OCC : Le Dr Etienne Tshimanga prône le renforcement des capacités des agents de son office

« La vie est une école. Et, nous avons le devoir d’apprendre tous les jours. C’est de cette façon que nous parviendrons à parfaire notre travail », a déclaré le Directeur général de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), à la clôture de la formation organisée par la firme BIVAC sur la norme ISO 17065 qui traite de la Certification les produits, le jeudi 16 novembre dernier, dans les installations de VERITAS/BIVAC à la Gombe.

Cette formation a connu la participation des agents et cadres du département Certification et Contrôle de la Production locale de l’OCC, qui avait à leur tête, le Professeur Emmany Luwenga Muana.
Dans son mot, le Dr Etienne Tshimanga était l’homme le plus heureux, car le changement du narratif est effectif. Il a exhorté les agents et cadres à l’applicabilité de la formation qu’il venait de recevoir de Mme Marie Elisabeth D’Ornano, experte internal CEI/BIVAC. De ce fait, le Directeur général a interpelé les agents au travail et aussi a exploité l’activité « certification » qui est resté longtemps inexploité à l’Office.


Il a indiqué par ailleurs que cette formation n’est pas la première ni la dernière de votre Département. L’idéal serait que tous les domaines de certification du Département Certification et Contrôle de La Production Locale aillent vers l’accréditation a souhaité le N°1 de l’office Congolais de Contrôle.


Pour sa part, l’experte a exhorté les apprenants à la maîtrise du « process » et surtout à l’application d’une manière concrète les techniques apprises. C’est ce qui permettra à l’OCC d’être acrédité.




Candidate députée nationale et provinciale à Kalemie ville, Béatrice Lumbu honore le personnel du ministère des PTNTIC   

Candidate députée nationale (numéro 113) et provinciale (numéro 159) dans la circonscription électorale de Kalemie-ville, Béatrice Lumbu Mbombo porte en elle le souci des fils et filles du Tanganyika.

Appelée affectueusement la voix de sans voix (Sauti ya wale wasiyo na sauti) par la population de Kalemie, c’est à ce titre qu’elle s’est investie personnellement pour obtenir la régularisation administrative des agents et cadres du Ministère provincial des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologie de l’Information et de la Communication (PTNTIC) ? notamment de Kalemie, Kabalo, Kongolo, Moba, Manono et Nyunzu.

Grâce aux efforts louables déployés par l’initiatrice de la Fondation Béatrice Lumbu, plusieurs commissions d’affectations et notifications dûment signées par le Secrétaire Général aux PTNTIC ont été officiellement remises au personnel de ce service en province.

Un geste salvateur qui a énormément soulagé ces agents et cadres qui lui ont témoigné leur soutien et accompagnement.

“Nous sommes à jamais honorés par le courage et l’engagement de Béatrice Lumbu. L’acte qu’elle a posé honore également nos familles. Nous serons derrière elle pour l’avenir de notre province”, ont-ils témoigné.

Béatrice Lumbu a ainsi démontré que l’amélioration des conditions de vie de la population du Tanganyika demeure sa préoccupation première et permanente.




Afrique de l’Ouest : Les groupes affiliés à Daech, “une menace persistante” (Déclaration conjointe de l’Africa Focus Group)

Les groupes affiliés à Daech constituent “une menace persistante pour les populations d’Afrique de l’Ouest”, selon une déclaration conjointe de l’Africa Focus Group relevant de la Coalition mondiale contre Daech, co-présidé par le Maroc.

L’Africa Focus Group, co-présidé également par l’Italie, l’Arabie saoudite et les États-Unis, s’est réuni mercredi à Cotonou, à l’invitation de la République du Bénin, indique le département d’Etat américain dans un communiqué publié à Washington.

À Cotonou, 28 membres et observateurs de la Coalition ont participé à une réunion de ce groupe axée sur les défis liés à la sécurité régionale et à la lutte contre le terrorisme posés par les groupes affiliés à l’Etat islamique dans la région côtière de l’Afrique de l’Ouest.

Les discussions ont porté sur la coordination avec d’autres initiatives multilatérales, souligne la même source, ajoutant que les participants à la réunion de Cotonou ont été informés des efforts déployés par les partenaires de la coalition qui sont engagés ou dirigent l’Initiative d’Accra, le G-5, la Coalition pour le Sahel et le processus d’Aqaba.

Le Bureau des Nations Unies contre le terrorisme, qui bénéficie du statut d’observateur au sein de la Coalition, a fait le point sur le sommet africain prévu au printemps 2024, qui devrait compléter les efforts internationaux visant à contrer les groupes affiliés à Daech en Afrique.

L’Africa Focus Group a reconnu qu’il existe de nombreux facteurs qui contribuent aux défis sécuritaires actuels dans la région.

Afin de renforcer son impact, le groupe concentre ses efforts sur les quatre piliers de son plan d’action, à savoir le renforcement et l’amélioration de la sécurité des frontières, la collecte biométrique, la lutte contre la propagande de Daech et les efforts de recrutement et le renforcement de la résilience des communautés, l’amélioration des capacités des membres de la Coalition pour réduire les sources de financement illicite de l’Etat islamique et la lutte contre les influences malignes qui entravent les efforts de lutte contre le terrorisme.

Les participants à la réunion de Cotonou ont réaffirmé l’importance des échanges francs et ouverts en cours, soulignant que les membres de l’Africa Focus Group sont engagés à partager et à développer les meilleures pratiques pour renforcer les capacités des partenaires et aider les pays en matière de lutte contre le terrorisme.

Enfin, les coprésidents du groupe ont affirmé que la Coalition mondiale contre Daech demeure déterminée à affronter et à vaincre l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest et ailleurs dans le monde.

L’Africa Focus Group sert de mécanisme de collaboration pour coordonner l’assistance antiterroriste afin de renforcer la capacité antiterroriste des membres africains de la Coalition, ajoute le communiqué.




Dans un stade des Martyrs acquis à sa cause : Une fois de plus, Fatshi dénonce les candidats de l’étranger

Le candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi vient de donner le coup d’envoi de la campagne présidentielle qui prendra un mois plein pour convaincre les indécis.

Dans un stade plein à craquer, Fatshi habillé tout en blanc, a parlé aux Congolais en kinois. Entre lui et Kagame, c’est terminé. Il n’y a plus que Dieu qui va trancher. Qui aura raison et qui aura tort ? Kagame s’est montré fourbe en me poignardant dans le dos, alors que je l’ai pris pour un bon voisin, un frère. Plus question de se parler.

Il a appelé les Congolais à faire attention avec les candidats de l’étranger, les vendeurs de rêves.

Certains ont déjà dirigé le Congo, ils viendront tenir des discours démagogiques, une fois élus, ils vont vendre le Congo aux étrangers.

Le FCC avait choisi le statuquo dès le départ, pendant deux ans, on a fait du sur place. Nous avons créé une structure, l’union sacrée de la nation, les amis du FCC, nous ont rejoint, ils ont choisi le bon côté de l’histoire.

Les candidats de l’étranger sont incapables de citer le nom de Kagame dans la guerre de l’Est qui a fait tant de morts.




A toutes ses bases de Lubumbashi : Jean-Claude Kamfwa prêche Félix Tshisekedi, son candidat président de la République

Les enfants de Dieu des différentes églises de la Katuba réunis au sein de l’APDM (Association des Pasteurs pour le Développement Ministériel), sous la conduite de l’apôtre Jean Mulumba Makumi, ont pris part ce dimanche 19 novembre 2023 dans la salle des fêtes de la commune Katuba, à un rassemblement dénommé ” service de présentation des candidats définitifs à soutenir”, sous le thème : ” L’homme voit ce qui frappe aux yeux, mais Dieu voit le cœur “.

Le candidat à la députation nationale ville de Lubumbashi était l’hôte de marque à cette célébration. Jean-Claude Kamfwa Kimimba a atterri sur le lieu, dans une attitude d’un chrétien converti et convainquant.

Ici, une parole de soutien extraordinaire était cachée dans la bible, mais révélée par l’apôtre Daniel Kazadi Kamba. Selon lui, Kamfwa Kimimba Jean-Claude étant un choix de Dieu, un homme de cœur, respectueux de ses engagements, une solution aux problèmes de plus démunis, mérite la confiance de toute l’assemblée de l’APDM lors des élections du 20 décembre 2023 en Rdc. Derrière lui, Modeste Kambala, ticket de toute cette assemblée à la députation provinciale.

Dans sa brève intervention après le culte, Jean-Claude Kamfwa Kimimba, le candidat 250 à la députation national, circonscription électorale de Lubumbashi, au-delà des remerciements pour l’accueil chaleureux lui réservé, a formulé une demande à ces enfants de Dieu qui constitue une base rassurante dans la commune Katuba. Voter massivement à la présidence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le numéro 20, pour lui-même le 250 aux nationales, mais aussi chuter par Modeste Kambala le n° 382 aux provinciales.

De ce rassemblement à la Katuba première, une détermination et un engagement sans complaisance de porter le choix sur le serviteur du peuple, Jean-Claude Kamfwa Kimimba, l’incarnation de l’altruisme à Lubumbashi, ont été enregistré.

A la ligue des jeunes pour le soutien à Jean-Claude Kamfwa LJK, c’est une ambiance limpide qui a accueilli la volonté et le choix du peuple lushois Kamfwa Kimimba Jean-Claude, l’après-midi de ce même dimanche 19 novembre 2023 au quartier Bel air, commune Kampemba. Le slogan exprimé sur papier, traduit la sincérité des cœurs de ces électeurs en faveur du candidat numéro 20 Fatshi Béton, 250 aux législatives nationales Jean-Claude Kamfwa Kimimba, tandis que Modeste Kambala a été présenté pour les provinciales à Lubumbashi.

Comme à la Katuba, le serviteur du peuple a conscientisé la jeunesse de la LJK à une prise de conscience pour un changement dans la gestion de la chose publique.

Roger Ngandu wa Mitaba




Exploitation du Poste frontalier unique Rdc-Zambie: Alexis Gisaro représente Sama Lukonde à la signature du premier accord 

Les gouvernements de la République démocratique du Congo et de la Zambie ont signé l’accord bilatéral le 17 novembre 2023, à Lusaka en Zambie, pour la mise en œuvre et l’exploitation du poste frontalier unique de Chalwe-Kabila, développé par GED Africa Ltd, dans le cadre du projet de route à péage de Kasomeno-Mwenda.

Côté Gouvernement de la RDC, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a été représenté à la cérémonie de signature de l’accord par le Ministre d’État en charge des Infrastructures, Alexis Gisaro, avec à ses côtés, le Ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa Tongba et le Conseiller Spécial du Premier Ministre, Romulus Kisambe. Côté zambien, on a noté la présence du Ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Chipoka Mulenga.

Les discussions bilatérales ont commencé au début de l’année et la signature de l’accord qui est intervenu le 17 novembre témoigne de la volonté de deux administrations d’apprendre l’une de l’autre et de partager leur expertise afin d’accélérer le projet KMTR. Il s’agit du premier OSBP entre la Zambie et la République démocratique du Congo, qui positionne la région sur la voie de la croissance économique grâce à l’amélioration des infrastructures et à la rationalisation de la facilitation des échanges.

Pour la partie zambienne, dans le cadre de l’intégration internationale, les gouvernements ont aligné cet accord sur des cadres internationaux tels que l’accord de facilitation de l’Organisation mondiale du commerce, le traité de la Communauté de développement de l’Afrique australe et la politique de libre circulation des personnes de l’Union africaine, démontrant ainsi leur engagement en faveur de l’harmonisation des politiques régionales. Une fois l’OSBPA en place, les comités de pilotage conjoints peuvent aller de l’avant en élaborant le manuel d’exploitation, assorti de politiques et de procédures détaillées pour la mise en œuvre.

Pour la partie congolaise, l’établissement et l’opérationnalisation du poste frontalier entraîneront des contrôles frontaliers rapides et normalisés qui réduiront les arrêts commerciaux, les coûts de transport et les temps de transit. Ce projet offre des possibilités d’emplois immédiates, à moyen et à long terme grâce aux travaux déjà en cours, 3 ans de construction majeure et 22 ans d’exploitation et d’entretien de la route et des installations du poste frontalier unique.

“Parallèlement à l’accord bilatéral monumental, la finalisation réussie des accords de services de police privés en Zambie et en RDC souligne notre engagement à faire respecter le Code de la route et à assurer la sûreté et la sécurité sur toute l’étendue de la zone d’influence du projet.  Cette étape démontre une fois de plus l’engagement de toutes les parties prenantes à libérer le potentiel régional”, a ajouté Klaus Findt, PDG de GED Africa.

À propos de GED Africa Ltd

GED Africa Limited (“GED Africa”) est la société d’investissement et de gestion du projet de route à péage Kasomeno-Mwenda (“Projet”), qui est un projet d’infrastructure de rupture combinant deux concessions de partenariat public-privé de 25 ans entre les filiales de GED Africa Ltd et les gouvernements de la République démocratique du Congo et de la République de Zambie dans le cadre d’accords de concession distincts.

Présent à cette cérémonie, le Conseiller principal du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, Romulus Kisambe, qui s’est confié à la presse, a rendu hommage au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi et au au Chef du Gouvernement qui n’a ménagé aucun effort pour que ce projet devienne ce jour une réalité depuis 2012.

“C’est un sentiment de grande satisfaction qui m’anime parce-que le projet a commencé en 2012. De 2012 jusqu’en 2021, aucun acte officiel n’a été posé. Il n’y a pas eu une avancée significative sur le projet parce que les actes ne suivaient pas. Depuis l’accession du Premier Ministre Sama Lukonde à la primature, ce projet a été réactivé et finalement il a commencé à avoir des actes d’État en commençant par l’approbation du marché attribué à GED, et puis finalement le lancement officiel, le début des travaux.. Et aujourd’hui, finalement, on signe l’accord de gestion du Poste frontalier de Chalwe. Ce qui est aujourd’hui un dernier acte qui s’actionne la consécration de ce grand projet voulu par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, projet piloté et suivi de très près par son Excellence Monsieur le Premier Ministre, chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge qui nous a envoyé ici à Lusaka”, a-t-il déclaré.

Signalons que ce projet comprend les principaux éléments suivants : – la modernisation, la construction et l’expansion de 184 km d’autoroute; – la Construction d’un pont à haubans de 345 m sur la frontière au niveau de la rivière Luapula-! La Construction d’un poste frontière à guichet unique avec entrepôts et parkings; La Mise en place d’un système de péage et de l’infrastructure associée, une infrastructure sociale pour le développement des communautés.




Nord-Kivu : « Ma voix n’est pas à vendre », une campagne citoyenne lancée par la Lucha en ville de Beni   

La campagne dénommée ” ma voix n’est à vendre ” a été lancée ce vendredi 17 novembre 2023 , en ville de Beni au Nord-Kivu par le mouvement citoyen lutte pour le changement Lucha/section de Beni.

Cette initiative, selon ce mouvement citoyen, vise à éveiller la conscience de la population pour ne pas voter un candidat sans plan d’action ou vision ni moins encore une réalisation pour l’intérêt de la population.

À la même source d’ajouter que dans cette campagne, la Lucha met en garde tous les politiciens qui par ruse profitent de la misère de la population pour se faire élire et ne plus travailler pour l’intérêt de cette dernière qui croupit dans un désespoir suite à l’insécurité grandissante orchestrée par les groupes armés locaux et étrangers .

Pour une réussite totale de cette campagne, la Lucha promet d’intensifier des séances de sensibilisations dans des lieux et espace public afin de faire voir à la population l’importance de ne pas voter un candidat sans vision, moins encore une réalisation palpable.

Notons que cette initiative intervient quelques jours seulement avant le début du lancement officiel de la campagne électorale par la CENI en République démocratique du Congo, le dimanche 19 novembre 2023.




Rdc : sept morts dans une fusillade et combats contre le M23

Les circonstances de la fusillade, survenue dans le territoire de Nyiragongo, dans un camp de déplacés juste au nord de la capitale provinciale Goma, sont confuses.

Au moins sept personnes ont été tuées dans des échanges de tirs samedi soir dans le Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, où des combats opposaient par ailleurs dimanche l’armée à des rebelles du M23, a-t-on appris de plusieurs sources locales.

Les circonstances de la fusillade, survenue dans le territoire de Nyiragongo, dans un camp de déplacés juste au nord de la capitale provinciale Goma, sont confuses. « On n’a pas identifié les auteurs », a déclaré une source hospitalière, en faisant état de sept morts – quatre civils et trois militaires – et onze blessés. Selon l’administrateur policier du territoire, le colonel Patrick Iduma, des miliciens « autochtones » auraient tiré « pour effrayer les déplacés qui occupent leurs parcelles ».

Selon des témoignages évoqués par Pascal Harerimana, président de la société civile locale, les auteurs « étaient vêtus des nouvelles tenues des militaires récemment venus au front ». Parmi les morts figurent des civils qui étaient dans un bar, a-t-il ajouté.

La province du Nord-Kivu est en proie depuis deux ans à une rébellion, menée par le M23 (« Mouvement du 23 mars ») et soutenue par le Rwanda selon de nombreuses sources. Depuis début octobre, l’armée combattant les rebelles est alliée à des miliciens dits « patriotes » (« wazalendo »).

Le week-end dernier, au moins six personnes ont été tuées et une dizaine blessées lors d’une « dispute » qui a dégénéré entre des militaires congolais et des « wazalendo » dans le même territoire de Nyiragongo. Par ailleurs, dans le territoire voisin de Masisi, des combats ont été signalés dimanche entre l’armée et les rebelles, après quelques jours de répit dans les affrontements.

« Le M23 nous a attaqués ce matin à Karenga », à côté du parc des Virunga, a indiqué une source sécuritaire. Les militaires ont été délogés de leur position, « mais nous allons récupérer la zone », a affirmé la même source.

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Présidentielle en RDC: Matata Ponyo se désiste en faveur de Moïse Katumbi

Cette annonce fait suite aux discussions qui se sont tenues du 13 au 17 novembre en Afrique du Sud entre des émissaires de cinq candidats de l’opposition.

L’ancien Premier ministre (2012-2016) de la République démocratique du Congo Augustin Matata Ponyo, un des candidats de l’opposition à la présidentielle du 20 décembre, a annoncé dimanche soir son désistement en faveur de Moïse Katumbi.

Cette annonce, dans un enregistrement diffusé sur son compte Facebook, fait suite aux discussions qui se sont tenues du 13 au 17 novembre en Afrique du Sud entre des émissaires de cinq candidats de l’opposition, dont MM. Matata et Katumbi, ancien gouverneur de la province minière du Katanga.

Lors des consultations, les délégués de quatre d’entre eux ont, selon les ONG organisatrices, défini des critères d’identification du «candidat commun idéal», susceptible de donner le plus de chances à l’opposition face au président sortant, Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019 et candidat à un second mandat de cinq ans. Les deux autres candidats concernés sont le prix Nobel de la paix Denis Mukwege et le député Delly Sesanga. Le camp n’ayant pas adhéré à ce projet est celui de Martin Fayulu, candidat malheureux aux élections de 2018.

Au total, 26 candidatures ont été enregistrées pour la présidentielle, élection à un seul tour couplée à des législatives, provinciales et municipales. «En vue de maximiser les voix et surtout pour faire échec à la manoeuvre du pouvoir», qu’il accuse de préparer une «fraude électorale massive», M. Matata estime dans son message que «l’urgence d’une candidature unique de l’opposition s’impose».

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