À Buta : La population a bravé la pluie pour accueillir Moïse Katumbi et écouter son programme

Selon le compte X du tri hebdomadaire Africanews, le candidat 3 a critiqué la gestion de Félix Tshisekedi, «qui n’a entrepris aucun projet social concret en faveur de la population locale après 5 ans d’une gestion basée sur les promesses».

Évoquant le cas de la principale route reliant l’aéroport de Buta au Rond-point de l’Indépendance, longue de 7 km, abandonnée durant le règne, soit durant toute la mandature 2019-2023, devenue boueuse après l’averse de ce mardi, le candidat 3 a répété, ensemble avec  l’assistance, les problèmes à l’origine de la souffrance de la population.

«Le Bas-Uélé est une province oubliée, ignorée, sans eau, sans électricité, dépourvue d’infrastructures routières, médicales, scolaires et sportives modernes, malgré ses gisements d’or», a dit Katumbi, promettant de relever tous ces défis sociaux et économiques, et demandant aux électeurs de Bas-Uele de ne pas voter pour « l’expert en promesses non tenues».

Entouré de ses alliés Matata Ponyo, Franck Diongo et Seth Kikuni, qui l’ont rejoint pour la suite de la campagne, Katumbi s’est présenté comme l’homme de la situation et des actions concrètes, capable de pacifier le pays et redonner le sourire à ses populations dans un délai bref.

Après le meeting de Buta, Katumbi a repris son avion pour Kisangani, où il s’est bâti une belle résidence en plein centre-ville, commune de Makiso, pour une réunion avec Matata, Kikuni et Diongo.




A paraître très bientôt : «La Méthode Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo»

Préfacé par le professeur Modeste Bahati Lukwebo, Président du Sénat, cet ouvrage (format 17 x 24 cm, avec 432 pages) s’emploie à déceler de la méthode, c’est-à-dire une manière de penser, de dire ou de faire quelque chose suivant certains principes et avec un certain ordre, dans le cheminement du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Sur base, bien entendu, des faits socio-économico-politiques, voire diplomatiques, qui ont marqué l’exercice du pouvoir pendant son quinquennat.

Pris au milieu de mille feux à ses débuts, considéré comme sans expérience dans la gestion des affaires publiques par les uns, novice par les autres, affublé de tous les qualificatifs: pantin, Président postiche, placebo, etc., d’aucuns lui donnaient juste le temps d’un météore au Mont-Ngaliema. Une année serait une grâce, avaient prophétisé ses détracteurs.

Aucune des prophéties ne s’est accomplie. Bien au contraire, auréolé de son avènement à la Présidence de l’Union Africaine, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est à la fin de son premier mandat et est candidat à sa réélection. Il a su développer un coefficient d’adversité qui lui a permis de tenir la route, bien qu’en son temps en position d’équilibre précaire avec des horizons bouchés. Tel un funambule, il a marché sur des œufs sans les écraser ; à l’instar d’un roseau, il a plié sans rompre devant des bourrasques.

Impassible, il n’a ménagé aucun effort pour persuader la population et la communauté internationale et réduire, à la proportion congrue, nombre des forces politiques et sociales qui lui ont été hostiles à l’interne.

Il s’est révélé sous sa vraie face, déboulonnant au passage le système dictatorial incarné par le FCC avec comme corollaire la pulvérisation d’une majorité parlementaire qui l’avait confiné dans le rôle du Sisyphe congolais et foulé aux pieds son programme politique.

Son offensive diplomatique a produit des fruits : le retour de la RDC dans le giron diplomatique mondial est une réalité. Toutes les grandes capitales du monde lui ont ouvert les portes. Et aussi à son gouvernement. Malgré le piétinement du processus de paix à l’Est dû, notamment, à la nonchalance de la communauté internationale, celle-ci est néanmoins quasi unanime à reconnaître, près de trente ans après, que la RDC est victime de l’agression rwandaise, que le M23 mène une guerre par procuration, et que, enfin, les ressources congolaises constituent le nerf de la guerre. Toutefois, l’armée, objet jadis de mixage et de brassage, sur fond d’infiltration de soldats étrangers et d’embargo d’achat d’armes et d’autres prestations militaires, est en train de monter en puissance.

D’autre part, la pandémie du Covid-19 et la crise russo-ukrainienne, avec leurs effets pervers sur le plan socio-économique mondial, combinés à la guerre de l’Est qui grève le budget national, fauche de nombreuses vies humaines et est à la base d’une crise humanitaire innommable, n’ont pas fait effondrer l’édifice. Celui-ci s’est révélé, par contre, résilient. C’est une preuve que des efforts sont, entretemps, fournis, et sont à accomplir davantage sur base de l’expérience et de l’expertise acquises, pour stabiliser l’économie nationale, voire booster le développement. La réussite du programme avec le FMI et la matérialisation du Plan de Développement Local des 145 territoires (PDL-145) en sont, entre autres, une illustration.

C’est ce fil que tente de reconstituer l’ouvrage «La Méthode Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo».




Diffusion pendant la période électorale des audios et vidéos à caractère tribal : Justice, où es-tu ?

La campagne électorale en cours relève la capacité et le degré de nuisance de l’outil informatique, surtout dans les réseaux sociaux.

Parmi les candidats victimes, pas de doute : les premiers visés sont, par ordre décroissant, Moïse Katumbi, Denis Mukwege, Martin Fayulu et Félix Tshisekedi.

En dépit de l’arrêt de la Cour constitutionnelle validant son dossier contenant parmi les pièces exigées le certificat de nationalité, Moïse Katumbi ne sort pas du viseur des francs-tireurs qui continuent de le traiter d’étranger. Pire, il lui est imputé la responsabilité des tueries survenues dans le Katanga ; les victimes étant les Congolais ressortissants du Kasaï.

Au nombre des vidéos mises en ligne, une porte sa voix sur des images de distribution des machettes.

Vérification faite : les images sont authentiques puisque c’est en Haïti, et encore dans une cité urbaine déterminée à lutter contre les gangs.

Donc, c’est du montage.

D’autres vidéos ne sont pas du montage. Les intervenants s’assument.

Le problème est de les localiser.

Bien qu’à un moindre degré, Félix Tshisekedi n’est pas épargné. Lui aussi se retrouve dans des vidéos et des audios à caractère tribal et xénophobes.

Cependant, c’est moins, comparé à tout ce qui se raconte sur Dr Denis Mukwege et sur Martin Fayulu qui, à deux, passent pour des candidats étrangers à l’instar de leur collègue Moïse Katumbi.

Ce qui étonne et inquiète, c’est le silence de la Justice alors que depuis le 13 mars 2023, elle est dotée de l’ordonnance-loi n°23/010 portant Code Numérique qui lui permet de sévir.

En effet, cette ordonnance-loi a trois articles qui nécessitent rappel :

– article 356 : “Quiconque aura, intentionnellement, créé, téléchargé, diffusé ou mis à la disposition du public par le biais d’un système informatique des écrits, contenus, messages, photos, sons, vidéos, dessins ou toute autre représentation d’idées ou de théories, de nature raciste, tribaliste ou xénophobe ou sous quelque forme que ce soit, au sens de la présente ordonnance-loi et conformément aux dispositions de l’ordonnance-loi n°66-342 du 07 juin 1966 portant répression du racisme et du tribalisme, sera puni d’une servitude pénale d’un mois à deux ans et d’une amende d’un million à dix millions de francs Congolais ou de l’une de ces peines seulement”.

article 358: Quiconque initie une communication électronique qui contraint, intimidé, harcèle ou provoque une détresse émotionnelle chez une personne, en utilisant un système informatique dans le but d’encourager un comportement haineux, tribal et hostile aux bonne mœurs et aux valeurs patriotiques est puni d’une servitude pénale d’un mois à deux ans et d’une amende de cinq cent mille à dix millions de Francs Congolais”.

– article 359 : Quiconque aura harcelé, pat le biais d’un système informatique ou d’un réseau de communication électronique, une personne alors qu’il savait ou aurait dû savoir qu’il affectera gravement par ce comportement la tranquillité de la personne visée, sera puni d’une servitude pénale d’un mois à deux ans et d’une amende de cinq cent mille à dix millions de Francs Congolais ou de l’une de ces deux peines seulement.

– article 360 : Quiconque initie ou relaie une fausse information contre une personne par le biais des réseaux sociaux, des systèmes informatiques, des réseaux de communication électronique de ou toute forme de support électronique, est puni d’une servitude pénale d’un à six mois et d’une amende de cinq cent mille à un million de Francs congolais ou de l’une de ces peines seulement”.

Tous les trois cycles électoraux précédents (2005-2006, 2011, 2018) se sont caractérisés par la violence verbale et physique. Jamais cependant, mais alors jamais ils n’ont atteint la dimension ethnotribale du cycle électoral en cours.

C’est vrai que Eco Umberto nous a prévenus avec sa sentence : “Les réseaux sociaux ont donné le droit à la parole à des légions d’imbéciles qui avant ne parlaient qu’au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite. Aujourd’hui ils ont le même droit de parole qu’un prix Nobel”.

Mais, l’ennui – donc le danger – est que cette fois, c’est l’élite qui se radicalise dans le tribalisme.

La campagne ayant formellement commencé, c’est maintenant – et non demain – que la Justice doit agir, ouvrir des informations judiciaires là où c’est utile, entamer des poursuites judiciaires là où c’est nécessaire. Et, au besoin, condamner !

Car la liberté d’opinion ou la liberté d’expression a des limites.

La Constitution déclare à l’article 23 : “Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit implique la liberté d’exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l’écrit et l’image, sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs”. Il y a lieu de relever l’incise : “sous réserve de la loi”.

Peut-être que pour n’avoir pas été enseigné ni renseigné sur ça, le Citoyen lambda n’a pas conscience des risques qu’il court en croyant que la liberté d’expression ou d’opinion est sans garde-fou !

Erreur !

D’ailleurs, la même Constitution tranche à son article 62 : “Nul n’est censé ignorer la loi. Toute personne est tenue de respecter la Constitution et de se conformer aux lois de la République”.

En d’autres termes, le lettré ou le non lettré qui crée, télécharge, diffuse ou met à la disposition du public par le biais d’un système informatique des écrits, contenus, messages, photos, sons, vidéos, dessins ou toute autre représentation d’idées ou de théories, de nature raciste, tribaliste ou xénophobe ou sous quelque forme que ce soit, au sens de la présente ordonnance-loi et conformément aux dispositions de l’ordonnance-loi n°66-342 du 07 juin 1966 portant répression du racisme et du tribalisme, EST PUNI d’une servitude pénale d’un mois à deux ans et d’une amende d’un million à dix millions de francs Congolais ou de l’une de ces peines seulement.

A chacun de réaliser les risques auxquels il s’expose en croyant manipuler des supports du Numérique…

Omer Nsongo die Lema




André Azoulay : Une voix marocaine pour une paix juste au Proche-Orient

Depuis le début du conflit au Proche-Orient, plusieurs Juifs de différentes nationalités ont manifesté leur désapprobation à l’égard de la politique vigoureuse de l’État d’Israël, mettant en avant le droit des Palestiniens à établir un État indépendant, où ils peuvent vivre en paix. Parmi ces voix dissidentes figure André Azoulay.

Au sein de nombreux débats sur la question palestinienne, André Azoulay, conseiller des rois Hassan II et Mohammed VI, s’est distingué en tant que porte-parole marocain en faveur d’une « paix juste« , s’opposant fermement à la persécution du peuple palestinien par Israël. Depuis les années 70, il est reconnu pour son engagement envers la solution à deux États, considérée comme la seule à même d’apaiser les tensions régionales.

En tant que conseiller royal marocain et président de la Fondation euro-méditerranéenne « Anna Lindh » dédiée au dialogue entre les cultures, Azoulay a affirmé lors des « Andalousies Atlantique » en 2018 que la « question nationale des Palestiniens est légitime« . Il a souligné que la sécurité d’Israël et de ses citoyens dépendait de la restauration de la liberté, de la dignité et de l’indépendance des Palestiniens, soutenant qu’aucune autre solution n’était envisageable.

« Mon éducation en tant que Juif à Essaouira m’a inculqué avant tout le respect envers mon prochain. Si j’ai ma liberté, ma dignité et ma justice tandis qu’il en est privé, pourquoi demeurerais-je Juif ? Préserver ma judéité en tant que Marocain d’Essaouira implique que ceux privés de justice, dignité et souveraineté recouvrent leurs droits« , a-t-il confié.

Azoulay a poursuivi en affirmant : « Je m’exprime maintenant pour protéger ma judéité, car je la perds à chaque récurrence de cette tragédie. Les victimes palestiniennes et israéliennes qui tombent ne mènent nulle part, elles nous entraînent simplement vers le pire pour tous« .

En 2023, Azoulay a réaffirmé cette idée en déclarant que « Israël a besoin de la Palestine, et la Palestine a besoin d’Israël« . Selon lui, la sécurité d’Israël ne sera possible que si le peuple palestinien obtient le droit d’établir son État indépendant.

Lors du Festival des Andalousies Atlantiques à Essaouira, Azoulay a souligné que la « tragédie palestinienne est au cœur de nos pensées« . Tant que le peuple palestinien demeure dans sa situation actuelle, Azoulay se considère comme un homme « amputé, privé de ses membres, et sa judéité (sa foi) est en péril« .

Face à la persécution, au racisme et à la discrimination religieuse encouragés par des médias partisans, Azoulay a réaffirmé son attachement au modèle qu’il a vécu enfant à Essaouira. Il a rappelé au Vatican, l’année précédente, l’ouverture par le roi Mohammed VI de « Bayt Dakira« , où le Souverain lui a demandé de l’accompagner seul à la synagogue, faisant partie du bâtiment, et de toucher l’Arche de la Torah datant du XIXe siècle.

« Cela n’avait jamais été fait auparavant, et je ne sais pas si cela se reproduira un jour« , a-t-il souligné, ajoutant : « Ce n’est pas une notion théorique, mais une réalité historique. Vous n’avez pas vu cette réalité dans vos journaux ni à la télévision ce soir à l’ouest. Si cela avait été le contraire, avec du sang et des confrontations extrêmes comme le Maroc en a connues, cela aurait été en première page de vos journaux. Je ne le dis pas dans un esprit de recherche de visibilité à tout prix ou de quête de reconnaissance, mais plutôt pour souligner qu’il existe une réponse, et nous ne devons pas la négliger« .




Espagne : “les amis du Maroc” maintenus au nouveau gouvernement Sanchez

La continuité est le grand mot d’ordre du nouveau gouvernement de Pedro Sanchez, dont les piliers principaux restent les mêmes. Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, et celui de l’Intérieur, Fernando Grande Marlaska, ont été maintenus à leurs postes, selon la presse espagnole. Deux grands alliés du Maroc dans l’Exécutif espagnol. Détails.

Il s’agit des membres de l’Exécutif espagnol les plus engagés dans les relations avec le Maroc. Ils se sont montrés, durant leur mandat, très attachés au Royaume au point qu’ils sont considérés comme des avocats de l’amitié maroco-espagnole. Pour rappel, le Chef  de la diplomatie, José Manuel Albares, a joué un rôle important dans les discussions qui ont abouti à la réconciliation entre Rabat et Madrid après la crise inédite du “Ghali Gate” qui a failli provoquer la rupture diplomatique. Aussitôt qu’il a succédé à Arancha Gonzalez Laya, il s’est employé à apaiser les choses en multipliant les déclarations élogieuses à l’égard du Maroc.

Fernando Grande Marlaska est connu aussi pour son attachement à la coopération avec le Royaume qui lui est indispensable pour le contrôle des flux de migration clandestine à Ceuta et Melilla et aux Îles Canaries. La coopération sécuritaire et l’appui des services marocains dans la lutte contre le terrorisme sont également très importantes pour l’Exécutif espagnol.

Pedro Sanchez a réussi à se reconduire à la tête du gouvernement après s’être investi au Parlement à l’issue d’un vote en vertu duquel il a obtenu un nouveau mandat. Sa réussite est due à son alliance avec l’extrême gauche (SUMAR) et les indépendantistes catalans. Son deal avec ces derniers lui a valu la colère de la droite qui a fustigé l’amnistie qu’il a accordée aux dirigeants catalans en échange de leur participation au gouvernement.

Voici la composition du nouveau gouvernement espagnol

-Pedro Sanchez : Président du gouvernement

-Nadia Calviño, première vice-présidente et ministre des affaires économiques.

-Yolanda Díaz, deuxième vice-présidente et ministre du travail et de l’économie sociale.

-Teresa Ribera, troisième vice-présidente et ministre de la transition écologique et du défi démographique.

-María Jesús Montero, quatrième vice-présidente et ministre des finances et de la fonction publique.

-Félix Bolaños, ministre de la Présidence, de la justice et des relations avec le Parlement.

-José Manuel Albares, ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération.

-Margarita Robles, ministre de la Défense.

-Fernando Grande-Marlaska, ministre de l’Intérieur.

-Luis Planas, ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation.

-Ángel Víctor Torres, ministre de la Politique territoriale et de la Mémoire démocratique.

-Jordi Hereu, ministre de l’Industrie.

-Pilar Alegría, ministre de l’Éducation, de la formation professionnelle et des Sports, porte-parole du gouvernement.

-Ana Redondo Garcia, ministre de l’égalité.

-Elma Saiz, ministre de la sécurité sociale.

-José Luis Escrivá, ministre de la Transformation numérique.

-Óscar Puente, ministre des Transports.

-Isabel Rodríguez, ministre du Logement et de l’Agenda urbain.

-Diana Morant, ministre des sciences, de l’innovation et des universités.

-Ernest Urtasun, ministre de la Culture.

-Mónica García, ministre de la Santé.

-Sira Rego, ministre de l’Enfance et de la Jeunesse.

-Pablo Bustinduy, ministre des droits sociaux et de la consommation.




Le Maroc détient des hélicoptères d’attaque parmi les plus puissants d’Afrique

Grâce à sa flotte composée de l’AH-64 Apache et du SA342 Aérospatiale Gazelle, entre autres, le Maroc s’affirme comme pays détenant les hélicoptères d’attaque les plus puissants d’Afrique, selon le site spécialisé « Military Africa ».

Les hélicoptères d’attaque représentent une puissance redoutable sur les champs de bataille moderne, fournissant un appui-feu crucial et contrecarrant les véhicules blindés pour assurer le succès des forces terrestres, affirme Military Africa.

Sur le continent africain, différentes forces aériennes renforcent leurs parcs d’hélicoptères afin d’améliorer leurs capacités en matière de logistique, de guerre, et d’opérations de sauvetage, dévoile la même source. Celle-ci souligne que l’Afrique est un continent confronté à de nombreux défis en matière de sécurité, tels que les guerres civiles, les insurrections, le terrorisme, la piraterie et les conflits frontaliers.

Par conséquent, dans le but de renforcer leur puissance aérienne et d’améliorer leurs capacités de combat, de nombreux pays africains ont entrepris des investissements substantiels dans l’acquisition et la modernisation de leurs flottes d’hélicoptères d’attaque, y compris le Maroc.

Dominant le classement établi par Military Africa, l’AH-64 Apache, exploité par le Maroc et l’Egypte en Afrique, et dont le Royaume devrait recevoir 24 unités suite à une commande passée en 2019, se positionne en tant qu’hélicoptère d’attaque le plus puissant de sa catégorie et est utilisé par les armées de 17 pays dans le monde.

L’Apache, conçu par la société américaine Boeing dans les années 1980, se distingue par son statut de bimoteur d’attaque. Équipé d’un rotor principal à quatre pales et d’un rotor de queue à quatre pales, cet hélicoptère offre des performances exceptionnelles et une agilité remarquable. Son cockpit tandem, aménagé pour le pilote et le tireur, ainsi que sa tourelle montée sur le menton pour les armes, témoignent de sa conception sophistiquée.

L’AH-64, la dernière version de l’Apache que le Maroc a commandé, peut être armé d’un canon de 30 mm, ou de 16 missiles antichar AGM-114 Hellfire ou Spike, ou de quatre missiles air-air AIM-92 Stinger ou AIM-9 Sidewinder, ou encore de 76 roquettes Hydra 70 ou CRV7. Il devrait renforcer les capacités des deux forces aériennes en termes de frappe de précision, de reconnaissance et de défense aérienne.

L’Apache est également l’hélicoptère d’attaque le plus utilisé au monde, ayant participé à divers conflits, tels que la guerre du Golfe, la guerre du Kosovo, la guerre en Irak, la guerre en Afghanistan et la guerre civile syrienne. Il s’est avéré être un pilier de nombreuses forces aériennes, étant donné que l’aéronef s’est montré efficace et excellent dans les missions anti-blindés et d’appui aérien rapproché.

De son côté, le SA342 Aérospatiale Gazelle, exploité par plusieurs pays africains, dont le Maroc, clôture le top 10 de la liste établie par le site spécialisé. Il s’agit d’un hélicoptère utilitaire léger et d’attaque développé par la société française Aérospatiale dans les années 1960. La Gazelle est un hélicoptère polyvalent qui peut remplir divers rôles, tels que la reconnaissance, l’observation, le transport, l’entraînement et l’antichar.

Cet aéronef peut transporter jusqu’à quatre passagers, ou deux civières, ou 590 kg de fret. La Gazelle peut être également armée d’un canon de 20 mm, ou de quatre missiles antichar HOT, ou de quatre missiles air-air Mistral, ou encore de roquettes de 68 mm. Son agilité et sa polyvalence en font un atout précieux pour répondre à de nombreuses exigences opérationnelles.




Le Blue Africa Summit salue « l’engagement océanique fort » de SM le Roi Mohammed VI (Déclaration de Tanger)

Les participants à la première édition du Blue Africa Summit, tenue les 16 et 17 novembre à Tanger, ont salué « l’engagement océanique fort » de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Dans la Déclaration de Tanger ayant sanctionné les travaux de ce sommet, organisé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi, pour la première fois sur le continent africain, ils ont recommandé aux Etats de la façade atlantique africaine de « rejoindre l’initiative du Maroc d’une coalition de pays solidaires ».

Ils ont aussi appelé l’ensemble des autorités nationales et locales du continent africain à développer des plans ou stratégies de développement durable de leurs littoraux et zones exclusives économiques, à soutenir la création de plans d’espace maritime à l’échelle nationale et internationale pour développer une économie bleue durable et à promouvoir, entre autres, la protection de ces espaces et de leur précieuse biodiversité à hauteur de 30% d’ici 2030.

Les participants à ce sommet, initié par l’Académie du Royaume du Maroc et la Saison Bleue, ont recommandé aux entrepreneurs maritimes de développer des modèles économiques durables prenant en compte le bien-être des populations côtières, tout en invitant les Etats à encourager les initiatives, comme celle de la Grande Muraille Bleue ou les corridors maritimes croisant l’expertise scientifique, l’engagement des citoyens et le développement aux fins de la protection de l’Océan, bien commun.

Ils ont également appelé les pays du continent et les partenaires internationaux, reconnaissant le leadership de l’Union des Comores en sa qualité de Président en exercice de l’Union Africaine, à rejoindre le Panel Africain de Chefs d’Etat pour le développement d’une économie bleue régénératrice, créé lors du Africa Climate Summit.

Dans ce sens, ils ont souligné la nécessité pour tous les acteurs concernés de reconnaître l’importance de mettre en place un mécanisme permanent servant de plate-forme de dialogue et d’incubateur d’initiatives concrètes pour renforcer le partenariat stratégique Afrique-Europe.

Les participants, qui ont insisté sur l’impératif de porter la voix des femmes et de la jeunesse dans toutes les activités, les enceintes et négociations, ont formulé le souhait de faire entendre la voix de l’Afrique plus fortement encore dans toutes les enceintes internationales, les prochains rendez-vous océaniques du continent, ainsi que dans les négociations actuelles et à venir sur les sujets concernant la production de plastique, l’interdiction des subventions à la pêche illégale ou à la surpêche et l’exploitation des grands fonds marins.

Ils ont, en outre, invité les Etats africains à ratifier au plus vite les accords dits BBNJ, afin de pouvoir permettre, entre autres, le développement d’aires marines protégées, ainsi que les organisateurs de la prochaine conférence Océan des Nations Unies (UNOC 3), prévue à Nice en juin 2025 sous la coprésidence de la France et du Costa-Rica, à prendre en compte le développement maritime du continent africain et ce, en encourageant pendant l’année 2024 une consultation nationale et internationale, en lien étroit avec l’Union Africaine.

« De manière à construire un véritable leadership africain sur l’Océan et à porter la contribution du continent à l’UNOC 3, nous remercions l’Académie du Royaume du Maroc et la Saison Bleue de bien vouloir organiser, en novembre 2024 à Tanger, une seconde édition du Blue Africa Summit », lit-on dans la Déclaration, qui ajoute que cet événement sera l’occasion de mesurer les avancées réalisées et de porter à haut niveau la voix de l’Afrique océanique à la veille du grand rendez-vous de la conférence Océan des Nations Unies, prévue en 2025.

Rappelant que l’Afrique, avec une population qui approchera deux milliards d’habitants d’ici 2050 et près du double à la fin de ce siècle, dont près de deux tiers vivront à moins de 60 Km d’un littoral, constitue un continent qui mérite un traitement particulier, les participants ont affirmé que la croissance africaine dépend et dépendra largement des investissements en matière d’économie ou de finance bleue, dès lors qu’ils profiteront aux économies et populations locales.

A ce propos, ils ont soutenu que le désenclavement des pays du Sahel et de l’Afrique intérieure ne pourra se faire qu’à travers une ambitieuse vision océanique.

Cette reconnaissance de l’océanité africaine passe évidemment par le développement d’infrastructures côtières, portuaires, de flottes de pêche et de commerce qui permettront aux Etats et aux populations de disposer du bénéfice de leurs propres ressources commerciales, halieutiques, marines, génétiques et énergétiques, ont-ils indiqué.

« Nous encourageons également les financements durables et innovants, le développement de start-up et de petites et moyennes entreprises », ont-ils relevé.

Le Blue Africa Summit a connu la participation des représentants de 26 pays sur les 38 Etats côtiers que compte le continent africain, ainsi que de leurs voisins des bassins méditerranéen, atlantique et indien, de leaders politiques, de représentants de la communauté scientifique, de la société civile et de la jeunesse africaine et d’acteurs économiques.

Cet événement a été rehaussé par la présence de hauts représentants des Nations Unies, de l’Union Européenne et d’autres organisations représentatives des Nations maritimes.




Batteries pour véhicules électriques: Managem s’adosse au Chinois CEC pour construire son usine de sulfate de cobalt au Maroc

Le groupe Managem a signé, via sa filiale Reminex, un partenariat avec l’entreprise d’ingénierie chinoise China Electronics Corporation (CEC) pour la construction de la première usine marocaine de sulfate de cobalt, un composant essentiel des batteries pour véhicules électriques. Le démarrage des travaux est prévu pour 2025.

Le groupe Managem pose un nouveau jalon dans sa stratégie de production de métaux utilisés dans les batteries pour véhicules électriques (VE). Sa filiale Reminex, spécialisée dans la construction et l’ingénierie de projets, a signé le 9 novembre un accord de partenariat avec l’entreprise d’ingénierie chinoise China Electronics Corporation (CEC), portant sur la construction de la première usine de production de sulfate de cobalt au Maroc, un composant essentiel dans la fabrication des batteries pour VE. L’annonce a été faite le mardi 14 novembre par Reminex sur son compte Linkedin.

«En partageant notre savoir-faire technologique de pointe en matière d’ingénierie et de construction de projets, ce partenariat stratégique représente pour nous une opportunité de construire un écosystème industriel et de contribuer à l’alliance stratégique maroco-chinoise», indique la minière contrôlée par le fonds d’investissement Al Mada.

La minière marocaine précise que cet accord est le premier contrat signé dans le cadre de ce partenariat avec CEC. «Le sulfate de cobalt fait partie des dérivés nécessaires à la fabrication de batteries pour la mobilité électrique. Le lancement de ce nouveau projet d’envergure marque une étape importante dans le déploiement de notre stratégie de transition énergétique et des métaux critiques au Maroc. Nous entrons dans la cour des grands, et il n’y a pas de fin en vue», s’enthousiasme-t-on dans le communiqué de Managem.

Démarrage des travaux en 2025

La future usine devrait être implantée dans son complexe industriel de Guemassa, situé à 60 km de Marrakech. En juillet 2023, la directrice de communication du groupe, Meriem Belmokadem, annonçait à Jeune Afrique la construction d’une usine de traitement de sulfate de cobalt en 2025 sur ce même site. «L’étude de faisabilité de la construction de l’usine de transformation du minerai de cobalt en sulfate de cobalt est en cours de finalisation. Le démarrage des travaux de construction est quant à lui espéré pour 2025», avait-elle affirmé.

Par Elimane Sembène




L’Afrique au cœur d’un partenariat entre Attijariwafa bank et l’ESCP Business School

Le groupe Attijariwafa bank renforce sa collaboration avec l’ESCP Business School dans le cadre d’un partenariat stratégique autour de la chaire «Innovation responsable en Afrique».

Dans un communiqué, Attijariwafa bank annonce renforcer sa collaboration avec l’ESCP Business School autour de la chaire «Innovation responsable en Afrique». Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la dynamique portée par le groupe à l’échelle continentale en tant que multinationale panafricaine de référence, engagée de manière pérenne dans le développement des compétences et le renforcement des capacités de son capital humain.

Cette chaire réunit trois acteurs qui se sont associés dans le cadre d’une feuille de route ambitieuse à savoir l’ESCP Business School, le groupe Axian et le groupe Attijariwafa bank, et ce, afin de contribuer à la transformation de l’Afrique pour un avenir durable et au développement du capital humain nécessaire à la transition sociale et écologique.

L’objectif de cette initiative est de concrétiser une forte ambition orientée vers l’accompagnement des jeunes talents et l’identification des compétences dans le cadre d’une démarche fondée sur la croissance inclusive, le progrès social et environnemental. Elle sera structurée autour de quatre axes.

Tout d’abord, il est question de créer une option de spécialisation en master 2 pour former ensemble des jeunes talents issus de grandes écoles et universités africaines et des étudiants d’ESCP du Master en Management. Le deuxième axe est de permettre aux entreprises de renforcer leur marque employeur et aux étudiants de développer de belles opportunités de carrière en Afrique.

Soutenir financièrement des étudiants africains pour rejoindre cette spécialisation, nourrir la recherche et croiser les expertises sur l’innovation responsable en Afrique sont aussi parmi les axes de cette initiative. À travers cette collaboration d’envergure internationale, le groupe Attijariwafa bank renforce son positionnement en tant qu’acteur panafricain engagé au service de la croissance d’une Afrique résiliente, innovante et tournée vers l’avenir.

Par Majda Benthami




Le Roi félicite Joseph Boakai à l’occasion de son élection à la présidence de la République du Libéria

Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations à Joseph Boakai, à l’occasion de son élection en tant que Président de la République du Libéria.

Dans ce message, le Souverain exprime à Boakai ses chaleureuses félicitations et ses sincères vœux de succès dans l’accomplissement de ses hautes fonctions au service du peuple libérien frère et la réalisation de ses aspirations à davantage de progrès et de prospérité.

À cette occasion, le Roi fait part de sa fierté de la solidité des relations privilégiées unissant les deux pays, basées sur l’amitié et l’estime mutuelle, réitérant sa ferme détermination de continuer à œuvrer de concert avec le président libérien élu pour aller de l’avant dans le raffermissement et la promotion de la coopération bilatérale au service des aspirations des deux peuples frères et de la consolidation de l’unité, de la stabilité et de la prospérité du continent africain.

Par Le360 (avec MAP)