La délégation syndicale de la Renatelsat remercie Patrick Muyaya pour la suspension du DG Achinda

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, s’est entretenu ce jeudi 09 novembre 2023 dans la cour de son cabinet, avec la délégation syndicale du Réseau National de Télécommunications par satellite, Renatelsat. Cette rencontre est intervenue 48 heures après la suspension du DG Achinda, en fonction depuis 2001.

La délégation syndicale a fait spécialement le déplacement jusqu’au cabinet du ministre pour le remercier de cette suspension qui constitue un ouf de soulagement pour les agents et cadres.

Ces agents ne se sont pas retenus d’exprimer leur joie auprès du ministre pour son esprit d’écoute et le souci d’apporter de réformes à cet établissement de l’Etat qui peine encore à subir la transformation comme les autres entreprises de l’Etat.

En réaction, le ministre Muyaya les a invités à maintenir un climat de travail sain. “Quand vous êtes venus vers moi, vous m’aviez dit que le climat du travail n’est pas bon, le climat du travail est malsain. Je vous ai écoutés et comme on doit faire les choses dans les règles, j’ai saisi mes supérieurs et on a pris la décision. Ma seule demande est que vous améliorez le rendement de votre travail”, a insisté le ministre de la communication et médias.

Rappelons qu’il est reproché à l’ADG de Renatelsat entre autres l’abus du pouvoir concernant les agents nouvellement engagés, les conflits syndicaux, la promotion unilatéral de grade en faveur de quelques agents et cadres ; Insubordination caractérisée ; Refus persistant d’obtempérer et manque de considération.

Ce qui avait pour conséquence de créer un climat malsain du travail au sein de Renatelsat depuis plus de 20 ans qu’il est à la tête de cette entreprise.

Soulignons que Renatelsat est parmi les entreprises qui n’ont pas subi une Transformation selon la loi de 2018. Un dossier que l’homme du changement de narratif suit à la lettre pour y apporter de réformes exigées.

Renatelsat, rappelons-le, est une entreprise stratégique dans le secteur audiovisuel et des télécommunications, qui coopère avec la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et la société congolaise des postes et télécommunications (SCPT).




Départ à la retraite de 1.250 cadres et agents de l’ONATRA : Tshisekedi remet un chèque symbolique de plus de 21 milliards de Francs congolais

Le Président Félix Tshisekedi a pris part, ce jeudi à Kinshasa, à la cérémonie officielle de départ à la retraite de 1.250 cadres et agents de l’Office national des transports (ONATRA SA) qui ont servi le pays pendant plus de 30 ans.

Le Chef de l’État leur a remis un chèque symbolique de plus de 21 milliards de Francs congolais. Dans le même cadre, Mme Claudine Ndusi, ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, a également remis, en faveur des retraités, un chèque symbolique de 2 millions de dollars américains au Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

« Nous étions en attente de nos décomptes finaux depuis 2012 », a rappelé Valentin Tshibinda, représentant des retraités. « Nous sommes dans la joie de rentrer dans nos droits », a-t-il poursuivi, en remerciant le Président de la République pour le geste posé. A cette même occasion, Armand Osase, Président de la délégation syndicale, a remis au Chef de l’État un cahier des charges sur l’amélioration des conditions sociales des agents de l’ONATRA.

« Vous venez d’essuyer les larmes de tous les retraités. C’est une journée exceptionnelle », a déclaré la ministre d’État, ministre du Portefeuille, Adèle Kahinda, s’adressant au Président Tshisekedi. Elle a relevé que « depuis l’avènement du Chef de l’État à la magistrature suprême en 2019, il n’y a pas eu de pneus brûlés sur le boulevard du 30 juin, ni de cercueil pour revendiquer les arriérés de salaire à l’ONATRA ».

Tout en louant les efforts du Président Tshisekedi, le Directeur général de l’ONATRA a estimé pour sa part que l’événement de ce jour est un signal fort du fait que cela relève d’un caractère national par sa représentativité des 17 provinces où l’ONATRA est implantée, sur les 26 que compte la RDC.

Etablissement public à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité juridique, l’ONATRA exploite et gère une chaîne intégrée des transports composée de 3 ports maritimes (Matadi, Boma et Banana), du port fluvial de Kinshasa, du chemin de fer Matadi-Kinshasa long de 366 Km, d’un réseau fluvial long de 12.000 Kms, de plusieurs ports fluviaux et de 3 chantiers navals (N’dolo, Boma et Boyera).




A Kinshasa : Mireille Masangu prend part au dîner d’échanges sur la participation apaisée des femmes au processus électoral

Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, ministre du Genre, Famille et Enfant, a pris part active au dîner d’échanges sur la participation apaisée des femmes au processus électoral, en République Démocratique du Congo, organisé ce jeudi 09 novembre, au salon Congo de Pullman hôtel de Kinshasa, par le groupe de plaidoyer, Voix leadership de la femme, avec l’appui des affaires mondiales du Canada en collaboration avec le Centre Carter.

Prenant la parole, la ministre du Genre, Famille et Enfant a salué l’engagement du chef de l’État et du premier, dans l’accompagnement de la femme congolaise. Elle a également souhaité que toute la communauté accompagne la femme en sa qualité d’actrice politique, pour un processus électoral apaisé,

” Cette initiative du Centre Carter et de l’ambassade du Canada est d’autant plus importante qu’elle participe à la promotion et au soutien à l’égard de la femme congolaise, surtout en ce moment où notre pays est engagé résolument aux élections, au mois de décembre de cette année. C’est pourquoi, je saisi d’abord cette opportunité pour rendre un vibrant hommage à Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, qui ne cesse de s’investir, en vue de la promotion des droits de la femme congolaise et de faire son leadership. D’améliorer d’avantage, aussi bien dans l’espace public que privé », indique-t-elle.

Et d’ajouter que je dois également toute ma haute considération à Jean Michel Sama Lukonde, Premier Ministre et chef du gouvernement, pour son sens managérial à concrétiser la vision du chef de l’État, en matière du Genre et des droits de la femme. « Le rendez-vous de ce jour nous offre une opportunité d’échange, de partage d’informations et de réflexion, afin d’appréhender le défi majeur de la femme congolaise face au processus électoral. En effet, les femmes congolaises que représentent 53% de la population constituent l’électorat majeur et ont un rôle important à jouer dans le processus électoral, entant qu’actrices et candidates, dans la consolidation de la paix pendant la période électorale. D’où la nécessité d’impliquer les femmes pour un processus électoral apaisé “, a souligné la patronne du Genre.

Cependant, les femmes en politique continuent de subir les préjugés qui peuvent migrer vers toutes formes des violences verbales, physiques ou autres issus, dans le cadre de la campagne électorale.

Pour sa part, la présidente du groupe de plaidoyer, Voix leadership de la femme a demandé aux participants d’apporter toute leur expertise, en vue de permettre aux femmes congolaises de bien participer à la prise des décisions.

Soulignons que ces assises qui s’inscrivent dans le cadre de pousser la femme à prendre conscience de son rôle dans le processus électoral, ont connu la participation, des ministres honoraires du Genre, des membres du cabinet du ministère du Genre, Famille et Enfant, députés nationaux et des responsables de la société civile.




France: face au niveau catastrophique des élèves français en mathématiques, les grandes écoles misent sur l’excellence des étudiants marocains pour asseoir leur prestige

De l’école à la fac, le niveau des élèves français est alarmant au point que les écoles supérieures courtisent de plus en plus les étudiants marocains, lesquels grossissent chaque année les rangs de ces établissements qui font le prestige de la France.

Dans un reportage consacré au niveau des élèves français dans les mathématiques et intitulé «Mathématiques: de l’école à la fac, le niveau “alarmant” des élèves français», Le Figaro se penche sur les raisons d’une faillite scolaire causée par des méthodes inefficaces et une mauvaise formation des professeurs.

«Même les vaches savent additionner!»

Le reportage du Figaro pointe du doigt les lacunes accumulées dès le plus jeune âge chez les élèves et leurs répercussions dans l’enseignement supérieur.

Autant dire que les experts consultés par le quotidien ne mâchent pas leurs mots quand il s’agit de qualifier le niveau en mathématiques des élèves français. «Le système d’éducation français passe trop de temps sur les additions, alors que notre cerveau est programmé pour! Même les vaches savent additionner! En revanche, la multiplication et la division, c’est difficile pour tous les humains, sur toute la planète, même en Chine et à Singapour! Rares sont les personnes qui ont des intuitions multiplicatives», tonne ainsi le mathématicien et inspecteur général Charles Torossian, co-auteur d’un rapport sur l’enseignement des mathématiques, rendu en 2018 au ministre de l’Éducation nationale.

Mais si une partie de la solution au problème serait d’aborder les notions complexes telles que la multiplication et la division plus précocement que cela n’est le cas actuellement, le système éducatif français se heurte vraisemblablement au refus des professeurs des écoles d’aborder ce type de notions, «par crainte des difficultés que pourraient rencontrer leurs élèves, en miroir de leurs propres lacunes», résume la publication. «Les décimaux doivent être abordés dès le mois de novembre de l’année de CM1. Dans les faits, seules 10% des classes le font. Et 25% commencent après le mois de mai», explique Charles Torossian.

Les mauvais élèves de l’Europe

Ce retard accumulé par les élèves dès le primaire serait ainsi à l’origine des résultats catastrophiques enregistrés lors de l’évaluation internationale Timss (Trends in International Mathematics and Science Study), laquelle plaçait en 2020 les élèves de CM1 français en dernière position à l’échelle européenne et ceux de 4ème en avant-dernière place, sachant, explique Charles Torossian, que le programme de 4ème est calqué sur celui de CM1, hormis le théorème de Pythagore.

Quant aux élèves de 6ème, ceux-ci accusent un «énorme déficit de compréhension des fractions», au point qu’à la question «combien y a-t-il de quarts d’heure dans 3/4 d’heure?», seule la moitié des élèves sortant de CM2 trouve la bonne réponse, alerte dans une note publiée le 20 septembre le Conseil scientifique de l’éducation nationale (CSEN).

Parmi les autres lacunes des élèves de ce niveau, on s’afflige aussi qu’ils «confondent ½ avec 1,2» et que «beaucoup pensent que 0,8+1 fait 0,9».

Pour expliquer aussi ce naufrage, on pointe du doigt les deux années d’apprentissage (seulement) requises pour enseigner toutes les disciplines, «sans avoir généralement fait de maths pendant les trois années de licence». Une formation des professeurs en France qui représente «une spécificité en Europe», car dans d’autres pays, à l’instar de l’Italie, le Portugal ou encore l’Allemagne, la formation des professeurs s’étale sur cinq années après le bac.

Les étudiants marocains à la rescousse des écoles d’ingénieurs françaises

Il va de soi que ces difficultés se répercutent ensuite au lycée et dans l’enseignement supérieur, «y compris en classes préparatoires et dans les écoles d’ingénieurs», qui comptent de plus en plus d’étudiants marocains. Témoignant dans ce reportage du niveau de ses élèves au lycée, Valéry, qui est aussi professeur à la fac en licence de mathématiques, note ainsi que «sur (sa) quarantaine d’étudiants, seuls cinq ont passé le bac en France. Les élèves marocains sont très très forts.»

Mais face à l’excellence des étudiants marocains, qui quittent le Maroc pour grossir les rangs de prestigieuses écoles françaises, «le niveau s’est effondré», explique Julien, ancien ingénieur dans l’industrie qui enseigne depuis trois ans en maths sup, à Paris. Celui-ci explique être «tombé de haut» en s’apercevant que ses élèves de classes prépa «ne savaient pas calculer l’aire d’un disque!» et que «leurs compétences se limitent à faire du tableau Excel et du PowerPoint».

C’est le même constat accablant que partage Laurent Champeney, président de la Conférence des grandes écoles (CGE) et directeur des Arts et Métiers. «Dans nos concours d’entrée, nous allons au bout des listes. Nous essayons de recruter large, mais c’est critique», affirme-t-il. Ainsi, si au sein de la prestigieuse école Arts et Métiers, on se fixe comme objectif de passer de 2.000 à 3.000 diplômés par an, face au niveau catastrophique des étudiants français, «nous allons puiser dans d’autres viviers que les classes prépa et aller aussi sur d’autres territoires, comme le Maroc», conclut-il.

Par Zineb Ibnouzahir




Riyad: Aziz Akhannouch représente le Roi à trois réunions au sommet

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, est arrivé jeudi soir à Riyad, pour représenter le roi Mohammed VI à trois réunions au sommet, qui seront consacrées à la situation à Gaza et à la coopération économique saoudo-africaine.

La délégation marocaine à ces réunions au sommet comprend le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Ainsi, M. Akhannouch représentera le Roi aux travaux du sommet arabe d’urgence et du sommet islamique extraordinaire, prévus samedi et qui seront consacrés aux développements de la situation dans la bande de Gaza.

Le chef du gouvernement représentera également le Souverain au sommet économique saoudo-africain, qui examinera la consolidation de la coopération économique entre les deux parties et la concrétisation de projets de développement.

Par Le360 (avec MAP)




Le Hezbollah et les Gardiens de la révolution projettent de frapper des cibles israéliennes dans le monde

Selon le journal allemant Die Welt, des discussions ont lieu avec le groupe Front Polisario pour attaquer l’ambassade d’Israël au Maroc

Le journal allemand Die Welt a révélé, jeudi, l’existence de discussions entre l’organisation terroriste Hezbollah et des membres du Front Polisario avec des représentants des Gardiens de la révolution iraniens pour mener des attaques coordonnées contre des cibles israéliennes, notamment l’ambassade d’Israël au Maroc. Le Front Polisario est un mouvement qui lutte pour l’indépendance du Sahara occidental, récemment annexé par le Maroc, basé dans les camps de réfugiés de Tindouf dans le sud de l’Algérie.

Ces révélations surviennent après des événements préoccupants au Brésil, où la police fédérale a arrêté mercredi deux personnes suspectées de préparer des attaques contre la communauté juive locale, d’après des informations relayées par les médias locaux. Dans le cadre de cette affaire, onze mandats de perquisition et de saisie ont été délivrés dans plusieurs régions du pays. Les individus arrêtés sont soupçonnés d’être liés au Hezbollah, et auraient été recrutés et financés par le groupe terroriste libanais.

Dans un autre cas, rapporté mercredi par la chaîne de télévision australienne Sky News, un homme juif d’une quarantaine d’années a été hospitalisé pendant quatre jours suite à une violente agression commise par trois sympathisants pro-palestiniens dans un parc à Sydney. La victime a été frappée à au moins douze reprises et a subi des blessures graves, incluant une cécité temporaire, une commotion cérébrale, et quatre fractures vertébrales.




Bonne tenue des élections en Rdc : Les assurances de Dieudonné Kamuleta à la mission technique près électorale de l’UA

La délégation de la mission technique près électorale de l’Union africaine a échangé ce jeudi  9 novembre 2023 avec le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta. Cette délégation était venue s’imprégner du déroulement de processus électoral en cours en République démocratique du Congo.

L’ambassadeur Calixte Aristide Mbari qui conduit cette équipe a salué le travail abattu par la Cour constitutionnelle jusque-là notamment dans le dossier de contentieux de candidatures à l’élection présidentielle.

« Nous sommes satisfait parce ce que nous ne voyons pas des remords, des rejets, autour des décisions qui ont été prises. A ce jour, nous ne pouvons que nous en félicité. Le vœu est que cela puisse continuer pour que nous ayons les élections apaisées et plus inclusives », a-t-il souligné.

Le souhait ardent de l’Union Africaine est de voir la République démocratique du Congo tenir le scrutin qui garantit la paix avant et après les élections.

«Je viens de rencontrer le président de la Cour constitutionnelle afin d’échanger avec lui sur comment les contentieux ont été gérés et voir avec lui quelles sont les projections de la Cour par rapport à la gestion de poursuite de processus. Il est important pour que nous puissions avoir ces échanges-là, parce que quand les contentieux sont bien gérés, ils contribuent à l’apaisement du climat et à la paix », a conclu l’ambassadeur Calixte Aristide Mbari.

Pour sa part, Dieudonné Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle a rassuré à la délégation de l’Union africaine sur la bonne tenue des élections qui se veulent transparentes, apaisées, crédibles et inclusives.

 

Osée Kalombo




Présidentielles de décembre 2023: Prof Nicot Omeonga nommé dans l’équipe de campagne de Martin Fayulu

En date du 8 novembre 2023, le candidat président de la République Martin Fayulu a rendu public son équipe de campagne en prévision des élections présidentielles de décembre 2023. A scruter cette liste, une grande personnalité du monde scientifique fait partie de cette équipe. Il s’agit du Professeur des universités et Docteur en Economie, Nicot Omeonga. Ce dernier est Coordonnateur chargé du programme et il sera assisté du bureau d’études et stratégies.

Par ailleurs, le président Martin Fayulu a confié au Professeur Nicot Omeonga, expert en Economie, la responsabilité de rédiger son programme de gouvernance sur base de deux documents du Parti ECIDE’’ le manifeste de Kisangani’’ et le projet de société ‘’Investir dans le citoyen pour développer la RDC’’.

Antoine Bolia

Ci-dessous l’équipe de campagne de Martin Fayulu :




Ex-Katanga : Eve Bazaiba autorise les commerçants du Katanga à vendre et à exporter leurs bois rouges saisis et abandonnés depuis 2016

Mme Eve Bazaiba, ministre d’Etat, ministre de l’Environnement et développement durable vient de lever les mesures de suspension d’exportation des bois de Mukula du Grand Katanga. Ainsi, tous les commerçants du Katanga sont autorisés à vendre et à exporter leurs bois rouges saisis et abandonnés depuis 2016. On se souviendra qu’à l’époque, plus de 500 camions de bois rouge congolais avaient été saisis en République Zambienne et ramenés en Rdc sans oublier ceux coupés et stockés en Rdc. Il est entendu que malgré la suspension, la coupe des bois rouges s’est toujours bien comportée.

«  Vente publique de toutes les quantités restantes des bois, conformément à l’esprit et la lettre de l’Arrêté Ministériel n°063/CAB/MIN/EDD/AAN/MBL/02/2018 du 24 Août 2018 », c’est l’objet d’une lettre de Mme Eve Bazaiba, ministre d’Etat, ministre de l’Environnement et développement durable a adressé à la présidente de l’intérim de la commission chargée de la récupération, évaluation et vente de bois rouges dans la province de l’ex-Katanga.

« Je suis en possession du dernier rapport d’activités de la Commission chargée de la Récupération, Evaluation et Vente des bois rouges abandonnés dans la Province de l’Ex-Katanga. Le contenu dudit rapport a attiré mon attention surtout en ce qui concerne la description du niveau de dégradation des bois de l’Etat entreposés dans les concessions HUACHIN de Lubumbashi, dégradation justifiée par les multiples intempéries auxquelles ces bois sont restés longtemps exposés, notamment l’ensoleillement, la pluie, sans oublié l’incendie d’origine criminelle naguère y déploré », indique ce courrier.

Etant donné que ces bois sont parmi les sources de revenue dont le ministère de l’Environnement et Développement Durable dispose à ce jour, la perte de leur valeur marchande comme relevée ci-haut, risquerait d’entraver la réalisation de plusieurs activités inscrites à son agenda conformément à la décision prise par le Gouvernement de la République, lors de la onzième réunion du conseil des ministres du vendredi 09 juillet 2021, instituant les dix mesures urgentes pour la gestion durable des ressources naturelles, spécialement aux points sept et neuf dont le produit de la vente servira à l’organisation des états généraux et l’opérationnalisation du Conseil consultatif des forets.

De ce qui précède et considérant la nécessité, précise la même source, la MINETAT donne mandat à la commission précitée, de procéder urgemment à la vente publique de toutes les quantités restantes desdits bois, conformément à l’esprit et la lettre de l’Arrêté Ministériel n 063/CAB/MIN/EDD/AAN/MBL/02/2018 du 24 Août 2018 Portant création, mise en place et Organisation de la Commission chargée de la Récupération, Evaluation et Vente des bois Rouges abandonnés dans la Province de l’Ex-Katanga, considérer le prix de vente avec l’acheteur par rapport à la mercuriale et de répartir le produit de cette vente dans le respect de la grille ci-après : 15% au profit du dépositaire ; 15% à la Commission; et 70% destinés à l’organisation des états généraux et l’opérationnalisation du Conseil Consultatif des Forêts.

Par conséquent, le produit de la vente après soustraction des charges au profit du dépositaire et celles de la commission (70% destinés à l’organisation des états généraux et l’opérationnalisation du Conseil Consultatif des Forêts) sera versé au compte comptable public du Ministère de l’Environnement et Développement Durable. En outre, il sied de préciser qu’une dérogation pour exportation de ce lot après- vente sera octroyé en faveur du ou des acheteurs potentiels qui prendraient tout le lot en une seule fois.




FDNB : Le contingent burundais paye son soutien aux Wazalendo

Dans un communiqué de presse, la Force de défense G9 nationale du Burundi indique que depuis un certain temps, des affrontements entre le M23 et les autres groupes armés ont repris dans plusieurs localités du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo.

Selon le même texte, ces combats affectent le vécu quotidien des populations vivant dans les localités touchées et ont de fâcheuses répercussions sur l’exécution du mandat de la Force Régionale de la Communauté Est Africaine.

Ainsi, en date du 21 octobre 2023, le convoi du contingent burundais de la Force Régionale de la Communauté Est Africaine qui acheminait le ravitaillement en vivres à Kitchanga et Mweso s’est vu refuser le passage par le M23 qui a bloqué la voie de communication menant à ces deux localités. Le même fait s’est reproduit le 30 octobre 2023 quand un convoi du même contingent qui se dirigeait vers les mêmes positions a été bloqué en cours de route par les mêmes éléments du M23. Le commandement de la Force Régionale de la Communauté Est Africaine a été saisi pour résoudre cette question, mais n’a pas pu ramener à la raison le M23.

La FDNB fait savoir que cette situation ne peut pas perdurer. Le contingent burundais déployé dans le cadre de la Force Régionale de la Communauté Est Africaine est obligé de prendre des mesures qui s’imposent.

Malgré les défis ci-haut cités, la FDNB rappelle au commandement du contingent burundais de la Force Régionale de la Communauté Est Africaine de suivre scrupuleusement les ordres du commandement de la Force Régionale de la Communauté First Africaine.