Préparatifs de la campagne de Félix Tshisekedi dans l’espace Grand-Katanga : Sama Lukonde préside des réunions politico-stratégiques

Arrivé à Lubumbashi tard la nuit de ce samedi, où il est accueilli au pied de l’avion par le Gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jacques Kiabula  accompagné des députés nationaux et provinciaux ainsi que des notables représentant les forces vives du Haut-Katanga. A quelques jours du lancement officiel de la campagne électorale, cette visite de suivi-évaluation des préparatifs et des stratégies politiques est bien accueillie  dans le cadre de la redynamisation des actions de soutien à la candidature du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi.

Bien avant la grande réunion avec les forces vives de l’Union Sacrée de la Nation, le Premier Ministre, en sa qualité de membre du Présidium de de l’USN,  Chef de zone Grand Katanga, a présidé une réunion d’échanges et d’évaluation des préparatifs de la campagne dans cette zone électorale avec les gouverneurs des provinces : Jacques Kiabula du Haut Katanga, Isabelle Yumba Kalenga Mushimbi, du Haut-Lomami

Et Julie Ngungwa Mwayuma du Tanganika. Fifi Masuka de la province du Lualaba empêchée, s’est fait valablement représenter.

Des fructueux échanges et stratégies politiques sont profilés dans le seul but d’accorder une victoire écrasante à la réélection du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, aux élections du 20 décembre 2023.

Au niveau du Chapiteau de Pullman de Lubumbashi, rempli comme un œuf, les députés nationaux et provinciaux, les chefs des groupements et partis politiques, les notables et membres des directoires de différentes  associations des jeunes de l’Union Sacrée étaient tous réunis scandant des slogans de victoire. Ils ont répondu massivement à l’invitation du Premier Ministre. Dans son mot, Sama Lukonde a encouragé toutes les forces vives de l’USN de l’espace Grand-Katanga pour une mobilisation tous azimuts et totale derrière la candidature à la présidentielle du Chef de l’État.

” Nous sommes tous réunis ici pour une seule cause noble qui est la réélection du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il faut que la zone Grand-Katanga donne le meilleur résultat. C’est-à-dire une réélection éclatante aux élections du 20 décembre 2023″, a-t-il lancé.

Le Chef du gouvernement et fils du terroir a expliqué comment les structures de campagne seront organisées en toute transparence, au niveau local pour éviter des frustrations.

Des questions de sécurité de l’espace  Grand-Katanga sont passées au peigne fin. Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a aussi échangé avec Eddy Kapend,  Général de Brigade et Commandant de la 22ème Région  militaire située dans le Haut-Katanga.

 




Secteur des infrastructures : De grandes réalisations du ministre Alexis Gisaro, même si les défis sont de taille

Des réalisations dans le secteur des Infrastructures sont certes réelles, même si les défis sont de taille, dans une ville de Kinshasa qui regorge plus de 15 millions d’habitants. Pour relever tant soi peu ces défis, M. Alexis Gisaro, ministre d’Etat, ministre des Infrastructures et travaux publics s’appuie sur les ressources propres de l’Etat (le Trésor public, le Fonds national d’entretien routier ‘’FONER’’ et le programme sino-congolais. Dans son travail, le MINETAT recourt aussi au partenariat public privé (PPP) où des privés mobilisent des ressources pour financer l’exécution des travaux de voirie, moyennant un montage financier leur permettant de recouvrer leurs mises avec intérêt. C’est ici qu’interviennent également les Concessions routières et l’appui des partenaires techniques et financiers que sont les bailleurs de fonds traditionnels.

Financement sous ressources propres

En ce qui concerne la ville province de Kinshasa, plusieurs projets ont été initiés par le Gouvernement et exécutés par le ministre des Infrastructures et travaux publics. Il s’agit du projet Kinshasa zéro trou, le Projet de suppression des points chauds de la voirie, la Modernisation de certaines avenues (avenue de la Paix ‘’communes de Matete, N’djili et Kisenso’’, Route Don Bosco ‘’Ngaliema’’, Avenue Carrière ‘’Ngaliema’’ et Avenue Fleuve à Mont Ngafula ; le projet de désenclavement du Camp Luka, la construction de l’avenue Kulumba lot 2 et le programme Sino-Congolais.

Signalons que le projet Kinshasa zéro trou vise la réhabilitation partielle des artères om l’état de la voirie était fort dégagé. Il concerne 42 artères pour 86 Km. 26 avenues sont concernées sélectionnées dans plusieurs communes.

Au sujet du projet de suppression des points chauds de la voirie, il s’agit des travaux de la même nature que ceux du projet Kinshasa zéro trou, mais dont la prise en charge est orientée vers le FONER. Exécuté par l’OVD, ce projet couvre 19 artères prioritairement sélectionnées pour une intervention.

Concernant le projet de désenclavement, disons qu’en première phase, après le bitumage de l’avenue des Chrétiens au quartier Jamaïque, les travaux en cours de réalisation consistent en la modernisation des avenues Cimetière, Mahenga, Luyi, Landu et la construction de trois ponts sur les rivières Mobondo (Sakombi), Maluku et Lubudi, d’une part, et les avenues Vivi, Kwamouth et Ngaliema, d’autre part.

Des partenariats publics privés

Parmi les projets qui bénéficient du partenariat public privé, nous citons Tshilejelu/Kinshasa exécuté dans tous les quatre districts de la ville (Lukunga avec 8 artères, Funa avec 4 artères, Mont Amba avec 3 artères et Tshangu avec 3 artères).

Toujours dans le cadre du PPP, il y a Modern Construction, un projet de 13,1 Km sur la ville de Kinshasa pour 11 artères dont 10 complétement achevés avec près de 12,30 Km. Il faut aussi mentionner ABC, qui est un projet de 13,4 Km sur la ville de Kinshasa pour 11 artères dont 5 complétement achevés.

Toujours dans le cadre de PPP, il faut citer le projet Kin Espoir qui a été lancé dernièrement et qui vise la réhabilitation de 200 Km de la voirie de Kinshasa, sur les 4 anciens districts de la ville, en partenariat avec l’entreprise Modern construction.

Quid des projets financés par les partenaires au développement

Du service de communication du ministère des Infrastructures et travaux publics géré par M. Alexis Gisaro, que la BADEA exécute un projet de bitumage de 5 artères de la ville de Kinshasa (12 Km). Actuellement, les travaux sont en cours sur l’avenue Bianda, où 0,92 Km sont déjà bitumés. Les démarches pour la libération de l’emprise de la route Kisenso avancent avec les paiements des expropriations auprès des personnes affectées par le projet. Soulignons que l’avenue Biangala dans la commune de Lemba est déjà opérationnelle.

Disons, au sujet de la lutte antiérosive, que la problématique des érosions en Rdc est très préoccupante. Elle a fait l’objet de plusieurs échanges au niveau du Conseil des ministres, lequel, lors de sa 40ème réunion tenue le 11 février 2022, a décidé de financer les travaux de lutte antiérosive. Ainsi, il avait été retenu une première série des sites érosifs à traiter, couvrant différentes provinces (Kinshasa, espace Grand Kasaï, espace Grand Equateur, espace Grand Bandundu et le Kongo Central) avec un coût estimatif de Usd 54.262.205, 17 répartis en deux lots suivants : Lot1, avec17 sites pour un coût de Usd 31.150.391, 64 et Lot 2, avec 11 sites, pour un coût de Usd 23.111.813, 53.

Seul FONER finance l’entretien des routes d’avril 2021 à ce jour

En ce qui concerne l’entretien des routes, il nous revient que hors réseau pris en charge par les concessions, l’entretien des routes, durant la période allant d’avril 2021 à ce jour, a été financé par le Fonds national d’entretien routier (FONER). Ainsi, sur un réseau routier de 12.752, 05 Km dont 7.836, 84 Km ciblés, seule une longueur totale d’intervention de 3.921, 81 Km a bénéficié des travaux d’entretien.

Il s’agit de 93 projets d’entretien routier qui ont été retenus entre 2021 et 2023. A ce jour, indique notre source, 58 projets sont complétement terminés. 15 projets sont réalisés à plus de 50% et  13 projets ont un taux de réalisation inférieur à 50% et les restes n’ont pas connu un début des travaux.

Dans le même cadre de projets d’entretien et de réhabilitation, des ponts et autres ouvrages d’art ont été programmés entre 2021 et 2023. Sur un total de 163 projets, ce qui représente une portée totale de ponts ciblés estimée à 3.923, 79 mètres-linéaire, l’entretien de 74 ponts et dalots est déjà terminé. Certains sont en cours des travaux et d’autres sont dans la phase de démarrage.

Comme on peut bien s’en rendre compte, M. Alexis Gisaro, ministre d’Etat en charge des Infrastructures travaux publics a un bilan reluisant. Certes, ces réalisations sont importantes, même si elles ressemblent à une goutte d’eau dans l’océan, au regard de l’état de dégradation avancé des infrastructures. Ces défis titanesques ne veulent pas dire que le Gouvernement n’a rien fait. Il doit tout simplement redoubler d’efforts pour un meilleur impact de ses réalisations sur le terrain.

JMNK




Une Afrique en paix: Le Maroc, un acteur clé de la sécurité régionale

Le Maroc s’est fortement impliqué dans la lutte anti-terroriste au niveau national, régional et international, et ne cesse de renforcer sa coopération internationale en vue de garantir la sécurité et la stabilité de la région, affirme le Haut-Commissariat au Plan (HCP).

Le troisième rapport du Royaume du Maroc sur la mise en œuvre de l’Agenda 2063 : Bilan de la première décennie (2014-2023), établi par le HCP, met en lumière l’engagement significatif du Maroc dans la lutte contre le terrorisme, tant à l’échelle nationale, régionale qu’internationale. Le pays a entrepris des réformes cruciales dans le domaine religieux et renforce continuellement sa coopération à l’échelle mondiale.

En outre, le Maroc a ratifié la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et ses protocoles connexes, et a mis en place une série de lois régissant la circulation des armes sur son territoire, prohibant ainsi la fabrication et la possession illégale d’armes.

Il contribue activement aux efforts de lutte contre la prolifération illicite d’armes, ainsi qu’au maintien de la sécurité et de la paix. En 2016, le taux d’homicides volontaires pour 100.000 habitants s’élevait à seulement 1,6%. De plus, plus de la moitié des ménages ont estimé que le niveau de criminalité dans leur environnement était faible, voire inexistant, précise le rapport.

Par ailleurs, le Royaume maintient un engagement solide envers les pays africains dans le cadre d’une approche globale et cohérente pour lutter contre le terrorisme. Cette démarche intègre une dimension sécuritaire, mettant en avant la coopération régionale et continentale. De plus, le Maroc s’attache à promouvoir le développement économique et humain tout en préservant l’identité culturelle. Le pays a notamment mis en place des hôpitaux médico-chirurgicaux de campagne ces dernières années, illustrant son engagement humanitaire face à diverses crises, notamment la pandémie de la Covid-19.

D’après le rapport du HCP, depuis sa réintégration à l’Union Africaine en janvier 2017, le Maroc a occupé un siège au sein du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine (CPS-UA) pour un mandat de deux ans, de 2018 à 2020. Au cours de ce premier mandat, caractérisé par sa présidence de cette instance décisionnelle en septembre 2019, le Maroc a apporté une contribution constructive à l’amélioration des méthodes de travail du CPS-UA et à la promotion des bonnes pratiques dans l’action de l’Union Africaine.

Lors du 35ème Sommet de l’Union Africaine (UA) en février 2022, Le Maroc a été élu membre du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA pour la période 2022-2025, assurera pour un mois, à partir du 1er octobre 2022, la présidence de cette instance décisionnelle de l’Union.

Le rapport-bilan conclut en notant que la présidence marocaine du CPS-UA s’inscrit dans la continuité des engagements du Royaume pour une Afrique pacifique, stable et prospère et constitue une consécration des efforts de la diplomatie du Royaume au niveau du continent africain, sous le leadership du Roi Mohammed VI, en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique.




Les reports se multiplient, la RASD de plus en plus handicapante pour l’Afrique

Après le report d’un sommet sensé rassembler, le 10 novembre en Arabie Saoudite, les pays de la Ligue arabe et ceux de l’Union africaine (UA), voilà que l’Union européenne (UE) annonce à son tour le report, sine die, d’une réunion ministérielle avec l’UA, initialement prévue pour le 20 courant.

Le report a été annoncé par la Commission européenne par le biais de son porte-parole principal pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité au sein de la, Peter Stano, sur X, anciennement Twitter.

« L’UE et l’UA réaffirment leur engagement en faveur d’un partenariat solide pour faire face aux défis mondiaux actuels. Une nouvelle date sera communiquée ultérieurement », a-t-il annoncé.

Si pour le premier l’urgence de la situation à Gaza a été invoquée, et pour le second un désaccord sur le nom à mettre et l’attitude à adopter face à la guerre en Ukraine et à l’agression israélienne contre les civils palestiniens, a été laissé entendre, une autre raison, toute aussi importante, est derrière ces ajournements.

Il s’agit tout simplement de la présence, plus que probable, de la pseudo RASD à ces deux rassemblements, et qui aurait grandement contribué à leur avortement, la majorité des Etats concernés, voire la quasi-totalité, y étant opposés.

La présence de la bande à Benbettoch était presque une certitude puisqu’elle cherche à s’incruster partout, même si elle ne peut prétendre à une participation que dans le cadre de réunions inter-institutions (UE, Ligue arabe…), alors que dans celles unissant des pays au continent, elle n’a pas place et elle le sait.

On rappellera à ce titre les Sommets Afrique-France, Russie-Afrique Turquie-Afrique, Inde-Afrique, Chine-Afrique, et le tout dernier Arabie saoudite-Afrique, en lieu et place de Ligue arabe-UA, et lors duquel le prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed ben Salmane, hôte de la réunion, n’a pas manqué d’enfoncer le clou en évoquant les 54 Etats de l’Afrique.

Même pendant la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8), quand Kais Saied avait eu, sous la pression d’Alger, le malheureux geste d’inviter Brahim Ghali, le Japon n’a pas hésité à prendre ses distances en affirmant qu’il n’avait jamais convié le polisario, n’avait pas été consulté au sujet de cette invitation, et mieux encore, qu’il ne reconnaissait pas la RASD.

Le seul constat à tirer de cette situation est que cette entité fantoche, soutenue et nourrie par l’Algérie, est de plus en plus handicapante pour le continent africain, et vient saper tous ses efforts de développement dans le cadre de partenariats multilatéraux.

Résultat de ce constat, il serait grand temps de faire le ménage dans la famille africaine et d’en chasser un parasite, déjà rejeté par près de 85% des membres, dont 40% ont ouvert des représentations dans les provinces du Sud du Royaume.

Livre Blanc

La même conclusion avait été exprimée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, déjà en tout début de l’année.

« La présence de la pseudo RASD est un obstacle institutionnel et une anomalie au sein de l’UA (…) C’est une aberration juridique car elle ne correspond pas aux éléments constitutifs d’un Etat au niveau international », avait-il affirmé devant d’anciens Premiers ministres et anciens ministres africains, signataires de l’Appel de Tanger, un appel solennel à l’expulsion de cette entité de l’Union Africaine.

L’existence de la RASD constitue un problème pour l’Afrique, et sa création est une violation du droit international et des principes de l’unité nationale, a ajouté Bourita, soulignant qu’elle incarne « une Afrique de divisions » et « un contre-sens » à la pratique de l’UA.

Adopté à l’unanimité par d’anciens Premiers ministres et anciens ministres africains lors de la première réunion de suivi de l’Appel de Tanger à l’expulsion de la pseudo RASD de l’UA, tenue le 28 janvier 2023 à Marrakech, le Livre Blanc admet que la présence au sein de l’UA de cette émanation non-étatique d’un groupe séparatiste armé illustre la vulnérabilité institutionnelle de l’Organisation et représente un frein incontestable à l’intégration économique régionale et continentale.




Ni génocide, ni agression ! A quoi alors la RDC est-elle ” éligible ” ?

Génocide. Définition selon l’article 2 de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide : “Dans la présente Convention, le génocide s’entend de l’un quelconque des actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel : Meurtre de membres du groupe ; Atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ; Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe.

Agression au sens de la Charte des Nations Unies.  « “Agression’ signifie l’emploi par un État, un groupe d’États, une organisation d’États ou toute entité étrangère ou extérieure, de la force armée ou de tout autre acte hostile, incompatible avec la Charte des Nations unies contre la souveraineté, l’indépendance politique d’in Etat.

Question à un sou : peut-on affirmer que le génocide et l’agression que vivent les Congolais dans leur chair ne sont nullement, en droit international, des crimes réels, dans l’entendement de la Charte des Nations Unies ?

Si c’est oui – et puisque ça ne sera que oui – par quoi s’explique alors le refus de la partie occidentale du Conseil de sécurité de l’Onu, en l’occurrence les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, de reconnaître ouvertement le génocide et l’agression dont la  République Démocratique du Congo, pays membre des Nations Unies et avec lequel ils ont des relations diplomatiques normales, subit dans sa partie orientale ?

Voilà, la question que les tenants du Pouvoir se doivent de soulever, à la place de réduire l’enjeu électoral à la comptabilisation du nombre de fois que des candidats à la présidentielle auront dénoncé l’agression rwandaise.

Effectivement, au regard des définitions données par le droit international aux crimes nommés “génocide” et “agression”, rien ne justifie la “non éligibilité” du Congo aux critères de ces deux actes si ce n’est la discrimination à l’état pur.

S’agissant du génocide interprété comme ” intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux”, la RDC ne fait pas exception. Ce sont des groupes nationaux, des groupes ethniques qui sont tués par le biais de tous moyens identifiés : ” meurtre de membres de ces groupes “, ” atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres de ces groupes”, “soumission intentionnelle de ces  groupes à des conditions d’existence devant entraîner leur destruction physique totale ou partielle”, ” mesures visant à entraver les naissances au sein des groupes (notamment au travers des déplacements forcés incessants) et ” transfert forcé d’enfants de ces groupes à d’autres groupes”.

Quand bien même les statistiques approximatives sont difficiles à établir, on pense qu’il y a plus de 5 millions de morts et pas moins du double de déplacés internes.

S’agissant de l’agression, dans toutes leurs déclarations officielles, les Nations Unies et les pays occidentaux reconnaissent les uns ouvertement, les autres subtilement la présence des troupes rwandaises sur le territoire congolais. Ils exhortent le Rwanda à cesser tout soutien au M23 qu’ils enjoignent d’ailleurs à se retirer jusqu’au point de départ, le mont Sabinyo, cela conformément au processus de Luanda.

Cependant, le constat est qu’aucune sanction réelle n’est prise à l’endroit de Kigali, encore moins du ” leadership ” du M23.

D’ailleurs, aux dernières nouvelles, cette organisation insurrectionnelle se serait rapprochée de Goma, en violation de toutes les prises de position affichées !

Et comme à Gaza, nos amis  Occidentaux se préoccupent plus de la situation humanitaire que de la situation sécuritaire, faisant exprès de nous convaincre que la seconde est la conséquence logique de la première alors que c’est l’inverse !

Dommage  – et ça, on ne le dira jamais assez – que la RDC n’ait pas su s’inspirer de l’exemple israélien. Dès l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, Netanyahu a dissous le gouvernement en place pour le remplacer aussitôt par un gouvernement d’union nationale, embarquant de ce fait toutes les composantes politiques de son pays dans la guerre en cours…

C’est vrai qu’il s’agit d’une culture qui nous fait jusque-là défaut, chaque régime en place ayant tendance à se croire capable de résoudre seul un problème aussi grave que celui de la guerre.

Dès lors que nous allons vers les élections et que chacun des présidentiables a son plan pour en finir avec l’agression et le génocide, l’idéal serait pour les candidats d’entreprendre en commun une interpellation de la Communauté internationale pour une solution finale idoine.

En effet, l’expérience le prouve amplement : depuis 1960, le Pouvoir installé à Kinshasa pratique une sorte d’égoïsme doublé d’égocentrisme quand il faut faire face à une guerre. A défaut de recourir à une force internationale (Onic, Monuc, Monusco) ou à une force régionale (Sadc, Eac) sinon à des pays étrangers (États-Unis, France, Belgique, Maroc, Tchad), on se rabat sur des mercenaires (Schram, Denard, Serbes, Ukrainiens…).

Ceux des gouvernants qui ont osé en appeler à une action concertée avec l’opposition ont vu leur initiative contestée, tournée en dérision par celle-ci !

Au résultat, la guerre qu’on croit gagner revient au galop, à l’instar du naturel que l’on croit chasser.

Au final, en 63 ans et demi d’indépendance, la RDC n’a vécu jamais une stabilité d’une vingtaine d’années d’affilée : agression, rébellion, mutinerie, génocide etc. viennent à la que leu leu…

” MOI, PRESIDENT ” ? ” NOUS, PRESIDENT ” ferions du Netanyahu ! Car la ” non- éligibilité ” de la RDC comme pays ayant subi le génocide et l’agression doit cacher un agenda. Tant que cet agenda n’est pas dévoilé, la suite va rester la même :

– Mobutu avait vécu ce que Kasa-Vubu vécut.

– L-D. Kabila avait connu ce que Mobutu avait connu.

– Joseph Kabila avait éprouvé ce que L-D. Kabila avait éprouvé.

– Félix Tshisekedi vit ce que Joseph Kabila a vécu.

– et le successeur de Félix Tshisekedi – peu importe l’échéance électorale – n’échappera pas à la règle. Jusqu’au jour où la RDC sera déclarée ” éligible ” au génocide et à l’agression qu’elle vit et subit…

Omer Nsongo die Lema




Derniers hommages à l’Editeur José Nawej : Me Clément Kitengye préconise une distinction posthume ‘’Journaliste modèle’’

L’Editeur et Directeur de Publication du journal ‘’Forum des As’’ José Nawej  Mudang repose, depuis samedi, à la Nécropole entre Terre et Ciel (NETEC/N’Sele).  L’inhumation est intervenue après les derniers hommages au funérarium de l’hôpital du Cinquantenaire sis commune de Kasa -Vubu, d’où est parti le cortège funèbre. Familles, sympas, collègues de service et professionnels de média se sont mobilisés nombreux à cette occasion. Les membres de la grande communauté Rund (Grand Katanga) de Kinshasa a également effectué le déplacement, afin de pleurer un frère. Des officiels ont également honoré de leur présence la cérémonie d’adieu, autour du couple patron Bovéry de Forum des As : l’honorable Modeste Bahati Lukwebo, MM. Pius Muabilu Mbayu, Patrick Muyaya Katembwe et Jean-Marie Ntantu Mey, respectivement président du Sénat, ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat, ministre de la Communication et Média et ministre honoraire des Transports et Voies de Communication.

Le président du Congrès national pour la République (CNR), Me Clément Kitengye Kisaka, dans sa suite, son directeur de campagne Franck Ambangito, a conduit une délégation du parti. Dans un témoignage poignant à la presse, il a préconisé une distinction posthume de ‘’journaliste modèle’’. ‘’J’ai connu l’illustre disparu en 1993. Un très bon analyste politique doublé d’éditorialiste qui savait manier sa plume. Un licencié de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la Communication (Ifasic/Kinshasa), Option : Relations publiques’’, a-t-il confié. Et d’ajouter : Il savait tellement s’y prendre dans ses papiers que d’aucuns le considéraient plutôt comme un produit des Sciences Pô à l’Université de Kinshasa, Unikin. En effet, le regretté a su donner de la valeur à la presse écrite dans le contexte congolais. En plus de la décoration prévue par la Chancellerie des Ordres nationaux, je propose une distinction posthume de ‘’journaliste modèle’’, a-t-il relevé.

En effet, Dieu sait donner, il sait aussi reprendre, renseigne une sagesse biblique. Il lui a plu de rappeler dans son Ciel l’âme de son enfant Nawej prénommé José. Ce père de famille a rompu samedi 29 octobre dernier à Kinshasa, sa santé ayant connu une dégradation. Avec cette disparition, le quotidien ‘Forum des As’ est amputé de son éditeur. La presse congolaise regrette, pour sa part, un observateur avisé de la vie politique. Le regretté connaissait le microcosme politique congolais et maints acteurs politiques échangeaient avec lui.

‘’Jésus Christ est Vie parce qu’il ne permettra pas que nous perdions la vie nouvelle acquise’’

Le craquement d’un gros arbre produit des échos aux confins du village. En effet, ce qui est survenu conforte la sentence exprimée par le sage Ecclésiaste (3 ; 1,3) : ‘’Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux. Un temps pour naître, et un  temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté’’.

En effet, le pasteur Jean Tshabo de l’église ‘’Pierre angulaire’’ de Lemba, a exhorté l’assistance sur la rencontre de Jésus et Marthe à Béthanie, où était Lazare qu’il avait ressuscité. (Jean 11). ‘’Jésus Christ n’est pas allé à Béthanie uniquement pour ressusciter Lazare ; mais aussi pour produire dans le cœur de Marthe une résurrection spirituelle. Dans la mesure où, sa question à Marthe est source de vie. Jésus Christ est Vie parce qu’il ne permettra pas que nous perdions la vie nouvelle acquise.

Le prédicateur a chuté par une question d’interpellation lancée à l’assistance : Croyez-vous que Jésus Christ est Résurrection et Vie ? Quelle est votre réponse ?

Le ministre Muyaya pleure un oncle maternel

Le ministre de la Communication et Média a pris la parole, non sans émotion, présentant l’illustre disparu comme un proche maternel, c’est-à-dire un ressortissant de la tribu Rund dans le Grand Katanga. Après quoi, il a transmis à la famille biologique du regretté les condoléances du Président de la République.

‘’Nawej est parti tandis que l’une de ses filles doit se marier à la fin de ce mois. Et une autre à inscrire dans une université de France’’, a-t-il dit d’entrée de jeu. Et d’enchainer : ‘’Lui, c’était le maître de groupe. Il connaissait les hommes, les femmes et tous les méandres de l’histoire politique de ce pays. Il savait à travers ses éditos parfois tranchants, interpeller voire rappeler à l’ordre. Il était un Rund, très préoccupé des siens. Pour moi, il était co-originaire de ma mère et par lui, j’apprenais en cette langue, la conversation de base : bonjour, bonsoir, attendez un peu, on se revoit bientôt…

Le ministre a terminé en rassurant les orphelins (la famille biologique du regretté et la corporation) de sa présence à leurs côtés. Et de reconnaître la valeur posthume de celui qui, a-t-il insisté, a fait école. C’est une grande perte pour nous, il restera pour nous une référence pour la corporation.

Payne

 




Effectivité de l’application du barème de Bibwa : Les travailleurs de la Recherche scientifique lèvent la grève et remercient Gilbert Kabanda

Ouf de soulagement pour les travailleurs du ministère de la Recherche scientifique et innovation technologique. Le gouvernement de la République a enfin réparé l’injustice dont ils étaient victimes depuis de très nombreux mois. Autant le barème de Bibwa était déjà appliqué pour leurs collègues de l’ESU, autant eux-aussi sont bénéficiaires du même barème de Bibwa.

Tous les personnels œuvrant au sein du ministère de la Recherche scientifique et innovation technologique retrouvent le sourire. Ils sont venus témoigner leur gratitude auprès du ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, leur tutelle.

L’engagement pris par Dr Gilbert Kabanda de manière solennelle pour l’aboutissement de leur dossier porte ses fruits et couronné de succès.

Ainsi dit, ainsi fait, les travailleurs du ministère de la recherche scientifique et innovation technologique applaudissent de deux mains des efforts fournis par leur Patron ainsi que par ses collègues membres du gouvernement concernés dans le traitement de ce dossier.

Leur Syndicat National ne tari pas d’éloges à l’endroit du Ministre Kabanda, lui jette des fleurs pour l’aboutissement heureux de son action salvatrice à leur faveur.

À partir de ce 4e trimestre, les personnels des Centres, Instituts et Services de la recherche scientifique vont bénéficier du traitement de la prime institutionnelle à la hauteur de barème intermédiaire déjà appliqué à l’ESU. Du coup, ils décident de mettre fin à leur mouvement de grève et de se remettre immédiatement au travail.

BM




Media: Prix Lokumu du Meilleur journaliste culturel décerné à Jordache Diala

Être jeune, sortir de l’école du journalisme et avoir fait depuis le choix d’évoluer dans la presse écrite n’est pas donné à tout le monde! Consacrer son temps dans la chronique, vraie alors, celle que l’on définit comme étant le fait de se spécialiser dans un domaine donné de l’actualité, l’étudier, l’approfondir jusqu’à en faire sa vie au quotidien, voilà ce à quoi Jordache Diala Lawu, ce journaliste rompu, chroniqueur culturel pour ne pas le restreindre à musical s’est engagé depuis près de 20 ans dans ce métier ingrat qui ne paye pas toujours son homme.

Dans le monde de la culture où comme poisson dans l’eau, Jordache DIALA nage à ses aises. Il lui a fallu du temps, des efforts, des sacrifices et des fois même des humiliations pour asseoir son nom dans un monde plutôt habitué au voyeurisme et aux bruits de l’espace audiovisuel. Jordache Diala, autrement dit ‘‘Nouvelle écriture’’ », par sa consécration au Prix Lokumu où il était en lice avec quelques-uns de ses éminents confrères dont certains ayant pignon sur rue vient de démontrer que le travail bien fait dans le silence est suivi.

 Consécration d’un travail de qualité

Le verdict a été rendu public dans la cérémonie de la 4ème édition de la Soirée des Arts ‘‘Prix Lokumu’’ qui s’est déroulée le jeudi 9 novembre  2023 au Centre Wallonie Bruxelles à Kinshasa.

Jordache Diala a remporté le trophée du meilleur journaliste culturel de l’année en République Démocratique du Congo. Ce professionnel de la presse imprimée et web était dans la course avec Papy Mboma de la télévision B-one, Joëlle Zima de la radio Top Congo et deux candidats évoluant  dans les provinces.

« C’est pour moi un honneur et grand plaisir de remporter ce prestigieux Trophée “Prix Lokumu ” du meilleur journaliste culturel en République Démocratique du Congo. Je voudrais exprimer ma gratitude à tous ceux qui ont voté pour moi. Ils ont fait un choix judicieux. C’est une marque de confiance à mon égard. Je pense que cette récompense est le fruit d’un travail bien accompli. C’est la consécration du travail de qualité fait dans le silence. Il s’agit d’un couronnement d’une carrière assidue et engagée par journaliste dévoué et professionnelle au service de la nation », déclaré Jordache Diala au sortir de la salle.

Et d’ajouter : « Ce prix est une reconnaissance nationale à une plume consacrée à la promotion de la culture dans toute sa diversité et des arts dans toutes ses formes. Il exprime également une motivation par rapport au créneau, la chronique culturelle que j’ai choisie afin de donner lumière aux talents des créateurs, aux génies de l’art ainsi qu’à toutes personnes qui œuvrent dans le secteur de la culture ».

Toutefois, le lauréat a dédié son trophée à tous les grands esprits de la presse écrite en RDC, à ses aînés qui ont tracé le chemin.

«C’est aussi occasion de rendre un vibrant hommage aux grands éditeurs des journaux qui m’ont fait confiance. Ces patrons de presse qui m’ont accueilli dans leurs rédactions. Ils m’ont appris la pratique du métier et m’ont orienté, soutenu et encadré dans la chronique culturelle. Je cite Michel Lady LUYA, (paix à son âme), Fondateur et patron du groupe de presse Le Palmarès où je fais mes premiers pas dans ce métier. Je rends également hommage à M. Marcel Ngoyi, Éditeur du journal La Prospérité qui m’a donné l’opportunité de construire ma carrière dans la presse culturelle », a-t-il soutenu.

Et de poursuivre : « Ce trophée est également dédié à notre confrère de Stany Bujakera qui se trouve présentement en prison à Kinshasa et à José Nawej, un grand éditorialiste qui nous a quitté ».

 Une plume ponctuée

Quarantaine révolue, Jordache Diala est diplômé en science de l’Information et de la Communication. Après ses études universitaires en journalisme, il intègre la profession comme reporter au quotidien Le Palmarès avant de rejoindre son supplément Visa 2000, un hebdomadaire spécialisé dans les informations culturelles et sportives (People).

Il est actuellement Chef de la rubrique Culture et arts au journal La Prospérité, un des tabloïdes réputés de la République démocratique du Congo.

Expert en presse-écrite et Consultant média, Jordache Diala est également sollicité en dehors du pays, pour la pertinence de sa plume. Il est correspondant dans plusieurs médias, notamment Afrique Info Magazine et HplusM Magazine, un périodique de la communauté congolaise en Europe.

Outre la chronique culturelle, Jordache Diala a une maîtrise en Critique d’art. Homme du terrain et spécialiste de l’interview, il est aussi Secrétaire général du Collectif des Artistes et Culturels du Congo (CAC) et aussi Responsable de communication du réseau des journalistes culturels pour le développement durable (RJCDD), une structure basée en RDC.

Pour nombreux observateurs, ce prestigieux trophée raflé par un professionnel de la presse écrite est plus qu’une nouvelle émulation qui vient de naitre dans un contexte où l’avancée rapide de la technologie a comme tendance à  faire craindre l’extinction de la première et la plus vieille des toutes les presses.

 




Anarchie au CAMI : La ministre des Mines et le DG Mabolia pointés du doigt

Se confiant sous couvert d’anonymat au média en ligne Infosdirect.net lors de son enquête, les agents et cadres du CAMI tirent la sonnette d’alarme et lancent un cri de détresse au président du conseil d’administration, au Premier ministre et à la présidence de la République, car si cette anarchie continue, ils se verront obligés d’arrêter le travail et descendre dans la rue jusqu’à ce qu’une solution durable soit trouvée.

Mme Antoinette Nsamba Kalambay, ministre des Mines et son protégé, le Directeur général Mabolia Yenga, ont-ils décidés de conduire le Cadastre Minier inexorablement vers une mort certaine ? Cette question devrait trouver une réponse au regard de la situation qui prévaut ces derniers jours au sein de cet établissement public (CAMI), où de nombreux observateurs avérés se demandent si ce n’est pas à dessein que l’actuelle DG voudrait effacer toutes les avancées significatives enregistrées par le CAMI par une gestion approximative, à coup de tâtonnement à laquelle assistent impuissants les cadres et agents de cette importante institution du ministère des Mines et du pays.

La rédaction de infosdirect.net s’étant mise sur la situation qui fait couler beaucoup d’encre et salive, apprend des sources crédibles que 3 mois seulement après son installation à la tête de cet établissement public, le nouveau maitre qui ne jure que par « c’est moi qui dirige », a réussi à museler son Directeur général adjoint dont on se demande à quoi il sert, tellement il demeure étranger à tout ce qui se passe au CAMI.

Même le Conseil d’administration a du mal à suivre et à comprendre la gestion de l’actuel patron du Cadastre. Si le recrutement d’une vingtaine  d’agents soupçonnés d’être membres de familles du DG et son adjoint, sans passer par le Conseil d’administration n’a pas ému tant que ça le personnel, c’est plutôt le fait que ces derniers aient été bombardés à des postes de cadres au mépris des lois et des textes en vigueurs, qui a choqué plus d’un, murmurent plusieurs agents dans les couloirs de CAMI.

Dans la foulée, il est signalé que sous le règne du DG Mabolia, un nouvel agent est nommé chef de service et qui est formé par son subalterne de 10 ans d’ancienneté ou un agent de maitrise proposé directeur, alors qu’il a au-dessus de lui des chefs de bureaux, des chefs de services et des chefs de département ayant le double de son ancienneté et de son expérience.

Une gestion non orthodoxe

Pour justifier cet état de chose, tout récemment, le nouveau comité a soumis au Conseil d’administration un nouvel organigramme et une nouvelle mise en place sans consulter les ressources humaines ni la délégation syndicale et dans laquelle on peut retrouver les nouveaux engagés de 2 mois d’ancienneté, proposés aux postes de cadre de commandement et même, certains sont proposés aux postes de direction ; pire encore, des noms non connus du CAMI s’y retrouvent comme directeurs en violation des textes qui régissent les établissements publics en RDC.

Le scandale financier n’est pas à redouter au sein de CAMI, comme nous rapportent nos sources que lors de la remise et reprise, il y a 3 mois, l’ancien comité de gestion sortant, avait laissé près de 12 millions de dollars dans les caisses de l’entreprise. Chose étonnante, 3 mois après seulement, les caisses sont vides et les agents s’inquiètent de l’avenir du CAMI si leurs salaires ne sont pas garantis.

Il ressort des informations en notre possession que pour protéger son poste, le directeur financier se serait transformé en un béni pour satisfaire les caprices de son nouveau maitre au point de vider toutes les caisses de l’entreprise et serait actuellement à la recherche des fonds pour payer les salaires.

Il parait que toute cette débâcle serait orchestrée par son homme de main engagé il y a 2 mois et déjà au poste de cadre de collaboration, qui, d’après ce qui se raconte dans les couloirs serait passé maitre dans l’art du colportage, des accusations gratuites auprès du DG et de la division au sein du personnel.

Voilà 3 mois déjà que le CAMI continue sa longue descente aux enfers devant les yeux indifférents des décideurs. Ce CAMI qui jadis était qualifié de fleuron de l’administration minière et de modèle dans toute l’Afrique subsaharienne par la banque mondiale est abandonné à son triste sort, devant une gestion amateurisme de prédation, qui, si on n’y prend pas garde on risque, dans les prochains jours, d’ouvrir les portes à une multitude des conflits et des procès, en ce moment il y a deux retraités qui souffrent de leurs mise en retraite soit disant qu’il y a pas d’argent, apprend-on.

Devant l’anarchie, le viol des textes légaux qui régissent cette entreprise et le secteur minier, même les plus grands détracteurs de l’ancien DG, se surprennent à regretter sa gestion, tant les injustices, les antivaleurs, et autres maux ont élus domicile dans les murs du CAMI et de la pire des manières Nous y reviendrons.




Ancien de la Rtga : Martin Kayembe n’est plus

Comme un coup de tonneur, la nouvelle de la mort du journaliste Martin Kayembe est venue encore plongée la corporation qui essuyait à peine ses larmes, après l’enterrement du camarade José Nawej, mort brusquement à Kinshasa.

Ancien de la Rtga, Martin Kayembe est mort à la suite d’une maladie dans un centre hospitalier de la commune de Ngaliema.

Le confrère qui evoluait aussi à l’Acp et au Cesac nous quitte à fleur d’âge pendant que la profession avait encore besoin de lui.

Repos éternel cher aîné.