Miguel Kashal : « L’ambition de l’ARSP est d’atteindre plus d’un million des sous-traitants »

M.Patrick Muyaya et Miguel Kashal, respectivement ministre de la Communication et médias ainsi que le Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé ont co-animé un Briefing Presse ce lundi 13 novembre 2023. Au menu, les actions de l’autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé, ARSP.

D’entrée de jeu, le DG de l’ARSP, Miguel Kashal a salué les jeunes entrepreneurs qui ont choisi d’accompagner Félix Tshisekedi dans sa vision de créer les millionnaires Congolais.

“C’est un combat pas seulement du Chef de l’Etat mais de tous les Congolais. La sous-traitance n’est pas seulement dans le secteur de mines mais dans tous les secteurs d’activités économiques du pays”, a expliqué le patron de l’ARSP.

En termes de bilan, il est revenu sur les actions menées depuis dix mois qu’il est à la tête de cette entreprise.

1° Le nouveau comité dirigeant a d’abord commencé par la vulgarisation de cette loi qui était méconnue. Les dirigeants se sont aussi attelés à insister sur le fait que la sous-traitance concerne tous les secteurs. “Nous avons vulgarisé cette loi dans toute la République pour informer et former la population sur l’entrepreneuriat. Les PME résolvent les problèmes directs de la population”, a-t-il indiqué.

2° Après la vulgarisation, nous avons commencé à apporter de réformes.

Parmi ces réformes, il y a notamment : Primo, les attestations d’enregistrement qui étaient définitives mais ont été modifiées en une durée de trois ans.

” 80% d’entreprises enregistrées, il y avait de Congolais figurants. On a d’abord suspendu toutes les attestations déjà délivrées. On a trouvé de mécanismes pour résoudre cette exploitation de Congolais qui étaient victimes de cette escroquerie.

On a alors délivré l’attestation avec une validité de 3 ans. C’est pour permettre de nous rassurer que vous êtes en ordre et que les mêmes actionnaires figurent sur les statuts présentés auparavant” a expliqué Miguel Kashal.

Secundo, la Formation des Officiers de Police Judiciaire, OPJ, ainsi que leur équipement. Ils ont acquis une formation de qualité avant de se lancer dans le contrôle en tenant compte du respect du climat des affaires. Aussi, ils ont été équipés pour mieux faire leur travail sur terrain.

Tertio, Contrôle proprement dit l’ARSP a largué ces OPJ sur terrain notamment à Kinshasa et présentement dans l’espace Grand Katanga.

Parmi les acquis notés par le comité dirigeant avec Miguel Kashal à la tête, nous avons aussi le nombre croissant d’entreprises qui s’élève à ces jours à 2500 en l’espace de dix mois. Aussi, de 3000 sous-traitants qui existaient, la RDC en compte aujourd’hui 14.000 et l’ARSP a l’ambition d’atteindre plus d’un million.




Selon le sondage AllAfrica InfoWire : Tshisekedi favori avec 65%, 17% pour Katumbi, Fayulu (8%), Matata (7%) et Mukwege (3%)

La République Démocratique du Congo se trouve à l’aube d’élections cruciales qui suscitent une attention mondiale. Prévues pour décembre, ces élections revêtent une importance considérable non seulement pour la RDC, mais pour l’ensemble du continent africain.

Alors que beaucoup appellent au changement, il est essentiel de prendre en compte les mérites de la continuité et d’explorer pourquoi il pourrait être dans l’intérêt de l’Afrique que le gouvernement actuel de Félix Tshisekedi, élu en 2018 dans ce qui a été le premier transfert pacifique du pouvoir de l’histoire moderne du pays, reste au pouvoir.

Stabilité politique en RDC : Un prérequis pour le progrès de l’Afrique

L’Afrique a été le témoin de sa part d’instabilité politique au fil des années. La RDC, en particulier, a été marquée par des décennies de conflits et de bouleversements. Dans ce contexte, le gouvernement actuel, dirigé par le Président Félix Tshisekedi, s’efforce de restaurer la stabilité politique dans le pays et de construire des ponts internes entre les factions concurrentes. La continuité de la direction peut contribuer à consolider les avancées réalisées au cours des dernières années, à favoriser la paix à long terme et à créer un environnement plus propice au développement économique, à la coopération régionale et à la résolution des conflits.

La RDC est un pays au potentiel économique immense, largement inexploité en raison des années d’instabilité politique, avec une richesse minérale naturelle essentielle pour résoudre bon nombre des pénuries mondiales que nous constatons aujourd’hui. Le gouvernement du Président Tshisekedi s’est concentré sur les réformes économiques et l’attraction d’investissements étrangers pour exploiter ce potentiel.

Des secteurs clés tels que l’exploitation minière, l’agriculture et le développement des infrastructures ont connu des améliorations notables, et cette dynamique devrait être maintenue. La continuité à la tête du pays garantit la stabilité nécessaire à la planification des investissements à long terme, essentielle pour stimuler l’économie de la RDC.

L’un des défis les plus pressants en Afrique est le manque d’infrastructures adéquates. La RDC ne fait pas exception, mais le gouvernement actuel a réalisé des progrès notables dans ce domaine. Des projets routiers, des ponts et des projets énergétiques sont en cours, ce qui permet non seulement de relier les régions éloignées, mais aussi de faciliter le commerce à l’intérieur du pays et avec les pays voisins. L’arrivée d’un nouveau gouvernement au pouvoir pourrait entraîner des perturbations dans ces projets, mettant en péril le développement très nécessaire des infrastructures.

La RDC joue un rôle clé dans la région des Grands Lacs en Afrique. Sa stabilité est essentielle pour la paix et la coopération régionales. Le gouvernement actuel a activement participé aux efforts diplomatiques visant à résoudre les conflits régionaux, et un changement à la tête du pays pourrait compromettre ces délicats efforts diplomatiques.

Les relations internationales sont essentielles pour le développement et la sécurité de tout pays. La RDC ne fait pas exception, et sa politique étrangère a un impact significatif sur le continent africain. Le Président Tshisekedi a maintenu un équilibre entre les puissances régionales et mondiales, ce qui est crucial pour la stabilité de l’Afrique. Un changement à la tête du pays pourrait entraîner des modifications de la politique étrangère susceptibles d’avoir un impact négatif sur la dynamique régionale.

Pour que la démocratie prospère en Afrique, il est essentiel que les gouvernements respectent l’État de droit et les principes de la gouvernance démocratique. La RDC a fait d’importants progrès à cet égard sous la présidence de Tshisekedi, avec le transfert pacifique du pouvoir après une élection contestée en témoignage de ces avancées. En permettant au gouvernement actuel de continuer, les nations africaines peuvent renforcer l’importance des normes et des valeurs démocratiques sur le continent.

Le progrès social et la protection des droits de l’homme sont des composantes essentielles d’une nation stable et prospère. Le gouvernement actuel a réalisé des avancées dans l’amélioration des soins de santé, de l’éducation et des conditions des droits de l’homme en RDC. La continuité à la tête du pays fournirait une plateforme pour bâtir sur ces réalisations et garantir que le peuple de la RDC continue de voir des améliorations dans sa vie quotidienne.

L’une des défis les plus persistants en RDC a été la réconciliation nationale. Le pays est ethniquement diversifié, et les conflits historiques ont laissé des cicatrices profondes. Le gouvernement du Président Tshisekedi a travaillé sur des initiatives pour favoriser la réconciliation et l’unité nationale. Maintenir le gouvernement actuel au pouvoir fournirait la continuité nécessaire pour poursuivre ces objectifs et guérir les blessures du passé.

Ce qui a été intéressant, c’est la manière dont le soutien local a été exprimé en faveur du président actuel dans les régions clés pour les prochaines élections. Cela a été observé dans un récent sondage mené par Global Researches, un institut de sondage international renommé. Les résultats les plus intéressants concernent les régions de l’Équateur, de Kinshasa, de Katanga et du Nord-Kivu.

Ils suggèrent un fort soutien des électeurs, avec 43 % des personnes interrogées dans le Nord-Kivu, 71 % à Kinshasa et un impressionnant 92 % des électeurs interviewés dans l’Équateur soutenant le président. Les données globales pondérées de l’ensemble du pays indiquent un soutien positif de 65 % à la campagne de réélection du Président Tshisekedi.

L’histoire a montré que des transitions politiques abruptes peuvent conduire à des bouleversements et des conflits. La RDC a vécu cela de première main avec de nombreux changements de régime ayant abouti à l’instabilité et à la violence. En tirant des leçons de ces expériences, les nations africaines devraient envisager les conséquences potentielles d’un changement soudain de leadership en RDC. La stabilité, la continuité et le progrès graduel sont la voie la plus sûre à suivre.

Les prochaines élections en RDC revêtent une importance considérable pour le continent africain. Bien que les appels au changement soient légitimes et que les transitions démocratiques soient essentielles, il est tout aussi important de prendre en compte les avantages de la continuité du leadership, en particulier dans un pays ayant connu une histoire d’instabilité politique.

Le gouvernement actuel en RDC, sous la présidence de Félix Tshisekedi, a réalisé des progrès louables dans divers domaines, notamment la stabilité politique, le développement économique et la coopération régionale. Maintenir cette stabilité grâce à la continuité du leadership est indubitablement dans l’intérêt de l’Afrique, offrant une opportunité de bâtir sur les bases posées par le gouvernement actuel et de favoriser un progrès à long terme, la stabilité et la prospérité sur le continent.




Cadre de concertation CENI-candidats Président de la République : Tshisekedi dénonce le monnayage dans l’octroi des duplicata des cartes des électeurs

À quelques jours du début de la campagne électorale, le Chef de l’État Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, a pris part au cadre de concertation Commission électorale nationale indépendante (CENI) – candidats Président de la République organisé ce lundi pour des élections transparentes, inclusives et apaisées.

Accompagné de son mandataire Jacquemain Shabani, le Président de la République a occupé la chaise 20 correspondant à son numéro de bulletin. Lors de cette réunion, animée par Denis Kadima, Président de la CENI, le Chef de l’État a exprimé quelques préoccupations sur les préalables liés aux prochaines élections. « Je reviens sur le monnayage dans l’octroi des duplicata des cartes des électeurs. Je vous prie, M. le Président, de tout mettre en œuvre pour éradiquer cette pratique et sanctionner sévèrement les responsables”, a dit Félix Tshisekedi au Président de la centrale électorale Denis Kadima.

Le Chef de l’État a aussi insisté sur le décalage horaire entre les zones Ouest et Est. Il a précisé qu’à l’Est, le scrutin sera clôturé une heure avant l’Ouest. Il souhaite ainsi une heure conventionnelle pour la fin des votes sur toute l’étendue du territoire national.

Disons que cette rencontre a été organisée à l’initiative de la centrale électorale qui se dit fidèle à son engagement d’ouverture et de contact permanent avec les parties prenantes. Le Président de la CENI a remercié tous les candidats qui ont répondu à son invitation et a également fait l’économie des actions menées par son institution dans le cadre du processus électoral. La réunion s’est clôturée par des échanges entre les membres de la plénière de la CENI et les candidats Président de la République.




OCC : Le Dg Etienne Tshimanga appelle les directeurs provinciaux à plus de responsabilité

Profitant du séjour des responsables des entités provinciales de l’Office Congolais de Contrôle à Kinshasa, dans le cadre de la consolidation du budget 2024, le Directeur général Etienne Tshimanga Mutombo a convié ce vendredi 10 novembre 2023 à l’Hôtel Hilton tous les Directeurs Provinciaux de son office.

Cette rencontre à laquelle a été associée le Chef de département Financier, le Professeur Jean Kankienza, le chef de Département administratif, M. Edouard Kambu, a connu deux temps forts.
Intervenant en premier, l’argentier de l’Office Congolais de Contrôle, le Professeur Jean Kankienza a appelé les directeurs provinciaux à plus de responsabilité.
Pour lui, ils sont la cheville ouvrière de l’office. « Le Directeur général vous a fait confiance en vous élevant à la tête de directions provinciales. Vous devez à votre tour lui rendre le tablier en maximisant les recettes. Vous devez aller au-delà de vos prévisions budgétaires », a conseillé le Professeur Kankienza. Il les a appelé à doubler d’efforts en cette période de fin d’année où beaucoup d’échéances attendent l’Office.
Pour le Dr Etienne Tshimanga Mutombo, « c’est autour d’un feu que se tienne les grandes réunions et se prenne les grandes décisions ». Le Directeur général ETM comme aiment l’appeler les agents, compare cette rencontre à une réunion au village autour d’un feu où les sages prennent des décisions. Pour le n°1 de l’office, les entités provinciales constituent les maillons importants de notre Office du fait que la production de l’office émane de ces entités.
Le Dr ETM les a interpelés à plus de sagesse et surtout à plus des responsabilités dans la gestion du personnel affecté dans leurs entités. Le N°1 de l’OCC les a invités à travailler pour la maximisation des recettes. « Vous serez jugé et côté en fonction de vos recettes », a fait remarquer le Dr Etienne Tshimanga. La rencontre s’est clôturée par une prise de photo de famille.




Coopération Rdc et la Corée du Sud : Sama Lukonde échange avec Chang Won Sam, président de la KOICA

Aussitôt de retour à Kinshasa, ce lundi 13 novembre 2023, dans la soirée, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu en audience, au salon diplomatique de l’aéroport de N’djili, la délégation de la Corée du Sud conduite par le Président de la KOICA (l’Agence Coréenne de Coopération Internationale) Monsieur Chang Won Sam.

Au centre de leurs échanges, le renforcement de la coopération économique bilatérale entre la RDC et la Corée du Sud. Des propositions des projets de l’élargissement de l’assistance et soutien à la RDC par la Corée du Sud dans d’autres domaines, notamment l’énergie durable et le renforcement des capacités de l’administration centrale, ont été remises au Chef du gouvernement séance tenante.

Au regard des urgences et l’importance des projets à réaliser en RDC au titre de dons de la Corée du Sud par l’entremise de la KOICA, le Président Chang won Sam a rappelé que la Corée du Sud célèbre, cette année, son 60ᵉ anniversaire de coopération bilatérale avec la RDC dont une enveloppe financière de 120 millions des dollars ont été dépensés à travers les dons et assistances à la RDC.

“Il est d’abord à souligner que cette année, nous célébrons le 60ᵉ anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la République démocratique du Congo et la République de Corée. À cette occasion, nous avons discuté sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale. La République de Corée a fait de son mieux jusqu’à présent pour assister au mieux la RDC. Et comme chiffres, nous avons effectué une assistance financière de 120 millions de dollars. Notre agence Koica est encore prête à élargir davantage les domaines de coopération. Nous avons émis un papier sur lequel nous expliquons les propositions. Nous comptons pouvoir coopérer plus avec la nation congolaise, surtout dans le domaine de l’énergie durable ainsi que le renforcement des capacités administratives”, a dit à la presse le Président de la KOICA.

Signalons que le Premier Ministre, vient de Lubumbashi, où, en sa qualité de membre du Présidium de l’Union Sacrée et Chef de la zone électorale Grand-Katanga, il était en visite d’évaluation des préparatifs de la campagne électorale du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi avec des gouverneurs et toutes les forces vives de l’USN.




Élections du 20 décembre 2023 : Christophe Bigot reçoit les assurances de Denis Kadima

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, a échangé avec Christophe Bigot, Directeur pour l’Afrique et l’Océan indien du ministère français des Affaires étrangères, conduisant une mission pour examiner avec les autorités congolaises la situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo.

Au cours de cet échange, évoquant l’organisation des scrutins combinés du 20 décembre 2023, le numéro un de la Centrale électorale apporté à son hôte des précisions sur un certain nombre de points y relatifs.

Au moment où, dans ce cadre justement, une mission d’observation électorale de l’Union européenne se prépare à se déployer sur demande des autorités de la RDC à travers le pays.

« Nous avons eu avec le Président de la CENI un entretien utile a tourné autour de la mission j’effectue en RDC dont l’objectif est d’examiner avec les autorités congolaises la situation dans l’Est du pays et voir ensemble comment accompagner le processus de désengagement de la Monusco voulu par les autorités gouvernementales. En plus assurer le suivi de la visite présidentielle d’Emmanuel Macron du 3 au 5 mars dernier.

Dans ce cadre-là, alors que nous sommes à quelques semaines de la tenue des élections, il était évidemment naturel de s’entretenir avec le Président de la CENI. Il a apporté des précisions sur un certain nombre de points utiles et comme vous le savez l’Union européenne dans le cadre d’une mission d’observation électorale participera à l’observation des scrutins. C’est un échange indispensable que nous avons eu, car je vois bien le défi énorme que représente l’organisation de ces consultations électorales », Christophe Big




La 5e édition du Forum culturel franco-chinois se tient à Suzhou (Jiangsu)

La 5e édition du Forum culturel franco-chinois se tient à Suzhou, province du Jiangsu, du 12 au 15 novembre 2023. Le Forum est une plateforme de diplomatie populaire dédiée aux échanges culturels et aux liens entre les peuples entre la Chine et la France. Lors de la cérémonie d’ouverture, l’ambassadeur de France en Chine, Bertrand Lortholary, et l’ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, ont prononcé respectivement un discours

Ce forum est un grand événement pour la « reprise des échanges culturels » entre la Chine et la France à l’occasion du 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France. Ayant pour thème « Les échanges culturels franco-chinois : nouveaux départs », le forum comprend une cérémonie d’ouverture, un forum principal, un forum parallèle, un dialogue thématique parallèle, une table ronde du maire, une cérémonie de clôture, couvrant la littérature, la créativité culturelle, le cinéma, l’opéra, le tourisme, les musées, l’art moderne, les jeunes artistes et d’autres domaines culturels, il a reçu des réponses positives de la part des milieux politiques, économiques, culturels et artistiques de Chine et de France.

Il reflète la ferme volonté des peuples clairvoyants de Chine et de France de « renforcer le dialogue entre les civilisations orientales et occidentales et de sauvegarder la prospérité et la stabilité mondiales ».




Elections du 20 décembre : Paul Muhindo lance la cascade de formation du niveau 3 à partir du Kongo Central 

Le Rapporteur adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) en séjour de travail au Kongo Central, va lancé officiellement lundi 13 Novembre 2023, la cascade de formation des formateurs du niveau 3 à l’intention des formateurs électoraux territoriaux (FET).Ces derniers, après cette formation, iront à leur tour, former les Membres des Bureaux de vote et de dépouillement et des Membres des Centres Locaux de Compilation des Résultats (CLCR), en prélude des élections du 20 décembre prochain.

Dans son adresse, Paul MUHINDO a précisé que la CENI tient au respect de son calendrier et travaille d’arrache-pied pour la tenue des élections dans le délai constitutionnel. “Toutes les dispositions sont prise pour la tenue des élections présidentielle, législatives, provinciales et des conseillers communaux”, a-t-il affirmé.

Les procédures de l’opération de vote, l’utilisation des dispositifs électroniques de vote (DEV), le remplissage des fiches, la notion de plis, de la transmission des données, l’archivage, les aspects financiers, l’andragogie, la réception de tous les électeurs etc., sont parmi les matières qui seront données aux 29 FET retenus pour cette formation des 10 jours. C’est ainsi que le Rapporteur adjoint a invité les participants à plus d’assiduité et de concentration, tout en mettant du sérieux durant la formation.

Paul Muhindo a précisé qu’au total, 6.889 participants ont été retenus sur toute l’étendue du territoire national dont : 29 Formateurs électoraux Territoriaux et 1 logisticien pour le territoire de Kasangulu.

Il a, à cette occasion, demandé aux facilitateurs d’être à la hauteur de leur tâche, pour bien faire assimiler les matières inscrites. Paul Muhindo a précisé qu’après cette formation, un autre test sera organisé pour retenir les meilleurs d’entre eux pour les opérations, avant d’être réellement affecté sur terrain.

« Nous allons être rigoureux pour que tout au long de votre formation, que vous soyez bien renforcés en capacités pour être à la hauteur le jour J», a-t-il conclu.

Bien avant, le Chef d’antenne CENI Kasangulu, Ghislain Diakiese Yandu a souhaité la bienvenue au Rapporteur adjoint et a, par la même occasion, exhorté les participants à intérioriser les matières qui seront données pour la réussite des élections du 20 Décembre prochain.




L’UNHCR et Equity tracent une voie à suivre vers l’investissement dans l’avenir des personnes déplacées

Dr James Mwangi, Fondateur d’Equity Group Holding et Mme Angèle Dikongué-Atangana, Représentante du HCR en RDC après la signature du protocole d’accord. Photo ©UNHCR/S.E. Lubuku

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, l’UNHCR, Equity Banque Commerciale du Congo SA (EBCDC) et Equity Group Foundation (EGF) ont signé, aujourd’hui, un protocole d’accord en vue de faciliter et de renforcer leur collaboration sur une base non exclusive et non contraignante et de mutualiser leurs efforts au service du développement communautaire pour atteindre les objectifs du développement durable.

Cette collaboration couvrira six domaines à savoir : l’agriculture ; l’éducation ; l’inclusion financière ; l’énergie, environnement et changement climatique ; la santé ; et la protection sociale.

Pour l’éducation, les trois partenaires identifieront les besoins spécifiques de formation technique et professionnelle de bénéficiaires ciblés ; lèveront des fonds pour financer les activités programmatiques ; et lanceront des projets pilotes ‘Wings to Fly’ et ‘Technical Vocational Education and Training’ (TVET) dans les sites d’activités de l’UNHCR pour des formations techniques et professionnelles. De nombreuses personnes déplacées emportent avec elles leurs compétences professionnelles. Pour celles qui souhaitent accroître leurs compétences et pour la prochaine génération dont l’éducation a été fortement perturbée après avoir fui leur foyer, les opportunités d’apprendre et de grandir doivent être favorisées.

Au sujet de l’inclusion financière, la collaboration portera sur le déploiement du réseau d’agents bancaires dans les zones d’accueil des personnes forcées de fuir pour lesquelles l’UNHCR travaille. Les bénéficiaires pourront aussi accéder aux services bancaires et/ou prêts selon des critères convenus par les trois parties. L’inclusion des populations déplacées améliore leur sécurité et contribue au renforcement des communautés et des économies locales.

« L’engagement pris ce jour arrive à point nommé, les services que nos partenaires offriront désormais aux réfugiés, aux déplacés internes et à la population locale dans les localités parfois très éloignées et difficiles d’accès vont permettre de résoudre beaucoup de problèmes, de faciliter la vie et d’aider à garder l’espoir de mener partout en RDC une vie digne » a déclaré la Représentante du HCR en RDC, Angèle Dikongué-Atangana.

Ce protocole d’accord est conclu pour une durée de deux ans et peut être reconduit d’un commun accord écrit entre les partenaires. Il ne couvre que les zones en RDC où l’UNHCR est actuellement opérationnel et a une présence sur le terrain (bureaux de l’UNHCR).

En République démocratique du Congo, où vivent plus de 6,4 millions de Congolais déplacés internes et plus de 522 000 réfugiés et demandeurs d’asile, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) travaille en étroite collaboration avec le gouvernement et des partenaires pour trouver des solutions à long terme aux déplacements forcés et assurer que les personnes forcées de fuir, à savoir les réfugiés, les personnes déplacées internes et leurs communautés d’accueil, reçoivent de l’aide humanitaire.




Forum économique Angola-Rdc : Vital Kamerhe prône le renforcement d’une coopération multiforme entre les deux pays

Les travaux de la deuxième édition du Forum Économique Angola-Rdc ont démarré ce lundi 13 novembre à Luanda.

Les décideurs et opérateurs économiques de deux pays se réunissent durant deux jours dans la capitale angolaise pour dégager des recommandations fortes en vue du renforcement des liens commerciaux, visant la croissance économique de deux États.

Ces assises interviennent après la première édition tenue du 31 juillet au 02 août 2023 à Kinshasa. Le thème choisi pour cette deuxième édition est : «  Partenariat économique pour une croissance partagée. »

Dans son discours à l’ouverture de ces assises, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’économie nationale de la RDC Vital Kamerhe a commencé par rendre hommages aux Présidents Félix Tshisekedi de la RDC et Jõao Lourenço de l’Angola, initiateurs de ce forum.

D’après le patron de l’économie nationale, cette initiative constitue un point de rupture avec les sentiers battus pour permettre aux deux pays, mieux à l’Afrique, au regard de sa diversité culturelle et de ses potentialités naturelles, d’inventer son propre modèle de développement. « Car en effet, en dehors des barrières superficielles qui séparent nos deux pays, nous sommes un seul et même peuple« , a martelé Vital Kamerhe, le Pacificateur.

D’après lui, cette deuxième édition est une opportunité pour renforcer la coopération multiforme : Économique, commerciale, énergétique et agro-industrielle.

« Il est important qu’un bilan exhaustif des engagements passés soit établi afin de jeter les bases pour une meilleure articulation de nos priorités économiques qui doivent absolument être d’essence fédératrice de nos efforts pour élaborer un plan de développement commun, dans un esprit de partenariat gagnant-gagnant qui tienne compte des avantages comparatifs de nos deux pays », a affirmé le Vice-Premier Ministre congolais devant un public totalement conquis.

À en croire le numéro un de l’économie nationale, au regard de la similitude des ressources naturelles abondantes dont regorgent l’Angola et la RDC, le rapprochement entre ces deux géants au cœur du continent est susceptible de constituer le point de départ du développement de l’Afrique Subsaharienne.

Pour sa part, le ministre angolais en charge de l’économie et de la planification Mario Augusto Caetano Jõao a indiqué que les deux parties se retrouvent pour construire des ponts durables en vue de la promotion d’une entente mutuelle, un avenir commun et de prospérité.

« Nous sommes réunis dans cette salle et ensemble nous représentons la diversité des cultures, des ressources naturelles et des riches potentialités inexploitées que nos deux nations possèdent, » a déclaré le patron de l’économie angolaise.

Et d’ajouter : « Nous sommes ici avec l’idée de débloquer le potentiel de coopération économique entre les deux pays pour le bien-être de deux peuples respectifs. »

Le ministre angolais a noté que cette deuxième édition du Forum Économique ANGOLA-RDC se déroule dans un contexte international difficile, caractérisé par des crises politiques, les crises énergétiques et alimentaires, le changement climatique, des catastrophes naturelles et d’autres facteurs qui rendent lente l’évolution de l’économie mondiale.

» Nous avons besoin de fonder une base pour qu’il y ait un développement durable de nos marchés. Nous avons l’obligation morale et historique devant les générations futures qui vont nous demander un jour ce que nous avions fait des opportunités que nous avions, » a insisté Mario Augusto Caetano.

Plusieurs membres du gouvernement congolais, leurs homologues angolais, ainsi que les gouverneurs des provinces voisines, des représentants du patronat de deux pays sont présents et animent les panels thématiques.

Ces travaux seront sanctionnés par un communiqué final signé par les deux parties. Il est aussi prévu une exposition des produits fabriqués dans les deux pays.

Parmi les membres du gouvernement de la RDC ou leurs représentants présents aux assises de Luanda, il y a les ministres Jean-Lucien Busa du commerce extérieur, Marc Ekila des transports, Adrien Bokele de pêche et élevage, Didier Budimbu des hydrocarbures, le Vice-ministre de l’intérieur et Julien Paluku de l’industrie qui est représenté.