A l’Open de Montréal, au Canada 2023 qualificatif aux J.O Paris 2024 : Musumadi Clément glane la médaille de bronze

En dépit de l’abandon et le peu d’attention dont ils sont l’objet de la part du ministère des Sports et loisirs et partant du gouvernement congolais, les judokas congolais font parler la poudre partout où le devoir de défendre la patrie les appelle. On l’a vécu avec les 6 judokas alignés à l’Open de Yaoundé, au Cameroun 2023 et on vient de le vivre à l’Open de Montréal, au Canada 2023 où le seul congolais aligné, en l’occurrence Musumadi Clément, a glané la médaille de bronze dans la catégorie +100 kg.

Il faudra noter que les deux compétitions sus-évoquées ont eu lieu à la même période du samedi 18 au dimanche 19 novembre 2023. Et les deux compétitions sont qualificatives aux prochains Jeux Olympiques Paris 2023. Le ministère des Sports n’a rien fait pour ces judokas qui, il faut le souligner avaient loupé le championnat d’Afrique à Abidjan et n’avaient pas participé au camp d’entrainement qui s’y était déroulé pour préparer les 9è jeux de la francophonie. Et ce, contrairement aux déclarations du ministre des sports au Sénat devant les sénateurs qui ont religieusement suivi son discours. Les judokas ne sont malheureusement pas les seules victimes de ce manque d’intérêt et d’abandon. C’est presque tous les arts martiaux qui subissent le même sort.

 

 

 

 

 

 

 

 

Déplacement rendu possible grâce à la Conaju et l’honorable Raphaël Kibuka

Et dire que du déplacement des judokas à l’Open de Dakar et à l’Open de Yaoundé ? C’est à la débrouillardise que les judokas congolais s’étaient retrouvés et ont pris part à ces compétitions. La Conaju et l’honorable Raphaël Kibuka ont mis la main à la poche. Ce qui est étonnant, le ministère des Sports et le gouvernement congolais n’ont des yeux que pour le football, trop budgétivore à souhait. Ils considèrent ces disciplines comme de quantités négligeables. Et que dire de prime des athlètes ? Là, n’en parlons même pas. Mais quand ils arrivent à sortir avec les moyens de bord de leur fédération respective, au finish, ils ne perçoivent rien. Mais voyez les footballeurs, ils ont des primes faramineuses et des résultats peu flatteurs comparés aux sportifs des sports de combat. La situation est telle que le sport congolais ne marchera pas aussi longtemps qu’il y a cette disparité de traitement. Les footballeurs malgré eux seront vomis par les autres et même envoûtés. Nous sommes africains et il faudra tenir compte de cet aspect des choses.

Antoine Bolia

 




Judo : La Rdc termine 8è au classement général avec ses 4 médailles glanées à l’Open de Yaoundé qualificatif aux J.O Paris 2024

Avec quatre médailles dont deux en argent et deux en bronze, tel est le bilan de la République Démocratique du Congo qui termine 8è au classement général de l’Open de Yaoundé, Cameroun 2023 sur 22 pays participants.

Cette compétition qualificatif pour les Jeux Olympiques Paris 2024, s’est clôturée en beauté, le dimanche 19/11/2023 dans une très bonne ambiance au Palais polyvalent des sports de Yaoundé (PAPOSY) pour la catégorie senior. Auparavant, le 16 et 17 novembre 2023, la RDC qui a aligné 6 athlètes s’en tire avec un bilan total de 4 médailles (2 argent et 2 bronze).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Classement général

  1. Sénégal 6 médailles (4 or, 1 bronze)
  2. Cameroun 22 médailles (3 or, 8 argent, 11 bronze) 12 athlètes classés 5è et 7 classés 7è
  3. Maroc 4 médailles (2 or, 2 argent)
  4. RSA 2 médailles d’or
  5. Côte D’Ivoire 5 médailles (1 or, 1 argent, 3 bronze)
  6. Gabon 1 médaille d’or
  7. Thaïlande 1 médaille d’or
  8. RDC 4 médailles (2 argent, 2 bronze) et 1 athlète classé 7è
  9. Burundi 2 médailles (1 argent, 1 bronze) 1 athlète classé 5è
  10. République Centre Africaine 1 médaille de bronze et 1 athlète classé 5è
  11. Bénin 1 médaille de bronze
  12. Islande 1 médaille de bronze
  13. Mozambique 1 médaille de bronze.

Les 6 judokas de la RDC alignés à l’Open de Yaoundé dont 4 en provenance de Kinshasa sont :

  1. Kisoka Kiamfumu Arnold ‘’ Daso’’-60 kg
  2. Bamba Zacharie -66 kg
  3. Evoloko Ilumbe -90 kg
  4. Kashama Enock +100 kg

Les 2 en provenance de la diaspora sont :

  1. Kalonda Cédric -81 kg
  2. Bola Lula Josiphia -66 kg

C’est grâce à l’encadrement de la Direction Technique Nationale et les sacrifices consentis par la Coordination Nationale des Activités du Judo en RDC ‘’Conaju’’, que l’on doit ces performances des judokas congolais à l’open de Yaoundé. Sur place à Yaoundé, ils ont bénéficié du coaching de deux membres du staff technique en occurrence Me Pija Bondele, Directeur Technique National et le coach androïde Dady Bakoyene, entraineur national en charge des judokas de la diaspora.

Antoine Bolia

 




L’Ouganda se dote d’une nouvelle Chancellerie en Rdc, une occasion de faire passer les relations bilatérales à un niveau supérieur

M.John Mulimba, ministre en charge de la Coopération régionale de la République d’Ouganda accompagné de l’ambassadeur ougandais en Rdc,  a inauguré le nouveau bâtiment de la Chancellerie de l’ambassade d’Ouganda en Rdc. C’était samedi 18 novembre 2023 au quartier GLM, dans la commune de la Gombe.

A l’occasion, Il a procédé à la coupure du ruban symbolique, avant de dévoiler la plaque marquant la mise en service de cet ouvrage inauguré. Disons que ce bâtiment est un symbole de l’amitié solide et durable entre l’Ouganda et la Rdc. Il témoigne de notre histoire, de nos valeurs communes et de notre engagement à travailler ensemble pour bâtir un avenir meilleur pour nos deux pays et nos deux peuples.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après que les deux pays aient décidé de normaliser leurs relations diplomatiques en 2007, le bâtiment de la Chancellerie ougandaise à Kinshasa était presque délabré. Aussi le Gouvernement ougandais avait-il décidé de démolir la structure précédente et de construire un nouveau bâtiment moderne, que nous mettons aujourd’hui en service. Au président ougandais d’avoir disposé les moyens financiers pour que cette Chancellerie puisse être construite dans la durée proposée par les architectes.

« J’estime que le temps est à présent venu pour l’Ouganda et la RDC de faire passer leurs relations bilatérales à un niveau supérieur. Nous devons travailler ensemble pour développer le commerce et les investissements, promouvoir les échanges culturels et éducatifs et coopérer dans le domaine de la sécurité et d’autres questions régionales », a indiqué l’ambassadeur Farid Kaliisa, avant d’ajouter que ce nouveau bâtiment de la Chancellerie sera le centre d’une telle coopération. Ce sera le lieu où les Ougandais et les Congolais pourront se réunir pour construire un avenir meilleur pour nos deux pays et nos peuples.

Pour le ministre d’Etat des Affaires étrangères chargé des Affaires régionales, la nouvelle Chancellerie marque le début d’un nouveau chapitre dans la présence diplomatique de l’Ouganda en République démocratique du Congo, et avec cette chancellerie, nous disposons d’une plate-forme à partir de laquelle nous pouvons renforcer notre collaboration, approfondir nos partenariats et obtenir des résultats significatifs qui profitent à la fois à nos Nations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« L’Ouganda et la République démocratique du Congo partagent une longue histoire et un destin commun. Nous sommes deux pays voisins dotés de riches ressources naturelles et d’une population nombreuse. Les deux pays reconnaissent l’importance de la stabilité régionale et de la coopération économique pour notre bénéfice mutuel », dit-il, avant d’ajouter que les  deux pays coopèrent pour promouvoir la paix et la sécurité, le commerce transfrontalier, le développement des infrastructures (routes et énergie) et l’intégration régionale en tant que pierre angulaire du développement de nos deux pays.

Du 61ème anniversaire de l’indépendance de l’Ouganda

Le dimanche 19 novembre 2023, l’Ouganda a commémoré le 61e anniversaire de son Indépendance placé sous le thème : « Soutenir une nation unie et progressiste : prendre en charge notre avenir en tant que nation libre ».

Un thème qui fait écho aux politiques et aux programmes que le gouvernement ougandais entreprend et met en œuvre sans avoir à se laisser dicter des leçons par un pays étranger sur ce qu’il faut faire et comment le faire, comme si nous étions encore la colonie d’un autre. Il est révolu le temps où nous devions recevoir nous faire sermonner.

« Nous souhaitons à S.E Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo, et au peuple de la RDC, du succès lors des prochaines élections pour l’unité, la paix et le développement de notre chère République », affirme le ministre d’Etat des Affaires étrangères en charge des Affaires régionales.

Au cours des 61 dernières années, indique l’Ambassadeur Farid Kaliisa, l’Ouganda a réalisé des progrès significatifs dans de nombreux domaines. « Nous avons bâti une démocratie forte, une économie dynamique et une société pacifique et stable, après que notre pays ait traversé plusieurs difficultés liées à l’édification de la nation. Nous avons également joué un rôle de premier plan dans la promotion de l’intégration régionale ainsi que de la paix et de la sécurité en Afrique », pense-t-il.

Cependant, prévient-il, nous sommes également conscients des défis auxquels nous sommes encore confrontés pour surmonter les divisions, lutter contre la pauvreté et créer des richesses et des opportunités d’emploi pour tous nos peuples. Nous sommes déterminés à relever ces défis et à construire un avenir meilleur pour tous les Ougandais.

Etaient aussi présents à cette cérémonie, le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire de la Rdc  Mohindo Nzangi, le directeur du cabinet du ministre du Commerce extérieur et plusieurs personnalités ougandaises et congolaises.

JMNK




Présidentielle 2023 : Anicet Yomboranyama donne 20 raisons majeures pour lesquelles il faut voter Fatshi, le numéro 20

Au lendemain du lancement de la campagne électorale, le Communicateur Anicet Yomboranyama a organisé une conférence de presse en vue d’éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur les motivations profondes et authentiques qui l’ont stimulé à choisir un candidat président de la République qu’il considère comme le candidat le plus sérieux, le plus honnête (…) et donc le meilleur de tous les candidats concernant l’élection présidentielle qui aura lieu le 20 décembre de cette année dans notre pays : il s’agit de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat numéro 20. Et ce, avant de donner les 20 raisons majeures pour lesquelles nous devons tous voter le numéro 20.

Dans sa communication dans un hôtel de la place devant les journalistes, le Communicateur Anicet Yomboranyama a affirmé  que le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo jouit aujourd’hui d’un amour indéfectible de nous tous ses compatriotes et il se dit convaincu que sa réélection du reste attendue avec impatience est une récompense logique consécutive à ses performances indiscutables dans la gestion de la Res publica et cette réélection lui permettra de parachever avec brio les chantiers structurels qu’il a déjà lancés et dont les réalisations pour certains sont déjà palpables.

Mais pourquoi devrions-nous réélire Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ? Le Communicateur répond en donnant 20 raisons majeures :

Les 20 raisons majeures

Première raison : le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a réussi à rendre l’économie congolaise florissante et résiliente malgré les chocs exogènes et endogènes. En dépit de tous ces chocs, le Président de la République s’est montré proactif en peaufinant des stratégies efficientes ayant permis à la Rdc de réaliser des progrès historiques, car le pays a triplé ses recettes qui sont passées de 4 milliards d’USD il y a trois ans, à 16 milliards d’USD aujourd’hui et tout cela a été rendu possible grâce à une mobilisation décuplée des recettes du trésor public par les régies financières (la DGI, la DGDA, et la DGRAD). Au sujet de la mobilisation des recettes, il a salué un homme qui a joué un rôle exceptionnel : il s’agit du ministre des Finances Nicolas Kazadi qui est un grand réformateur.

Deuxième raison pour laquelle nous devons réélire Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat numéro 20 : l’amélioration de l’image de marque de la Rdc sur le plan international.  A titre d’exemple, nous avons réussi à renouer le partenariat win win avec les institutions de Bretton Woods, notamment le Fonds Monétaire International (FMI) avec lequel un accord appuyé par la facilité élargie de crédit a été conclu et d’ici là, la cinquième revue sera approuvée par le Conseil d’Administration de cette institution financière.

Troisième raison : le fait pour le Président de la République d’avoir sérieusement investi dans la sécurité de son pays. Quatrième raison : le Président de la République a rendu possible la gratuité de l’enseignement et tout dernièrement, la gratuité de la maternité dont nul ne pouvait rêver la faisabilité il y a quelques années. Ces deux grandes réformes sont une expression d’amour, un amour réel et profond.

Cinquième raison : la détermination sans répit du président de la République à booster le secteur agricole. La revanche du sol sur le sous-sol qui est devenu le leitmotiv de notre Président est en voie de prendre corps car, rappelez-vous la tenue au mois d’octobre dernier d’un grand forum conjointement organisé par le ministère des Finances et celui de l’agriculture ici à Kinshasa, forum axé sur l’agribusiness.

Sixième raison : son ambition de mettre en branle des projets structurels, une façon de placer la RDC en phase avec les objectifs de développement durable (ODD) afin de cristalliser sa vision baptisée, « le peuple d’abord ». Parlant des projets structurels, l’exécution des travaux en rapport avec les 145 territoires est d’une éloquence manifeste.

Septième raison : le Président de la République a rendu la justice distributive, car cette justice tend à devenir équitable, équilibrée et surtout impartiale. Huitième raison pour laquelle nous devons réélire Fatshi, c’est l’importance qu’il a déjà et veut accorder avec succès au secteur de la santé.  « J’ai parlé ici de la gratuité de la maternité, j’ajoute la construction des hôpitaux à travers les 145 territoires, la manière surprenante dont la RDC est soudainement devenue la star du financement des vaccins et surtout toute son énergie et son attention liée à la santé universelle », a affirmé Anicet Wemboranyama.

Neuvième raison : sa détermination à jouer un rôle clef dans la transition énergétique sachant que la RDC est un pays solution en cette matière. Dixième raison : l’investissement dans le capital humain. Onzième raison : la lutte contre la corruption est devenue un véritable cheval de bataille à travers le nouveau paradigme mis en place par l’Inspection Générale des Finances (IGF) à savoir : le contrôle à priori, le contrôle à posteriori et le contrôle concomitant.

12) l’eau et l’électricité, 13) le secteur des assurances, 14) les investissements dans le secteur minier et le projet visant la diversification de l’économie, 15) la matérialisation de la démocratie, 16) la matérialisation de la liberté de presse et autres libertés relatives aux droits de l’homme, 17) la lutte contre le tribalisme et le régionalisme, 18) la promotion du cosmopolitisme, 19) la promotion de l’entrepreneuriat, 20) l’amélioration du climat des affaires en Rdc.

Pour finir, le Communicateur Anicet Wemboranyama est d’avis que depuis 1960, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est le président congolais le plus politiquement correct, le plus performant, le plus réformateur, le plus pragmatique, et le plus proche de son peuple.

JMNK




Compact With Africa 2023 ” à Berlin: Sama Lukonde représente Félix Tshisekedi au 4ème sommet de l’investissement du G20

C’est tôt le matin de ce lundi 20 novembre 2023 que le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde est arrivé à Berlin pour prendre part, au nom du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo au sommet de l’investissement du G20, dénommé “Conférence sur le pact avec Africa 2023”. Un sommet organisé sous la présidence du G20 tenue par le Chancelier Allemand Olaf Scholez. Il a été marqué par l’adhésion de la RDC, qui devient le 13ème pays membre de cette communauté du G20 avec l’Afrique.

Dans son mot, le Premier Ministre congolais affirme que l’acceptation de son pays à cette organisation est une occasion qui lui est accordée afin d’une perspective radieuse et promotrice d’un élan de croissance en faveur de sa population.

“La candidature de la République démocratique du Congo au Compact With Africa a été motivée par des objectifs stratégiques devant lui permettre de renforcer les efforts fournis à travers l’attraction des investissements et l’amélioration des cadres macro-économique, commercial et financier”, a-t-il souligné. Car, poursuit-il, cette entrée permettra à la RDC d’être, non seulement partenaire, mais également bénéficiaire des appuis financiers attendus dans le cadre des réformes entreprises par le Gouvernement.

Le Premier Ministre a aussi souligné que la RDC ne vient pas dans cette organisation comme simple bénéficiaire. Elle a aussi un apport considérable au sein de cette organisation en tant que l’un des pourvoyeurs stratégiques des ressources nécessaires au développement des entreprises de l’espace Compact With Africa.

” De par sa position géostratégique, au cœur de l’Afrique, la République démocratique du Congo dispose d’une économie résiliente et dynamique dont la croissance a été estimée à 8,9% en 2022. Cette économie repose sur une population majoritairement dominée par la jeunesse et dispose des ressources minérales, halieutiques, forestières, hydrauliques dont la plupart sont rares, critiques et essentielles dans la transformation des énergies renouvelables et fossiles, à la préservation de la couche d’ozone. Ainsi pourvue d’énormes potentialités, la République démocratique du Congo se présente sur l’échiquier international en pays pourvoyeur des solutions aux défis mondiaux.

Des efforts porteurs de succès

Qui plus est, la RDC a initié d’ambitieuses réformes structurelles dans divers secteurs, prouvant qu’elle est résolument engagée dans le processus du renforcement de la gouvernance et de l’amélioration du climat des affaires et ce, à travers des mesures drastiques de normalisation du cadre macro-économique, l’élaboration des politiques sectorielles et transversales. Ce qui a permis à notre pays d’ouvrir une fenêtre étroite de collaboration avec les institutions financières internationales pour catalyser des nouveaux financements afin d’appuyer des réformes macroéconomiques, financières et fiscales. Ces efforts ont été poursuivis, sans relâche, dans le cadre d’un dialogue constructif avec les principaux partenaires clés du secteur privé”, a ajouté le chef du gouvernement congolais.

Cela, avant d’expliquer que la République démocratique du Congo bénéficie d’une multiplicité des secteurs à fort potentiel à même d’influer sur les économies du monde. C’est le cas notamment de l’agriculture avec 75% des terres arables, des forêts dont 47% du bassin du Congo et ses tourbières constituant le plus grand puit de carbone, du long fleuve dont le débit est le plus fort après celui de l’Amazonie avec son potentiel hydroélectrique important, capable de soutenir le développement d’une chaîne de valeur industrielle. Il en veut pour exemple la chaîne de valeur de l’hydrogène, des ressources en hydrocarbures et des minerais critiques, utiles à la transition énergétique, écologique, notamment. Dans cet élan, dit-il, la République démocratique du Congo a signé avec la République de la Zambie un protocole d’accord sur la production des batteries électriques, nonobstant l’ouverture d’un espace dédié à une zone économique spéciale capable d’héberger des usines de transformation des matières premières en biens intermédiaires et finaux. Dans le cadre du désenclavement du pays, le Gouvernement a initié un programme de développement local de ses 145 territoires. Evalué à 1,7 milliards de dollars américains, ce programme comprend notamment la construction des routes, des ponts, des ferries et autres infrastructures de base. La finalité étant de développer le pays en fournissant de l’emploi sûr à la jeunesse, qui constitue une main-d’œuvre abondante. Ce tableau dénote de la volonté politique des gouvernants congolais d’inscrire la République démocratique du Congo dans la sphère des pays investisseurs et relève de l’intérêt majeur qu’elle attache à la coopération multiforme et multipolaire en vue de son développement intégral.

Il sied d’indiquer qu’après le sommet, Olaf Scholez a accordé un tête-à-tête au Chef du gouvernement congolais, Jean-Michel Sama Lukonde.

 




Alors que l’opposition met le cap sur une candidature unique et Fayulu s’éloigne du bloc : Marie Josée Ifoku appelle à l’éradication du système de prédation

L’unique femme à se porter deux fois de suite  à la magistrature suprême de la Rdc, Marie Josée Ifoku Mputa Mpunga, qui affirme  faire de l’opposition non pas contre un régime, mais contre le système de prédation, n’a pas suivie la voie de la candidature unique de l’opposition à la présidentielle de décembre 2023.

Elle invite les Congolais à l’unité pour éradiquer le système de prédation instauré à la Conférence de Berlin 1885 et perpétué par les différentes Républiques par ses dirigeants. Après le désistement  de l’ancien Premier ministre de la Rdc Augustin Matata Ponyo et de  Seth Kikuni président du parti politique de l’opposition « Piste pour l’émergence »  en faveur de Moïse Katumbi Chapwe,  à la candidature du président de l’Ensemble pour la République comme candidat commun de l’opposition pour affronter Félix Antoine Tshisekedi, l’initiatrice de la « Kombolisation », en appelle plutôt au choix d’une vision plutôt  que des noms.

Alors que faisant suite aux discussions qui se sont tenues du 13 au 17 novembre en Afrique du Sud entre des émissaires de cinq candidats de l’opposition, dont MM. Matata et Katumbi, le Premier ministre honoraire  Augustin Matata Ponyo, avait annoncé dimanche soir son, via  son compte Facebook, désistement en faveur de Moïse Katumbi et que , «  suite à l’appel lancé par l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo à tous les parties prenantes des assises de Pretoria en Afrique du sud, le président du parti politique de l’opposition « Piste pour l’émergence », Seth Kikuni ait également annoncé ce lundi 20 novembre 2023, son ralliement  à la candidature de Moise Katumbi, l’ex-gouverneure de la province de la Tshuapa martèle sur l’éradication du système de prédation instauré depuis la conférence de Berlin en 1885.

Pour s’y faire, elle a initié l’idéologie politique dénommée, ‘la Kombolisation’ qui « vient pour nettoyer le Congo du système de prédation  instauré depuis Berlin en 1885 et perpétuer par les dirigeants congolais jusqu’à ces jours réduisant le pays en une proie à dévorer par des vautours de tous genre tant à l’intérieur qu’à l’extérieur mène à la renaissance d’un nouveau Congo ».

Ainsi donc, plutôt que de faire de l’opposition contre un régime,   Marie Josée Ifoku Mputa Mpunga invite donc tous les Congolais à s’unir ‘comme les tiges d’un balai’ pour éradiquer ce système et de « choisir la vision et non  les noms ».

Pas d’opposition contre un régime me contre un système

Réunis en Afrique du Sud la semaine dernière, plusieurs représentants des candidats de l’opposition congolaise ont formé une nouvelle coalition politique, « Congo ya Makasi » dans le but d’aboutir à la désignation d’un candidat pour la présidentielle de décembre.

Le «candidat commun idéal», censée être désignée selon des critères d’identification du susceptible de donner le plus de chances à l’opposition face au président sortant, Félix Tshisekedi, demeurera dans « le système instauré depuis le 1er juillet 1885 qui a fait du Congo la propriété privée de Léopold II  qui va le céder à la Belgique en 1908  et qui s’est perpétué à travers la différente république jusqu’à ces jours », déplore Ifoku.

Sa position tranche donc nettement avec l’opposition congolaise qui, par la désignation d’un candidat commun, franchira  un nouveau pallier en vue de la présidentielle du 20 décembre prochain. Il est vrai que plusieurs documents avaient été signés par les représentants des candidats en Afrique du Sud, Olivier Kamitatu a paraphé le document pour le compte du candidat Moïse Katumbi, tandis que Jean-Pierre Muongo a signé pour Denis Mukwege, et Franklin Tshiamala pour le candidat Matata Ponyo et les délégués de Martin Fayulu ont quant à eux, exprimé leur insistance sur l’organisation d’une élection transparente. Mais Marie Josée Ifoku, estime que le système de prédation doit d’abord être éradiqué et une nouvelle Constitution conduisant à la 4èmer République écrite.  Elle  n’a donc pas adhéré à cette nouvelle coalition.

Willy Makumi Motosia

 




Élections : Carole Agito mobilise prêt de 32.500 électeurs de Buta ville pour Fatshi 20

À quelques jours de l’arrivée annoncé du candidat Félix-Antoine Tshisekedi à Buta, chef-lieu de la province du Bas-Uélé, la candidate de l’union sacrée de la nation Carole Agito Amela N°15 bat le rappel des troupes pour 2 objectifs.

Primo, offrir un accueil chaleureux à Fatshi 20 qui foule pour la première fois le sol du Bas-Uélé ce samedi 25 novembre 2023 dans le cadre d’un meeting au stade. Secundo, pour que les 32.500 électeurs attendus dans les bureaux  de vote  de Buta ville s’alignent derrière Fatshi 20 afin de lui donner un résultat sans appel ce 20 décembre 2023 dans les urnes.

Pour y arriver, Carole Agito Amela s’appuie sur les adhésions massives à son parti politique Agir pour le Congo (AGPC) qui au plan politique contrôle la province du Bas-Uélé en général et la ville de Buta en particulier, son fief électoral.

Aussi, nous rappelle son équipe de campagne, les œuvres sociales de la fondation Carole Agito dans tous les secteurs de la vie ont balisé le chemin depuis 4 ans pour des résultats extraordinaire dans la mobilisation lancée par l’actuel Questeur du Sénat pour que la population rallie la caisse de l’union sacrée pendant cette période d’enjeux électoraux.

Ceci confirme donc le leadership de Carole Agito Amela dans le Bas-Uélé et augure des jours meilleurs pour le pacte politique entre la population du Bas-Uélé et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Ici, le peuple prend rendez-vous avec l’histoire pour ce 20 décembre 2023, tous alignés derrière son porte-parole Carole Agito Amela.




« REGARD CITOYEN » demande aux candidats, militants ou sympathisants de s’abstenir de tout propos ou tout acte qui pourrait travestir la campagne électorale

La Mission d’Observation Electorale non partisane, «MOE Regard Citoyen », solennellement installée le 19 octobre 2023, informe la communauté tant nationale qu’internationale ainsi que toutes les parties prenantes à ce quatrième cycle électoral de la RDC, qu’elle suit de très près le déroulement de ce moment qui doit être la fête de la démocratie : elle en fera une évaluation rigoureuse, professionnelle et impartiale aux regards des standards internationaux, régionaux et au cadre juridique congolais.

Dans un communiqué publié ce 20 novembre à Kinshasa, elle note que la Rdc aborde une étape importante très attendue par les candidats et par le peuple : c’est l’étape où les candidats, les compétiteurs, cherchent à gagner le suffrage des électeurs par leur projet pour un mieux-être de tous les Congolais, en cas de leur élection. C’est aussi l’occasion pour le peuple, d’essayer de comprendre les offres politiques des candidats et des partis et/ou regroupements politiques.

Pour ce faire, la campagne électorale a été officiellement ouverte le 19 novembre 2023 pour 30 jours.

« REGARD CITOYEN » annonce qu’elle fera preuve de la même vigilance pour toutes les autres activités qui seront menées concomitamment ou séquentiellement par les parties prenantes, y compris la CENI, les Institutions d’appui à la démocratie, les Cours et Tribunaux ainsi que les attitudes et comportements des amis de la RDC, à l’intérieur comme à l’extérieur du territoire national : 500 observateurs de long terme et 22 000 observateurs de court terme seront déployés, à cet effet, pour collecter et remonter les faits qui fonderont l’évaluation du processus par sa Mission d’Observation.

« « REGARD CITOYEN » ne doute pas que les Congolaises et les Congolais, que nous sommes, avons tiré toutes les leçons des campagnes électorales des cycles précédents pour que celle-ci soit, pour une fois, une véritable confrontation d’idées, de projets et de vision pour le pays et son peuple », précise le même document.

« REGARD CITOYEN » lance, par conséquent, un appel patriotique à toutes et à tous, candidats, militants ou sympathisants, à s’abstenir de tout propos, tout acte, toute allusion qui pourrait travestir la campagne électorale, campagne d’idées contre idées, de projets contre projets, en des attaques personnelles sur la vie privée des uns ou des autres, des discours tribalistes ou autres actes qui fragilisent la cohésion nationale et qui feraient ainsi le jeu des ennemis de la RDC.

Cofinancé par l’Union européenne « REGARD CITOYEN » encourage toutes les autres missions engagées dans l’évaluation de ce processus à promouvoir l’éthique de l’observation qui contribue à la préservation de l’intégrité du processus électoral, à restaurer la confiance des populations et à consolider la démocratie.

 




Le cabinet d’avocats franco-marocain Gauvin & Raji s’installe en Rdc

Le cabinet d’avocats franco-marocain Gauvin & Raji ouvre un bureau en République Démocratique du Congo. Le spécialiste du secteur bancaire et financier, déjà implanté à Paris et à Casablanca, se renforce ainsi pour mieux servir ses clients sur l’axe Europe – Maghreb – Afrique Subsaharienne.

Créé en 2022 par les avocats Alain Gauvin et Kawtar Raji-Briand, le cabinet Gauvin & Raji | Avocats est l’une des références du conseil en droit bancaire, financier et assurances. Après Paris et Casablanca, le binôme a décidé de créer un bureau à Kinshasa avec pour objectif de rayonner sur l’ensemble de la région. Dans cette zone et plus spécifiquement en RDC, Gauvin & Raji | Avocats s’appuiera sur son expertise dont profitent, depuis plus de 20 ans, ses clients publics et privés.

3 types de besoins à satisfaire

Ainsi, par la création de ce bureau, indique un communiqué de presse publié à cet effet, les deux associés ont l’ambition de satisfaire trois types de besoins des opérateurs publics et privés de la région : Assister les banques et organismes financiers pour assurer la conformité de leurs activités à la réglementation bancaire et financière ; les conseiller dans la création de fonds d’investissement, la structuration d’opérations de titrisation et d’instruments financiers innovants (optimisation des fonds propres, couverture contre les risques de crédit, etc.) ; les accompagner dans la négociation et la rédaction de leurs contrats de financement et de refinancement ;

Apporter à l’Etat, aux autorités administratives et agences de développement étatiques ou multilatérales l’appui juridique dont ils ont besoin et les conseiller dans le cadre de la rédaction et la mise en œuvre de réformes pour contribuer au renforcement du secteur bancaire et financier et à l’amélioration du climat des affaires ;

Accompagner les entreprises minières, qu’elles soient congolaises ou étrangères, dans la mise en œuvre de leurs projets en conformité avec la réglementation, notamment, en termes de sous-traitance et d’ESG (environnemental, social et gouvernance) ; participer à la rédaction et à la négociation de partenariats d’exploitation de sites miniers et de contrats d’acquisition d’actifs miniers.

Avec l’ouverture de ce bureau à Kinshasa, Gauvin & Raji | Avocats entend participer au rayonnement de la RDC comme acteur clé du commerce intra-africain. De façon plus générale, les deux associés souhaitent que ce troisième bureau contribue au renforcement des relations entre l’Afrique et l’Europe.

Kawtar Raji-Briand rappelle en effet que « l’avenir euro-africain est à l’origine de la création de notre cabinet et nous pensons pouvoir contribuer à la qualité des relations entre les deux continents par notre installation en RDC, en plus de notre présence au Maroc et en France. Pour nous, l’axe Europe-Afrique ne doit pas se limiter aux projets d’acteurs européens en RDC, mais permettre aussi aux entrepreneurs congolais et plus généralement africains de réaliser des projets en Europe. »

 




Élections 2023: Denis Kadima reçoit la Cheffe observatrice de la Mission d’observation électorale de l’UE

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a échangé avec la mission d’observation électorale de l’Union européenne (UE), conduite par Malin BJÖRK, Députée et Cheffe observatrice de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE) qui a fait part au numéro un de la Centrale électorale du déploiement des observateurs électoraux dans toutes les provinces de la RDC.

Au terme de ces échanges, Malin Björk, qui dit être honorée de diriger la MOE-UE, qui va être déployée pour la première fois en RDC depuis les scrutins de 2011, a circonscrit les contours de cette mission.

« Nous sommes venus en RDC pour le lancement officiel de la mission d’observation électorale de l’Union européenne. Nous sommes une équipe de 13 experts, 42 observateurs et observatrices de longue durée qui vont être déployés dans les prochains jours. Nous aurons au moment des élections, 12 observateurs et observatrices de courte durée et une délégation composée de 6 députés du Parlement européen. Aujourd’hui avec le Président de la CENI, c’était une réunion pour présenter notre mission d’observation électorale et en même temps remercier la CENI pour son invitation de venir observer les élections pour qu’elles soient démocratiques, inclusives et transparentes », a indiqué la cheffe de mission d’observation électorale.

« Pour le déploiement, il y aura 42 observateurs de longue durée qui seront déployés dans toutes les régions et ils partiront dans les prochains jours. Il y aura aussi des experts électoraux et politiques, des médias qui travaillent ici sur place, à Kinshasa et qui vont aussi voyager dans le pays, dans les régions différentes. Nous aurons aussi le soutien du corps diplomatique, des ambassades européennes et d’autres personnels qui vont aussi faire partie de l’observation le jour des élections et nous comptons avoir à peu près 80 à 100 observateurs et observatrices », a-t-elle précisé.

Remerciant le Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi, pour l’accueil chaleureux, la Cheffe de MOE-UE a salué la collaboration existant entre la Centrale électorale congolaise et la MOE-UE.

« L’accueil était très ouvert de notre mission d’observation électorale. Il y a une bonne collaboration et un dialogue ouvert, évidemment que notre mission d’observation électorale est indépendante du côté des institutions européennes. Nous sommes une mission d’observation électorale. La CENI est un acteur clé pour que le processus électoral se passe dans de meilleures conditions et nous apprécions beaucoup le dialogue avec la CENI », a conclu Malin BJÖRK.