Attaques d’Es-smara: Nasser Bourita promet une riposte teintée de « sagesse »

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a révélé, mercredi, ce que compte entreprendre le Maroc et comment va-t-il riposter aux attaques ayant visé plusieurs quartiers de la ville d’Es-smara, assurant que le royaume va agir « avec sagesse ».
Répondant aux questions des députés concernant la réponse du Maroc aux récents tirs du Polisario qui, rappelons-le, ont coûté la vie à un jeune Marocain et causé de graves blessures à trois d’autres, Bourita a souligné que « l‘objectif du Maroc n’est pas l’escalade mais d’agir avec sagesse« .
Le ministre, qui intervenait lors de la présentation à huis clos du budget sectoriel de son département à la Commission des Affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des MRE de la Chambre des représentants.
Bourita a, dans la même lignée, martelé que c’est le Maroc qui « détermine quand et comment il va réagir ».
Le royaume, par la voie de son représentant permanent aux Nations unies, Omar Hilale, avait qualifié l’attaque survenue dans la ville d’Es-Semara d’acte « ignoble et terroriste ».
« Les membres du MINURSO vont faire leur rapport. Le conseil de sécurité sera saisi par ce rapport. Les autorités marocaines, de leur côté, ont demandé l’ouverture d’une enquête confiée à la police judiciaire afin de vérifier ou identifier les détails scientifiques et balistiques des explosions », avait affirmé le diplomate marocain.
Le 5 novembre dernier, des milliers de personnes ont manifesté à Laâyoune pour dénoncer ces attaques terroristes perpétrées par le Polisario.
Lors de cette marche, les participants, menés par les Chioukhs, les notables et les élus locaux, ont condamné vigoureusement cette attaque, la qualifiant « d’acte terroriste commis par les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume ».




Le Maroc dénonce le bombardement israélien du siège de la Commission qatarie pour la reconstruction de Gaza

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a exprimé, mercredi à Rabat, la condamnation par le Royaume du Maroc des agissements d’Israël dans la Bande de Gaza, le dernier en date étant le bombardement du siège de la Commission qatarie pour la reconstruction de Gaza, en violation des règles du Droit international et du Droit international humanitaire.

« Il existe, bien évidemment, une forte préoccupation face à ce qui se passe, particulièrement les pertes humaines parmi les civils en raison des agissements d’Israël dans la Bande de Gaza, dont le dernier en date est le bombardement du siège de la Commission qatarie pour la reconstruction de Gaza, que le Royaume du Maroc dénonce », a affirmé Bourita lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue hongrois, Peter Szijjarto, à l’issue de leurs entretiens.

Bourita a ajouté que la mort d’un grand nombre de civils, comme l’a souligné le Roi Mohammed VI dans son discours au Sommet arabo-islamique tenu le weekend dernier à Riyad, est « inacceptable, quelle que soit la partie qui est derrière » ces actes, notant que le Maroc condamne clairement que les forces israéliennes continuent à tuer les enfants et les femmes à Gaza.

Il a rappelé que le Souverain a appelé à une désescalade urgente et concrète, à mettre fin aux agressions militaires pour aboutir à un cessez-le-feu durable et vérifiable, et à garantir la protection des civils de sorte à ce qu’ils ne soient plus pris pour cible.

Bourita a également souligné que l’instauration d’une perspective politique à même de relancer la solution à deux Etats est la voie pour parvenir à un règlement juste et global de la question palestinienne.

Faute d’une perspective politique, la région restera toujours dans une phase de gestion des crises avec son lot de tension, de violence et de contreviolence, a ajouté le ministre.

Il a relevé à cet égard que la communauté internationale et les pays influents doivent dépasser ce stade concernant la cause palestinienne pour passer à l’étape de la restauration de la confiance en vue du lancement de négociations sérieuses à même d’aboutir à une solution juste, globale et durable à cette question, conformément aux résolutions de la légalité internationale et sur la base de la solution à deux Etats.

Et de conclure que cette conjoncture exige de tous de faire preuve de rigueur et de responsabilité pour mettre un terme aux agressions israéliennes contre le peuple palestinien et faire prévaloir la logique de la raison et de la sagesse en vue d’instaurer une paix juste et durable dans la région et garantir la sécurité et la stabilité pour l’ensemble de ses peuples.




Sahara: Le piège algérien tendu à l’ambassadrice américaine Elizabeth Moore Aubin

L’Algérie tente tant bien que mal de glaner de fausses « réussites » à défaut d’avoir de réelles victoires diplomatiques dans le dossier du Sahara qui l’oppose au Maroc. La dernière supercherie en date, a voulu mettre les Etats-Unis dans l’embarras en embarquant l’ambassadrice américaine à Alger dans une visite de Tindouf.

Après le cirque de la réception par le nouveau Premier ministre algérien, Nadir Larbaoui, d’un représentant de la milice séparatiste comme première activité officielle et sans avoir de gouvernement, l’Algérie continue dans ses tentatives désespérées et ses mouvements infructueux pour influencer le dossier du Sahara marocain.

Le pouvoir algérien qui vient, pour la énième fois, de changer de Premier ministre, à moins d’un an d’une élection présidentielle, a choisi un personnage atypique avec le profil de Larbaoui, un diplomate qui ne sait s’exprimer que sur le polisario et ne connait rien aux affaires.

Cela montre l’intérêt extrême porté par le pouvoir algérien au Sahara marocain, un dossier qu’il tente d’influencer de toutes manières possibles, imaginables et inimaginables, comme ce piège qu’il a tenté de poser à l’ambassadrice américaine à Alger.

En effet, la diplomate a réussi à s’extirper d’un piège posé par la junte militaire à la dernière minute. Les militaires algériens ont voulu faire coïncider l’un de ses déplacements à Tindouf avec des manoeuvres du polisario, un cérémonial qui aurait fait afficher Elizabeth Moore Aubin aux côtés du chef de la milice séparatiste Brahim Ghali.

Les faits se sont déroulés mardi, alors qu’elle était sur le point de décoller depuis l’aéroport Houari Boumédiène d’Alger pour se rendre à Tindouf et des camps sahraouis. La diplomate américaine qui a déjà eu des penchants pour la thèse algérienne, a vite été rappelée par le département d’État américain qui l’a sommée de rebrousser chemin.

La visite de l’ambassadrice américaine à Tindouf allait servir pendant de longs mois la propagande algérienne qui aurait aimé vouloir montrer que Washington, l’allié traditionnel du Maroc, aurait voulu faire cette visite ou montré son soutien au polisario.

Des médias algériens ont voulu, malgré la déconfiture de taille, jouer sur les titres mensongers et les fake news en annonçant que la visite aurait réellement eu lieu. Des titres parlant d’une visite des camps sahraouis à Tindouf, et des répercussions au Maroc, ont déjà été choisis pour créer cette fausse actualité.

Pire, certains médias sont allés jusqu’à inventer une visite de plusieurs ambassadeurs étrangers aux camps de Tindouf dans le cadre d’une soi-disant mission de donateurs d’aide humanitaire aux Sahraouis. En réalité, aucun responsable étranger, aucun diplomate n’était du voyage, et la seule qui allait se faire tirer les oreilles était l’ambassadrice des Etats-Unis qui leur a fait faux bond à la dernière minute.




Sahara: les leçons d’El Guergarate et d’Es-Smara

Il y a trois ans, les FAR libéraient le passage frontalier d’El Guergarate pour rétablir la circulation des marchandises et des personnes. Aujourd’hui, avec les attaques d’Es-Smara, le Maroc se retrouve à nouveau ciblé par des provocations du Polisario. Une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Cette semaine, nous avons commémoré le troisième anniversaire de l’assainissement du passage d’El Guergarate. Le 13 novembre 2020, les Forces armées royale ont libéré cette voie commerciale, bloquée par les mercenaires du Polisario, pour assurer la libre circulation des marchandises et des personnes à travers ce passage vital qui donne sur les pays africains.

Tout le monde se remémore le discours royal prononcé à l’occasion du 45 anniversaire de la Marche verte, écrit le quotidien Al Akhbar dans l’édito de son numéro du jeudi 16 novembre. Dans ce discours, le Souverain avait fait part de son rejet catégorique de toute tentative de perturbation de la fluidité du trafic normal entre le Maroc et la Mauritanie ou d’altération du statut juridique et historique qui prévaut à l’est du Mur de sécurité.

En conséquence, poursuit l’éditorialiste, en tant qu’État, le Maroc ne saurait être affecté par les provocations stériles et les manœuvres désespérées de l’autre partie. Des provocations qui ne sont, en fin de compte, qu’une fuite en avant, et ce après que leur thèse soit définitivement tombée en désuétude.

Sans aucun doute, l’incident d’El Guergarate est riche en enseignements. Le premier étant que le Maroc ne tolère aucunement que son intégrité territoriale et ses frontières légitimes soient l’objet d’une quelconque mise à l’épreuve ou aventure ou encore provocation de la part des séparatistes. Tous ceux qui osent porter atteinte à la moindre parcelle de notre patrie verront leurs ambitions vite transformées en mirage, souligne l’éditorialiste.

Avec tout ce que le Maroc a réalisé, suite à cet incident, en termes d’objectifs militaires et géo-sécuritaires, l’Histoire retiendra également les percés diplomatiques de notre pays qui ont fait que les séparatistes et leur soutiens et mentors, affichés ou occultes, perdent souvent leur nerfs lors de rencontre et réunions diplomatiques internationales. Cela après avoir perdu toute chance d’acquérir une quelconque légitimité diplomatique, même factice.

Face à cette situation, poursuit l’éditorialiste, le désespoir les a poussés à tenter des aventures armées aux risques non calculés, et qui se sont finalement transformées en moments de deuil successifs dans la demeure du séparatisme.

Ce qui est sûr, avance l’éditorialiste, c’est que le Front Polisario et ses instruments à l’intérieur sont toujours à la recherche, par n’importe quel moyen, d’une victoire chimérique, quitte à rééditer l’épisode d’El Guegarate.

Ils n’hésitent pas à lancer des provocation non seulement contre les éléments des FAR en poste au Mur de sécurité, mais aussi contre les membres de la mission du maintien de la paix, la Minurso, ou encore en visant, à deux reprises par des actes terroristes, les habitants de la ville d’Es-Smara.

Mais, conclut l’éditorialiste, le Royaume ne s’est pas laissé faire. Il a été plus intelligent et plus ferme dans sa réaction face à ces actes et à tout ce qui est de nature à porter atteinte à son intégrité territoriale et à la sécurité de ses provinces du Sud. En fin de compte, c’est le Maroc qui va décider du moment qu’il choisira pour répondre à ces provocations. Le Maroc ne fait jamais dans la précipitation et ne réagit que quand il a bien préparé sa riposte.

Par Amyne Asemlal




Bourita : le Maroc décidera comment réagir à l’attaque de Smara

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a affirmé, ce mercredi, que le Maroc allait décider de «la manière de répondre » à l’attaque contre Smara.
Lors de sa présentation du budget sectoriel devant la commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des MRE relevant de la Chambre des représentants, le chef de la diplomatie a rappelé que les Marocains ont exprimé “leur ferme condamnation de cet acte à travers des marches spontanées organisées dans différentes villes des provinces du sud du Royaume“.
Nasser Bourita a fait savoir que le Maroc a exprimé sa ferme condamnation de cet acte par la voie diplomatique et en a informé les Nations Unies et son secrétaire général. Dans sa réponse aux questions des députés concernant les projectiles lancés, le ministre a par ailleurs souligné que le pays n’était « pas dans l’escalade », mais plutôt pour « agir avec sagesse et détermination ». « C’est le Maroc qui déterminera quand et comment il sera répondu aux attaques terroristes contre la ville de Smara.
A titre de rappel, les Forces armées royales (FAR) avaient déjoué une nouvelle attaque menée par les séparatistes sur Smara le 11 novembre 2023. En effet, des drones des FAR avaient détecté et intercepté, des membres des milices terroristes, qui avaient traversé clandestinement la frontière mauritanienne, à bord de trois véhicules. Ils étaient entrés par la localité de Oued M’Hiriz, près de la zone tampon de Tifariti, avec le projet de lancer des roquettes sur Smara. L’intervention rapide des FAR a permis de faire échec cette tentative terroriste. Le bilan des frappes des drones marocains sur les mercenaires du polisario n’a pas été révélé.
La ville de Smara avait fait l’objet, ces derniers jours de trois attaques. Le 28 octobre on déplorait un décès et 3 blessés. Dimanche 5 novembre aux premières heures, Smara enregistrait plusieurs « explosions ». En fait, il s’agissait de deux roquettes lancées depuis la zone tampon de Tifariti. Le premier projectile est tombé près d’un site d’observation de la MINURSO et le second non loin de l’aéroport de la ville. Ces tirs n’ont pas fait de victimes parmi la population ni chez les casques bleus, au demeurant.
La dernière attaque revendiquée par les terroristes, n’était en fait qu’une tentative déjouée, avec brio par les FAR grâce à leurs avions sans pilotes (drones). Ces attaques se sont produites une semaine après les tirs de projectiles, (missiles russes de type MB Grade), ayant visé des quartiers résidentiels à Smara et qui avaient fait un mort et trois blessés.
Le 30 octobre de ce même mois, le représentant permanent du royaume auprès de l’ONU, Omar Hilale, présentait à la tribune de l’Institution mondiale une batterie d’indices qui ne laissaient aucun doute quant à responsabilité du pseudo mouvement terroriste, le polisario. L’ambassadeur citant notamment le communiqué n°901 du pseudo « ministère de la défense » du polisario faisant état d’attaques sur Smara. Le 30 octobre de ce même mois, une nouvelle résolution avait prorogé le mandat de la mission onusienne pour une année supplémentaire.




Nombre d’électeurs : La CENI balaie les allégations non fondées de la MOE CENCO-ECC

La Commission Electorale Nationale Indépendante a pris connaissance du Communiqué n° 009/MOE CENCO-ECC/Novembre/2023 du 13 novembre 2023 à travers lequel la Mission d’observation électorale CENCO-ECC fait observer que la CENI aurait commis certaines erreurs notamment dans la communication du nombre d’électeurs et les données publiées dans la cartographie des Bureaux de vote.

Face à ces allégations non fondées, la CENI apporte des précisions ci-après:

1. Le nombre d’électeurs repris dans le communiqué de Presse n° 024/CENI/2023 du 22 mai 2023 de la CENI est bel et bien 43.955.181, y compris les électeurs enrôlés dans les 5 pays à l’étranger. A ce nombre, il faut soustraire les 13.290 électeurs enrôlés dans la diaspora, qui ne sont pas pris en compte dans la répartition des sièges au niveau des Assemblées à tous les niveaux. En définitive, 43.955.181 (Total enrôlés sur le territoire national+ Diaspora) – 13.290 (Total enrôlés dans la Diaspora) = 43.941.891.

Ainsi le total d’électeurs enrôlés dans les 26 provinces de la République Démocratique du Congo est de 43.941.891. Ce nombre est conforme au Communiqué de Presse de la CENI sus évoqué et à l’avant-projet de loi portant répartition des sièges transmis au Parlement Quiconque aurait des doutes peut vérifier cela au Parlement.

La CENI avait déjà relevé une erreur de transcription dans la Loi n° 23/025 du 15 juin 2023 portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales, telle que publiée au Journal Officiel, dans son numéro spécial du 24 juin 2023. En effet, à l’Annexe 1: De la répartition des sièges pour l’élection des Députés Nationaux, à la page 7, référence est faite à 43.491.891 plutôt que 43.941.891. Les allégations de la Mission d’Observation Electorale conjointe CENCO-ECC se rapporte manifestement à cette coquille plutôt qu’aux données constantes publiées officiellement par la CENI.

La CENI n’a jamais communiqué le nombre de 44.541.683 électeurs. Il découlerait des combinaisons mathématiques que la MOE CENCO-ECC seule pourrait clarifier.

2. Concernant les données publiées dans la cartographie des Bureaux de Vote, la CENI informe l’opinion que le nombre de Bureaux de Vote et de Dépouillement (BVD) est de 75.478, y compris les cinq pays à l’étranger et non 76.486 tel qu’avancé par la MOE CENCO-ECC. S’agissant du Territoire de Kailo dans la province du Maniema, la CENI porte à la connaissance de la MOE CENCO-ECC que ce territoire figure bel et bien dans la cartographie électorale à l’instar d’autres territoires de la RDC.

3. Les données relatives au Territoire de Kailo sont également disponibles dans l’Atlas Electoral de la CENI, Province du Maniema, dans la séquence des pages 33-39 et 116-117,

4. La CENI apprécie l’invitation lancée à la population et particulièrement les électeurs par la MOE CENCO-ECC à consulter la liste provisoire des électeurs, la cartographie des Bureaux Vote et la liste définitive des électeurs lorsqu’elle sera affichée.

 

5. De même, la CENI apprécie les efforts d’accompagnement du processus électoral en cours par la MOE CENCO-ECC. Toutefois, la Centrale Electorale invite la même Mission à plutôt se rapprocher au préalable d’elle afin d’obtenir des informations correctes à la source sur ledit processus avant de lancer des communiqués au public; ce qui éviterait de créer une confusion tendant à discréditer inopportunément le processus électoral.




Conflit communautaire Mbole -Lengola dans la Tshopo : 17 présumés auteurs des atrocités dans le filet de la police nationale congolaise

17 auteurs présumés des atrocités de conflit communautaire Mbole -Lengola présentés à la presse à Kisangani.

Consécutivement au communiqué officiel daté du 08 Novembre 2023, émanant du Commissaire Provincial de la Police Nationale Congolaise de la TSHOPO, le Commissaire Divisionnaire Adjoint Kabeya Makossa François, relatif à la sécurité de l’ensemble de la population et mettant en garde les auteurs de conflit communautaire  ; il a présenté à la presse, ce Mardi 14 Novembre 2023 vers 13 heures à Kisangani, dans l’enceinte de l’Etat-major du Commissariat Provincial, dix-sept présumés criminels qui sèment la terreur et la désolation dans la commune urbano-rurale de Lubunga et les périphéries de la ville de Kisangani.

Accusés de meurtre, assassinat, incendie des maisons, détention illégales d’armes à feu de fabrication locale, communément appelée Yakoma, des armes blanches et autres, ces malfrats ont été arrêtés :

1. Au village Batchalinga, à la rive gauche du fleuve Congo, en face de SEP CONGO et au village Batchamitengo, en face du marché Aspiru ; munis d’un pistolet Yakoma et six munitions 00, de deux machettes et des grigris ;

2. A Alibuku, descendus des villages Pumuzika, Kazombo et Azunu, pour attaquer la paisible population, munis des armes blanches et une arme calibre 12 ;

3. Au village Batchalimbomaki, pendant la traversée de la rivière Tshopo ;

4. Sur la route Opala ;

5. Au marché Bandegaido, quartier Maniema ; au boulevard Opala et dans la localité Yalisombo, commune Lubunga.

Il est à noter que ces hors-la-loi sont déférés devant les instances judiciaires compétentes afin qu’ils subissent la force de la loi.

De ce qui précède, l’opération déclenchée en vue de lutter contre le banditisme urbain dans la ville de Kisangani et ses environs ; dans la commune urbano-rurale de Lubunga, se poursuivra afin d’arrêter tous les criminels jusqu’à leur dernier point de retranchement, pour en finir avec cet évènement odieux qui trouble la quiétude dans le chef de la population.

Ainsi, le Commissaire Provincial interpelle les parents épris de paix, de prodiguer des sages conseils à leurs enfants pour abandonner définitivement cette sale besogne, pour ne pas tomber dans le collimateur de la Police Nationale Congolaise et subir la rigueur de la loi.

Enfin, il rassure la paisible population de la Tshopo en général et, celle de la Ville de Kisangani et ses environs, en particulier que, la Police Nationale Congolaise ne ménagera aucun effort afin d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, qu’elle continue à vaquer librement à ses occupations

habituelles.




PVH en Rdc : Irène Esambo et Patrick Muyaya vantent les avancées enregistrées

Me Irène Esambo Diata et Patrick Muyaya Katembwe, ministre Déléguée en charge des Personnes Vivant avec Handicap et personnes vulnérables, et le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, ont co-animé ce mercredi 15 novembre 2023, un briefing presse autour du “Bilan des avancées enregistrées par le Gouvernement pour la protection et la promotion des personnes vivant avec handicap en RDC”.

Dans son mot introductif, Irène Esambo Diata a rappelé les efforts du gouvernement dans un secteur oublié, mais qui, grâce au Chef de l’État Félix Tshisekedi, est pris en charge avec notamment la création d’un portefeuille ministériel.

La Ministre Déléguée en charge des Personnes Vivant avec Handicap et personnes vulnérables a salué la vision salutaire du Chef de l’État avec un grand travail qui est fait au sein de son ministère dont la loi organique. Un travail très apprécié par les différentes agences des Nations Unies.

“J’ai dû travailler avec le parlement. On a eu la première mouture de cette loi. Aujourd’hui, vous allez voir que dans cette loi organique, il y a tout ce qui concerne la bonne orientation de la prise en charge de la question du handicap par l’État. La loi a orienté sur la participation des personnes avec handicap comme citoyennes de ce pays. Elle a aussi donné des orientations sur ce qu’il faut faire pour la promotion des personnes avec handicap ainsi que pour leur protection. La loi est en train de nous amener vers une RDC inclusive”, a-t-elle souligné.

Irène Esambo Diata a dans la foulée précisée que cette loi a aussi des mesures d’application avec en plus 5 décrets dont l’accessibilité et la représentation des personnes vivant avec handicap.

“Le travail a réellement commencé à partir de 2021. En 2022, la loi a été votée et le président l’a promulgué. Nous sommes en train d’y travailler. Nous avons des mesures d’application, il y en a plusieurs. Mais pour le moment, nous avons voulu travailler sur les plus essentielles. Il y a 5 décrets prévus par la loi organique. Et nous les avons tous élaborés et même adoptés au conseil des ministres (…) Cette loi, c’est pratiquement le reflet de la vision du Président de la République en matière de l’inclusion sociale des personnes avec handicap”, a-t-elle dit.

La patronne des personnes vivant avec handicap a en outre informé qu’un dictionnaire officiellement reconnu par le gouvernement, qui va accompagner les personnes vivant avec handicap, va être utilisé au niveau de l’éducation, de la santé et de la justice. Pour ce qui concerne, le processus électoral actuel et futur, la commission électorale nationale indépendante (CENI) a également élaboré un glossaire où tous les vocabulaires électoraux sont repris pour les différentes catégories des personnes vivant avec handicap en République Démocratique du Congo.

Irène Esambo Diata a enfin rassuré qu’en dehors du décret, des mesures réglementaires suivront dont la mise en place d’une administration appropriée. Elle a aussi signalé que le gouvernement est déterminé à prendre directement en charge les personnes vivant avec handicap, et est ouvert aux différents partenaires pour que l’égalité entre rd-congolais soit une réalité sur tous les plans (dans les infrastructures, le travail, la communication, l’éducation…). “Par exemple, aujourd’hui, avec un partenaire, nous avions visité le CENAPHY pour une collaboration prochaine”, a-t-elle glissé lorsqu’elle répondait à une question d’un journaliste.




Après l’AN : Le Sénat vote la loi sur l’Aménagement du territoire 

La République Démocratique du Congo marque une avancée significative dans le domaine de l’aménagement du territoire avec le vote unanime du Sénat en faveur de la loi. Cette législation, déjà approuvée à l’Assemblée Nationale, contribuera à la révolution d’un secteur essentiel pour le développement du pays.

La loi sur l’aménagement du territoire représente une étape majeure pour l’amélioration des conditions de vie des Congolais, comblant un vide juridique existant depuis 1957. Elle offre un cadre réglementaire moderne et adapté aux défis contemporains, propulsant la RDC vers un avenir plus prometteur.

Le Ministre d’État, Ministre en charge de l’aménagement du territoire, Me Guy Loando Mboyo exprime sa grande satisfaction à l’égard du vote positif des sénateurs, marquant ainsi la conclusion du parcours parlementaire de la proposition de loi.

“Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Son Excellence le Président de la République, Félix Tshisekedi, ainsi qu’au Premier Ministre Sama Lukonde, pour la confiance qu’ils nous ont accordée. Mes remerciements vont également aux parlementaires dont le soutien et les votes ont été essentiels pour l’adoption de la loi. Enfin, je souhaite exprimer ma reconnaissance envers les membres dévoués du ministère de l’aménagement du territoire pour le travail acharné accompli.”

Cette décision reflète l’engagement du gouvernement congolais envers le progrès et le bien-être de ses citoyens. Nous sommes convaincus que cette loi sur l’aménagement du territoire constituera un catalyseur pour le développement durable et l’épanouissement des communautés à travers le pays




L’IFASIC privatisé par Tony Kanyinda ?

Insalubrité, promiscuité, désorganisation du secteur académique, monnayage des attestations de recherche, gestion opaque… la liste des maux que connaît l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC) n’en finit pas. Au grand dam des ressortissants de cette institution qui assistent impuissants à la destruction de leur outil de travail par des allochtones.

Comme un démon qui hante l’IFASIC, tout est devenu compliqué pour tout le monde. Aux plaintes sur l’insalubrité de la cour de l’IFASIC de la part du personnel s’ajoutent celles des étudiants qui ne comprennent pas comment, en moins de deux ans, le nombre et les prix des documents préalables à la défense des TFC et mémoires est passé du simple au quadruple, même plus.
Tenez, au départ du Recteur Munkeni, il fallait ne présenter que deux documents pour défendre: la fiche de suivi et l’imprimatur. Et ces documents coûtaient 1.000 Fc chacun. Depuis l’année dernière, ces attestations sont passées de 3.000 Fc à 10.000 cette année sans aucune explication. Bien plus, l’attestation de recherche, devenue obligatoire au moment du dépôt du travail à défendre, plus une autre fiche non autrement identifiée complètent l’arsenal des documents à 10.000 Fc qu’il faut brandir. La situation est devenue explosive au point que les étudiants ont lancé un préavis de marche dès ce jeudi 16 novembre.
Le clientélisme, le mal le plus en vogue dans cette ancienne école de référence dans la formation de journalisme en Afrique noire dans les années 1970 et 2000, se porte plutôt à merveille. Tout, alors tout, passe un certain Tony Kanyinda, professeur venu de l’UPN et imposé comme Directeur de cabinet du Recteur Jean-Richard Kambayi Bwatshia. Tony est tout, contrôle tout, fait signer tout et rien au vieux Recteur (80 ans et plus) dont les activités se limitent à inaugurer les chrysanthèmes !
Compositions des jurys, commissions, décisions, engagements abusifs… Tout, alors tout, passe par Tony qui change même les propositions des doyens sans que ces derniers n’osent lever un petit bout de doigts. Tony lui-même se retrouve sur toutes les listes qui doivent aller à la caisse. Même le Secrétaire Général académique qui, lui aussi, dirige son secteur comme un chef rebelle, même lui ne peut rien devant le recteur réel Tony Kanyinda.
Et tout cela se passe dans une certaine insouciance du ministre de tutelle. Il semblerait que Mohindo Nzangi hésiterait à agir pour des raisons politico-familiales. C’est à se demander où allons-nous dans ce pays si le secteur éducatif devient aussi poreux.