Protection des forêt: Sama Lukonde met cap sur le renforcement de la transparence dans tous les secteurs

C’est ce qu’il a déclaré, ce jeudi 16 novembre 2023, à Kinshasa, alors qu’il présidait la cérémonie de lancement du projet d’amélioration du recouvrement des recettes et de la gestion des dépenses en RDC et la présentation du rapport national sur le climat et le développement pour la RDC. Cela, dans l’optique de générer des revenus pour la RDC, pays solution et renforcer sa propre résilience et une croissance durable à faible émission de carbone.

Possédant la moitié des forêts d’Afrique, d’importantes ressources en eau douce et des réserves minérales essentielles à la transition verte, la République démocratique du Congo a le potentiel de contribuer à l’action climatique mondiale et de s’imposer comme pays solution au changement climatique tout en générant des revenus pour renforcer sa propre résilience et une croissance durable à faible émission de carbone. Pour y arriver, le nouveau Rapport national sur le climat et le développement (CCDR) pour la RDC, publié par la Banque mondiale, appelle le pays à se doter d’institutions plus solides et plus résilientes, à faire face aux conflits et à la fragilité accrus, et à investir substantiellement afin d’atteindre ses ambitieux objectifs climatiques.

Dans son discours, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a surtout remercié la Banque mondiale pour ce rapport qui est une véritable alerte pour la RDC. Cela montre clairement que si la RDC n’agit pas aujourd’hui, elle ne fera qu’accentuer les risques.

” Je voudrais de prime abord commencer, cette allocution par vous remercier, tous, très chaleureusement pour votre présence en ce lieu et saisir l’occasion pour exprimer ma considération à Monsieur le directeur des opérations de la Banque mondiale, l’un des représentants des partenaires au développement en République démocratique du Congo. Aussi voudrais-je, très particulièrement, remercier l’ensemble de partenaires qui nous accompagnent et qui ont répondu à cette invitation ce jour. C’est un réel honneur d’être ici afin de recevoir, au nom du gouvernement, le rapport national sur le climat et le développement, CCDR). Au nom du gouvernement et au mien propre, je voudrais ici rendre hommage au travail remarquable que l’équipe de la Banque mondiale a réalisé. Ceci témoigne le rôle important que joue la Banque mondiale et d’autres bailleurs pour soutenir les objectifs de développement de la République démocratique du Congo, notamment en ce qui concerne le renforcement de la résilience au changement climatique. Je voudrais ici rappeler comme déjà mentionné à la Cop-26 à Glasgow, où nous avions déjà fait la grande affirmation de la République démocratique du Congo comme étant pays solution à la question climatique. La République démocratique du Congo est considérablement concernée du rôle ô combien important qu’elle joue et devra jouer dans la préservation du climat et la séquestration du carbone et les autres éléments nécessaires à la transition énergétique. À ce titre, il sied de noter que scientifiquement, il a été prouvé que les forêts du bassin du Congo, au regard de leur capacité d’absorption de carbone, constituent désormais, le premier poumon de l’humanité, après le Brésil en matière de lutte contre le changement climatique dont il va falloir, dès à présent, renforcer la préservation, la protection et la restauration.

En effet, les forêts du bassin du Congo, couvrent une superficie de 268.000.000 d’hectares dont 155.000.000 en République démocratique du Congo, soit environ 62% de cette superficie, pour un stock de carbone aujourd’hui estimé à 24 gigatonnes au minimum. À cela il convient d’ajouter les tourbières avec un stock de 30 gigatonnes de carbone, ainsi qu’un potentiel hydro-électrique estimé à 150 gigawatt, des gisements des métaux stratégiques, dont le cobalt, le lithium, le cuivre, le manganèse et tant d’autres, faisant de notre pays un acteur incontournable dans la transition énergétique globale. Ainsi, la République démocratique du Congo est un véritable pays solution à la crise climatique. Pour protéger nos forêts et promouvoir leur gestion durable, notre priorité est de renforcer la gouvernance et la transparence dans tous les secteurs de répondre au défi notamment du changement climatique”, a déclaré Sama Lukonde.

Le Premier Ministre a par ailleurs salué la qualité du travail abattu à travers le rapport rendu public ce jour.

“Je voudrais souligner l’importance du travail analytique réalisé à travers le rapport lancé aujourd’hui, qui a finalement permis à notre pays d’évaluer et de quantifier les impacts du changement climatique sur l’économie, identifier les opportunités d’une croissance à faible émission de carbone pour soutenir la vision de la République démocratique du Congo de se positionner comme un pays solution. Il explore les moyens d’attirer des financements et des ressources du secteur privé et des organisations de développement et identifie les priorités politiques et d’investissement afin de stimuler l’adaptation, de renforcer la résilience, et de favoriser une croissance à faible émission de carbone, tout en atteignant des objectifs de développement plus large. Le CCDR soutient une vision stratégique du développement et du gouvernement de la République démocratique du Congo, tel qu’exprimé dans le plan national stratégique de développement (PNSD 203), atteindre le statut à revenu intermédiaire d’ici à 2035 et devenir une économie diversifiée et inclusive d’ici à 2050 stimulée par la croissance durable. Le rapport identifie les priorités nécessaires afin d’initier les actions les plus efficaces et les plus efficientes pour stimuler les adaptation, renforcer la résilience et favoriser une croissance à faible émission de carbone, tout en ciblant des objectifs de développement plus larges. Cependant, l’absence d’opérationalisation, le principal instrument de mise en œuvre de la vision et des priorités du pays en matière de gestion des risques des catastrophes. Étant donné cet impératif de s’engager dans l’action climatique par l’intermédiaire de son plan national d’adaptation et l’ancrage de son cadre stratégique à moyen terme sur le climat, dans ses contributions déterminées au niveau national. Avec la moitié des forêts et des ressources en eau de l’Afrique et des réserves minières d’une valeur des 1000 milliards de dollars, la République démocratique du Congo a l’intention de s’établir, comme je l’ai déjà dit, comme un pays solution climatique à l’échelle mondiale et générer des recettes pour renforcer sa propre résilience au changement climatique et une croissance durable à faible émission de carbone, la République démocratique du Congo a un rôle essentiel à jouer dans l’avenir de l’action climatique mondiale, en particulier dans l’absorption des gaz à effet de serre grâce à la conservation et à la gestion responsable de ses forêts, à la production d’énergies renouvelables et à la fourniture d’énergies propres.”, a-t-il laissé entendre.

Notons que le gouvernement de la République démocratique du Congo s’est résolument engagé à lutter contre le changement climatique en renforçant la résilience dans cinq domaines clés identifiés dans le Programme national pour l’Adaptation, (le PANA). Et ce PANA qui comporte 5 domaines d’adaptation : les ressources en eau, les zones côtières, la santé, l’agriculture, et dégradation de sol et des écosystèmes. Les recommandations comprennent l’établissement d’un inventaire des risques climatiques et l’élaboration des mesures visant à atténuer ces risques, et la poursuite du programme du REDD+. Grâce aux soutiens des donateurs et du fonds pour les pays les moins avancés, (fonds pour les PMA), la République démocratique du Congo a mis en oeuvre la plupart des actions PANA entre 2010 et 2015, y compris l’amélioration de surveillance des prévisions météorologiques et l’amélioration de la planification de la résilience au niveau local.

La couverture forestière de la RDC a un impact important sur les services écosystémiques mondiaux et nationaux. Les forêts de la RDC peuvent générer une valeur estimée entre 223 milliards et 398 milliards de dollars par an grâce au carbone stocké et aux services écosystémiques associés nécessaires pour atténuer les impacts des catastrophes et renforcer la résilience des communautés de la RDC.

Cette, cérémonie a connue la participation de certains membres du gouvernement et acteurs dans le secteur de changement climatique, entre autres, le Ministre des Finances Nicolas Kazadi, le Ministre du Budget Aimé Boji, la Ministre du Plan, et l’envoyée spéciale du chef de l’État aux questions climatiques, stéphanie Mbombo, ainsi que le directeur et cadre de la Banque mondiale.




Clôture de la 10é conférence des Gouverneurs: Tshisekedi promet d’accorder une attention particulière aux recommandations

Présidés par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, les travaux de la 10ème Conférence des gouverneurs de provinces, consacrés à l’état des lieux du fonctionnement de ce cadre de concertation, ont été bouclés ce jeudi au Palais de la Nation à Kinshasa.

Pour un travail efficient, les participants ont constitué trois commissions chargées respectivement des questions Politique, administrative, culturelle et judiciaire ; des questions Économiques, sociales et financières ; et des questions de Reconstruction et développement. Ils ont ensuite formulé des recommandations sur base du discours d’orientation fait par le Président de la République à l’ouverture de ce forum.

Les conférenciers ont entre autres demandé que la Conférence des gouverneurs se tienne régulièrement, à raison de deux sessions annuelles, conformément à la Constitution. Ils ont également recommandé l’opérationnalisation de la Caisse nationale de péréquation. Les gouverneurs ont par ailleurs appelé à la relance de la construction et de la réhabilitation des routes susceptibles d’assurer l’interconnexion provinciale.

Le Chef de l’État s’est engagé à consacrer une attention toute particulière à ces recommandations en vue d’impulser la réalisation de celles susceptibles de redynamiser cette Conférence. Il a ensuite exhorté les autorités provinciales à 3 choses. “Préoccupez-vous au plus niveau des intérêts de la population que vous administrez”, a-t-il dit. “Maintenez-vous au principe déontologique applicable à la territoriale qui exige de faire des missions d’itinérance, soit 20 jours de brousse et 10 jours de bureau”, a-t-il rajouté.

Le Président Tshisekedi a enfin appelé les gouverneurs à “respecter les prérogatives des entités territoriales décentralisées dans le strict respect de la loi”. Le discours du Chef de l’État a ainsi clos ces travaux sur une note d’espoir sur l’amélioration de la gouvernance des provinces et partant, des conditions de vie des populations sur toute l’étendue du territoire national. La prochaine session se tiendra dans la ville de Kalemie, dans la province du Tanganyika, au premier semestre 2024.




Mondial 2026 (Q) : l’Egypte fait respecter son rang !

Opposée à la modeste sélection de Djibouti ce jeudi pour son entrée dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, l’Egypte a cartonné 6-0 au Caire. Avec un quadruplé de Mohamed Salah !

Profitant d’un centre au cordeau du Nantais Mostafa Mohamed, l’ailier de Liverpool a commencé son show à la 17e minute en ouvrant le score d’une reprise en pleine surface (1-0). Sur sa lancée, le Pharaon a doublé la mise en transformant en force un penalty sous la barre (2-0, 22e). Après un superbe mouvement initié par Mohamed et Fatouh, le Red a marqué son troisième but de la soirée par une reprise dans le but vide au retour des vestiaires (3-0, 47e).

Fatouh à la passe, Salah à la finition

Puis Fatouh lui a offert sa deuxième passe décisive de la soirée en lui permettant d’inscrire un quadruplé sur un superbe enchaînement dans la surface (4-0, 69e). A la suite d’une frappe de Trezeguet repoussé par le gardien adverse, le Nantais Mohamed (5-0, 73e) puis Trezeguet sur un centre d’Omar Kamal (6-0, 89e) ont achevé le festival offensif égyptien. Après cette entame idéale, les hommes de Rui Vitoria enchaîneront dimanche par un match contre la Sierra Leone au Liberia dans le cadre de la 2e journée des qualifications.




Ituri : la synergie des structures citoyennes décrète la grève illimitée à Mambasa

Les activités socio-économiques et scolaires restent paralysées depuis le mercredi 15 novembre dernier  à Mambasa Centre,  une entité située à plus au-moins  150 kilomètres à l’Ouest de la ville de Bunia, en province de l’Ituri.

 

 

 

 

 

 

Boutiques, magasins, officine pharmaceutiques et écoles et autres  appartements  restent fermés. Cette situation est consécutive à l’appel  de  la synergie des structures citoyennes de la  société civile  s’insurgeant  contre  les tracasseries  routières sur la route nationale n°44et 27,  l’arrêt  brusque de travaux de finissage du pont Ituri coupé il y a peu, le remplacement sans conditions de la société PERMIS qualifiée d’inefficace  dans la réhabilitation de la route Niania-Mambasa.

 

 

 

 

 

 

Contacté  à ce sujet, M. Justin Paluku , Coordonnateur de la Nouvelle société civile de Mambasa  félicite la population pour le respect du mot d’ordre.

Il réitère son vœu  de voir le gouvernement congolais  répondre  dans l’urgence  aux recommandations de la population qui  réclame que son droit.

Vœux  également partagé  par M. Anicet- Kathavali, Coordonnateur de la Société  civile forces vives de Babila- Babombi, lui qui s’inquiète de la précarité de la situation sécuritaire dans sa chefferie.

Il plaide pour les opérations militaires  contre les groupes armés négatifs qui écument la région.

Notons que, jusqu’à présent, aucune communication des autorités  n’est  signalée.

Alain Wayire/Beni




ESU : Mohindo Nzangi en visite à l’IFASIC

Mohindo Nzangi, ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire a visité aujourd’hui jeudi 16 novembre l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (Ifasic) à Kinshasa. Etce, pour le changement de l’Ifasic en Université de Sciences de l’Information et de la Communication (Unisic).

La cérémonie a commencé par les sincères salutations du Recteur Kambayi Bwatsha. juste après, la parole a été donnée au Secrétaire général académique Arthur Yenga, qui a fait un discours et a procédé à la présentation des professeurs.

Lors de l’échange, le responsable de l’Esu a parlé de plusieurs points qui faciliteront la passation de l’Ifasic à l’Unisic, notamment les infrastructures, le laboratoire, la salle pour l’école doctorale, etc. Il a également mis un point sur les grèves répétitives qui seront une pénalité pour cette nouvelle année académique.




Discipline des magistrats : Kamuleta a proposé, Tshisekedi a sanctionné

Répondant à l’appel du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi sur la discipline des magistrats, le Conseil Supérieur de la Magistrature que dirige Dieudonné Kamuleta lui a proposé au cours du mois d’août 2023, une série de sanctions à l’encontre de plusieurs magistrats civils et militaires. Certains ont été révoqués et d’autres démis de leurs grades et fonctions. Ces décisions ont touché les Magistrats de tous rangs confondus, civils et militaires, du siège comme du parquet, de l’ordre judiciaire comme administratif.  Cependant, prévient le président de la République, la sanction ne saurait être efficace si les Chambres de discipline peinent encore à fonctionner pleinement, faute de moyens.

  1. Félix –Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République, a prononcé, le 14 novembre 2023 son dernier discours sur l’état de la nation, dans lequel il a noté qu’en tant que première pierre du socle sur lequel sont posés les fondements de notre Nation, l’Etat de droit repose lui-même sur un autre pilier, tout aussi, premier placé dans la Devise de notre pays à savoir, la Justice. C’est dire que la meilleure garantie de l’État de droit est la construction d’un appareil judiciaire efficace. Un appareil, capable de concrétiser l’idéal de la soumission de tous, sans exception, au droit, suivant le principe de l’égalité de tous devant la loi. En effet, c’est la justice qui élève la Nation, dit-on.

« Fort de ce postulat, dès le début de mon mandat, mon engagement d’améliorer le fonctionnement de l’appareil judiciaire et de veiller à la bonne administration de la justice dans notre pays a été confronté à trois défis majeurs », précise-t-il.

Ainsi, le premier défi était celui des moyens humains insuffisants pour assurer une couverture judiciaire satisfaisante du territoire national au regard des effectifs disponibles. Le second défi, était celui lié à l’extrême insuffisance de moyens financiers disponibles au vu de la modicité du budget alloué à l’administration de la justice. Le troisième défi, était celui relatif aux moyens matériels quasi inexistants faute d’infrastructures appropriés pour permettre, d’une part, à nos Magistrats de dire le droit dans les bonnes conditions ; et d’autre part, aux condamnés de purger les peines leurs infligées dans un cadre pénitencier propice et respectueux des droits humains.

À ces trois défis majeurs précités, s’ajoute la crise morale qui n’a pas épargné ce corps voulu élitiste. Face à ces défis des actions appropriées s’imposaient. Parmi ces actions, il y a lieu de compter en regard des défis susmentionnés : le recrutement sur concours de cinq milles (5000) nouveaux magistrats civils et militaires dont le premier groupe, nommé et formé, sera déployé dans quelques jours ; L’amélioration des conditions de vie et de travail des Magistrats ; Le renforcement de la discipline des magistrats par l’opérationnalisation des chambres provinciales et nationale de discipline ; et enfin les réformes structurelles pour lutter contre l’impunité.

Pour le chef de l’Etat, l’objectif ultime poursuivi est l’amélioration de la qualité de l’administration de la justice comme service public ainsi que la restauration de la confiance entre le justicier et le justiciable. Car, il ne suffit pas que le droit soit dit, faut-il encore que nous parvenions tous au constat suivant lequel le droit, alors le bon, a été dit.

Avec le recrutement réalisé, auquel s’ajoute la réhabilitation des magistrats maladroitement révoqués ou démis de leurs fonctions dans l’inobservance de leurs droits ; le service public de la justice, dont l’offre était depuis plusieurs décennies en deçà de la moyenne universellement admise, celle voulant qu’il y ait 1 magistrat pour 33 000 personnes, s’est vue sensiblement améliorée.

Dans le même ordre d’idée, j’ai signé le 15 août dernier, une trentaine d’ordonnances d’organisation judiciaire afin d’insuffler une nouvelle énergie dans la gouvernance de la justice, suivant mon engagement de placer l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Le Conseil Supérieur de la Magistrature est donc interpellé, dans son management, pour la gestion orthodoxe des ressources humaines en déployant équitablement les effectifs dans différents ressorts.

Des efforts significatifs

Pour ce qui est de l’amélioration des conditions de vie et de travail des magistrats, il sied de souligner qu’en s’assurant de la mise en œuvre de l’annexe 2  de la Loi organique portant statut des Magistrats relative au barème de leurs rémunérations, des efforts significatifs sont déployés afin que le traitement actuel qui a connu une amélioration, passe du simple au double dès le prochain exercice budgétaire. Le Parlement devrait s’engager, à l’instar du Gouvernement, à doter le Pouvoir judiciaire des moyens de son action.

« J’en appelle aussi à une action concertée entre le gouvernement et le Conseil Supérieur de la magistrature afin de finaliser le projet de création de nouveaux tribunaux de Grande Instance destinés à rapprocher la justice des justiciables », souligne le Garant de la nation.

Par ailleurs, en ce qui concerne la discipline des Magistrats, il sied de constater que les actes ou comportements de certains opérateurs judiciaires ont été constamment décriés par la population. Assez souvent interpellé en ma qualité de garant du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, j’en ai appelé à la rationalisation du fonctionnement de l’appareil judiciaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette rationalisation a commandé au Conseil Supérieur de la Magistrature de veiller, notamment, à ce que désormais, ne soient retenus et proposés lors des mises en place que seuls les meilleurs Magistrats ; ceux, engagés à transformer l’image écornée de la justice et, par ricochet, à relever le défi de la restauration de la confiance du peuple en la justice. Il va de soi que les brebis galeuses devraient subir des sanctions exemplaires.

Répondant à cet appel, le Conseil Supérieur de la Magistrature m’a proposé au cours du mois d’août 2023, une série de sanctions à l’encontre de plusieurs magistrats civils et militaires. Certains ont été révoqués et d’autres démis de leurs grades et fonctions. Ces décisions ont touché les Magistrats de tous rangs confondus, civils et militaires, du siège comme du parquet, de l’ordre judiciaire comme administratif.

De la surpopulation carcérale

« Mon engagement à l’amélioration de l’administration de la justice se matérialise également, à travers le programme de construction d’infrastructures pénitentiaires », explique Félix Tshisekedi, qui souligne que la surpopulation carcérale, la sous-alimentation sinon la malnutrition de nos compatriotes en détention, la vétusté et l’état de délabrement très avancé de nos établissements pénitentiaires hérités de la colonisation, sont une des grandes préoccupations du Gouvernement.

Dans le souci d’y donner une réponse durable, de nouvelles orientations ont été conçues pour assurer une bonne gestion des fonds destinés à l’alimentation. Il s’agit notamment de la détermination des autorités qui interviennent dans la chaine de livraison et de réception des vivres, des non-vivres ainsi que des produits pharmaceutiques dans les différentes structures pénitentiaires.

A titre illustratif, à la Prison Centrale de Makala, onze pavillons sont en cours de réhabilitation. Onze autres nouvelles prisons seront construites dans les tous prochains jours, le dossier y relatif étant déjà bouclé. D’une capacité d’au moins 2 500 détenus, ces établissements pénitentiaires seront érigés dans les chefs-lieux d’anciennes Provinces, en majorité, sur financement du Gouvernement central pendant que deux d’entre eux le seront sur base d’un contrat de partenariat public-privé, suivant le modèle type des prisons modernes comprenant des espaces destinés à l’apprentissage des métiers et aux travaux des champs.

C’est le cas des prisons des Provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. A ce jour, deux prisons sont en cours de réalisation, à savoir, une nouvelle prison centrale à Maluku et à Sake au Nord-Kivu.

« Dans le chapitre de la gestion des contentieux en rapport à notre pays, je me félicite des efforts déployés par le Gouvernement à travers le Ministère de la Justice, avec le concours de mon Cabinet, pour assurer un suivi satisfaisant de certains dossiers importants », indique le chef de l’Etat, qui ajoute qu’au titre des retombées positives, il y a lieu de citer l’arrêt de la Cour Internationale de Justice relatif à la condamnation de l’Ouganda au paiement échelonné sur cinq ans, de 325 millions de dollars américains au profit de la République Démocratique du Congo pour les activités armées dudit État à Kisangani en l’an 2000.

Ces mêmes efforts ont permis à l’Etat congolais de récupérer, en 2022, des actifs miniers et pétroliers ; et au Trésor Public, d’encaisser des fonds considérables, le tout pour une valeur globale estimée en milliards de dollars américains dans le cadre de négociations responsables entamées avec les groupes Ventora, Glencore et Tenke Fungurume Mining, s’est félicité le chef de l’Etat.

JMNK




Haut-Katanga : L’entreprise Sabwe Mining appelée à coopérer avec les OPJ de l’ARSP

Après le Lualaba, l’honorable Miguel Kashal, Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé a lancé les activités de contrôle dans les entreprises de la province cuprifère du Haut-Katanga.

Après avoir parcouru plus de 300 de Lubumbashi jusqu’à Lonshi dans le territoire de Sakania, le DG de l’ARSP soucieux de matérialiser la vision du Chef de l’Etat pour l’émergence d’une vraie classe moyenne congolaise, a recommandé aux responsables de Sabwe Mining de travailler à livres ouverts avec les OPJ de l’ARSP pour que les entrepreneurs soient insérés dans la banque des données et avoir accès aux marchés afin de satisfaire le plaidoyer des sous-traitants qu’il a reçu bien avant d’entrer en réunion avec le comité directeur de cette entreprise minière

Ayant accompagné le DG de l’ARSP sur place, les entrepreneurs locaux ont estimé qu’il s’agit d’une première pour eux :

” C’est pour la toute première fois que nous puissions assister à ceci. Nous glorifions le Seigneur pour nous avoir donné notre président qui a vraiment pensé à nous. Nous remercions également le DG Miguel qui est aujourd’hui notre avocat ici à Lonshi “, a déclaré Aimé Senga une femme entrepreneur.

De son côté, Mme Cathy Prekabo entrepreneur, parle d’une appropriation du combat mené pour relever la sous-traitance. “Nous nous sommes appropriés cette lutte car nous sommes le premier bénéficiaire, et la victoire de celle-ci impactera toutes les générations futures”.

Après  avoir clôturé la visite à Sabwe Mining, le Directeur Général Miguel Kashal a estimé que la sous-traitance est l’unique  voie pour faire valoir l’entrepreneuriat au pays selon la vision du président de la République

” Le Chef de l’État veut écrire une nouvelle page de l’histoire économique de notre pays. Le combat a changé maintenant, c’est la lutte pour l’indépendance économique » a martelé Miguel Kashal

Comme partout où il est passé auparavant, le DG de l’ARSP donne comme mission aux OPJ commis au contrôle de travailler sur l’accès des entrepreneurs aux marchés de la sous-traitance.

L’Avenir




Le roi Mohammed VI félicite le Président de la Guinée-Bissau à l’occasion de la fête nationale de son pays

Le roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations au Président de la République de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, à l’occasion de la fête nationale de son pays.

Dans ce message, le Souverain exprime ses sincères félicitations à M. Sissoco Embaló et ses vœux de progrès et de prospérité pour le peuple bissau-guinéen.

Le Roi saisit cette occasion pour se féliciter de l’excellence des liens d’amitié et de fraternité entretenus par les deux pays, assurant de Sa constante détermination à œuvrer avec le président Sissoco Embaló en faveur d’une coopération fructueuse, amplement profitable aux deux peuples et à l’ensemble du continent.

Par Le360 (avec MAP)




Après publication du rapport : La MOE CENCO/ECC harmonise avec Denis Kadima

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, a échangé avec Monseigneur Donatien Nshole et le Révérend Eric Nsenga, représentant la Mission d’observation électorale conjointe menée par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC).

La publication de la liste provisoire des électeurs et de la cartographie des bureaux de vote ont constitué le point d’orgue des échanges. C’était l’occasion aussi pour le Président de la CENI leur a remis un exemplaire de l’atlas électoral.

Monseigneur Donatien Nshole a noté la volonté et la transparence de la CENI à travers cette publication et ces échanges leur ont permis outre d’être rassurés, mais aussi d’apprendre certaines informations de la part du numéro un de la Centrale électorale relevant, au bout du compte, qu’il y a de quoi à être apaisé.

« Par rapport au processus électoral, nous sommes pratiquement au dernier virage et je compare le stade actuel à un avion qui s’apprête à atterrir. L’atterrissage est une étape du vol qui demande un maximum d’attention du pilote, de l’équipage et aussi de la tour de contrôle. Cela requiert une grande connexion entre l’équipage et la tour de contrôle. L’équipage, c’est le Président Kadima et ses collaborateurs et nous, nous sommes quelque peu la tour de contrôle. Et c’est donc dans cette dynamique d’accompagner la CENI pour un bon atterrissage que nous sommes venus échanger avec lui. Vous savez la dernière actualité, c’est que la CENI a mis sur le site la cartographie électorale. C’est déjà quelque chose qui traduit la volonté de la transparence et c’est une publication provisoire avec l’intention que les gens vérifient surtout qu’on n’avait pas affiché partout dans les bureaux sauf dans quelques antennes pour que s’il y a à corriger qu’on corrige », a-t-il reconnu.

Et de soutenir que c’est dans cette dynamique-là que notre mission d’observation est allée vérifier la cartographie et a relevé, ce qui a été dit clairement dans le communiqué, les erreurs. Celles-ci ont, du reste, été constatées par la CENI avant même que nous les rendions publiques. Les erreurs que notre mission a constatées notamment la duplication des bureaux de vote.

« Nous avons fait un communiqué par rapport à cela et la CENI a réagi avec un autre communiqué évidemment dans la mesure où elle considérait que ce que nous avons dit a déjà été pris en compte. Nous constatons qu’il y a eu erreur matérielle bien identifiée, cela n’était pas caché parce que c’est la CENI qui l’a publié sur le site. Nous félicitons nos observateurs d’avoir fait un bon travail, de même que la CENI d’avoir identifié à temps cette erreur et surtout de l’avoir corrigée. Je crois que le plus important, c’est cette dynamique parce que là, on tend vers la solution de la crise d’audit du fichier électoral », affirme Mgr Nshole.

Si la CENI pour la publication définitive place la cartographie sur le site sous un format téléchargeable est que nous vérifions et nous voyons que tous ces correctifs ont été faits, nous serons les premiers à dire que clos le dossier de l’audit du fichier électoral. Donc nous espérons qu’on arrivera à ce moment-là et vous savez que le fichier est flexible et perfectible jusqu’à peut-être quelques jours, on aura vraiment un fichier définitif. En tant qu’observateurs, nous le savons et quand nous nous prononçons, on en tient aussi compte », a indiqué le Secrétaire Général de la CENCO.

La MOE CENCO-ECC promet de cheminer ensemble avec la CENI

L’ecclésiastique a fait la promesse de continuer à travailler avec la CENI, dans ce cadre, jusqu’à l’affichage public et définitif des listes en le constatant en toute responsabilité, d’autant qu’on a besoin de bonnes élections.

« Évidemment, c’était l’occasion pour échanger sur certaines réalités et vous savez, on est dans un environnement toxique, vous communiquez, on vous interprète autrement. Par exemple, on raconte que la CENI a commencé à enrôler de nouveau les gens qui n’avaient pas des cartes parce qu’ils remplissent les formulaires. Là, je viens d’apprendre qu’il y a à distinguer entre le F01 et le F06. Le premier, c’est un formulaire qu’on remplit quand on est enrôlé, mais quand on perd la carte, on vient remplir un autre, c’est autre chose.

Donc ce n’est pas un deuxième enrôlement et cela nous rassure. En conclusion, nous avons levé une bonne option, la CENI s’engage à être transparente et ouverte, nous allons travailler avec elle, on n’a même pas besoin de trop de communiqués jusqu’à ce qu’elle va afficher publiquement et nous allons constater en toute responsabilité parce que nous avons besoin de bonnes élections et pour le reste nous avons réitéré la recommandation qui, du reste, est déjà prise en compte par la CENI, l’affichage bureau de vote par bureau de vote et ils nous ont rassurés aussi qu’ils vont être proactifs pour les observateurs. Sur cette note, il y a de quoi être apaisé», a-t-il conclu.




Après la société civile : La CENI convoque un autre cadre de concertation avec les partis et regroupements politiques et candidats indépendants

Le 1er Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Bienvenu Ilanga, a relevé la démarche commune aussi bien de l’institution que de l’ensemble des parties prenantes au processus d’aboutir à de bonnes élections, inclusives, transparentes et apaisées.

C’était au cours du cadre de concertation avec les partis et regroupements politiques ainsi que des candidats indépendants auquel prenaient part les membres du Bureau et de la plénière de la CENI qui s’est tenu à la salle des conférences internationales du ministère des Affaires étrangères.

Belle opportunité pour le représentant du Président Denis, Kadima (empêché) de dresser le tableau actuel du processus électoral en soulignant l’intérêt qu’a la CENI à tenir son engagement vis-à-vis du peuple congolais en exécutant son calendrier.

D’autant que, a martelé Bienvenu Ilanga sans la CENI point d’élections, de même que sans électeurs encore moins sans les candidats, elle ne saurait jamais les organiser. Relevant le lien étroit qui lie toutes les composantes de cette chaîne et la détermination de la Centrale électorale à relever le défi.

« Nous nous sommes réunis à nouveau pour une concertation entre la CENI, les partis et regroupements politiques ainsi que les candidats indépendants parce que nous avons une démarche commune, un intérêt commun de faire aboutir le processus électoral. Il n’y aurait pas eu élection sans la CENI, sans électeurs encore moins sans partis politiques, voire sans candidats. Nous souhaitons tous qu’il y ait de bonnes élections en République démocratique du Congo, notre pays. C’est pour cette raison que la CENI s’est engagée à organiser des cadres de concertation avec les différentes parties prenantes au processus électoral pour que nous ayons tous la même vision », indique-t-il.

Et d’ajouter que la rencontre de ce jour répond à cet impératif pour que nous puissions échanger les informations. Que nous de notre côté, nous vous disions à quel niveau nous nous trouvons aujourd’hui et que de votre côté, vous nous disiez les préoccupations que vous avez sur le processus électoral. Cela nous permettra de voir comment nous pouvons améliorer certaines choses, de part et d’autre, pour que nous avancions ensemble jusqu’au jour du scrutin même après pour les opérations post-électorales.

Revenant sur l’essentiel de ce qui a été entrepris par l’équipe actuelle de la Centrale électorale qui s’est appliquée à tout faire pour rattraper le retard avec lequel elle a été mise en place en tenant son engagement à respecter le délai constitutionnel dans l’organisation des élections générales.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« L’équipe de la CENI actuelle dirigée par le Président Denis Kadima avait pris ses fonctions avec un retard de 28 mois et si vous comparez à la durée d’un processus électoral de 5 ans, c’est deux ans et quelques mois, cela signifie qu’il nous restera encore presque autant pour organiser les élections. Au moment où cette équipe prenait les commandes, beaucoup nous ne donnait pas la chance d’organiser des élections dans le délai constitutionnel. Mais, cette équipe après avoir prêté serment devant la Cour constitutionnelle jurant de respecter les lois de la République démocratique du Congo donc elle ne pouvait pas trahir ce serment.

C’est pourquoi elle s’emploie absolument à respecter la loi fondamentale du pays, la Constitution, en ce qui ce qui concerne précisément le délai imparti pour organiser les scrutins. C’est ainsi qu’aussitôt installée cette équipe s’est organisée à mettre tout en œuvre pour essayer de rattraper le retard. Faisant d’abord l’état de lieux, l’autopsie de la maison et elle a mis en place un plan stratégique, opérationnel pour essayer refaire le retard et tenir l’engagement pris.

Organisant la révision de la cartographie opérationnelle, l’identification et l’enrôlement des électeurs, le dépôt et traitement des candidatures puis elle a publié les listes des candidatures à tous les niveaux (Présidentielle, législatives nationale et provinciale). Ce qui reste c’est au niveau communal dont la liste définitive est à publier incessamment. Bien avant tout cela, cette équipe a participé à la réforme de la loi électorale, celle portant identification et enrôlement des électeurs, sur la répartition des sièges. Le 19 novembre prochain, la campagne électorale sera lancée et se clôturera un mois après et le 20 décembre 2023 interviendront les scrutins », a soutenu le 1er Vice-Président.

Des défis logistiques, financiers que sécuritaires

Bienvenu Ilanga est revenu sur les différents défis aussi bien logistiques, financiers que sécuritaires qui rendent moins aisée la tâche de la CENI qui se présente tel un vrai challenge.

En rassurant que le déploiement du personnel et du matériel se poursuit sans discontinuer avant de mettre un accent sur les différents types de formations qu’acquièrent les employés de la CENI appelés à exécuter de multiples missions spécifiques dans la perspective des scrutins combinés à venir.

Introduisant ces instants d’échanges, le 2e Vice-Président Didi Manara a souligné le souci qu’a la CENI à multiplier des contacts de ce genre pour renforcer la crédibilité et consolider ses relations avec toutes les parties prenantes pour une plus grande confiance.

Rappelant le sens du même exercice que s’est imposé la CENI en ayant réuni, la veille, sous la direction du numéro un de la Centrale électorale l’ensemble des candidats Président de la République en vue de répondre à certaines de leurs préoccupations soulevées à cet effet.

L’assistance a suivi, tour à tour, avec une attention soutenue, les exposés des experts de la CENI sur des questions bien spécifiques.

Le Directeur de cabinet adjoint en charge des questions juridiques, Dave Banza, relayé par Eddy Kisile, Directeur juridique, Joseph Senda, Directeur des opérations ainsi que le Directeur informatique, Yves Kotha, ont abordé les questions en rapport avec le cadre juridique des scrutins, les opérations de vote et le dépouillement, la compilation et la publication provisoire des résultats.

Les participants ont eu droit à une démonstration du fonctionnement du Dispositif électronique de vote (DEV) a été faite assortie de la simulation d’une opération de vote avec de plus amples explications.

Comme de tradition, il s’en est suivi la partie interactive faite des questions et réponses qui a eu l’avantage d’apporter des éclaircissements sur les différentes préoccupations soulevées.