Beni : De faux ADF appartenant au groupe armé Sangabalende stoppés par les Fardc en secteur de Rwenzori

Les forces armées de la République démocratique du Congo ont mis la main sur au-moins 8 jeunes voleurs de cacao du groupe armé dit ” Sangabalende”, dans la journée de ce 06 novembre 2023, au village de Mulwa, secteur de Rwenzori, en territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu.

Selon M. Kisakala Radjabu, chef du village précité, des éléments Fardc en provenance de la patrouille de combat dans le parc national de Virunga qui ont arrêté ces personnes en pleine opération de vol des produits champêtre dont les cacaos.

Cette autorité coutumière renseigne par ailleurs que ces personnes se faisaient comme passer pour les ADF dans la zone pour inquiéter les agriculteurs afin d’aboutir à leur salle opération de vol.

M. Kisakala Radjabu, chef du village Kabalwa, précise par ailleurs que ne sachant pas de cette patrouille militaire, les agriculteurs qui étaient en pleine activité champêtre ont couri dans tous les sens après avoir apperécu les hommes armés au côté des ces voleurs ligotés croyant à une présence des terroristes ADF actifs dans la région de Beni, il y a dès celà 9 ans.

Des personnes arrêtées sont pour le moment entre les mains des éléments Fardc pour exploitation et renseignements en attendant leur transfèrement auprès des juridictions compétentes.

Il sied de rappeler que le village Kabalwa est l’une des entités qui ont connu les attaques récurrentes des comparants ADF dans le secteur de Rwenzori en territoire de Beni.
Alain Wayire/Beni




Portés par Jean-Pierre Lihau: Deux projets de lois sur la Fonction publique déclarés recevables par la plénière  

Les députés nationaux se sont retrouvés, ce lundi 6 novembre 2023 en plénière pour examiner deux projets de lois dont le premier porte sur l’organisation et fonctionnement des services publics du pouvoir central, des provinces et des ETD ; le second est relatif au statut des agents de carrière des services publics de l’Etat.

 

La plénière, dirigée par Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, président de l’Assemblée nationale, a fait monter au prétoire Jean-Pierre Lihau, Vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique, pour présenter à la représentation nationale l’économie de ces textes de lois.

Pour l’essentiel, le VPM en charge de la Fonction publique a noté que le projet de loi modifiant et complétant la loi organique n° 16/001 du 3 mai 2016 fixant l’organisation et fonctionnement des services publics du pouvoir central, des provinces et des Entités territoriales décentralisées vise, d’une part, à corriger les écueils décelés dans l’ancienne disposition afin de mettre en cohérence cette loi organique n° 16/001 du 03 mai 2016 portant organisation et fonctionnement des services publics du pouvoir central des provinces et des Entités territoriales décentralisées avec la loi n° 16 /013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services de l’État ainsi que la réalité opérationnelle et, d’autre part, à garantir un fonctionnement plus harmonieux entre les services publics à différents niveaux de l’État.

Tandis que le projet de loi modifiant et complétant la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière services publics de l’État apporte des incitations au changement ainsi que le fonctionnement efficace des services publics.

De ce fait, les avancées ont été lentes avec la persistance de plusieurs phénomènes décriés tels que la faible maîtrise des effectifs et ipso facto de la masse salariale. Les lacunes et faiblesses ci-après ont été constatées dans l’application du statut de 2016, notamment l’inefficacité des dispositions régissant le recrutement, la confusion autour de la gestion du personnel administratif œuvrant au sein des greffes des cours et tribunaux ainsi que des secrétariats des parquets y attachés, le vide juridique sur la situation de l’agent qui décède au-delà de l’âge légal de départ à la retraite, le silence sur le statut des agents lorsque le service dans lequel ils sont affectés change de nature juridique ou se transforme en une structure dont le personnel n’est pas régi par le statut…. Autant d’innovations qu’apporte ce projet de loi.

Pour le député Daniel Mbau, cette loi pose un problème de déconcentration. De son côté, le député Lucain Kasongo, a estimé que la loi devait être accompagnée des mesures d’application. Le député Jacques N’Djoli a réfléchi à haute voix en disant que lorsqu’on dit que l’État n’existe pas, l’État est mort, c’est dire les services publics ne fonctionnent plus.

A l’issue de ce débat fort nourri, le Vice-Premier en charge de la Fonction publique a sollicité 30 minutes pour rencontrer les préoccupations soulevées par la plénière. Au finish, les projets de lois ont été déclarés recevables et envoyés à la commission PAJ qui a un délai de 48 heures pour ramener les projets de lois en plénière.




Recyclage et valorisation des déchets à Kinshasa : La Task Force multiplie des réunions pour peaufiner des mesures à présenter au conseil des ministres

Pour en finir avec les déchets qui jonchent la capitale congolaise, source des odeurs nauséabondes, des maladies et des inondations pendant cette saison pluvieuse, la Task Force dotée de la mission de concevoir des stratégies concrètes pour le recyclage et la valorisation des déchets mise en place par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a élaboré des mesures à court, moyen et long terme au cours de la réunion de ce lundi Kinshasa, qui seront présentées au prochain conseil des ministres.

Jean-Dieu Kavese, Directeur de Cabinet du ministre de l’Industrie salue le travail abattu par la Task Force avec l’élaboration d’un plan d’action et de mobilisation des ressources pour en découdre avec les déchets dans la ville pilote de Kinshasa.

« Nous sommes en train de réfléchir non seulement pour la ville de Kinshasa, parce que si vous vous referez à la communication du chef de l’Etat, il était demandé que nous puissions voir les déchets dans la ville de Kinshasa et tendre nos réflexions sur toute l’étendue du territoire national. La Task Force qui a été mise en place continue à réfléchir là-dessus et nous sommes en train d’identifier les actions concrètes urgentes par rapport à cette décision. Nous sommes en train de réfléchir sur l’ensemble de tous les problèmes que posent les déchets à travers toute la Rdc dont Kinshasa à travers les plastiques. Nous n’allons pas inventer la roue. Nous allons dupliquer les modèles qui sont déjà appliqués dans notre pays », indique-t-il.

A l’en croire, les experts qui étaient avec nous nous ont dit que les villes sont propres parce qu’on est en train d’industrialiser tout ce qui est déchets. Et nous sommes rassurés qu’avec tous les acteurs qui sont déjà sur terrain, nous allons contribuer à rendre notre ville très propre. Cette opération de collecte, de valorisation génère beaucoup d’emplois et nous sommes en train de parler de l’économie circulaire. Non seulement que la population va se retrouver, à travers des emplois, il y a des mesures que nous allons solliciter auprès du ministre des Finances pour que le secteur soit attractif.

Transformer les déchets en énergie

Des financements innovants seront créés, a fait entendre Patrick Mubenga Kabuya, chef du département environnement chez Equity BCDC, qui transforme les déchets en énergie à Masina.

« Pour Equity BCDC, nous essayons d’encadrer le financement qui vont vers la meilleure utilisation des déchets, de manière à créer de l’énergie. De par tout ce que les populations déversent comme déchets organiques, qu’on puisse en faire de l’énergie. Dans cette réunion, nous avons parlé de la manière de créer les financements innovants pour avoir les moyens de pouvoir financer des projets qui vont nous permettre de réutiliser ces déchets pour un bien futur pour toute la population. Ce que vous produisez peut aussi vous donner le courant et aujourd’hui la ville de Kinshasa génère près de 10.000 tonnes des déchets organiques et industriels », explique-t-il.

Pour ce qui est des déchets organiques, pense-t-il, il y a moyen de pouvoir les transformer en courant électrique. Il faut ressortir cette facilité financière à mettre en place que nous essayons de canaliser au niveau de la banque, en encadrant les projets de manière à ce que la population puisse résorber le déficit en électricité qu’il y a maintenant.

Roger Nzama, expert en gestion de l’environnement et développement durable a quant à lui insisté sur la mise en contribution des experts dans l’exécution de ce projet qui sera dupliqué dans d’autres villes du pays

« Ce sujet m’intéresse à un plus haut niveau dans le sens qu’il y a des recherches que nous avons déjà eu à mener dans ce sens-là. Les déchets constituent un problème de santé publique, comme ils constituent une opportunité au cas où on les valoriserait. Il faut faire un état de lieu, une harmonisation de la filière, les valoriser et les recycler pour leur donner une valeur ajoutée. Cela créera de l’emploi », insiste-t-il.

Pour y arriver, il pense qu’il faut une politique nationale qui permettra de faire le suivi, d’encadrer les opérateurs qui sont dans ce domaine-là et qui permettra de proposer des pistes de solutions idoines pour la valorisation, le recyclage et la gestion de ces déchets. Il faut mettre les moyens, les ressources humaines, les experts en la matière et des ressources financières. Parce qu’en toute matière, il faut des gens qui sont spécialistes en la matière pour donner la voie à suivre.

Signalons que les opérateurs économiques du secteur ont sollicité du gouvernement des facilités pour gagner ce pari

CELLULE DE COMMUCATION ET PRESSE

[18:19, 06/11/2023] Min Industrie Obed Kambale: Le bon texte

Élaborer des stratégies qui seront présentées au prochain conseil des Ministres PAS DES MESURES