TFM déclare ses chiffres de production et sa contribution au Trésor public pour le troisième trimestre 2023

La société Tenke Fungurume Mining (TFM) est heureuse d’annoncer qu’au troisième trimestre 2023 elle a produit environ 69 755 tonnes de cathodes de cuivre et 5 686 tonnes de cobalt métal sous forme d’hydroxyde de cobalt.

 

Au troisième trimestre 2023, la Société a versé un montant net d’environ 361,57 millions USD au titre d’impôt et autres paiements connexes au Trésor public et à d’autres services administratifs publics de la République Démocratique du Congo.

 

Les nouvelles installations de broyage se comportent bien, avec une capacité moyenne, au troisième trimestre, de 34 696 tonnes par jour.

 

La Société a aussi fait des investissements importants dans le domaine du développement communautaire. Depuis 2006, TFM a financé pour un total de 279,39 millions USD des projets communautaires. En outre, TFM alloue 0,3 % du produit net de la vente des métaux au fonds appelé Fonds social communautaire. Depuis le lancement de la production, les contributions engagées dans le Fonds ont été estimées à 65,39 millions USD, dont 6,33 millions USD au cours des trois premiers trimestres de 2023. Le Fonds social communautaire est dirigé par des représentants des communautés de Tenke et de Fungurume, du gouvernement de province et de TFM.

 

Dans l’ensemble, les paiements des taxes, les primes de cession, les frais de consultance et les prêts à faible intérêt accordés par TFM et son actionnaire majoritaire (CMOC) à l’entreprise d’État congolaise (Gécamines), les paiements des actifs locaux, les contributions au développement communautaire et les contributions au Fonds représentent une somme de 6,16 milliards en contributions financières et contributions au développement communautaire faites à la RDC. Au regard des conditions fiscales actuelles appliquées à TFM, plus de la moitié des retombées économiques générées par le projet restent en RDC sous forme de taxes, redevances et droits. Et si l’on inclut les impacts économiques résultant de la fourniture des services au niveau local (par exemple : achat de l’énergie auprès de la SNEL), c’est plus des deux tiers des retombées du projet qui restent au pays.

Étant l’un des plus grands producteurs de cuivre de la RDC, et avec des perspectives de croissance et de succès constants. TFM est fier de contribuer à la croissance économique de cette nation dynamique.




Beni : Trois otages des ADF libérées par les Fardc à Kainama

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) ont annoncé avoir libéré  trois femmes  parmi les otages de l’attaque rebelle ADF au village Kitsanga, entité située en chefferie de Watalinga, territoire de Beni, dans   la nuit du dimanche au lundi 13 novembre dernier.

C’est le capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole des Opérations Sokola 1 Grand Nord qui livre la nouvelle  ce jeudi 16 novembre dans une dépêche à la   presse.   Cet officier  indique  que  les   otages ont  été sauvés par l’armée loyaliste  lors des accrochages qui ont opposé les  Fardc  contre  les terroristes islamistes MTM/ISCAP   sur la  traversée de la rivière Semuliki -Kainama  en territoire de Beni.

À la même source d’ajouter que l’opération de traque de ces djihadistes qui ont pris la direction de Kainama.

Il sied de rappeler que  lors de la dernière incursion des terroristes ADF au village Kitsanga,  39 civils avaient été sauvagement tués au côté de plusieurs disparus.

Alain Wayire/Beni




Premier ministre de la Dominique: le Plan marocain d’autonomie, «seule base crédible et sérieuse» pour résoudre le différend autour du Sahara

Le Plan marocain d’autonomie est «la seule base crédible et sérieuse pour résoudre le différend régional autour du Sahara», a affirmé, mercredi à Tanger, le Premier ministre de la Dominique Roosevelt Skerrit.

S’exprimant à l’ouverture de la 15ème édition du Forum international MEDays, Roosevelt Skerrit a réitéré l’engagement ferme de son pays en faveur du Plan marocain d’autonomie, qui constitue l’unique base crédible et sérieuse pour résoudre ce conflit qui n’a que trop duré.

Les prises de position en soutien au Plan marocain d’autonomie sont de plus en plus fortes et nombreuses sur la scène internationale, a-t-il poursuivi, se disant honoré de se joindre aux défenseurs du respect de l’unité et de la souveraineté. «Je saisis cette occasion pour exprimer ma très haute considération à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour son leadership et les acquis diplomatiques réalisés par le Maroc concernant la question du Sahara», a souligné M. Skerrit, mettant en exergue l’ouverture, depuis 2019, des consulats d’une trentaine de pays à Dakhla et à Laâyoune, ainsi que le soutien croissant au plan d’autonomie présenté par le Maroc.

Ces victoires sont le fruit d’importants efforts diplomatiques déployés par le Maroc aux niveaux bilatéral et multilatéral, visant à insuffler une nouvelle dynamique économique dans les provinces du Sud, a expliqué le Premier ministre dominicain.

Comme évoqué par la résolution 2703 du Conseil de Sécurité de l’ONU, cette impasse politique ne peut être résolue qu’à travers une solution juste et durable entre les parties et basée sur le compromis, a-t-il rappelé, soulignant que ces principes sont incarnés par le Plan marocain d’autonomie.

Par ailleurs, Roosevelt Skerrit a exprimé au nom du peuple dominicain, et de l’ensemble des États de l’Organisation de la Caraïbe orientale, sa profonde gratitude au Maroc pour son soutien exceptionnel à ces pays, notamment dans les domaines de l’éducation et de l’agriculture. «Nous apprécions les solides relations qu’entretiennent les deux régions au fil des années et nous sommes favorables à toute initiative visant à renforcer la coopération dans les domaines d’intérêt commun», a-t-il relevé.

Par Le360 (avec MAP)

 




Une artiste mauritanienne a chanté pour la marche verte et déclenché la colère du polisario

La chanteuse mauritanienne Warda Mint Hamed Fall a chanté pour l’anniversaire de la Marche Verte et a ainsi déclenché la colère du polisario et de ses loyalistes, qui ont lancé une campagne acharnée contre la chanteuse mauritanienne sur les réseaux sociaux.

Les médias mauritaniens ont indiqué que Mint Hamed Fall avait interprété une chanson en dialecte hassani sur la Marche Verte lors des activités de l’anniversaire de la Marche Verte dans sa deuxième édition dans la zone frontalière de Mahbas, en présence du ministre de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication Mehdi Bensaïd et de nombreux responsables territoriaux, personnalités civiles et militaires, ainsi que des notables des Tribus de la Région.

Des militants mauritaniens ont défendu l’artiste Warda, appelant les loyalistes du Polisario à retenir leur langage, au moment où des voix s’élèvent pour qualifier le front séparatiste d’organisation terroriste après les attaques barbares qu’il a récemment revendiquées contre la ville de Smara.




Algérie: Le nouveau Premier ministre s’enfonce avec la milice du polisario

La première activité officielle du tout nouveau Premier ministre algérien, Nadir Larbaoui, a été consacrée, sans surprises, au polisario, signe de l’implication jusqu’au cou de l’Algérie dans le conflit au Sahara.

Au lieu de consacrer ses premières activités officielles en tant que chef du gouvernement aux problématiques importantes que traverse l’Algérie, Nadir Larbaoui a choisi d’accorder sa première audience au polisario.

Larbaoui dont la seule compétence a été de parler du polisario usant d’arguments fallacieux devant l’ONU en tant que représentant de l’Algérie, vient d’être nommé il y a seulement 3 jours et c’est sans grande innovation qu’il a choisi un terrain facile qu’il connait pour monter une première activité officielle.

Au lieu de commencer des tractations pour former un nouvel exécutif, rencontrer les forces politiques du pays, rencontrer le président, les dirigeants des institutions algériennes, Nadir Larbaoui s’est caché derrière une rencontre organisée à la va vite avec un membre de la milice séparatiste du polisario.

Présenté comme étant en « visite officielle en Algérie », Hamma Salama, le chef de ce qu’ils appellent le «Conseil national» (parlement) de la milice séparatiste du polisario, n’a pourtant jamais quitté le territoire algérien puisqu’il se trouvait à Tindouf, la région algérienne (initialement marocaine) que l’Algérie a choisi de « confier » au polisario.

Dans la compréhension de la politique et plus particulièrement algérienne, ce choix traduit deux choses essentielles. La première est que traditionnellement la première audience accordée par un Premier ministre donne un aperçu des priorités de son action gouvernementale prochaine, et cela veut dire qu’en Algérie, la priorité des priorités du gouvernement est le polisario.

La seconde, la réception du prétendu « président » du parlement du polisario, Hamma Salama, revêt une signification pour les généraux algériens. Il s’agit surtout d’un signe que la politique de Larbaoui sera axée sur le polisario et d’ailleurs, ce dernier ne sait rien faire d’autre.

Au-delà de ces éléments-là, on peut même s’essayer à dire que le fait de recevoir un membre du polisario et lui consacrer tout un cérémonial fait de rencontres avec différents ministres algériens et de hauts responsables, traduit le vide patent de consistance du pouvoir algérien, réduit à organiser des rencontres scénarisées avec ses propres acteurs et sbires pour donner l’illusion d’un Etat en vie.

Le message envoyé également à l’international avec cette réception du représentant de la milice du polisario par le chef de l’exécutif algérien, c’est que l’Algérie approuve et protège les criminels du groupe séparatiste sahraoui. Pire, l’Algérie s’affiche sans complexes avec les représentants d’une bande criminelle organisée qu’elle finance elle-même.

Le mandat à venir de l’Algérie en tant que membre non permanent au sein du Conseil de sécurité, sera ainsi consacré à la question du polisario, et il est déjà clair que l’Algérie s’efforcera de pousser en faveur de son agenda déstabilisateur. D’ailleurs, ce sujet a été évoqué en long et en large entre Hamma Salama et le chef de la diplomatie algérienne, lors d’une rencontre le même jour.

Suite aux revers cinglants de la diplomatie algérienne ces dernières années sur le dossier du Sahara et tout particulièrement ces dernières semaines avec l’adoption d’une nouvelle résolution onusienne en faveur du Maroc et le soutien international qui s’en suit, le pouvoir algérien semble avoir opéré un revirement en urgence pour s’essayer à contrer les victoires marocaines, quitte à nommer un Premier ministre dont la seule qualification est de défendre le polisario.

Et pour ne pas changer, Hamma Salama a été reçu par deux ministres qui sont également impliqués directement dans les manigances algériennes contre le Maroc. Il a ainsi rencontré le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, et celui des Affaires étrangères, Ahmed Attaf.

Ces réceptions traduisent leur volonté de se maintenir au sein du prochain gouvernement algérien. Et comme la tournée théâtrale n’était pas suffisante pour une journée, le représentant du polisario a été appelé à rencontrer aussi le très vieux président du Sénat algérien, Salah Goudjil (92 ans), ainsi que par le président de la Chambre des représentants, Brahim Boughali.




Répression massive en Algérie: des eurodéputés de tous bords interpellent Josep Borrell

Libéraux, de droite comme de gauche, plusieurs eurodéputés représentant tous les courants politiques ont adressé une missive, la cinquième du genre en un an, au vice-président de la Commission européenne et haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. Ils alertent sur les graves atteintes aux droits de l’Homme perpétrées par le régime algérien et appellent à des sanctions contre la junte.

Le régime algérien a beau s’en cacher, imposant une véritable chape de plomb sur la scène politique et sur la société civile, ses manœuvres n’en sont que plus grossières et les scandales plus grands. Dans une énième dénonciation des graves atteintes aux droits de l’Homme et aux libertés publiques, ils sont ainsi plusieurs eurodéputés à monter au créneau pour alerter contre un «système» de plus en plus sourd à sa propre société, se réfugiant derrière une gestion dictatoriale pour fuir ses responsabilités et réprimant sans ménagement et sans distinction toutes les voix dissonantes.

Dans une lettre adressée le 10 novembre dernier au vice-président de la Commission européenne et haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, missive qui ne cesse depuis de générer adhésions et signatures, des députés européens de divers groupes parlementaires, des libéraux à l’extrême gauche en passant par les socialistes, dénoncent ce qu’ils considèrent comme une grave crise des droits humains en Algérie.

Cinquième du genre en moins d’un an, le message exprime une condamnation ferme «des tactiques répressives du régime algérien», mettant en évidence l’élimination systématique de la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association. Le texte cite à titre d’exemple la dissolution de plus de 20 organisations de droits humains, la fermeture de plusieurs médias indépendants et la détention arbitraire de journalistes et d’activistes politiques, illustrant une violation flagrante des libertés civiles.

Ihsane El Kadi, journaliste algérien réputé, a, à titre d’illustration, écopé en avril dernier de cinq ans de prison pour ses articles critiquant les autorités. Cas grotesque, en octobre 2022, un tribunal d’Alger a condamné à mort le journaliste Abdou Semmar, directeur du média en ligne Algérie Part, pour des accusations d’espionnage et pour… diffusion de fausses informations. Le mardi 7 novembre, l’opposante franco-algérienne et figure du Hirak, Amira Bouraoui, médecin de formation, a été condamnée par contumace à 10 ans de prison par le tribunal de Constantine, en Algérie. Elle était jugée pour «sortie illégale du territoire» après avoir franchi la frontière avec la Tunisie en février. Et ce ne sont là que des exemples parmi tant d’autres.

Ainsi, les autorités algériennes ont dissous la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), la plus ancienne organisation de défense des droits humains en Algérie, ainsi que le Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ), une association de premier plan. Au moins deux partis politiques– le Parti socialiste des travailleurs (PST) et le Mouvement démocratique et social (MDS) – ont été suspendus, et deux médias indépendants, Radio M et Maghreb Émergent, ont été fermés, réduisant toujours davantage au silence les voix qui dérangent.

La missive des eurodéputés s’ajoute à une série d’initiatives entreprises cette année par le Parlement européen, dont une résolution ferme de condamnation émise en mai dernier, soulignant la préoccupation pour la détérioration continue des droits humains en Algérie.

Les élus européens considèrent que l’escalade de répression en Algérie est particulièrement alarmante dans le contexte actuel. Elle sonne comme une fin de non-recevoir à l’appel du Rapporteur spécial des Nations unies, Clément Nyaletsossi Voule, contre les restrictions imposées aux organisations civiles. Un appel survenu suite à sa visite en Algérie en septembre dernier, après pas moins de huit reports opposés par la junte à de précédentes demandes, et qui a de toute évidence été ignoré. Au lieu de répondre à ces recommandations, le régime algérien a intensifié son assaut contre les droits fondamentaux. À l’avant-veille de cette visite, 15 groupes de défense des droits humains avaient d’ailleurs sommé les autorités algériennes de mettre fin à leurs attaques contre l’espace civique et permettre aux organisations indépendantes d’opérer sans restrictions arbitraires.

En plus, les députés européens condamnent sans équivoque la violation par l’Algérie des principes de l’Accord d’association UE-Algérie, qui établit le respect des droits humains comme essentiel. Ils exhortent par conséquent le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité à entreprendre des actions diplomatiques urgentes et fermes contre le régime algérien pour ces transgressions. Un appel à des sanctions est ainsi explicitement formulé. Que fera la Commission européenne?

Par Tarik Qattab




Tshisekedi bientôt en campagne dans le Sud-Kivu : Trésor Mutiki hausse le ton et tire la sonnette d’alarme sur l’impraticabilité de la route de Mwenga

Il n’est pas trop habitué aux déclarations dans la presse, car se voulant plus efficace sur le terrain au travers de sa fondation dénommée Trésor Mutiki Fondation. Cet acteur de développement est passé sur une chaîne de la capitale afin d’évoquer les problèmes relatifs au développement du Sud-Kivu en général et de Mwenga en particulier.

Visiblement très irrité par l’inaction qui prend corps dans le territoire de Mwenga concernant la route qui mène vers cette contrée qui est dans un état déplorable, l’enfant du coin hausse le ton et tire la sonnette d’alarme.

Face à ce fléau, il a entrepris au travers d’une dynamique, plusieurs actions afin de rencontrer, si pas obtenir du ministre des Infrastructures et Travaux publics Alexis Gisaro, des interventions urgentes. L’on apprend qu’il a même écrit au cabinet du Président de la République pour l’alerter sur cette situation.

Mais toutes ces initiatives sont restées lettres mortes et n’ont pas obtenu du répondant de la part du patron des ITP, lequel comme fils du Sud-Kivu pouvait trouver plusieurs stratagèmes avec l’Office des routes, le  Fonds national d’entretien routier (Foner) ou les Chinois qui sont actifs sur le terrain afin de doter ce coin du pays d’une route digne et praticable.

Il a regretté le fait que le ministre Gisaro, fils du Sud-Kivu, n’a pas considérablement impacté un seul territoire sur les huit que compte la province pour laisser des empreintes devant marquer son passage à la tête de ce ministère.

La campagne présidentielle arrive à grand pas. Cette inertie peut sérieusement entacher la descente, si pas le discours du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi dans la Province du Sud-Kivu. Dans la mesure où rien n’est fait de manière significative pour permettre une mobilité aisée des personnes et des biens.

Mwenga ne demande que la route insiste Trésor Mutiki Lutala qui est très actif dans la construction et réhabilitation des ponts et autres infrastructures au niveau du Sud Kivu. Il s’y met avec ses maigres ressources mais voudrait voir le ministère des ITP intervenir efficacement pour le bien de la population et soigner l’image du chef de l’état Félix-Antoine Tshisekedi en quête des voix dans la Province du Sud-Kivu.

Bravo Zulu




Campagne électorale oblige : Le Sénat suspend momentanément ses travaux à l’issue de la plénière de ce jeudi 16 novembre

Le Sénat a voté à l’unanimité trois textes de lois, au cours d’une plénière tenue le  mercredi 15 Novembre sous la direction de Modeste Bahati Lukwebo,  président de la Chambre haute du Parlement. Il s’agit notamment du projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement conclu entre la RDC et la Trade Developpement Bank au titre de financement du projet de construction du centre financier de Kinshasa, de la loi portant création, organisation et fonctionnement des Tribunaux de commerce, ainsi que la proposition de loi portant régime spécial de sécurité sociale des parlementaires.

Après leur présentation faite séance tenante  par le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, et le rapport d’examen présenté par la commission permanente du Sénat, les trois textes de lois ont été votés en seconde lecture par les élus  des élus et renvoyés au Chef de l’État pour promulgation.

Au cours de la même plénière, la proposition de loi portant protection des  consommateurs et préservation de leurs droits a été déclarée recevable. Ce texte de  loi initié par la sénatrice Francine Muyumba  a été confié par la plénière à la commission mixte socio-culturelle et Ecofin,  après un débat houleux sur son  siège constitutionnel.

« La population dénonce quotidiennement. Dans le domaine des biens et services. Par exemple, ces sociétés de télécommunications qui n’offrent pas des services de qualité contrairement à la publicité qu’on y met. De même pour les opérateurs économiques qui augmentent les prix sans tenir compte des clauses contractuelles »,  Francine Muyumba.

La même plénière a également déclaré recevable la proposition portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces. Avant cela, l’auteur de la proposition de loi a eu à répondre aux  questions soulevées lors du débat général.

Cette proposition  de loi a été envoyée à la commission entités territoriales décentralisées pour étude approfondie. Elle sera donc  examinée au cours de la prochaine législature.

Pour permettre aux candidats aux prochains scrutins  d’aller battre  campagne pour les élections générales prévues  le 20 décembre prochain,  le Sénat va suspendre momentanément  ses travaux à l’issue de la plénière de ce jeudi 16 novembre. Séance consacrée au vote de la loi des finances  pour l’exercice 2024.

Il faut noter que conformément  au calendrier fixé  par la Commission Electorale Nationale Indépendante,  la campagne électorale débute le samedi  18 Novembre sur toute l’étendue du pays et devra se dérouler durant un mois.




Mondial 2026 (Q) : le programme du jeudi 16 novembre dans la zone Afrique…

La première journée des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026 se poursuit ce jeudi avec huit matchs au programme mais sans Maroc-Erythrée, initialement programmé ce jour mais annulé en raison du forfait de la sélection d’Afrique de l’Est.

Deux affiches ouvriront le bal en duplex à 14h (heure française). S’ensuivront cinq autres en multiplex à 17h. Puis, le huitième match se jouera en clôture à partir de 20h.

Botswana-Mozambique (Groupe G)

L’une des deux premières rencontres en début d’après-midi opposera à Francistown le Botswana au Mozambique (14h). Un duel entre deux petits poucets dont les Mozambicains paraissent favoris, vu leur série actuelle de trois matchs sans aucun but encaissé. En outre, les Mambas bénéficient d’un ascendant psychologique procuré par leur dernière victoire 1-2 sur les Zèbres en Coupe COSAFA en 2015 et surtout leur récente qualification pour la CAN.

Burundi-Gambie (Groupe F)

Dans le même temps à Dar Es Salaam (Tanzanie), le Burundi “accueillera” la Gambie, un des outsiders du groupe avec le Gabon, derrière le favori, la Côte d’Ivoire. Étant sur une mécanique positive de trois rencontres sans défaite, les Gambiens seraient bien inspirés de l’emporter face aux Hirondelles faisant figure de petits poucets, et par cette occasion de renforcer leur confiance à moins de deux mois de la CAN 2023 (13 janvier-11 février 2024).

Algérie-Somalie (Groupe G)

À 17h, l’Algérie et son revenant Adam Ounas recevront à Alger la Somalie (compte rendu à suivre sur Afrik-Foot). Face à des Ocean Stars qui restent sur quatre sorties sans victoire dont trois défaites de rang, les Fennecs entendent prolonger leur série de huit matches sans défaite et continuer d’engranger de la confiance avant la CAN.

Egypte-Djibouti (Groupe A)

Pendant ce temps au Caire, l’Egypte et sa star Mohamed Salah pourraient se rendre la tâche facile face à Djibouti, classé 189e nation FIFA et pas réputé pour sa défense de fer. En effet, les Requins de la Mer restent sur 14 matches avec au moins un but encaissé. C’est simple, il faut remonter à quatre ans en arrière, plus exactement en décembre 2019, pour trouver trace d’un match sans aucun concédé de la part des Djiboutiens (0-0 contre la Somalie). Toute autre performance qu’une victoire ferait mauvais genre à huit semaines de la CAN.

Gabon-Kenya (Groupe F)

À Franceville, le Gabon défiera au même horaire le Kenya. Sans Aubameyang, mais avec Mario Lemina, Denis Bouanga, et Aaron Apidangoyé, tous les quatre forfaits de dernière minute en octobre, les Panthères auront à cœur d’empocher leurs trois premiers points face un adversaire a priori à leur portée (102e nation FIFA). Un succès qui viendrait chasser la sinistrose symbolisée par une série de quatre matches sans victoire avec en point d’orgue la non-qualification pour la CAN, et qui conforterait les dirigeants dans leur récent choix de prolonger le sélectionneur Thierry Mouyouma, initiallement intérimaire, jusqu’en juin 2025.

 

Nigeria-Lesotho (Groupe C)

Le Nigeria visera lui aussi la victoire à Uyo contre le modeste Lesotho, 153e nation FIFA et dernier de son groupe des éliminatoires pour la CAN (17h). L’objectif est clair : faire le plein de confiance en vue de la CAN, et ce, malgré les absences d’Osimhen et Ndidi blessés, et de Chukwueze laissé au repos.

 

Soudan-Togo (Groupe B)

À Benghazi (Libye), le Togo part avec un avantage psychologique dans l’opposition des petits poucets le mettant aux prises avec le Soudan de Kwesi Appiah. Restant sur quatre matches sans défaite dont trois victoires de rang, y compris le succès renversant 3-2 contre le Cap-Vert en septembre, les Éperviers chercheront à poursuivre leur dynamique devant des Crocodiles du Nil, pas franchement à leurs aises sur leurs récentes sorties (trois défaites).

 

Cap-Vert-Angola (Groupe D)

Enfin, en soirée, l’Angola se frottera au Cap-Vert à Praia (20h) dans un derby lusophone. Une rencontre indécise, au regard de la méforme des deux équipes malgré leur qualification pour la CAN. En effet, les Angolais n’ont plus gagné depuis quatre matchs, tandis que les Cap-Verdiens ont eux enchainé un troisième revers le mois dernier. L’occasion de rectifier le tir et se rassurer avant la CAN.

 

Le programme du jeudi 16 novembre

Tous les horaires sont indiqués à l’heure française, soit GMT+1.

 

14:00 : Botswana-Mozambique (Groupe G), Obed Itani Chilume Stadium, Francistown

14:00 : Burundi-Gambie (Groupe F), Benjamin Mkapa Stadium, Dar Es Salaam

17:00 : Algérie-Somalie (Groupe G), Stade Nelson Mandela, Alger

17:00 : Egypte-Djibouti (Groupe A), Cairo International Stadium, Caire

17:00 : Gabon-Kenya (Groupe F), Stade de Franceville, Franceville

17:00 : Nigéria-Lesotho (Groupe C), Godswill Akpabio International Stadium, Uyo

17:00 : Soudan-Togo (Groupe B), Benina Martyrs Stadium, Benghazi (Libye)

20:00 : Cap-Vert-Angola (Groupe D), Estádio Nacional de Cabo Verde, Praia.




Message de haine tribale : Jacques Kyabula condamne et met en garde les fauteurs des troubles

« Ce qui s’est passé dans le Haut-Lomami ne devrait pas se reproduire ailleurs, nous condamnons ces violences communautaires ››, c’est sur ce ton ferme que le gouverneur du Haut Katanga a condamné avec la dernière énergie l’appel à la haine tribale et aussi des actes de violences communautaires constatés dans le Haut Lomami, Jacques Kyabula Katwe est revenu encore sur les appels à la haine tribale diffusés depuis hier soir dans le Haut-Katanga, qu’il a condamné aussi avant de préciser que les auteurs de ces messages seront poursuivis en justice.

 

A travers une interview accordée à la presse congolaise à Kinshasa ce mercredi au Palais de la nation à l’ouverture de la conférence des gouverneurs, Jacques Kyabula Katwe qui veuille à tout prix à ce que ce fléau n’embrasse pas le Haut Katanga, sa province. Il a également rappelé à sa population sur la vidéo du Commissaire Henock Seya qui circule sur internet, qui est une ancienne vidéo. C’était avant son entrée dans l’équipe gouvernementale du Haut Katanga.

Nous constatons le message de haine qui passe dans les réseaux sociaux afin d’appeler les uns et les autres à s’affronter. “Nous n’acceptons pas cela. Nous allons vers les élections et nous pensons que nous devrons œuvrer dans ce cadre purement démocratique où le meilleur doit l’emporte. J’appelle les Hauts Katangaises et les hauts Katangais au calme”, a conclu Jacques Kyabula Katwe.