La prochaine rencontre entre les deux chefs d’États est un pas assez important dans la stabilisation entre les relations bilatérales

La 30ème réunion des dirigeants de l’APEC se déroule actuellement à San Francisco aux États-Unis. Dans le cadre de ce forum économique, le président chinois Xi Jinping va se rencontrer son homologue américain Joe Biden. Que cette rencontre signifie-t-elle pour les deux pays et pour le monde entier ? Nous avons interviewé Xu Tiebing, expert des affaires internationales.




Rencontre Xi Jinping – Joe Biden : Perspective d’une ère de confiance entre Beijing et Washington

En marge de la 30e réunion des dirigeants économiques de l’APEC qui se tient à San Francisco aux États-Unis, le président chinois Xi Jinping s’entretiendra avec son homologue américain Joe Biden. Cette rencontre entre les présidents des deux premières puissances économiques du monde est appréhendée dans tous ses angles tant son enjeu est crucial dans un climat de tensions et morosité de la croissance mondiale. La stabilité des relations bilatérales entre la Chine et les États-Unis est non seulement salvatrice pour les deux nations, mais aussi pour le monde entier. Locomotives de l’économie mondiale, la Chine et les États-Unis ont connu des moments délicats dans leur coopération depuis les frictions commerciales depuis 2018. En dépit des incompréhensions, la volonté constante de trouver le juste compromis pour une coopération exempte de suspicions a toujours été maintenue. La preuve, cette rencontre entre Xi Jinping et Joe Biden a été précédée d’un ballet diplomatique de hauts responsables américains et chinois à Beijing et à Washington.

Grâce à un dialogue constant entre les deux parties, l’axe Beijing-Washington a connu une relative stabilité ces derniers temps. Toutefois, il importe pour les présidents Xi et Biden de mieux clarifier certaines positions pour ouvrir un chapitre plus consensuel dans la coopération bilatérale. Cela est une nécessité absolue d’autant plus que les échanges commerciaux entre la Chine et les États-Unis sont très importants. Les échanges commerciaux sont la pierre angulaire des relations entre les deux pays. Malgré la guerre commerciale et technologique, le volume des échanges n’a cessé d’augmenter entre la Chine et les États-Unis. Il incombe donc aux deux parties d’œuvrer dans une relative communauté de vision pour rompre avec le cycle des divergences et inscrire la coopération sino-américaine dans une stabilité sur le long terme et dans l’intérêt de tous. Les précédentes rencontres entre personnalités chinoises et américaines ont à coup sûr balisé le terrain pour que les échanges entre Xi Jinping et Joe Biden puissent aboutir à des résultats conséquents.

Il faut se convaincre que la permanence d’incompréhensions entre les deux parties entrave non seulement les initiatives communes face aux défis de l’humanité, mais aussi compromet l’avenir d’un monde de plus en plus troublé. La configuration actuelle du monde où les intérêts des uns sont imbriqués à ceux des autres, il serait illusoire d’entretenir une compétition infructueuse entre les deux premières économies de la planète. Ce qui voudrait dire que les principes du respect mutuel, de la coexistence pacifique et de la coopération gagnant-gagnant devraient avant tout être le socle sur lequel repose une coopération qui se veut stable et dynamique. Comme l’avait souligné le président Xi Jinping à l’endroit du secrétaire d’État américain, Antony Blinken, lors de son séjour à Beijing en juin dernier, la compétition entre grands pays ne correspond pas au courant de l’époque ni ne permet de résoudre les problèmes des États-Unis ou les défis mondiaux. L’essentiel réside dans la compréhension mutuelle et dans l’abandon des réflexes de soupçons ou de paternalisme à l’endroit d’une partie.

Cette rencontre est porteuse d’espoir pour la Chine et les États-Unis, et pour le reste du monde. L’on ose espérer que les deux dirigeants sauront transcender les divergences pour voir l’avantage que les deux nations ont à opérer un paradigme plus conciliant et soucieux de la préservation des intérêts communs. Les deux chefs d’État auront une belle occasion de bâtir une communication solide qui leur permettra d’aborder les questions d’ordre stratégique et global. Ce tête-à-tête offre une chance de façonner positivement les relations sino-américaines, et portant la stabilité au monde.

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)




Arrivée de Xi Jinping à San Francisco pour un sommet avec Joe Biden et la réunion de l’APEC

Le président chinois Xi Jinping est arrivé mardi à San Francisco, aux États-Unis, pour un sommet avec le président américain Joe Biden et la réunion des dirigeants économiques de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC).

Il a été reçu par le gouverneur de l’État de Californie Gavin Newsom, la secrétaire au Trésor Janet Yellen et d’autres représentants américains à l’aéroport international de San Francisco.




Fatshi jette des fleurs à Muabilu « GUPEC a réalisé 4 milliards de Francs congolais sur une période de 6 mois contre 52 millions de Francs congolais par an autrefois»

Dans son dernier discours sur l’état de la nation, le président de la République a expliqué que dans l’optique non seulement de développer nos villes, mais aussi d’assainir le climat des affaires dans notre pays, une réforme a été réalisée ; celle, de la mise en place d’un Établissement Public dénommé Guichet Unique de délivrance de Permis de Construire en République Démocratique du Congo (GUPEC).

« Ce cadre de régulation très efficient permettra de mettre un terme aux conflits de compétence entre les différents services intervenants en la matière, de canaliser les ressources pour en assurer la traçabilité et de rassurer les partenaires immobiliers », a-t-il indiqué.
Et d’affirmer qu’il permettra également de regrouper dans une même plateforme l’essentiel des services moteurs qui interviennent dans le milieu urbain, de fédérer les projets cohérents, harmonieux et synchronisés, pour un développement urbain au standard requis.
À ce jour, poursuit Félix Tshisekedi, ce service d’assiette participe déjà à la lutte contre le coulage des recettes et à l’augmentation de celles-ci, jadis de 52 millions de francs congolais par an à plus de 4 milliards de francs congolais sur une période de 6 mois.
Toujours dans le cadre du développement de nos villes dans le secteur de l’habitat, avec évidemment l’appui de nos partenaires bi et multilatéraux, un projet de loi sur l’urbanisme à savoir le Code de l’urbanisme et de la Construction est déjà à pied d’œuvre.
Fatshi est d’avis que cet instrument crucial permettra de doter notre pays, plus de 60 ans après, d’une législation adaptée à la nouvelle politique de développement de nos villes tout en tenant compte de nos réalités.
A ce jour, le processus de validation du projet suit son cours normal avec l’organisation des pré-ateliers interprovinciaux en attendant l’atelier national, la validation au conseil des ministres et le vote au Parlement.
Dans le cadre de la politique de promotion de l’habitat, deux Établissements Publics, à savoir, le Fonds National de l’habitat « FONHAB » né des cendres du Crédit foncier ou Fonds d’avance et l’Agence congolaise de Promotion immobilière « ACOPRIM » jadis appelée Office National de Logement, sont opérationnels.
Après plus de deux décennies d’absence dans Shelter-Afrique, la République Démocratique du Congo vient de marquer son retour dans le giron de cette Institution panafricaine et donc dans le concert des Nations.




Religion : Le Pasteur Ejiba Ya Mampia prend les commandes de l’Église de réveil du Congo

Ejiba Ya Mampia est désormais le nouvel archevêque et représentant légal de l’Église du Réveil du Congo (ERC). Il a été désigné par les pères fondateurs de cette structure religieuse au terme d’une Assemblée extraordinaire convoquée mardi 14 novembre 2023 à Kinshasa.

Cette nouvelle désignation abroge celle de Paul David Olangi dont les dossiers ont été déboutés par le ministère de la Justice pour incompatibilité, mais devient par contre Coordonnateur de l’exécutif national du nouveau comité de gestion.
Le nouveau Représentant légal de l’ERC Ejiba Ya Mampia a recueilli un large consensus des membres fondateurs, évêques et serviteurs membres de cette structure religieuse, conformément au règlement d’ordre intérieur en son article 13 alinéas 2 et 3 qui stipulent que le président de l’ERC provienne parmi les fondateurs.
« Concernant le compte rendu de la délégation des fondateurs, les autorités de l’Etat ont convié les membres fondateurs pour leur signifier que les dossiers présentés au ministère de la Justice pour l’obtention de l’Arrêté ministériel portant désignation des personnes chargées, n’ont pas bénéficié d’un avis favorable pour cause d’incompatibilité découverte dans les dossiers du président, évêque général Paul David Olangi. Vu les pièces présentées, les éléments constitutifs du dossier de la représentation légale, n’ont pas été retenus pour permettre à l’évêque général d’assumer les charges de Représentant légal entant qu’autorité d’interface. Les autorités de l’ Etat, reconnaissant que ne peuvent pas s’ingérer dans la gestion confessionnelle, elles ont recommandé que les fondateurs proposent un autre candidat, compatible à la représentation nationale. C’est ainsi que les participants ont convenu de restructurer les organes pour les adapter aux nouvelles dispositions, à intégrer dans les statuts et règlement d’ordre intérieur », a expliqué Abel Diur, Secrétaire général de l’ERC lors de la lecture du compte rendu.
S’exprimant à cette occasion, le nouvel archevêque général et Représentant légal de l’ERC Ejiba Ya Mampia s’est donné une double mission pour redorer le blason ternis de cette organisation religieuse.
« Et donc ma mission je la défini en deux points. Le premier, c’est travailler pour l’unité de l’église (…) Nous travaillerons pour l’unité de l’église, nous disons trois éléments importants. Nous nous emploierons à la problématique des générations. La deuxième, c’est aussi travailler pour dire que nous ne sommes en compétition avec personne (…) Ce sont des choses parfois qui brisent notre unité. Troisièmement, nous nous efforcerons de travailler sur notre fraternité. Donc la deuxième mission, comment nous définir entant que partenaire de l’Etat ? », a-t-il déclaré sous les ovations de l’assistance.
La désignation de Ejiba Ya Mampia par les pères fondateurs, clôt définitivement l’épisode Dodo Kamba, car étant faite sous la supervision du ministère de la Justice et du Conseiller du chef de l’Etat au collège culture et religion, contrairement à celle ayant portée Paul David Olangi à la tête de l’ERC.
Osée Kalombo




Tshisekedi dit avoir activé la diplomatie militaire

S’agissant particulièrement de la MONUSCO, après plus de deux décennies de présence sur notre territoire, il est temps pour notre pays de prendre pleinement son destin en main et de devenir le principal acteur de sa propre sécurité et de sa propre stabilité. Ainsi, l’engagement de retrait échelonné, responsable et durable de la MONUSCO annoncé depuis 2018 et dont le plan de transition a été adopté en 2021, doit être mis en œuvre.

Parallèlement à l’option de retrait des forces internationales présentes, le Gouvernement a relancé un processus de raffermissement des relations bilatérales et multilatérales avec un certain nombre de pays et d’organisations dans la sous-région et bien au-delà, pour soutenir les efforts de restructuration de notre appareil de sécurité et de défense. Les partenariats tissés dans ce cadre couvrent notamment, les domaines de la diplomatie militaire, de la formation et des opérations sur lesquelles je me suis étalé précédemment.

« Pour ce qui est de la diplomatie militaire, quasiment muette depuis la fin de la Deuxième République, j’ai décidé de procéder à sa réactivation à travers la création d’une trentaine de postes d’Attachés de Défense près les missions diplomatiques de notre pays, dont une vingtaine va connaitre incessamment un début de déploiement », informe le chef de l’Etat.

En termes de formation, l’École de Guerre de Kinshasa rendue opérationnelle il y a trois ans, bénéficie aussi d’un partenariat de qualité et appartient désormais au réseau d’Écoles de Guerre Francophones. Sa montée en puissance contribue efficacement à la formation d’Officiers supérieurs capables d’assumer des fonctions de haut niveau.




Tshisekedi instruit Sama Lukonde à disponibiliser les fonds pour la Coordination Nationale du P-DDRC-S

S’agissant du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRC-S), le président de la République a félicité les groupes armés qui ont déjà signé les actes d’engagement en réponse à mon appel dans le cadre du Processus de Nairobi et leur demande de s’exécuter en se rendant dans les sites de cantonnement. « J’invite les autres, qui continuent à tergiverser à leur emboiter le pas », souligne-t-il.

C’est de cette manière qu’ils pourront contribuer significativement à la pacification et au développement des Provinces en proie à l’insécurité.

« À ce propos, j’ai instruit le Gouvernement de disponibiliser les fonds pour le démarrage des segments Désarmement et Démobilisation à la disposition de la Coordination Nationale du P-DDRC-S qui vient d’être redynamisée par la désignation de nouveaux animateurs », dit-il.

 

Toujours dans le cadre des efforts de pacification, le Gouvernement offre sa collaboration à certaines forces internationales présentes sur notre territoire du fait de nos engagements internationaux. Pour certaines, il est question de discuter des mécanismes de leur retrait. C’est le cas de la MONUSCO et de la Force régionale de l’EAC ; tandis que pour d’autres, il s’agit des modalités de leur déploiement. C’est le cas de la Communauté de Développement de l’Afrique australe, la « SADC », à travers la Mission de la SADC en République Démocratique du Congo, la « SAMIDRC ».




« L’état de siège a permis, non seulement de démasquer mais aussi de démanteler les réseaux criminels et mafieux » (F. Tshisekedi)

Dans son discours, Tshisekedi a fait observer que nonobstant les nombreuses initiatives, notamment diplomatiques, engagées et mises en œuvre afin de favoriser un retour de la paix dans les zones en proie à une instabilité ; le caractère tristement durable de cette situation, de même que la résilience des forces négatives et des groupes terroristes actifs dans la Province de l’Ituri et du Nord-Kivu, m’obligeaient à recourir aux mesures exceptionnelles consacrées par la Constitution pour y faire face.

C’est donc en activant les dispositions pertinentes des articles 85, 144 et 145 de la Constitution que j’ai, par l’Ordonnance n° 21/015 du 3 mai 2021, proclamé l’état de siège dans les Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Ce régime d’exception a permis l’amélioration de la situation sécuritaire dans certaines zones des deux provinces concernées. Notamment, la réduction de la fraude minière et douanière transfrontalières qui alimente ces conflits, la réduction des tensions intercommunautaires ainsi que la stabilité de l’administration à travers le rétablissement de l’autorité de l’Etat.

De manière spécifique, il est important que le peuple congolais sache que l’état de siège a permis, non seulement de démasquer mais aussi de démanteler les réseaux criminels et mafieux constitués par les ennemis de la République dans le trafic illicite de nos ressources. Au rang des pourvoyeurs de ces réseaux, figure principalement certains Etats voisins, dont le commerce et l’industrie sont manifestement soutenus par les ressources issues du pillage de notre pays.

Une autre retombée de l’état de siège est la limitation du coulage des recettes et des fraudes institutionnalisées qui ont élu domicile depuis des décennies dans cette partie du territoire national à la faveur de l’insécurité qui y règne.

Ainsi, en tenant compte des résultats précités et au regard des conclusions de la Table Ronde au cours de laquelle une évaluation responsable a été faite, un dispositif transitoire d’assouplissement déjà décidé, est en cours d’exécution dans le souci de concilier les impératifs sécuritaires et le respect des libertés publiques de nos concitoyens.

C’est aussi dans ce contexte, qu’un cadre de partenariat avec certains pays de la sous-région et partageant les mêmes menaces que nous, a été mis en place en vue d’une mutualisation des efforts. Ce partenariat consacre une collaboration dans le domaine du renseignement ainsi que sur le plan des opérations. C’est le cas notamment des opérations conjointes menées par les FARDC et les Forces de défense du peuple ougandais (UPDF) contre les terroristes ADF ; et de celles associant les FARDC et les Forces armées du Burundi, dans l’annihilation des rebelles Red

Tabara.




Escalade de violence Malemba Nkulu : Fatshi en appelle aux pouvoirs publics de mettre tout en œuvre pour favoriser avec l’urgence la plus absolue, un retour au calme

Toujours dans le volet sécuritaire, le chef de l’Etat, lors de son discours sur l’état de la nation, indique que la Province de Maï-Ndombe connait depuis le mois d’août 2022, dans le territoire de Kwamouth, une insécurité née de divergences basées sur les redevances foncières et qui s’est progressivement mué en un conflit intercommunautaire ; conflit, qui a aujourd’hui tendance à s’étendre malheureusement, à d’autres entités de l’espace Grand Bandundu.

La Province de la Tshopo a enregistré, elle aussi, des cas de tueries intercommunautaires dont les raisons sont, à première vue, similaires à celles rencontrées dans le Maï-Ndombe.

Comme pour le Maï-Ndombe et la Tshopo, il s’observe depuis cinq jours dans le Haut-Lomami, plus précisément dans le territoire de Malemba Nkulu, une escalade de violence déplorable et très inquiétante pouvant potentiellement déboucher sur l’éclosion d’un conflit du même type que celui précédemment cité. « J’en appelle aux pouvoirs publics de mettre tout en œuvre pour favoriser avec l’urgence la plus absolue, un retour au calme », dit-

il.




Devant l’activisme des ADF et du M23/RDC : Tshisekedi rassure de la prise de mesures idoines et appropriées pour répondre avec fermeté 

Dans son dernier discours sur l’état de la nation, le président de la République a indiqué que la situation sécuritaire de notre pays est caractérisée par l’occupation d’une partie des territoires de Rutshuru, de Nyiragongo et de Masisi.

A l’en croire, cette agression a déjà coûté la vie à bon nombre de nos compatriotes, lâchement massacrés à Kishishe, Kizimba, Bambu, Bukombo, Tongo, Kalake, et mis en errance plus de 2 400 000 déplacés internes dont 1 600 000, autour de la ville de Goma. En outre, ces actes criminels perpétrés par la coalition RDF-M23 ont occasionné la destruction de nombreuses infrastructures sanitaires, scolaires, religieuses dans la zone occupée ainsi que la dévastation du Parc National des Virunga, patrimoine mondial de l’Humanité.

À cette guerre injustement imposée au peuple congolais s’ajoute l’activisme des forces négatives ainsi que d’autres groupes terroristes locaux et étrangers. On peut notamment relever l’activisme accru des terroristes ADF qui, au moyen du djihad, poursuivent l’ambition saugrenue d’implanter un califat islamique dans le Territoire de Beni et dans le sud de la Province de l’Ituri. Il y a également lieu de citer le groupe armé « Red Tabara » et certains groupes armés locaux, particulièrement dans les Provinces de l’Ituri, du Sud-Kivu, du Maniema et du Tanganyika, qui n’ont fait qu’exacerber l’insécurité et compromettre la cohabitation pacifique de nos populations.

« Face à ce tableau sombre et préoccupant, je voudrais rassurer les compatriotes vivant dans ces Provinces de la prise, par le Gouvernement, de mesures idoines et appropriées pour répondre avec fermeté à ces fléaux », affirme Félix Tshisekedi.

Parmi ces mesures, il convient de signaler, l’adoption par le Gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de sa Politique de Défense, de l’Ordonnance-Loi n° 22/019 du 28 juillet 2022 portant Programmation Militaire 2022-2025 et la Loi n° 23/014 du 22 mai 2023 qui institue la Reserve Armée de la Défense. Cette grande réforme qui manquait à notre pays depuis des décennies, est destinée à structurer, mieux à systématiser et stabiliser la capacité de riposte et de dissuasion de nos Forces de défense, sur le moyen et le long terme. Elle poursuit également l’ambition d’accélérer l’augmentation des capacités dissuasives de notre appareil de défense.

Dans cet élan poursuivi par le Gouvernement, des efforts considérables ont été menés en vue d’améliorer les conditions socioéconomiques des militaires et de leurs dépendants. Il s’agit, entre autres, de : L’indexation du barème de rémunération des militaires sur un Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) constamment adapté au coût réel de la vie ; a finalisation du projet portant mise en place d’une assurance-maladie, d’une assurance-invalidité permanente ainsi que d’une assurance-obsèques. Le lancement du programme de construction des casernements militaires ; La poursuite des audits et contrôles des ressources humaines, financières et logistiques dans toutes les structures de Défense pour une gestion efficiente et efficace.

Par ailleurs, la transhumance armée des Mbororo dans le Haut et le Bas-Uélé, l’afflux des réfugiés résultant de différentes crises politiques mal gérées dans certains pays voisins, ainsi que la criminalité transnationale et le trafic illicite des minerais sont autant de facteurs d’insécurité à la base des malheurs de nos concitoyens.