Des chefs coutumiers Pende apportent leur soutien au député national Théo Kazadi et au chef de l’Etat

A quelques jours des élections législatives au pays, les chefs coutumiers de la communauté Pendé ont sollicité puis obtenu un échange avec le Député national Théo Kazadi Muayila en sa résidence de Tshikapa Kele, ce mardi 7 Novembre 2023.

Les chefs traditionnels Pendé voulaient, dans cet échange, dire merci à l’honorable Théo Kazadi pour son esprit d’écoute, d’unification des peuples du Kasaï, mais aussi l’encadrement de la jeunesse dans n’importe quel moment et sans discrimination.

Face à des critiques sur cette situation, montage et diabolisation des actions posées, les chefs coutumiers ont promis d’apporter leur soutien à tous les niveaux à un élu digne et humble et surtout non tribal. Depuis plusieurs années, nous n’avons jamais vu un politique aussi humble et courtois comme Théo Kazadi Muayila, a déclaré un chef coutumier Pendé, avant d’ajouter que les ennemis de l’élu du territoire de Tshikapa seront tous confondus par les dieux du Kasaï.

Depuis les années passées, plusieurs leaders de chez nous promettent et ne réalisent pas, contrairement à Théo Kazadi qui respecte les chefs coutumiers de partout, a lâché l’un d’entre eux, avant de rappeler aux restes des politiques d’être dernière Théo Kazadi Muayila pour faire une force de plus dans l’avantage de la province du Kasaï longtemps mal représentée.

Parmi les 39 chefs coutumiers présents, certains ont confirmé avoir déjà bénéficié des actions de Théo Kazadi Muayila, avant de le voir en face.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Grâce à la presse : La police met la main sur un escroc longtemps recherché dans l’ex-Grand Kasaï

A Tshikapa, c’est depuis maintenant trois semaines que M. Mubalama Safiri, Directeur général d’un Programme panafricaine de développement “PPI “a tenté de rouler presque toutes les autorités de la province du Kasaï avec un projet du genre « recrutement des jeunes pour lutter contre le chômage, investissement dans les milieux reculé, l’appui des projets de développement, mais aussi un contrat et un bon salaire ».

Il a réussi à rouler plus de 3.000 personnes en les faisant signer le contrat avec un salaire allant de 300 $ à 1000$. Pire encore, les chaines de radios, voir les journalistes ont bénéficié de cette même bêtise de contrat.

Le désormais interpelé de la justice avait, il y a un temps (depuis 2015), organisé une bêtise du genre dans la province du Kasaï Centrale ou le gouverneur de l’époque et quelques membres du gouvernement provincial avaient été escroqués.

Grâce à la presse, l’homme est officiellement repéré. Dans chaque province, le Monsieur change l’identité et comptes dans les réseaux sociaux.

Le Monsieur a commencé la même bêtise à Muene-Ditu, avant de transiter vers Kananga dans le Kasaï Central. D’après le confrère Van Frédéric Tshilanda, journaliste à Kananga, le Monsieur était recherché depuis longtemps.

Selon plusieurs sources d’informations, outre le confrère Van, le Gouverneur Alex Kande avait offert un confort digne d’un prince, bureaux, garde rapprochée au-delà du logement assuré et une importante somme d’argent comme caution de la province à ses opérations lors de son passage.

A Kananga par exemple, à l’époque, chaque candidat avait déposé 15.000 FC dans le dossier et avait proposé plusieurs personnes à recruter.

A Kananga, il est passé sous le nom d’Alfred Maheshe, à Mbuji-Mayi sous le nom de Mike Makema, à Tshikapa sous un autre nom de M. Mubalama Safira.

A son arrivée, il avait été reçu en audience par les autorités de la province et ville de Tshikapa. L’homme a même présenté un de ses collaborateurs comme conseiller du chef de l’Etat en charge d’entrepreneuriat et développement.

Maîtrisé les après-midi du lundi par la police après forte révélation de la presse, l’homme a passé nuit à la police et plusieurs plaintes seraient déjà officiellement déposées par les victimes de Kananga, Mbuji-Mayi, Muene-Ditu et Tshikapa ville. Parmi les victimes de son plan qu’il voulait déjà réussir, il y a les responsables des véhicules loués, le propriétaire de la maison récupérée comme bureau, le carburant, mais aussi les responsables des radios de Tshikapa.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Mondial 2026 (Q) Aubameyang absent de la liste du Gabon…

La Fédération gabonaise de football (Fégafoot) a communiqué ce mardi la liste des joueurs convoqués par le sélectionneur Thierry Mouyouma en vue des deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 contre le Kenya puis le Burundi les 16 et 19 novembre prochains.

Le technicien gabonais a fait appel à un groupe de 23 joueurs parmi lesquels on retrouve les grands habitués Mario Lemina (Wolverhampton, Angeleterre), Denis Bouanga (Los Angeles FC, MLS), Aaron Apidangoyé (Sivasspor, Turquie) ou encore Didier Ndong (Al-Riyadh, Arabie saoudite). Pour rappel, tous les cinq avaient été sélectionnés en octobre mais avaient finalement été retenus par leurs clubs en raison de leur convocation tardive.

Non sélectionné le mois passé, le jeune défenseur central Urie-Michel Mboula (20 ans) du club de Sanliurfaspor en Turquie a été rappelé après avoir connu sa première convocation en septembre. L’occasion peut-être de fêter sa première cape avec les Panthères. Durant l’été dernier, il avait assisté à la défaite contre la Mauritanie (2-1) depuis le banc de touche, sous l’ère Patrice Neveu.

Aubameyang, une absence et plusieurs interrogations

Deux nouveaux visages font par railleurs leur apparition. Il s’agit des deux gardiens de but Loyce Mbaba du club local de Mangasport, et d’Anse Ngoubi Demba évoluant à l’US Raon-l’Étape en National 3 (cinquième division française). Enfin, à noter l’absence de Pierre-Emerick Aubameyang. Manquant déjà à l’appel lors de la première trêve automnale parce que retenu par l’OM, l’attaquant de 34 ans a cette fois été volontairement laissé de côté par Thierry Mouyouma. Probablement à cause de sa méforme en club (5 buts en 15 matches), ou de la volonté de l’entraineur de le laisser se concentrer sur l’OM. A moins qu’il ne s’agisse d’un choix du joueur de se mettre de nouveau en retrait, alors que ceux ont qui milité pour son retour en équipe nationale, en l’occurrence l’ex-président Ali Bongo et l’ancien sélectionneur Patrice Neveu, ont été déchus.

Rappelons qu’outre le Kenya et le Burundi, le Gabon partage le groupe F avec la Côte d’Ivoire, la Gambie et les Seychelles.




CAN 2023 : Voici les dates de la compétition…

La Coupe d’Afrique des nations 2023 se profile à l’horizon avec un engouement palpable. Ce prestigieux tournoi africain, qui se déroulera en Côte d’Ivoire, revient pour une nouvelle édition, promettant des moments intenses de football. Découvrez ci-dessous les dates clés de cette compétition tant attendue.

Le football, plus qu’un simple jeu, est un reflet de la culture et de la passion qui anime les cœurs de millions d’Africains. À chaque coup d’envoi des matchs de la CAN, les espoirs et les rêves des nations entières sont en jeu. Dans ces moments, le sentiment d’appartenance et d’unité continentale est omniprésent. Sans plus attendre, on vous partage dans cet article les dates de cette CAN 2023 qui s’annonce palpitante.

Pourquoi la CAN 2023 a lieu en 2024 ?

Initialement prévue pour juin/juillet 2023, la CAN a été reportée à janvier/février 2024, une décision prise en juillet 2022 par la Confédération africaine de football. La raison majeure de ce report est d’éviter la programmation du tournoi pendant la saison des pluies en Côte d’Ivoire. Bien que certains aient nié les risques liés au climat, la CAF a jugé qu’il était préférable de ne pas prendre un tel risque, notamment suite à des images impressionnantes d’inondations en 2022. Patrice Motsepe, le président de la CAF, a admis que ce changement de dates pourrait poser des problèmes pour les clubs européens qui pourraient être réticents à libérer leurs joueurs en pleine saison. Toutefois, face à ces défis climatiques, la CAF n’avait pas vraiment d’autre option.

Les dates de la CAN 2023

La CAN 2023 se disputera à partir du 13 janvier 2024, et s’achèvera le 11 février 2024. Soit au total près d’un mois de compétition qui s’annonce aussi intense que passionnant. Chaque match sera l’occasion de voir émerger de nouveaux talents et de célébrer les stars du continent africain. Les stades ivoiriens résonneront des chants, des tambours et des acclamations des supporters venus soutenir avec ferveur leur équipe nationale, faisant de cette édition un rendez-vous incontournable pour tous les amoureux du football.

Les grandes dates de la CAN 2023

Match d’ouverture : 13 janvier 2024

Fin de la phase de groupes : 24 janvier 2024

8es de finale : du 27 janvier au 2 février 2024

Quarts de finale : du 2 au 3 février 2024

Demi-finales : 7 février 2024

Match pour la troisième place : 10 février 2024

Finale : 11 février 2024

La CAN a-t-elle lieu en été ou hiver ?

La Coupe d’Afrique des Nations a oscillé ces dernières années entre des dates hivernales et estivales. En 2019, lors du symposium de Rabat, une décision majeure a été prise : la CAN serait désormais organisée en été, entre juin et juillet. Ce changement avait pour but d’aligner la compétition avec le calendrier des clubs européens, évitant ainsi les dilemmes pour les joueurs africains basés en Europe. Ainsi, la CAN 2019, concrétisant cette décision, a eu lieu en Égypte en été.

Mais des revirements sont apparus pour les éditions suivantes. Pour la CAN 2021, des préoccupations météorologiques ont replacé la compétition en hiver, l’été coïncidant avec la saison des pluies au Cameroun, le pays hôte. Cette décision, bien qu’officiellement liée au climat, a été interprétée par certains comme une conséquence à la réforme de la Coupe du monde des clubs de la FIFA prévue initialement à la même période. De plus, la pandémie du Covid-19 a ajouté une couche de complexité, repoussant la CAN 2021 d’un an. La CAN 2023 a également été programmée pour l’hiver, également pour éviter la saison des pluies comme nous vous l’expliquions plus haut. Quant à l’avenir? Les récents propos du président de la CAF, Patrice Motsepe, suggèrent que la question est encore ouverte pour les éditions à venir.




37ème Journée Nationale de l’Arbre : « une volonté de voir adopter l’initiative « décennie mondiale d’afforestation et de reboisement » Dixit Sassou N’Guesso

« … cette journée de l’arbre symbolise notre volonté de voir le monde adopter la proposition sur « la décennie mondiale d’afforestation et de reboisement. ». Ainsi s’est exprimé Denis Sassou N’Guesso à l’occasion de la célébration de la 37ème journée nationale de l’arbre, ce 6 novembre, au village Miaba, à 15 km d’Oyo.

Neuf jours après la tenue à Brazzaville, du 2ème des trois bassins forestiers tropicaux du monde, Denis Sassou N’Guesso, a mis le cap sur Miaba, localité située à 15 kilomètres d’Oyo dans le département de la Cuvette, pour lancer la 37 ème journée de l’arbre placée cette année sous le thème « Ensemble, plantons les arbres pour lutter contre les érosions dans nos villes. »

Selon la directrice du centre national d’inventaire et d’aménagement des ressources forestières et fauniques, Mme Carine Milandou, cette thématique interpelle tous les congolais. Voilà pourquoi, a-t-elle poursuivi, l’action a été mise cette année sur des Plantations agroforestières avec des espèces fruitières et forestières d’une superficie de 3 hectares.

Elle a cité notamment des espèces forestières comme l’Acacia et des espèces fruitières, tels les manguiers, les safoutiers et les avocatiers. « Concernant les écartements, pour l’espèce forestière, nous avons prévu 5mx5m, soit une densité de 400 tiges par hectares S’agissant des espèces fruitières, il est prévu 10mx10m, soit une densité de 100 tiges par hectares ; ce qui nous donne 100 plants pour les espèces forestières et 300 plans fruitiers pour un total de 1200 plans. » A-t-elle souligné.

Un appel à la mobilisation contre les érosions

Saisissant cette occasion, Denis Sassou N’Guesso a dégagé l’importance de cette journée de l’arbre à l’orée de la tenue de la Cop 28 à Dubail, aux Émirats Arabes Unis. « Aujourd’hui, nous sommes donc dans cette trajectoire, puisque cette journée symbolise notre volonté de voir le monde adopter la proposition que nous avons faite en Egypte. La proposition qui consiste à instituer « une décennie mondiale d’afforestation et de reboisement » A déclaré le président congolais à la presse.

Pour lui, le thème qui a été choisi cette année est d’une importance capitale. Tout en fustigeant l’occupation anarchique des sols, Denis Sassou N’Guesso a expliqué que, la lutte contre les érosions « est un thème bien à propos parce que justement à Brazzaville ou à Pointe-Noire, les deux plus grandes agglomérations du Congo, nous avons pu mener une grande lutte contre les érosions. »

Denis Sassou N’Guesso a émis le vœu de voir la population surtout de Brazzaville et de Pointe-Noire se mobiliser, là où il y a les érosions « pour essayer de les combattre, mais aussi certainement sauver ceux qui se sont placés hasardement à ces endroits et qui risquent de perdre leurs vies… »

A noter que, la journée nationale de l’arbre, célébrée chaque 6 novembre sur l’ensemble du territoire congolais, s’inscrit dans la dynamique enclenchée par Denis Sassou N’Guesso dans la lutte contre les dérèglements climatiques et la préservation des écosystèmes forestiers. Elle a été instituée par la loi 062/ 84 du septembre 1984 modifiée par la loi 20/96 du 15 avril 1996 qui oblige chaque congolais de planter un arbre d’essence forestière ou fruitière.




Pour désamorcer la crise:  Tshisekedi et Kagame appelés à privilégier la solution diplomatique

Le Secrétaire d’Etat Blinken a eu des conversations téléphoniques avec le président de la République démocratique du Congo, M. Félix Tshisekedi, et avec le président rwandais, M. Kagame.

Selon le compte rendu attribuable au porte-parole du Département d’État des États-Unis Matthew Miller, le secrétaire d’État Antony J. Blinken s’est entretenu séparément avec le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi et le président rwandais Paul Kagame.

Avec les deux présidents, indique la même source, le Secrétaire a discuté de la situation instable et de l’aggravation de la crise humanitaire le long de la frontière entre le Rwanda et la RDC. Le secrétaire a plaidé en faveur d’une solution diplomatique pour résoudre les tensions entre les deux pays et a exhorté chaque partie à prendre des mesures pour désamorcer la situation, notamment en retirant les soldats de la frontière.

Cette demande du secrétaire Blinken suscite en nous quelques questions. De quelle frontière s’agit-il où la Rdc est obligée de retirer des troupes ? Et pourtant, la réalité sur le terrain démontre que la Rdc n’a pas massé ses troupes à la frontière avec le Rwanda.

C’est le Rwanda qui a envahi la Rdc en appuyant militairement les terroristes du M23. Et ici, ce ne sont pas des preuves qui manquent, d’autant plus que plusieurs rapports, notamment celui des experts de l’ONU le démontre clairement.

Dans ce contexte, pourquoi vouloir à tout prix traiter la Rdc au même pied d’égalité que le Rwanda ? Pourquoi ne pas carrément condamner le Rwanda sans citer la Rdc ? La Rdc a-t-elle déjà agressé un de ses voisins ? Tout le monde a compris que c’est un jeu ? On veut trouver au Rwanda une issue favorable pour ne pas quitter la queue entre les pattes.

Maintenant que les compatriotes Wazalendo tentent de prendre le devant et que l’ennemi se trouve en difficulté, New-York veut obliger Kinshasa à ne pas poursuivre la récupération de son territoire et à admettre cette partition de fait. Ceci, parce que tout le monde dans la région sait pertinemment bien que Kagame n’a jamais accepté soutenir les terroristes du M23. Pour lui, il s’agit toujours d’une crise entre congolais, même s’il ne justifie pas comment et pourquoi ses compatriotes sont en train d’être tués au front !

C’est la preuve que tout en activant l’option diplomatique, le front militaire doit toujours être renforcé, afin de permettre aux Congolais de rentrer dans leurs droits et mettre le pays dans une position lui permettant d’amorcer le processus de son développement avec sérénité.




Le Roi appelle à une initiative internationale pour favoriser l’accès des États du Sahel à l’Océan Atlantique  

Conscient des difficultés auxquelles se trouvent confrontés les États du Sahel, le Souverain a mis en avant, dans son discours commémorant la Marche verte, la nécessité de concevoir des solutions fondées sur une approche de coopération et de développement commun, et auxquelles le Maroc est pleinement disposé à participer.

Le message que le discours royal, prononcé ce lundi 6 novembre à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche verte, a cherché à transmettre, est que l’Afrique atlantique a tout pour être une zone de paix, de stabilité et de prospérité.

Toutefois, en dépit de la qualité de ses ressources humaines et de l’abondance de ses richesses naturelles, l’Afrique atlantique accuse toujours un important déficit en matière d’infrastructures et d’investissement, a relevé le Souverain, mettant en avant le projet stratégique du gazoduc Maroc-Nigéria, «considéré comme un levier d’intégration régionale visant à réunir les conditions d’un décollage économique commun, à enclencher une dynamique propice au développement de la bande atlantique».

Le discours royal rappelle que c’est dans le même esprit que le Maroc a pris l’initiative de créer un cadre institutionnel regroupant les 23 États africains atlantiques, en vue de consolider la sécurité, la stabilité et la prospérité partagée dans la région.

Pour dépasser les difficultés et résoudre les problèmes auxquels se trouvent confrontés les États frères du Sahel, a insisté le Souverain, la solution ne peut être exclusivement sécuritaire ou militaire, mais elle doit se fonder sur une approche de coopération et de développement commun.

Ainsi, pour favoriser l’accès des États du Sahel à l’Océan Atlantique, le Roi propose le lancement d’une initiative à l’échelle internationale, nécessitant une mise à niveau des infrastructures de ces pays, en vue de les connecter aux réseaux de transport et de communication implantés dans leur environnement régional. Le Souverain s’est dit convaincu que cette initiative transformera substantiellement l’économie de toute la région, assurant que le Maroc «est disposé à mettre à leur disposition ses infrastructures routières, portuaires et ferroviaires».

Par Wadie El Mouden




À Laâyoune, les élus du Sahara saluent le contenu du discours royal de la Marche verte

À Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain, des élus et des notables des tribus de nos provinces du Sud ont suivi le discours royal de la Marche verte au Palais des congrès. Le360 a recueilli leurs impressions.

Comme le veut la tradition depuis plusieurs décennies, les élus de la région de Laâyoune, des notables des tribus, ainsi que des personnalités civiles et militaires ont suivi le discours royal à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche verte au Palais des congrès. Une salle comble pour écouter un discours qui permet un avenir encore plus prometteur pour nos provinces du Sud et, au-delà, les pays du Sahel, prolongement naturel du Royaume.

«C’est un discours qui insiste sur le sérieux et la mobilisation des moyens et des ressources nécessaires pour assurer une vie digne au citoyen marocain», s’est félicitée Leila Dahi, députée de Laâyoune et membre du Parlement panafricain. D’ailleurs, en cette dernière qualité, elle a loué les initiatives annoncées par le Souverain en faveur du développement de la région du Sahel.

«Le discours royal ouvre de belles perspectives dans notre pays, qui jouit de la paix et de la stabilité. Nous ne pouvons que nous réjouir pour l’avenir de notre pays», a affirmé pour sa part Ahmed Lakhrif, membre de la Chambre des conseillers et ancien secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères.

Pour sa part, Hayat Laârich, une autre des députés parlementaires qui ont à eux seuls la légitimité des urnes pour parler au nom des populations du Sahara, a salué les chantiers structurants annoncés par le Souverain pour ce qui est du transport entre le Maroc et le reste de l’Afrique atlantique. «Une grande dynamique pour un continent prometteur», a-t-elle confirmé.

D’autres intervenants ont rappelé que le discours royal de ce 6 novembre 2023 est venu rappeler le grand rôle que joue la diplomatie nationale avec toutes ses déclinaisons: la diplomatie officielle, la diplomatie parlementaire ainsi que la diplomatie partisane et de la société civile.

Ils ont aussi été unanimes pour condamner à nouveau les agressions terroristes du Polisario qui avaient visé des populations civiles à Es-Semara, pointant par la même occasion le rôle de l’Algérie en tant que partie directement concernée par le conflit artificiel fomenté contre l’intégrité territoriale du Maroc.

Par Ha

mdi Yara




Un nouveau cap de développement en vue depuis le Sahara: les messages essentiels du discours royal du 6 novembre 2023

Centré sur la vocation présente et future des provinces du Sud, et le rôle central qu’elles sont appelées à jouer à l’échelle de l’Atlantique, le discours du roi Mohammed VI, marquant le 48ème anniversaire de la Marche verte, constitue une nouvelle feuille de route d’une prospérité nouvelle, pour le Sahara, le Maroc et la région, comme pour l’Afrique et le monde. En voici les principaux enseignements.

Un discours pour rappeler l’épopée passée, celle de la récupération par le Maroc de son Sahara, à la faveur d’une historique Marche verte, mais aussi, et surtout pour poser les jalons d’une nouvelle étape de développement, dans laquelle les provinces du Sud sont appelées à jouer les premiers rôles. Pour elles-mêmes, mais aussi pour l’ensemble du pays, le continent et le monde. C’est ainsi que l’on peut résumer le discours prononcé par le roi Mohammed VI, ce lundi 6 novembre, à l’occasion de la célébration du 48ème anniversaire de la Marche verte. Plus qu’un discours rituel ou de circonstance, le Souverain l’a voulu comme la déclinaison d’un programme en bonne et due forme. Celui d’un Sahara appelé à être la locomotive d’un progrès et d’une prospérité partagés.

Une diplomatie proactive, un développement continu

Le discours royal rappelle en cela la symbolique sous-jacente à la célébration de l’anniversaire de la Marche verte et du long chemin parcouru, du parachèvement de l’intégrité territoriale à la construction, au développement et la modernisation, avec pour objectif d’assurer aux citoyens les conditions d’une vie digne par le biais d’une exploitation judicieuse des potentialités de l’ensemble du territoire national, et plus particulièrement de celles du Sahara.

Le discours royal insiste en cela sur le nécessaire développement et renforcement de son tissu économique. Il parie sur les potentialités naturelles que recèle la région, afin d’y accompagner l’expansion urbaine et l’essor économique.

Cette orientation s’accorde avec l’esprit des précédents discours royaux qui ont érigé en enjeu majeur le développement des provinces du Sud, et qui ont appelé à l’élaboration d’un nouveau modèle économique pour cette région et à la mise à disposition de ses ressources en faveur de la population locale. Cette démarche dément, au plus haut point, le discours véhiculé par les adversaires du Royaume, qui revendiquent la nécessité que soit tiré le meilleur parti des ressources naturelles de la région à leur profit.

Un effort doublé d’une «diplomatie nationale» active au service de l’intégrité territoriale. Celle-ci désigne toutes les formes de diplomatie (la diplomatie officielle, la diplomatie parlementaire, la diplomatie partisane et civile). Et c’est elle qui a permis au Royaume d’afficher une position plus forte et plus sereine, de mettre en échec les manœuvres des «adversaires», «déclarés» et «cachés», et de mobiliser un soutien international accru en faveur de l’intégrité territoriale et à l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara. À l’arrivée, de nombreux pays reconnaissent désormais la marocanité du Sahara et le dossier est désormais replacé dans son véritable contexte, comme étant «un conflit régional artificiel», avec, en l’objet, un rôle assumé par l’Algérie, considérée comme partie prenante au différend et concernée par ses éventuels développements.

La façade atlantique, «un foyer de rayonnement continental et international»

Il y a le présent, mais il y a aussi l’avenir, dont les jalons sont déjà posés. Depuis que le Royaume a parachevé son intégrité territoriale, sa vocation de pays atlantique s’est encore affirmée. De fait, son versant atlantique lui ouvre un accès complet à l’Afrique et une fenêtre sur l’espace américain, confortant ainsi la position stratégique qui est la sienne. En outre, le Maroc reste le seul pays africain à disposer d’une façade méditerranéenne (lui permettant de tisser des liens avec l’Europe) et d’une bande atlantique, avec les possibilités, les perspectives, mais aussi les défis qu’elle recèle. S’il est un point central du discours royal de ce lundi 6 novembre 2023, c’est bien celui-là.

Le Roi y met l’accent sur les enjeux liés à la façade atlantique du Royaume. Ceci, en appelant à la mise à niveau du littoral national, y compris le versant atlantique du Sahara marocain.

Une telle entreprise doit être menée en accord avec la finalité énoncée dans le discours royal: «Faire de la façade atlantique un haut lieu de communion humaine, un pôle d’intégration économique, un foyer de rayonnement continental et international». Le Souverain a présenté à cette fin les axes d’une véritable stratégie, avec des mécanismes opérationnels et des propositions pratiques.

On notera la facilitation d’une connexion fluide entre les différentes composantes du littoral atlantique, à travers la finalisation des infrastructures en cours de réalisation et la mise à disposition des moyens de transport et des stations logistiques nécessaires. Un appel royal est également lancé pour engager une réflexion sur la constitution d’une flotte nationale de marine marchande, forte et compétitive. Tout comme la nécessaire poursuite du processus d’établissement d’une économie maritime susceptible de consolider le développement du Sahara marocain et d’en faire bénéficier les populations locales.

Le Souverain propose également le cadre conceptuel pour la mise en place d’une économie intégrée s’appuyant sur la prospection poussée des ressources naturelles offshore, l’investissement continu dans les filières de la pêche maritime, la désalinisation de l’eau de mer à des fins agricoles, l’encouragement de l’économie bleue et le soutien aux énergies renouvelables. S’y ajoute l’adoption d’une stratégie dédiée au tourisme atlantique, dont la vocation serait de mettre en valeur les nombreuses potentialités de la région et, ainsi, de la consacrer comme une véritable destination pour la pratique du tourisme balnéaire et saharien.

Une nouvelle vision de l’économie des provinces du Sud est ainsi érigée. Elle est fondée sur une mise en valeur des potentialités de leur versant atlantique. Cette conception recouvre des secteurs économiques multiples et repose sur l’impératif de développement des industries qui y sont rattachées. Ceci permettra de mieux valoriser l’espace territorial des provinces du Sud et d’y attirer davantage les opportunités d’investissement productif et, in fine, d’obtenir des retombées positives sur la population locale ainsi que sur le développement dans la région.

Un cadre de travail, pour le Maroc, pour le Sahel et pour l’Afrique

Pour le Souverain, la structuration de l’espace atlantique recèle bien des dimensions géopolitiques pour lui conférer une portée africaine. Cette entreprise repose sur la bonne connaissance que le Royaume possède des enjeux et des défis auxquels sont confrontés les pays africains, notamment ceux situés sur la façade atlantique. De fait, en dépit de la qualité de ses ressources humaines et de l’abondance de ses richesses naturelles, l’Afrique atlantique accuse un important déficit en matière d’infrastructures et d’investissement. Afin de remédier à cet état de choses, le discours royal propose des cadres de travail, des plans d’action et des initiatives communes.

Il y a l’option du partenariat pour imaginer des réponses pratiques et efficientes aux problèmes existants. C’est, précise le Roi, dans ce cadre que s’inscrit le projet stratégique du gazoduc Maroc-Nigéria, considéré comme un levier d’intégration régionale visant à réunir les conditions d’un décollage économique commun, à enclencher une dynamique propice au développement de la bande atlantique (que longera le gazoduc). Cette entreprise constituera aussi une source sûre d’approvisionnement des pays européens en énergie.

Il y aussi l’initiative de création d’un cadre institutionnel regroupant les États africains atlantiques (23 États en tout), dans le but de consolider la sécurité, la stabilité et la prospérité partagée dans la région.

Tout comme il y a le lancement d’une initiative internationale en vue de favoriser l’accès des États du Sahel à l’Océan Atlantique, en se basant sur une approche de coopération et de partenariat pour résoudre les difficultés et les problèmes auxquels sont confrontés ces États, car la solution ne peut être exclusivement de nature sécuritaire ou militaire. À cet égard, le Royaume, pour contribuer à la réussite de cette initiative, se dit disposé à mettre ses infrastructures (routières, portuaires et ferroviaires) à la disposition des États concernés.

Cet intérêt pour l’Afrique est le corollaire naturel du retour du Royaume au sein de sa famille institutionnelle, reflétant la vision du Souverain qui inscrit la coopération Sud-Sud dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant. Tous ces paramètres sont favorables pour la proposition présentée par le Maroc en vue de clore, définitivement, le dossier du Sahara marocain, sur la base d’une initiative réaliste qui apporte une solution durable à ce conflit artificiel. Le but ultime est de contribuer aux efforts visant à mettre la région du Sahara et du Sahel à l’abri des tensions, des conflits armés, du terrorisme, de la criminalité transfrontalière et de la traite des êtres humains.

Les valeurs, encore et toujours

Le discours de la Marche verte est le troisième discours royal consécutif à aborder le thème des «valeurs». Ces idéaux définissent la spécificité marocaine dans un monde où les valeurs s’estompent ou perdent de leur attrait. Elles confèrent à l’expérience marocaine sa singularité et la capacité de gérer les différents dossiers, tout comme elles constituent une force motrice pour faire face aux défis et enjeux à venir. Dans ce discours sont énoncés des valeurs autres que celles évoquées dans les discours antérieurs, à savoir le sacrifice, la loyauté et le patriotisme, l’entraide et l’ouverture.

La Marche verte est l’incarnation parfaite de ces valeurs fédératrices (et notamment le sacrifice, la loyauté et le patriotisme) qui permirent à notre pays de libérer son territoire et d’y exercer sa souveraineté pleine et entière.

En évoquant ces valeurs, à travers l’exemple du «sérieux», le Souverain précise que le but recherché n’est pas de faire grief de quoi que ce soit, mais bien d’«exhorter» tout un chacun à continuer de mettre du cœur à l’ouvrage afin de mener à bien les projets et les réformes engagés.

Le système intégré de valeurs a ainsi permis de consolider les acquis, notamment l’impulsion de la dynamique de développement dans les provinces du Sud et la consécration de leur marocanité à l’international. Les valeurs de solidarité, d’entraide et d’ouverture, qui sont la marque distinctive du Maroc, ont contribué à renforcer son rôle et à conforter sa position, lui permettant ainsi de s’affirmer -aux niveaux régional et international, notamment auprès des pays frères arabes et africains- comme un acteur clé et un partenaire économique et politique crédible et digne de confiance.

Par Tarik Qattab




Discours de la Marche verte: le plan de développement des provinces du Sud passe à la vitesse grand V

Dans son discours, prononcé à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche verte, le Souverain a décliné les grandes lignes d’une nouvelle stratégie du Maroc atlantique, dont les provinces du Sahara seront la locomotive, au bénéfice des populations locales, de l’ensemble du pays et de toute la région.

Dans son discours, prononcé ce lundi 6 novembre 2023, à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche verte, le roi Mohammed VI a donné les grandes lignes de ce qui doit être la suite logique au plan de développement des provinces du Sud, et qui a déjà radicalement transformé le visage de ces régions du Royaume.

«Si, par sa façade méditerranéenne, le Maroc est solidement arrimé à l’Europe, son versant atlantique lui ouvre, quant à lui, un accès complet sur l’Afrique et une fenêtre sur l’espace américain. C’est la raison pour laquelle Nous sommes déterminés à entreprendre une mise à niveau nationale du littoral, incluant la façade atlantique du Sahara marocain. Nous sommes également attachés à ce que cet espace géopolitique fasse l’objet d’une structuration de portée africaine», a affirmé le Souverain, qui a émis le souhait de voir la façade atlantique du Royaume devenir «un haut lieu de communion humaine, un pôle d’intégration économique, un foyer de rayonnement continental et international».

Cette nouvelle lancée devra passer par la persévérance dans les projets d’envergure déjà lancés, mais aussi, et surtout, par la nécessité de «doter nos Provinces du Sud des services et des infrastructures indispensables à leur développement économique».

Et au Roi de décliner quelques chantiers qui doivent être menés à bien dans ce sens: des moyens de transport et des stations logistiques, ainsi que la constitution d’une flotte nationale de marine marchande, forte et compétitive, entre autres.

Le roi Mohammed VI a de même préconisé l’établissement d’une économie maritime pour mieux accompagner l’essor économique et l’extension urbaine des métropoles du Sahara marocain. Le tout ayant pour finalité la consolidation du développement de toute la région, au bénéfice premier des populations locales.

Dans son discours, le Roi a rappelé qu’en plus de «la prospection poussée des ressources naturelles offshore, cette économie intégrée doit reposer sur l’investissement continu dans les filières de la pêche maritime, le dessalement de l’eau de mer à des fins agricoles, l’encouragement de l’économie bleue et le soutien aux énergies renouvelables».

Le secteur du tourisme dans la région avait également droit de cité dans le discours royal. «Nous appelons aussi à l’adoption d’une stratégie dédiée au tourisme atlantique, dont la vocation serait de mettre en valeur les nombreuses potentialités de la région et, ainsi, de la consacrer comme une véritable destination pour la pratique du tourisme balnéaire et saharien», a affirmé le Souverain dans son discours de ce 6 novembre 2023, qui fera date pour ce qui est de l’essor économique des provinces du Sud.

Par Mohammed Boudarham