Grâce à l’aide de la DGST, l’Espagne a pu arrêter un présumé extrémiste

La police espagnole a pu arrêter une personne soupçonnée d’être impliquée dans des crimes de glorification, d’endoctrinement et de menaces terroristes, ainsi qu’à des crimes de haine. C’est à la commune de Terrassa à Barcelone où l’opération d’arrestation a eu lieu.

Selon un mémorandum publié par le ministère espagnol de l’Intérieur, l’opération, menée conjointement par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) du Maroc, le Centre national espagnol d’Intelligence (CNI) et les Brigades régionales d’information de Barcelone, Gérone et Alicante, a été coordonnée par le parquet national sous la direction du Tribunal central d’instruction n°2.

L’enquête, débutée fin 2022, a coopéré avec la Direction générale de la surveillance du territoire du Maroc (DGST), en se concentrant sur l’individu désormais détenu pour son soutien aux hypothèses djihadistes, qui se sont propagées depuis l’Espagne, à travers ses différents dossiers personnels, et ses documents extrémistes et violents. qui encouragent la commission d’actes terroristes, comme il l’a témoigné avec des publications explicites en faveur des « actions djihadistes » en Europe.

La même source ajoute également que l’enquête a prouvé que le détenu, qui s’est imprégné de l’idéologie extrémiste et violente et des hypothèses à caractère « jihadiste », a utilisé ses fichiers personnels sur les réseaux sociaux pour inciter à la lutte armée, et a révélé des publications explicites en faveur des opérations terroristes en Europe, notamment en Espagne, en représailles à la « perte de l’Andalousie » et en hommage à l’attentat commis à Algésiras le 25 janvier.

Il a également publié des messages contenant des pensées persistantes de haine contre les homosexuels et la communauté juive, et a même proféré des menaces concrètes contre d’autres utilisateurs des réseaux sociaux qui critiquent son discours.

Tout au long de l’enquête, il est devenu évident que ses messages avaient de plus en plus d’influence, atteignant environ 400.000 abonnés, qui ont réagi à ses publications avec à peu près 4 millions de « j’aime » aux messages qu’il a postés.

Ces derniers jours, le détenu a manifesté sa volonté d’agir, accélérant les recherches de couteaux et de gilets pare-balles. En conséquence, mercredi dernier, le suspect a été arrêté et la maison a été perquisitionnée. Les autorités ont confisqué, entre autres traces, de nombreux matériels informatiques.

Selon le ministère espagnol de l’Intérieur, le suspect a été mis à la disposition du Tribunal Central d’instruction n°2, dont le président a émis un arrêté d’emprisonnement.




Le Maroc place le continent africain au cœur de ses choix stratégiques

Le Maroc place l’Afrique au centre de ses priorités stratégiques, une démonstration palpable étant l’importance accordée au renforcement des liens avec de nombreux pays alliés du continent.
Le troisième rapport du Royaume du Maroc sur la mise en œuvre de l’Agenda 2063: Bilan de la première décennie (2014-2023), élaboré par le Haut-Commissariat au Plan (HCP) en collaboration avec l’ensemble des départements ministériels, présente le contexte socioéconomique du Maroc et les stratégies phares de la mise en œuvre de l’agenda 2063, tout en dressant un état des lieux des réalisations des objectifs fixés par cet agenda et en soulignant les principaux défis, opportunités et enseignements tirés de l’expérience marocaine dans ce domaine.
D’après le document, le Maroc déploie d’énormes efforts pour consolider ces relations et établir des partenariats variés et bénéfiques au niveau du continent. Cette dynamique de coopération entre le Maroc et les nations africaines a pris une envergure nouvelle sous le règne du Roi Mohammed VI, inscrivant ainsi cette vision dans une perspective à long terme, s’appuyant sur les avantages de la coopération Sud-Sud pour un développement inclusif.
Depuis, les échanges commerciaux entre le Maroc et les pays africains ont donc enregistré une croissance significative au cours de la dernière décennie, illustrant la pertinence des efforts déployés pour instaurer un partenariat commercial fructueux entre le Maroc et ses homologues africains.
Entre 2010 et 2022, le montant des échanges commerciaux entre le Maroc et les pays d’Afrique a enregistré une croissance annuelle moyenne de plus de 7% pour atteindre 64,4 milliards de dirhams en 2022, soit 38,8 MMDH des exportations et 25,6 MMDH des importations, représentant ainsi 5,5 % du total des échanges commerciaux du Maroc, dévoile le rapport.
Néanmoins, ce dynamisme s’avère en deçà du potentiel mobilisable, au vu du caractère plutôt complémentaire que concurrentiel des profils de spécialisation de part et d’autre. La structure des échanges commerciaux du Maroc avec l’Afrique reste polarisée par un nombre limité de produits.
En 2022, les exportations ont concerné essentiellement les engrais naturels et chimiques (soit une part de 42,7% des exportations marocaines vers l’Afrique), les préparations et conserves de poissons, les voitures de tourisme et fils et câbles. Les importations marocaines en provenance de l’Afrique sont constituées essentiellement des Houilles, Cokes et combustibles solides similaires Ammoniac, dattes, matière plastiques et Gas-oils et fuel-oil.
D’un autre côté, le Maroc a pris part activement à diverses institutions économiques africaines, ce qui a contribué de manière significative à l’avancement de l’intégration en Afrique. En ce qui concerne les investissements sur le continent, le Royaume s’est distingué en tant que l’un des premiers signataires de l’Accord établissant la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf) en mars 2018.
L’instrument de ratification a ensuite été déposé auprès de la Commission de l’Union Africaine en avril 2022, concrétisant ainsi l’adhésion effective du Royaume à ce marché commercial unifié et démontrant son engagement actif dans ce processus d’intégration.
En outre, le Maroc a activement contribué à la mise en place de la ZLECAf en participant régulièrement à des réunions techniques et de haut niveau. Le pays a également mené des consultations nationales, réalisé une étude d’impact, et pris des mesures conformes à la législation sur le commerce extérieur. Pour garantir une mise en œuvre efficace, un Comité national a été créé, composé de diverses parties prenantes. Il est chargé de suivre et d’évaluer la mise en œuvre de l’Accord, y compris la formulation de la stratégie nationale et du plan d’action.
En ce qui concerne les investissements en Afrique, ils sont principalement des investissements directs, passant de 6,9 MMDH en 2019 à 8 MMDH en 2021. Ces investissements représentent près de 58% du total des IDE marocains à l’étranger entre 2010 et 2021. En 2021, le secteur bancaire a contribué à hauteur de 60,7% des investissements du Maroc en Afrique, suivi par le secteur industriel (19,9%). Parmi les flux d’IDE du Maroc vers l’Afrique, la Côte d’Ivoire a capté plus de la moitié, soit l’équivalent de 4,8 MMDH.
Par ailleurs, le Royaume a mis en place d’importants projets d’infrastructures qui ont stimulé l’économie à l’échelle nationale et territoriale. Le pays possède un réseau routier classé crucial pour le développement socio-économique, assurant 90% des déplacements, 75% du transport de marchandises, et représentant 6% du PIB national. Il totalise, selon le rapport, 57.334 km, dont 45.354 km sont revêtus, 1.695 km de voies express et 1.800 km d’autoroutes. Il comprend 13.683 km de routes nationales, 9.813 km de routes régionales et 21.858 km de routes provinciales.
S’agissant des chemins de fer, le Maroc dispose d’un réseau de 2.295 km, dont environ 200 km de lignes à grande vitesse à double voie, opérationnelles depuis 2018, reliant Tanger à Casablanca, constituant les premières lignes de ce type en Afrique.
Dans le domaine des télécommunications, le pays a connu une croissance constante de l’accès à la téléphonie mobile, passant de 44,1 à 54,12 millions d’abonnés entre 2014 et 2023, avec un taux de pénétration augmentant de 132,96% à 146,17% sur la même période.




Conséquence de l’absence des Kabilistes : les Tshisekedistes ont un bilan à défendre contre…aucun candidat !

Depuis le 30 octobre 2023, la question de qualification ou de disqualification des candidatures à la présidentielle n’a plus de place dans le débat politique autour du scrutin du 20 décembre prochain. Pour rappel, la Cour constitutionnelle a confirmé ce jour-là la nationalité congolaise de Moise Katumbi et de plusieurs de ses collègues candidats à la présidentielle de décembre 2023 qu’une certaine opinion fait passer comme des étrangers : Denis Mukwege, Martin Fayulu et Noël Tshiani.

Dans la dernière livraison intitulée “Contester désormais la nationalité des présidentiables devient une infraction ! “, est évoqué l’article 168 de la Constitution, à savoir : “Les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires. Ils sont obligatoires et s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi qu’aux particuliers”.

Ainsi, la campagne électorale a déjà un sujet de moins parmi les sujets les plus sensibles.

Au nombre de ceux-ci, sans doute la sécurité, la démocratie (impliquant les Droits de l’homme et l’Etat de droit), l’économie, le social etc.

Pas de doute : tout candidat Président de la République en fonction, comme partout au monde, a beaucoup de chance de l’emporter sur ses adversaires de l’opposition.

Dans ce contexte, Félix Tshisekedi a une longueur d’avance sur ses concurrents. Il vient, lui, avec un bilan. Ses adversaires s’annoncent, eux, avec des intentions.

Seulement voilà, l’Histoire (avec un grand H), renseigne que ce n’est gagné pour autant. Autrement, Donald Trump aux Etats-Unis et Jair Bolsonaro au Brésil, pour ne citer que les deux, seraient sortis vainqueurs face à Joe Biden et à Lula da Silva. Ils ont pourtant été battus au terme de leur premier mandat.

Il n’est alors pas exclu que Félix Tshisekedi connaisse la même infortune.

C’est justement pour éviter cette épreuve que Tshisekedistes d’origine et d’adoption travaillent dur, mais alors dur pour sauver ce qui est à sauver. Ils se savent dans la logique ” A celui a eu plus, on exige plus”. Surtout quand on est dans la saison kamerhéenne ” pièce contre pièce “.

Malheureusement, la formule ne tient pas pour une raison simple : Joseph Kabila n’y est pas partie prenante !

Or, c’est à son bilan que le bilan de Félix Tshisekedi est à comparer.

On ne sait pas pourquoi on en est arrivé là, mais les évidences font que les réalisations de Félix Tshisekedi ne peuvent être comparées à un seul des 25 autres candidats.

En effet, aucun des concurrents n’a exercé la fonction présidentielle. Muzito et Matata étaient Premiers ministres, l’un de 2008 à 2012, l’autre de 2012 à 2016. Katumbi, Baende et Bolamba gouverneurs de province. Le premier au Katanga de 2007 à 2015. Les deux derniers à l’Equateur, respectivement de 2009 à 2013 pour Baende, de 2016 et 2017 pour Bolamba.

Etant Président de la République, Félix Tshisekedi ne peut pas leur dire : “*voici ce que j’ai fait en cinq ans, et voilà ce que vous aviez fait en tant que Premier ministre ou en tant que Gouverneur de province sous Kabila”.

Félix Tshisekedi ne peut pas non plus opposer son bilan à la vingtaines d’autres candidats dont Denis Mukwege, Martin Fayulu, Noël Tshiani, Marie-Josée Ifoku, Seth Kikuni, Radjabho Tebabho Soborabo, Théodore Ngoy, Delly Sesanga, Franck Diongo, Constant Mutamba, Justin Mudekereza, Georges Buse Falay, Rex Kazadi, Abraham Ngalasi, Nkema Liloo Bokonzi, Floribert Anzuluni, Patrice Mwamba, André Masalu, Joëlle Bile et Enoch Ngila qui n’ont jamais exercé des fonctions publiques dans l’Exécutif national, ni provincial.

Et c’est là tout le problème pour la communication de l’Union sacrée de la Nation en général, de l’Udps en particulier.

A l’exception de quelques candidats, tous les autres n’auront qu’un boulot à faire : démolir les prestations de Fatshi Béton.

Ils ont la tâche facile lorsque les Tshisekedistes commettent eux-mêmes des actes à effet boomerang dévastateur.

Tel est le cas de cette sale affaire du financement des Jeux de la Francophonie. Pour le congolais lambda, c’est la dépense totale (342 millions de dollars) qui l’emporte sur les explications relatives aux charges sectorielles.

Tel est aussi le cas de la déclaration burlesque du gouverneur Udps du Kasaï Central. Afficher son allégeance à Felix Tshisekedi peut s’expliquer et se comprendre. Mais interdire aux autres candidats l’accès à l’espace centro-kasaïen est une énormité qui devrait être sanctionnée illico par la hiérarchie.

Faut-il encore souligner qu’à l’origine, il y a cette fameuse lettre du 13 octobre 2023 de l’honorable Christophe Mboso instruisant les présidents des Assemblées provinciales ainsi que les gouverneurs et vice-gouverneurs de province de préparer la campagne électorale pour le compte de l’Union sacrée de la nation ! Mboso a agi comme au bon vieux temps du Mpr Parti-Etat, parti ayant généré le système combattu autrefois par Etienne Tshisekedi, père biologique de Félix Tshisekedi !

Ne pas admettre que ces exemples ont un contenu démobilisateur pour l’électorat a quelque chose de dramatique pour les Tshisekedistes, toutes catégories confondues.

Normalement, à cette période précise – comme relevé dans la dernière livraison – les Tshisekedistes devraient de se montrer positifs, constructifs en réalisant qu’ils ne peuvent pas brandir le bilan Fatshi contre Joseph Kabila, absent du scrutin !

Ils doivent comprendre que leur sujet favori dans le débat politique, en l’occurrence la nationalité des présidentiables, est désormais clos autant pour Moïse Katumbi et Denis Mukwege que pour Martin Fayulu et Noël Tshiani !

Partant, ils ont à explorer et exploiter d’autres horizons que ceux excluant le bilan-comparaison, autrefois cher au maréchal !

Et faute de bilan-comparaison, la tâche des Tshisekedistes n’est pas aisée. Au contraire, en plus d’être ardue, elle est corsée en raison des initiatives ” incontrôlées ” exprimées, via des réseaux sociaux, à temps et à contre-temps par des communicateurs agissant trop en électrons libres…

Suivez mon regard !

Omer Nsongo die Lema




JKT Queens – Mamelodi Sundowns : David contre Goliath

D’un côté, nous avons les Mamelodi Sundowns. Les Sud-africaines présentent le plus beau palmarès de la compétition avec le titre de championne d’Afrique en 2021 et une place de finaliste en 2022. Cette défaite face à l’AS Far l’an dernier, elles s’en souviennent et veulent à tout prix se racheter.

Contre les JKT Queens, les protégées de Jerry Tshabalala lancent leur troisième campagne continentale avec force et détermination. Afin de concrétiser leurs ambitions, les Masandawana devront passer l’obstacle JKT Queens. Venues de tout droit de Tanzanie, l’écurie de Dar Es Salam veut déstabiliser la hiérarchie continentale et compte imposer sa patte avec style du côté de Korhogo dans cette troisième édition de la Ligue des Champions Féminine de la CAF.

Dans un championnat tanzanien très compétitif avec des clubs tels que les Simba Queens, JKT a su tirer son épingle du jeu au niveau national et s’imposer dans la zone de la CECAFA. Une percée dans le paysage du football féminin africain qui ne surprend plus personne, tant les protégées du coach Esther Fredy Chaburuma sont de véritables trouble-fêtes quand elles n’évoluent pas avec le statut de favori.

La Ligue des Champions Féminine de la CAF s’apprêterait-elle à vivre la première grosse surprise de son histoire ? Réponse ce dimanche 5 novembre à 20h GMT.

Azishi kondo, entraîneur adjoint des JKT Queens

“Nous sommes prêts. Depuis notre victoire lors du tournoi de la CECAFA, nous savions que nous allions disputer un tournoi difficile. Nous avons effectué une bonne préparation et nous avons l’ambition de ramener le trophée à la maison. Nous n’avons pas peur des Mamelodi Sundowns, nous pensons même que ce sont eux qui ont peur de nous. Tout ce qu’il nous intéresse ce sont les trois points de la victoire.”

Jerry Tshabalala, entraîneur des Mamelodi Sundowns

“Il est vrai que nous avons gagné la première édition, cependant, il y a de nouvelles équipes. Au premier tour, nous allons affronter trois rookies. Nous allons être prudents et aborder ce tournoi comme une toute nouvelle compétition. Le style de jeu des JKT est plutôt similaire au style de Vihiga Queens que nous avions affronté en 2021. Nous avons suivi leur parcours lors des éliminatoires et nous savons de quoi elles sont capables.”

La stat

En deux participations, les Mamelodi Sundowns ont affronté deux fois une équipe issue de la zone CECAFA. Le club de Pretoria affiche un bilan de deux courtes victoires.

● Mamelodi Sundowns (AFS) 1 – 0 Vihiga Queens (KEN) en 2021

● Mamelodi Sundowns (AFS) 1 – 0 Simba SC (TAN) en 2022




L’intégralité des matches de la Ligue des Champions Féminine de la CAF diffusée sur CAFTV et CAFONLINE

CAF TV (YouTube) diffusera tous les matches de la Ligue des Champions Féminine de la CAF. Le Programme complet des matches est à retrouver. La Côte d’Ivoire accueillera l’édition 2023 de la Ligue des Champions Féminine de la CAF. La compétition se déroulera du 5 au 19 novembre à Korhogo et San Pedro.

Le coup d’envoi de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, Côte d’Ivoire 2023 sera donné dans le tout nouveau stade de Korhogo le dimanche 5 novembre. C’est la première fois que la compétition se joue en Afrique de l’Ouest.
Tous les matches seront retransmis en direct sur CAF TV, la chaine YouTube officielle de la CAF et CAFONLINE.com.
Plus de 20 pays diffuseront le tournoi, y compris la chaîne nationale ivoirienne RTI.
Certains partenaires de la CAF diffuseront également les matches, notamment beIN Sport, Canal+ et bien d’autres.
Le match d’ouverture opposera l’Athletico Abidjan et le Sporting Club Casablanca du Maroc ce dimanche 5 novembre au stade Ahmadou Gon Coulibaly de Korhogo à 17h00 (heure locale et GMT).
La Ligue des Champions Féminine de la CAF a pris de l’ampleur au cours des deux dernières années et offrira une fois de plus un engagement sans précédent avec une cagnotte estimée à plus de 1,5 million de dollars, le vainqueur remportant la coquette somme de 400 000 USD.
Ci-dessous une liste des partenaires officiels de la CAF qui retransmettront l’action en direct :
AFRIQUE
RTI (Côte d’Ivoire)
SABC (Afrique du Sud)
Azam (Tanzanie)
SNRT (Maroc)
On-Time Sport (Egypte)
New World TV (Togo)
Ghana (à confirmer)
Ouganda (TBC)
YouTube
ASIE
BeIN Sport (Mena)
YouTube
EUROPE
BeIN Sport (Europe)
Canal+ (TBC)
YouTube
Des informations en temps réel et du contenu exclusif sur les coulisses seront également disponibles sur toutes les plateformes digitales de la CAF pour une meilleure expérience de visionnage.




Trois priorités pour transformer le capital naturel en une source de richesse pour les habitants du bassin du Congo

Comment faire des forêts une richesse pour les nations ? Cette question sera au cœur des réflexions de la plupart des dirigeants et des défenseurs du climat, réunis cette semaine à Brazzaville pour le Sommet des Trois Bassins. Les bassins de l’Amazone, du Congo et de Bornéo – Mékong représentent à eux seuls 80 % des forêt tropicales de la planète, et abritent les deux tiers de la biodiversité mondiale. Ces zones naturelles ont un rôle essentiel, assurant les moyens de subsistance des populations, tout en contribuant à réguler le bilan carbone global.

Le rôle des forêts du bassin du Congo est inestimable pour le continent. Souvent surnommées les poumons de l’Afrique, elles représentent le plus important puits de carbone de la planète avec la République du Congo absorbant à elle seule 1,5 % de l’ensemble des émissions annuelles de carbone.

Le bassin du Congo s’étend sur six pays – le Cameroun, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et la République démocratique du Congo. Ces pays font face aujourd’hui à la hausse de leur dette, à une inflation élevée, à des conflits et aux effets du changement climatique. La croissance régionale, dans l’ensemble, a été insuffisante pour réduire l’extrême pauvreté et créer de l’emploi. En réponse à ces défis interdépendants, il est urgent pour ces pays de diversifier leurs économies et trouver des moyens innovants pour leurs importants besoins en matière de développement et de finance climatique.

Pourtant, le bassin du Congo ne reçoit qu’une fraction du financement climatique comparé à l’Amazone ou à la zone du bassin du Mékong. Le Sommet des Trois Bassins représente une opportunité unique de reconnaître les forêts tropicales comme ressources vitales pour le climat et la biodiversité mondiale, permettant d’aligner le développement des pays et les priorités climatiques.

Les trois priorités suivantes sont essentielles pour les dirigeants d’Afrique centrale et leurs partenaires et pour tracer la voie vers un avenir vert, résilient et inclusif :

1. Les forêts sont menacées. Leur valorisation est essentielle pour mettre fin à la pauvreté sur une planète vivable

Les forêts du bassin du Congo constituent un bien public mondial pour les populations dont la subsistance dépend de la forêt, mais aussi pour le reste du monde. Les rapports nationaux sur le climat et le développement (CCDR) de la Banque mondiale pour le Cameroun et la République du Congo ont souligné que la richesse des écosystèmes de ces pays ne s’était pas traduite en richesse économique et qu’elle se trouve menacée par le changement climatique et des pratiques non durables.

Au Cameroun, les changements de températures, de précipitations et de sécheresses qui affectent les forêts, exposent la population, à une plus grande pauvreté. Ce taux pourrait être divisé par cinq d’ici 2050 et passer ainsi de 15 % à 3 %, si des réformes solides et des investissements climatiques plus importants étaient engagés.

En République du Congo, la forêt rapporte 260 millions de dollars en exportation de bois et stocke plus de 44 milliards de tonnes en équivalent-dioxyde de carbone. Dans les zones rurales, la pauvreté pourrait être réduite de 40 % d’ici 2050, grâce à la mise en œuvre de réformes plus ambitieuses pour promouvoir la diversification économique et la résilience climatique.

2. Un appel pour mettre à profit la comptabilisation du capital naturel

Le capital naturel des pays comprend leurs ressources renouvelables, forêts, mangroves, pêcheries et terres ; ainsi que les actifs non renouvelables, tels que combustibles fossiles et minéraux. Si les stratégies de développement des pays du bassin du Congo par le passé et encore aujourd’hui ont reposé sur le pétrole et les minéraux, il est désormais nécessaire de mieux refléter l’apport du capital naturel des forêts et des services écosystémiques dans les systèmes de comptabilité nationaux. Il s’agit de la première étape pour améliorer la gestion, la protection et la conservation des forêts par le biais d’un financement climatique fondé sur les résultats, avant de réformer le secteur forestier et se préparer à entrer sur les marchés du carbone.

C’est la raison pour laquelle la Banque mondiale collabore avec ses partenaires, dont l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI), les Fonds d’investissement climatiques (CIF) ainsi que les partenaires régionaux dont le Partenariat pour les forêts du bassin du Congo entre autres, pour établir une plateforme et valoriser les actifs naturels des pays tout en mettant à profit un financement climatique durable permettant aux communautés locales de générer des revenus et contribuer à l’économie forestière.

3. Centrer les stratégies d’adaptation et d’action climatique sur la population

Plus de 75 millions de personnes dépendent de la riche biodiversité et des écosystèmes des forêts du bassin du Congo. Mettre les populations au centre de l’action climatique et de l’adaptation est essentiel pour neutraliser les pires impacts des chocs climatiques, et leur donner les moyens d’engager le changement vers une transition verte, résiliente et inclusive.

Cette semaine le Sommet des Trois Bassins, accueilli par la République du Congo, constitue une opportunité pour les dirigeants et activistes de relancer l’initiative en faveur d’un avenir vert, résilience et inclusif. L’implication de chacun sera nécessaire pour y parvenir, à travers un engagement fort des populations, du secteur privé et des gouvernements, à travers tous les secteurs, sans oublier la communauté internationale. Nous pouvons – et nous devons – continuer à collaborer pour mener à bien cette importante mission.

Initialement publié dans Les Dépêches de Brazzaville par Cheick Fantamady Kanté




Le TPM alerte le ministre des Sports : La Garde Républicaine bloque les équipements de la CAF

Dans une correspondance, la direction du club vient d’alerter le Ministre des Sports et Loisirs au sujet des nouvelles tracasseries dont il est victime. Après avoir contraint le TP Mazembe à jouer son match de l’African Football League à l’extérieur, les pouvoirs publics n’en finissent pas avec certaines manœuvres pénalisantes. A présent, certains équipements et matériels sont bloqués à l’aéroport de la Luano, cette fois-ci, par la Garde Républicaine. Voici le contenu de la missive transmise au patron des sports.

« Le TPM s’indigne de l’acharnement dont il est victime de la part des pouvoirs publics. Non seulement notre club a été privé de livrer son match à domicile faute d’organisation matérielle, aujourd’hui il est empêché d’entrer en possession de ses équipements sportifs envoyés par la Confédération Africaine de Football (CAF).

M. le Ministre, nous vous informons que nos équipements et matériels de compétition CAF sont actuellement bloqués à l’aéroport de la Luano. Ce qui handicape le TP Mazembe pour ses prestations en Ligue des Champions. En effet, les colis envoyés par la CAF comme chaque année contenant des chasubles, ballons, filets et poteaux de but, équipements de ramasseurs, badges et fanions ont été bloqués tour à tour par la Douane, l’ANR, la DEMIAP pour finir actuellement à la Garde Républicaine. Les responsables de la GR auraient reçu l’ordre de soutirer tous les équipements portant la mention « Visit Rwanda » oubliant que les premiers lots reçus par le TP Mazembe avec cette mention sont rangés dans nos locaux. Sans attendre l’avis de qui ce soit, le club vous avait avertis, vous et les organisateurs, que le TP Mazembe ne porterait pas cette publicité malgré les implications financières qui y sont liées.

M. le ministre, le TP Mazembe vous prie de tout faire pour que ces équipements nous soient remis sans délai avant notre prochain match de la Ligue des Champions.

Avec la conviction que votre prompte implication nous aidera à éviter sanctions et amendes de la CAF à notre club, déjà oublié par les finances publiques, nous vous prions, Monsieur le Ministre, de considérer nos sentiments sportifs et patriotiques les meilleurs. »




LE MONDE DES ESPRITS, DIMANCHE 05 NOV. 2023 AVEC PASTEUR François MUTOMBO