Kinshasa : La jeunesse du BUREC en conclave à quelques jours du lancement de la campagne électorale
Au cours d’un conclave tenu ce samedi à Kinshasa au siège national du parti dans la commune de Kasa-Vubu , la jeunesse du Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo (BUREC) s’est engagée aux côtés de son Autorité morale, Julien Paluku Kahongya, ministre de l’Industrie, de mouiller correctement les maillots pour faire réélire le Président de la République, Félix Tshisekedi en lui accordant ainsi un second mandat.
Mais aussi accompagner tous les candidats députés nationaux et provinciaux ainsi que les candidats conseillers municipaux du Regroupement politique Alliance Bloc-50/A-B50 et BUREC pendant la campagne électorale.
Pour Armel Mumbere Lughuma, Président de l’Union de la Jeunesse du BUREC- UJB, le leadership fort imprimé par le Président Félix Tshisekedi à la tête du pays avec la lutte contre les mauvaises pratiques dont la corruption et le détournement des deniers publics, mais également la montée en puissance des Forces Armées de la République Démocratique du Congo avec la loi portant programmation militaire pour imposer la paix à l’Est du pays sera désormais bien vendu auprès de la population par les jeunes BUREC sont plus que déterminés pour défendre le bilan élogieux du Président Félix Tshisekedi, père de l’indépendance économique de la Rdc. Car désormais, la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation se concrétise au jour le jour, a martelé le patron de la jeunesse du BUREC.
Signalons que cette cérémonie qui a plongé Kinshasa en effervescence a été présidée par Joséphine Mbombo Mesu, Secrétaire générale du BUREC qui a mobilisé ces jeunes venus des différentes fédérations.
Sur initiative de Julien Paluku : Des experts montent un projet d’exploitation et de transformation du piment
Désormais, la République Démocratique du Congo va développer la chaîne de valeur de son piment très recherché aujourd’hui sur le marché international pour ainsi répondre à la commande des milliers de tonnes faites par la Chine pour la fabrication des gaz lacrymogènes et des rouges à lèvres et la protection des câbles souterrains.
Au tour de Jean-Dieudonné Kavese, Directeur de Cabinet du ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya qui consolide davantage la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation, les experts ont peaufiné des stratégies pour accélérer la création des entreprises de transformation des piments destinés à l’exportation au niveau de la Zone économique spéciale de Musienene dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu et de pilote de Maluku à l’Est de Kinshasa.
La République Démocratique du Congo a tous les atouts pour développer cette chaîne de valeur de piment, a déclaré Adelard Lofungola, expert qui accompagne une entreprise qui a monté un projet de transformation du piment congolais.
« Il s’agit d’un projet très intéressant sous l’impulsion du ministre de l’Industrie qu’on a été sollicité pour faire le montage de ce projet d’exploitation et de transformation du piment en Rdc. C’est un projet qui a démontré que la Rdc a tous les atouts de par son sol, sa capacité de l’eau, son climat à produire suffisamment du piment qui pourra être utilisé localement, mais aussi exporté vers les pays étrangers. Le montage a fait que c’est un projet qui va d’abord intéresser l’agriculture dans un premier temps. Egalement ça va intéresser les paysans. L’étude a démontré que par hectare, on peut utiliser 5 à 10 personnes. Si c’est un projet qui peut être lancé avec 5.000 hectares, allez-y comprendre qu’il peut créer 2.500 à 5.000 emplois sous l’initiative du ministre », explique-t-il.
Et d’ajouter que le projet a montré également qu’il s’agit d’un produit très envié sur le marché international. « En dehors de la demande de la Chine, il a été démontré que même d’autres pays de l’Europe, des Etats-Unis, même d’autres pays africains sont intéressés par la production du piment de la Rdc. A ce niveau, nous sommes venus chercher l’impulsion, parce que c’est lui qui était l’initiateur. Cet accompagnement qu’il a commencé depuis longtemps, de continuer pour que l’on puisse implanter ce projet au niveau des Zones économiques spéciales et il bénéficierait de beaucoup d’avantages qui encouragerait les partenaires congolais à mettre son argent et également ça donnera beaucoup de crédit sur le plan international vu l’accompagnement du Gouvernement », martèle-t-il.
Bientôt une mission économique en Chine
Pour ce faire, une mission économique sera effectuée en Chine pour attirer les partenaires commerciaux, une manière de capter ce grand marché a fait entendre Adrien Bakunzi Bariyanga, Directeur de Cabinet Adjoint au cabinet du Ministre de l’industrie.
« Depuis longtemps, le Congolais a cru que pour développer la Rdc, il faut penser aux minerais comme le cobalt et le cuivre, etc. Aujourd’hui, le chef de l’Etat, dans sa vision de la revanche su sol sur le sous-sol, aujourd’hui la dynamique consiste à regarder dans d’autres secteurs, dont le secteur agricole. Comme il y a beaucoup de produits classiques que nous connaissions comme le café, le caco, etc. aujourd’hui il s’agit du piment », indique-t-il.
A l’en croire, compte tenu de ses vertus, c’est une denrée très recherchée et dont le volume est évalué en milliard des dollars Us. « Nous préparons cette visite en Chine pour relancer la chaine de valeur piment en Rdc. Nous sommes en train de chercher des partenaires pour produire suffisamment du piment. Les commandes chinoises sont pharaoniques et cela exige beaucoup de moyens. La mission en Chine consistera à voir les partenaires commerciaux qui sont prêts à acheter les produits congolais.
Signalons que cette politique s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’agro-industrie prônée par le Président de République, Félix Tshisekedi.
Disparition brutale de José Nawej : Voici le témoignage poignant de Ntantu Meyi
Très affecté, l’ex-ministre Jean-Marie Ntantu Meyi a fait un témoignage poignant aux obsèques de José Nawej, Editeur du Journal Forum des As. A l’en croire, la mort est un désastre, quelle qu’en soit la cause, et quel que soit l’âge du défunt. Quand elle arrive lentement, comme dans le cas d’une maladie normale, la famille, les proches et les amis sont prévenus et le coup ne porte peut-être pas de la même façon. Mais quand on apprend que la mort s’en est prise à une personne forte, en bonne santé, vacant à ses occupations comme d’habitude, c’est le cas de José, il faut avoir vécu cette expérience pour comprendre à quel point une telle mort est paralysante.
Témoignage aux obsèques de Jose Nawej Editeur du Journal Forum des As
Chers membres de la famille NAWEJ, Chers amis de la presse, Mes Dames et Messieurs, Chers frères et sœurs,
La disparition brutale, inopinée et inexplicable de José Nawej, un camarade, un grand ami depuis plus de 35 ans, un compagnon de lutte, avec qui je partageais les mêmes convictions et les mêmes valeurs de Gauche, un journaliste de grand talent, d’une fécondité de l’esprit hors pair, nous a plongés, m’a plongé dans une grande affliction.
Qui l’eût cru?
Lorsque la funeste nouvelle m’a été rapportée aux premières heures de ce dimanche 05 novembre, j’étais tétanisé, atterré, sonné. J’ai tremblé de la tête aux pieds et je ne savais pas réagir. Mon cœur a soudain semblé cesser de battre et le sang chaud qui coule dans mes veines s’est glacé pendant un long moment. Il ne pouvait pas en être autrement s’agissant de José. Comment pouvais-je empêcher cela? Car comme a dit Confucius: « La mort a toujours été au rendez-vous du destin des hommes… ».
Chers amis,
La mort est un désastre, quelle qu’en soit la cause, et quel que soit l’âge du défunt. Quand elle arrive lentement, comme dans le cas d’une maladie normale, la famille, les proches et les amis sont prévenus et le coup ne porte peut-être pas de la même façon. Mais quand on apprend que la mort s’en est prise à une personne forte, en bonne santé, vacant à ses occupations comme d’habitude, c’est le cas de José, il faut avoir vécu cette expérience pour comprendre à quel point une telle mort est paralysante.
J’ai connu José Nawej dont le corps est inerte devant nous dans le courant des années quatre-vingt par l’entremise d’un de ses parents, Feu Kambol, qui habitait non loin de chez moi à Lemba. Je venais d’être libéré de prison, arrêté pour avoir organisé en pleine dictature le meeting historique du 17 janvier 1988 sur Pont Kasa-Vubu, animé par Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Nous avions affermi nos relations lorsque contraint par le combat acharné de l’UDPS, Mobutu finit par mettre fin au régime du Parti unique en introduisant le multipartisme, d’abord à trois, puis intégral le 24 avril 1990.
Avec la fin du despotisme, comme on le sait, nous assistâmes à l’émergence des Journaux Indépendants dont la ligne éditoriale était conforme à l’aspiration profonde de notre peuple libéré du joug de la tyrannie vers plus de liberté, de démocratie, de justice et de bonne gouvernance. Je citerai entre autres Umoja de Léon Mukanda Lunyama et Mike Katambwe ainsi que le Forum des AS du brillant et talentueux José Nawej.
La mise en place de l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale (USOR) en Juillet 1990, à l’initiative de l’UDPS, du PDSC et de l’UFERI, donna l’occasion à José Nawej par sa belle plume, ses éditoriaux, de porter haut et fort, sans aucune crainte d’emprisonnement ou d’élimination physique le combat pour la tenue de la Conférence Nationale Souveraine et pour le changement.
Pendant et après la Conférence, nous avions cheminé ensemble avec José, lui dans la Presse et moi-même avec l’UDPS, jusqu’à l’arrivée de l’AFDL et la tenue du Dialogue Inter-Congolais.
José a été un défenseur de bonnes causes, de la justice et de la vérité. Cette vérité était instillée dans ses différents et réguliers éditoriaux. Ceux-ci qui ont émerveillé l’élite, la classe politique et toute la Nation, ont fini par faire de lui un des meilleurs, sinon le meilleur journaliste de la Presse écrite dans notre pays. Je signale que ces éditoriaux m’étaient transférés par lui-même régulièrement entre quatre heures et cinq heures du matin à chaque parution du Journal Forum des AS. Bien que notre pays soit un vivier des compétences, il nous faut reconnaitre qu’avec la perte de José Nawej vient de se créer un trou qui ne sera probablement pas comblé de sitôt.
A José je dis: Cher ami, Tu as été un héros, un héros de la Presse. Tu n’es pas mort, tu es vivant et vivant pour toujours car les héros du peuple sont immortels.
CAN 2023 : Reconstitution entre beIN Sports et la CAF…
La Confédération Africaine de Football (CAF) et beIN Sports ont finalement résolu leur différend, annonçant la reprise de leur partenariat. Ce dénouement heureux survient après le choix radical de la CAF de rompre son contrat de diffusion avec la chaîne suite à un litige financier, une décision qui avait menacé de laisser les fans sans couverture de la Coupe d’Afrique des nations 2023 et d’autres compétitions importantes.
En septembre dernier, la CAF avait ainsi accusé beIN Sports de manquer à ses obligations financières, évaluées à environ 80 millions d’euros. L’instance panafricaine envisageait une rupture de contrat qui a soulevé des inquiétudes quant à la retransmission de la CAN et des compétitions interclubs. Toutefois, des négociations fructueuses ont conduit à un renouvellement de l’accord, jugé bénéfique pour les deux parties.
Le président de la CAF, Patrice Motsepe, a confirmé jeudi cet confiance renouvelée. “La CAF est profondément engagée à promouvoir et à faire avancer les intérêts de tous ses sponsors et partenaires et à construire des relations mutuellement bénéfiques avec eux et avec toutes nos parties prenantes. L’adhésion à la bonne gouvernance, à l’éthique et aux meilleures pratiques mondiales est une partie essentielle et cruciale de la culture et de la manière dont la CAF opère et conduit ses affaires” a ainsi déclaré Motsepe.
“La CAF se réjouit de son partenariat avec beIN”
Le Sud-africain de 61 ans a ensuite ajouté : “Pour que le football en Afrique soit compétitif au niveau mondial et autonome, la qualité du football africain doit être de classe mondiale et attrayante pour les spectateurs, les sponsors et les partenaires. Des ressources financières significatives sont également nécessaires pour les investissements dans les académies de jeunes, les clubs de football, les équipes nationales, les associations membres de la CAF, les stades et autres infrastructures et installations de football. La CAF se réjouit de son partenariat avec beIN et s’engage à développer et à étendre cette relation au bénéfice des deux parties“.
La CAF reconnaît ainsi le besoin de financement pour soutenir le football africain à travers des investissements aussi bien dans la formation que les infrastructures et les équipes professionnelles (clubs et sélections). La réconciliation avec beIN représente une étape vers la réalisation de ces objectifs.
Elections du 20 décembre prochain : Les organisateurs satisfaits de la marche de soutien pour encourager les candidatures féminines
Le ministère du Genre, Famille et Enfant, en collaboration avec le CESED et la Cellule de la Masculinité positive ont organisé, ce samedi 10 novembre, la marche de soutien, pour encourager les candidatures féminines, lors des élections du 20 décembre prochain, en République Démocratique du Congo. La marche est partie de la place des évolués à Gombe et a connu comme point de chute le Palais du peuple.
Cette initiative a été prise pour susciter la cohésion entre les femmes et pousser les autres femmes à voter pour les femmes. La marche a connu la participation des femmes candidates à tous les échelons électoraux de l’Union sacrée, opposition et de la société civile de la RDC, ainsi que les hommes, femmes et jeunes filles, venus de tous les coins de Kinshasa.
Prenant la parole pour cette circonstance, Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, ministre du Genre, Famille et Enfant, a d’abord salué la détermination du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo d’accompagner la congolaise, à travers la masculinité positive. Elle invite cependant toute la population d’encourager et d’accompagner les femmes candidates, en vue d’un salut communautaire,
” Nous avons décidé de laisser nos bureaux climatisés, pour une marche que nous venons d’effectuer. Au-delà d’un exercice de relaxation indispensable à la santé, la marche de ce matin s’inscrit dans la vision de son Excellence, Monsieur Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, président de la République et Chef de l’État, à qui nous rendons un vibrant hommage, pour sa casquette de champion de la masculinité positive. Par cette marche de santé, nous voulons d’abord exprimer notre détermination à accompagner cette vision du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui consiste à promouvoir au plus haut niveau le leadership féminin et ensuite à encourager dignement la candidature de la femme », dit-elle.
Et d’ajouter que notre vœu le plus ardant pour cette législature de 2023 est de voir la proportion des femmes députées et Sénatrices passée de 10,3% à 40 % à l’Assemblée nationale et de 20 à 40% au Sénat. Il va de même pour les autres assemblées tant au niveau communal, territorial que provincial, à travers le pays. « Nous invitons donc les femmes candidates à ne pas céder aux intimidations de tout genre et à développer une attitude de résilience face aux aléas du parcours, car la nature a prouvé que les capacités intellectuelles normales et physiques n’ont pas de sexe. Nous lançons un appel pressant à travers cette marche à toute la population en général, hommes, femmes, jeunes et vieux pour encourager et accompagner les femmes candidates, car il ne s’agit pas de faire gagner les femmes, mais la société toute entière », a dit la ministre du Genre.
Tout le monde salue l’initiative
Prenant la parole, Mme Arlette, coordonnatrice du CESED remet le sort des femmes candidates entre les mains de Dieu et circonscrit l’importance de cette marche. Mme Kandolo, coordonnatrice de la cellule de la masculinité positive affirme l’engagement de sa structure d’accompagner toutes les femmes, sans discrimination à travers toute la République Démocratique du Congo.
Plusieurs autres femmes candidates venues dans plusieurs provinces de la RDC, ont également salué l’initiative et ont demandé à la ministre du Genre de penser surtout aux difficultés des femmes candidates qui sont à l’intérieur du pays. Ce besoin ont été exprimé par Précieuse Ndoko, venue de Basankusu, dans la province d’Équateur et Mme Pauline, venue de Moanda, au Kongo Central. La représentante des femmes musulmanes a également salué l’initiative et a encouragé les actions du président de la République, dans le cadre de la masculinité positive.
Les femmes avec handicap, à travers Mme Sophie Ngalula, une femme aveugle, candidate à la députation nationale se dit indignée de constater que les personnes vivant avec handicap sont marginalisées en RDC. Elle souhaite voir les congolais à accorder une attention particulière à cette catégorie des Congolais, surtout les aveugles, afin qu’ils occupent des postes de responsabilité au pays.
M. Dodi, en sa qualité d’homme Genré a exprimé sa détermination d’accompagner les femmes candidates, en vue de leur offrir des occasions de responsabilité en RDC. Sachez que la manifestation, au Palais du peuple a débuté par une prière et courte exhortation, tiré dans le livre d’Esther, au chapitre 2, dans son quinzième verset.
A l’occasion d’une matinée scientifique électorale à j’UCC « Les élections du 20 décembre 2023 ne seront pas un mythe, mais plutôt une réalité » (Paul Muhindo)
Le Rapporteur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo, a pris une part active à la conférence scientifique organisée à l’Université catholique du Congo, à l’initiative du Conseil des étudiants de cette institution universitaire.
Le représentant du Président Denis Kadima (empêché) a exposé sur le thème “La CENI comme instrument indispensable dans la démocratie électorale mythe ou réalité”. Face à cet auditoire, le Rapporteur Adjoint de la CENI a fait œuvre de pédagogie pour éclairer la lanterne des étudiants et du corps académique sur le déroulement du processus électoral en cours.
« La conférence d’aujourd’hui nous a permis d’expliquer aux étudiants les grandes étapes déjà franchies dans le processus électoral en cours. C’est aussi l’occasion pour eux de s’imprégner du rôle qu’ils peuvent jouer dans le présent processus car la CENI tient à l’exclusivité afin de participer à l’enracinement de la démocratie dans notre pays. Il faut noter que c’est depuis 2006 que la CENI est au centre du renouvellement des dirigeants qui gouvernent les grandes institutions de notre pays. Certes, la CENI est une institution qui fait que la démocratie soit vraiment une réalité et non un mythe dans notre pays », a-t-il fait savoir.
Avant d’apporter la lumière sur les innovations intervenues au cours de ce processus électoral.
« S’agissant du cycle électoral en cours, nous avons expliqué aux étudiants les différentes innovations que contient la loi électorale en vigueur. Comment la CENI a-t-elle pu enrôler plus des 43 millions d’électeurs en un temps record en incluant 5 pays pilotes pour les Congolais résidant à l’étranger. La Centrale électorale va organiser cette fois-ci l’élection des conseillers communaux. Au stade actuel, nous leur avons fait comprendre qu’après la réception et le traitement des candidatures pour les élections générales du 20 décembre 2023, nous cheminons droit vers la campagne électorale prévue ce 19 novembre 2023. De ce fait, la cartographie des centres de vote est déjà publiée sur notre site internet pendant que les listes électorales provisoires sont déjà disponibles dans nos différentes antennes. Au plus tard 15 jours avant la date du scrutin, nous allons publier la liste définitive des électeurs par centre de vote avec indication du bureau de vote ».
Et de conclure : «Nous avons profité de la partie interactive pour confirmer aux étudiants que les élections prévues le 20 décembre 2023 ne sont pas un mythe mais plutôt une réalité et chacun doit se préparer en vue de faire un choix utile pour participer positivement à la consolidation de la démocratie dans notre pays».
Cette activité a connu aussi la participation d’autres intervenants notamment Me Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), qui a planché sur l’impact des défenseurs des droits de l’homme dans le processus électoral.
2ème Journée de travail en Arabie Saoudite: Vital Kamerhe planche sur la coopération économique et l’intervention humanitaire pour la population de l’Est La deuxième journée de travail en Arabie Saoudite du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe, a été consacrée aux réunions et audiences officielles dans la capitale Riyad.
À la demande du Prince héritier et Premier Ministre Saoudien, Son Altesse Mohamed Ben Salmane, il s’est tenu une grande réunion avec le Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe et 9 membres du gouvernement Saoudien conduits par le numéro deux du gouvernement, Majid bin Abdullah Al-Kassabi, ministre du Commerce.
Il s’est agi d’explorer les domaines urgents d’investissements en Rdc, et aussi, évaluer le niveau de l’intervention du Royaume Saoudien en faveur des populations meurtries du Nord-Kivu en général, de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, en particulier.
Une des résolutions de cette réunion est l’envoi très prochainement d’une mission gouvernementale saoudienne à Kinshasa, la capitale de la Rdc.
Du côté congolais, « les officiels Saoudiens attendent recevoir, dès que possible, l’appréciation des domaines d’intérêt général, par la présentation d’un cahier des charges pointilleux qui servira de canevas pour une intervention efficace et rapide de l’Arabie Saoudite. Aussi, nous sommes invités avec mes homologues de l’Industrie et du Commerce Extérieur le 12 janvier 2024 à Riyard », a précisé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe.
À l’issue de cette réunion au sommet, le Prince saoudien a convié son hôte de marque à une rencontre en aparté avec le président du Fonds Saoudien, Sultani Bin Abdulrhaman Al-Murshid.
« De cet échange hautement stratégique, nous avons pu retenir la détermination du Royaume à finaliser les 2 dossiers principaux qui nous ont amené ici, à savoir, la coopération économique et l’intervention humanitaire pour la population de l’Est de la RDC », a commenté le Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe.
Le séjour de la délégation congolaise s’achève sur une note de satisfecit global.
À souligner que le Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe est venu à Riyad représenter le Chef de l’État Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo au Sommet Arabie Saoudite – Afrique. Événement auquel plusieurs chefs d’États africains et leaders saoudiens ont répondu présents.
Judo: La séance d’entrainement des Masters judokas de la Rdc de ce dimanche 12 novembre au Dojo Jeshi Fardc
Vice-président de l’Association des Masters Judokas de la RDC, Me José Mbuyulu informe que la séance d’entrainement des Masters Judokas de la RDC de ce dimanche 12 novembre 2023 est prévue à 10h00 au Dojo Jeshi Fardc.
Pour ceux qui l’ignorent, le Dojo Jeshi Fardc est situé dans l’enceinte du Camp Lt Colonel Kokolo, entrée Shaumba.
Par ailleurs, Me José Mbuyulu fait remarquer que juste après la séance d’entrainement, le Gd Me Freddy Elonga procédera à la remise d’un vélo neuf à Me Bokufe Shabair du Judo Club Tonya Tonya du quartier Kauka, commune de Kalamu. Tous les masters sont conviés d’y prendre part.
Antoine Bolia
Judo: Les judokas congolais attendus à l’Open de Dakar qualificatif aux J.O Paris 2024
La République Démocratique du Congo a l’ambition d’aligner d’autres judokas pour les prochains jeux olympiques Paris 2024 en dehors de Kisoka Kiamfumu Arnold ‘’ Daso’’ qui a déjà sa qualification en poche. Pour ce faire, il faut participer. Deux possibilités s’offrent à eux au courant de ce mois de novembre.
Coup d’envoi ce samedi 11 novembre 2023 de l’Open de Dakar, Sénégal qui se clôture ce dimanche 12 novembre. Les Léopards judo de la RDC qui sont montés sur le tatami ont été éliminés au second tour.
Chez les -60 kg, Kisoka Kiamfumu Arnold ‘’ Daso’’ était opposé à Dacruz Felipe du Liban, ce dernier a gagné. Au repêchage, Daso a chuté face au sénégalais Mbala Oumar.
Chez les -66 kg, Bamba Zacharie est tombé face au sénégalais Keita Haro. Christ Mupata dans la même catégorie -66 kg est tombé au deuxième tour face au sénégalais Babou.
Seront en lice ce dimanche Evoloko -90 kg, Kashama Enock +100 kg et Kalonda Cédric -81 kg. Tous ces athlètes sont coachés par le DTN Me Pija Bondele et Me Dady Bakoyene, entraineur national en charge de la diaspora. Ce tournoi est qualificatif aux Jeux Olympiques Paris 2024. Il donne l’occasion et permet aux judokas d’améliorer leur classement dans le ranking mondial.
Antoine Bolia