’est adressé au peuple congolais.

Dans un message distribué sur les réseaux sociaux, et s’agissant du processus électoral en cours, il a informé que le pays le plus peuplé d’Afrique centrale, la République Démocratique du Congo, ira aux urnes le 20 décembre prochain, pour élire son sixième Président ainsi que les Représentants du peuple à plusieurs niveaux.

Un processus qui, selon lui, se déroule dans un contexte de conflits armés persistants dans la partie Est du pays, et suscite également beaucoup d’inquiétudes sur plusieurs plans.

« Malgré les faiblesses observées et plusieurs fois dénoncées, je tiens à saluer l’attitude de la CENI et de la Cour Constitutionnelle, pour le traitement équitable des candidatures à l’élection présidentielle », dit-il, avant de les exhorter à garder la même attitude jusqu’à la fin du processus électoral en vue de redorer l’image de notre pays.

A l’en croire, le temps est arrivé de mettre un terme à l’insécurité et aux tueries surtout dans la partie Est de la République ; De répartir équitablement les richesses du pays et de dissiper la misère de la population ; De mettre fin, aux détournements, à la corruption et au tribalisme ; De couper court à l’instrumentalisation de la justice ; De doter la République d’une administration efficace, d’une armée républicaine, professionnelle et dissuasive et d’une police au service des citoyens ; De restaurer l’autorité de l’Etat ; D’améliorer les conditions socio-économiques des Congolais.

Le candidat président de la République reste convaincu que notre détermination de sortir de ces conditions de vie qui se dégradent continuellement, va conforter notre énergie, notre sens de responsabilité et notre maturité pour mettre fin à la gouvernance chaotique qui nous est imposée.

Bref, il est temps de rendre la dignité aux congolaises et congolais. Le beau temps est arrivé, il est à notre portée. Mon combat est l’instauration de la démocratie et d’un Etat de droit où il fera bon vivre.

S’inspirant de certains enseignements de nos illustres disparus, comme le premier Président Joseph Kasavubu, le Président Joseph Désiré Mobutu, le Président Laurent Désiré Kabila et le Premier ministre Patrice Emery Lumumba, Moise Katumbi soutien qu’il est temps d’écrire ensemble notre propre histoire, une histoire de gloire, de dignité et non d’injustice.

Ils nous ont appris notamment à privilégier l’intégrité et l’honnêteté ; L’unité, la concorde et la cohésion nationale ; La dignité du peuple congolais ; L’auto prise en charge du peuple et le combat pour la liberté.

« J’aimerais féliciter les autres candidats à l’élection présidentielle pour la sélection de leurs candidatures et leur rappeler que nous sommes tous filles et fils de ce pays. Nous ne sommes pas des ennemis, mais simplement des adversaires politiques. Les élections ne peuvent et ne doivent pas être à la base des divisions, mais plutôt la confirmation de notre maturité politique en tant que filles et fils d’une même Nation », souligne-t-il, avant d’en appeler à la cohésion et à l’unité nationales si chèrement acquises et qui sont mises à mal par des antivaleurs notamment le tribalisme et le népotisme.

Et d’ajouter que nous nous devons tous de sensibiliser nos équipes de campagne et nos militants au respect mutuel et aux échanges constructifs pour le bien de notre pays. Par ailleurs, je demanderais à tous les candidats de s’impliquer dans le processus électoral afin que la vérité des urnes soit respectée et observée par tous.

Malgré tant de mensonges, d’intoxications, de diabolisation, de montages grossiers et de manipulations à mon égard, vous avez continué à faire confiance en ma modeste personne.

En dépit des intimidations, des menaces et des turbulences de tout genre, vous n’avez pas baissé les bras et vous avez milité avec détermination pour que la CENI et la Cour Constitutionnelle travaillent dans le strict respect de nos lois, lors de l’analyse, et du traitement des dossiers des candidats à l’élection présidentielle.

« Je vous en remercie et vous exhorte à rester vigilants jusqu’à la publication des résultats, qui seront la consécration de notre victoire tant attendue. Je tiens également à remercier la Communauté internationale pour son appui et son accompagnement dans ce processus, dont tous les Congolais attendent une issue heureuse et respectueuse de leur volonté pour un climat postélectoral apaisé », exhorte-t-il.

Il a terminé par préciser que son parti a un programme de gouvernance chiffré, qui sera dévoilé au moment opportun et pour lequel nous restons ouverts à la contribution d’un chacun, en vue de sa consolidation et de son appropriation par tous les enfants de ce beau pays que nous avons malheureusement transformé en enfer. Car pour le changement, le temps est arrivé.




Mbuji-Mayi : Deux décès et plusieurs blessés, bilan provisoire des affrontements entre la Police et les jeunes de Matshipisha 

La matinée de ce mercredi 01 novembre s’est annoncée horrible pour la population de Mbuji-Mayi dont la panique a paralysé les activités des vendeuses et vendeurs.

Deux pertes en vies humaines sont signalées à Matshipisha, non loin du rond-point Mwa Luse.

Ce drame s’est produit pendant les échauffourées de ce mercredi matin entre les éléments de la PNC et un groupe des jeunes appelés «Bena Makanda».

Outre les morts par balles perdues, on signale plusieurs blessés.

Ces jeunes délinquants protestaient contre l’arrestation de leur leader appelé «Philémon» par la police en barricadant le passage. Une situation qui a créé la panique dans la population et perturbé les activités dans cette partie de la ville de Mbuji-Mayi, avant l’intervention des éléments de la PNC.

Ce jeune arrêté du groupe «Bena Makanda » a été mis aux arrêts au lendemain des actes des violences que lui et ses gangsters avaient causé au rond-point Petrombu qui est à la base de la perte de plusieurs biens des valeurs des commerçants.

Il faut rappeler que ce mouvement nait 15 ans plus tard, depuis la disparition du mouvement “Bana Mbiza” qui fonctionnait sous prétexte du mouvement d’auto défense, pour mettre fin à l’opération dénommée “Shege”, un mouvement qui avait fait plusieurs morts.

Jean-Luc Lukanda




Un joli coup de filet réalisé par la Police nationale congolaise : Plus de 540 présumés criminels aux arrêts

Déterminé à éradiquer et à démanteler le réseau du banditisme dans la capitale, la Police nationale congolaise a réussi à mettre la main avec professionnalisme sur un groupe de quatre cent cinquante présumés criminels. Ces hors la loi dont la plupart sont des meurtriers, Kidnappeurs, cambrioleurs et d’autres accusé de détenir illégalement les armes ont été présentés ce mardi 31 octobre par Blaise Kilimbalimba, le Commandant provincial de la Police nationale congolaise (PNC), ville province de Kinshasa, commissaire divisionnaire adjoint.

C’était au cours de la toute première parade tenue à Kinkole, dans le district de la N’sele, par le patron de la police de Kinshasa que la présentation de ces bandits a eu lieu. Une activité qui s’est déroulée en présence d’un grand public parmi lequel se trouve aussi un bon nombre de familles de certaines victimes qui subissaient au quotidien les atrocités de ces délinquants.

Ayant la charge de sécuriser la ville de Kinshasa y compris sa population et ses biens, le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Mbula Kilimbalimba, à sa prise de parole, a tenu à préciser à la presse que ces présumés criminels appartiennent à plusieurs bandes différentes opérant dans la ville province de Kinshasa et qu’à ce jour, ils sont accusés pour plusieurs forfaits notamment détention illégale d’armes, vols, kidnapping et meurtres.

« La plupart de ces gens-là ont été interpellés dans leurs bastions. Nous avons utilisés la pratique du corps à corps (self défense) et aucune arme n’a été utilisée pour traquer ces petits hommes », déclare-t-il. Il y a également des repris de justice, ceux qui sèment la terreur dans la ville de Kinshasa. Nous avons mis la main sur des Kulunas du camp Munganga, Boulevard triomphal, Kabinda, Il faut que N’sele soit calme», a lancé le patron de la police.

Blaise Mbula Kilimbalimba a profité de l’occasion pour rappeler aux chefs des troupes la mission qui leur incombe, qui est celle de sécuriser la population et ses biens. « Notre nom c’est la paix. Si vous faites l’inverse, je ne tolérerai jamais. Il y a eu accalmie depuis notre arrivée, mais depuis ces deux jours, il y’a des critiques comme quoi, la PCR n’arrive pas à temps à leurs postes pour réguler la circulation. Le phénomène Bureau 2 est de retour, ça, je n’accepte pas ».

Le patron de la police ville de Kinshasa qui tient à tout prix que la police nationale congolaise travaille avec professionnalisme, a démontré à ses troupes comment on peut procéder pour maintenir la sécurité chacun dans son secteur afin que la ville de Kinshasa, siège des institutions, puisse vivre dans la paix et la plus totale.

Osée Kalombo




La CENI prend acte des arrêts des Cours d’appel faisant office des Cours administratives d’appel

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique qu’elle a reçu, des Cours d’appel faisant office des Cours administratives d’appel, les arrêts consécutifs aux recours en contestation de la Décision n° 107/CENI/AP/2023 du 28 septembre 2023 portant publication des listes provisoires des candidatures déclarées recevables et irrecevables à l’élection des Députés provinciaux.

Au total, 710 requêtes ont été déposées auprès des Cours administratives d’appel. Après traitement, 95 ont été jugées recevables et fondées, 156 recevables et non fondées et 459 irrecevables.

Par conséquent, la CENI prend acte des arrêts sus-évoqués et publie la liste définitive des candidatures à l’élection des Députés provinciaux par sa Décision N° 118/CENI/AP/2023 du 31 octobre 2023.

Les listes définitives ainsi publiées par voie de presse sont affichées aux Antennes de la CENI du ressort de chaque circonscription électorale et sont disponibles sur le site web: www.ceni.cd

Par ailleurs, la CENI rappelle aux médias, aux candidats indépendants, aux partis ainsi qu’aux regroupements politiques que conformément au calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2022, la campagne électorale est prévue du 19 novembre au 18 décembre 2023.




Sénat : Le bureau Bahati dote l’administration de nouvelles infrastructures 

Le président du Sénat, l’honorable Modeste Bahati, a procédé, ce mardi 31 octobre 2023, à la réception de nouveaux locaux qui vont servir de bureaux de l’administration de cette institution.

La cérémonie s’est déroulée en présence du 1er vice- président de la chambre haute du Parlement, le docteur Eddy Mundela Kanku, du Secrétaire général, des directeurs et autres cadres de cette institution.

Au total 13 locaux ont été construits dans le respect des normes, pour permettre aux agents de l’administration du Sénat de travailler dans de meilleures conditions.

Tout a commencé par une visite guidée sous la conduite du responsable de l’entreprise qui a réalisé les travaux.

Paraphrasant le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a toujours soutenu le slogan “Le peuple d’abord”, l’honorable Modeste Bahati s’est dit très fier de cette réalisation, avant d’ajouter : ” si nous l’avons fait, c’est pour « nos agents d’abord »!

Le président du Sénat a également indiqué que ces nouvelles infrastructures ont été réalisées grâce aux économies que son bureau a pu faire sur les frais de fonctionnement.

« Il n’y a aucun plaisir à travailler avec des collaborateurs qui sont mal lotis, qui sont dans des mauvaises conditions. C’est même de l’insécurité quand vous ne vous occupez pas de vos prochains, de vos collaborateurs et de ceux qui sont dans votre entourage », a indiqué Modeste Bahati, Président du Sénat.

Le SG du Sénat, Jean Mukwala, a exprimé sa satisfaction pour cette réalisation avant de demander aux agents et cadres de l’administration de bien veiller sur ces nouveaux bureaux totalement équipés.

« Aujourd’hui, l’administration du Sénat a ajouté dans sa gibecière 13 nouveaux locaux dans son parc immobilier. Lesquels locaux répondent au standard des normes de construction des bâtiments qui servent de lieu de travail. Honorable président, je sais que vous êtes un homme de parole et d’actions, votre parcours politique le témoigne à suffisance. Mais je sais aussi que vous êtes un homme de surprises. Dans ce terrain-là, je sais que vous allez exceller. Les élections approchent, c’est vrai, mais je sais que nous sommes encore ensemble jusqu’en mars 2024. Donc, d’autres surprises sont encore possibles. A l’administration du Sénat, et plus particulièrement aux cadres et agents, je vous invite de gérer en bon père de famille ce bijou qui marque avec des traces indélébiles la mandature du président Bahati de la 3ème législature de la 3ème République », souligne-t-il.

Signalons que c’est l’entreprise Global Business Construction qui a exécuté ces travaux.




Recouvrement forcé de la vignette 2021-2022-2023 : Eddy Mfumumpoko interpelle les récalcitrants

Lancée le vendredi 27 octobre 2023 par la Direction générale des recettes de Kinshasa, la campagne du recouvrement forcé de la vignette 202 –2022-2023 se poursuit sans désemparer sur toute l’étendue de la Ville province de Kinshasa, avec l’appui du numéro 1 de cette régie financière provinciale.

Déterminé à faire respecter la loi et à pousser les assujettis à se conformer à cette obligation, le Directeur général de la Direction générale des recettes de Kinshasa, Eddy Mfumumpoko était encore ce mardi 31 octobre 2023 sur terrain, question d’accompagner et de s’assurer du bon déroulement de cette opération.

La place de la Gare Centrale, l’un des points chauds de la capitale située sur le Boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe, était l’endroit ciblé par le patron de la DGRK qui était accompagné de son équipe et des éléments de la police qui appuient la DGRK durant la période de cette campagne.

Plusieurs propriétaires des véhicules et chauffeurs des taxis et taxis bus qui ne se sont pas encore conformés à cette règle ont été immobilisés et leurs véhicules envoyés à la fourrière. Eddy Mfumumpoko a eu aussi suffisamment le temps à pouvoir expliquer aux concernés l’importance de cet exercice fiscale qui consiste à donner à la ville les moyens de sa politique pour le bien-être de tous.

Eddy Mfumumpoko qui se dit déterminé à participer personnellement à cette opération sur terrain s’engage en même temps à inculquer la culture de la fiscalité à la population kinoise. Le patron de la DGRK va abandonner momentanément son bureau pour que cette opération soit une réussite totale au bénéfice de la ville province de Kinshasa. Ce mercredi, il sera encore sur terrain à travers la capitale pour poursuivre avec cette opération.

A noter que cette campagne de recouvrement forcé de la vignette 2021, 2022 et 2023, ira jusqu’au mois de janvier 2024, pour permettre à tout le monde de s’acquitter de cette obligation légale.




La CAF annonce les nominés pour les catégories masculines des CAF Awards 2023

La CAF a dévoilé la liste des nominés pour les catégories masculines des CAF Awards 2023. La prestigieuse cérémonie annuelle de récompenses aura lieu le 11 décembre 2023 à Marrakech, au Maroc.

La liste préliminaire pour les différentes catégories a été dressée par un panel d’experts techniques de la CAF, de légendes du football africain et de représentants des médias sélectionnés dans un certain nombre de pays. La performance des nominés enregistrée entre novembre 2022 et septembre 2023 sert de période à l’étude.
Trente (30) joueurs ont été retenus pour le prix du Joueur Africain de l’Année aux CAF Awards, tandis que 20 joueurs sont nommés pour le Joueur interclubs de l’Année. Les catégories ‘’entraîneur de l’année’’, ‘’équipe nationale de l’année’’ et ‘’club de l’année’’ ont chacune dix (10) nominés, tout comme le ‘’Jeune Joueur de l’Année’’ – pour les joueurs de moins de 21 ans.
Pour la première fois, la CAF a introduit les catégories Gardien de But Africain et Gardienne de But Africaine de l’Année dans la cérémonie qui vise à récompenser et à célébrer les joueurs, les officiels et les administrateurs exceptionnels au cours de la période considérée.
Ce sera la première fois que les gardiens de but seront récompensés pour leurs performances, ce qui élargit ainsi le réseau de lauréats de l’événement annuel. 10 joueurs ont été nominés pour la nouvelle récompense.
Le vainqueur final de chaque catégorie sera décidé après les votes d’un panel composé de la Commission Technique de la CAF, des professionnels des médias, des entraineurs et capitaines des associations membres et des clubs impliqués dans les phases de groupe des compétitions interclubs.
Les nominations pour les catégories féminines seront annoncées en temps voulu.
L’attaquant sénégalais Sadio Mane avait été couronné Joueur Africain de l’Année de la CAF, tandis que la Nigériane Asisat Oshoala avait remporté le trophée de la Joueuse africaine de l’Année de la CAF pour la cinquième fois, un record aréalisé lors du dernier Gala de remise des prix en juillet 2022 à Rabat, au Maroc.
Liste des nominés (par ordre alphabétique des Associations Membres) :
Joueur Africain de l’Année
1. Ramy Bensebaini (Algérie et Borussia Dortmund)
2. Riyad Mahrez (Algérie et Al Ahli)
3. Edmond Tapsoba (Burkina Faso et Bayer Leverkusen)
4. Andre-Frank Zambo Anguissa (Cameroun et SSC Napoli)
5. Vincent Aboubacar (Cameroun et Besiktas)
6. Ibrahima Sangare (Cote d’Ivoire et Nottingham Forest)
7. Seko Fofana (Cote d’Ivoire et Al Nassr)
8. Chancel Mbemba (RD Congo et Olympique Marseille)
9. Fiston Mayele (RD Congo et Pyramids)
10. Mahmoud Abdel Moneim “Kahraba” (Egypte et Al Ahly)
11. Mohamed Abdelmonem (Egypte et Al Ahly)
12. Mohamed ElShenawy (Egypte et Al Ahly)
13. Mohamed Salah (Egypte et Liverpool)
14. Mohammed Kudus (Ghana et West Ham United)
15. Thomas Partey (Ghana et Arsenal)
16. Serhou Guirassy (Guinée et VfB Stuttgart)
17. Yves Bissouma (Mali et Tottenham Hotspur)
18. Achraf Hakimi (Maroc et Paris Saint-Germain)
19. Azzedine Ounahi (Maroc et Olympique Marseille)
20. Hakim Ziyech (Maroc et Galatasaray)
21. Sofyan Amrabat (Maroc et Manchester United)
22. Yahya Jabrane (Maroc et Wydad Athletic Club)
23. Yassine Bounou (Maroc et Al Hilal)
24. Youssef En-Nesyri (Maroc et Séville)
25. Peter Shalulile (Namibie et Mamelodi Sundowns)
26. Victor Osimhen (Nigeria et SSC Napoli)
27. Sadio Mane (Sénégal et Al Nassr)
28. Pape Matar Sarr (Sénégal et Tottenham Hotspur)
29. Percy Tau (Afrique du Sud et Al Ahly)
30. Mohamed Ali Ben Romdhane (Tunisie and Ferencvaros)
Gardien de But de l’Année
1. Mohamed ElShenawy (Egypte et Al Ahly)
2. Yassine Bounou (Maroc & Al Hilal)
3. Andre Onana (Cameroun et Manchester United)
4. Ronwen Williams (Afrique du Sud et Mamelodi Sundowns)
5. Edouard Mendy (Sénégal et Al Ahli)
6. Oussama Benbot (Algérie et USM Alger)
7. Youssef El Motie (Maroc et Wydad Athletic Club)
8. Djigui Diarra (Mali et Young Africans)
9. Pape Mamadou Sy (Sénégal et Génération Foot)
10. Landing Badji (Sénégal et AS Pikine)
Joueur Interclubs de l’Année
1. Aymen Mahious (Algérie et USM Alger/Yverdon-Sport)
2. Oussama Benbot (Algérie et USM Alger)
3. Zineddine Belaid (Algérie et USM Alger)
4. Fiston Mayele (RD Congo et Young Africans/Pyramids)
5. Makabi Lilepo (RD Congo et Al Hilal/Valenciennes)
6. Hussein El Shahat (Egypte et Al Ahly)
7. Mahmoud Abdel Moneim “Kahraba” (Egypte et Ahly)
8. Mohamed Abdelmonem (Egypte et Al Ahly)
9. Mohamed ElShenawy (Egypte et Al Ahly)
10. Mostafa Fathi (Egypte et Pyramids)
11. Djigui Diarra (Mali et Young Africans)
12. Yahia Attiyat Allah (Maroc et Wydad Club Athletic)
13. Yahya Jabrane (Maroc et Wydad Athletic Club)
14. Youssef El Motie (Maroc et Wydad Athletic Club)
15. Peter Shalulile (Namibie et Mamelodi Sundowns)
16. Percy Tau (Afrique du Sud et Al Ahly)
17. Ranga Chivaviro (Afrique du Sud et Marumo Gallants/Kaizer Chiefs)
18. Ronwen Williams (Afrique du Sud et Mamelodi Sundowns)
19. Ali Maaloul (Tunisie et Al Ahly)
20. Mohamed Ali Ben Romdhane (Tunisie et Esperance Sportive de Tunis /Ferencvaros)
Jeune Joueur de l’Année
1. Dango Ouattara (Burkina Faso et Bournemouth)
2. Souleymane Alio (Burkina Faso et New Stars)
3. Ernest Nuamah (Ghana & Olympique Lyon)
4. Abdessamad Ezzalzouli (Maroc et Bétis)
5. Bilal El Khannous (Maroc et Genk)
6. Gift Orban (Nigeria et KAA Gent)
7. Lamine Camara (Sénégal and Génération Foot/Metz)
8. Pape Amadou Diallo (Sénégal and Génération Foot/Metz)
9. Pape Demba Diop (Sénégal et Zulte Waregem)
10. Amara Diouf (Sénégal et Génération Foot)
Entraineur de l’Année
1. Abdelhak Benchikha (USM Alger)
2. Marcel Koller (Al Ahly)
3. Juan Micha Obiang (Guinée Equatoriale)
4. Tom Saintfiet (Gambie)
5. Baciro Cande (Guinée-Bissau)
6. Amir Abdou (Mauritanie)
7. Walid Regragui (Maroc)
8. Chiquinho Conde (Mozambique)
9. Aliou Cisse (Sénégal)
10. Pape Thiaw (Sénégal)
Equipe Nationale de l’Année
1. Cap-Vert
2. Gambie
3. Guinée-Bissau
4. Guinée-Equatoriale
5. Mauritanie
6. Maroc
7. Mozambique
8. Namibie
9. Sénégal
10. Tanzanie
Club de l’Année
1. CR Belouizdad (Algérie)
2. USM Alger (Algérie)
3. ASEC Mimosas (Côte d’Ivoire)
4. Al Ahly (Egypte)
5. Raja Club Athletic (Maroc)
6. Wydad Athletic Club (Maroc)
7. Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)
8. Marumo Gallants (Afrique du Sud)
9. Esperance de Tunis (Tunisie)
10. Young Africans (Tanzanie)