Présidentielle 2023 : Kadima appelle les candidats présidents à la responsabilité

Le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima , qui s’est entretenu ce lundi 13 novembre 2023 à Kinshasa, lors du cadre de concertation organisée par la CENI en faveur des candidats présidents de la République, leur a remis, pour les  parties prenantes au processus électoral, la liste physique provisoire physique des électeurs et la cartographie des bureaux de vote pour les élections générales de décembre prochain. Le numéro un de la centrale électorale a confirmé le début de la campagne électorale le 19 novembre prochain et la tenue des élections dans le délai constitutionnel, soit le 20 décembre prochain.

Au total, 43.955.181 électeurs ont été enrôlés dont 22.026.918 Femmes et 21.928.263 Hommes.

25.832 candidatures dont 21.187 Hommes et 4645.1 Femmes (17%), pour la députation nationale; 44.110 candidatures dont 32.897 Hommes et 11.213 (25,4%) Femmes pour la députation provinciale ;31.234 candidatures dont 17.663 Hommes et 13.571 (43,4%) Femmes pour les Conseillers communaux des chefs-lieux des provinces; 26 candidats dont 24 hommes et 2 (7,7%) femmes, pour le Président de la République.

La CENI ouvrira :22.284 Sites de vote ;24.889 Centres de vote ; 75.478 bureaux de vote, dont 22 dans 5 de la diaspora ; 176 Centres Locaux de Compilation des Résultats vont fonctionner à travers le pays et il est prévu au maximum 680 électeurs par bureau de vote.

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima, a appelé à la responsabilité, chacune des parties prenantes au processus.

« Nous sommes aussi conscients qu’une majorité de nos compatriotes apprécie notre travail et reconnait le changement opéré dans la mise en œuvre des opérations électorales. D’ailleurs, la majorité de critiques ne vient pas des électeurs. J’aimerais enfin dire que la Ceni et l’ensemble des parties prenantes sont toutes dans le même bateau. Si ce bateau chavire, il n’est pas dit que seule la Ceni coulerait », a dit Dénis Kadima.

Denis Kadima, a ainsi  rassuré que son institution est disposée à construire avec les candidats présidents une relation de collaboration basée sur le respect mutuel pour la tenue des élections crédibles transparentes, inclusives et apaisées. À l’en croire, si le processus échoue, la Ceni ne sera seule’ à être indexer, mais aussi les candisats présidents de la République.

Le regard de la  Mission d’observation électorale de la Cenco et l’ECC donne son point de vue

 

Pour la Mission d’observation électorale de la CENCO et l’ECC, la CENI a communiqué plusieurs chiffres différents concernant le nombre d’électeurs repris dans le fichier électoral. Elle cite notamment que  3706 Bureaux de vote sont dupliqués 2, 3, voire 4 fois avec les mêmes numéros d’identification, mêmes noms et mêmes adresses mais avec des coordonnées géographiques différentes.

«Etant donné que la CENI ne donnait toujours pas la version téléchargeable et imprimable qui devrait permettre une analyse approfondie de la cartographie des bureaux de vote, la MOE CENCO-ECC a consulté ladite cartographie sur son site web à l’adresse catographie.ceni.cd en se servant des outils appropriés pour extraire et analyser les données ouvertes. Il ressort de cette analyse que la CENI a communiqué plusieurs chiffres différents concernant le nombre d’électeurs repris dans le fichier électoral. En effet, le Communiqué N°024/CENI/2023 renseignait que 43 941 891 électeurs avaient été inscrits dans les 26 provinces de la RDC alors que la Loi N°23/025 du 15 juin 2023 portant répartition des sièges mentionne un total de 43 491 891 électeurs en RDC, soit une différence de 450 000 électeurs. En plus, la répartition des votants dans la cartographie des bureaux de vote indique 44 541 683 d’électeurs inscrits, soit une différence de 1 049792 électeurs par rapport aux statistiques ayant déterminées la répartition des sièges. Les données publiées dans la cartographie des bureaux de vote renseignent un total de 76 486 BVD. De ces données, 3706 BVD ont été dupliqués 2, 3, voire 4 fois avec les mêmes numéros d’identification, mêmes noms et mêmes adresses mais avec des coordonnées géographiques différentes. Cela représente un total de 2 244 142 électeurs. La liste et d’autres éléments des bureaux de vote dupliqués sont transmis à la CENI. La MOE a aussi constaté que le Territoire de Kailo, dans la province de Maniema, était omis de cette cartographie. La MOE CENCO-ECC encourage la CENI à corriger ces erreurs et publier en toute urgence la cartographie des bureaux de vote par bureau de vote dans un format téléchargeable et imprimable. Elle recommande aux candidats, partis et regroupements politiques de se servir de leurs propres Cellules techniques électorales afin d’analyser toutes les données ouvertes par la CENI…», avance la mission d’observance.

Sans nécessairement réagir aux propos de la mission d’observation de la CENCO et de l’ECC, Denis Kadima souligne notamment qu’il Il est aisé de critiquer le processus, mais très peu de parties prenantes analysent le contexte dans lequel se déroulent les opérations électorales. Dans plusieurs territoires, le matériel et le personnel de
la CENI ont été pris en otage par des groupes armés. Mais, en dépit de toutes ces difficultés, la CENI dit avoir travaillé dur pour franchir chaque étape inscrite dans son calendrier et ne s’est pas fermée à toutes critiques ou observations. Il a notamment fait savoir que lors de l’enrôlement des électeurs, la Ceni a perdu 33 agents et policiers par noyade ou encore victimes des groupes armés.

Willy Makumi Motosia

 




Me Clément Kitengye Kisaka est formel : « Pius Muabilu, vrai et unique précurseur de l’Union sacrée de la Nation »

Le peuple congolais se souviendra d’un certain mercredi 21 octobre 2020, lorsque les nouveaux hauts magistrats nommés le 17 juillet 2020 avaient prêté serment au Palais de la Nation devant le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi, comme étant le point de départ de l’Union sacrée. C’est  en début d’après-midi de cette journée pivot pour l’avenir du pays, qu’une page de l’histoire du Congo se referma et une autre s’ouvrit. En cette date, le mandat du 5ème garant du bon fonctionnement des institutions et garant de la nation bascula. Un membre influent de l’ancienne majorité, le Front commun pour le Congo (FCC), Pius Muabilu Mbayu Mukala que Me Clément Kitengye-Kisaka, Président du “Congrès National pour la République”, “C.N.R.”, Parti, membre du “Regroupement politique “A.A.C.P.G”, appelle  affectueusement ‘’PMMM’’,  en homme d’Etat, tel que décrit par William Churchill en ces termes : « Un homme politique devient homme d’Etat, quand il cesse de penser prochaines élections mais plutôt prochaines générations »,  garda son sang-froid et face au mot d’ordre donné par le FCC à ses membres du gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba, à boycotter la cérémonie de prestation de serment des Hauts-magistrats de la Cour constitutionnelle, il y passa outre.

 

En effet, réunie en urgence le mardi 20 octobre 2020 dans la soirée à Procoki dans la commune de la Gombe, la Conférence des Présidents du FCC eut à décider de maintenir son boycott de la cérémonie de prestation de serment de trois juges de la Cour constitutionnelle, nommés récemment par le Magistrat suprême, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, que la plateforme de l’ancien chef de l’Etat  Joseph Kabila Kabange avait jugé  « irrégulière ».

Prétendant être dans la légalité, le FCC a pris à témoin la communauté internationale qu’il appela, selon ses termes,  à « constater la violation de la Constitution » et la Cour constitutionnelle en interprétation des articles 97 et 158 de la Constitution en rapport avec les ordonnances présidentielles portant nomination des juges constitutionnels.

Toutefois,  doté d’une forte personnalité et armé d’un nationalisme sans faille, PMMM, en homme d’Etat, à ses risques et périls, s’abstint d’obtempérer à cet ordre manifestement illégal, privilégiant l’intérêt supérieur de la Nation, sur les intérêts mesquins.

Ainsi, germa l’Union sacrée de la nation et ‘’PMMM’’ en devint « Vrai et unique précurseur ».

 

Me Clément Kitengye-Kisaka salue la clairvoyance de PMMM

 

Me Clément Kitengye-Kisaka, Président du Parti politique “Congrès National pour la République”, “CNR”, membre du “Regroupement politique “A.A.C.P.G” dont l’Autorité morale de Référence est le Ministre d’Etat Pius Muabilu.  Avocat de son état, le président du CNR salue la clairvoyance  du ‘’multi-élu’’ du district du Mont-Amba qui siège au Parlement depuis Mzee Laurent Désiré Kabila !

« Ce grand visionnaire et républicain de surcroit a choisi la voie de la légalité, au profit de la population congolaise, pour frayer le chemin ayant permis la conception  par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de l’Union sacrée de la Nation dont la grande victoire de ce combat n’est rien d’autre que les élections de décembre prochain prévues à tous les niveaux et auxquelles sont conviés toutes les filles et tous les fils du pays », proclame Clément Kitengye Kisaka.

Il a fait cette déclaration lors de la publication des listes des candidats députés nationaux, et des sources de son entourage, nous apprenons  qu’il sera lui-même dans la course pour la députation nationale de  Lukunga et pour la députation provinciale de la commune de la Gombe.

En effet, la nomination de nouveaux juges a suscité perte de pédales au sein du FCC qui tenait à interpréter les prescrits légaux selon ses convenances. Le président du CNR saisissant la balle au bond, a vite fait de rappeler ce que dit la loi : « La Cour constitutionnelle comprend neuf membres nommés par le Président de la République dont trois sur sa propre initiative, trois désignés par le Parlement réuni en Congrès et trois désignés par le Conseil supérieur de la magistrature. Les deux tiers des membres de la Cour constitutionnelle doivent être des juristes provenant de la magistrature, du barreau ou de l’enseignement universitaire. Le mandat des membres de la Cour constitutionnelle est de neuf ans non renouvelable. La Cour constitutionnelle est renouvelée par tiers tous les trois ans. Toutefois, lors de chaque renouvellement, il sera procédé au tirage au sort d’un membre par groupe. Le Président de la Cour constitutionnelle est élu par ses pairs pour une durée de trois ans renouvelable une seule fois. Il est investi par ordonnance du Président de la République ». L’AFDC-A de Modeste Bahati, AMK et MS-G7, eux aussi  présents à la cérémonie de ce mercredi 21 octobre 2020, n’ont fait que confirmer que l’histoire de la RDC prenait une autre orientation.

 

‘‘PMMM’’ est du bon côté de l’histoire 

Par la suite, quelles n’ont pas été les réactions virulentes, à son endroit de la part des ennemis de la République qui, déjà,  préparaient un plan machiavélique contre la patrie. Un plan déjoué par ce digne fils du pays. ‘’A malin, malin et demi’’, dit un adage. En effet, l’acte posé par ce vaillant leader, entendez Pius Muabilu Mbayu Mukala aura de ce fait, dévoilé l’intention des forces malveillantes. Ce qui a poussé le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à remplacer le FCC par une autre plateforme politique, en l’occurrence l’Union sacrée de la Nation dont PMMM est le précurseur.

Pour comprendre l’homme, il suffit d’avoir égard sur la politique qu’il imprime dans le secteur de l’Urbanisme et Habitat, caractérisé entre autres par la lutte contre la spoliation des biens immobiliers de l’Etat, l’élaboration du projet portant code de l’urbanisme et de construction, la création de divers nouveaux services, à savoir, le FONHAB, l’ACOPRIM, le GUPEC

C’est de ce genre d’homme dont a besoin demain la République pour l’émergence de la RD Congo.

Charles Degaule disait : “Aux grands hommes, patrie reconnaissante”. Bien qu’incompris au départ par les siens, ce qui est le lot de ceux qui sont en avance sur leur génération, c’est unanime aujourd’hui que l’on reconnaisse que  « PMMM est du bon côté de l’histoire.

 

 

 

Willy Makumi Motosia

 




Comme un des prévenus est candidat president de la République: La Cour constitutionnelle renvoie l’affaire Bukanga-Lonzo en mars 2024

La Cour constitutionnelle, siégeant en matière répressive, en premier et dernier ressort a tenu ce 13 novembre 2023 à 15 heures son audience publique au cours de laquelle elle a rendu un arrêt avant dire droit.

En effet, il s’agit de la cause enrôlée sous RP 0002 dans laquelle le Procureur général près la Cour constitutionnelle poursuit devant cette Cour les prévenus Matata Ponyo Mapon Augustin, Grobler Christo Stephanus et Deogratias Mutombo Mwana Nyembo pour des faits prévus et punis par les articles 21 et 23 du Code pénal Livre Ier et 145 du Code pénal Livre II.

Cette audience du 13 novembre 2023 est la suite de l’audience publique du 16 octobre 2023 à laquelle l’affaire a été appelée et plaidée sur exceptions.
A cette dernière audience, les conseils du prévenu Matata Ponyo Mapon Augustin avait sollicité une remise à une autre date en faisant état de l’absence de leur client pour raison de santé.
Le prévenu Grobler Christo Stephanus avait par ses conseils soulevés deux exceptions tirées respectivement de l’incompétence de la Cour et de l’irrecevabilité de l’action du Ministère public.
Pour le premier moyen, il avait allégué que dans le contrat signé avec l’Etat congolais, une clause compromissoire était prévue pour qu’en cas d’un différend, les parties devaient recourir à un règlement à l’amiable ou à l’arbitrage.
De ce fait, la Cour constitutionnelle est incompétente d’instruire à son égard et cela au profit de la Chambre de commerce et de l’industrie de Genève.
Pour l’irrecevabilité, il avait soutenu que la citation à prévenue qu’il a reçue est obscure, et qu’en date du 15 janvier 2021, cette affaire avait connu une décision de la Cour de céans. Il plaide enfin de compte à la surséance de l‘affaire en vertu du principe de l’autonomie de l’arbitrage international et de sa primauté sur la juridiction nationale y compris pénale. Le troisième prévenu, à savoir, M. Deogratias Mutombo Mwana Nyembo avait quant à lui développé trois exceptions d’irrecevabilité liées respectivement à la violation de l’article 57 du code de procédure pénale, à l’obscurité du libellé et la mauvaise direction.
Après avis du Ministère public, la Cour avait retenu le défaut contre le prévenu Matata Ponyo Mapon Augustin, en ce que la peine encourue par ce prévenu ne permet qu’il soit représenté en vertu de l’article 71, alinéa 2 du Code de procédure pénale.

De la réponse de la Cour constitutionnelle

Au cours de l’audience de ce jour du 13 novembre 2023, repondant aux moyens soulevés par les prévenus Grobler Christo Stephanus et Mutombo Mwana Nyembo Deogratias, la Cour a décidé ce qui suit :
Pour l’incompétenc, la Cour a relevé que les rapports contractuels entre un investisseur et un Etat, fût-il la République Démocratique du Congo, demeurent des rapports privés qui ne pourraient aucunement déterminer le droit pénal ni exonérer les parties des obligations de l’ordre public que le droit pénal est appelé à garantir.
D’où elle a jugé ce moyen recevable, mais non fondé.
Pour ce qui est du moyen de la surséance, la Cour a relevé qu’elle statue sur une action pénale pour se prononcer sur la culpabilité du prévenu et engager sa responsabilité pénale individuelle au regard des faits qui lui sont reprochés, tandis que l’instance arbitrale se penche sur le contentieux de l’exécution du contrat entre les parties, l’Etat-investisseur. D’où ce moyen a été quoi que recevable déclaré non fondé.

Pour les exceptions d’irrecevabilités liées à la violation de l’article 57 du Code de procédure pénale et à l’obscurité du libellé, la Cour a dit que la citation à prévenu ne recèle aucune ombre considérant qu’aucune confusion sur les circonstances spatio-temporelles des faits n’est possible. Quant au moyen tiré de la mauvaise direction, la Cour l’a rejeté car non pertinent.

La Cour a, après cela renvoyé la cause en prosécution à l’audience publique du 18 mars 2024.

L’arrêt avant dire droit renseigne que la décision est contradictoire à l’égard des prévenus Grobler Christo Stephanus et Mutombo Mwana Nyembo Deogratias et par défaut à l’égard du prévenu Matata Ponyo Mapon Augustin.

Observations

Après le prononcé, la Cour a avancé deux raisons pour justifier ce renvoi au 18 mars 2023 dans une matière qui requiert cependant célérité :
1. Consciente qu’un des prévenus est candidat à l’élection présidentielle, la Cour a estimé qu’en sa qualité de garant des droits fondamentaux, elle s’abstient de perturber l’exercice normal du droit d’être élu du concerné en cette période électorale.

2. Dès après le scrutin, il s’ouvre la phase du contentieux des résultats qui se clôture officiellement le 11 mars 2023. Il sied de préciser à ce sujet que le contentieux électoral est une matière spéciale qui requiert célérité. A ce propos, la célérité qu’impose le processus électoral exige des règles particulières avec un calendrier contraignant et des délais impératifs et incompressibles.




42ème session de la conférence générale de l’UNESCO: Le ministre Tony Mwaba dénonce l’activisme criminel du Rwanda dans la partie Est de la Rdc

Séjournant en France depuis la semaine dernière pour une mission officielle, le ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a pris part, ce lundi 13 novembre 2023, à l’Assemblée générale de l’UNESCO à Paris.

 

Membre du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, le ministre Tony Mwaba Kazadi n’a pas manqué d’occasion, dans sa prise de parole, de dénoncer du haut de la tribune l’activisme belliqueux et criminel du Rwanda qui opère sous le couvert du M23 dans la partie Est du pays.

 

“Mme la Présidente de la conférence générale, c’est pour moi un honneur de prendre la parole au nom de la République Démocratique du Congo à cette 42ème session de la Conférence générale de l’UNESCO.

Cette session se tient dans un contexte particulier où sévissent trop de guerres et conflits meurtriers de l’Ukraine au Moyen-Orient sans oublier la très longue agression que subissent des populations de l’Est de mon pays, la République Démocratique du Congo du fait du Rwanda son voisin”, a dit le ministre Tony Mwaba.

 

Il a par la suite rappelé à l’UNESCO sur quoi elle devrait se connecter.

 

“L’UNESCO devrait se concentrer encore davantage sur cette noble mission de paix dans le monde qui reste au cœur même du mandat de notre organisation”, a-t-il signifié.

 

Et d’ajouter : “Dans le domaine de l’éducation, le retard enregistré dans la mise en œuvre de l’ODD 4 ainsi que la prise des apprentissages fondamentaux, comptent parmi les défis les plus saillants. Sur ce point, nous saluons la réactivité dont l’UNESCO a fait preuve à travers l’organisation du sommet sur la transformation de l’éducation l’année dernière à New-York.

Les défis persistent, mais nous reconnaissons que grâce à la mise en œuvre de certaines réformes voulues dans mon pays par Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo Président de la République Démocratique du Congo enregistrent aujourd’hui des résultats prometteurs en particulier au niveau de l’accès de l’équité et de la cohérence”, a dit le ministre Tony Mwaba Kazadi.

 

Parlant de la gratuité de l’enseignement primaire, le ministre Tony Mwaba Kazadi a indiqué que cette décision a permis à plus de 5 millions d’enfants de retrouver le chemin de l’école.

 

“A la rentrée scolaire 2019-2020, l’application de la mesure de la gratuité de l’enseignement primaire avait permis à plus de 5 millions d’enfants d’intégrer le système éducatif et de réduire les charges des parents pour l’éducation de leurs enfants.

Gratuité et qualité de l’éducation vont de pair. C’est également dans ce sens qu’a notamment été entreprise la construction de 1200 écoles dans le cadre du programme de développement local de 145 territoires lancé il y a deux ans ainsi que l’accélération du processus de ratification de 4 conventions de l’UNESCO dans le domaine de l’enseignement”, a poursuivi le gardien de la gratuité de l’enseignement primaire.

 

Occasion faisant le larron, le patron de l’EPST a parlé des questions environnementales tout en démontrant le rôle stratégique de la République Démocratique du Congo dans la régulation des questions climatiques au monde.

 

“Mon pays reste également sensible à la question de changement climatique. Nous avons toujours, et activement répondu présent dans tous les rendez-vous internationaux de biodiversité à l’instar du récent sommet de bassins forestiers tropicaux de Brazzaville.

Nous avons œuvré à l’atténuation des effets du changement climatique par la forêt du bassin du Congo, le deuxième bassin forestier du monde, après l’Amazonie et nous nous proposons d’étendre la superficie de nos airs protégés à 15% du territoire national ; sans oublier la réalisation des projets d’aforestation et de reforestation de près de 11 millions d’hectares de forêt en dehors de la protection et de la conversation de nos tourbillères. Celles-ci s’étendent sur 145 mille Km² et peuvent séquestrer plusieurs giga tonnes de dioxyde de carbone. Félicitons l’UNESCO pour la mise en œuvre rapide des résolutions sur les eaux souterraines ainsi que la recherche des solutions innovantes dans le domaine. Malheureusement, nombre de nos actions sont réduites à néant par l’agression des groupes armés dans l’Est de mon pays la République Démocratique du Congo du fait de nos voisins le Rwanda”, a-t-il dit.

 

Par la même occasion, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a interpellé l’assistance sur la croissance des inégalités sociales et le regain de la discrimination.




Sécurité : Christian Tshiwewe Songesha boucle sa mission à Goma avec satisfaction

Le Général d’armée Tshiwewe Songesa Christian, Chef d’État Major Général des FARDC a clôturé le samedi dernier sa mission d’inspection et de commandement à Goma dans le Nord-Kivu.

Avant de s’en voler pour Lubumbashi dans le Haut Katanga, le Chef d’Etat-Major Général qui était accompagné par le gouverneur du Nord-Kivu Péter Cirimwami ainsi que de coordonnateur des opérations militaires du Nord- Kivu et d’une épuipe de l’administration de l’Etat major général qui a profité de l’occasion pour procéder à la paie de la prime des militaires engagés au front. Le chef d’Etat-major a également visité quelques positions des FARDC et a tenu une causerie morale à l’intention des militaires déployés au front.

 

Dans son message devant les hommes en uniforme, Christian Tshiwewe a d’abord insisté sur la discipline qui reste jusque-là la mère des armées.

“Je ne peux pas vous abandonner, je serai en contact permanent avec vous tous les jours et je serai régulier dans la ville de Goma pour veiller sur les opérations au front ››, a-t-il déclaré.

 

Porteur du message du chef de l’Etat, Christian Tshiwewe a rassuré à tous les militaires engagés au front que le chef en sa qualité de Commandant suprême, qu’il compte sur son armée et son efficacité pour bouter l’ennemi en dehors du territoire national.

C’est après cette étape que le chef d’Etat-major général Christian Tshiwewe a pris son avion pour la province du Haut Katanga où il séjourne depuis le samedi pour la même cause, réarmer les forces armées de la République démocratique du Congo.




Ituri : Un enfant de 14 ans tué par balle à Mambasa

Un élément de forces armées de la République démocratique du Congo [Fardc] de la 31ieme brigade a tué par balle un enfant d’environ 14 ans à Mambasa/Centre, entité portant le même nom dans la province de l’Ituri.

Selon Me John Vuleverya, Coordonnateur de la Convention pour le respect des droits humains, le fait s’est produit au quartier Mputu aux environs de 22 heures locales, alors que la victime attrapait les sauterelles avec nombreuses autres personnes à côté d’une lampe projecteur dans la soirée du 12 au 13 novembre 2023.

Ce défenseur des droits humains condamne cet acte criminel et appelle la justice militaire à s’impliquer pour que l’auteur soit arrêté et condamné conformément à la loi congolaise.

Il sied de rappeler que ce nouveau meurtre intervient neuf jours seulement après l’assassinat de M. Kasereka Sabuni Idelphonse à Mayuwano, toujours à Mambasa par un militaire des Fardc en date du 04 novembre 2023.

 

Alain Wayire/Beni




Kinshasa : Gentiny Ngobila draine une foule immense lors d’une marche de santé organisée par l’ACP

Gouverneur de la ville de Kinshasa et Autorité morale de l’Alliance des Congolais progressistes -ACP-, Gentiny Ngobila Mbaka était à la tête d’une marche de santé organisée par son parti politique, dimanche 12 novembre à Kinshasa, sur un itinéraire de près de 5 kilomètres. Plusieurs militants estimés à plus de 200.000 jeunes, membres et cadres du parti ont répondu à l’appel du secrétariat général de l’ACP pour cette marche de santé qui est partie du Rond-point Sakombi dans la commune de Ngaliema jusqu’à la deuxième porte de la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN) dans la commune de Lemba, en passant par le quartier Camp Luka, le nouveau pont Lubudi, les avenues Landu, Shaba, Ngiri-Ngiri, Elengesa et Kikwit. Sur tout son passage, le gouverneur Gentiny Ngobila bénéficiait des ovations des riverains contents de voir physiquement l’homme qui a désenclavé leurs quartiers et communes respectifs à travers ses différentes réalisations. Arrivé au point de chute de la marche de santé, près de trois heures après, l’Autorité morale de l’ACP s’est adressée aux militants depuis un podium ambulant ramené pour la circonstance. Il a d’abord remercié tout le monde qui a répondu à l’appel du secrétariat général du parti pour cette marche de santé qui témoigne que les membres et cadres de l’ACP sont en bonne santé, car on ne dirige pas un peuple malade. Ensuite, le Boss de l’ACP a indiqué qu’à travers cette marche de santé, il était important de prouver à la face du monde qu’on peut aujourd’hui partir de Binza Macampagne jusqu’à Lemba Foire sans passer par les itinéraires traditionnels. Ce, grâce au travail remarquable abattu par l’actuel gouvernement provincial de Kinshasa précisément dans le secteur des infrastructures routières. “Depuis 1960, pour aller à Lemba partant de Binza, il fallait faire un long contour. Soit passer par la route By-pass, soit par la route Kasa-vubu ou encore par l’avenue Victoire ou triomphal. Mais aujourd’hui, grâce à la vision éclairée du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous avons travaillé dans le sens de construire des routes trans-communales notamment les routes. Grande est notre joie de servir la population kinoise “, a fait savoir l’Autorité morale de l’ACP.

Parlant de son bilan à la tête de Kinshasa, le Gouverneur Gentiny Ngobila a soutenu que son gouvernement provincial a réalisé plusieurs choses en 4 ans, en dépit de la Covid-19 qui n’a pas permis aussi bien à la ville de Kinshasa qu’à l’ensemble du pays de realiser des recettes. Au nombre de ces réalisations, il a cité entre autres les routes secondaires et trans-communales construites comme Elengesa longue de 6 kilomètres, Kikwit longue de 5 kilomètres, De la paix longue de 14 kilomètres, CECOMAF longue de 15 kilomètres qui fait jonction avec la province voisine du Kongo Central, Mombele longue de 3,7 kilomètres. Il a aussi cité d’autres routes construites, réhabilitées ou encore en phase de réhabilitation sous son mandat, notamment les avenues Assossa, Landu, Shaba, Ngiri-Ngiri, Birmanie, Sport, Lisala, Bongolo, Makoma, Victoire entre le rond-point Victoire et l’avenue Éthiopie, Libération vers le marché Selembao, le boulevard Salongo et tant d’autres. Par ailleurs, le premier citoyen de la ville a aussi évoqué la construction du nouveau marché central de Kinshasa avec une capacité de plus de 80.000 places, considéré comme le plus vaste en Afrique pour le moment. Les travaux de ce prestigieux centre de negoce de Kinshasa arrivent presqu’à terme. À cela, il faut ajouter le marché Type K construit aussi sous le mandat du gouverneur Gentiny Ngobila. Sur le volet éclairage public, le gouverneur Gentiny Ngobila a loué les efforts de son gouvernement provincial qui a réussi à sortir du noir la ville de Kinshasa grâce à son programme de réhabilitation de l’éclairage public sur les artères de la capitale. En même temps, il a évoqué les travaux d’embellissement de la ville et de création des parcs récréatifs particulièrement sur le boulevard Lumumba à Limete. Quant à l’assainissement de la ville, le Gouverneur Gentiny Ngobila a reconnu l’état insalubre actuel de la capitale dû au manque de moyens financiers, mais il a souligné la présence de la société Albayrak à Kinshasa, qui travaille déjà dans la commune de Kalamu pour la collecte et l’évacuation des déchets, en attendant l’arrivée de plus de 100 engins d’assainissement d’ici la fin du mois. Ce qui permettra à cette société turque d’entamer l’assainissement de toute la ville comme convenu dans le partenariat avec la ville de Kinshasa. Sur ce registre, l’Autorité urbaine a déploré les actes inciviques des gens qui déversent des immondices sur la chaussée surtout vers l’hôtel de ville de Kinshasa pour saper son image.

 

L’occasion à aussi était belle pour ce cadre de l’Union sacrée de la Nation de parler des élections générales de décembre 2023. À ce sujet, il a invité tous les militants de l’ACP à rester vigilants et constants, surtout à ne pas vendre leurs voix aux inconnus au moment du vote. Il a rappelé à ses partisans que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo reste le candidat unique de l’ACP à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain.




Candidate députée nationale et cadre de l’UDPS/Kibassa: Béatrice Lumbu foule le sol de Kalemie

Candidate à la députation nationale et provinciale dans la circonscription électorale de Kalemie/ville dans la province du Tanganyika, Béatrice Lumbu est arrivée dimanche 12 novembre dans son fief électoral.

Haut Cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Kibassa), Parti cher au ministre des PTNTIC (Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication), Augustin Kibassa Maliba dont elle est membre du Cabinet ministeriel. Béatrice Lumbu a été acceuillie à l’aéroport de Kahinda par les cadres, sympathisants de son Parti et plusieurs membres de sa Fondation.

La Présidente de la Fondation Béatrice Lumbu s’est offert un bain de foule heureuse de le revoir après quelques mois passés à Kinshasa suite aux charges d’État qu’elle exerce près du ministre Kibassa Maliba.

Béatrice Lumbu est retournée dans sa province de Kalemie natale pour mettre la derniere main aux preparatifs de son parti et de sa plateforme électorale pour affronter les élections générales prévues le 20 decembre 2023.

Après son acceuil chaleureux, le cortège de la candidate numéro 113 à la députation nationale et 159 à la deputation provinciale de la ville de Kalemie a pris la direction de la permanance du parti située sur le Boulevard Lumumba.

À la permanance, Béatrice Lumbu a remercié tous les militants de sa formation politique UDPS/Kibassa et les membres de sa Fondation qui s’etaient mobilisés pour son acceuil.

“Après l’organisation de notre congrès de la refondation et de la consolidation des acquis, tenu à Kinshasa le 04 novembre, je suis venu à Kalemie pour mettre la derniere main aux préparatifs de mon cher parti l’Udps Kibassa et de la plateforme électorale pour affronter les élections du 20 décembre mais aussi
de porter notre candidat Fatshi/Béton à un deuxieme mandat ainsi qu’obtenir une majorité absolue au Parlement pour permettre au Président Félix Antoine Tshisekedi de poursuivre sa vision d’un Congo plus uni, plus fort et plus prospère”, a-t-elle expliqué à la Presse.

Et ce, avant de demander aux membres de son parti de s’activer sur terrain et aux membres des associations des femmes et jeunes de rester mobilisées.

“Dès cette semaine, je vais m’entretenir avec les differentes associations de femmes ou des groupes de jeunes pour que tous ensemble, nous envahissions le terrain lors de la campagne électorale afin d’atteindre nos objectifs électoraux”, a-t-elle clôturé.




José Panda présente le projet de Loi portant utilisation sûre, sécurité et pacifique des rayonnements ionisants et des applications nucléaires 

Le Ministre de l’Agriculture, représentant son collègue de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique en mission, a soumis, pour examen et adoption, le Projet de Loi portant utilisation sûre, sécurisée et pacifique des rayonnements ionisants et des applications nucléaires.

Dans un contexte post accidents nucléaires majeurs et dominé par le terrorisme international, ce texte consacre un nouveau cadre légal et règlementaire qui prend en compte d’autres aspects de droit nucléaire international comme : la sûreté et la sécurité nucléaires, la responsabilité civile et les garanties nucléaires.

Il prévoit donc des dispositions juridiques en vue d’indemniser les dommages nucléaires. Ce qui motive l’impérieuse nécessité de rédiger une nouvelle Loi en remplacement de la Loi 017/2002 du 16 octobre 2002 portant dispositions relatives à la protection contre les dangers des rayonnements ionisants et à la protection physique des matières et des installations nucléaire et radiologiques qui n’est plus adaptée pour répondre aux questions actuelles liées à la sûreté, à la sécurité, aux garanties et à la responsabilité civile en conformité avec les normes internationales.

En conformité avec les exigences internationales de la règlementation nucléaire recommandées par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), auxquelles la République Démocratique du Congo a souscrit, ce Projet de Loi corrige les faiblesses décriées et apporte plusieurs changements majeurs.

Le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique a conclu son propos en précisant que la République Démocratique du Congo a l’obligation de veiller à la mise à jour de la règlementation nucléaire en ratifiant ou en adhérant aux différents instruments internationaux en la matière pour une gestion efficace de ce secteur hautement stratégique.

Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Loi.

Avant de clôturer cette réunion du Conseil des Ministres, le Président de la République a exhorté les membres du Gouvernement à considérer ce moment comme un rendez-vous avec le peuple Congolais.

« Il faut avoir foi en vous, foi dans le travail que nous avons fait ensemble. Nous devons opposer des arguments contre les arguments et le résultat de notre travail durant ces années permettra aux Congolais de nous refaire confiance. Les ennemis de notre pays sont en alerte dans l’objectif de perturber par tous les moyens le processus en cours. Mais gardons foi en Dieu et la cause du Congo triomphera », a-t-il conclu.




La vice-ministre des Finances soumet trois textes relevant du secteur des finances publiques  

La Vice-Ministre des Finances a soumis au Conseil trois textes pour examen et approbation. Il s’agit respectivement du Projet de Loi autorisant la ratification de l’Accord de crédit n°73390-ZR pour un montant de 400 millions de dollars américains conclu le 04 septembre 2023 entre la République Démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement (IDA) au titre du Programme d’Accès aux services d’Eaux et d’assainissement Phase 1 (PASEA) ;

Projet de Loi autorisant la ratification de l’Accord de crédit n°73340-ZR pour un montant de 290 millions de dollars américains conclu le 04 septembre 2023 entre la République Démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement au titre du Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes (PIFORES) ; et,

Projet d’Ordonnance portant approbation de l’Accord de Don n°TFC1384-ZR pour un montant de 10 millions de dollars américains du 04 septembre 2023 conclu entre la République Démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement (IDA) au titre du programme d’Investissement pour la forêt et la restauration des savanes (PIFORES).

En ce qui concerne le premier texte relatif au Programme d’Accès aux Services d’Eaux et d’Assainissement Phase 1 (PASEA), elle a indiqué que ce projet a pour objectifs d’accroitre l’accès aux services de base d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement dans certaines provinces et de renforcer les capacités des secteurs public et privé à fournir des services d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement. Ce projet va se clôturer le 30 juin 2029.

Quant aux deux derniers textes relatifs au Programme d’Investissement pour la Forêt et la Restauration des Savanes (PIFORES), la Vice-Ministre des Finances a souligné que ce Projet vise à améliorer la gestion des paysages forestiers et à renforcer les moyens de substance des communautés dans les zones du projet sélectionnées. La clôture de ce financement interviendra au 31 décembre 2030.

Après débats et délibérations, ces trois Projets de textes ont été adoptés.