PAM : « Les études ont montré que 86 % des bénéficiaires apprécient la nouvelle farine et qu’ils sont en mesure de l’utiliser plus largement que la farine de maïs »

Le suivi et les évaluations du PAM permettent d’enregistrer l’impact de l’aide et de planifier les distributions ultérieures. Le dernier rapport de suivi de Beni, au Nord-Kivu, a évalué les ménages et les marchés après les distributions de nourriture en nature afin de comprendre comment les gens utilisent l’aide, l’acceptation des produits par la communauté et l’impact, le cas échéant, sur les marchés locaux.

Cela permet également au PAM de surveiller les problèmes potentiels qui menacent l’efficacité de l’activité, tels que la fraude et le détournement de l’aide alimentaire vers les marchés locaux. Lorsque le PAM a introduit une nouvelle commodité, la farine de blé, des études d’acceptabilité ont été réalisées pour en comprendre l’accueil. Ces études ont montré que 86 % des bénéficiaires appréciaient la nouvelle farine et qu’ils étaient en mesure de l’utiliser plus largement que la farine de maïs.

Les marchés sont également suivis régulièrement par le PAM afin de recueillir des données sur les fluctuations des prix des produits composant l’assortiment alimentaire standard. Le PAM a constaté que, bien que les prix des denrées alimentaires aient augmenté de manière significative l’année dernière, le coût d’un panier alimentaire n’a que légèrement augmenté depuis janvier.

Cela permet au PAM de suivre l’impact de ses distributions en nature sur les marchés et d’ajuster les modalités si nécessaire. Les analyses de marché permettent également de déterminer la ration d’argent distribuée par personne dans le cadre des programmes basés sur l’argent liquide. Par conséquent, le PAM peut ajuster le montant des liquidités distribuées en fonction des fluctuations des prix et des taux de change afin que les bénéficiaires puissent satisfaire leurs besoins alimentaires essentiels.




Crise humanitaire : le PAM a besoin de 421, 5 millions de dollars Us 

Pour lancer l’intensification des activités, le PAM a utilisé 50 millions USD de son compte de réponse immédiate (IRA), un mécanisme d’emprunt interne (qui doit être remboursé) pour augmenter l’assistance en espèces afin de répondre à l’escalade des besoins. Selon le rapport publié à cet effet, le PAM a reçu 132 millions d’USD supplémentaires du Bureau des affaires humanitaires de l’USAID sous la forme d’un don en nature de blé (qui est moulu en farine) et de pois pour couvrir les besoins alimentaires dans le cadre de l’intensification de l’aide ; les distributions ont commencé en septembre dans le cadre de ce don.

Le PAM a également reçu 2,5 millions USD de la Suède pour soutenir les activités en espèces, 2,7 millions USD du Fonds central d’aide d’urgence (CERF), 1,8 million USD des Pays-Bas dans le cadre d’une allocation multilatérale et 500 000 USD de donateurs privés pour l’intensification de l’aide. Malgré ces contributions, le PAM ne peut pas répondre aux besoins des 5,5 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire grave dans les trois provinces.

Le PAM est contraint d’établir des priorités sur la base de plusieurs facteurs, notamment les évaluations de la gravité de l’insécurité alimentaire dans une localité donnée selon le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, les orientations du Cluster sécurité alimentaire et la coordination des partenaires, ainsi que l’Accès du PAM aux personnes touchées dans les zones confrontées à l’insécurité des groupes armés non étatiques.

Avec plus de fonds, le PAM peut atteindre davantage de personnes en situation de crise et d’urgence d’insécurité alimentaire. 100 millions USD permettent au PAM d’apporter une aide alimentaire en nature à 377 000 personnes chaque mois pendant les six prochains mois. 7,3 millions de dollars permettent au PAM d’apporter une aide en espèces à 108 000 personnes chaque mois pendant trois mois. 1 million de dollars permet au PAM de traiter 11 000 enfants, femmes enceintes et mères allaitantes contre la malnutrition.




Ce dimanche : Finale inédite en Ligue des Champions Féminine de la CAF entre les Mamelodi Sundowns et le Sporting Club Casablanca 

L’édition 2023 de la Ligue des Champions Féminine de la CAF sera conclue par une finale palpitante entre les Mamelodi Sundowns, anciennes championnes, et le Sporting Club Casablanca, à Korhogo, en Côte d’Ivoire.

Le coup d’envoi de la rencontre décisive de la plus prestigieuse compétition de clubs de football féminin d’Afrique sera donné ce dimanche à 17h00 heure locale (GMT) : 18h00 à Casablanca et 19h00 à Johannesburg.

Le match sera retransmis en direct sur plusieurs chaînes de télévision dans le monde, notamment beIN Sport, Canal+, SABC, AZAM et SNRT.

CAF TV, la page YouTube officielle de la CAF, retransmettra également le match en direct dans le monde entier.

La Ligue des Champions Féminine de la CAF, qui en est à sa troisième édition, est l’une des grandes réussites de la politique de développement du football féminin de la CAF en Afrique. Le vainqueur de l’épreuve empoche 400 000 USD, tandis que le deuxième reçoit 250 000 USD.

Les Mamelodi Sundowns ont participé à toutes les finales de la Ligue des Champions Féminine de la CAF. Elles ont remporté l’épreuve inaugurale en 2021 et ont terminé deuxièmes en 2022 après avoir perdu contre une autre équipe marocaine, l’ASFAR.

Le Sporting Club Casablanca, quant à lui, participe à sa première finale. Les Marocaines ont décroché leur qualification pour la finale après avoir éliminé le club ghanéen d’Ampem Darkoa aux tirs au but après un match nul palpitant (2-2).

 

 

 

Répartition des prix

 

Vainqueur : 400 000 USD

Deuxième : 250 000 USD

Demi-finalistes : 200 000 USD

Troisième du groupe : 150 000 USD

Quatrième du groupe : 100 000 USD




Votée à l’Assemblée nationale : La loi de finances publiques, exercice 2024 envoyée au chef de l’État pour promulgation 

Au cours de la plénière marathon tenue ce vendredi 17 novembre 2023, sous la houlette de Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, président de l’Assemblée nationale, les élus nationaux ont voté et examiné et huit projets et propositions de lois dont la loi portant budget de l’exercice 2024 qui a été envoyée au président de la République pour promulgation.

A son ordre du jour, la plénière a inscrit entre autres matières : examen et adoption du rapport de la commission ATI-NTIC relatif à la proposition de loi modifiant et complétant la loi n°20/ 017 du 25 novembre 2020 relative aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication ; examen et adoption du projet de loi portant ratification de l’Accord de prêt du 4 septembre 2023 conclu entre la République démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement (IAD) au titre du programme d’accès aux services d’eaux et d’assainissement phase1(PASEA) ; examen et adoption du projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de crédit du 4 septembre 2023 conclu entre la République démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement au titre du programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes ( PIFORES) ; examen et adoption du rapport de la commission Environnement relatif à la proposition de loi portant principes fondamentaux relatifs à l’élevage en République démocratique du Congo ; examen et adoption du rapport de la commission Environnement relatif à la proposition de loi portant création de l’ordre national des Environnementalistes en RDC ; examen et adoption du rapport de la commission PAJ relatif au projet de loi modifiant et complétant la loi organique n° 16/001 du 03 mai 2016 fixant l’organisation et le fonctionnement des services publics du pouvoir central, des provinces et des Entités territoriales décentralisées ; examen et adoption du rapport de la commission PAJ relatif au projet de loi modifiant et complétant la loi n° 16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière de services publics de l’État.

Nicolas Kazadi, ministre des Finances, a présenté l’économie de deux projets de lois relatifs à son secteur, à savoir les projets de lois autorisant les accords de prêt avec l’AID.

D’autre part, le vice-président de la commission PAJ, Lucain Kasongo a fait la synthèse du projet de loi fixant l’organisation et le fonctionnement des services publics du pouvoir central, des provinces et des Entités territoriales décentralisées et du projet de loi relatif aux statuts des agents de carrière de services publics de l’État.

Enfin, l’examen du rapport de la commission ATI-NTIC relatif à la proposition de loi relative aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication a été renvoyée à plus tard.

8 textes de loi votés

Après débat nourri sur toutes ces matières, la plénière a procédé au vote nominal. A l’issue duquel, sur 362 députés ayant part au vote :

1. Projet de loi de finances de l’exercice 2024, 362 ont voté oui, aucun n’a voté, aucune abstention;

2. propositionn de loi portant organisation, création et fonctionnement de l’ordre national des ingénieurs agronomes, 362 ont voté oui, aucun n’a voté non, aucune abstention;

3. Projet de loi autorisant la ratification de l’accord de prêt entre la RDC et l’Association Internationale de Développement au titre du programme d’accès au service d’eau et d’assainissement phase 1, 361 ont voté oui, 1 seul député a voté non, aucun ne s’est abstenu;

4. projet de loi autorisant ratification de l’accord de crédit entre la RDC et l’Association Internationale de Développement au titre du programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes, 360 ont voté oui, 1 seul a voté non, 1 autre s’est abstenu;

5.projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique n°7/001 du 3 mai 2016 fixant l’organisation et le fonctionnement des services publics du pouvoir central, des provinces et des ETD, 362 ont voté oui, aucun non, aucune abstention;

6. Projet de loi modifiant et complétant la loin°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l’État, 362 ont voté oui, aucun non, aucune abstention; 7. Proposition de loi portant principes fondamentaux relatifs à l’élevage en RDC, 362 ont voté oui, aucun non, aucune abstention;

8. proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’ordre national des environnementalistes en RDC, 362 ont voté oui, aucun non, aucune abstention.

En conséquence, a poursuivi le speaker de la Chambre basse du Parlement, les six derniers textes de lois seront transmis au Sénat pour examen en seconde lecture, en revanche, la loi de finances de l’exercice 2024 et la loi portant création de l’ordre des ingénieurs agronomes seront transmises au président de la République pour promulgation.




Rentrée judiciaire 2023-2024 au Parquet général du Haut Katanga : Pierre Malangano appelle les praticiens du droit à embarquer dans le bateau de l’état du droit

La rentrée judiciaire 2023-2024 au Parquet général du Haut-Katanga a eu lieu ce samedi 18 novembre 2023. Il s’agit d’une grande cérémonie solennelle qui était organisée à cet effet dont a pris part le vice-gouverneur de cette province, Jean-Claude Kamfwa Kimimba, le rapporteur de l’Assemblée provinciale Thomas Lupata aux côtés des autorités politico-administratives et les hauts magistrats, ainsi que les défenseurs judiciaires.

Prenant la parole à cette occasion, le président de la Cour d’Appel du Haut Katanga a salué la bonne collaboration entre les 3 pouvoirs en province, à savoir l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Une situation selon lui, qui peut servir de modèle aux autres provinces afin de chuter par le rôle de juridictions compétentes en matière électorale, une occasion d’éveiller ses collaborateurs à la prise de conscience afin d’aider les parties politique d’œuvrer et à consolider la paix.

Et pour sa part, Pierre Malangano, président de la Cour d’Appel du Haut Katanga a invité les praticiens du droit à embarquer dans le bateau de l’état de droit au service de justiciables, avant de déclaré ouverte la rentrée judiciaire 2023-2024.

Bien avant cela, le Bâtonnier près la Cour d’Appel du Haut Katanga, Jean-Paul Kitenge et le Procureur général Luakamona Masanga ont émis le vœu de voir les droits légaux être appliqués pour cette année judiciaire 2023-2024.




Du 19 au 24 novembre 2023 : La CENI procède au Test Grandeur Nature des Dispositifs Electroniques de Vote

Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, et signé par Paul Muhindo, Rapporteur adjoint, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que dans le cadre des préparatifs des scrutins combinés du 20 décembre 2023, elle procède au Test Grandeur Nature des Dispositifs Electroniques de Vote (DEV), des sources d’énergie et du système de transmission et de réception des résultats, pour la période allant du 19 au 24 novembre 2023.

Cette opération va se dérouler dans 12 Antennes de la CENI pour la Ville de Kinshasa et dans 3 autres pour la province du Kongo Central.

Les antennes concernées à Kinshasa sont Maluku, N’Sele, Kimbanseke, N’Djili, Matete, Limete, Mount Ngafula, Kalamu, Gombe, Selembao, Bumbu, Ngaliema, tandis qu’au Centre du Congo, Kasangulu, Madimba et Mbanza Ngungu sont concernées. . .

Le Test Grandeur Nature a pour objectif de vérifier la fiabilité du système mis en place (matériel, logiciel, réseaux, configurations, etc.) dans des conditions similaires à celles du jour de vote et de s’assurer de leur fonctionnalité.

Seuls les candidats Formateurs Electoraux Provinciaux (FEP) et Formateurs Electoraux Territoriaux (FET) en formation aux Antennes précitées sont appelés à y participer aux jours et dates ci-haut indiqués, de 7h00 à 18h00, heures locales.

La CENI invite les autorités politico-administratives des sites ainsi choisis pour le Test Grandeur Nature à assurer la sécurité du matériel, des agents commis à ce test et des participants.




Voté par le Sénat : Le budget 2024 se chiffre à 40.534,9 milliards de Fc, soit un taux d’accroissement de 24,9% par rapport à celui de 2023

Le Sénat a, au cours d’une plénière marathon présidée ce vendredi 17 novembre par le professeur Modeste Bahati Lukwebo, voté en seconde lecture le projet de loi de finances pour l’exercice 2024.

Sur 109 membres qui composent la Chambre haute du Parlement 83 ont pris part au vote, 81 ont voté par oui, 2 ont voté non, et aucun sénateur ne s’est abstenu.

Ce texte de loi dont l’examen était précédé par la tenue d’une commission paritaire Assemblée Nationale-Sénat est chiffré à hauteur de 40.534,9 milliards de francs congolais, soit un taux d’accroissement de 24,9% par rapport à la loi de finances de l’exercice 2023 chiffrée à 32, 456, 8 milliards de Francs congolais.

Au cours de son examen à la commission Ecofin du Sénat, la Chambre haute a réussi à dégager des recettes additionnelles de 451 milliards de francs congolais, donnant ainsi une fois encore la preuve que cette institution joue bien sa partition dans la mobilisation des recettes de l’Etat.

La plénière de ce vendredi 17 novembre était la dernière de cette législature au Sénat. C’est pourquoi le président de cette Chambre, l’honorable Modeste Bahati Lukwebo a saisi cette occasion pour remercier le Chef de l’Etat, garant du bon fonctionnement des institutions de la République, pour son accompagnement durant cette Législature.

« Je voudrais saisir cette occasion pour remercier le président de la République, 1ère institution, pour l’accompagnement qu’il nous a assuré pour le bon fonctionnement harmonieux de toutes les institutions de la République, conformément à la constitution. Il a toujours été à l’écoute du Sénat et lorsque nous avions des préoccupations, il n’a pas hésité à nous recevoir, à nous écouter et à nous donner des solutions. Nous devons également remercier les autres institutions de la République pour la franche collaboration qui a existé entre elles et notre institution. Nous dévons également remercier le peuple congolais pour tout l’intérêt qu’il a attaché aux travaux parlementaires en nous interpellant, à nous envoyant des messages, des documents et surtout en nous informant en temps réel sur la situation du terrain », a indiqué le président Modeste Bahati Lukwebo.

D’autres matières ont également fait l’objet de vote au cours de la même plénière. Il s’agit notamment du projet de loi réglementant l’activité et le contrôle du bureau d’informations sur le crédit (BIC) dont l’économie du texte a été présentée par le ministre des Finances Nicolas Kazadi, et de deux projets de loi de ratification. Le premier autorisant l’accord de crédit entre la Rdc et l’IDA au titre du programme d’accès à l’eau et à l’assainissement Phase 1, et le second au titre du programme d’investissement de la forêt et la savane.

La plénière a aussi donné aux sénateurs l’occasion de voter le projet de loi fixant réforme spéciale de sécurité sociale des parlementaires, et celui portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre national des ingénieurs agronomes. Deux textes présentés respectivement par la commission socioculturelle et la commission environnement.

Quant à la proposition de loi cadre pour la stabilité et le développement des milieux ruraux en République Démocratique du Congo, initiative du sénateur Célestin Vunabandi, elle a été déclarée recevable par la plénière.

A l’issue de la plénière de ce vendredi 17 novembre, le Sénat a décidé de suspendre momentanément ses travaux de la session en cours. Cette décision qui coïncide avec le lancement par la CENI de la campagne électorale dès ce dimanche 19 novembre, vise à permettre aux candidats aux élections générales du 20 décembre prochain d’aller battre campagne dans leurs circonscriptions respectives. De ce fait, un communiqué sera signé le 15 décembre 2023 par le président du Sénat conformément à la Constitution de la République, pour clôturer officiellement la session de septembre en cours.




Désignation d’un candidat commun de l’opposition : Les travaux de Pretoria se clôturent par l’adoption des documents ayant trait à la création de la coalition ‘’Congo ya Makasi’’ 

Dans une lettre de confirmation, les délégués des candidats à l’élection présidentielle invités à l’initiative de ITI et la Fondation Kofi Annan à Pretoria en Afrique du Sud du 12 au 17 novembre, remercient les facilitateurs pour l’accueil qu’ils leur ont réservé ainsi que l’appui de grande qualité qu’ils leur ont accordé au cours de leurs travaux.

« Les travaux de Pretoria se clôturent par l’adoption des documents ayant trait à la création de la coalition ‘’Congo ya Makasi’’ en vue de la désignation d’un candidat commun dans le cadre d’un ticket de la coalition pour l’élection présidentielle du 20 décembre prochain », indique la lettre de confirmation signée à Pretoria par Oliver Kamitatu, pour la délégation de Moise Katumbi (Candidat de Ensemble), Jean-Pierre Muongo, pour la délégation de Delly Sesanga (Candidat de Envol), Christian Liongo, pour la délégation du Dr. Denis Mukwege (Candidat Indépendant) et Franklin Tshiamala, pour la délégation de Matata Ponyo (Candidat LGD).

Au cours des travaux, indique le même document, les quatre délégations ont élaboré et adopté les documents suivants : Déclaration d’engagement des leaders; 2. Programme commun de la coalition; Criterium de désignation du candidat commun de la coalition.

En foi de quoi ils invitent la facilitation de transmettre aux candidats les documents ci-haut listés afin de permettre la désignation du candidat commun de la coalition

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Nouvelle rencontre CENI-candidats président de la République : Denis Kadima dit non 

A l’occasion du démarrage de la campagne électorale, qui va aller du 19 novembre au 18 décembre 2023, le président de la CENI, M. Denis Kadima invite chaque partie prenante au processus électoral de jouer sa partition autant qu’elle joue la sienne dans la réussite commune dudit processus. La CENI attire par ailleurs l’attention de tous les candidats qu’ils sont tenus de respecter scrupuleusement les lois et les règlements de la République ainsi que les bonnes pratiques électorales. Consciente des distances qui séparent certains électeurs des antennes de leur ressort, la CENI a décidé d’étendre, dès ce dimanche 19 novembre 2023, les points de délivrance desdits duplicatas, au-delà des chefs-lieux des provinces, au niveau des secteurs et chefferies, particulièrement pour les 24 Communes de la Ville de Kinshasa, en attendant de l’élargir au niveau des autres entités dont 470 secteurs, 264 chefferies et 122 communes, soit au total dans 856 nouveaux points de délivrance. Relativement aux compatriotes vivant dans les territoires encore en proie à l’insécurité, Masisi, Rutshuru et Kwamouth, la CENI note que cette question ne relève pas de sa compétence. S’agissant de la demande d’une nouvelle rencontre avec les candidats Président de la République dans les 24 heures, devant l’impératif lié au début de la campagne, aux contraintes relatives au déploiement du matériel et à l’organisation de la cascade de formation des agents électoraux ainsi qu’au déploiement des Membres de l’Assemblée Plénière aux fins de superviser lesdites opérations, la CENI relève l’impossibilité matérielle de répondre favorablement à cette demande.

MESSAGE DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA CENI A L’OCCASION DU DEMARAGE DE LA CAMPAGNE ELECTORALE

A l’approche des élections du 20 décembre 2023, la CENI tient à rappeler et rassurer l’opinion nationale et internationale qu’elle ne ménage aucun effort dans l’exécution de son calendrier publié, le 26 novembre 2022, en vue d’assurer des élections libres, démocratiques, transparentes, apaisées et inclusives, en dépit des défis auxquels elle est confrontée.

Loin d’être une considération d’autosatisfaction, les récentes opérations de réception des candidatures ont démontré ce caractère inclusif du processus en comparaison des cycles électoraux précédents.

Bien plus, par souci de communiquer avec les parties prenantes, la CENI a organisé plusieurs cadres de concertations pour les informer sur l’évolution du processus électoral en cours et recueillir leurs avis. De ces échanges, il s’est dégagé le souci majeur d’assurer et de garantir la transparence des opérations électorales en cours.

A ce sujet, la CENI tient à rappeler aux uns et autres que les garanties de transparence et d’intégrité sont d’abord d’ordre légal et règlementaire avant toute considération politique. Elle invite donc chaque partie prenante au processus électoral de jouer sa partition autant qu’elle joue la sienne dans la réussite commune dudit processus.

Par ailleurs, tout en rappelant que la campagne électorale pour les élections présidentielles, législatives et provinciales débute ce dimanche 19 novembre 2023 et prend fin, le 18 décembre 2023, la CENI attire l’attention de tous les candidats qu’ils sont tenus de respecter scrupuleusement les lois et les règlements de la République ainsi que les bonnes pratiques électorales.

Au demeurant, par souci de clarifier et fixer l’opinion sur certaines questions récurrentes sur le déroulement du processus électoral en cours, notamment celles se rapportant au fichier électoral, à la cartographie électorale, aux opérations de vote et de dépouillement, à l’égal traitement de tous les candidats dans les médias tant public que privé et tant d’autres, je m’en vais apporter les observations suivantes :

1. S’agissant de la qualité d’électeur, la CENI, tout en réaffirmant sa mission constitutionnelle d’organiser le processus électoral et d’en assurer la régularité, rappelle que, sur pied de l’article 6 alinéa 1 de la loi électorale, la qualité d’électeur se constate par l’inscription sur la liste des électeurs et la détention d’une carte d’électeur ou, en cas de perte de celle-ci, d’un duplicata dont la demande est adressée à l’Antenne du ressort du centre d’inscription où l’électeur s’est fait identifier et enrôler.

A ce jour, l’opération de délivrance des duplicatas est en cours dans toutes de la CENI sur toute l’étendue du territoire du pays. La CENI rappelle que con l’article 27 de la Loi portant identification et enrôlement des électeurs en Démocratique, tout électeur ayant perdu sa carte d’électeur après la période d’ide et d’enrôlement s’adresse à l’antenne du ressort de son Centre d’inscription en vue d’obtenir un duplicata.

Par la même occasion, la CENI rassure que tout électeur dont la carte est considérée comme étant défectueuse ou non valide à la suite de l’illisibilité des écrits ou photo, peut également solliciter l’obtention de son duplicata à l’Antenne de la CENI de son lieu de résidence.

Toutefois, consciente des distances qui séparent certains électeurs des antennes de leur ressort, la CENI a décidé d’étendre, dès ce dimanche 19 novembre 2023, les points de délivrance desdits duplicatas, au-delà des chefs-lieux des provinces, au niveau des secteurs et chefferies, particulièrement pour les 24 Communes de la Ville de Kinshasa, en attendant de l’élargir au niveau des autres entités dont 470 secteurs, 264 chefferies et 122 communes, soit au total dans 856 nouveaux points de délivrance.

La CENI saisit cette occasion pour condamner avec la dernière énergie, le monnayage dans la délivrance des duplicatas par certains de ses agents, des policiers et des réseaux organisés des personnes mal intentionnées. D’ores et déjà, elle vient de mettre la main et déférer en justice certaines personnes ne relevant pas de la Centrale électorale,

Cependant, la CENI appelle la population à dénoncer tout incivique qui s’arrogerait le droit de perturber les files d’attente au niveau des Antennes pour ainsi préserver le principe du << premier arrivé, premier servi>

2. En ce qui concerne le fichier électoral, la CENI rappelle que celui-ci est d’abord constitué au niveau du centre d’inscription avec l’affichage des listes partielles journalières en vue de contestation et réclamation administrative. En cas de non-satisfaction, l’intéressé peut également saisir le juge compétent qu’est le Tribunal de Grande Instance faisant office des tribunaux administratifs pour l’ouverture d’un contentieux juridictionnel.

Ce n’est qu’à l’issue de cette étape et après consolidation de toutes les listes provenant de tous les centres d’inscription qu’en application de l’article 6 alinéa 2 de la loi électorale, la CENI publie, par centre de vote, la liste provisoire des électeurs avec indications du bureau de vote.

Toutefois, en considérant les défis logistiques liés à l’affichage desdites listes décidé de les rendre également disponibles pour consultation physique auprès à l’affichage situé à l’Antenne. Ce dernier recueille les différentes réclamations les éventuels cas d’omission. A ce jour, la CENI s’emploie à recueillir ces réclame du reste, n’appellent pas à un contentieux au sens des articles 40, 41 et 42 de la loi portant identification et enrôlement des électeurs, en vue de la publication de la liste définitive.

3. S’agissant de la liste définitive des électeurs, la CENI rappelle que celle-ci pour l’ensemble du territoire, de la ville ou du regroupement des communes pour la Ville de Kinshasa, sera affichée, conformément à l’article 8 alinéa 2 de la loi électorale précitée, pour consultation au bureau de l’antenne, au plus tard quinze jours avant la date du scrutin. Bien plus, lesdites listes seront affichées et resteront en placement durant tout le déroulement du scrutin. Ces mêmes listes seront également disponibles dans le bureau de vote et de dépouillement auprès des assesseurs numéros 1 et 2, en présence des témoins et observateurs.

4. Dans le souci d’améliorer la participation aux élections du 20 décembre 2023 et de faire respecter le droit légitime de chacun de voter, la CENI va, dans les tous prochains jours, mettre à la disposition des électeurs une application dénommée « CENI-Mobile » pour leur permettre de vérifier leur existence dans le fichier électoral. Les électeurs pourront également identifier leur bureau de vote à partir du confort de leur maison.

Si un cas d’omission est constaté, l’électeur peut le signaler via l’application. La CENI pourra le rechercher dans sa base des données centrale et lui assigner, via une notification, son bureau de vote dans les 24 heures qui suivront.

5. Quant aux procédures de vote et de dépouillement, la CENI encourage plutôt les partis et regroupements politiques ainsi que les candidats indépendants de faire accréditer leurs témoins en vue d’assurer la transparence des opérations électorales et de garantir leur crédibilité. Néanmoins, elle rappelle que leur absence n’est pas une cause d’invalidité du scrutin.

6. Revenant sur la question relative à l’acquisition et au déploiement du matériel électoral, la CENI rassure l’opinion sur l’évolution normale de son plan de déploiement conformément à son programme et stratégie arrêtés à cette fin. La logistique électorale étant de l’attribution propre de la CENI, il est recommandé aux candidats de se préoccuper plus de leur campagne électorale.

7. Relativement aux compatriotes vivant dans les territoires encore en proie à l’insécurité, Masisi, Rutshuru et Kwamouth, la CENI note que cette question ne relève pas de sa compétence. Toutefois, elle s’est préparée à organiser les opérations d’identification et d’enrôlement dans ces trois (3) territoires une fois que les conditions sécuritaires seront réunies.

8. S’agissant de la demande d’une nouvelle rencontre avec les candidats Président de la République dans les 24 heures, devant l’impératif lié au début de la campagne, aux contraintes relatives au déploiement du matériel et à l’organisation de la cascade de formation des agents électoraux ainsi qu’au déploiement des Membres de l’Assemblée Plénière aux fins de superviser lesdites opérations, la CENI relève l’impossibilité matérielle de répondre favorablement à cette demande.

Toutefois, dans le souci d’entretenir le contact permanent avec les partis et regroupements politiques, la CENI maintient les autres canaux de communication formels et informels avec ces derniers.

La CENI tient à souligner qu’elle entend organiser les élections crédibles, inclusives, transparentes et apaisées et appelle les candidats à la responsabilité et à la tolérance durant les 30 jours de campagne électorale. C’est le moment pour chaque candidat de se lier à ses électeurs, de préparer et organiser la surveillance des opérations de vote et de dépouillement par ses témoins.

Bonne campagne à tous!

Denis Kadima Kazadi




Ecole de commandement et d’Etat-major : Julien Paluku insiste sur la connaissance du pays, de ses voisins et des grandes puissantes qui pilotent les politiques militaires à travers le monde

La montée en puissance des Forces Armées de la République Démocratique du Congo se consolide davantage avec la mise en contribution de la formation.

69 officiers-techniciens de guerre et de commandement dont 3 femmes et 2 policiers ont reçu ce samedi à Kinshasa leurs diplômes d’Etat-major des mains du Ministre de l’industrie, Julien Paluku Kahongya, parrain de cette 34e promotion de l’école de commandement et d’Etat-major et représentant de son collègue de la Défense et des Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba.

Ces diplômés d’Etat-major ont la mission d’aller relever le défis sur le terrain des opérations militaires en imposant la paix à l’Est de la République Démocratique du Congo secoué par les terroristes de l’ ADF, le M23/RDF et d’autres groupes armés, ont insisté les généraux Jacques Chiligonza Nduru et Obed Rwibasira, respectivement Chef d’ Etat-major général adjoint en charge des opérations et des renseignements et Commandant général des écoles militaires.

Devant plusieurs officiers supérieurs de l’armée, le ministre de l’Industrie, ancien Gouverneur du Nord-Kivu pendant 12 ans a signifié à ces lauréats parmi lesquels des Camerounais, Béninois, Centrafricains et Brazzavillois qu’un officier doit connaître 3 choses notamment son pays, ses voisins et les grandes puissances militaires au niveau mondial et africain pour ainsi lui permettre de faire une bonne planification des opérations, a-t-il martelé.

Dans son discours, Julien Paluku a salué la vision du président Tshisekedi qui tient à faire de l’armée de la Rdc une armée puissante au cœur de l’Afrique. C’est en vertu de cela qu’il a renouvelé avec la tradition de la formation régulière des Officiers supérieurs de manière à ce qu’ils accèdent à des fonctions bien aguerries.

« Voilà pourquoi nous saluons l’Etat-Major général qui a pu réactiver de nouveau cette école de commandement et d’Etat-major qui, créée en 1969, à plus de 2000 personnes qui ont été formées ici. Depuis deux ou trois ans, on sent une régularité de la formation. J’ai été ici l’année passée pour représenter mon collègue, c’est à l’occasion que ceux de la 34èmepromotion m’ont choisi pour devenir leur parrain en termes de conseils, d’encadrement », a indiqué le ministre de l’Industrie.

Ilo en a profité pour partager avec tous les diplômés de l’Etat-major sur trois éléments importants. Le 1er, quand on est commandant, on a une charge importante, on doit connaitre son pays, ses voisins et on doit aussi connaître les grandes puissantes qui pilotent les politiques militaires à travers le monde. C’est en vertu de ces éléments là que l’on peut adapter le commandement pour protéger l’intégrité du territoire. En même temps nous avons. C’était pour clôturer la 34ème session et lancée l’ouverture de la 35ème promotion à l’école de commandement et d’Etat-major

Un officier qui ne continue pas à apprendre est appelé à moisir

Au terme de chaque année académique, nous nous retrouvons dans l’enceinte de l’Ecole supérieur militaire pour mesurer et apprécier à sa juste valeur, le travail et les efforts méritoires accomplis par les officier stagiaires issus de plusieurs pays africains après 6 mois d’une intense et rigoureuse formation. Il est des événements qui marquent la mémoire des hommes, celui-ci en fait aussi partie.

La diversité des pays participant à cette formation confirme la vocation régionale de l’école de commandement et d’Etat-major qui tend à se révéler comme une référence en matière de formation militaire.

« A vous le commandement et l’encadrement de l’école de commandement et d’Etat-major, la devise qui est la vôtre vous incite à continuer dans l’excellence, car la sous-région qui est en proie à des multiples soubresauts et foyers de tensions a besoin des cadres militaires bien formés. A vous les stagiaires, en plus de vos valeurs intrinsèques liés à votre statut d’officiers, votre qualité d’officiers d’Etat-major fait de vous des officiers dotés de rigueur intellectuelle et de disponibilité à toute épreuve. Vous avez rompu le centre de gravité de l’ignorance. Vous avez aussi renforcé votre vulnérabilité critique de l’ignorance, parce que vous allez continuer toujours à apprendre et un officier qui ne continue pas à apprendre est appelé à moisir. Il faut toujours continuer à apprendre, demain vous allez passer par le conseil de guerre et de l’autre côté, aller au CHESD », encourage le Général Jacques Chiligonza Nduru, Chef d’Etat-major général adjoint chargé des Opérations et Renseignements.

A l’en croire, c’est ce qui fera de vous de bons officiers pour ces pays. Chaque jour, dit-il, il faut toujours apprendre. Les acquis de votre formation vous seront plus que nécessaires pour mener à bien les futures missions qui vous attendent à coté de vos ainés dans un contexte marqué par de nouveaux défis qui ont pour nom l’agression du Rwanda à l’Est de la Rdc.

Bientôt le début de la formation de l’école de cadets pour une vision lointaine

Pour le Général Obed Rwibasira, Commandant général des écoles militaires, cette cérémonie de ce jour, clôturant la formation de la 34ème promotion de l’école de commandement de l’Etat-major, participe à la vision du chef de l’Etat.

« Je suis fier de remettre des diplômes à 69 officiers de l’Etat-major capables d’être responsables tant en national qu’en multinational. Il s’agit de 3 officiers des forces centrafricaines… C’est pour cela que conformément à la politique de défense du gouvernement, je rappelle la formation de l’école de cadets pour cette vison lointaine, telle que prévu dans le document de politique de défense à la page 21 qui servira à la constitution des viviers pour les écoles militaires. Préparez-vous à être instructeurs de nos enfants. C’est ne pas un rêve, mais une réalité. La loi de programmation militaire l’a programmé », martèle-t-il.

Soulignons que cette cérémonie a été sanctionnée par la remise des cadeaux aux lauréats dont celui du Président Félix Tshisekedi, commandant Suprême et le port des insignes des diplômés d’Etat-major, mais aussi par le lancement de formation de la 35e promotion.