Le président des Comores salue la vision éclairée de SM le Roi pour une Afrique prospère et autonome

Le Président de l’Union des Comores, Azali Assoumani, a salué, samedi à Tanger, la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI pour une Afrique prospère et autonome, jouissant de la place qu’elle mérite sur le plan international.

Intervenant à la clôture de la 15è édition du Forum MEDays, le Chef d’État comorien a rendu un vibrant hommage au Souverain pour Son action au service du renforcement de la coopération entre le Royaume et les autres pays africains, en vue de davantage de progrès et de développement.

Il a précisé, à cet égard, que le méga-port de Tanger Med, qui assure l’interconnexion entre le Maroc et d’autres régions du monde à travers notamment près de 40 ports de la façade atlantique du continent, témoigne non seulement de la clairvoyance de Sa Majesté le Roi, mais aussi de l’engagement constant du Souverain en faveur d’un monde interconnecté pour davantage de prospérité.

M. Assoumani s’est également félicité de la grande amitié liant les peuples marocain et comorien, ainsi que de la volonté constante du Souverain de préserver les liens forts et séculaires unissant les deux pays.

Le président Comorien a, par ailleurs, mis en exergue l’importance du Forum MEDays, grand événement du Sud, qui s’érige, année après année, en un véritable événement au cours duquel des acteurs et des décideurs du monde entier se retrouvent pour échanger sur la conjoncture actuelle et les perspectives des pays du Sud, notamment les pays africains.

Il a, en outre, noté que le thème de cette édition, “polycrises et polymondes”, s’accorde parfaitement avec la conjoncture mondiale actuelle, marquée par des tensions et des crises géopolitiques aiguës et multiformes.

La 15è édition du Forum international MEDays, tenue du 15 au 18 novembre sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, a réuni plus de 200 intervenants de très haut niveau, parmi lesquels des chefs d’État et de gouvernement, des décideurs politiques, des prix Nobel, des chefs de grandes entreprises internationales et des personnalités internationales de premier plan, venus de plus d’une centaine de pays.




Le roi Salmane et le prince héritier d’Arabie saoudite écrivent au roi Mohammed VI

Le roi Mohammed VI a reçu un message de félicitations du roi Salmane d’Arabie saoudite, à l’occasion de la Fête de l’Indépendance.

Dans ce message, le roi Salmane exprime ses sincères félicitations et ses meilleurs vœux de santé et de bonheur au Souverain, et de davantage de progrès et de prospérité au peuple marocain frère.

Le roi Mohammed VI a également reçu un message de félicitations de la part du prince héritier saoudien et président du Conseil des ministres, Mohammed Ben Salmane Ben Abdelaziz Al-Saoud.

Dans son message, Mohammed Ben Salmane exprime ses chaleureuses félicitations et ses sincères vœux de santé et de bonheur au Souverain, et de davantage de progrès et de prospérité au gouvernement et au peuple du Royaume du Maroc frère.




Fête de l’Indépendance : SM le Roi reçoit un message de félicitations du Président de la Mauritanie

SM le Roi Mohammed VI a reçu un message de félicitations du président de la République Islamique de Mauritanie, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, à l’occasion de la fête de l’Indépendance.

Dans ce message, M. Ould Cheikh El Ghazouani a exprimé au Souverain ses chaleureuses félicitations et au peuple marocain ses vœux de davantage de progrès et de prospérité.

A cette occasion, le président mauritanien a réitéré à Sa Majesté le Roi sa détermination à continuer d’œuvrer pour le renforcement et le développement des relations de coopération unissant les deux pays au service des intérêts des deux peuples frères.




Rabat parmi les meilleures destinations d’Afrique à visiter en 2024 (Conde Naste Traveller)

La ville de Rabat, qui vit au rythme d’une dynamique culturelle et artistique transformationnelle, figure parmi les meilleures destinations d’Afrique à visiter en 2024, selon le prestigieux magazine Conde Nast Traveller.

“Rabat, l’une des quatre villes impériales du pays, a longtemps été ignorée par les voyageurs attirés par la beauté ancienne de lieux comme Marrakech, Fès et Tanger. Cela pourrait changer cette année, car la ville connaît une profonde transformation culturelle et artistique”, souligne la publication.

Chefchaouen, la perle bleue du Maroc, profite de sa popularité sur les réseaux sociaux pour évoluer d’un joyau autrefois caché à un spot touristique populaire, “parmi les meilleurs au monde”, écrit le quotidien britannique “Daily Express”.

La Tour Mohammed VI sera l’une des principales attractions de la capitale du Royaume en 2024, note le magazine spécialisé dans les voyages de luxe, ajoutant que cet édifice, certifié LEED-Gold et HQE, est le plus haut en Afrique.

Parmi les attractions de la capitale, la publication a cité également le nouveau Grand Théâtre de Rabat, relevant que ce lieu culturel multifonctionnel, conçu par la célèbre architecte Zaha Hadid, est appelé à devenir le plus grand théâtre du monde arabe et d’Afrique.

Le magazine met en avant également la programmation en 2024 du festival Mawazine, qui fera son retour en été après une interruption due au COVID-19. “Le plus grand festival d’Afrique a attiré lors des précédentes éditions des stars planétaires”, rappelle la publication qui met en avant aussi l’ouverture prochaine de plusieurs hôtels de haut standing.




Le Maroc célèbre le 68ème anniversaire de l’Indépendance «Nous nous réjouissons de pouvoir annoncer la fin du régime de tutelle et du protectorat et l’avènement de la liberté et de l’indépendance», déclara le Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef le 18 novembre 1955 à son retour d’exil en compagnie de la Famille Royale. Le peuple marocain commémore ce samedi, dans la joie et la fierté, le 68e anniversaire de la Fête de l’Indépendance du Maroc, une étape charnière dans l’histoire du Royaume scellant le triomphe du Trône et du peuple pour s’affranchir du joug du colonialisme. Gravée dans les annales de l’histoire du Royaume, la Fête de l’Indépendance, célébrée chaque 18 novembre, commémore ainsi un moment fort de l’histoire, en l’occurrence le discours historique du 18 novembre 1955 du Père de la Nation, Feu Sa Majesté Mohammed V, annonçant la fin du protectorat et la libération de la Patrie. «Nous nous réjouissons de pouvoir annoncer la fin du régime de tutelle et du protectorat et l’avènement de la liberté et de l’indépendance», déclara le Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef le 18 novembre 1955 à son retour d’exil en compagnie de la Famille Royale. «Nous sommes passés de la bataille du petit Jihad à celle du grand Jihad», poursuivit le regretté Souverain. Le «grand Jihad» n’est autre que celui de la modernisation, de la consolidation de l’État, du parachèvement de l’unité nationale et du développement. Un flambeau porté par la suite par Feu Sa Majesté Hassan II et par Sa Majesté le Roi Mohammed VI afin de relever les défis de la défense de l’intégrité territoriale et de la réalisation du développement durable. Cette fête permet ainsi aux générations montantes de se remémorer les innombrables sacrifices des fils de la Nation, notamment en août 1953 après que les autorités coloniales ont décidé d’exiler le symbole de la Nation, Feu S.M. Mohammed V, son compagnon de lutte Feu S.M. Hassan II et le reste de la Famille Royale. Cet exil avait provoqué la révolution populaire, confortée par la détermination du Père de la Nation à continuer la lutte et le lancement des opérations de l’Armée de la libération, conduisant ainsi le colonisateur à capituler et à accepter le retour à la Mère-Patrie de Feu S.M. Mohammed V. La Révolution a été suivie par le parachèvement de l’unité territoriale sous la conduite de Feu S.M. Hassan II, en l’occurrence la récupération de Sidi Ifni en 1969, des provinces du Sud après l’organisation de la Marche Verte en 1975 et ensuite de la province de Oued Eddahab le 14 août 1979. Ce processus se poursuit sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, qui a veillé dès Son intronisation à jeter les bases de la modernisation économique du Royaume et de la consécration des valeurs de démocratie et de citoyenneté en plaçant le citoyen marocain au centre de ce grand chantier. La commémoration de cet anniversaire est ainsi l’occasion de rendre hommage au père de la Nation feu Mohammed V qui a su mener le Royaume vers une nouvelle ère marquée par la victoire du droit sur l’injustice et de la dignité sur l’asservissement. Il donne aussi l’occasion aux générations montantes d’apprécier toute la mesure des sacrifices consentis par leurs aïeux pour leur léguer un pays fort de ses valeurs de démocratie et de souveraineté.

«Nous nous réjouissons de pouvoir annoncer la fin du régime de tutelle et du protectorat et l’avènement de la liberté et de l’indépendance», déclara le Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef le 18 novembre 1955 à son retour d’exil en compagnie de la Famille Royale.

Le peuple marocain commémore ce samedi, dans la joie et la fierté, le 68e anniversaire de la Fête de l’Indépendance du Maroc, une étape charnière dans l’histoire du Royaume scellant le triomphe du Trône et du peuple pour s’affranchir du joug du colonialisme.

Gravée dans les annales de l’histoire du Royaume, la Fête de l’Indépendance, célébrée chaque 18 novembre, commémore ainsi un moment fort de l’histoire, en l’occurrence le discours historique du 18 novembre 1955 du Père de la Nation, Feu Sa Majesté Mohammed V, annonçant la fin du protectorat et la libération de la Patrie. «Nous nous réjouissons de pouvoir annoncer la fin du régime de tutelle et du protectorat et l’avènement de la liberté et de l’indépendance», déclara le Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef le 18 novembre 1955 à son retour d’exil en compagnie de la Famille Royale. «Nous sommes passés de la bataille du petit Jihad à celle du grand Jihad», poursuivit le regretté Souverain.

Le «grand Jihad» n’est autre que celui de la modernisation, de la consolidation de l’État, du parachèvement de l’unité nationale et du développement. Un flambeau porté par la suite par Feu Sa Majesté Hassan II et par Sa Majesté le Roi Mohammed VI afin de relever les défis de la défense de l’intégrité territoriale et de la réalisation du développement durable. Cette fête permet ainsi aux générations montantes de se remémorer les innombrables sacrifices des fils de la Nation, notamment en août 1953 après que les autorités coloniales ont décidé d’exiler le symbole de la Nation, Feu S.M. Mohammed V, son compagnon de lutte Feu S.M. Hassan II et le reste de la Famille Royale.

Cet exil avait provoqué la révolution populaire, confortée par la détermination du Père de la Nation à continuer la lutte et le lancement des opérations de l’Armée de la libération, conduisant ainsi le colonisateur à capituler et à accepter le retour à la Mère-Patrie de Feu S.M. Mohammed V. La Révolution a été suivie par le parachèvement de l’unité territoriale sous la conduite de Feu S.M. Hassan II, en l’occurrence la récupération de Sidi Ifni en 1969, des provinces du Sud après l’organisation de la Marche Verte en 1975 et ensuite de la province de Oued Eddahab le 14 août 1979. Ce processus se poursuit sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, qui a veillé dès Son intronisation à jeter les bases de la modernisation économique du Royaume et de la consécration des valeurs de démocratie et de citoyenneté en plaçant le citoyen marocain au centre de ce grand chantier.

La commémoration de cet anniversaire est ainsi l’occasion de rendre hommage au père de la Nation feu Mohammed V qui a su mener le Royaume vers une nouvelle ère marquée par la victoire du droit sur l’injustice et de la dignité sur l’asservissement. Il donne aussi l’occasion aux générations montantes d’apprécier toute la mesure des sacrifices consentis par leurs aïeux pour leur léguer un pays fort de ses valeurs de démocratie et de souveraineté.




Le grand prix MEDays 2023 attribué à l’Union des Comores

L’Union des Comores a reçu, samedi à Tanger, le Grand Prix MEDays 2023, à l’occasion de la clôture de la 15ème édition du Forum du même nom.

Le prix a été remis à Son Excellence Azali Assoumani, président de l’Union des Comores et Président en exercice de l’Union Africaine, par l’Institut Amadeus, qui organise le Forum International MEDays du 15 au 18 Novembre à Tanger, sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI. Cette distinction salue le leadership de S.E.M. Assoumani durant sa présidence de l’institution panafricaine, marquée notamment par l’adhésion de l’Union Africaine au G20.

Par ailleurs, l’ouverture d’un Consulat Général des Comores à Laâyoune confirme le soutien inconditionnel de l’Union des Comores à la marocanité du Sahara ainsi que les liens fraternels et multidimensionnels qui unissent le Maroc et les Comores.




Rutshuru : 4 civils blessés lors des altercations armées à Nyamilima et à Kisharo

La tension a été tendue la journée de ce vendredi, 17 novembre 2023 entre des groupes d’auto-défense “Wazalendo” à Nyamilima et Kisharo, deux entités du groupement de Binza, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Ceci faisant 4 blessés au total du côté civil.

Selon notre source sur place, à Nyamilima, il s’agit du groupe Maï-Maï AFPL et le groupe Maï-Maï FPP/AP obéissant à l’ordre de Kabido qui vivent depuis quelques jours dans des mésententes. Les éléments de ces deux groupes se sont échangés de tirs depuis 10h jusque dans les après-midi.

Le mobile de leurs altercations ne sont jusque-là connus. Par ailleurs, certaines sources indiquent que tout serait lié aux intérêts des taxes entre ces deux groupes qui vivaient en coalition.

Lors de l’échange des tirs, un homme d’environs trente ans a été blessé au niveau de sa mâchoire. Celui-ci a été criblé des balles en plein centre commercial quand il se dirigeait dans sa propre mission.

A Kisharo, renseigne la même source, des tirs ont opposé les Wazalendo du mouvement dénommé “jeunesses” aux éléments des FARDC. La cause de leur conflit reste inconnue. Selon nos sources sur place, 3 civils ont aussi été blessés lors de ce combat.

Signalons que toutes les activités sont restées paralysées durant toute la journée de ce vendredi dans les deux entités précitées.

Sans savoir quand la fin de ces mésententes, les populations de cette partie vivent dans une forte psychose craignant plusieurs dangers dont elles peuvent toutefois être victime. Elle demande aux parties prenantes de sursoir pour chercher une solution de manière pacifique.

Kisharo et Nyamilima se trouvent sur la route Kiwanja-Ishasha, séparés entre-elles à une distance de plus ou moins 10 km. Ici c’est en territoire de Rutshuru




Le bilan d’étape du PDL-145 T présenté par Mme la ministre du Plan n’est pas un succès

Chiffré à 1,66 Milliards d’USD, le PDL-145 T 2021-2023 avait pour objectif de promouvoir l’émergence d’une économie locale dynamique susceptible d’améliorer les conditions et cadre de vie de la majorité des populations congolaises vivant dans le monde rural. (Voir document officiel du PDL-145 T).

Une grande première depuis l’indépendance, ce programme avait vocation à ressusciter l’arrière-pays après les désastres causés par les mesures irrationnelles de zaïrianisation, ainsi que les effets néfastes de la gouvernance chaotique de la deuxième république, auxquelles il faut épingler les pillages des années 1991, 1992 et 1993 et la longue transition de 1990 à 2006.

Conçu comme outils de gouvernance à impact économico-social certain, aucun patriote épris de l’amour du pays ne pouvait l’assimiler à une démarche de propagande électorale. Il s’agit de la vie de tout un peuple qui attend depuis des années le retour massif au travail productif qu’induit la création des richesses en vue de résorber le chômage à tous les niveaux, ainsi que la pauvreté chronique en milieu rural.

Au cours d’une conférence de presse, la Ministre d’Etat en charge du Plan, Judith Tuluka a présenté le bilan d’étape du PDL-145 T de manière suivante. Selon elle, 305 ouvrages ont été totalement achevés et réceptionnés. Il s’agit de 178 écoles, 108 centres de santé et de 19 bâtiments administratifs. La ministre évoque les contraintes logistiques et sécuritaires comme défis rencontrés par certains entrepreneurs attributaires de marchés de construction de ces ouvrages.

Cependant, la Ministre perd de vue le fait qu’en RDC la capacité d’absorption des financements disponible reste toujours le point faible de notre gouvernance publique en raison des carences managériales de plusieurs ordre, dont le déficit moral. Si les exécutifs provinciaux et ceux des ETD n’ont pas été impliqués directement dans la gestion des marchés de ces travaux, certainement en raison de l’anarchie, de l’affairisme et de la maffia politico-financière qui y règnent en maitre partout.

Or, la meilleure approche de réalisation optimale et décentralisée de ces ouvrages aurait été de laisser chaque province mouiller ses propres maillots dans le cadre de la territoriale du développemen. A charge des exécutifs provinciaux, il leur reviendrait d’organiser le meilleur système d’approvisionnement en matériaux et intrants, de sélectionner les entreprises répondant aux meilleurs critères de qualification et suivre le contrôle d’exécution.

Mais hélas, Ce résultat minimaliste présenté par la Ministre est à mettre dans le compte de l’impréparation, d’absence d’analyse des données en présence, bref de l’inexpérience dans le mangement des grands travaux. Difficile d’expliquer pourquoi avoir inversé l’ordre de priorité d’évidence naturelle dans la planification de mise en œuvre du PDL-145 T. Gouverner étant prévoir, ce programme aurait dû démarrer par l’aménagement des routes d’intérêt régional et local, ayant assurément un effet d’entrainement probant sur son succès.

Enfin, la Ministre d’Etat du plan a laissé entendre qu’à cette étape de réalisation, le PDL-145 T a créé 60.000 emplois directs. Certes, mais elle n’a peut-être pas assez souligné que les emplois dont elle fait allusion sont ceux à durée de chantier. Pourtant, à bien analyser les enjeux du PDL-145 T, notamment son volet principal et le plus déterminant du développement à la base, c’est plus de 5 millions d’emplois permanents qu’attendent les laissés-pour-compte de l’arrière-pays à l’achèvement réussi de ce programme salutaire.

Selon le document de référence disponible, l’objectif global visé par le PDL-145T est de corriger les disparités de développement humain durable entre les milieux urbain et rural, de réduire la pauvreté et les inégalités croissantes et de transformer les conditions de vie des populations en améliorant significativement l’offre publique de services socio-économiques de base dans l’ensemble des territoires ruraux de la RDC.

De manière spécifique, il s’agit de :

• Améliorer l’accès des populations rurales aux infrastructures et services socioéconomiques de base ;

• Promouvoir le développement des économies locales et rurales, à travers notamment la promotion de l’entreprenariat rural, le renforcement de la productivité agricole, la valorisation de la production agricole et l’amélioration de l’accès des entrepreneurs ruraux aux services financiers. (Voir documents de référence du PDL-145 T)

Voici en détail ce que le programme prévoyait comme réalisations à l’horizon 2023, comparativement au bilan moins reluisant à mi-parcours présenté par Madame la Ministre du Plan:

•1212 écoles primaires et secondaires construites et équipées dans 145 territoires ;

• 500 000 d’enfants dont au moins 40% de filles sont scolarisé ;

• Taux brut de scolarisation d’au moins 50 % dans les territoires et secteurs cibles, dès la deuxième année de mise en œuvre du Programme.

• 788 centres de santé fonctionnels dans 145 territoires

• 5 millions de congolais supplémentaires ont un accès à un service de santé de proximité dans les terroirs d’intervention ;

• 90 % des établissements sanitaires dans les 145 territoires d’intervention du programme alimentés en eau en 2023. 38 000 kilomètres de routes de desserte agricole rurales ;

• 20 millions de congolais ont accès à un système de transport ;

418 microcentrales solaires ;

• 15 millions de congolais supplémentaires

• 471km éclairés dans les 145,

•1 million de m3 d’eau par jour est injecté dans les réseaux de distribution d’eau ;

• 15 millions de congolais ont accès à une eau potable ;

• 447 sources d’eau aménagées ;

• 3 071 forages et 1 085 dispositifs de captage d’eau réalisés ;

25 bâtiments administratifs des Administrateurs des territoires ;

• 471 bâtiments administratifs des Chefs des secteurs

• 1450 logements des autorités administratifs des Territoires

• 12 500 tricycles motorisés ;

• 43000 ha aménagés dans les 145 territoires pour 4 spéculations au moins ;

• 500 000 tonnes de semences sélectionnées et intrants par an et distribuées aux producteurs ;

• Au moins 1 incubateur créé par territoire ;

• 10 chaînes de valeur agro-sylvo-pastorales dans chaque province.

2 170 coopératives et Groupements d’Intérêt Économique (GIE) ;

• 435 réseaux microcentrales ;

• 217 associations socio-professionnelles seront mis en place

• 26 Systèmes de suivi-évaluation ;

• 26 chaînes de Planification -Programmation – Budgétisation-Suivi -Évaluation (PPBSE) ;

• 26 Cellules de passation de marchés publics

• Système de production d’informations statistiques ;

• 26 curricula (1 par province) de formation en maîtrise d’ouvrage ;

• 02 modules de formation dispensés par an dans chaque province ;

• 725 organisations communautaires prestataires de services de proximité ;

• 30% des jeunes formés en maitrise d’ouvrage/œuvre de travaux ;

• Sensibilisation par province et par an ;

• 4 campagnes de Communication

• 8 modules de formation (2 / an) sur les droits de l’homme dans chaque province

Daniel Makila, Nationaliste de Gauche, Fils de Lumumbiste

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Deux fois élu de Kinshasa II (Funa) : Muyaya sollicite un nouveau bail 

C’est en qualité de député national que M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias et Porte-Parole du Gouvernement, s’est prêté à l’exercice de redevabilité devant sa base ce vendredi 17 novembre 2023 au Carrefour des Jeunes à Matonge (Kinshasa).

À plus d’un mois des élections en République Démocratique du Congo, Patrick Muyaya a comme en 2018, fait le bilan de son mandat entant qu’élu du peuple deux fois élu de Kinshasa II (FUNA).

Accueilli en grande pompe par une population fiévreuse habillée en t-shirts à son effigie et agitant des drapeaux à son nom, Patrick Muyaya a rappelé, sans rien laisser au hasard, ses grandes réalisations qui auront fait date dans l’histoire de la République Démocratique du Congo remerciant dans la foulée tous ceux qui se sont déplacés sans être dissuadés par les mauvaises langues.

De la sensibilisation contre la Covid-19 à la redynamisation de la RTNC en passant par la co-rédaction de la loi Lokondo (actuelle loi électorale), l’amélioration de l’image de marque du pays à l’international à travers une communication institutionnelle stratégique après sa nomination en tant que ministre de la Communication et Médias, le briefing symbole de rédévabilité des membres du gouvernement Sama Lukonde, la modification du code de travail en ce qui concerne les femmes enceintes, la couverture santé universelle liée à la gratuité de la maternité et le projet des 145 territoires, Muyaya a eu des mots justes devant une foule en liesse et impressionnée par ses réalisations salutaires.

Ayant convaincu sa base, Patrick Muyaya a sollicité auprès d’elle, un nouveau mandat pour la législature 2023-2028 et un second mandat pour le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi.

“Si vous nous donnez un nouveau mandat, nous allons plaider pour vous (…) Population de Funa, sachez élire utile. Levez-vous, voyez le travail abattu par le Chef de l’État et moi-même”, a-t-il dit.

Il a ajouté : “Pour mon prochain mandat, mon slogan sera le dire et le faire. C’est comme ça que nous allions procéder. Je vous demanderai de nous mettre dans vos prières”.

Patrick Muyaya a enfin invité toute sa base le dimanche 19 novembre au stade des Martyrs pour soutenir le Président de la République, Félix Tshisekedi dans le cadre du début de la campagne électorale. Surpris par ses bases de toutes les communes de la Funa, Patrick Muyaya a reçu un chèque d’une valeur de 5 millions de francs congolais. Cet argent est logé à la

Rawbank.




Décorticage du discours sur l’état de la nation du président Félix Tshisekedi (Par Dr Prof Antoine Roger Lokongo)

Chers compatriotes, nous avons suivi avec attention le discours du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo sur l’état de la nation et nous avons tout simplement remarqué que ce dernier a triché avec l’histoire. Pour aller tout droit au but, en faisant le bilan de son premier quinquennat, nous avons eu l’impression que le Président Tshisekedi a décrit un pays autre que le sien ! Et comme il s’adressait à son propre camp, à sa propre “majorité” car l’Union Sacrée est le fruit d’un détournement politique (c’est-à-dire par les moyen de la corruption et donc on ne détourne pas que de l’argent) , il était en train de convaincre les convaincus de son propre système avec lequel il a pris le peuple en otage pendant 5 ans et veut oser vouloir continuer à prendre le même peuple déjà “crétinisé” (pour utiliser les mots propre de Fatshitshilo) en otage pour un autre mandat de plus.

Je lance un appel aux nationalistes lumumbistes-kabilistes qui n’ont pas souillé leurs consciences et par conséquent n’ont pas avalisé ce processus électoral déjà bâclé qui reflète une “politique sans Dieu qui devient un deuil perpétuel pour le peuple”, de se liguer comme un seul homme, de se lever pour défendre le peuple et l’intérêt national suprême et ne pas devenir des “stars opposants, chacun dans son coin et dans ses réseaux sociaux, parce que, comme ils n’ont pas accumulé des richesses personnelles pendant 18 ans, le peuple mise sur eux car ils ont les mains propres! “Ils ont cherché partout et n’ont rien trouvé”, a dit Joseph Kabila à Jeune Afrique.

Et nous devons faire la vraie restitution de l’histoire au profit de notre peuple pour qu’il ne soit pas dupé une fois de plus. Premièrement : Plus de 10 millions de morts au Congo, massacrés par les puissances occidentales utilisant les régimes Tutsi du Rwanda et de l’Ouganda, un véritable génocide, à vrai dire holocauste qui se perpètre sous la barbe de la Monusco pendant plus de 25 ans maintenant ! Ça démontre que la Monusco est ici vraiment non pas pour protéger les civils Congolais mais pour les co-massacrer et pour co-piller le Congo (la Monusco c’est la police des intérêts stratégiques des puissances occidentales)!

Deuxièmement: Les Congolais doivent avoir le courage de “detutshifier” la chaîne de commandement militaire, les services de sécurité et de renseignement et par conséquent il faut qu’il se prépare à la guerre, une guerre longue et populaire, sous l’égide d’un gouvernement révolutionnaire sérieux car les autres qui ont trouvé du lait et du miel au Congo ne lâcheront pas prise facilement. Mzee Laurent Désiré Kabila savait qu’à cet effet la guerre sera longue et populaire, une guerre pour reposséder le Congo, dépossédé par l’impérialisme occidental avec la complicité des Mobutistes aujourd’hui revenus au pouvoir et des pays voisins !

Troisièmement : Félix Tshisekedi ne pourra jamais mener à bonne fin cette lutte parce qu’il est le fruit du lobbying de Museveni, de Kagame, de Lourenço, de Sassou, de Masisi, que sais-je encore, auprès des puissances occidentales (et aujourd’hui vous vous étonnez que la RDC soit encerclée ! Vous ne voyiez pas loin, vous étiez seulement motivés par la soif du pouvoir et le goût du lucre). En quelque sorte, Félix Tshisekedi a été placé manu-militari au pouvoir sous la menace d’une intervention militaire contre Joseph Kabila (des commandos américains déjà déployés à Brazzaville et Luanda) au cas où il oserait non seulement briguer un troisième mandat, mais aussi de se faire succéder par un dauphin. Ils avaient trouvé en Tshisekedi leur nouveau Mobutu, facilement manipulable. Et aujourd’hui, devoir de vérité oblige, cette manipulabilité dont Félix Tshisekedi est capable coûte cher à notre pays et à notre peuple (la coalition n’a duré que d’un matin et a été torpillé par Félix Tshisekedi sous les ordres de Mike Hammer).

A l’intérieur tout comme à partir de l’extérieur, notre peuple est maté exploité, humilié et recolonisé. C’est une victoire politique et morale pour Joseph Kabila, qui, à cet effet va bientôt là s’adresser à la nation, au peuple, pour lui dire des vérités, pour expliquer comment l’histoire n’a pas tardé à lui donner raison. Fort de cette victoire morale, Joseph Kabila a dépêché une poignée d’émissaires dans plusieurs présidences africaines, de Pretoria à Kigali, pour remettre les pendules à l’heure à tout ce monde-là, y compris concernant un processus électoral déjà inextricable car déjà truqué d’avance !

Quatrièmement : Si le ridicule tuait, l’UDPS ne serait plus au pouvoir à partir du 2 août 2023 à la suite d’une récupération politique honteuse ! C’est le gouvernement de l’UDPS qui vient de déclarer la date du 2 août de chaque année comme journée commémorative du génocide Congolais. C’est vraiment ridicule cette récupération politique ! J’ai toujours dit que celui qui oublie son histoire sera rattrapé par son histoire ! Le 2 août 1998, lorsque Laurent Désiré Kabila a mobilisé les jeunes de Masina, de Kingasani et de Ndjili pour se lever contre les agresseurs Tutsi, Étienne Tshisekedi pour démobiliser ces jeunes, a accusé Laurent Désiré Kabila” d’envoyer nos jeunes à la mort ! “.

Il était de mèche avec les agresseurs, car deux ans plus tard, il a récidivé en passant en revue les troupes rwandaises à Kisangani, le sang des Congolais massacrés par les Tutsi dans cette ville martyrs ne s’était pas encore séché (voir guerre de six jours). Pour l’UDPS, la haute trahison est dans le sang. Son fils Félix Tshisekedi a récidivé en accueillant et logeant les représentants Tutsi du M23 pendant 14 mois à Kinshasa aux frais du Trésor Public et puis il leur a donné un million de dollars, l’argent des Congolais, pour aller relancer les hostilités à l’Est, lesquelles ont commencé par la prise de Bunagana.

Aujourd’hui, une grande partie du Nord-Kivu et de l’Ituri demeure sous occupation Tutsi et cette occupation tire en longueur parce que, et le régime de Félix Tshisekedi, et les agresseurs tutsi tirent des dividendes politiques et économiques conformément à la coop qu’ils ont fait et aux accords qu’ils ont signés ! Et le peuple en paie cher ! Quand le Président Félix Tshisekedi a demandé à l’Assemblée d’observer une minute de silence pour les victimes de l’agression à l’est, cela incluait-il aussi les Wazalendo victimes d’un récent génocide de Goma signé Félix Tshisekedi ? On ne triche pas avec l’histoire ! Quand le Président Tshisekedi a salué le travail effectué par le parlement pour contrôler le gouvernement, nous nous demandons pourquoi le même parlement est resté muet par rapport au vol du RAM, pourquoi le même parlement n’a pas appelé à l’invalidation de la candidature du candidat Félix Tshisekedi qui a violé la loi en insérant un faux diplôme dans son dossier.

Nous nous demandons pourquoi le parlement reste muet lorsque les chefs de secteurs viennent d’être nommés, alors que leur élection est prévue dans le calendrier électoral rendu public par Kadima. Nous nous demandons pourquoi le parlement reste muet lorsque tous ceux qui ont été accusés et trouvés coupables et emprisonnés pour avoir détourné l’argent du programme de 100 jours ont tous été acquittés et donc l’argent s’est auto-détourné. Nous nous demandons pourquoi le parlement reste muet lorsque ce sont les plus proches collaborateurs du Président qui sont accusés de détournements avérés (les frappocrates). Nous nous demandons pourquoi le président de la République se félicite de la mutualisation des FARDC avec les pays voisins en même temps il dénonce les pillages de nos ressources commises par les mêmes pays voisins pour alimenter leurs industries. C’est donc une licence de pillage qui leur est accordée. Pourquoi le Président Félix a-t-il donc signé des contrats aurifères avec Kagame à Goma, sachant bien que de l’autre côté, il pille les richesses du Congo? Est-ce le Président peut nous confirmer que l’Ouganda n’est pas concerné ou impliqué dans ce pillage ? Il dénonce le Rwanda mais pas l’Ouganda. Il y a certainement anguille sous roche (…). Il lambaste les M23, les Mbororo, les ADF, les Red Tabara et ne mentionne même pas les “M23 de Minembwe” où il a promis sans réaliser la résiliation de la commune rurale de Minembwe ! Le Président nous dit que la justice élève une nation.

Nous n’en disconvenons pas. Cependant lorsqu’il place les frères et sœurs de sa propre tribu à la tête des institutions arbitres en cas de contentieux électoraux (Cour Constitutionnelle, Ministère de la Justice, Intérieur, CENI…), ça devient une justice tribalisée. Le Congo sous Fatshi ne fonctionne pas sur base des principes et des lois librement établis par les Congolais eux-mêmes. Contrairement à la Constitution, tous ceux qui nous dirigent ont une double nationalité. Nous venons d’ailleurs de découvrir à travers un article du journal belge Le Soir signé Colette Braeckman que ceux qui sont cités comme responsables de l’assassinat de Chérubin Okende (ce que Fatshi nie mais la justice belge corrobore) sont détenteurs de double nationalité : belge et congolaise. Comment le Président Tshisekedi peut-il parler des retombées de l’État de siège alors qu’il est avéré que nous ne contrôlons pas nos frontières avec le Rwanda et l’Ouganda à partir des provinces de l’Ituri et du Nord Kivu ?

Preuves : Les ADF massacrent facilement. Monsieur le Président, vous donnez plus d’importance à Paul Kagame qu’il ne le mérite parce que, ou bien, la peur au ventre, vous êtes animé d’un complexe d’infériorité face à Kagame et donc vous avez peur de lui; ou bien vous jouez la comédie avec un partenaire avec qui vous partagez les mêmes maîtres à penser occidentaux ! Pourquoi malgré vos accusations intempestives et répétées contre le leader Tutsi responsable de crimes indescriptibles au Congo, l’ambassade du Rwanda reste toujours opérationnelle à Kinshasa ? Pourquoi certains de nos généraux et officiers supérieurs s’intéressent plus au commercialisme militaire qu’à la défense de la patrie, se construisant de grands immeubles à Kinshasa (d’où vient l’argent? Détournement de l’argent déboursé pour l’effort de guerre et des soldes ? Commercialisme militaire ?) pendant qu’ils sont complices avec les agresseurs qui ne cessent de gagner du terrain.

Preuve: Ce sont les Wazalendo qui luttent contre l’occupation pendant ces heures, les gradés se la coulent douce. Et voilà les Wazalendo sont déçus, trahis par les FARDC. Leur victoire sur le terrain leur a été volée. L’armée reste infiltrée ! Les membres de leur base ont été massacrés comme des mouches à Goma par notre propre armée dont vous êtes le commandant suprême. Aujourd’hui vous vous félicitez du patriotisme des Wazalendo. Hier vous avez découragé les mêmes résistants patriotes allant jusqu’à leurs demander de “cesser de se battre pour des morceaux de terres car l’EAC est devenue comme notre pays”. Non M. le Président ! Ce sont plutôt vos amis dirigeants nilotiques du Rwanda, du Kenya, de l’Ouganda… ,(eux qui ont modernisé leurs infrastructures grâce à la coopération chinoise vous ont à leur tour même promis de vous construire des routes au Congo grâce au plaidoyer de l’un des leurs au sein de votre gouvernement : Alexis Gisaro) mais à vrai dire ils veulent faire de l’Est du Congo l’extension de leurs pays respectifs où les autochtones sont chassés de leurs terres ancestrales et entassés dans des camps où ils subissent une souffrance infrahumaine ! Croyez-vous que les Congolais de l’est vont oublier cette haute trahison et vous voter?

Votre quinquennat qui s’achève est caractérisé par une série de promesses démagogiques non réalisées sur tous les plans: non maitrise de l’inflation du franc congolais face au dollar; défaillance dans l’électrification du pays (la majorité des Congolais n’ont pas suivi votre discours car il n’y avait pas de courant); dans la construction des infrastructures et de l’industrialisation; le projet de développement des 145 territoires n’est qu’une vache à lait pour les détourneurs (on aurait déjà eu un nouvel aéroport moderne à Ndjili si vous n’aviez pas annulé le contrat que Kabila a signé avec les Chinois ! C’est la chasse aux commissions juteuses qui fait régresser ce pays! Preuve: nous n’avons même pas des permis de conduire); l’appropriation des pans du secteur minier, le sous paiement des fonctionnaires de l’État, l’enrichissement illicite et acquisition des biens et immeubles à l’étranger; la tribalisation du pouvoir; l’explosion de la dette nationale qui vient d’atteindre le plafond de plus de $10 milliards après 4 ans de pouvoir seulement.

Mobutu nous a légués une dette de $14 milliards mais après 32 ans malgré lui ! Vous vous félicitez de la gratuité de l’enseignement, de l’accouchement que vous comptez parmi vos réalisations, vos réussites, pouvez nous citez le nom d’un seul de vos ministres dont les enfants ou petits-enfants sont scolarisés dans des écoles jouissant de la gratuité ou leurs épouses, belles-sœurs, belles-filles accouchant dans un hôpital jouissant de la gratuité de l’accouchement ? Tous sont devenus grâce à l’argent du pays pas de leurs propres efforts. Monsieur le Président, vous avez dit que le Congo n’existe plus ! “Congo esi ekufa” ! Non! Le Congo n’était pas mort quand le pouvoir vous a été confié! L’intégrité de son territoire était intacte. C’est vous qui êtes venu le tuer avec vos coops avec les Tutsi, votre politique de voyages inutiles et de jouissances sans fin, votre culture de coop et de frappes (“Libanga ya Président erataka te”, entendez “le coop du président ne rate jamais ! ” comme vous l’avez dit vous-même). Un deuxième mandat pour vous constituera certainement un coup de grâce, un dernier clou dans le cercueil du Congo. S’il vous reste un brin de sagesse, il serait mieux pour vous de démissionner et de laisser la place aux vrais nationalistes lumumbistes-Kabilistes pour sauver la situation avant qu’il ne soit trop tard !