CAMI: La Délégation syndicale rejette les allégations infondées relayées sur les réseaux sociaux 

La Délégation Syndicale du Cadastre Minier a pris, avec stupéfaction, connaissance de la circulation sur les réseaux sociaux des informations relayées par quelques organes de presse, attribuées à certains agents sous anonymat.

Ces informations font état d’un prétendu détournement au Cadastre Minier et d’une mègestion des mandataires récemment désignés par le Président de la République pour redresser l’Établissement.

Réunie ce jour en séance extraordinaire pour examiner ce dossier, la Délégation Syndicale du Cadastre Minier, tout en restant vigilante sur la gestion de l’Établissement, rejette vigoureusement ces allégations dont la teneur frise la diffamation et l’imputation dommageable, faits prévus et punis par le Code pénal congolais.

Dans un communiqué de presse publié à cet effet et signé par Philippe Mbuyamba Tshibenji, vice-président de la Délégation Syndicale du Cadastre Minier, elle appelle donc le public à ne prêter aucune crédibilité à ces allégations infondées et invite les dirigeants du Cadastre Minier à maintenir l’élan de réformes annoncées lors de la réunion mixte tenue en date du 17 octobre 2023 avec le Banc Syndical, au cours de laquelle toutes les doléances portées à leur connaissance ont trouvé satisfaction.

Par ailleurs, la Délégation Syndicale informe le public que, depuis le début de l’année 2023, toutes les dépenses du Cadastre Minier sont soumises à un encadrement strict de l’Inspection Générale des Finances. Cette supervision se déroule, en marge d’une autre mission de contrôle de gestion par la même Institution, couvrant la période allant de 2018 à 2022, dont les conclusions sont

attendues à ce jour.

Enfin, la Délégation Syndicale, tout en appelant les Agents et Cadres à poursuivre sereinement le travail, tient à réitérer son soutien à toute initiative de la Direction générale ainsi qu’à celle du Conseil d’Administration visant principalement l’amélioration du Service, notamment sur la situation administrative du Personnel, en vue d’optimiser la gestion du domaine minier et des titres concédés.




Au cours de son discours sur l’état de la nation : Félix Tshisekedi dresse un bilan positif de son premier mandat

Ce mardi, devant le Parlement réuni en congrès, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a prononcé son discours annuel sur l’état de la nation. Il dit l’avoir fait avec « émotion » puisqu’il s’agit du dernier exercice de cette nature pour son premier quinquennat qui arrive à terme.

Le Président de la République a commencé par « saluer la mémoire de nos compatriotes, tombés pour les uns, les armes à la main en s’évertuant à sauvegarder notre intégrité, pour les autres fauchés par les affres de la guerre, la violence, les maladies et divers événements naturels ».

Le Chef de l’État a ensuite passé en revue les principales réalisations de son mandat. Évoquant les réformes entreprises pour renforcer les capacités de riposte et de dissuasion de l’armée, le Président Tshisekedi a rappelé la nécessité du départ de la MONUSCO. « Il est temps pour notre pays de prendre pleinement son destin en main et devenir le principal acteur de sa propre sécurité et de sa propre stabilité », a-t-il dit.

Par ailleurs, le Chef de l’État estime que « notre économie en 2023 se porte bien ». « Notre taux de croissance a grimpé de 1,7 % en 2020 à 6,2 % cette année, une preuve de la résilience et de la détermination congolaises face à l’adversité mondiale », a-t-il indiqué. Pour juguler l’inflation, il a annoncé des interventions ciblées sur les prix des denrées essentielles et des politiques monétaires pour stabiliser le Franc congolais.

Le Président Tshisekedi a également fait le tour des avancées dans d’autres secteurs comme la justice, les infrastructures, mais surtout l’éducation et la santé. Il a indiqué que pour soutenir la gratuité de l’enseignement, qu’il considère comme un « grand succès », le gouvernement a augmenté le budget alloué à l’éducation de 9,1 % de 2021 à 2022 et de 23,9 % de l’année 2022 à 2023. « Toujours pour ce quinquennat, le salaire moyen d’un enseignant est passé de 159 662,67 FC à 408 689,67 FC », a-t-il rajouté.

En outre, le Chef de l’État  s’est réjoui de l’amélioration de la situation de la liberté de la presse. « En l’espace de quatre ans, nous avons gagné 30 places dans le baromètre mondial de la liberté de la presse de Reporters Sans Frontières (RSF) », a-t-il relevé. Il a tout de même appelé « à plus de responsabilité et de professionnalisme des journalistes qui ont un rôle crucial à jouer en ce moment particulier de l’histoire de notre pays tant dans la couverture de la situation sécuritaire à l’Est que dans celle de la campagne électorale et des prochaines élections.

« Nous avons donc le choix entre repartir à zéro ou consolider les acquis de cet élan progressif en avançant main dans la main, avec une vision claire et un but commun, vers un avenir où chaque Congolais aura la possibilité de prospérer », a-t-il conclu, s’adressant à toute la nation congolaise, après avoir fait le tour d’horizon de son action à la tête du pays depuis bientôt 5 ans.




Karaté : Test de passage des grades et Stage de haut niveau au Grand Katanga

En prévision du test de passage des grades et au stage de haut niveau qu’organisera la Fédération de Karaté Do du Congo ‘’Fékao’’dans les prochains jours au Grand Katanga, les athlètes, arbitres et candidats concernés, sont priés de faire parvenir leurs fiches aux organisateurs avant le 20 novembre 2023.

La tarification se présente comme suit :

1er Dan : 50 $

2è Dan : 75 $

3è Dan : 100 $

4è Dan : 150 $

5è Dan : 200 $

6è Dan : 300 $

7è Dan : 500 $

-Achat obligatoire de Licence

-Présentation des anciens diplômes

-Attestation de contrôle médicale en cours de validité.

N.B : Les dossiers complets sont à déposer auprès des responsables désignés par entité.

Antoine Bolia

 




Pius Muabilu et le CNC saluent un discours convaincant de Fatshi

« C’est avec grande satisfaction que le Leader Majeur et Leader du Congrès National Congolais (CNC) et l’ensemble des militantes et militants du CNC ont suivi cette adresse du président de la République à la Nation congolaise. Voici un discours-bilan complet démontrant sans l’ombre d’aucun doute le progrès de ce quinquennat finissant », a indiqué Célé Kangila, conseiller politique et en communication du ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala.

Le parti de Pius Muabilu salue ce discours convaincant du Président de la République qui projette la nation congolaise vers des lendemains meilleurs.

Dans cette déclaration rendue publique à Kinshasa, Célé Kanangila explique que les réformes initiées par exemple dans le secteur de l’Urbanisme et Habitat, à travers la création du Guichet unique pour la délivrance des permis de construire (UPEC), le Fonds national de l’habitat (FONHAB), l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM) est d’une importance capitale, a dit le Président Tshisekedi , satisfait visiblement par le travail abattu par son ministre de l’Urbanisme et Habitat sous son leadership.

Pour le Congrès National Congolais, c’est la nation congolaise qui gagne et là, l’ensemble des militants et militantes ont fait le choix, celui de consolider tous ces acquis. Pour nous, cela passe par le soutien à la candidature de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la magistrature suprême.

« Pour le CNC, les signaux lancés lors de ce premier quinquennat sont clairs et que toute personne qui aime ce pays doit donc soutenir et accompagner M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », indique-t-il.

Par cette même occasion, le parti de Pius Muabilu renouvelle son soutien et promet de tout donner pour obtenir le deuxième mandat pour celui qui a prouvé son amour inconditionnel pour sa mère patrie, à savoir, la République démocratique du Congo.

JMNK




Kyokushin Ryu karaté : Le congolais Arsel Kazemba Mwambay arrache la médaille de bronze au championnat du monde Philippine 2023

Une très bonne nouvelle nous est parvenue du lointain Philippine, plus précisément dans la ville de Manilla où s’est tenu du 11 au 12 novembre 2023 le championnat du monde de kyokushin ryu karaté. Le congolais Arsel Kazemba Mwambay, seul athlète qui a représenté la RDC à cette prestigieuse compétition, s’en est tiré avec une médaille de bronze.

Ce n’était pas facile pour le congolais Arsel Kazemba Mwambay 97 kg de réaliser cette performance. En effet, cette compétition a enregistré la participation des athlètes venus de plus de 100 pays du globe. Le congolais a dû affronter des adversaires plus costauds que lui. C’est notamment Herberth Bogantes 105 kilos de Costa Rica qu’il a affronté le 11 novembre 2023 et qu’il a battu. Il a battu Sylwester Szymborski 103  kilos de la Pologne. Et Arsel a perdu face à un athlète de Kazstan  et pour la 3è place ou la médaille de bronze, Arsel Kazemba Mwambay a affronté Taha Ahmad Charide 110 kilos de la Palestine, le dimanche 12 novembre 2023. Malgré la différence de poids à l’avantage de son adversaire, Arsel Kazemba Mwambay a gagné.

Quid du parcours d’Arsel Kazemba Mwambay

Arsel Kazemba Mwambay est CN 2è Dan dans Kyukushin depuis 2007. Il était 3è au championnat d’Afrique Centrale 2017/2018. Il est champion national en 2018. Au niveau provincial, il évolue à Sélembao et Limete. Et le voilà sacré médaillé de bronze au championnat du monde Philippine 2023.  C’est depuis 2018 que Kyokushin Ryu est implanté à Kinshasa et en RDC. Il faudra noter que Me Arsel Kazemba Mwambay est membre de la Fédération de Karaté Kyokushin Ryu et il est en même temps athlète.

Aux dernières nouvelles, Arsel Kazemba Mwambay sera de retour au courant de cette semaine.

Antoine Bolia




Presse sportive : Notre confrère Zizou Elaba de nouveau hospitalisé

Terriblement accidenté au Katanga où il était du reste hospitalisé pendant quelques mois (8 exactement), notre confrère Zizou Elaba, caméraman de son état avait regagné la capitale au mois d’octobre dernier.

Et depuis le lundi 13 novembre 2023, notre confrère Zizou Elaba est de nouveau hospitalisé. Il a subi une nouvelle opération qui a consisté à refixer le tibia.

C’est à l’hôpital Cazop, situé au coin des avenues Ethiopie et enseignement non loin de l’ex Bâtiment qui abritait le siège de la Fécofa, que notre confrère Zizou Elaba est interné.

La rédaction sportive de notre journal souhaite prompt rétablissement au confrère Zizou Elaba.

Antoine Bolia




En prévision de l’Open de Yaoundé qualificatif aux J.O Paris 2024 : Les Léopards depuis lundi à Yaoundé

Après l’Open de Dakar où Kalonga Cédrick dans la catégorie -81 kg avait glané la médaille d’argent, la délégation de la RDC a atterri le lundi 13 novembre 2023 à 17h00 à Yaoundé, au Cameroun cette fois-ci pour participer à l’Open de Yaoundé également qualificatif pour les Jeux Olympiques Paris 2024.

Ce déplacement de la délégation n’a bénéficié de la moindre participation du gouvernement congolais.  Mais seulement des sacrifices consentis par la Coordination Nationale des Activités du Judo en RDC et le concours de l’Honorable Raphaël Kibuka. A Yaoundé,  les 6 Léopards Judo de la RDC avec l’encadrement de deux membres du staff technique, en occurrence le DTN Me Pija Bondele et l’entraineur national Me Dady Bakoyene, tenteront de faire mieux qu’à l’Open de Dakar.

Le DTN Me Pija Bondele que nous avons eu au téléphone précise que l’entrainement de ce mardi était consacré à la mise en forme des athlètes. Et le mercredi 15 novembre ça sera l’entrainement technique et tactique sur tatami matin et soir. Le moral des athlètes est bon. Ils sont calmes.  A cette compétition, la RDC alignera les 6 athlètes alignés à l’Open de Dakar. 4 athlètes sont déjà sur place à Yaoundé. Cédrick Kalonga et Daso Kisoka rejoindront le groupe jeudi. Kalonga partira de la France et Daso de Kinshasa. La compétition pour seniors débutera le samedi prochain. Deux judokas congolais seront en lice ; Daso Kisoka -60 kg et Bamba -66 kg. Le reste des judokas monteront sur le tatami, le dimanche 19 novembre 2023.

Les judokas qui seront alignés à l’Open de Yaoundé

En provenance de Kinshasa

  1. Kisoka Kiamfumu Arnold ‘’ Daso’’-60 kg
  2. Bamba Zacharie -66 kg
  3. Evoloko -90 kg
  4. Kashama Enock +100 kg

En provenance de la diaspora

  1. Kalonda Cédric -81 kg
  2. Christ Mupata -66 kg

Antoine Bolia

 




Dans son dernier discours sur l’état de la nation ,Tshisekedi catégorique : « Rien ne peut être décidé du Congo sans le Congo »

A quatre jours du début de la campagne électorale pour les élections qui auront lieu au mois de décembre prochain, le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a prononcé son dernier discours sur l’état de la nation de son premier mandat de Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo, ce mardi 14 novembre 2023. C’était devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès. Devant 379 députés sur 500 et 89 sénateurs sur les 109 présents, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a fait le tour d’horizon sur l’état actuel de la République démocratique du Congo. Sur un ton ferme et souverain, le Chef de l’Etat congolais qui n’a cessé de dénoncer, durant les quatre années qu’il est à la tête du pays, la convoitise de certains Etats voisins et le paternalisme au mépris de la souveraineté de la RDC de certaines puissances mondiales, a martelé que « Rien ne peut être décidé du Congo sans le Congo». C’est sur cette lancée qu’il a réitéré son engagement de voir la Mission de l’Onu pour la stabilité du Congo (Monusco) quitter la République démocratique du Congo, après plus de deux décennies avec des résultats mitigés.

 

En fin de mandat à la magistrature suprême de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi  a prononcé le discours sur l’état de la nation devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès,  en tant que candidat à sa propre succession. A travers son dernier discours de mandature,  le cinquième président de la République démocratique du Congo était dans l’obligation, à travers son discours, de convaincre  le peuple congolais des actions entreprises pendant son quinquennat pour espérer briguer un deuxième mandat.

L’ombre des élections ne pouvait que planer sur cette exigence constitutionnelle en son article 77. Ainsi, le Président de la République sortant, Félix Tshisekedi, a eu ainsi l’occasion de mettre en relief la résilience congolaise, marquée par sa détermination à bâtir un avenir meilleur pour le Congo.

Le Commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC), en se basant sur la sécurité, la prospérité et les opportunités de progrès social, a ainsi réitéré la volonté du Congo de voir les troupes de la  MONUSCO et de l’EAC  quitter le territoire national  et les forces de la SADC se déployé dans l’est du pays.

Félix Tshisekedi a ainsi eu l’occasion de mettre en relief la résilience congolaise marquée par sa détermination à bâtir un avenir meilleur pour le Congo, en se basant sur trois objectifs : la sécurité, la prospérité et les opportunités de progrès pour tous.

 

MONUSCO doit partir de même que l’EAC

 

Dans son discours, Félix Tshisekedi a clamé tout haut que : «Il est temps pour la Rdc d’assurer sa sécurité ».

Il sied de rappeler que le départ échelonné de la Monusco avait  débuté depuis 2021, et devra prendre fin avant la fin de l’année 2023 », selon le Vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala. Et le Président de la République de dire :

« Il est temps de prendre notre destin en mains et de devenir le principal acteur de notre propre sécurité »,

Le chef de l’Etat a rappelé les efforts qui sont fournis pour la montée en puissance de l’armée  congolaise, FARDC, dont la mission régalienne est le maintien de la paix dans cette partie du pays et permettre à la population d’exercer son  droit de vote.

Dans la droite ligne la dernière réunion du Conseil des ministres tenue le vendredi 10 novembre, le Gouvernement de la République dirigé par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le Chef de l’Etat a fait pratiquement l’évaluation des actions de sa mandature.

En rapport avec les prorogations de l’Etat de siège dans l’Est, le Chef de l’Etat a cité, parmi les avantages de cette mesure exceptionnelle, la « limitation du coulage des recettes et de la fraude qui avait élu domicile dans les deux provinces », a fait prévaloir Félix Tshisekedi.

Progrès sociaux durant les quatre dernières années

Pour évaluer les actions du Chef de l’Etat, le congolais lambda fixe particulièrement son regard sur l’impact social des actions du Chef. En référence, on revient généralement sur le salaire des enseignants et des militaires.

« Le salaire moyen de l’enseignant est passé de 159 000 FC à 408 000FC », précise le Président. Et de poursuivre, « l’enveloppe allouée au secteur de l’éducation est passée au secteur de l’éducation est passée de 70,1 milliards CDF à 236,7 milliards soit une augmentation de 238% », a annoncé F. Tshisekedi. Et concernant l’inflation, Félix Tshisekedi a affirmé  que : «des mesures ont été prises pour par le gouvernement pour atténuer son impact sur le peuple ».

Même si la situation sociale dans le secteur de l’éducation est référentielle du niveau de progrès social, ce chantre de ‘’l’Etat de droit’’, Félix Tshisekedi a promis « de doubler la rémunération des magistrats dès le prochain exercice budgétaire. Le Parlement est appelé à s’engager pour que cela soit effectif. L’objectif est de rendre la justice équitablement distributive. Une volonté politique qui s’est matérialisé par le fait que en « l’espace de 4ans nous avons gagné30places dans le baromètre mondial de la liberté de presse », s’est félicité Félix Tshisekedi.

Et concernant l’inflation, « des mesures ont été prises par le gouvernement pour atténuer son impact sur le peuple », a déclaré Félix Tshisekedi. Quant au domaine de la santé, le premier congolais peut se félicité du fait que « depuis l’indépendance jusqu’à avant Félix Tshisekedi, le pays n’a construit aucun hôpital public », selon des soutiens de l’actuel garant de la Nation.

Willy Makumi Motosia




Discours du chef de l’Etat à la nation : La DGA de l’OCC Christelle Muabilu largement satisfaite du bilan du 1er quinquennat de Félix Tshisekedi

Mme Christelle Muabilu, Directrice générale adjointe de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) a exprimé sa grande satisfaction à la suite du brillant discours à la Nation, tel que prononcé, ce mardi 14 novembre 2023, par le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en face des représentants du peuple congolais réunis, à l’occasion du dernier congrès du quinquennat 2019-2023, au Palais du peuple. Présente personnellement, dans la salle des congrès de l’hémicycle de la chambre basse, Christelle Muabilu a applaudi et salué ardemment la substance du bilan présenté par le  garant de la nation et des Institutions.

Dans ce discours de plus de deux heures du Président de la République, le numéro deux de l’OCC affirme avoir retenu des approches clés étalées par le chef de l’Etat Tshisekedi fils, au titre de la gouvernance et la conduite de l’action publique axée sur la recherche de l’intérêt supérieur de la nation. Dans cette optique, la DGA Christelle Muabilu soutient que le président Félix Tshisekedi a tenu un discours qui a confirmé davantage sa casquette de grand homme politique, mais aussi un discours qui a brossé tous les secteurs de la vie nationale et les progrès y relatifs, du reste réalisés pendant son quinquennat.

Mme la Dga a aussi salué la ferme volonté du président de la République qui est déterminé à ramener la paix sur l’ensemble du territoire congolais et spécialement dans la partie Est de la RDC en proie aux atrocités notamment des terroristes du M23.

“Rien ne peut être décidé sur le Congo sans le Congo”. Dans cette phrase, Christelle Muabilu a vivement félicité  le  chef de l’Etat Félix Tshisekedi pour sa détermination à faire participer les Congolais dans tous les débats où se décide l’avenir de la RDC.

Un autre point saillant de l’intervention du président Félix Tshisekedi au Palais du peuple commenté par Christelle Muabilu, est celui lié aux réformes entreprises par le gouvernement en général et en particulier au ministère de l’Urbanisme et habitat. La DGA de l’Office congolais de contrôle s’est dite émerveillée d’efforts louables consentis par différents Warriors dans l’accompagnement du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

L’Avenir




La première activité officielle du tout nouveau Premier ministre algérien réservée… au Polisario

Hamma Salama, le soi-disant président du prétendu parlement du Polisario, a été reçu, lundi 13 novembre, par plusieurs hauts responsables algériens, dont le tout nouveau Premier ministre, Nadir Larbaoui. Ces réceptions hors sujet cachent mal la déconfiture de la diplomatie algérienne et de son régime qui, au moment où le monde entier, et surtout celui afro-arabo-musulman, concentre tous ses efforts politiques et diplomatiques pour arrêter la guerre à Gaza, reçoit un dirigeant du Polisario, venu… d’Algérie.

Deux jours seulement après sa nomination, le nouveau Premier ministre algérien, Nadir Larbaoui, censé être actuellement en pleines tractations avec les compétences politiques locales pour former une nouvelle équipe gouvernementale, a surpris les Algériens, qui s’attendaient à un message fort de la part du nouveau chef du gouvernement concernant leurs préoccupations. Or, en guise de première activité officielle, Larbaoui a reçu le chef du prétendu «Conseil national» (parlement) du Polisario, Hamma Salama, présenté par les médias locaux comme effectuant une «visite officielle en Algérie», pays qu’il n’a jamais quitté depuis plusieurs décennies.

Cette réception n’est en réalité pas une surprise, sachant que Nadir Larbaoui n’est autre que l’ancien représentant permanent de l’Algérie à l’Organisation des nations unies (ONU), poste dont le seul rôle consiste à défendre non pas les intérêts de l’Algérie, mais les thèses séparatistes du Polisario. Cette primeur réservée au dirigeant séparatiste par le tout nouveau Premier ministre algérien laisse croire que l’une des principales raisons qui seraient derrière la chute d’Aïmene Abderrahmane est qu’il n’a pas accordé trop d’importance ou de subsides financiers aux dirigeants du Polisario.

C’est peut-être en ce sens que Hamma Salama a particulièrement mis l’accent sur sa rencontre avec Nadir Larbaoui, qui, a-t-il dit à l’APS, l’agence officielle algérienne de presse, «nous a consacré sa première audience depuis sa nomination, un geste qui revêt plusieurs significations». Lesquelles? Hormis le fait que Larbaoui, issu du clan présidentiel qui est en train de tisser sa toile, veut ainsi rassurer le clan de la junte militaire que le Polisario, même en décomposition avancée, reste la pierre angulaire des politiques intérieure et extérieure de l’Algérie.

Pour leur part, certainement en vue de conserver leurs portefeuilles ministériels, n’étant pas encore assurés de rempiler dans le nouveau gouvernement Larbaoui en gestation, le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, et celui des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, ont également reçu, en moutons de Panurge, le même dirigeant du Polisario durant la même journée du 13 novembre. Des réceptions qui ont été relatées en Une de l’APS.

Selon cette dernière, Ahmed Attaf et le dirigeant du Polisario ont discuté des «difficultés qui se posent au processus de paix au Sahara occidental». Il s’agit là d’une reconnaissance à peine voilée que la messe a été dite sur le dossier du Sahara marocain. Mince espoir, en abordant la prochaine entrée de l’Algérie en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU durant les deux prochaines années (2024-2025), Hamma Salama a affirmé que cette présence algérienne sera «efficace» et dédiée «en priorité» à la défense de «la cause du Sahara occidental».

A aucun moment Ahmed Attaf n’a fait la moindre allusion, avec son hôte de pacotille, à la récente résolution 2703, votée le 30 octobre dernier par le Conseil de sécurité de l’ONU. Une résolution à nouveau saluée par le Maroc et qui a laissé sans voix le régime algérien et sa meute médiatique, apparemment lassés par les vociférations stériles durant toutes ces dernières années. A son tour, Mohamed Laagab a choisi «El-Aurassi», un luxueux hôtel de la baie d’Alger, pour recevoir Hamma Salama. Au cours de cette rencontre, le ministre algérien de la Communication a affirmé que tous les moyens techniques de son département sont mis à la disposition du Polisario pour renforcer sa guerre médiatique contre le Maroc.

Il a aussi exprimé «sa pleine disponibilité à coopérer et à coordonner avec les frères sahraouis à travers l’organisation de sessions de formation au profit des journalistes sahraouis». C’est à se demander, à part les fake news, une spécialité des médias officiels algériens, ce que le ministre algérien de la Communication va apprendre à son antenne sahraouie, alors qu’un simple youtubeur comme Amir DZ fait plus d’audience en Algérie que l’ensemble des médias publics algériens.

Pour ne pas rester en marge de ces rencontres théâtrales organisées en l’honneur du séparatiste Hamma Salama, ce dernier a également été reçu par le plus vieux président de Sénat au monde encore en exercice, à savoir Salah Goudjil (bientôt 93 ans), ainsi que par le président de la Chambre des représentants, Brahim Boughali. Tous ces contacts entre le parrain et son filleul cachent mal la panique du Polisario, qui sent la fin inéluctable toute proche.

Par Mohammed Ould Boah