Election présidentielle : La CENI prend acte des arrêts de la Cour constitutionnelle et publie la liste définitive 

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique qu’elle a reçu de la Cour Constitutionnelle les arrêts consécutifs aux recours en contestation de la Décision n° 116/CENI/AP/2023 du 19 octobre 2023 portant publication de la liste provisoire des candidatures recevables et irrecevables à l’élection du Président de la République.

La Cour Constitutionnelle avait réceptionné au total 12 (douze) requêtes, dont 2 (deux) jugées recevables et fondées, 4 (quatre) recevables et non fondées et 6 (six) irrecevables.

Par conséquent, la CENI prend acte des arrêts sus-évoqués et rend publique la Décision n° 119/CENI/AP/2023 du 03 novembre 2023 portant publication de la liste définitive des candidatures à l’élection du Président de la République, soit 26 candidatures pour le scrutin présidentiel du 20 décembre 2023. La liste définitive ainsi publiée par voie de presse est affichée au Siège de la CENI et est disponible sur le site web: www.ceni.cd.




Fort des images captées par les drones de la MONUSCO : Zénon Mukongo affirme que le Rwanda n’est pas dans la logique de la paix

Dans son intervention à l’Assemblée générale des Nations unies, M. Zénon Mukongo Ngay, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire (Représentant Permanent) pense qu’il y a donc lieu de considérer en définitive que le Rwanda n’est pas dans la logique de la paix, à en croire, les images captées la semaine dernière par les drones de la MONUSCO entre le 18 et le 24 octobre 2023, montrant des colonnes des troupes rwandaises, ayant franchi les frontières de la République Démocratique du Congo, à Kapwe, Runyoni, Kibumba et Tshianzu pour semer la mort et la désolation au sein des populations congolaises.

Dans son discours, il a indiqué que le concept de maintien de la paix a évolué au fil des ans, passant des opérations de la première génération ou missions d’observation de paix, aux missions de consolidation de la paix avec pour tâches, l’organisation des élections, le désarmement et l’assistance humanitaire pour déboucher sur les opérations de la troisième génération qui incluent le recours à la force sur la base du Chapitre VII.

C’est dans cette dernière catégorie qu’on peut situer la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO). Initialement conçue comme Mission de l’Organisation des Nations Unies au Congo (MONUC), dont le mandat était essentiellement d’élaborer des plans en vue de l’observation du cessez-le-feu et du désengagement des forces, de maintenir la liaison avec toutes les parties à l’accord de cessez-le-feu de Lusaka, ainsi la présence des forces des Nations Unies en RDC s’est transformée en mai 2010 pour devenir la MONUSCO, une force de 16.000 militaires et policiers pour appuyer les efforts du Gouvernement et dont le mandat a été de contribuer pendant une période de transition bien définie, à la stabilisation de la RDC, pays post-conflit, particulièrement, par la protection des populations civiles et l’appui aux principales réformes en matière de gouvernance et de sécurité.

A l’en croire, la MONUSCO a certes apporté une contribution acceptable notamment au processus électoral, aux FARDC, à la Police Nationale Congolaise, PNC, et à l’action humanitaire, mais on ne peut s’empêcher de relever qu’en 14 ans de présence au Congo, son bilan est mitigé et son efficacité de plus en plus mise en cause.

Bref, sa présence n’a pas aidé à mettre un terme au cycle infernal des massacres des populations civiles, des violations massives des droits de l’homme, des crimes contre l’humanité ainsi que d’exploitation illégale au grand jour des ressources naturelles de la RDC par des groupes armés nationaux et étrangers, dont le mouvement terroriste du M23 qui opère dans l’ombre de l’Armée régulière du Rwanda, comme l’attestent les différents rapports assez documentés du Groupe d’experts de l’ONU, des organisations non gouvernementales internationales comme Human Rights Watch et du Livre Blanc publié par le Gouvernement de la RDC en décembre 2022.

Comme le soulignait M. Christophe Lutundula, Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères de la RDC, dans sa dernière lettre au Conseil de sécurité, « les massacres perpétrés en territoire de Rutshuru par le M 23, mouvement terroriste soutenu par les soldats de la Rwanda Defense Force (RDF), le 28 novembre 2022 à Kishishe et en mars 2023, à Kizimba, en mai 2023 à Tongo et en juillet 2023 , à Bukombo ont porté, une fois de plus, l’horreur à son comble à l’Est de notre pays…. ».

Face à cette énième tragédie, poursuit-il, la MONUSCO a été impuissante et n’a pas pu assurer la protection de la population civile. Aussi, le mécontentement et les frustrations accumulés par les populations de l’Ituri et du Nord-Kivu ont-ils explosés par des manifestations populaires violentes de juin-juillet 2022, à Goma, Beni, Butembo et Kasindi, exigeant le départ de la MONUSCO de la RDC et qui ont causé la mort déplorable de 30 civiles et 5 casques bleus. Comme quoi, la réforme de toute la question des opérations de maintien de la paix s’impose 75 ans après leur création.

Pour conclure, M. Zénon Mukongo Ngay, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire (Représentant Permanent), paraphrasant son ministre des Affaires étrangères, souligne que «  le rejet de la mission onusienne par les congolais est d’autant plus fort que les processus de paix de Nairobi et de Luanda sont bloqués par le Rwanda et le M 23 qui refusent d’obéir aux demandes de la Communauté internationale et d’appliquer le plan de paix issu de ces deux processus sans que ni les casques bleus de l’ONU, ni la Force régionale de l’Afrique de l’Est présents au Nord-Kivu ne les y contraignent ».




La CAF annonce le lancement d’une plateforme de billetterie pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF, Côte d’Ivoire 2023

La Confédération Africaine de Football (“CAF”) a officiellement lancé une plateforme de billetterie pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF Côte d’Ivoire 2023 dans le but de rendre les billets de match accessibles aux fans à travers le pays d’Afrique de l’Ouest et au-delà.

Dans le cadre de la création d’une expérience agréable et transparente, le système de billetterie entièrement fonctionnel et convivial permettra aux fans d’acheter des billets de match à leur aise et à leur convenance, n’importe où et n’importe quand.

Les fans pourront acheter les billets de la troisième édition du Championnat de football féminin de la CAF qui se déroule du 5 au 19 novembre 2023 dans les villes de Korhogo et San Pedro via le site web www.cafonline.com/wcl-tickets

Le Secrétaire Général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, est optimiste que cette initiative pionnière sera une bonne opportunité de test pour la Côte d’Ivoire qui se prépare à accueillir la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2023.

En outre, plusieurs points de vente ont été identifiés à Korhogo et San Pedro où les fans peuvent s’offrir des billets physiques aux prix suivants :

La Ligue des Champions Féminine de la CAF est un évènement passionnant pour la nation ivoirienne car elle offre à la CAF et au Comité d’Organisation Local l’environnement idéal pour évaluer son état de préparation avant la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies prévue l’année prochaine.




La CAF confirme les dates et heures des coups d’envoi de la finale de l’African Football League (“AFL”) entre le Wydad AC et Mamelodi Sundowns

La Confédération Africaine de Football (“CAF”) a annoncé les dates et heures des coups d’envoi de la finale de l’African Football League, qui se jouera en deux manches (aller et retour), entre le Wydad Athletic Club et Mamelodi Sundowns.

L’écurie marocaine accueillera le match aller, le dimanche 5 novembre 2023, au Stade Mohammed V de Casablanca. Le coup d’envoi de ce match qui s’annonce d’ores et déjà épique est prévu à 19H00 heure locale (18H00 GMT et 20H00 au Caire).

La seconde manche se jouera à Pretoria (Tshwane), en Afrique du Sud, au stade Loftus Versfeld, le dimanche 12 novembre 2023 à 15H00 heure locale (13H00 GMT et 15H00 heure du Caire). A cet effet, nous serons quelle équipe remportera la première édition de cette compétition panafricaine.

L’African Football League (“AFL”) est un tournoi organisé par la CAF en partenariat avec la FIFA. L’un des principaux objectifs de l’African Football League (“AFL”) est de veiller à la compétitivité des clubs africains au niveau mondial et que ces derniers soient commercialement viables.

Les dotations financières de l’African Football League

Le vainqueur de la première édition de l’African Football League recevra une récompense de 4 millions de dollars : Le finaliste de la compétition obtiendra 3 millions de dollars ; Les demi-finalistes repartiront avec 1,7 million de dollars chacun ; Quant aux équipes qui ont terminé la compétition au stade des quarts de finale, elles recevront 1 million de dollars chacune.

Pour de plus amples informations, contacter le service de communication de la CAF




Michée Musaka Mayelenkay remplace Eddy Mfumumpoko à la tête de la DGRK

La Direction générale des recettes de Kinshasa (Dgrk) a un nouveau chef. Il s’agit de Michée Musaka Mayelenkay qui a été nommé jeudi dernier par le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka.

Il remplace à ce poste Eddy Mfumumpoku qui a été nommé au mois de mars dernier de cette même année comme Directeur général de la DGRK, en remplacement du professeur Félicien Kuluta nommé ministre des Finances du gouvernement provincial.

Michée Musaka qui prend la tête de la régie financière provinciale de Kinshasa était jusqu’au jour de sa nomination le Directeur financier de la DGRK.

A noter que le départ d’Eddy Mfumumpoko avait été réclamé par la conférence des présidents de l’APK qui estimait que l’homme n’a pas fait preuve d’une grande performance dans la mobilisation des recettes afin de donner la ville les moyens conséquents de sa politique.

Au-delà de cette raison, certains observateurs pensent qu’une correspondance du Gouverneur Gentiny Ngobila suspend le mouvement des agents au sein de la DGRK, pourrait aussi être l’une des causes du départ précipité d’Eddy Mfumumpoko.

Toujours dans la même lancée, le ministre des Finances et le Directeur général de la Direction générale de la publicité extérieure de Kinshasa (DGPEK) figurent aussi sur la liste des personnes qui doivent partir. Tous sont accusés d’être moins performants dans les missions que la ville les a assignées.




Kasaï : Le candidat Martin Fayulu annoncé ce samedi dans la ville de Tshikapa

Le candidat à la présidence de la Réplique et président du parti politique Ecide est annoncé ce samedi dans la ville de Tshikapa.

L’information est confirmée par son équipe d’avance pilotée par Devos Kitoko qui séjourne dans la ville de Tshikapa depuis le début de la semaine.

Rien n’a filtré autour des objectifs qui poussent l’homme qui conteste l’élection de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle de 2018 de venir dans l’espace Kasaï à quelques jours seulement du début de la campagne électorale.

Les états-majors des partis de l’opposition et proches de Martin Fayulu ont aussi annoncé des manifestations lors de son arrivée dans la ville, mais sans trop de précisions.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Attaques d’Es-Smara : Le Maroc ne cédera pas aux provocations et la réponse se fera avec la plus implacable rigueur

A la suite des 4 déflagrations de projectiles qui ont touché des quartiers civils dans la ville de Es-Smara au sud du Maroc dans la nuit de Samedi 28 à dimanche 29 octobre 2023, le Parquet compétent de Laâyoune a ouvert une enquête en l’objet, où les analyses techniques et balistiques sont en cours pour définir leur nature et leur provenance exactes.

Ces déflagrations qui ont fait 1 mort et 3 blessés, dont 2 graves, ainsi que des pertes matérielles ont, sans aucun doute, ciblé intentionnellement des quartiers civils abritant des résidences familiales, et où il n’y a aucune installation militaire ou stratégique.

Conscient que ces provocations cherchent aussi maladroitement que dangereusement à détourner l’attention et à exercer une pression sur le Conseil de sécurité ; alors qu’il s’apprêtait à adopter sa résolution sur le Sahara marocain ; le Maroc reste serein, et dans l’attente des résultats de l’enquête en cours, les autorités marocaines s’astreignent à la retenue et la plus grande réserve et ne font pas de commentaire sur le processus judiciaire.

Cependant, il est indéniable qu’un faisceau d’indices crédibles, concordants et probants, pointe vers une responsabilité du polisario, qui mène des hostilités armées contre le territoire marocain depuis qu’il a décidé unilatéralement de répudier le cessez-le-feu conclu en 1991 sous l’égide de l’ONU.

Le premier indice se manifeste par la revendication formelle par le polisario lui-même de l’attaque dans son « communiqué de guerre n°. 901 », où le polisario se targue d’avoir fait des victimes. En outre, le représentant du polisario a assumé le contenu de ce communiqué publiquement, devant la presse, au sein même du siège de l’ONU, de surcroît, il l’a inscrit dans le cadre de la « lutte » que mène cette milice armée.

D’autant plus, la revendication de cette attaque terroriste par le polisario a fait la UNE de la presse internationale, et a été reprise par des dizaines d’articles. Cependant, le polisario ne les a pas contestés.

Ces attaques jouent avec la paix et la sécurité régionale, que le Maroc considère comme une ligne rouge. Certes le Maroc est un Etat de droit, il ne se laissera ni impressionné ni piégé par ces provocations inconsidérées. Néanmoins, les autorités marocaines mèneront les enquêtes à leur terme, jusqu’à établir les responsabilités et appliquer la loi dans son implacable rigueur.




Aéroport de la Luano : TP Mazembe dénonce la rétention de ses équipements sportifs

Dans un courrier adressé au ministre des Sports et Loisirs à Kinshasa/Gombe, le TP Mazembe s’indigne de l’acharnement dont il est victime de la part des pouvoirs publics. « Non seulement notre club a été privé de livrer ses matches à domicile pour faute d’organisation matérielle, aujourd’hui il est interdit d’entrer en possession de ses équipements sportifs envoyés par la Confédération Africaine de Football CAF », indique ce document signé par le TPM.

Et d’ajouter, nous vous informons que nos équipements et matériels de compétition CAF sont actuellement bloqués à l’aéroport de la Luano. Ce qui handicape le TP Mazembe pour ses prestations à la ligue des champions.

En effet, les colis envoyés par la CAF (comme chaque année) contenant des chasubles, ballons, filets et poteaux de but, équipements de ramasseurs, badges et fanions ont été bloqués tour à tour par la Douane, l’ANR, la DEMIAP pour finir actuellement à la Garde Républicaine.

Les responsables de la GR auraient reçu l’ordre de soutirer tout équipement avec mention Visite Rwanda’ oubliant que les premiers lots reçus par le TP Mazembe avec cette mention sont dans nos locaux et notre club, sans l’avis de qui que ce soit, vous avait averti, vous et les organisateurs, que le TP Mazembe ne porterait pas cette publicité malgré les implications financières qui nous incombent.

« Monsieur le Ministre, le TP Mazembe vous prie de tout faire pour que ces équipements nous soient remis sans délai avant notre prochain match de la ligue des champions. Avec conviction que votre prompte implication nous aidera à éviter sanctions et amendes de la CAF à notre club déjà oublié par les finances publiques, nous vous prions, Monsieur le Ministre, de considérer nos sentiments sportifs et patriotiques les meilleurs », termine cette lettre signée par Fréderic Kitengie, Secrétaire Général.




Attaques d’Es-Semara: ces indices probants qui impliquent le Polisario, et comment le Maroc entend réagir

Les indices s’accumulent et mènent tous vers la responsabilité directe et assumée du front séparatiste dans les attaques ayant ciblé des civils dans la ville d’Es-Semara, au cœur du Sahara marocain. Le Maroc temporise, mais cette provocation, qui a fait un mort et trois blessés, dont deux graves, aura des suites. La loi s’appliquera dans son implacable rigueur.

Il est des signes qui ne trompent pas, et au fil des jours, ceux-ci pointent dans une seule direction s’agissant des quatre déflagrations de projectiles qui ont touché, dans la nuit du 28 au 29 octobre dernier, des quartiers civils dans la ville d’Es-Semara, dans le sud du Maroc, et fait 1 mort et 3 blessés, dont 2 graves, ainsi que des pertes matérielles. La direction en question montre le chemin du front séparatiste armé du Polisario, hébergé, financé et armé par l’Algérie.

Le constat, selon cette source informée, est qu’il y a un faisceau d’indices crédibles, concordants et probants qui établissent la responsabilité du Polisario. À coups de communiqués quotidiens et d’hostilités armées de faible intensité le long du mur de défense, le Polisario ne cache plus son retour à la «lutte armée» depuis qu’il a décidé, le 13 novembre 2020, de rompre unilatéralement le cessez-le-feu conclu en 1991 sous l’égide de l’ONU. Si jusqu’ici, ses menaces n’ont guère eu d’écho, et encore moins un impact sur le terrain, le front semble vouloir mener une montée en charge ciblant cette fois les populations civiles.

Un des indices qui pointent la responsabilité du Polisario dans les attaques lâches contre des populations civiles à Es-Semara est justement la revendication formelle par le groupe séparatiste lui-même de l’attaque à travers son «communiqué de guerre n° 901». La milice y affirme avoir mené des attaques armées contre Es-Semara –qu’il nomme– et avoir fait des victimes. Autre élément à charge: le silence coupable du Polisario, alors que sa revendication de cette attaque a fait les gros titres de la presse internationale. Des dizaines d’articles ont relayé les informations relatives à ces tirs et leur revendication. Muet, le Polisario ne les a pas contestés.

Le soi-disant représentant du Polisario à l’ONU, Sidi Omar, a même persisté et signé. Suite à l’adoption par le Conseil de sécurité, lundi 30 octobre, de la résolution 2703 sur le Sahara, ce membre du Polisario a été infiltré par le représentant adjoint de l’Afrique du Sud dans la salle de conférences du Conseil de sécurité, alors même qu’il n’avait aucun droit d’y accéder. Interrogé sur les attaques qui ont ciblé des populations civiles à Es-Semara, le dénommé Sidi Omar a assumé publiquement le contenu du fameux «communiqué 901» des séparatistes. Et de justifier cette action criminelle au nom de la «lutte contre l’occupant».

Ce que ce membre du Polisario, également coordonnateur avec la MINURSO, ne dit pas, c’est que ces attaques ont ciblé des zones abritant des lieux de résidence et une zone industrielle, et où il n’y a aucune installation militaire ou stratégique. «Même l’aéroport civil d’Es-Semara se trouve à plus de 2 km du lieu où les explosions ont eu lieu», indique notre source.

Pour le Maroc, ces agissements sont une menace claire et sans précédent à la paix et la sécurité dans la région, que le Royaume considère comme une ligne rouge. Il s’agissait également d’une tentative aussi maladroite que désespérée de peser sur le dossier du Sahara, à la veille de l’adoption d’une résolution définitivement favorable au Maroc et qui enterre une fois de plus les fantasmes du Polisario et de son parrain algérien quant à toute option de référendum. L’objectif est évident: détourner l’attention et exercer une pression sur le Conseil de sécurité.

Pour l’heure, le Maroc, dans le cadre de l’État de droit, préconise la sagesse et la retenue. Le parquet compétent à Laâyoune a ouvert une enquête et les analyses techniques et balistiques sont en cours pour définir la nature et la provenance exactes des projectiles. En attendant, les autorités se gardent de préempter les résultats de cette enquête et ne font pas de commentaire sur le processus judiciaire. «Elles s’exprimeront dès l’obtention des premiers éléments», précise notre interlocuteur. Sereines face à ces provocations inconsidérées, elles mèneront les investigations à leur terme, jusqu’à établir les responsabilités et appliquer, alors, la loi dans son implacable rigueur.

Par Tarik Qattab




Fatshi tire le Tchad du trou béant : Au terme d’une année d’exil, Dr Succès Masrala a regagné N’Djamena ce vendredi 03 novembre 2023

Tonnerre avec arc en ciel, l’annonciateur du salut, la Communauté Internationale et la Communauté Économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) saluent à juste titre la diplomatie persuasive et convaincante du Facilitateur désigné de la CEEAC au processus de transition au Tchad à savoir. Il s’agit de M. Félix Tshisekedi, Président de la Rdc et ses Envoyés Spéciaux, Me Didier Mazenga Mukanzu et le Président de la Commission de la CEEAC, l’Ambassadeur Gilberto da Piedade Verissimo.

Ce Trio infatigable vient de sauver le Tchad qui a abordé un virage dangereux depuis la mort tragique de l’inoubliable Idris Deby Itno, le dernier Maréchal resté en Afrique, peu après la mort du Maréchal Samora Mashel du Mozambique et Mohamar Kadhafi. À retenir, d’il y a 2 jours passés, sous la gouverne du Facilitateur Félix Tshisekedi, il y a eu « signature d’un Accord de principe » entre le Gouvernement Tchadien et le Docteur Succès Masrala, président de la Formation politique tchadienne, « le Transformateur », à la Cité de l’Union Africaine », devant un parterre de Dignitaires africains et autres.

Du rêve à la réalité, au nom de la solidarité africaine et contre vent et marées, un Jet spécial, affrété par Félix Tshisekedi a atterri à l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djamena. Ce Jet a contenu à son bord: « le Célèbre ministre du Tourisme, Me Didier Mazenga Mukanzu et sa suite, le Docteur dont la renommée est jazzée par une frange juvénile Tchadienne, Succès Masrala et autres.

Arrivés à N’Djamena dans une atmosphère bon enfant, cette vaillante délégation était accueillie sans tambour battant, ni trompettes, par M. Azziz Mahamat Saleh, ministre Tchadien de la Communication et Porte-Parole et M. Abderaman Koullamalah, ministre Tchadien de la Réconciliation Nationale et Cohésion Sociale.

En homme partisan attitré des résultats positifs, Me Didier Mazenga M. a exprimé sa satisfaction à la presse Tchadienne. Pour lui, c’est une première victoire de cette première étape et une mission accomplie de vivre le retour sans incident, du Docteur Succès Masrala après 1 année d’exil. Et d’ajouter que Félix Tshisekedi ne jure qu’à l’aboutissement paisible et heureux du processus de transition au Tchad et aux élections inclusives.

D’autres détails dans un laps de temps gentil.