Lutte contre le paludisme en Afrique : L’OMS homologuE le vaccin burkinabè contre la malaria

La lutte contre le paludisme en Afrique amorce une nouvelle étape. Depuis le mois d’octobre dernier, l’OMS a homologué le R21/Matrix-M, le nouveau vaccin  contre le paludisme chez les enfants de 5 à 36 mois. Un vaccin mis au point par  les chercheurs burkinabé avec à leur tête le professeur Halidou Tinto, à l’unité de recherche clinique de Nanoro. Le directeur de l’OMS a présenté le nouveau vaccin comme un grand pas dans la lutte contre le paludisme, l’une  des  principales causes d’hospitalisation et de mortalité infantile en Afrique. Quels sont les implications de cette homologation, quels sont les prochaines étapes, telles sont les questions qui trouvent leurs  réponses dans les lignes qui suivent.

La perspective de tout chercheur est de se poser la question si ce que vous faites a de l’impact sur les vies humaines, a martelé le chercheur Halidou Tinto. Ce dernier s’est dit fier d’avoir franchi cette étape où le vaccin contre le paludisme issue des chercheurs burkinabè a été recommandé par l’OMS, ont relayé les sources concordantes.

La fierté d’un devoir accompli pour la santé  et le bien-être des populations burkinabè et africaine, c’est le sentiment qui habite le professeur Halidou Tinto, après l’homologation par l’OMS du R21/Matrix-M, le vaccin contre le paludisme mis au point par l’unité de recherche clinique de Nanoro par des chercheurs burkinabè avec une efficacité de plus de 75 %.

“Voir qu’ un produit sur lequel nous avons commencé à travailler en 2019 avec l’université d’Oxford abouti aujourd’hui, a une forte recommandation de l’OMS pour son utilisation, cela nous rend fiers et nous démontre que le Burkina Faso n’est pas en marge de l’évolution de l’histoire  de l’humanité en matière de contrôle de paludisme, a déclaré le professeur Halidou. Et de poursuivre, ma satisfaction sera totale, si un jour on arrivé à éradiquer le paludisme. Mais bien entendu c’est une étape très importante parce que comme on l’avait dit l’année dernière, c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’on démontre qu’un vaccin peut atteindre ce niveau d’efficacité, …avoir un vaccin contre un parasite qui peut atteindre un niveau d’efficacité de 75 %,  pour nous c’est une prouesse dont nous sommes vraiment fiers”

 

Avec cette découverte du vaccin contre le paludisme, le Burkina Faso inscrit désormais son nom en lettre d’or dans les annales de l’histoire de la santé.

 Disponibilité du vaccin

Cette homologation de l’OMS ouvert donc la voie à la production à grande échelle de R21/Matrix-M, un vaccin qui sera produit et commercialisé par un Institut pharmaceutique, vanté par le professeur Halidou. “C’est un partenaire sûr et crédible qui s’est engagé à produire 200 millions de dose par an. Il n’existe aucune industrie pharmaceutique dans le monde qui est capable de le faire. Avec ce  rythme de production nous sommes quasi certains que nous allons pouvoir couvrir la forte demande dans les milieux  paludisme.”

L’accessibilité du vaccin

“Il revient la question récurrente du coup de ses vaccins, est-ce que les populations pourront  y accéder à ce vaccin ?  J’ai dit oui, parce que nous sommes dans le plaidoyer pour faire en sorte aussi bien  ce vaccin  R 21 que les  vaccins du programme élargi de vaccination qui sont donné gratuitement aux enfants que tous ces vaccins rentrent dans le panier qui vont être administrer gratuitement à enfants”, a indiqué le professeur Halidou.

C’est donc un pas de géant qui d’être franchi dans la lutte contre le paludisme surtout chez les enfants de 5 à 36 moins, la tranche d’âge la plus touchée par la maladie en Afrique. L’administration de 1er dose de vaccin est attendu au courant de 2024.

“Toutefois, des plaidoyers sont en cours  pour accélérer  l’introduction du vaccin au Burkina Faso”, a signalé le chef de l’unité de recherche clinique de Nanoro. Et d’ajouter : «Le directeur général de l’OMS a  dit qu’on pourrait espérer la mise à disposition de doses de vaccin à partir du milieu de l’année prochaine.  Mais nous on pense qu’il n’y a pas de raison s’il y a moyens d’accélérer l’introduction de ce vaccin au début de l’année prochaine, pour justement se préparer à affronter la saison paludisme 2024 et faire en sorte qu’en 2024 nous nous ayons moins de cas et moins de décès qu’en 2023

“Dans l’immédiat  nous sommes dans un plaidoyer pour faire en sorte tout de suite qu’on aime un million de dose de vaccin.

Bouter le paludisme hors de Burkina Faso et de l’ensemble du continent d’ici à l’horizon  2030 reste le prochain défi pour les chercheurs burkinabè. Le professeur Halidou qui  annonce la poursuite de travaux de recherche, avec pour objectif ultime couper la chaîne de transmission du paludisme en Afrique.

Mamie Ngondo




Le Maroc réitère à Paris son appel à un cessez-le-feu immédiat à Gaza

Le Royaume du Maroc a réitéré, jeudi à Paris, son appel à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.

“Attaché à l’importance de parvenir à la paix, à la stabilité, au bien-être et à la prospérité de tous les peuples de la région, le Royaume du Maroc réitère son adhésion, en coordination avec tous les partenaires, à une mobilisation internationale en vue d’un arrêt, dans les plus brefs délais, des hostilités à Gaza”, a souligné l’ambassadeur, directeur général au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Fouad Yazourh.

Dans une allocution au nom du Maroc lors de la Conférence humanitaire internationale pour la population civile de Gaza, tenue à l’Elysée, M. Yazourh a réaffirmé, également, le rejet par le Royaume de toute forme de violence à l’égard des civils, insistant sur la nécessité de protéger ces derniers et de lancer une action collective pour mettre fin à la situation tragique et extrêmement dangereuse à Gaza, qui n’est plus acceptable sur le plan juridique et humanitaire.

Dans le même sillage, le diplomate marocain a réitéré devant les participants à cette conférence la position ferme du Royaume du Maroc, exprimée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de la Fête du Trône le 29 juillet 2023, concernant la justesse de la cause palestinienne et les droits légitimes du peuple palestinien d’établir son État indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, ayant pour capitale Jérusalem-Est, vivant côte à côte avec Israël, dans la paix et la sécurité.

La situation dangereuse que traverse la région du Moyen-Orient est due à la persistance de la question palestinienne sans solution depuis des décennies, a indiqué le diplomate marocain, relevant que la création d’un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale, vivant côte à côte avec Israël et sur la base de la solution à deux États, est à même de sortir la région de la logique du conflit et de la spirale de la violence vers la logique de la coexistence, la sécurité, la paix et la prospérité.

Afin d’atteindre cet objectif, la communauté internationale est appelée à œuvrer, sans tarder, en vue de trouver un horizon politique favorisant les chances de parvenir à une paix juste et globale et d’assurer la sécurité et la stabilité pour tous les peuples de la région, a souligné M. Yazourh.

Sur le volet des aides humanitaires au peuple palestinien, M. Yazourh a souligné que dans le cadre du ferme engagement de Sa Majesté le Roi, Président du Comité Al-Qods, en faveur de la cause palestinienne, le Souverain a donné, le 23 octobre, ses Hautes Instructions pour l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence aux populations palestiniennes, comprenant des quantités importantes de denrées alimentaires, de produits médicaux et d’eau, précisant que cette aide humanitaire a été acheminée vers la bande de Gaza via le passage frontalier de Rafah.

Toujours dans le cadre des mêmes Instructions Royales, il a été procédé, jeudi dernier à l’hôpital de l’association du Croissant Rouge Palestinien à Al-Qods, à la distribution d’importantes quantités d’aides alimentaires et de produits médicaux.

Organisée à l’initiative du président français Emmanuel Macron, la Conférence humanitaire internationale pour la population civile de Gaza a réuni les principaux acteurs impliqués dans la réponse humanitaire à Gaza. Elle vise à apporter une réponse de la communauté internationale aux besoins et à la protection de la population civile palestinienne dans la bande de Gaza et à fédérer les soutiens internationaux sur la base des besoins identifiés par les Nations unies et notamment l’UNRWA.




Administration publique : Les syndicalistes de SIRAP remerciement Sama Lukonde pour la publication du décret des chefs de Division et Chefs de bureau

Sur instruction du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le Directeur de cabinet, le professeur Paul-Gaspard Ngonda N’koy, a reçu, ce jeudi 9 novembre 2023, à la Primature, une délégation des syndicalistes membres de SIRAP (Syndicat interministériel de la Réforme de l’Administration publique et interprofessionnel) conduits par leur président, Ingénieur Paul Yapay Makengo.

Ces syndicalistes sont venus remercier le Premier Ministre, et par ricochet, le Président de la République, pour, respectivement, la publication du décret n°23/34 du 28 septembre 2023 des chefs de Division et Chefs de bureau de l’administration publique, 23 ans après, et la Promulgation des ordonnances n°23/180 du 24 août 2023 des directeurs de l’administration Publique.

C’est donc au bout d’une marche pacifique, partie de la Place des évolués à Gombe, en passant par le mausolée M’zee Laurent Désiré Kabila et le Palais de la Nation, qui est le bureau du Président de la République, avant de déboucher à la Primature, que ces syndicalistes membres de SIRAP ont décidé de remettre un mémo de remerciement au Chef du Gouvernement.

“Notre objectif, du Syndicat SIRAP, ici à la Primature, est de remercier le Gouvernement de la République. 23 ans après, les agents de carrière du Service public de l’État, venait de recevoir le décret des chefs de bureau et des chefs de Division, signé par le Premier Ministre. Ce qui est historique dans ce pays. Nous, on voyait seulement les décrets des militaires et des policiers. Mais, aujourd’hui, depuis le 28 septembre 2023, que le Chef du Gouvernement venait de signer le décret. C’est un signe de remerciement que le Syndicat SIRAP est venu poser.

Deuxième chose, le Premier Ministre a poussé les ordonnances des directeurs de l’administration Publique, qui aussi, depuis des décennies, n’ont jamais eu des ordonnances. C’était passé à son cabinet, et il a envoyé au Chef de l’État qui, le 4 août 2023, a signé les ordonnances pour les directeurs de l’administration Publique”, a confié le Président de SIRAP, au sortir de la réunion avec le directeur de cabinet du Premier Ministre.

Bien plus, ces syndicalistes n’ont pas oublié de manifester leur reconnaissance envers le Gouvernement, qui a accédé à leur autre revendication en ajoutant au moins 50.000 francs congolais au salaire des Agents des services publics de l’État.

“Le troisième remerciement concerne l’augmentation ou l’ajustement sur les salaires des agents de carrière des services publics de l’État qui était aussi une revendication de SIRAP. Vu que le panier de la ménagère ne répondait plus au critérium du marché, nous avons dit que le Gouvernement puisse ajouter 50.000 francs congolais ou plus. Le Gouvernement venait de le faire. Vu tout ce que le Gouvernement a présenté comme bonne volonté, nous nous sommes dit que nous ne sommes pas seulement un syndicat des revendications.

Quand le Gouvernement, qui est notre partenaire, pose un acte valable et visible, le syndicat SIRAP vient remercier les autorités. C’est pour quoi, le syndicat SIRAP est venu reconnaître la valeur du Gouvernement quant à ce. Et nous avons encore dit au directeur de cabinet qu’il reste encore quelques décrets qui sont encore chez le vice-premier ministre de la Fonction publique. Si on pouvait les activer encore, ça serait une bonne chose avant de terminer l’année en beauté”, a-t-il ajouté.

Signalons que la décision d’effectuer cette marche pacifique de remerciement à l’endroit du Président de la République et du Premier Ministre a été prise à l’unanimité, le 4 novembre 2023, à l’issue de l’assemblée générale des Agents, Cadres et Hauts fonctionnaires de l’administration publique, membres du Syndicat SIRAP.

 




Projets Tshilejelu, Zéro trou, … : Gisaro et Muyaya satisfaits de l’évolution

Alexis Gisaro Muvunyi et Patrick Muyaya Katembwe, respectivement ministre d’Etat, ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction, et le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, ont co-animé ce jeudi 9 novembre au studio de la RTNC1, un briefing presse autour de « Bilan et perspectives du secteur des infrastructures en RDC »

Dans son mot introductif, Alexis Gisaro Muvunyi a de prime abord précisé que la RDC a un défi énorme en termes d’infrastructures qui nécessite des moyens financiers énormes et qui demandera aussi du temps pour réaliser des ouvrages de qualité.

Dans la suite de son intervention, le ministre d’Etat, ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction est revenu sur deux des quatre éléments clés qui ont marqué son bilan à la tête de son ministère entre autres : les voiries (infrastructures routières construites dans les zones urbaines), les routes nationales (routes d’intérêts provinciaux), les infrastructures en termes de bâtiments et la lutte antiérosive et les questions d’inondations.

Reconnaissant le déficit d’infrastructures en termes de voiries, Alexis Gisaro a souligné que le gouvernement a reçu la mission express du Président de la République de faire tout ce qui est de son possible pour lutter contre le phénomène des embouteillages. Il a été notamment question de pouvoir réhabiliter, moderniser et entretenir les voiries existantes afin d’atteindre l’objectif afin de fluidifier la circulation.

“Nous avons mis en place différents projets. Dans ces projets, les financements sont de trois ordres : des projets financés en ressources propres (soit du trésor public, soit du Fonds national d’entretien routier ‘’FONER’’, soit du programme sino-congolais). Deuxième source de financement, ce sont les partenariats public-privés. Troisièmement, le programme sino-congolais. Dans le cadre de ce programme, nous avons décidé d’échanger nos ressources et les infrastructures. Nous avons enfin les financements par les bailleurs de fonds”, a dit Alexis Gisaro.

Parmi les projets d’envergure, le ministre d’Etat, ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction a notamment évoqué les projets en ressources propres “Kinshasa zéro trou”, le projet “Points chauds” : financé par le Foner, celui désenclavement de Camp Luka réhabilitation de l’avenue Nzolama…les projets réalisés en partenariat public-privé dont Tshilejelu, un projet pilote à partir de ville de Kinshasa et des villes dans l’espace Kasaï où il est à un niveau de réalisation de 45%.

Évoquant le volet routes, Alexis Gisaro a noté les avancées avec la route Kasindi-Beni-Butembo. “Cette route est en pleine réhabilitation. Si tout va bien, à partir du 19 novembre, des travaux d’asphaltage de la route nationale numéro 4 compris entre Béni et Kisangani. L’autre projet des routes c’est la route nationale numéro 1. Nous sommes en train de la construire progressivement. Aujourd’hui, quand vous quittez Kinshasa pour l’espace Kasaï, la route est à 80% achevée”, a-t-il précisé.

Dans la foulée, le patron des ITPR a annoncé faire une descente le 14 novembre à Mbuji-Mayi pour lancer les travaux de modernisation de la route nationale numéro 2 qui quitte Mbuji-Mayi et qui va à Bukavu. “Nous avons commencé par la route nationale numéro 1, nous voulons qu’elle soit connectée à la route nationale 2”, a-t-il dit.

Dans le même temps, Alexis Gisaro a annoncé un grand projet d’acquisition d’engins et d’équipements pour l’Office des routes de l’OVD.

“L’Office des routes et l’OVD souffrent aujourd’hui du déficit en équipements. Nous avons, dans le cadre d’un partenariat public-privé, signé un contrat d’acquisition de 5.600 engins dont 115 sont déjà présents à Kinshasa et nous avons déjà commencé à les déployer”, a-t-il annoncé.

Soulignons que ce briefing a eu lieu en présence notamment du Directeur général de l’Office de route, Jeanneau Kikangala.

L’Avenir




Maximisation des recettes : Le Sénat rappelle au Gouvernement ses recommandations

La maximisation des recettes était au centre d’une importante séance de travail, au Sénat ce jeudi 9 novembre 2023, entre le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde accompagné  de quelques membres du gouvernement, des responsables des régies financières et le Président  du Sénat, l’honorable Modeste  Bahati Lukwebo. Le speaker de la Chambre haute du Parlement  était accompagné d’autres  membres de son  Bureau et des membres de la commission économique, financière et bonne gouvernance de cette institution.

La réunion a permis aux deux parties d’échanger les informations sur le constat fait par la commission ECOFIN du Sénat lors des enquêtes parlementaires effectuées au sein de quelques entreprises.

Selon ces enquêtes parlementaires,  1, 4 milliard de dollars américains échappent  au trésor public.

Pour rappel, la commission Ecofin du Sénat avait formulé quelques recommandations aux régies financières pour recouvrer ces droits de l’Etat congolais auprès des opérateurs économiques dans le Haut Katanga. Mais depuis lors,  rien n’a été fait.

Au cours de la réunion tenue ce jeudi, Modeste Bahati a insisté auprès du Gouvernement pour que les recommandations formulées soient appliquées, afin  de permettre à l’État congolais d’avoir  les moyens de sa politique.

Les opérateurs économiques qui ne vont pas s’y conformer se verront interdits d’exercer sur le sol congolais. Le Gouvernement s’est,  pour sa part,  engagé à faire rentrer l’Etat congolais dans ses droits. Le manque à gagner étant  énorme, le Sénat n’entend pas voir ces recettes échapper au trésor public. Le Premier Ministre Sama s’est  réjoui de la tenue de cette réunion.

« Il vous souviendra que le Sénat avait organisé une enquête parlementaire qui avait conduit à une série de recommandations adressées aux régies financières. Sur base de ces recommandations, les régies financières étaient chargées de recouvrir un certain nombre des droits. Ces missions de recouvrement ont conduit à établir des droits notamment dans les secteurs des produits pétroliers importés au Grand Katanga, soit 1.400.000.000 qui doivent être recouvrés. Avant que ces chiffres ne soient portés dans la loi de finances, nous avons jugés utile qu’une rencontre ait lieu entre le Premier ministre et le président du Sénat pour plancher sur cette situation, insister auprès du Gouvernement pour que les droits qui ont été calculés soient effectivement recouvrés », a indiqué Célestin Vunabandi, vice-président de l’ECOFIN du Sénat

Et d’ajouter que le travail a été fait au niveau des régies financières et il y a des procès-verbaux qui ont été établis et qui engagent le Gouvernement. Pour lui, la réaction du Gouvernement est constructive dans le sens de travailler sur ce dossier et de recouvrer les droits dus.

La prochaine étape, le Premier ministre s’est engagé à réunir rapidement les membres du Gouvernement concernés par ce dossier pour examiner la pile d’information que nous avons mise à leur disposition. Une fois que ce travail sera fait, nous reprendrons contact avec eux, nous comme Ecofin du Sénat pour évaluer la mise en œuvre des mesures visant à recouvrer les sommes dues. Dans l’entre-temps, nous allons échanger avec les différents ministres sectoriels pour obtenir deux l’engagement que les sommes qui sont dues soient inscrites dans la loi de finances de l’exercice 2024.

Il faut noter qu’il s’agit d’un dossier important et qu’il ne s’agit pas du seul dossier. Notre enquête parlementaire avait fait état des manquements.  Bien entendu, le Sénat avait travaillé principalement avec les régies financières.

La Rdc, à  l’instar de tout autre pays, mise sur les impôts et taxes pour se développer.  C’est pourquoi la Chambre haute  du Parlement  en appelle à la volonté et l’engagement des opérateurs économiques pour  respecter leurs obligations fiscales en payant  ce qu’ils doivent à  l’Etat.

JMNK




Le Rwanda aux abois : L’aviation FARDC frappe le M23/RDF au petit Masisi, Kilolirwe et Gichwa

Depuis les premières heures de ce jeudi 09 Novembre 2023, l’aviation FARDC frappe le  M23 au petit Masisi, Kilolirwe et dans la colline stratégique de Gichwa. L’avion de chasse Sukhoi Su 25 fait des navettes en bombardant les positions de l’unité spéciale de l’armée rwandaise M23/RDF, ce qui l’oblige de ralentir dans sa progression en lui  infligeant des dégâts matériels et humains incalculables. Sur l’axe Bukombo  aux environs de Kitshanga, depuis deux heures du matin, des détonations d’armes lourdes retentissent contraignant les terroristes au replis, laissant  ainsi  le champ pour permettre à la force terrestre d’avancer pour parachever la mission de récupération des territoires occupés par les supplétifs de l’armée  rwandaise qui fantasmaient sur la prise de Goma. Les affrontements sont en cours dans plusieurs fronts entre le groupe d’autodéfense « Wazalendo » et les terroristes  du M23/RDF. Les FARDC  restent vigilantes pour sécuriser la ville de Goma dont les rebelles s’y approchaient.

« Alors l’armée numérique pro Rwanda des ‘fakenews –makers ne cessait de polluer l’écosystème médiatique via les réseaux par des informations alléguant la reprise du contrôle des opérations par les terroristes tutsi du M23 et de l’essoufflement des  Wazalendo. L’aviation congolaise vient de frapper les positions de ces bandits.  Le calme apparent au front n’était donc que du calme qui précède la tempête’, annonce tout excité un habitant de Goma.

Selon des sources locales, des détonations d’armes lourdes et légères avaient commencé à retentir dans la périphérie de Kitshanga, sur l’axe Bukombo,  depuis deux heures du matin ce jeudi 9 novembre 2023.

« Kagamé et le  tutsi power, vassaux des prédateurs de la Communauté internationale, finiront par oublier Goma en particulier et la RD Congo en général », affirme un autre jeune de Goma. Ce dernier estime « qu’à part la corruption et l’infiltration,  les tutsis rwandais ne peuvent jamais combattre la Rd Congo. Les tutsi rwandais du M23 viennent d’être battus à Kibumba comme des moutons par les Sokhoï et Wazalendo. Nous prions au Rwanda de venir compter ses soldats morts sur les champs de bataille ce 08 novembre 2023 ».

Les affrontements entre les Wazalendo et le M23 sont en cours dans la région de Kilolirwe (territoire de Masisi). Les éléments de l’armée rwandaise ont investi la région la veille. Les Wazalendo se battent farouchement au front de Kilolirwe pour empêcher le M23 qui tente de récupérer les entités qu’ils avaient abandonnées suite à la pression des patriotes qui les combattent depuis plusieurs semaines maintenant. Ceux-ci bloquent la récupération, par le M23, de nouvelles localités, dans le but de lancer un assaut sur Sake, à 27 Km de Goma.

Sur l’axe Bukombo, dans la chefferie de Bwito (territoire de Rutshuru), les “ patriotes” veulent bloquer toute avancée du M23 vers le site de la société minière du Kivu (Somikivu) et aller en renfort aux leurs dans le Masisi.

M23 sur le schéma de l’APR, massacré des tutsi pour en faire porter le chapeau aux Wazalendo

L’unité spéciale de l’armée rwandaise sous masque du M23 qui avaient interdit les mouvements du contingent burundais dans la zone la cité de Sake, la localité de Kilolirwe est située à 36 kilomètres de Sake, dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu pourtant sous la responsabilité burundaise ont bombardé, le mercredi 8 novembre 2023, une base du contingent burundais de la Force régionale de la communauté d’Afrique de l’Est (EAC) faisant des morts et des blessés à Kitshanga, dans le territoire de Masisi, province du Nord-Kivu. Après avoir commis ces tueries à la base du contingent burundais à Kitshanga, selon des sources locales, les tutsi en course vers Rwanda et Masisi risquent de tomber dans le piège du Rwanda qui prépare un génocide à faire porter la responsabilité aux Wazalendo, selon le schéma du ‘génocide rwandais’, que le gouvernement APR, utilise comme fonds de commerce politique depuis environ trois décennies pour exterminer les congolais et piller ses ressources naturelles.

Ces agresseurs rwandais mènent des combats intenses depuis la matinée du 8 novembre 2023 contre des résistants patriotes dits « Wazalendo » dans d’autres localités où on compte  « plusieurs blessés et des morts. Les rescapés se dirigent vers la localité de Kibarizo», rapporte le journaliste Daniel Michombero, couvrant les informations de ce conflit. Cette reprise des affrontements, depuis quelques jours, provoquent de nouveaux déplacements des habitants des groupements de Bambo, Tongo et environs, dans la chefferie de Bwito, territoire de Rutshuru. Ce mercredi, le bilan provisoire de la reprise des hostilités faisait  état d’au moins six morts et plus de 18 blessés, suite aux obus largués par les belligérants.

Le temps presse pour le Rwanda ! Avec le retrait de la  MONUSCO et l’AEC, le temps presse pour le Rwanda, et des voix s’élèvent pour lancer un cri d’alarme sur une tentative d’infiltration d’un escadron de la mort pour  commettre un génocide et accuser le Wazalendo.  Certains témoignages renseignent  que « ces terroristes tutsi rwandais se prépareraient à bombarder (ou lancer des missiles comme le 6 avril 1994 à Kigali lors de l’attentat de l’avion d’Habyarimana), sur la ville de Gisenyi pour tuer des milliers de civils et accuser les FARDC »!  S’infiltrer et commettre un génocide serait donc l’une des options du gouvernement APR du  Rwanda.

 Willy Makumi Motosia




La CAF, ravie de reprendre son partenariat avec beIN

Confédération Africaine de Football (“CAF”) a le plaisir d’annoncer la reprise de son partenariat avec beIN après que les parties sont parvenues à un accord sur les questions qui étaient en litige.

beIN et la CAF ont mené des discussions qui ont abouti au rétablissement d’un partenariat mutuellement bénéfique entre les parties.

Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : “La CAF est profondément engagée à promouvoir et à faire avancer les intérêts de tous ses sponsors et partenaires et à construire des relations mutuellement bénéfiques avec eux et avec toutes nos parties prenantes. L’adhésion à la bonne gouvernance, à l’éthique et aux meilleures pratiques mondiales est une partie essentielle et cruciale de la culture et de la manière dont la CAF opère et conduit ses affaires.

Pour que le football en Afrique soit compétitif au niveau mondial et autonome, la qualité du football africain doit être de classe mondiale et attrayante pour les spectateurs, les sponsors et les partenaires. Des ressources financières significatives sont également nécessaires pour les investissements dans les académies de jeunes, les clubs de football, les équipes nationales, les associations membres de la CAF, les stades et autres infrastructures et installations de football. La CAF se réjouit de son partenariat avec beIN et s’engage à développer et à étendre cette relation au bénéfice des deux parties”.




Lancement de la billetterie en ligne pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF Côte d’Ivoire 2023

Confédération Africaine de Football (CAF) lancera la vente de billets en ligne pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 dès ce week-end, afin d’attirer les fans de football à travers le continent et au-delà pour l’événement phare du football africain.

La billetterie en ligne sera lancée le samedi 11 novembre 2023, la première phase étant exclusivement réservée aux détenteurs de cartes de paiement VISA.  Deux jours plus tard, le lundi 13 novembre 2023, les ventes publiques seront lancées sur la plateforme.

Les billets peuvent être achetés sur http://tickets.cafonline.com/AFCON

Cette initiative – une première dans l’histoire de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies – vise à donner aux fans l’opportunité de sécuriser leurs billets bien à l’avance pour le tournoi prévu du 13 janvier au 11 février 2024 dans les villes d’Abidjan, Bouaké, Korhogo, San Pedro et Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire.

Suite au lancement réussi de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, une plateforme dédiée, entièrement fonctionnelle et conviviale a été développée sur le site web de la CAF afin de créer une expérience agréable et transparente pour les personnes intéressées.

Le Secrétaire Général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, a déclaré que la CAF s’engageait à faciliter l’accès à des milliers de fans de football qui se rendront en Côte d’Ivoire pour assister à l’événement l’année prochaine et à s’assurer que les Ivoiriens aient un accès facile à la compétition.

“La billetterie en ligne améliorera l’expérience des fans de football africain et du grand public. Le soutien des parties prenantes a été important et nous espérons répondre aux demandes croissantes des fans et du grand public”, a déclaré Mosengo-Omba.

25 pour cent des billets de la phase de groupes seront disponibles pour cette phase de vente afin que les fans puissent réserver leurs places pour la 34e édition de la fête biennale du football.

Les prix des billets vont de 5000 FCFA (environ 8 dollars US) pour la catégorie trois (3), 10000 FCFA (environ 16 dollars US) pour la catégorie deux (2) et 15000 FCFA (environ 24 dollars US).

Les fans auront la possibilité d’acheter des billets pour la phase de groupe avec une possibilité de six billets pour chaque ménage.




Marche verte: Le discours royal offre une vision de référence pour une collaboration transatlantique

En commémoration du 48ème anniversaire de la Marche Verte, le Roi Mohammed VI a prononcé un discours à la Nation où il souligné que les valeurs de solidarité, d’entraide et d’ouverture, sont des caractéristiques du Maroc ayant permis de renforcer son influence et sa réputation, mais aussi de se positionner de manière solide aux niveaux régional et international.

Cela inclut la reconnaissance du Maroc par les pays frères arabes et africains en tant qu’acteur essentiel, ainsi qu’un partenaire économique et politique crédible et fiable. A cet égard, Hespress FR, a sollicité Mohamed Bouden, académicien et politologue, président du Centre Atlas d’analyse des indicateurs politiques et institutionnels, pour une lecture du discours royal.

“Le discours royal consolide l’approche du développement et de la construction dans le Sahara marocain. Il offre également une vision de référence pour établir des conditions exemplaires en faveur d’une collaboration transatlantique”, a déclaré le politologue, avant d’expliquer que “la vision royale dépeint une orientation ambitieuse et novatrice pour le littoral atlantique et jette les bases d’une participation partagée le long de la côte atlantique du continent africain ».

Selon lui, cette vision royale « en fait un espace propice au partenariat pour le progrès et la paix, afin d’accompagner les diverses dynamiques actuelles”.

Mohamed Bouden indique à cet effet que “cela s’appuie sur le fait que 46% de la population du continent africain réside dans les pays limitrophes de la côte atlantique. Le discours royal exprime la volonté de tirer le meilleur parti des ressources humaines et économiques grâce à une collaboration collective, en profitant de la proximité géographique entre l’Afrique du Nord, l’Afrique centrale et l’Afrique australe”.

L’Académicien rappelle également que cette ambition vise à renforcer le rôle actif de la région du “G23” dans la stimulation de la croissance et la résolution efficace des défis traditionnels et émergents au cours des décennies à venir. « Cela inclut la priorité accordée au développement des infrastructures régionales et des réseaux de transport terrestre, maritime et aérien pour favoriser une plus grande mobilité des biens, des personnes ainsi que des services et des investissements”, dit-il.

Pour le président du Centre Atlas, le discours royal livre « une analyse géostratégique approfondie de la façade atlantique » en tant que porte d’entrée du Maroc vers l’Afrique et fenêtre d’ouverture sur l’espace américain. « L’objectif principal est de faire de cette région un pôle de communication humaine, d’intégration économique et de rayonnement continental”, affirme-t-il.

Avec cette vision royale, poursuit-il, « le Maroc renforce continuellement ses options et alternatives pour élargir son rôle en tant que pays africain de premier plan. Il enrichit les interactions et les liens entre le Cap Spartel et le Cap de Bonne Espérance, une région qui représente 55% du PIB de l’Afrique et 57% du commerce intra-africain« .

« Le Maroc adopte une approche pragmatique axée sur la construction du Sahara marocain, la coopération bilatérale avec les pays amis et le travail régional, avec une orientation particulière vers l’Atlantique. Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc en est un exemple concret visant à établir une voie énergétique dépendante des continents africain et européen. Grâce à son emplacement stratégique, le Maroc peut interagir avec de nombreux acteurs importants dans la région, sur le continent africain et au-delà”, soutient encore le politologue.

Le développement du Sahara marocain s’appuie sur trois piliers : les ressources humaines, l’attractivité et les opportunités, rappelle Mohamed Bouden, avant de conclure: “L’orientation atlantique du Maroc repose sur des convictions profondes dans le cadre de la coopération Sud-Sud et la vision marocaine qui met en avant l’engagement et la solidarité envers l’Afrique ».




Discours royal du 6 novembre: un leadership prometteur pour l’Afrique atlantique

Loin de toute tentation hégémonique, le Roi Mohammed VI souhaite faire profiter nos partenaires africains de son expérience et des acquis du Maroc pour franchir ensemble de nouveaux horizons en vue d’un partage de prospérité. Soucieux du succès de sa démarche, il associe à sa vision d’abord le versant atlantique du continent puis une partie du Sahel.

Artisan du grand retour du Maroc en Afrique, le Roi Mohammed VI souhaite imprimer encore plus sa marque à ce choix politique, économique et culturel en proposant aux 23 pays du versant atlantique du continent un grand projet de développement.

La démarche, construite, fait d’abord appel à une expérience accumulée à travers les multiples voyages dans les pays africains, où il est apparu qu’il y a une sensibilité quant à la manière de proposer les partenariats. La forme a son importance. Elle doit s’éloigner de toute condescendance pour laisser place à un abord capable d’«inspirer, influencer et guider» pour obtenir l’adhésion et le meilleur des partenaires. Une approche privilégiant le leadership.

La fin de la deuxième mondialisation (crise de 2008) et les conséquences de la pandémie du Covid-19 ont signé le grand retour de l’océan Atlantique dans le commerce mondial, océan que nous pensions distancé à jamais par le Pacifique. Les relocalisations, la réindustrialisation de l’Europe et de l’Amérique du Nord au détriment de la Chine et d’un Japon à la population vieillissante vont revivifier les échanges entre pays riverains de l’Atlantique avec l’ajout de taille d’économies dynamiques de l’Afrique atlantique et de l’Amérique latine. La migration du centre du monde vers le Pacifique a été finalement de courte durée.

Le Maroc, instruit de ces profondes mutations géoéconomiques et géopolitiques, a pris l’initiative de proposer à ses partenaires africains bordés par l’océan Atlantique de prendre le train en marche afin de ne pas rater cette nouvelle opportunité et fédérer leurs moyens pour la construction d’un nouvel ensemble économique significatif dégageant stabilité, richesse et prospérité.

La nouvelle offre a l’avantage, par son caractère global, de donner une dimension et une cohérence autrement plus importantes aux projets structurants prévus (gazoduc Nigéria-Maroc, flotte de marine marchande) ou en cours de réalisation (Port Dakhla Atlantique, infrastructures), ainsi qu’à la présence de nos banques et de notre compagnie aérienne dans nombre de pays concernés par le projet, pour ne citer que ces cas. Il ne s’agit pas pour le Maroc de se servir uniquement, ce n’est pas dans sa culture solidaire, mais de mettre à la disposition de ses partenaires ses moyens pour dégager les synergies profitables à tous. Les pays du Sahel, ces grands oubliés du développement, sont aussi concernés, le Maroc leur propose de bénéficier de ses infrastructures modernes sur l’Atlantique au lieu d’aller jusqu’au Golfe de Guinée (Lagos, Douala) pour s’approvisionner ou exporter. La même proposition pourrait concerner d’autres pays du voisinage à condition qu’ils reviennent à de meilleures dispositions.

La proposition marocaine d’un ensemble atlantiste est d’autant plus crédible qu’elle épouse une vieille tradition atlantiste de la diplomatie marocaine. Initiée par Mohammed ben Abdallah, roi intellectuel et visionnaire, à la fin du XVIIIe siècle, elle a été adoptée en réponse à l’acharnement d’un voisinage espagnol au nord et ottoman à l’est. Voisinage vindicatif et revanchard (cf. Bataille de Oued El Makhazine). C’était une option atlantiste libératrice. Aujourd’hui, le Maroc est dans de meilleures dispositions, son atlantisme est un choix politique et de société voulu, que confirme sa proximité et convergence avec l’Occident, à sa tête les Etats-Unis d’Amérique, notre allié stratégique. Alliance qui n’est pas exclusive d’amitiés que nous développons avec d’autres pays membres du Conseil de sécurité (Chine et Russie). Nos choix atlantistes font désormais partie intégrante de notre doctrine de politique étrangère, comme notre attachement à notre intégrité territoriale, à la Méditerranée et à l’Afrique, ils nous donnent quelques longueurs et nos amis africains pourraient en profiter.

A nos partenaires africains concernés, nous n’allons pas présenter notre choix atlantiste construit, nos projets structurants, la mise à disposition de nos infrastructures et de notre logistique uniquement, le Roi Mohammed VI, dans son discours, a proposé de nouvelles pistes, où le Maroc dispose d’expertises et de références déjà, à développer ailleurs dans le domaine agricole, le dessalement de l’eau de mer, l’économie bleue, l’exploitation des ressources minières et énergétiques de l’océan, le tourisme..

Ce qui crédibilise encore plus la proposition marocaine d’un ensemble atlantiste est l’important effort de développement réalisé en moins de 50 ans dans nos provinces méridionales. Aujourd’hui, ces régions, récupérées en 1975 dans une situation de grand dénuement, sont un modèle de développement avec un PIB par habitant inégalé en Afrique du Nord et au Sahel. Sans prétentions, il n’y a qu’à comparer avec ce qui se réalise dans l’entourage.

Le retour de l’Atlantique comme grand espace d’échanges est un fait. Se préparer à en profiter participe d’une vision stratégique qui ne peut être que profitable pour les pays riverains.

Le Maroc à travers cette proposition est dans son rôle de leader (mobilisateur de forces) africain. Il traduit concrètement sa contribution positive de puissance régionale. Non pas arrogante et dominatrice, mais toujours respectueuse de la richesse culturelle et matérielle de ses partenaires.

Par Adnan Debbarh