Le ralentissement économique en Chine pèsera sur la croissance de l’Afrique subsaharienne (Hany Abdel-Latif, Wenjie Chen, Michele Fornino et Henry Rawlings)

L’engagement du pays dans l’économie de l’Afrique subsaharienne est en train d’évoluer et cette tendance a des répercussions sur la croissance, le commerce et l’investissement

La Chine a noué des liens économiques profonds avec des pays d’Afrique subsaharienne au cours des 20 dernières années et est devenue le premier partenaire commercial de la région. Elle achète un cinquième des exportations de la région (métaux, minerais et combustibles) et fournit la plupart des équipements et produits manufacturés que les pays africains importent.

Cependant, la reprise post-pandémie en Chine a récemment fléchi en raison d’un ralentissement du secteur de l’immobilier et d’une baisse de la demande de produits manufacturés, alors que la croissance mondiale marque également le pas.

Ce n’est pas anodin pour l’Afrique. Une baisse d’un point de pourcentage du taux de croissance de la Chine pourrait réduire la croissance moyenne de la région d’environ 0,25 point de pourcentage d’ici un an, selon les dernières Perspectives économiques régionales. Pour les exportateurs de pétrole, comme l’Angola et le Nigéria, la perte pourrait être de 0,5 point de pourcentage en moyenne.




Liban : L’archevêque appelle à la fin de la guerre à Gaza pour éviter un conflit plus large

Toutes les paroisses et écoles catholiques de son diocèse prient pour la paix

Face à l’escalade de la guerre à Gaza, un archevêque libanais a appelé la communauté internationale à intervenir d’urgence pour mettre fin à ce conflit dévastateur.

L’archevêque maronite Youssef Soueif, du diocèse de Tripoli au Liban, a appelé à une solution juste et durable pour apporter la paix à Israël et à la Palestine lors de sa visite au siège international de l’organisation caritative catholique Aide à l’Église en détresse (AED).

Il a souligné qu’en l’absence d’une solution rapide et pacifique, la guerre pourrait s’éterniser pendant de nombreuses années, menaçant d’attiser un conflit plus large dans la région.

Appelant à un arrêt immédiat des combats, l’archevêque Soueif a déclaré : « Que cela s’arrête, que cette guerre s’arrête. La communauté internationale a l’obligation de mettre en œuvre la solution des deux États. Sinon, ce sera un conflit ouvert pendant des décennies, voire des siècles – avec des pauses, mais une guerre ouverte – car personne ne veut quitter son pays et sa terre. »

Il a ajouté : « Nous avons besoin de l’intervention d’acteurs clés influents dans les deux camps pour mettre fin à la violence en Israël et à Gaza. Les gens souffrent terriblement. »

L’archevêque a souligné l’impact psychologique catastrophique de la guerre sur le peuple libanais car beaucoup craignent que le conflit n’embrase le Liban et l’ensemble du Moyen-Orient.

Il a déclaré : « Les gens ont peur, très peur : en ce moment, au Liban, il n’y a pas de désir de guerre. Nous avons connu 17 ans de guerre et les habitants de mon pays savent que la violence n’est pas une solution. Nous espérons donc qu’il n’y aura pas de guerre. Nous espérons une solution diplomatique. »

Mgr Soueif a précisé : « Nous savons qu’en fin de compte, dans ce jeu géopolitique, ce sont les autres qui prendront les décisions. » Il a déclaré que toutes les paroisses et écoles catholiques de son diocèse priaient pour la paix, soulignant qu’il entretenait de bonnes relations avec les dirigeants musulmans de sa région et qu’il encourageait les initiatives interconfessionnelles.

Le prélat a conclu en appelant la communauté internationale à soutenir le Liban et à aider à « restaurer l’ordre et la confiance internationale » dans le pays qui fait face à une crise économique et politique sans précédent.

L’AED a financé plus de 200 projets au Liban en 2022, y compris l’aide d’urgence, la construction, les honoraires de messe pour les prêtres et la formation des séminaristes.

L’organisation caritative a également apporté son soutien aux familles chrétiennes de Gaza, de Cisjordanie et de Jérusalem-Est.




Deux nouveaux ambassadeurs près le Saint-Siège

Les nouveaux ambassadeurs du Brésil et de la Suisse présentent au pape leurs lettres de créance en vue de leur accréditation

Lundi matin, le 6 novembre 2023, deux nouveaux ambassadeurs ont présenté leurs lettres de créance en vue de leur accréditation comme représentants de leurs pays auprès du pape. Il s’agit de M. Everton Vieira Vargas, le nouvel ambassadeur du Brésil auprès du Saint-Siège, et de Madame Manuela Leimgruber, nouvel ambassadeur de la Suisse auprès du Saint-Siège. Le nouvel ambassadeur du pays où il y a la plus de catholiques au monde.

L’ambassadeur Vieira Vargas est né à Santo Angelo dans l’État du Rio Grande do Sul le 23 janvier 1955. Il est marié, et a deux enfants. Il a suivi un Cour de Préparation en 1976, puis un cours de perfectionnement en diplomatie en 1981 a l’institut Rio Branco, et ensuite un cour de droit à l’Association pour l’Enseignement Unifié du District Fédéral en 1977. Il a un mastère en relations internationales de l’Université de Boston en 1983 et a suivi un cour d’éducation supérieure (IRBR) en 1994. Il a un PhD en sociologie de l’Université de Brasilia (2001).

Il a, entre autres, occupé les postes suivants : assistant de département dans l’Organisation des Etats Américains et au ministère des Affaires Etrangères (1977). Sous-secrétaire à l’ambassade du Brésil à Bonn en Allemagne (1981). Assistant (1985) puis vice-directeur (1987) du département Science et Technologie au ministère des Affaires Etrangères. Premier secrétaire et conseiller à la délégation auprès de l’ONU (1988). Conseiller à l’ambassade au Japon (1992). Secrétariat Général, coordinateur général pour le Sommet des Amériques, ministère des Affaires Etrangères (1995). Chef du département Environnement au ministère des Affaires Etrangères (1998). Directeur Général du département Environnement et Affaires Spéciales du ministère des Affaires Etrangères (2001). Assistant Spécial (2005). Chef de cabinet du Secrétaire Général des Affaires Etrangères (relations avec les USA, le Canada, l’Europe et les affaires spéciales. Sous-secrétaire général, et sous-secrétaire politique (2007). Négociateur au sujet du changement climatique (2001-2005 et 2007) Ambassadeur à Berlin (2009). Coordinateur des Relations Internationales dans l’État de Para (2019-2023).

Nouvelle ambassadrice du pays d’où vient l’armée qui protège le pape, madame Manuela Leimgruber est née en 1971. Elle a un diplôme de droit de l’université de Fribourg et un master en droit européen du Collège de l’Europe de Bruges en Belgique. Entre autres elle a occupé les postes suivants : elle a commencé sa carrière diplomatique dans le département fédéral des Affaires Étrangères en (2001). Ensuite, avant de devenir collaboratrice diplomatique au bureau fédéral des Affaires Étrangères pour le droit public international, elle a été envoyée à l’ambassade de Tel Aviv. Elle a été chef des affaires politiques et judiciaires a l’ambassade suisse en Italie (2006-2010). Ensuite elle était au ministère des Affaires Étrangères. Ensuite chef de la coordination politique avec les États voisins (2010-2015). Ensuite chef de mission à l’ambassade suisse en Colombie (2015-2019). Ensuite chef de mission à l’ambassade suisse au Kenya (2019-2023).




369 projets de collaboration pratique signés lors du 3e Forum de « la Ceinture et la Route »

Au total, 369 projets de collaboration pratique ont été signés lors du 3e Forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale, dont la promotion de la coopération financière et l’internationalisation du yuan a constitué un point culminant.

Selon les observateurs, la coopération financière entreprise dans le cadre de l’Initiative « La Ceinture et la Route » (ICR) a apporté des avantages tangibles aux pays partenaires de l’ICR, la distinguant des politiques américaines axées sur leurs intérêts personnels.

Parmi les projets de collaboration, la Banque de Chine a aidé l’Égypte à émettre avec succès la toute première « obligation Panda » d’Afrique. Elle a également émis le premier lot d’obligations vertes au monde sur le thème de la construction conjointe de l’ICR. La Banque industrielle et commerciale de Chine a quant à elle émis pour 10 milliards de yuans d’obligations financières vertes et d’obligations vertes mondiales multidevises sur le thème de la neutralité carbone, tandis que la Banque populaire de Chine a signé un protocole d’accord sur les accords de compensation en yuans avec la Banque nationale de Serbie. Elle a également signé un protocole d’accord sur le renforcement de la coopération en matière de monnaie numérique avec la banque centrale des Émirats arabes unis, ainsi qu’un protocole d’accord sur la coopération avec la banque centrale d’Indonésie.

Toutes ces collaborations, ont noté les observateurs, démontrent que l’ICR a rapproché la Chine des pays partenaires de l’initiative en termes de relations économiques et commerciales, a stimulé les projets d’investissement et a facilité l’internationalisation du yuan dans ce processus.

Ils ont par ailleurs souligné que l’internalisation du yuan a apporté des avantages tangibles aux pays partenaires de l’ICR.

D’une part, la devise chinoise peut fournir aux pays partenaires de l’ICR d’importantes liquidités pour le commerce et les investissements et leur offrir un soutien financier important pour le développement des infrastructures locales. D’un autre côté, la stabilité du yuan aidera les pays partenaires de l’ICR à minimiser les risques de change dans les échanges commerciaux, à réduire les coûts de transaction et à renforcer la stabilité financière, en particulier à la lumière de la politique monétaire imprudente des États-Unis, ont-ils indiqué.

L’internationalisation du yuan a progressé régulièrement ces dernières années, le dernier développement encourageant étant la part de règlement du yuan dans le commerce mondial, qui a atteint un record de 24% au cours des sept premiers mois de l’année, avait de son côté déclaré en septembre un responsable de la banque centrale de Chine.




L’Initiative « la Ceinture et la Route » favorise l’interaction humaine : interview du journaliste congolais Hugo Nzeza (Journal L’Avenir)

Le troisième Forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale s’est déroulé à Beijing du 17 au 18 octobre. Cette année marque le 10e anniversaire de l’Initiative « la Ceinture et la Route ». Au cours des dix dernières années, la coopération internationale dans le projet de « la Ceinture et la Route » a été très fructueuse, aussi bien pour les pays participant à cette initiative que pour leur population.

Hugo Nzeza, journaliste pour le Groupe l’Avenir, un média de la République démocratique du Congo, a déclaré dans une interview accordée au Quotidien du Peuple en ligne que l’Initiative « la Ceinture et la Route » a très bien été accueillie dans son pays car elle a permis au Congo de se transformer, notamment via la construction d’infrastructures, telles que des écoles et des hôpitaux. La Chine a amené la technologie dont le Congo ne disposait pas et elle a aidé les Congolais à opérer des transformations sur le terrain.

On entend souvent dire que la Chine ne donne pas seulement des poissons, elle apprend aussi à pêcher. M. Nzeza a déclaré à ce sujet : « En Afrique, généralement, quand il y a des grands projets de construction, on amène tout et on ne sait pas comment joindre la population à ce qui est fait. Avec cette initiative, on sent qu’il y a cette volonté de faire participer la population pour que demain, quand les gens qui ont terminé le projet ne seront plus là, la population puisse pérenniser ce qui est fait. » Selon lui, cette volonté d’impliquer les populations locales constitue le point fort de cette initiative.

D’après le journaliste, l’initiative « la Ceinture et la Route » favorise les interactions humaines. La tenue de sommets, tels que le troisième Forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale, permettent de renforcer ces interactions et cette coopération. C’est grâce à de tels événements que des journalistes du monde entier ont la possibilité de se rassembler pour échanger, aller à l’encontre de nouvelles personnes et découvrir d’autres cultures.

A l’avenir, Hugo Nzeza espère que cette initiative puisse s’étendre davantage.




Le Comité national des jeux de la Francophonie reçoit le prix “Lokumu” 

Le prix “Lokumu”, en Lingala qui veut dire “honneur”, décerné au CNJF, est une expression du public congolais qui a voté massivement à travers les réseaux sociaux pour les Jeux de la Francophonie comme étant le plus grand événement de l’année 2023 que le pays ait organisé.

En effet, l’organisation des IXes Jeux de la Francophonie à Kinshasa a prouvé au monde que la RDC a des ressources humaines capables d’organiser des événements sportifs et culturels d’envergure internationale.

« Nous ressentons une fierté et une profonde satisfaction pour cette reconnaissance d’avoir réussi à relever le défi, dans un temps record, de mener à bien un évènement d’une si grande envergure, sans précédents en RDC, car notre pays n’a jamais eu l’honneur d’organiser un événement sportif et culturel international de cette magnitude », a indiqué Isidore Kwandj




TPM à Kolwezi pour finir la phase aller

Les Corbeaux viennent de poser leurs valises dans le Lualaba ce jeudi à 8h45. A Kolwezi, le TPM dispute la dernière rencontre de la phase aller du championnat national zone Centre-Sud face à Blessing FC, vendredi 10 novembre au Stade Diur.

C’est à bord d’un régulier de CAA que la délégation du TPM a rejoint la ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, ce jeudi matin. 20 joueurs font partie de cette expédition face à un adversaire toujours ambitieux lorsqu’il rencontre le TPM.
Au moins 10 joueurs à l’infirmerie
Le coach Lamine Ndiaye va devoir se passer des blessés : Ibrahima Keita, Cheikh Fofana, Rabih Ataya, Magloire Ntambwe, Mor Talla Mbaye et Louis Ameka ; et des malades Wilfrid Nkaya et Gloire Mujaya, Johnson Atibu pour le déplacement de Kolwezi.