Elections de décembre 2023: L’UE va déployer une mission d’observation électorale 

Lentement mais surement, nous tendons vers l’organisation des élections générales en République démocratique du Congo. Plus question de douter quant à la concrétisation de ce grand rendez-vous, même si certains acteurs demeurent dubitatifs. C’est sans compter avec la détermination de la CENI, qui veut offrir aux Congolais des élections crédibles, démocratiques et transparentes. Pour y arriver, en effet, la CENI a multiplié de rendez-vous, a entrepris des réformes pour rassurer les uns et les autres de sa volonté de redorer l’image ternie de la Centrale électorale.

Là où certains présageaient un report, la CENI qui est financée par le Gouvernement de la République, n’a cessé de rassurer les uns et les autres. Pour ne pas être pris au dépourvu, des missions d’observation électorale commencent à annoncer leur volonté d’accompagner le processus électoral, à travers une observation des scrutins. C’est dans ce sens que l’Union européenne n’a pas voulu déroger à la règle. Elle aussi aura une mission d’observation électorale, contrairement à 2018 où elle ne s’était pas déployée en Rdc.

Il nous revient que le Haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell a nommé, lundi, Malin Björk au poste d’observatrice en chef de la Mission d’observation électorale (MOE) pour les élections générales en RDC.

Josep Borrell l’a fait savoir dans un communiqué où il a, en outre, souligné que cette mission a pour objectif « d’observer et d’évaluer » l’ensemble du processus, suivant les normes internationales et régionales auxquelles la RDC a souscrit.

Réagissant à sa nomination, Malin Björk, députée européenne s’est dit « honorée de diriger la MOE de l’UE en RDC ».

Selon le communiqué, l’équipe que dirigera Malin Björk sera composée de 13 experts électoraux qui devront arriver en novembre. Aussi, 42 observateurs de long terme rejoindront la mission et seront déployés à travers le pays pour suivre la campagne électorale.

En plus, 12 observateurs de court terme seront déployés à l’approche du jour du scrutin et la mission accueillera également des observateurs à court terme recrutés localement et accrédités en RDC par les États membres de l’UE.

« La MOE de l’UE restera dans le pays jusqu’à la conclusion du processus électoral », indique le communiqué, soulignant qu’une « déclaration préliminaire sera publiée après les élections, suivie d’une conférence de presse à Kinshasa ».

Le dernier déploiement de la Mission d’observation électorale de l’UE remonte à 2011. Lors des scrutins de 2018, l’observation avait été confiée à l’Eglise catholique et à la société civile congolaise. Les élections s’étaient déroulées sans aucune aide ni intervention des partenaires occidentaux, désavoués par le régime de Joseph Kabila.

Soulignons que Malin Björk, née le 22 mai 1972 à Göteborg, est une femme politique suédoise, membre du Parti de gauche (V).

Elle est élue députée européenne lors des élections européennes de 2014. Elle siège au sein de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique, dont elle est vice-présidente.

En avril 2014, Björk a refusé de boucler sa ceinture de sécurité à bord d’un avion suédois après avoir appris que l’avion allait transporter un demandeur d’asile iranien sur le point d’être expulsé. En conséquence, l’homme a été transféré en un autre endroit1, où il a par la suite obtenu un permis de résidence permanente en Suède.

L’Avenir




Volley-ball: 9è édition du championnat d’Afrique des clubs champions de volley-ball dames et messieurs seniors Zone 4

Plus que 14 jours, Kinshasa va accueillir la 9è édition du championnat d’Afrique des clubs champions de volley-ball dames et messieurs seniors zone 4. Pour l’heure, les préparatifs vont bon train aussi bien au niveau de la Confédération Africaine de volley-ball Zone 4 que des clubs participants.

Plusieurs équipes sont attendues à cette compétition. La RDC alignera une dizaine des clubs dont VC Canon, VC La Gracia, VC DCMP, VC Force du Progrès et VC La Loi du côté des dames. VC Espoir, VC Green Team, VC Madaka et autres côté messieurs.

La RCA alignera qu’un seul club mais en version masculine.

Le Tchad pourra aligner Dragons, une équipe militaire et DGSSIE.

Le Congo/Brazza alignera DGSP Dames et messieurs, Inter de Brazzaville et Gendarmerie de Pointe Noire.

Le Cameroun alignera PAD de Douala, FAP dames et messieurs et Litto Team volley-ball.

Antoine Bolia

 

 




Athlétisme: Les échéances à venir en vue

Plusieurs sont en vue en ce qui concerne la discipline mère qu’est l’athlétisme.

10 et 11 février 2024 : championnat du monde de cross-country à Medellin et Pula en Croatie.

1er au 4 mars 2024 : championnat du monde en salle à Glasgow (Grande Bretagne)

8 au 24 mars 2024 : Jeux Africains à Accra, au Ghana

1er au 11 août 2024 : Les Jeux Olympiques de Paris 2024

26 au 31 août 2024 : championnat du monde junior Lima (Pérou)

Antoine Bolia




Judo: Des vibrants hommages rendus à Me Makoma Saito

On ne reverra plus Me Makoma Saito sur cette terre des hommes. Mais en tant que chrétien, l’on espère le retrouver au paradis. Comme l’a si bien révélé l’abbé de la Paroisse St Muzeyi de Lingwala, Me Makoma Saito était moto ya bato= un homme sociable.

Cette réalité, on l’a vécu depuis l’annonce de son décès, le samedi 21 octobre 2023 et le dimanche 5 novembre 2023, lors de la levée du corps de la morgue de l’hôpital du cinquantenaire, au home Assanef où la dépouille était exposée pour recueillement qu’au cimetière de la Gombe où il repose désormais en paix !

En effet, malgré la pluie qui s’est déversée dans la ville en cette journée dominicale, les proches du défunt, les amis et connaissances, les judokas de divers coin de la capitale sans oublier la délégation de la fédération congolaise de judo (Congo/Brazzaville) conduite par le SG et les sportifs d’autres disciplines sportives ont tenu à lui rendre les derniers hommages dus à son rang. Le home Assanef était noir du monde. La consternation se lisait dans les visages. On a noté la présence de Kabulo Mwana Kabulo, ministres des sports, Mme Wivine Moleka, Franck Diongo, des membres de la coordination nationale des activités du judo en RDC conduit par le cordon Nico Liyanza, de nombreux grands maîtres de judo et de nombreux chrétiens.

Comme temps forts, outre quelques témoignages, l’on a suivi le mot de : SG de la fédération de judo de Congo/Brazzaville, Me Nico Liyanza, Bourgmestre de la commune de Lingwala, prestation des judokas, prestation des boxeurs, la remise du certificat de mérite à titre posthume à Me Makoma Saito par la ligue de judo de Kinshasa pour des loyaux services rendus à la Lijukin, le couronnement de Me Makoma Saito, CN 6è Dan à titre posthume par la commission de grade de la Fénacoju et enfin, la levée du corps de l’illustre disparu pour le cimetière de la Gombe.

Antoine Bolia




Taekwondo WT: Le congolais Eureka Kazinga accède en 1/4 de finale du championnat d’Afrique des Nations Abidjan 2023

Le championnat d’Afrique des Nations de Taekwondo dames et messieurs Abidjan 2023 se poursuit dans la capitale de la Côte D’Ivoire. Les Léopards/taekwondo WT y sont bel et bien présents. Une partie des Léopards dont trois sont montés sur le tatami dimanche 5 et d’autres montent ce lundi.

Ci-après les résultats enregistrés par les congolais :

Dans la catégorie -80 kg, l’un des grands espoirs de la RDC, Arnold Nkoy, le capitaine des Léopards taekwondo WT sur qui reposait beaucoup d’espoirs, a malheureusement perdu face au Marocain Boatris Youssef.

Dans la catégorie -68 kg, Angala Emmanuel a perdu face à Nasser Ahmed d’Egypte

Dans la catégorie -58 kg, Kinsama Renedy de la RDC a pris le dessus face à l’angolais yango Manuel mais il a trébuché au tour suivant face à Issaka Nourdine du Niger.

Deux Léopards étaient en lice ce lundi 6 novembre 2023. Dans la catégorie -54 kg, Eureka Kazinga a dominé l’Ivoirien Yeo Zi, celui-là même qui l’avait battu aux Jeux Africains de Niamey, au Niger. Il accède du coup en ¼ de finale grâce à cette victoire. Et dans la catégorie -63 kg, le congolais Iunga Enock était opposé au Libérien Alqade.

Antoine Bolia




37ème lettre sociale congolaise : Journée internationale de l’écrivain africain : Hommage à Mabika Kalanda et Charles Onana

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs;

1. Demain mardi 07 novembre 2023, l’on célèbre la journée internationale de l’écrivain africain. Bien que la science de l’écrit et de la communication écrite ait déjà fait la différence entre l’écrivain et l’écrivant, j’ai saisi l’opportunité que m’offre la journée internationale de l’écrivain africain pour rendre un vibrant hommage aux deux écrivains, auteurs, africains, je cite Mabika Kalanda et Charles Onana. Car, il n’y a pas jusqu’à ce jour une journée internationale de l’écrivant africain.

2. La production de cette 37è lettre sociale congolaise est justifiée par les deux de trois éléments constitutifs du besoin d’écrire énoncés par Robert Estivals (1987). Le deuxième élément constitutif du besoin d’écrire est « la nécessité de faire durer ce que l’on pense et ce que l’on dit ». Cet élément suppose la représentation mentale de l’autre qui est absent lorsqu’on écrit. Par contre, le troisième élément constitutif du besoin d’écrire est que « l’écrivant a décidé d’exprimer ce qu’il a conceptualisé ».

3. C’est donc dans la droite ligne de ces deux éléments du besoin d’écrire qu’il importe de situer les écrits de Mabika Kalanda et de Charles Onana. Ceux deux écrivains africains ont identifié par leurs écrits les maux qui gangrènent la République démocratique du Congo et qui l’empêchent de progresser et de se développer.

4. Par son livre intitulé : La remise en question. Base de la décolonisation mentale, Mabika Kalanda (1965) présente entre autres « la faillite de la politique et des politiciens » comme le premier problème qu’il fallait résoudre pour le développement des congolais et de leur pays. Renchérissant sur cette faillite, Kalanda écrit : « Il suffira de noter que malgré l’apparente prudence des partis politiques congolais, un fait s’impose : le niveau de conscience nationale du congolais est demeuré assez bas ». Pour Kalanda, les conséquences de cet état des choses sont : « la naissance des courants destructeurs qui déferlent sur les populations et qui les éprouvent dans leurs vies, l’inconséquence générale dans les actes politiques comme dans ceux de la vie privée, les souffrances morales de toute origine, le mépris flagrant de la vie humaine et de droits de l’être humain… ».

5. Ce niveau bas de la conscience nationale des congolais avec toutes les conséquences que cela comporte est décrit par Mabika Kalanda au moment où la Républiques démocratique du Congo n’avait que cinq ans d’indépendance.

6. Dès lors, la question qu’il faut se poser aujourd’hui est celle de savoir quel est le degré de bassesse du niveau de la conscience nationale des congolais ?

7. La réponse à cette question est le livre d’Emanuel Kabongo Malu paru en en juin 2020 intitulé : Mabika Kalanda et échec de l’édification nationale au Congo. Elites, conscience et autodétermination.

8. Mabika Kalanda a aussi stigmatisé le tribalisme en Afrique comme cause de spoliation des terres et richesses de l’Afrique par les étrangers. Au sujet du tribalisme Kalanda écrit : « il a fait que la souveraineté nationale est devenue tout simplement un mythe qui couvre l’anarchie et l’abandon certain de notre indépendance entre les mains habiles des puissances étrangères ».

9. Charles Onana se serait –il abreuvé à cette dernière citation tirée de la remise en question. Base de la décolonisation mentale de Mabika Kalanda pour produire enfin ses livres qui illustrent ce qui a été dénoncé il y a plus d’un demi-siècle ? Les livres de Charles qui expliquent ce qui été dénoncé par Mabika Kalanda sont ; Ces tueurs tutsi au cœur de la tragédie congolaise, Rwanda, la vérité sur l’opération turquoise ; Quand les archives parlent enfin et Holocauste au Congo : L’Omerta de la communauté internationale. La France complice ?

10. Si le livre de Mabika Kalanda présente le premier problème qui nécessite une réponse urgente pour la gouvernance qui a fait cruellement défaut au pays dès son accession à l’indépendance, les livres de Charles présente le second problème qui découle du premier, à savoir la jouissance paisible des congolaises et congolais sur le sol de leurs aïeux. A cette jouissance paisible s’ajoute aussi le bénéfice des richesses de leur sol et sous-sol.

11. Ce sont là les problèmes qui sont devenus cruciaux pour la renaissance de la Républiques démocratique du Congo. Les solutions à ces problèmes doivent être portées par les nouveaux hommes et femmes, celles et ceux chez qui chaque parole doit correspondre à un acte de changement.

12. Exceptionnellement, la journée internationale de l’écrivain africain de 2023 précède la campagne électorale qui va démarrer le 19 novembre 2023 pour les élections politiques générales du 20 décembre 2023. Je pense à mon humble avis que les idées forces de cette campagne doivent porter sur les deux problèmes déjà identifiés par Mabika Kalanda et Charles Onana.

13. Pour cela, la lecture des livres de ces écrivains par les candidats et les électeurs fera que les candidats et les électeurs aient une discussion fondée sur les problèmes vrais et évidents de la société congolaise. Car, au sujet des discussions fondées sur les livres, Mortimer Adler (1965) écrit : « Good discussion of important problems in the light of great books is almost a complete exercise in the art thinking and communicating ». Une bonne discussion des problèmes importants à la lumière de grands livres est déjà un exercice complet dans l’art de penser et de communiquer..

14. Alors que je reitre mes hommages à ces deux auteurs pour leur production intellectuelle sur la RDC, j’invite mes concitoyennes et concitoyens à lire leurs livres pour élever le niveau de leur conscience nationale.

J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro + 243 994 994 872 et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com pour la suite.

Fait à Kinshasa, le 06 novembre 2023

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Expert en AnthropoBibliologie du Travail, Formateur Psycho SocioProfessionnel et Chercheur




FMI : Le rapport sur les Perspectives économiques régionales pour l’Afrique sub-saharienne présenté à Kinshasa

Le Fonds Monétaire International (FMI) a présenté ce lundi, son rapport sur les Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne, en présence du ministre des Finances, Nicolas Kazadi et du Vice-Ministre du budget Élysé Bokumwana. Pour le ministre des Finances, en dépit du contexte économique difficile en 2023 observé dans la région, la RDC s’en sort mieux grâce à son économie résiliente dont la croissance reste supérieure à la moyenne africaine. Toutefois, le salut est dans le long terme et le pays devra poursuivre l’élan des réformes engagées notamment l’investissement dans la diversification économique, l’éducation,…

Le Rapport du FMI sur les Perspectives Économiques Régionales pour l’Afrique Sub-saharienne, édition d’octobre 2023 a été lancé ce lundi à Kinshasa par Luc Eyraud, chef des études régionales pour l’Afrique au FMI. C’était en présence du ministre des Finances Nicolas Kazadi ; Marie-Chantal Kaninda, Présidente de Glencore Rdc ; Gabriel Léost, représentant résident du FMI en Rdc et d’autres invités de marque.

M. Luc Eyraud, chef des études régionales pour l’Afrique au FMI a subdivisé sa présentation en quatre parties : pourquoi le titre développement à l’horizon ? Les nuages et défis, les risques macroéconomiques et les recommandations de politique économique.

A bordant le premier point relatif à l’éclairci, il a expliqué qu’après une année 2023 très difficile avec une croissance de 3,3%, en 2024 on s’attend à une croissance de 4%. Une croissance essentiellement tirée par l’Afrique du Sud.

4 défis

Au sujet des défis, l’expert du FMI en a cité 4. Il s’agit de la pénurie de financement. Ici, il a noté que les financements sont rares et plus couteux. Et ceci n’est pas seulement un problème conjoncturel. Cette situation est justifiée par une baisse de l’aide publique au développement et le désengagement financier de la Chine en Afrique subsaharienne. Bien que l’inflation baisse, l’inflation alimentaire reste élevée, c’est un autre défi. Ici, il a démontré que 140 millions des personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, dont 25 millions en Rdc.

Un autre défi, c’est le développement économique dans un contexte où la croissance s’est ralentie. Ainsi, 1/3 de la population vit avec -2 dollar par jour. En plus, constate-t-il, le taux de croissance a doublé dans les économies diversifiée et celles qui ont des ressources naturelles. Heureusement, la Rdc fait exception à cause notamment de ses minerais rares.

Quid des risques

Parmi les risques, Luc Eyraud a cité la volatilité des cours des matières premières, le ralentissement de la croissance chinoise de 10% dans la 1ère décennie contre 4%. Ce qui risque d’avoir un impact sur les pays africains. Un autre risque, c’est la hausse de l’instabilité politique, soit 11 coups d’Etat en Afrique. Ceci aggrave l’insécurité alimentaire et provoque l’interruption des réformes. Le changement climatique, c’est un autre risque qui a été épinglé.

Des recommandations

-Au sujet de la politique monétaire : il a été constaté que l’inflation baisse, mais elle reste élevée. C’est ici qu’il a distingué trois types des pays.

-pression sur le taux de change : il est observé que le Franc congolais a baissé de 20% depuis le début de l’année. Ceci pose des défis pour les décideurs. Et dans ce cas, la réponse est très complexe, surtout que les pays ont des réserves de change limitées. Dans ce contexte, le FMI indique 80% des pays ont des réserves de -5 mois d’importation des biens et services, ce qui fait qu’ils n’ont pas la possibilité de laisser le taux évoluer. Et certains pays ont une tendance à recourir à des mesures administratives, ce qui a un effet problématique.

-la dette est un défi prioritaire : dans ce contexte, explique le FMI, il faut continuer l’assainissement des finances publiques du côté des revenus et non des dépenses.

-la conséquence économique : pour l’expert du FMI, il faut miser sur les réformes, promouvoir la participation du secteur privé et encourager l’intégration commerciale. Il a terminé par citer trois notes analytiques qui viennent en appui au rapport.

Dans son commentaire après la présentation de ce rapport, Nicolas Kazadi, ministre des Finances, a indiqué que ce document reflète bien ce que nous vivons avec cette exception congolaise au sujet de la dette. « Ce rapport nous donne une indication claire que notre salut est dans le long terme et nous avons tout notre potentiel », dit-il, avant d’ajouter que ce potentiel nous permet de penser que l’avenir est à nous.




Insécurité à Kinshasa:  Visite illicite chez le DG de l’ONPA, Epicure Bohi Lokwa 

Dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 novembre courant, des hommes armés ont fait irruption en la résidence du Directeur général de l’Office national de pêche et d’aquaculture (ONPA), Epicure Bohi Lokwa. Située au quartier Binza Telecom, dans la commune de Ngaliema, la maison du DG de l’ONPA a été cambriolée par des bandits qui se sont servis d’une meuleuse pour couper les antivols et se sont introduits par effraction dans la maison. Ils ont emporté des biens de valeur. Aussi curieux que cela puisse paraître, selon les premières informations recueillies par nos sources, la sentinelle affirme n’avoir rien entendu de tous ces bruits produits par la meuleuse et autres outils utilisés par les malfrats. Ce qui pousse des observateurs à se demander si la sentinelle serait de connivence avec ces inciviques. Seule une enquête minutieuse de la Police pourra établir sa responsabilité.

A en croire toujours les sources contactées, l’intégrité physique du Directeur général de l’Office national de pêche et d’aquaculture n’a pas été touchée. Toutefois, cela prouve à suffisance que l’insécurité se porte bien à Kinshasa, en dépit des efforts déployés par les forces de sécurité pour mettre hors d’état de nuire des inciviques qui mettent en péril la vie de paisibles citoyens.

Mais, d’autres interrogations titillent encore l’esprit quant à cette visite de malfrats en la résidence du DG Epicure Bohi, se demandant si cela serait un acte isolé ou une œuvre savamment orchestrée par des personnes qui en veulent au numéro un de l’ONPA. La justice est donc appelée à tirer au clair cette affaire rocambolesque.

Les cris d’alarme du comité de gestion de l’ONPA

 

Pour les cent jours, après qu’ils soient notifiés le 26 juillet 2023, par le ministre de tutelle, Bekele Djema, aux termes des nominations par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de nouveaux mandataires des entreprises et établissements publics de l’État, les membres du comité de gestion de l’Office national de pêche et aquaculture (ONPA) se sont plaint de travailler toujours sous les arbres.

Bien qu’ayant tiré la sonnette d’alarme lors de leur première réunion du Conseil de ce nouvel établissement public qui s’était tenue sous les arbres, mercredi 16 août 2023, 100 jours après ses animateurs déploraient toujours leur situation indigne d’une entreprise publique : ‘ONPA est dans la rue’, clamaient-ils.

En outre, le comité directeur avait déploré le fait que « non seulement on ne nous accompagne pas sur le plan budgétaire pour démarrer, mais l’ONPA n’était pas aligné dans la loi des finances 2024 », jusqu’à ce que la PCA ait obtenu une invitation auprès de la commission parlementaire de l’Ecofin, pour aller solliciter l’insertion de l’ONPA dans la loi des finances 2024.

Aussitôt né, l’ONPA accusait déjà des signes le conditionnant à disparaitre, en demeurant depuis près de « cent jours sans locaux dignes avec ses animateurs dans la rue sans budget ni leurs frais d’installation et aligné de manière acrobatique dans la loi des finances 2024 » ? Et le comité Directeur qui s’était plaint d’être victime de « saisie des frais d’installation, salaires et frais de fonctionnement et le refus catégorique d’aligner l’ONPA dans le projet des lois de finances 2024… ».

L’on se rappellera que l’Office national de pêche et aquaculture du Directeur général Epicure Bohi Lokuta, la mise en place des infrastructures de pêche et d’aquaculture afin de contribuer à une meilleure transformation et conservation des produits d’aquaculture. Le Comité directeur d’appeler : « C’est ici que devrait intervenir l’Inspection générale des finances qui rend un grand service à la République. Le très redoutable IGF devrait entrer en danse pour tirer au clair la situation de l’Office national de pêche et d’aquaculture voulu, soit dit en passant, par la volonté manifeste du président de la République « suggèrent certains observateurs qui ne manquent de s’inquiéter, craignant le drame, en se demandant si « le montant alloué à cet Office serait deja utilisé avant la nomination des animateurs de l’ONPA ».

Est-ce là la clé de l’énigme visite illicite chez Epicure Bohi Lokuta.

Martin Mudimbi Kapenga/Willy Makumi Motosia




SM le Roi adresse un discours à la Nation à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche Verte (Texte intégral)

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé, lundi soir, un Discours à Son peuple fidèle à l’occasion du 48ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte.

Voici le texte intégral du Discours Royal:

“Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,

Nous célébrons aujourd’hui une occasion chère à nos cœurs : l’anniversaire de la Marche Verte qui paracheva l’intégrité territoriale de notre pays.

Par fidélité au serment éternel de cette épopée, Nous nous faisons un devoir de poursuivre les marches de développement, de modernisation et de construction engagées pour assurer les conditions d’une vie digne aux citoyens marocains. À cet effet, Nous veillons à ce que les potentialités de notre pays, et plus particulièrement celles du Sahara marocain, soient utilisées de la manière la plus judicieuse.

Par ailleurs, depuis que le Royaume a récupéré ses Provinces du Sud, sa vocation de pays atlantique s’est encore affirmée.

Par son dynamisme, notre diplomatie a fait échec aux manœuvres des adversaires, déclarés et cachés, mobilisant ainsi un soutien international accru en faveur de notre intégrité territoriale. En conséquence, notre pays affiche désormais une position plus forte et plus solide.

Si, par sa façade méditerranéenne, le Maroc est solidement arrimé à l’Europe, son versant atlantique lui ouvre, quant à lui, un accès complet sur l’Afrique et une fenêtre sur l’espace américain.

C’est la raison pour laquelle Nous sommes déterminé à entreprendre une mise à niveau nationale du littoral, incluant la façade atlantique du Sahara marocain. Nous sommes également attaché à ce que cet espace géopolitique fasse l’objet d’une structuration de portée africaine.

Notre souhait est que la façade atlantique devienne un haut lieu de communion humaine, un pôle d’intégration économique, un foyer de rayonnement continental et international.

Pour cela, en menant à bonne fin les projets d’envergure qui y sont lancés, nous veillons à doter nos Provinces du Sud des services et des infrastructures indispensables à leur développement économique. En outre, pour assurer une connexion fluide entre les différentes composantes du littoral atlantique, nous nous attachons à mettre à disposition les moyens de transport et les stations logistiques nécessaires. Cela inclut aussi de réfléchir à la constitution d’une flotte nationale de marine marchande, forte et compétitive.

Afin de mieux accompagner l’essor économique et l’extension urbaine des métropoles du Sahara marocain, l’établissement d’une économie maritime doit se poursuivre pour consolider le développement de toute la région et en faire bénéficier les populations locales.

Outre la prospection poussée des ressources naturelles offshore, cette économie intégrée doit reposer sur l’investissement continu dans les filières de la pêche maritime, le dessalement de l’eau de mer à des fins agricoles, l’encouragement de l’économie bleue et le soutien aux énergies renouvelables.

Nous appelons aussi à l’adoption d’une stratégie dédiée au tourisme atlantique, dont la vocation serait de mettre en valeur les nombreuses potentialités de la région et, ainsi, de la consacrer comme une véritable destination pour la pratique du tourisme balnéaire et saharien.

Cher peuple,

Le Maroc, un pays réputé pour sa stabilité et sa crédibilité, cerne bien les enjeux et les défis auxquels sont confrontés les pays africains, notamment ceux situés sur la façade atlantique.

De fait, en dépit de la qualité de ses ressources humaines et de l’abondance de ses richesses naturelles, l’Afrique atlantique accuse un important déficit en matière d’infrastructures et d’investissement.

Afin de remédier à cet état de choses, nous œuvrons, de concert avec nos frères en Afrique et l’ensemble de nos partenaires, à l’élaboration de réponses pratiques et efficientes, adossées à la coopération internationale.

C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet stratégique du gazoduc Maroc-Nigéria, considéré comme un levier d’intégration régionale visant à réunir les conditions d’un décollage économique commun, à enclencher une dynamique propice au développement de la bande atlantique. Cette entreprise constituera aussi une source sûre d’approvisionnement des pays européens en énergie.

C’est dans le même esprit que le Maroc a pris l’initiative de créer un cadre institutionnel regroupant les 23 Etats Africains Atlantiques en vue de consolider la sécurité, la stabilité et la prospérité partagée dans la région.

Pour résoudre les difficultés et les problèmes auxquels se trouvent confrontés les Etats frères du Sahel, la solution ne peut être exclusivement sécuritaire ou militaire, mais elle doit se fonder sur une approche de coopération et de développement commun.

Ainsi, pour favoriser l’accès des Etats du Sahel à l’Océan Atlantique, Nous proposons le lancement d’une initiative à l’échelle internationale.

Néanmoins, pour qu’une telle proposition aboutisse, il est primordial de mettre à niveau les infrastructures des Etats du Sahel et de les connecter aux réseaux de transport et de communication implantés dans leur environnement régional.

Parce que Nous sommes convaincu que cette initiative transformera substantiellement l’économie de ces pays frères et, au-delà, toute la région, le Maroc est disposé à mettre à leur disposition ses infrastructures routières, portuaires et ferroviaires.

Cher peuple,

J’ai déjà évoqué le sérieux et les valeurs spirituelles, nationales et sociales qui caractérisent intrinsèquement la Nation marocaine dans un monde fortement agité.

A cet égard, la Marche Verte traduisit de fort belle manière les valeurs ancestrales de solidarité, de loyauté et de patriotisme, qui permirent à notre pays de libérer son territoire et d’y exercer sa souveraineté pleine et entière.

En parlant de sérieux, Mon but n’a jamais été de faire grief de quoique ce soit. En fait, J’entendais par-là exhorter tout un chacun à continuer de mettre du cœur à l’ouvrage afin de mener à bien les projets et les réformes engagés et, in-fine, de relever les défis auxquels fait face notre pays. D’ailleurs, Mon intention, bien comprise par tous, a été largement bien reçue par les forces vives de la Nation.

De fait, il s’agit d’un système de valeurs intégré qui a permis de consolider les acquis engrangés dans divers domaines, notamment l’impulsion de la dynamique de développement dans nos Provinces du Sud et la consécration de leur marocanité à l’international.

Dieu soit loué, alors que de nombreux pays ont reconnu la marocanité du Sahara, plusieurs autres Etats influents ont affirmé à leur tour que l’initiative d’autonomie était la seule voie possible pour régler ce conflit régional artificiel.

En outre, les valeurs de solidarité, d’entraide et d’ouverture qui sont la marque distinctive du Maroc ont contribué à renforcer son rôle et à conforter sa position, lui permettant ainsi de s’affirmer aux niveaux régional et international, notamment auprès des pays frères arabes et africains, comme un acteur clé et un partenaire économique et politique crédible et digne de confiance.

Cher peuple,

La célébration de l’anniversaire de la Marche Verte est l’occasion pour Nous de réaffirmer Notre attachement aux valeurs de cette glorieuse épopée et Notre fidélité à son serment éternel.

Nous saluons, en outre, les efforts déployés par les Forces Armées Royales, les Services de sécurité, l’Administration territoriale ainsi que par toutes les forces vives, à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières nationales, pour défendre les droits légitimes de la nation marocaine.

Nous sommes saisi en ce moment d’une pensée émue et déférente pour la mémoire de l’Artisan de la Marche Verte, Notre Vénéré Père, Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu l’ait en Sa sainte miséricorde, ainsi que pour le souvenir immaculé de tous les valeureux martyrs de la Nation.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.




PTNTIC : Augustin Kibassa conduit la délégation de la Rdc à la conférence mondiale de l’internet à Wuzhen

Le Ministre des Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la Communication, PTNTIC, a quitté Kinshasa ce lundi 06 Novembre 2023 pour Wuzhen en Chine. Au Pays de Mao Tse Tung, Augustin Kibassa Maliba et sa délégation vont participer à la Conférence Mondiale de l’internet (WIC), 10e sommet de Wuzhen qui se tiendra du 8 au 10 novembre 2023.

Ces assises sont placées sous le thème : « Construire un monde numérique inclusif, résilient et bénéfique à tous – travailler ensemble pour construire une communauté d’avenir partagé dans le cyberespace».

Au moins 20 sous-forums seront organisés sur des sujets tels que l’initiative pour le développement mondial, la transformation synergique vers la numérisation et l’écologisation, l’intelligence artificielle, le réseau de la puissance informatique, la cyber sécurité, la gestion des données, la réduction de la pauvreté grâce aux technologies numériques et la protection des internautes mineurs.

A cette occasion, les représentants de tous les secteurs de la communauté mondiale vont rechercher une coopération gagnant-gagnant et promouvoir la construction d’un cyberespace plus juste et raisonnable, plus ouvert et inclusif, plus sûr et stable, plus vivant et dynamique, confie-t-on.

Selon la presse Chinoise, cet événement de trois jours réunira plus de 2.000 représentants de plus de 120 pays et régions.

Au cours de cet événement, qui se tiendra à la fois en ligne et hors ligne, des rapports sur le développement d’Internet en Chine et dans le monde seront publiés, et des cas exceptionnels de construction conjointe d’une communauté avec un avenir partagé dans le cyberespace seront présentés.

Il s’avère important de préciser que durant son séjour, Augustin Kibassa Maliba aura des échanges avec des investisseurs et personnalités notamment le Secrétaire Général Adjoint de l’Union Internationale des Télécommunications.