Forum pour l’investissement en Afrique : SM le Roi appelle le secteur privé à passer à l’action

Le Souverain a adressé, mercredi, un Message aux participants à la 4ème édition du Forum pour l’investissement en Afrique, qui se tient, du 08 au 10 novembre à Marrakech, sous le thème “Libérer les chaînes de valeur de l’Afrique”.

Voici le texte intégral du Message Royal, dont lecture a été donnée par M. Omar Kabbaj, Conseiller de Sa Majesté le Roi.

“Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Excellences,

Mesdames et Messieurs,

Il Nous plait de vous adresser ce message à l’occasion de l’ouverture de la 4ème édition du Forum pour l’Investissement en Afrique qui se tient pour la première fois au Maroc. En accordant Notre Haut Patronage à cet évènement continental, Nous avons voulu marquer notre appui à cet espace d’échange et de rencontre qui vise à partager les expériences et le savoir-faire africains pour renforcer la dynamique des investissements sur notre continent.

Nous vous souhaitons, à cette occasion, la bienvenue au Royaume du Maroc, dans la ville ocre de Marrakech qui symbolise, de par son héritage historique et culturel, les valeurs de communion et de solidarité que Nous avons toujours portées à travers Notre vision pour une coopération africaine agissante et solidaire dans tous les domaines.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Cette 4ème édition du Forum pour l’Investissement en Afrique intervient dans un contexte où Notre continent fait face à des défis économiques complexes, exacerbés par des tensions géopolitiques qui dépassent nos frontières.

A cela s’ajoutent les défis du changement climatique qui, paradoxalement, affecte négativement le développement du continent alors que celui-ci ne contribue qu’à hauteur de 4% dans les émissions des gaz à effet de serre à l’échelle planétaire.

Par ailleurs, le recours à la dette comme source principale de financement des politiques nationales visant à contenir les effets des chocs exogènes, conjugué à la hausse des taux d’intérêt et à une spirale inflationniste persistante, fragilisent les marges de manœuvre des pays africains et réduisent considérablement leur capacité à concilier les besoins de développement économique et social et les impératifs des équilibres budgétaires et extérieurs.

Face à cette conjoncture inédite et à l’ampleur des besoins de financement du développement en Afrique, le rôle du secteur privé devient de plus en plus important dans l’atteinte des objectifs de développement des pays africains. En effet, l’action publique n’est pas, à elle seule, en mesure d’assurer la totalité des investissements nécessaires, y compris dans les secteurs porteurs à fort potentiel et à haute intensité d’emploi.

L’Afrique, qui regorge d’opportunités d’investissement pour les opérateurs privés a, plus que jamais, besoin d’initiatives audacieuses et innovantes pour encourager l’initiative privée et libérer tout le potentiel du continent.

C’est ainsi que des initiatives comme le Forum pour l’Investissement en Afrique, porté par la Banque africaine de développement, constituent une plateforme bienvenue pour canaliser les investissements privés vers les secteurs économiques les plus prometteurs et renforcer, ainsi, davantage l’intégration des économies africaines dans les chaines de valeur mondiales.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Le contexte international actuel, avec ses impacts réels et potentiels sur notre continent, nous incite tous à redoubler d’efforts pour rehausser nos capacités productives nationales afin de construire des chaînes de valeur continentales plus solides et résilientes.

Nous saluons, à cet égard, les organisateurs pour le choix du thème de cette 4ème édition de ce Forum, à savoir «Libérer les chaînes de valeur de l’Afrique». En effet, comme l’a démontré l’expérience de certains pays, notamment en Asie de l’Est, le développement de chaînes de valeur régionales intégrées, permet d’intensifier l’investissement productif dans ces régions et d’accroître la compétitivité des entreprises grâce à une meilleure allocation des ressources.

Le retour sur expérience de la promotion des chaînes de valeur régionales comme moyen pour atteindre le développement économique et social, démontre que la création d’un système régional de partage de la production a un effet catalyseur sur la croissance et la transformation rapide des économies en développement.

A cet effet, nos pays africains sont appelés à adopter une approche intégrée du développement dans notre espace continental qui permettra la mise en place progressive d’un système de production commun basé sur le partage des plateformes.

Nous nous félicitons, à cet égard, de l’intérêt exprimé par les partenaires bilatéraux et multilatéraux pour ce projet, et plus particulièrement, les institutions financières régionales et internationales, d’apporter leur concours effectif à la mise en œuvre de ce projet stratégique.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Au cours des deux dernières décennies, le Maroc a fait du développement de ses infrastructures dans tous les secteurs de l’économie marocaine une priorité de sa stratégie de développement. Ce qui lui a permis de disposer d’un modèle à travers sa dynamique d’investissement dans les infrastructures.

Ainsi, en matière d’infrastructures énergétiques, le Royaume dispose aujourd’hui de 4,1 GW de puissance renouvelable installée et poursuit le déploiement de sa stratégie visant à porter la part des énergies renouvelables à plus de 52% du mix électrique national à l’horizon 2030.

Le réseau des autoroutes a atteint actuellement 2.000 km, permettant ainsi de relier toutes les villes de plus de 400.000 habitants. Ce réseau devrait atteindre 3.000 km à l’horizon 2030.

La ligne ferroviaire à Grande Vitesse a fait du Maroc le premier pays d’Afrique à lancer un train à 320 km/h.

Le complexe portuaire Tanger Med a permis au Royaume d’intégrer depuis plusieurs années le top 20 mondial de la connectivité logistique en formant la première zone franche industrielle en Afrique.

Bien d’autres exemples sont susceptibles d’illustrer la politique volontariste déployée par le Maroc en matière de développement de projets infrastructurels de grande envergure qui servent d’appui aux différentes stratégies sectorielles lancées par le Royaume.

Les avancées majeures du Maroc en matière de développement des infrastructures vont de pair avec le train de réformes structurelles mises en œuvre, ces deux dernières décennies, visant à réduire les risques de vulnérabilité budgétaire et extérieure et à ancrer l’économie marocaine durablement sur le sentier d’une croissance forte et inclusive.

Cette dynamique des investissements devrait se renforcer davantage à travers la nouvelle Charte d’investissement qui oriente les investissements vers les priorités stratégiques du pays tout en proposant un cadre incitatif attrayant. Notre objectif ultime est de porter l’investissement privé à deux tiers de l’investissement total du pays à l’horizon 2035.

A cet égard, Nous ne saurons trop insister sur le rôle primordial que le secteur privé est appelé à assumer pour contribuer efficacement au dynamisme de relance économique que connait le Royaume.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Le retard de l’Afrique, dont on parle tant, en matière de développement des infrastructures nous interpelle tous et doit vite être rattrapé en vue de promouvoir des chaînes de valeur régionales à même d’accélérer la transformation productive des pays africains.

Le Forum pour l’investissement en Afrique constitue, à cet égard, une réponse africaine pour adresser la problématique du financement des investissements en mettant en relation les investisseurs, notamment du secteur privé, et les porteurs de projets qui peuvent compter sur l’appui technique des partenaires au développement.

Nous sommes convaincu que l’édition de cette année du Forum sera plus enrichissante et qu’elle donnera un signal fort aux investisseurs quant à l’engagement des pays africains en faveur du développement des investissements transformateurs, au service des aspirations de notre continent, de nos populations et de notre jeunesse.

Je vous remercie pour votre aimable attention.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.




Terrorisme: le conseil du Roi du Maroc au Mali, Burkina Faso et Niger

Face à la montée des menaces terroristes dans la région du Sahel, le Roi du Maroc a utilisé l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche Verte pour adresser un message à la Nation, mais aussi à ses voisins du continent. Lors de son discours, le Souverain a souligné l’importance d’une approche multidimensionnelle pour combattre le terrorisme, une approche qui transcende la seule réponse militaire et qui inclut la coopération et le développement commun.

Le Roi du Maroc a insisté sur la nécessité pour les pays du Sahel de s’éloigner des solutions purement sécuritaires et d’adopter une stratégie de coopération et de développement partagé. Cette vision s’appuie sur la conviction que la stabilité et la prospérité de la région ne peuvent être atteintes qu’à travers des efforts conjoints et une compréhension mutuelle des défis à relever. Le Maroc, grâce à sa stabilité politique veut se poser ainsi en modèle et en médiateur potentiel.

Une économie dynamique pour toute la région

Au cœur des préoccupations économiques de la région, l’autonomie énergétique s’annonce comme un vecteur crucial de développement. La récente découverte de réserves de gaz par Predator Oil & Gas au Maroc représente un tournant décisif, offrant au Royaume une perspective d’autonomie énergétique pour les vingt prochaines années. Ces réserves, ajoutées à celles de Tendrara et près de Larache, témoignent du potentiel énergétique croissant du Maroc.

Cette avancée est d’autant plus significative qu’elle s’inscrit dans un contexte de collaboration renforcée avec le Nigeria à travers le Gazoduc Maroc-Nigeria. Ce projet phare, financé à hauteur de 12,5 milliards de dollars par la NNPC, entend relier l’Afrique de l’Ouest à l’Europe et marque une étape importante vers l’intégration énergétique régionale. Le gazoduc, dont la réalisation se fera en trois phases, contribuera à l’ouverture d’une nouvelle route d’exportation vers l’Europe et favorisera l’approvisionnement en gaz de l’Afrique de l’Ouest.

Un cadre institutionnel

Dans cette dynamique, le Souverain a proposé la création d’un cadre institutionnel regroupant les 23 États Africains Atlantiques pour renforcer la sécurité et la prospérité dans la région. Il a également suggéré le lancement d’une initiative internationale pour permettre aux États du Sahel d’accéder à l’Océan Atlantique. Cette proposition nécessite une mise à niveau significative des infrastructures de transport et de communication, que le Maroc est prêt à soutenir en partageant ses propres infrastructures routières, portuaires et ferroviaires.

Alors que l’Afrique atlantique continue de faire face à des défis de taille en matière d’infrastructures et d’investissement, le Roi du Maroc met en avant une vision de coopération et de développement durable. Pour le Roi du Maroc, les partenariats énergétiques comme le Gazoduc Maroc-Nigeria et les initiatives d’intégration régionale sont des étapes vers une prospérité partagée et un avenir plus stable pour le Maroc et ses voisins, dans un esprit de solidarité africaine renouvelée.

Source : La nouvelle tribune




Beni : Vers la réinsertion d’au moins 150 ex-combattants par le PDDRC-S

Lancement officiel du processus d’évacuation d’au moins 150 ex-combattants jadis hébergés au site de désarmement et démobilisation au quartier Mambango, dans la ville de Beni, au Nord-Kivu.

La cérémonie y relative s’est tenue, ce mardi 07 novembre 2023, après un dialogue avec les autorités politico-administratives et les communautés des zones de retour des ex-combattants après avoir passé leurs processus de désarmement et de démobilisation. Certains combattants ont manifesté leur joie pour cette réinsertion dans la communauté pour vivre dans un climat serein après avoir été sensibilisés par le PDDRC-S.

Me Omar Kavotha, chef d’antenne du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (PDDRC-S) en ville de Beni, rassure de la prise en charge de ces rendus par des petits projets déjà en cours qui leur permettront de bien vivre et d’abandonner les armes.

« Quand nous parlons de réinsertion communautaire, cela veut dire que nous allons organiser des petits projets d’intégration qui sont en réalité des travaux légers qui vont utiliser les ex-combattants et quelques membres de la communauté parmi lesquels les jeunes en risques et autres vulnérables, choisi de manière objective par les communautés pour exécuter des projets qui ont été exécutés par ailleurs par la communauté.

Parce qu’à travers le dialogue que nous avons organisé avec les communautés, il y a des petits projets identifiés qui prendront en charge ces rendus de manière à leur permettre de vivre de ce qu’ils produisent et d’abandonner les armes », a-t-il indiqué.

Signalons que cette cérémonie a été présidée par le coordonnateur adjoint chargé des opérations, M. Joseph Sukisa, en présence du partenaire OIM et de la MONUSCO

Jean-Luc Lukanda




Prétendu fonds de subventions : Le ministère de l’Agriculture dénonce un faux et menace de traduire Mme Tshilanda en justice

Il circule dans les réseaux sociaux un document intitulé « Approbation du fonds de subventions » dont Réf EGFA-CG/BOA366811, émis le 07 novembre 2023 et signé par Mme Marianne Tshilanda se prévalant du Comité des subventions au Ministère de l’Agriculture de la République démocratique du Congo.

M. Innocent Olenga qui signe ce communiqué au nom de la Cellule de communication et presse du Ministère de l’Agriculture, informe l’opinion tant nationale qu’internationale que ni le ministre José Mpanda Kabangu, ni le Secrétaire général à l’Agriculture, M. José Ilanga Lofonga, ne connaissent cette dame et ignorent tout de son document en circulation sur les réseaux sociaux, document qui frise l’arnaque avec le logo du Ministère.

La Cellule de communication et presse tient aussi à préciser qu’il n’existe pas au Ministère de l’Agriculture un Comité des subventions qui sélectionnerait des candidats pour un décaissement ultérieur des fonds.

Le Ministère de l’Agriculture se réserve le droit de traduire en justice Mme Marianne Tshilanda et tous ses complices.




D’après le Programme national de santé de la reproduction: La Rdc a enregistré 6.995 décès maternel en 2022 

6.995 décès maternels et près de 68000 nouveau-né ont été notifié en République démocratique du Congo en 2022. Ces chiffres sont du Programme national de la santé de la reproduction.

«Notre pays a enregistré 6.995 décès maternels en 2022 dont 2.756 décès au niveau des établissements de soins de santé et 4.196 au niveau de la communauté. Ce chiffre représente 79%. Et près de 68000 nouveau-né ont été notifiés », a déclaré le Dr Anne Marie Ntumba, directrice du programme national de santé de la reproduction (PNSR), à l’Agence Congolaise de Presse.

Et de poursuivre : « le décès maternels sont plus survenu chez les femmes dont l’âge varie entre 20 et 35 ans. Pour celle ayant 20 ans le taux est de 63,9% et celle de 35 ans, le taux revient à 25,9% ».

Les femmes ayant un niveau primaire et celle n’ayant aucun niveau d’étude sont les plus concernés. Les facteurs liés aux décès maternels sont les grossesses précoces, des pluri maternités (grossesses trop nombreuses) et les grossesses tardives, a-t-elle expliqué.

Le Dr Ntumba a indiqué que les causes du décès maternels sont, notamment les retards de prise de décision, les hémorragies du post-partum ainsi que les causes indirectes telles que l’anémie, le paludisme, les maladies cardiovasculaires, l’Epilepsie, l’asthme, l’encéphalopathie, la malnutrition, le diabète et les maladies respiratoires.

Le PNSR salue l’initiative de la maternité gratuite

La directrice du PNSR salue l’initiative de la maternité gratuite prônée par le chef de l’Etat, qui aidera à améliorer les tendances et à réduire le taux de mortalité de la mère et du nouveau-né car la barrière financière représentait l’une de cause du décès maternels. Elle a soulevé que cette gratuité va aider la femme enceinte à aller vers les personnels médical, dès qu’elle présente les premiers signes de grossesses.

Rappelons que l’objectif général de la politique du programme national de la santé de la reproduction est de contribuer à l’amélioration de la qualité de la vie des individus, des couples, des familles, des communautés pour tout ce qui concerne la santé de la reproduction dans toute sa dimension. Les objectifs spécifiques sont : réduire la morbidité et la mortalité maternelle, néonatale et infantile ; promouvoir la bonne santé en matière de sexualité et de reproduction et, basée sur l’équité et l’égalité entre les sexes, l’approche droit, l’approche genre et la sexo-spécificité ; éliminer les pratiques qui fragilisent le corps humain dans le domaine de la sexualité et de la reproduction, y compris la pauvreté, les violences sexuelles et le VIH/SIDA.

Mamie Ngondo




Sahara : le Maroc conforte ses acquis petit à petit et avec méthode

Le dossier du Sahara marocain évolue favorablement depuis que le Maroc a présenté son initiative d’autonomie. En effet, et depuis 2007, les résolutions du Conseil de sécurité appuient la prééminence de ce plan et l’option référendaire n’est plus à l’ordre du jour, comme en témoigne la dernière résolution d’octobre dernier. Aujourd’hui, cette dynamique doit être renforcée en vue de la clôture définitive de ce dossier, comme l’ont souligné les participants à une conférence organisée par le Parti du progrès et du socialisme (PPS).

«Quelles perspectives pour la clôture définitive du dossier du Sahara marocain ?» Tel est le thème choisi par le PPS pour une conférence organisée dans le cadre de la célébration du 48e anniversaire de la Marche Verte et du 80e anniversaire de la création du parti. En effet, et 48 ans après la Marche Verte et la récupération des provinces du sud du Royaume, le conflit artificiel autour du Sahara marocain perdure, et toutes les composantes du peuple marocain sont en droit de se poser cette question : «Jusqu’à quand ce différend, legs de la période coloniale, va-t-il encore se prolonger ?» a souligné le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdallah.

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, dans la soirée de lundi, la résolution 2703 relative à la question du Sahara marocain qui consacre, une fois de plus, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour clore ce différend artificiel. Cette nouvelle résolution conforte, selon l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, la vision et le choix stratégiques de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur de la négociation, le règlement pacifique des différends et la politique de la main tendue.

Et ce différend, affirme M. Benabdallah, «est bien une conséquence de la période coloniale, ce que, peut-être, certains milieux ont tendance à oublier, y compris ceux qui relèvent du clan reconnu comme étant celui du progrès et de la libération de par le monde». «Au sein du PPS, nous avons beaucoup peiné dans nos relations avec les différents partis en raison de l’incompréhension de cette question à un moment où certaines parties s’employaient à la placer dans le sillon de l’autodétermination et du droit des peuples à l’indépendance et de bien d’autres notions qui ne correspondent pas à la réalité de cette cause», a analysé le secrétaire général du PPS.

Des acquis diplomatique grâce au Plan d’autonomie

Par ailleurs, M. Benabdallah a rappelé que le Maroc a accumulé des acquis diplomatiques importants. Ceux-ci ont été atteints grâce au Plan d’autonomie présenté par le Royaume en 2007 et son retour au sein de l’Union africaine en 2017. Le Plan d’autonomie, explique le SG du parti du livre, «a permis au Maroc de prendre la main en ralliant le soutien de plus d’une centaine de pays à travers le monde pour résoudre ce conflit artificiel (et en écartant l’option du référendum, qui n’est plus envisagée).

Dans le cadre de la commémoration du 48e anniversaire de l’annonce de la Marche verte par Feu S.M. Hassan II, l’Institut Royal des études stratégiques (IRES) vient de publier un nouvel ouvrage : «Le Livre blanc sur la question du Sahara marocain». Le document explore en profondeur les tenants et aboutissants du différend qui oppose le Maroc à l’Algérie, avec un accent particulier sur la question de la marocanité du Sahara. Présentant des arguments solides à la fois historique, politiques, sociologiques et juridiques, ce livre offre un éclairage unique sur ce conflit complexe, à quelques jours de son examen par le Conseil de sécurité de l’ONU.

Cette initiative a été un succès, non seulement en raison de sa pertinence et de la campagne diplomatique qui l’a accompagnée, mais aussi parce que le Maroc connaissait alors un sursaut réformateur à tous les niveaux, étendant l’espace démocratique et des libertés, initiant des réformes économiques et accordant une importance particulière aux questions sociales».

Mais malgré ces progrès notables (série de reconnaissances de la marocanité du Sahara et soutien croissant au Plan d’autonomie, notamment de la part d’États puissants comme les États-Unis), la question du Sahara marocain, note M. Benabdallah, n’avance pas beaucoup (vers une clôture définitive) au niveau des Nations unies, bien que la position marocaine soit clairement confortée par les dernières résolutions du Conseil de sécurité. «À la question de savoir pourquoi les États-Unis, qui reconnaissent la marocanité du Sahara et qui sont le porte-plume des résolutions le concernant au Conseil de sécurité, ne poussent pas à des résolutions qui vont dans le sens de leur reconnaissance, on peut répondre en disant que peut-être ces gens (les Américains) estiment qu’il faut que d’autres pays se rallient à leur position de reconnaissance de la marocanité du Sahara pour aller de l’avant vers des résolutions plus radicales».

Les succès diplomatiques du Maroc s’agissant du dossier du Sahara se succèdent de manière soutenue au cours des dernières années. La période allant d’octobre 2022 à octobre 2023 n’a pas dérogé à cette tendance. En effet, depuis l’adoption de la résolution 2654 le 27 octobre 2022, de nombreux progrès ont été enregistrés, tous confortant la position marocaine et discréditant la thèse séparatiste.

Et le SG du PPS de faire remarquer que la consolidation du front intérieur sur les plans démocratique, politique, économique et social est le roc sur lequel se briseront toutes les manœuvres et combines manigancées par les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume. «Le principal rempart du Maroc dans la gestion de la question du Sahara marocain reste le consensus national, et ce consensus national doit être maintenu, non pas à travers des discours ou des déclarations d’intention, mais dans la pratique», a-t-il martelé.

Pour sa part, le président de l’Institut du Forum international des alternatives pour les études sahraouies (Al Andalouss), Bachir Dkhil, a affirmé que l’option du référendum était définitivement enterrée, étant donné toute la complexité qui rend impossible de désigner concrètement ceux qui doivent participer à ce référendum et ceux qui ne le peuvent pas. M. Dkhil a par ailleurs souligné que «la solution au conflit autour du Sahara marocain doit être le fruit du dialogue et de la négociation, et que toute personne ayant un point de vue doit l’exprimer et le défendre à partir du Maroc et non à partir d’autres pays».

À propos des menaces des séparatistes de reprendre les armes, M. Dkhil est d’avis qu’il s’agit plutôt d’une manière pour dire «nous sommes toujours là et que cette option ne joue pas en leur faveur au vu la supériorité écrasante des Forces Armées Royales». Il a également ajouté que le Polisario, en ciblant les civils à Es-Smara, était en train de creuser sa propre tombe, évoquant à ce propos l’épisode du passage de Guergarate.




Le vice-président de l’Assemblée législative de transition du Burkina Faso réitère le soutien de son pays à l’intégrité territoriale du Maroc

Le vice-président de l’Assemblée législative de transition du Burkina Faso, Daouda Diallo, a réitéré, mercredi au siège de la Chambre des Représentants à Rabat, la position constante de son pays en faveur de la marocanité du Sahara et de l’intégrité territoriale du Royaume, rappelant que le Burkina Faso avait ouvert en octobre 2020 un consulat dans la ville de Dakhla.

Lors de ses entretiens avec le Président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi El Alami, M. Diallo, actuellement en visite de travail au Maroc à la tête d’une délégation de l’Assemblée législative de transition du Burkina Faso, a salué le contenu du discours Royal prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion du 48e anniversaire de la Marche verte, dans lequel le Souverain a proposé “le lancement d’une initiative à l’échelle internationale pour favoriser l’accès des États du Sahel à l’Océan Atlantique”, et souligné que Maroc est prêt à “mettre ses infrastructures routières, portuaires et ferroviaires à la disposition de ces pays frères”, indique un communiqué de la Chambre des Représentants.

M. Diallo a, de même, réitéré, au nom de la délégation parlementaire burkinabée, les condoléances et la solidarité de son pays avec le peuple marocain après le séisme du 8 septembre dernier, en saluant, dans ce contexte, la gestion sage de cette épreuve sous la conduite clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI.

De son côté, M. Talbi El Alami a affirmé que la disposition constante de la Chambre des Représentants “à renforcer les relations de coopération avec l’Assemblée législative de transition du Burkina Faso, à partager son expérience et à assurer une coordination permanente à différents niveaux”.

Par ailleurs, M. Talbi El Alami a donné un aperçu des compétences constitutionnelles du Parlement, en particulier celles liées à l’examen de la loi de finances, au contrôle du gouvernement et à l’évaluation des politiques publiques, tout en exposant l’expérience parlementaire du Maroc qui s’étale sur près de 60 ans.

Ont assisté à cette rencontre le président du Groupe d’amitié parlementaire Maroc-Burkina Faso à la Chambre des Représentants, Ibrahim Bendidi, et l’Ambassadeur de la République du Burkina Faso à Rabat, Mamadou Coulibaly.




SG de la Fetaeco/ITF: Me Augustin Dinganga félicite les Léopards WT pour leur participation au championnat d’Afrique des Nations Abidjan 2023

Ayant suivi avec intérêt pas à pas la prestation des Léopards taekwondo WT au championnat d’Afrique des Nations de Taekwondo dames et messieurs Abidjan 2023, Me Augustin Dinganga, Secrétaire Général de la Fédération de Taekwondo du Congo ITF ‘’Fetaeco/ITF’’ n’est pas resté indifférent. Il a adressé un message aux Léopards taekwondo WT.

Le message de Me Augustin Dinganga (SG Fetaeco/ITF) est ainsi libellé : ‘’ Félicitations pour nos frères de taekwon-do WT et beaucoup de courage pour l’athlète Eureka Kazinga qui est passé en ¼ de finale au championnat d’Afrique des Nations de Taekwondo dames et messieurs Abidjan 2023. Encore une fois félicitations aux vaillants Léopards de taekwondo WT’’. Pour ceux qui l’ignorent, le championnat d’Afrique dont fait allusion Me Augustin Dinganga était organisé du 5 au 6 novembre 2023 dans la capitale de la Côte D’Ivoire.

Antoine Bolia




Les judokas congolais attendus à l’ Open de Dakar qualificatif aux J.O Paris 2024

-Pas un rond du gouvernement congolais, l’honorable Raphaël Kibuka et la Conaju prennent la relève 

La République Démocratique du Congo a l’ambition d’aligner d’autres judokas pour les prochains jeux olympiques Paris 2024 en dehors de Kisoka Kiamfumu Arnold ‘’ Daso’’ qui a déjà sa qualification en poche. Pour ce faire, il faut participer aux tournois qualificatifs pour permettre aux judokas d’améliorer leur classement dans le ranking mondial. Deux possibilités s’offrent à eux au courant de ce mois de novembre.

L’abandon du judo par le ministère des sports

Mais force nous est de constater qu’en dépit des déclarations du ministre des sports Claude François Kabulo Mwana Kabulo à son avènement à la tête du ministère qu’il ne sera pas ministre que pour le football mais de tous les sports, les réalités sur terrain sont autres. Plusieurs disciplines sont abandonnées à leur triste sort sans l’apport du gouvernement congolais, cas du judo qui n’a toujours rien bénéficié du trésor public. Et surtout, l’abandon du judo par le ministère des sports demeure patent.

Nombreux sont les congolais qui ignorent que depuis l’avènement de la Coordination Nationale des Activités du Judo en RDC ‘’Conaju’’par arrêté ministériel signé en Juillet 2021, le judo ne bénéficie pas des subsides du gouvernement congolais. Les formations et les participations du judo aux compétitions internationales, l’ont été qu’à charge de la Conaju sans le moindre apport du gouvernement congolais. Et plus grave encore, toutes les dépenses engagées par la Conaju ne lui sont jamais remboursées.

Beaucoup d’espoir était placé au ministre Claude François Kabulo Mwana Kabulo pour redonner espoir au judo congolais. Mais au demeurant, la déception est totale. Les judokas sont dépités. Ils ont raté beaucoup des compétitions et le ministre ne donne pas des signaux positifs devant les rassurer que les choses vont s’améliorer dans les prochains jours.

Abandon du ministère des sports et sauvetage par l’honorable Raphaël Kibuka et la Conaju

Les Léopards judo de la RDC sont attendus à l’Open de Dakar, Sénégal du 11 au 12 novembre 2023 et l’Open de Yaoundé, au Cameroun du 18 au 19 novembre 2023. Pour la première compétition, rien n’a filtré du côté du ministère des sports et loisirs. La Conaju devait recourir à d’autres sources de financement. Conscients de l’enjeu, la Conaju a recouru comme d’habitude à la cotisation de ses membres et elle vient de bénéficier d’un grand apport de la part de l’honorable Raphaël Kibuka. Pour l’heure, l’on peut rassurer les amoureux du judo congolais que la RDC sera bel et bien présente à l’Open de Dakar, au Sénégal.

A cet Open, la RDC alignera 6 athlètes dont 4 en provenance du pays et deux en provenance de la diaspora. Il s’agit de :

En provenance de Kinshasa

1. Kisoka Kiamfumu Arnold ‘’ Daso’’-60 kg

2. Bamba Zacharie -66 kg

3. Evoloko -90 kg

4. Kashama Enock +100 kg

En provenance de la diaspora

5. Kalonda Cédric -81 kg

6. Christ Mupata -66 kg

Comme staff technique

-DTN Me Pija Bondele

-Me Dady Bakoyene, entraineur national en charge de la diaspora.

Daso Kisoka, le qualifié aux jeux olympiques Paris 2024 sera présent à l’Open de Dakar

 

 

 

 

Daso kisoka, deuxième qualifié de la RDC pour les prochains J.O Paris 2024 et présentement grand espoir du judo congolais, sera bien présent à Dakar.

A titre de rappel, ce jeune homme avait remporté la médaille d’or à l’Open de Yaoundé, au Cameroun en 2022. Aux 9è jeux de la francophonie, Chez les -60 kg messieurs, Kisoka Kiamfumu Arnold ‘’ Daso’’ avait remporté le bronze en dominant le Mauritanien Gangaya Winsley.

Antoine Bolia




Présidentielle 2023: Reçus par Me Jacquemain Shabani, les chefs coutumiers du Kongo Central réitèrent leur soutien à Félix Tshisekedi

Une vingtaine de chefs coutumiers et chefs de terre en fonction, venus de plusieurs groupements et localités du Kongo Central ont été reçus par Me Jacquemain Shabani, Conseiller Principal du chef de l’Etat au collège politique et processus électoral, ainsi que Coordonnateur de l’équipe de campagne du Président de la République. L’objectif de leur déplacement est bien clair, réitérer le soutien des autorités traditionnelles et coutumières du Kongo Central à Felix Antoine Tshisekedi, qu’ils appellent affectueusement leur neveu et à qui, ils comptent donner un second mandat pour pouvoir lui permettre de parachever des ouvrages qu’il a initiés à travers tout le pays.

Désigné il y a peu à la tête du binôme qui pilote la campagne électorale du candidat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Me Jacquemain Shabani et Mme Acacia Bandubola ont pris leur quartier et sont depuis quelques jours à l’œuvre pour la réélection de l’actuel chef de l’Etat à la présidentielle du 20 décembre prochain.

C’est dans ce contexte que le Conseiller Principal du chef de l’Etat au collège politique et processus électoral en même temps coordonnateur de sa campagne électorale, a reçu mardi 07 novembre 2023 dans la soirée une délégation des chefs coutumiers venus du Kongo Central dire leur soutien au Président de la République. La rencontre s’est déroulée au quartier général de la campagne du candidat Félix Tshisekedi à la Gombe.

Ils sont une vingtaine, tous chefs coutumiers et chefs de terre en fonction, venus de plusieurs groupements et localités du Kongo Central. L’objectif de leur déplacement est bien clair, explique leur porte-parole, réitérer le soutien des autorités traditionnelles et coutumières du Kongo Central à Felix Antoine Tshisekedi, qu’ils appellent affectueusement leur neveu et à qui, ils comptent donner un second mandat pour pouvoir lui permettre de parachever des ouvrages qu’il a initiés à travers tout le pays.

A la faveur de ce face-à-face avec le Coordonnateur de l’équipe de campagne du Président de la République, le chef de la délégation a remis un cahier de charge qui reprend les désidératas des chefs coutumiers du Kongo Central.

Les chefs coutumiers disent avoir des yeux pour voir et constater que la gratuité de l’enseignement et le programme de développement local, les PDL 145 T est une réalité sur l’ensemble de leur province. Cette volonté manifestée de Félix Tshisekedi lui vaut un second mandat, insistent-ils, avant de l’inviter à faire plus lors de son second mandat pour le bien-être de la population.

La reconnaissance en dignité des grands leaders Bakongo, en l’occurrence l’ancien Président Joseph Kasavubu et le prophète Simon Kimbangu, reste marquée dans la mémoire de tout Né Kongo comme une preuve que Félix Tshisekedi est bien celui qui travaille pour restaurer au peuple congolais sa dignité longtemps bafouée par des ennemis de la patrie.

Comme dans ses habitudes, Me Shabani n’a pas fait de long discours. Il a remercié ses hôtes pour la confiance et le soutien réitéré au Président Tshisekedi avant de leur promettre de faire part de leur cahier de charge à qui de droit.

L’Avenir