La Chine organise une conférence centrale sur le travail financier

La Conférence centrale sur le travail financier a été organisée à Beijing lundi et mardi. Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois, a prononcé un discours important lors de ladite conférence.

M. Xi, également président chinois et président de la Commission militaire centrale, a analysé les situations auxquelles est confronté le développement de haute qualité du secteur financier et a pris des dispositions pertinentes pour la période en cours et les périodes à venir.

Au cours de cette conférence de 2 jours, le président Xi Jinping s’est penché sur les réalisations financières depuis le 18e Congrès national du Parti communiste chinois et a présenté des plans pour la période actuelle et les périodes à venir afin de promouvoir un développement financier de haute qualité. Le Premier ministre Li Qiang a pris des dispositions spécifiques pour le travail financier. La conférence a mis l’accent sur la création d’un environnement monétaire favorable, l’amélioration de la qualité des services financiers pour les secteurs stratégiques et le maintien d’une politique monétaire stable.

Elle a souligné l’importance de la diversification des ressources financières pour soutenir l’innovation technologique, le développement vert et les petites et moyennes entreprises. En outre, la conférence a préconisé l’amélioration de la structure du marché financier, la promotion du développement d’un marché obligataire de haute qualité et l’avancement de l’ouverture financière tout en garantissant la sécurité financière et économique nationale. Elle a également souligné la nécessité de renforcer l’avantage concurrentiel et l’influence de Shanghai en tant que centre financier mondial, et de consolider et d’élever le statut de Hong Kong en tant que centre financier international.




Sud-Kivu : Le ministre Roger Kamba lance le programme de gratuité des accouchements

Lancé depuis le 05 septembre dernier, le programme de la gratuité des accouchements en RDC poursuit son bonhomme de chemin. Ce lundi 30 octobre 2023 à Bukavu, dans la province de Sud-Kivu, le ministre de la Santé, Dr Samuel-Roger Kamba a lancé officiellement ce programme dans ce coin du pays, rapporte la cellule de communication du ministère de la santé.

Avant le lancement de la gratuité des accouchements, le ministre de la Santé, a d’abord posé une pierre pour la construction d’un centre de santé moderne de la gratuité des accouchements à Kavumu dans le cadre du Programme de Développement Local des 145 territoires en sigle PDL-145T. Au total, 22 centres de santé seront construits dans ce territoire.

Devant les autorités de la province et les mamans de Bukavu à l’hôpital général de Miti-Muresa, dans le territoire de Kabare, le ministre Roger Samuel Kamba a expliqué l’importance de la couverture santé universelle à travers la gratuité des accouchements.

“Je rappelle que ce programme est contenu dans le premier discours d’investiture du président de la République. C’est donc un programme qui est en cours depuis que le président a décidé qu’il faut mettre l’homme au centre de notre politique. Il s’est passé beaucoup de choses avant qu’on arrive à la gratuité des accouchements. Le président de la République a créé des structures pour mettre la couverture santé en place. Il a décidé d’avoir un plan stratégique pour que la couverture santé universelle soit une réalité. C’est dans ce cadre-là que pour matérialiser cette politique, il a décidé que le premier choix que nous devons faire, c’est aider nos mamans aînées et nos nouveau-nés.” explique le ministre.

Le ministre a également signifié qu’il s’agit d’un moment important dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale, car la RDC a le taux de mortalité de la mère et de l’enfant le plus élevé au monde parce qu’avant la gratuité des accouchements y avaient une barrière financière que certaines femmes enceintes ne pouvaient franchir. Par manque de moyens, certaines d’entre elles recouraient aux accouchements à domicile s’exposant aux risques pour elles-mêmes ainsi que pour leur bébé.

La gratuité des accouchements désormais effective pour 13 provinces s’étend progressivement sur l’ensemble de la RDC. Elle comprend entre autres, les consultations prénatales, l’échographie obstétricale, les accouchements simples, les accouchements par césarienne, les soins du nouveau-né, la vaccination, les consultations post-natales, les services de planification familiale et l’accès aux médicaments essentiels.

Mamie Ngondo




Mont-Amba : Muabilu n’est pas prêt à décevoir son cher peuple (Jacques Kitengie)

Le district du Mont-Amba est tranquille à la veille des échéances électorales prévues en décembre 2023. Les nombreux électeurs de Limete, Matete, Ngaba, Lemba et Kisenso sont sereins et confiants. Tenez ! Le Notable légendaire est bel et bien dans la course à la députation nationale. L’Humble Serviteur Pius Muabilu Mbayu Mukala n’est pas prêt à décevoir son cher peuple. Oui, il demeure fidèle à son alliance solide et à long terme vis-à-vis de sa base historique. Papa 201, c’est le ticket Papa Mont-Amba toujours disponible à servir utilement ses contemporains. “Ne jamais vivre heureux tout seul” [réalité quotidienne du Patriote et Républicain Pius Muabilu Mbayu Mukala]. Derrière le président de la République, le Leader Majeur et Vénérable Autorité Morale du CNC et AACPG pense Congo et salut de tous. Vivement le 20 décembre 2023.




Sahara : l’ONU réaffirme l’autonomie comme unique option

Le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2024 », lit-on dans le texte de la résolution 2703, dont les Etats-Unis sont le porte-plume. La résolution a été adoptée par 13 voix pour et deux abstentions. Dans cette nouvelle résolution, l’instance exécutive des Nations-Unies a réaffirmé son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, présentée par le Maroc en 2007, en tant que base sérieuse et crédible à même de mettre fin au différend régional sur le Sahara marocain, tel que consacré dans les résolutions du Conseil de sécurité.

La nouvelle résolution 2703 du conseil de sécurité sur le Sahara, même si elle ne diffère pas dans ses formulations principales de celle qui l’a précédée, installe l’option de l’autonomie proposée par le Maroc comme unique solution pour ce conflit territorial. C’est en tout cas, la vive impression que dégagent et les travaux et les discours et la résolution votée par l’ONU pour proroger la mission de la MINURSO dans le Sahara marocain.

Cette impression provient de nombreux facteurs politiques qui ont entouré le contexte diplomatique général de cette discussion onusienne. Outre le fait que le texte appuie avec une force inédite la nécessité de parvenir à une solution politique durable mutuellement acceptée par l’ensemble des parties impliquées dans ce conflit, appelées encore une fois à participer à des tables rondes, ce texte est d’une grande clarté. Une clarté qui frappe par les vérités premières qu’il met sur la table des débats et des négociations. Il exclut évidement toute solution militaire à ce conflit comme l’esprit même de la MINURSO le stipule, mais n’évoque à aucun moment une logique référendaire qui entretiendrait auprès des séparatistes et de leurs parrains algériens de nombreux fantasmes.

En fait, l’importance majeure de cette résolution provient de son contexte régional et international. Et il est dans l’échec flagrant d’un double pari algérien, d’abord sur les Russes ensuite sur les Français. Le régime algérien avait mobilisé toutes ses cartes pour pouvoir influer sur cette décision internationale sur le Sahara. Et ce fut une grande déception qui aura certainement un impact majeur sur Alger, et sa politique antagoniste envers le Maroc.

Déception à l’égard des Russes d’abord. Durant le grand bras de fer entre Moscou et la communauté internationale autour de l’Ukraine, le régime algérien avait tout cédé à Moscou au risque de se créer des animosités internationales avec l’unique espoir de voir la diplomatie russe devenir plus agressive envers le Maroc au niveau des Nations Unies.

Or, la surprise algérienne fut sans équivoque. Effectivement, les Russes n’ont pas voté contre cette résolution, ils se sont contentés de s’abstenir, ce qui est une position moins forte que le refus, mais aussi, fait politique rare, la diplomatie russe n’a pas mené un combat ou un lobbying puissant qui puisse semer le doute sur une éventuelle unanimité de la communauté internationale sur l’importance politique de l’option de l’autonomie.

Le positionnement russe, même à travers la posture de l’abstention, installe cette atmosphère internationale générale que la conviction existe au sein du conseil de sécurité qu’en fin de parcours, il n’y a d’autres solutions à cette crise du Sahara que celle de l’autonomie, ce qui équivaut à une reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

La seconde grande surprise algérienne, et sans doute la plus douloureuse, est celle qui est venue du positionnement français. Alger misait beaucoup sur le fait que la crise chronique qui caractérise les relations entre Rabat et Paris, le froid glacial de leurs rapports depuis de longs mois, puissent impacter la perception française de cet conflit au sein des Nations Unies.

Or l’intervention du représentant français au sein du conseil de sécurité fut cauchemardesque pour le régime algérien. Non seulement la France rappelle avec des mots forts qu’elle a été une des premières puissances à soutenir l’option de l’autonomie, mais appelle à sa mise en oeuvre. «Je rappelle le soutien historique, clair et constant de la France au plan d’autonomie marocain. Ce Plan est sur la table depuis 2007, il est temps d’avancer. Il est temps de l’appliquer », a dit le représentant de la France.

Alors que certains qui soufflaient sur les braises de la discorde entre Rabat et Paris espéraient que la diplomatie française puisse changer en faveur de la vision algérienne, Paris est non seulement resté ferme dans ses convictions à l’égard de la solution marocain, mais la diplomatie française a sans doute profité de cette opportunité onusienne pour envoyer des messages de réconciliation vers le Maroc, provoquant à n’en pas douter une immense déception algérienne.

Au travers de cette résolution 2703 donc, le Maroc a réalisé un incontestable succès sur le chemin de la conviction et de la persuasion de la communauté internationale de la pertinence de la solution qu’il propose. Le texte montre aussi que tous les efforts menés par le régime algérien à l’égard de deux puissances qui pouvaient polluer cette certitude, la Russie et la France, se sont évaporés, laissant la diplomatie algérienne et son protégé le polisario, devant un indescriptible champ de ruines.

Avec Hespress




Gaza: à l’ONU, le Maroc renouvelle son appel à cesser les agressions militaires et à préserver les chances de paix

Par la voix de son ambassadeur représentant permanent, Maroc a renouvelé, devant l’Assemblée générale de l’ONU, son appel à cesser les agressions militaires dans la région du Moyen-Orient, en lui épargnant les affres d’un conflit qui risque d’y torpiller toute chance de paix et de stabilité.

Lors d’une session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc, Omar Hilale, a indiqué que la région a connu, lors des dernières semaines, des actes de violence contre tous les civils et leurs propriétés y compris les hôpitaux, ainsi que des violations du droit international et du droit humanitaire international, outre des opérations militaires dans la bande de Gaza, relevant que cette situation constitue une source de préoccupation majeure pour le Maroc.

Il a, dans ce cadre, souligné que le Royaume appelle à réduire l’escalade, à cesser l’effusion de sang et les agressions militaires, tout en soulignant l’impérieuse nécessité de protéger tous les civils et de ne pas les prendre pour cible, et ce conformément aux principes du droit international et aux valeurs humaines communes.

Le Maroc a également insisté sur l’importance de permettre l’acheminement des aides humanitaires, de façon rapide, continue et en quantité suffisante au profit des habitants de la bande de Gaza, ainsi que sur le rejet des solutions et idées visant à déplacer ou à déporter les Palestiniens de leur territoire et à mettre en danger la sécurité des pays voisins, a noté M. Hilale, ajoutant que le Royaume a insisté aussi sur l’impératif de lancer un véritable processus de paix qui mène à la solution à deux États, avec l’établissement d’un État palestinien avec Al-Qods Est comme capitale sur les frontières du 4 juin 1967, vivant côte à côte avec Israël.

Le diplomate a en outre rappelé qu’à l’issue du sommet de la paix qui s’est tenu au Caire le 21 octobre, le Maroc et huit pays arabes ont publié une déclaration appelant le Conseil de sécurité de l’ONU à engager les parties à un cessez-le-feu immédiat et durable, et à garantir et faciliter l’accès rapide, sûr, continu et sans entrave de l’aide humanitaire à la bande de Gaza.

Il a ajouté que les Groupes arabe, islamique et des pays Non-alignés ont appelé à une session extraordinaire après que le Conseil de sécurité n’était pas parvenu à adopter une résolution qui met fin à la situation tragique à Gaza, émettant le souhait de voir la résolution adoptée par l’AG de l’ONU constituer une véritable opportunité pour donner de l’espoir aux peuples de la région et une étape importante vers une solution à la crise actuelle.

L’ambassadeur a, de même, relevé que dans le cadre de l’engagement constant du roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, en faveur de la cause palestinienne, et sur Hautes instructions Royales, le Maroc a envoyé des aides humanitaires d’urgence aux populations palestiniennes, ajoutant que ces aides ont été remises au Croissant rouge égyptien pour acheminement vers la bande de Gaza.

Dans la même veine, il a indiqué que le Comité Al-Qods, dans le cadre des hautes instructions du Roi, a envoyé une contribution aux établissements hospitaliers et sociaux principaux, qui prennent en charge les cas médicaux et sociaux d’urgence engendrés par les développements de la situation dans la bande de Gaza.

M. Hilale a, par ailleurs, réitéré la solidarité entière du Royaume avec les droits légitimes du peuple palestinien frère, basés sur la légitimité internationale et sur la solution à deux États tel que convenu au niveau international, et devant aboutir à l’établissement d’un État palestinien indépendant avec Al-Qods Est comme capitale sur les frontières du 4 juin 1967, vivant côte à côte avec Israël, dans la paix et la sécurité.

L’ambassadeur a, de même, relevé que le Maroc souligne la nécessité de cesser toutes les mesures portant atteinte au statut juridique et historique de la ville d’Al-Qods, au service de la paix et la stabilité, notant que la ville sainte doit rester une terre de rencontre et symbole de coexistence pour les disciples des trois religions monothéistes, outre un centre des valeurs de respect mutuel et de dialogue tel que stipulé dans l’Appel d’Al-Qods signé par le roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, et Sa Sainteté le Pape François le 2 mars 2019 à Rabat.

Il a, dans ce cadre, cité un passage du message que le Roi avait adressé au président du Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, dans lequel le Souverain affirme «Nous soulignons une fois de plus que le blocage du processus politique entre Israéliens et Palestiniens ne rend pas service à la paix que Nous souhaitons voir régner dans la région. Dans le même temps, Nous encourageons tout signe positif et toute initiative louable, susceptibles de rétablir le climat de confiance et de favoriser l’amorce de négociations responsables dont l’issue serait un règlement juste, global et durable de la question palestinienne, conformément aux décisions de la légalité internationale et sur la base de la solution réaliste à deux États».

M. Hilale a conclu en soulignant que le Maroc, sous la conduite du roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, demeure attaché au choix de la paix et réitère sa disposition à coordonner avec l’ensemble des partenaires en vue de s’engager dans tout effort international visant à mettre fin à la situation tragique et dangereuse à Gaza.

Par Le360 (avec MAP)




Julien Paluku satisfait de son action à la tête du ministère de l’Industrie

Le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya et le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, ont co-animé ce mardi 31 octobre dans la salle de la presse de la RTNC1, un briefing presse autour de « Réformes engagées dans le secteur de l’Industrie : bilan et perspectives ».

Julien Paluku a dans son mot introductif, rappelé la volonté du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, lors de son premier discours sur l’État de la nation, à faire développer le secteur de l’industrie en RDC. Le gros du travail a été de subdiviser la RDC en six zones industrielles notamment celle de Kinshasa, l’ex-Katanga, l’espace Kasaï, l’espace Kivu, l’espace ex-Oriental et l’espace de l’Équateur.

Le ministre de l’Industrie a souligné qu’il a été impératif dès son arrivée à la tête du ministère de l’Industrie d’interroger l’histoire, ensuite mettre en place une politique industrielle. “On ne peut pas diriger un secteur sans qu’il y ait une politique qui constitue la boussole à suivre”, a-t-il dit.

Julien Paluku a dans la foulée, rappelé les fondamentaux de son ministère. Après la politique culturelle, des axes ont été définis notamment la gouvernance administrative du ministère, celui de comment faire de la RDC un pool important de développement économique et celui de comment attirer des investissements vers la RDC. Dans la suite du travail, un plan directeur d’industrialisation a été élaboré.

“C’est comme ça qu’on a élaboré en 2021 le plan directeur d’industrialisation qui est un instrument de mise en œuvre de la politique industrielle et qui a six composantes principales notamment les infrastructures routières pour assurer l’interconnexion des 26 provinces, les infrastructures énergétiques parce qu’on ne peut pas industrialiser le pays sans énergie, les chemins de fer ou on a recensé tous les segments de chemin de fer qu’il faut construire avec un coût de 9.1 milliards de dollars, les zones économiques spéciales pour voir comment rendre viables nos potentiels pour que les populations se retrouvent dans nos richesses…”, a souligné Julien Paluku.

Le ministre de l’industrialisation a expliqué succinctement le bien-fondé de chaque zone industrielle entre autres la zone pilote de Maluku avec l’inauguration par le Président de la République de la première usine de fabrication de carreaux et des faïences, celle d’Akula qui a la mission de reprendre toute la production agro-industrielle de l’espace Équateur et en faire un des producteurs des pneus, celle de Kishishi au Katanga avec l’accueil des premières unités de transformation des minerais.

Julien Paluku a également effleuré le développement structurel de son secteur. “Sur le plan structurel, nous nous sommes dits qu’on doit construire les fondamentaux du ministère de l’industrie. C’est ainsi qu’aujourd’hui à part le Fonds de promotion de l’industrie, nous avons le Bureau national d’études et de planification industrielle qui mène les enquêtes industrielles, l’agence de zones de spéciales, organe de régulation de toutes ces zones qui naissent en RDC, le Conseil congolais des batteries…”, a-t-il dit.




Assemblée nationale : Les bourgmestres de la ville en plaidoyer auprès du speaker Mboso pour leur situation salariale

Ce mardi 31 octobre 2023, Mboso Nkodia Pwanga Christophe, président de l’Assemblée nationale, accompagné du 2eme vice-président Vital Banywesize, a reçu en audience les bourgmestres de 24 communes de la ville-province de Kinshasa et leurs adjoints dans la salle des Conférences des présidents du Palais du peuple tard dans la soirée.

Au menu de leurs échanges, la situation politique et salariale des bourgmestres.

Après cette entrevue de près d’une heure, le président de la Chambre basse du Parlement, Christophe Mboso Nkodia Pwanga s’est exprimé en ces termes : “les bourgmestres ont sollicité un rendez-vous. J’ai accordé immédiatement. Nous avons parlé des problèmes qui les concernent. Ensuite, nous avons parlé de l’insécurité dans la ville de Kinshasa et, enfin, nous avons parlé de la politique, essentiellement de l’Union sacrée de la Nation.

De son côté, le porte- parole des bourgmestres a fixé l’opinion par ces mots: ” Nous sommes venus voir le président de l’Assemblée nationale pour discuter avec lui évidemment de tout ce qui nous concerne sur le plan sécuritaire et tout autre problème nous concernant. Et nous remercions le président de l’Assemblée nationale qui nous a reçus, malgré son agenda chargé, il a pris le temps de nous écouter, et il nous a prodigué beaucoup de conseils pour que nous puissions finir cette année en beauté. Nous sommes contents parce qu’il est la personne la mieux placée pour plaider notre cas et écouter nos doléances, les soumettre auprès du président de la République et aussi à la plénière de l’Assemblée nationale. Nous sommes contents de le rencontrer aujourd’hui, nous pensons que nous avons déjà la solution à une partie de nos problèmes”.

S’agissant de la situation des communes qui est restée inchangée, le porte-parole a déclaré qu’on ne peut pas dire que la situation de nos communes est restée la même, pas du tout, a-t-il recadré, il y a un progrès énorme. Le chef de l’État qui travaille d’arrache-pied pour que la situation de nos communes puisse s’améliorer. Aujourd’hui, il y a autant de kilomètres de routes qui sont construits, il y a une conscientisation, une sensibilisation pour que chacun de nous puisse nettoyer sa parcelle pourquoi pas son quartier. C’est vrai la situation était grave, mais nous ne pouvons pas dire que la situation est restée dans le statu quo. Pas du tout, nous sommes en train d’avancer, le pays est en marche et nous pensons qu’à partir de l’année prochaine si la population prend conscience et que nous redonnons encore de plus notre confiance totale au chef de l’État, d’ici 5 ans on va parler un autre langage”.




AKWABA, la chanson officielle de la Coupe d’Afrique des Nations est désormais disponible

Alors que les préparatifs de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 s’intensifient, la CAF et le Comité d’Organisation Local (COL) ont annoncé la sortie de la chanson officielle du tournoi.

Intitulée “AKWABA”, qui signifie “bienvenue” en Côte d’Ivoire, cette chanson est un projet musical captivant piloté par la talentueuse équipe du label mondial Universal Music Africa.

Réaffirmant le thème de la fierté du football africain pour le tournoi, il est également une déclaration d’amour pour le football, un hommage à la diversité culturelle du continent et à l’hospitalité chaleureuse de la Côte d’Ivoire lorsque le reste de l’Afrique et le monde se réuniront du 13 janvier au 11 février 2024 pour la 34e édition de l’événement phare du football du continent.

Cette œuvre d’art a été réalisée par le légendaire groupe ivoirien Magic System, célèbre pour son tube planétaire ‘’Premier Gaou’’, l’éblouissante icône de la pop égyptienne Mohamed Ramadan, dont le “Number 1” continue d’attirer l’attention du monde entier, la diva nigériane Yemi Alade, célèbre pour son “Johnny”, et le célèbre producteur Dany Synthe, donnant ainsi naissance à un morceau qui transcende les frontières et les cultures en mettant en scène une Afrique unie. Le quatuor a livré une interprétation puissante d’AKWABA lors du tirage au sort de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023, qui s’est déroulé à Abidjan il y a quinze jours.

AKWABA devrait enflammer le continent africain avec une explosion de rythmes et de mélodies qui incarnent l’esprit d’unité, de passion et de célébration. Le titre est désormais disponible sur toutes les plateformes de streaming et promet de nous emmener dans un voyage musical inoubliable.

Préparez-vous à chanter, danser et célébrer à l’unisson pendant la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023. Le coup d’envoi de la compétition sera donné le 13 janvier 2024 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.




Sud-Kivu : Le Gouverneur Théo Ngwabidje Kasi pose la première pierre de la construction de la Paroisse Internationale Protestante de Bukavu

C’est à travers ce passage biblique tiré de Agée 2:9 que le Gouverneur de Province Théo Ngwabidje Kasi, a procédé le lundi 30 octobre 2023 à la pose de la première pierre qui servira pour la construction de la Paroisse Internationale Protestante de Bukavu, une église moderne qui aura également des bureaux, salles des réunions et des prières.

C’était à l’issue d’un culte d’action de grâce organisé dans cette même église du Christ au Congo, lequel était présidé par le Président National de l’ECC, Mgr André Bokundoa, en présence de l’autorité Provinciale Théo Ngwabidje Kasi et du Président national de Milapro, Norbert Basengezi Katintima.

Dans son mot, le Gouverneur de Province, a fait savoir que l’Eglise du Christ au Congo, à l’instar d’autres confessions religieuses, a toujours été l’un des vecteurs du développement dans notre pays, en général, et au Sud-Kivu, en particulier. Cela se justifie par les efforts qui sont à l’actif de cette église dans le domaine de l’évangélisation, de l’éducation et de la santé, a martelé Théo Ngwabidje Kasi, avant d’ajouter que la mission prophétique de l’ECC en Province, fait également la fierté de la Rdcongo, car avec ses 45 communautés ecclésiastiques, plus de 3.668.032 fidèles qui sont encadrés par plus de 8.422 Révérends Pasteurs et 4 évêques, d’où elle mérite une attention du pouvoir public. Il a invité les responsables et les chrétiens de l’ECC à accompagner le processus électoral qui est en cours.

Par la même circonstance, le Chef de l’exécutif Provincial a rendu des vibrants hommages à celui qu’il a affectueusement appelé, le Premier laïc Protestant Congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, chef de l’État , lui qui a toujours été aux côtés de l’église du christ au Congo avec la construction de plusieurs infrastructures en faveur de cette confession religieuse dont les écoles et les centres de santé.

Et pour lier l’utile à l’agréable, l’autorité Provinciale a prêché par l’exemple en contribuant une somme de 10. 000$ américains pour débuter les travaux de ce nouveau Temple et a invité, chacun selon ses moyens, à y apporter une contribution matérielle et financière pour l’achèvement de ce projet.

Ce geste posé par le Gouverneur, a été accueilli avec des youyous et acclamations par l’ensemble des chrétiens de l’ECC, qui ont prié pour l’autorité Provinciale.

Pour sa part, le Président National de l’ECC, qui séjourne pour la première fois à Bukavu, et qui conduit une forte délégation venue de Kinshasa, a remercié les chrétiens de l’ECC Sud-Kivu, qui grâce à leur soutien, il a été récemment élu Président de cette confession religieuse au niveau national. Il a salué, à son tour, l’acte posé par l’autorité Provinciale, Théo Ngwabidje Kasi, celui qu’il a affectueusement appelé Bokilo, car son fils a épousé une fille originaire d’Idjwi, terroir du Gouverneur.

Jean-Luc Lukanda




Face à la pratique de l’homosexualité : Les kinois expriment leur désapprobation (Enquêtes)

La question de l’homosexualité fait actuellement vibrer le monde, un sujet qui divise les opinions partout dans le monde.

A Kinshasa, les kinoises et kinois ont vivement réagi, au cours des enquêtes d’opinions menées par Crispin Mutelembe et Zabani des journalistes locaux, durant le mois d’octobre 2023, au sujet de la pratique de l’homosexualité en République Démocratique du Congo.

Selon les résultats des enquêtes, près de 65% des kinois s’opposent aux pratiques homosexuelles à Kinshasa. La plupart d’entre eux considèrent l’homosexualité comme une pratique malsaine et diabolique. Peu d’entre eux suggèrent que les humains apprennent à s’accepter mutuellement malgré leur divergence d’orientations sexuelles.

“L’homosexualité est une relation sexuelle entre deux personnes du même sexe. Je suis contre cette pratique car je considère qu’elle est un péché. Dieu dit que l’homme s’attachera à sa femme et non le contraire », a réagi un kinois, sous couvert d’anonymat.

« L’homosexualité est une orientation sexuelle naturelle qui existe déjà depuis toujours dans d’autres pays d’Europe, d’Amérique et même certains pays Africains et dans toutes les cultures et sociétés du monde », a fait savoir Magloire Pelenda, indiquant que cette pratique n’est plus un tabou dans des sociétés occidentales.

Il a également souligné que cette acceptation de la diversité sexuelle « marque le temps de la fin et témoigne de la mondialisation avec ses nouvelles inventions technologiques. Il est donc essentiel d’accepter cette réalité et de promouvoir la tolérance envers les différences sexuelles », a-t-il ajouté.

« Tout d’abord, la Bible nous dit dans le livre de 1 Corinthiens 6:9 : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas du royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les immoraux, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni ceux qui font des reproches ou extorquent leur prochain n’hériteront du royaume de Dieu », a souligné Dorcas Mpilulu qui s’oppose également à cette pratique qui est, selon elle, une abomination.

« La Bible précise dans l’Ancien Testament, livre du Lévitique 20:13 : “Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux », a-t-elle expliqué.

Par ailleurs, un autre intervenant a indiqué que la pratique d’homosexualité revêt de nombreuses conséquences notamment des maladies sexuellement transmissibles et d’autres maladies graves.

Sur le plan social, « il est important de vivre en respectant la loi que Dieu nous a donnée, en suivant l’exemple d’Adam et Ève dans Genèse 1:28. Dieu les a bénis et leur a dit : “Soyez féconds, multipliez-vous et remplissez la terre” », a-t-il préconisé.

Sur le plan éducatif, une dame d’environs trente ans a souligné qu’un bon éducateur doit respecter les lois formelles de Dieu en valorisant la différence sexuelle. Cela signifie pratiquer une vie sexuelle conforme à la volonté de Dieu.

« L’homosexualité est une pratique abominable qui n’est pas à encourager déjà par sa pratique, il y a rien de sacré à l’intérieur. Je pense que les raisons sont spirituelles, elles sont dues au temps de l’avènement de l’anti-Christ et au-delà de ça, il y a l’internet, la télé et les réseaux sociaux qui normalisent la pratique et comme nous vivons dans une génération dite alpha donc qui essaie sous prétexte que c’est à la mode, c’est là que plusieurs tombent dans ce piège et ils n’y arrivent plus à ressortir » a-t-il martelé.

Il est important de retenir que dans tous les cas, la pratique de l’homosexualité a des conséquences néfastes sur la vie d’une personne.