Observation électorale : l’ERC recadre la CENCO

En République Démocratique du Congo, les élections générales avancent à grand pas. Cependant, la question de l’observation de ce 4è cycle électoral, est le point de désaccord entre l’Eglise du Réveil du Congo (ERC) et la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), deux plateformes religieuses de taille au pays de Lumumba.

En effet, l’ERC de l’archevêque président et représentant légal n’a pas appréciée la dernière sortie médiatique du Secrétaire général de la CENCO en rapport avec l’observation des scrutins du 20 décembre, tendant à créer des contestations infondées.

Après une analyse approfondie de la communication de Nshole, une mise au point de recadrage a été faite ce mercredi 22 novembre 2023. Ejiba Ya Mapia dit constater que les déclarations de l’église catholique pourraient susciter une guerre électorale, ainsi il tire la sonnette d’alarme : « L’opinion nationale et internationale a suivi par la voie de presse et médias sociaux, la prestation du Secrétaire général de la CENCO en rapport avec l’observation des scrutins du 20 décembre 2023. L’analyse de sa communication nous conduit à faire une mise au point ci-après : L’Eglise du Réveil du Congo considère que, loin d’être un appel citoyen au vote responsable et à une évaluation impartiale des procédures de vote, le message clé diffusé par le Haut responsable de la CENCO prendrait la tournure d’une guerre électorale; Alors que les congolaises et les congolais (candidats et électeurs) attendent des élections transparentes, inclusives et apaisées, ce message, en tout début de la campagne électorale, laisserait présager l’avènement d’une intentionnelle veillée d’armes teintée d’éventuelles contestations infondées », prévient-il.

Ejiba Ya Mapia juge “regrettables et honteuses” les déclarations de la CENCO, qui soient en contradiction totale avec les lois et règlements des élections, sans pour autant tenir compte du seuil de représentativité, élément essentiel sur lequel devrait marteler la CENCO pour épargner les cours et tribunaux des contestations inutiles.

«Car, à part la présidentielle qui a le territoire national comme circonscription électorale, le reste des scrutins ci-haut énumérés sont conditionnés par un pourcentage fixé par la loi et qu’on appelle seuil légal de représentativité… Et le fait pour un candidat d’avoir plus de voix dans un site ou un bureau de vote ne lui garantirait pas un siège »,  rappelle Ejiba Ya Mapia.

Les matières électorales étant techniques, l’archevêque président et représentant légal de l’ERC précise que seule la centrale électorale est l’institution habilitée à proclamer les résultats, nonobstant la présence des témoins et observateurs dans les bureaux de vote.

Expérimentée dans l’observation électorale,  l’Eglise du Réveil du Congo n’entend pas se laisser faire. Elle va déployer 65 000 observateurs à travers toute l’étendue du territoire national pour superviser les opérations de vote.

« Les matières électorales étant techniques, leur interprétation repose sur la connaissance des lois et règlements en la matière. Par conséquent, toute déclaration, toute interprétation en marge des lois, règlements et procédures ne serait que militantisme tout pur; Comme nous l’avions annoncé récemment, l’Eglise du Réveil du Congo, bénéficiant de son expérience dans l’observation des élections va déployer 65 000 observateurs citoyens le jour du vote ; L’Eglise du Réveil du Congo encourage le gouvernement de la République dans ses efforts de sécurisation du processus électoral », a martelé Ejiba Ya Mampia.

Ainsi, le nouvel archevêque président et représentant légal de l’ERC encourage la CENI à maintenir l’élan pour la tenue des élections conformément à son calendrier.  Au nom de son institution, Ejiba Ya Mapia appelle les dignes fils du pays à la non-violence et exhorte en même temps les candidats aux scrutins du 20 décembre 2023 à recourir aux cours et tribunaux en cas de contestation comme ce fut le cas lors des récentes opérations de réception et traitement des candidatures.

Osée Kalombo

 




Tenant mordicus à organiser l’AGEE de la Fébaco à Goma : Pourquoi le président a.i de la Fébaco Paulin Kabongo cherche-t-il un bras de fer avec le ministre Kabulo et la DAPS ?

Le sport, ne cesserons-nous de le souligner, est une école de loyauté. Le fair-play est vivement recommandé pour que logiquement le meilleur gagne. Mais ce n’est nullement en recourant aux manœuvres dilatoires qu’on peut espérer gagner. Dans pareil cas, c’est triompher sans gloire. Là, c’est très mauvais et une très mauvaise image qu’on transmet aux communs des mortels. Notre dossier du jour concerne la situation confuse délibérément créée autour des élections à la Fédération de Basket-ball du Congo ‘’Fébaco’’.

De quoi s’agit-il ?

Le comité en place est fin mandat. Il doit organiser l’Assemblée Générale Extraordinaire Elective pour renouveler l’équipe dirigeante. L’article 24 de l’Arrêté 044 et dans les statuts de la Fébaco stipule clairement que l’Assemblée générale consacrant la fin du mandat se tient impérativement au siège de la Fédération. Et ici, le siège se trouve à Kinshasa. D’autre part, les sociétaires ainsi que d’autres challengers ont relevé d’innombrables irrégularités entourant ces élections. La Direction des Activités Physiques et Sportives ‘’DAPS’’, garante du respect des textes qui régissent la pratique du sport en RDC et du basket-ball en particulier, n’est pas restée observatrice. Elle a rappelé à l’ordre les correspondants officiels de la Fébaco sur le respect des textes qui régissent la pratique du basket (statuts de la Fébaco). Mais voilà que M. Paulin Kabongo, actuel président a.i de la Fébaco passe outre cette disposition des textes. Ce dernier veut et tient à organiser les élections de la Fébaco. Non pas à Kinshasa comme le prévoit les textes, mais à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Le président a.i de la Fébaco M. Paulin Kabongo ne veut rien entendre du rappel à l’ordre de la DAPS et de sa recommandation. Il brandit et oppose par conséquent l’article 55 de la loi sportive qui interdit toute immixtion dans les aspects internes d’une fédération, ainsi que de l’article 9.7 des règlements internes de la FIBA qui stipule que les fédérations affiliées administrent de manière indépendante, sans subir l’influence d’un tiers. Tout cela c’est bien bon. Mais que demande la DAPS ?

La DAPS ne demande rien d’autre que le respect des textes qui régissent le basket (statuts de la Fébaco).

Ce que pense l’opinion de l’attitude du président a.i de la Fébaco

S’en passer du rappel à l’ordre de la DAPS, c’est purement de l’insubordination. Vouloir à tout prix organiser l’Assemblée Générale Elective à Goma d’aucuns pensent que le chemin est déjà balisé pour que le tandem Paulin Kabongo et André Komichelo, respectivement président a.i et Secrétaire Général s’éternisent à la tête de la Fébaco. Ils font allusion à cette Assemblée générale qui devra être organisée à Goma (avec des membres sans qualité) ayant conduit à la modification des statuts de la Fébaco.

Il y en a qui pensent que le duo Paulin Kabongo et André Komichelo veut s’éterniser à la tête de la Fébaco. Et ils estiment que depuis que les deux sont aux affaires, plus rien ne semble marcher à la Fébaco. Ils leur reprochent un manque d’esprit managérial et des idées innovatrices. En toute logique, ils estiment que cela devrait normalement les inciter à voir les choses sous un autre angle. Et surtout à s’écarter et faire de la place aux autres capables de relever le défi.

Face à la situation sus évoquée, le regard des amoureux de la panier est tourné vers Claude François Kabulo Mwana Kabulo, ministre des sports et loisirs,  appelé à se pencher sur ce dossier afin de sauver cette discipline qui a produit de nombreuses stars.

Antoine Bolia




Ce jeudi 23/11/2023 au gymnase de la Police : Coup d’envoi de la 9è édition du championnat des clubs CAVB Zone 4

La 9è édition du championnat d’Afrique des clubs champions de volley-ball dames et messieurs seniors zone 4 démarre ce jeudi 23 septembre 2023 au complexe sportif du judo ou gymnase de la Police.

Pour la cérémonie d’ouverture de ce jeudi 23/11/2023 au gymnase de la Police, les férus de la balle au filet doivent noter que l’accès dans la salle est gratuit uniquement pour cette cérémonie d’ouverture.

Cependant lors de matchs des groupes à partir du vendredi 24 novembre 2023, l’accès sera payant aux prix que voici :

Tribunes latérales : 2000 FC

Tribune officielle ou VIP : 5000 FC

Demie finale et finale

Tribunes latérales : 5000 FC

Tribune officielle ou VIP : 10.000 FC

Signalons que certaines équipes étrangères ont foulé le sol congolais et sont déjà à Kinshasa. Ce mercredi 22 novembre 2023 il y a eu la réunion technique au site d’hébergement, sise Stade Tata Raphaël.

Ci-après les équipes de la RDC qui vont participer à cette compétition. Il s’agit de :  

  1. VC Free Boys
  2. VC Espoir
  3. VC Green Team
  4. VC Force du Progrès
  5. VC Madaka
  6. VC Bythiah
  7. VC La Loi
  8. VC La Gracia
  9. VC DCMP

Par ailleurs, aucun moratoire ne sera accordé à aucune délégation d’équipe.

Antoine Bolia

 




Le roi Mohammed VI adresse un message aux membres de l’Académie du Royaume réunis sous la présidence du prince héritier Moulay El Hassan

Le roi Mohammed VI a adressé un message aux membres de l’Académie du Royaume du Maroc, à l’occasion de l’ouverture, ce mercredi à Rabat, de la première session de cette prestigieuse institution, sous sa nouvelle configuration, présidée par le prince héritier Moulay El Hassan.

L’ouverture, ce mercredi 22 novembre à Rabat, de la première session de l’Académie du Royaume du Maroc, sous sa nouvelle configuration, a été marquée par un message adressé à ses membres par le roi Mohammed VI, dont lecture a été donnée par le secrétaire perpétuel de l’Académie, Abdeljalil Lahjomri, et dont voici le texte intégral.

«Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons. Distingués membres de l’Académie, Mesdames, Messieurs Nous sommes particulièrement fier de vous adresser ce Message en ouverture de la session où l’Académie du Royaume du Maroc se présente sous sa nouvelle configuration.

Au-delà de la seule continuité de cette prestigieuse institution nationale au parcours radieux, Nous entendons faire de ce moment inaugural le point de départ d’un tournant exceptionnel. Un tournant dont Nous voulons qu’il soit à la mesure de la renommée bien établie de l’Académie et de son aura exceptionnelle. S’inscrire dans la continuité, c’est poursuivre l’œuvre entamée par ce fleuron académique national et perpétuer ses apports significatifs.

Née de la volonté d’ériger une matrice civilisationnelle d’envergure, l’Académie s’est, en effet, façonnée à la faveur d’une programmation scientifique, intellectuelle et culturelle conçue et réalisée avec succès par une pléiade de penseurs et de savants de différentes sensibilités et d’horizons académiques variés. Dieu soit loué, la trajectoire de l’Académie illustre de fort belle manière une évolution jalonnée de réalisations concrètes et atteste la pertinence des choix et des orientations adoptés.

La touche d’exception que Nous souhaitons prêter à l’Académie a pour objectif d’imprimer une nouvelle dynamique plus vigoureuse à son action, en lui assignant des objectifs autrement plus exaltants et en l’invitant à s’impliquer davantage en termes de planification, d’organisation, de projection et d’influence. À cet égard, Notre ambition n’a d’égale que Notre foi inébranlable dans votre capacité à relever ce défi et à atteindre cette visée ultime.

Mesdames, Messieurs,

Ainsi que vous le savez, le monde subit de profondes transformations qui touchent tous les domaines et qui se traduisent notamment par un raffermissement accru des liens culturels, des échanges intellectuels et un renforcement du dialogue inter-civilisationnel. Par conséquent, un plus grand prix est attaché à l’ouverture sur les cultures du monde et à la mise en place de la société du savoir.

Pour le Maroc, réputé être un carrefour de cultures et de civilisations, le choix le plus naturel est d’embrasser cette dynamique et de s’imposer comme un acteur-clé pour assurer son ancrage. Il n’y a donc rien de surprenant dans le fait que l’éminente institution de l’Académie du Royaume du Maroc, fondée en 1977 à l’instigation de Notre Vénéré Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait son âme, soit devenue aujourd’hui un haut lieu de la promotion de la pensée, de la recherche scientifique et un espace privilégié d’échanges culturels entre continents.

Véritable écosystème pour le développement des capacités intellectuelles et des compétences académiques dans les sciences humaines et sociales, elle concourt à la progression de la recherche et à la mise en valeur du patrimoine historique et civilisationnel multiséculaire du Royaume du Maroc. Afin que l’Académie puisse s’acquitter au mieux de ses missions, Nous avons œuvré depuis 2015 à rendre ses structures opérationnelles, à renouveler son architecture organisationnelle. Cette action a été menée en plein accord avec les finalités et les dispositions de la Constitution du Royaume, qui visent à préserver notre identité nationale en tenant compte de ses composantes arabo-islamique, amazighe, saharo-hassanienne et de ses affluents africain, andalou, hébreux et méditerranéen. Au service du rayonnement scientifique et culturel du Royaume, l’Académie est engagée dans l’effort de réflexion portant sur les problématiques et les questions du monde actuel.

À la lumière de ces données, Nous avons tenu à ce qu’un souffle nouveau et une impulsion vigoureuse soient imprimés à l’Académie en la dotant d’une vision et de structures nouvelles, en y intégrant de nouveaux membres et en lui assignant des projets et des programmes en grande partie liés à notre identité et ouverts aux expériences culturelles internationales réputées en phase avec les thématiques nouvelles.

La nouvelle architecture organisationnelle dont Nous avons choisi de doter votre honorable institution devrait lui permettre d’assurer une gestion rationnelle de ses organes et de gagner en efficacité et en influence. Énoncée dans Notre Dahir de février 2021, elle prévoit l’intégration, au sein de l’Académie, de l’Institut Royal de recherche sur l’Histoire du Maroc, la création de l’Instance académique supérieure de traduction, de l’Institut académique des arts et de la Fondation de l’Académie du Royaume du Maroc pour la coopération culturelle. Cette réorganisation est conçue comme un moyen de relever les défis inhérents à la société du savoir.

Outre la promotion de la connaissance historique et la rénovation des méthodes de recherche sur le patrimoine et l’Histoire du Maroc, ces instances doivent accorder une attention particulière à la traduction et aux arts, deux disciplines réputées pour leur rôle central dans la mise en valeur des apports de la pensée marocaine au savoir contemporain.

Mesdames, Messieurs,

Depuis que l’Académie a reçu cette impulsion nouvelle, elle s’est attachée à organiser des colloques académiques pour ouvrir des pistes de réflexion sur des sujets liés au savoir dans sa globalité, à l’économie et à la géostratégie. Certaines éditions ont été dédiées respectivement à l’Afrique, à l’Amérique latine, à l’Asie, à la Méditerranée. Outre un intérêt constant pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine marocain et la célébration des illustres figures de la pensée nationale, l’Académie a créé en son sein une chaire dédiée aux littératures et aux arts africains, une autre à l’Andalousie et une troisième aux littératures comparées.

Le but recherché est de renforcer les compétences cognitives des jeunes dans le cadre du projet de soutien aux doctorants des universités marocaines, projet auquel Nous attachons un intérêt particulier. De fait, Nous sommes profondément convaincus que tout progrès social est indissociable du renouveau culturel et de l’ouverture nécessaire des sphères académiques sur le génie créateur des jeunes talents.

À cet égard, cette jeunesse capable de se montrer créative et innovante dans son rapport de consommation et de production des savoirs liés aux disciplines humaines et sociales, aux langues, aux sciences, aux lettres et aux arts, constitue l’ossature du capital humain. Afin de s’acquitter au mieux de la noble mission qui est la sienne, l’Académie a procédé à une réorganisation de ses structures: une initiative que Nous voyons d’un bon œil, compte tenu de son concours efficient au rayonnement scientifique, intellectuel et civilisationnel du Royaume.

L’Académie continuera ainsi à s’affirmer comme un carrefour de dialogue, un espace de rencontre entre d’éminents penseurs et des scientifiques de renom, aux spécialités et aux centres d’intérêt divers. Elle pourra aussi assumer pleinement son rôle de tribune d’échanges de vues autour des questions contemporaines.

Ayant en vue le mandat multidisciplinaire de l’Académie du Royaume du Maroc, Nous avons procédé à la nomination de nouveaux académiciens, marocains et étrangers, en prenant en considération leurs horizons variés, leurs spécialités complémentaires, leur vaste expertise et leur expérience probante. Nous leur souhaitons la bienvenue et Nous les félicitons de siéger au sein de cette prestigieuse institution académique.

Nous sommes convaincus que vous contribuerez tous à étendre son rayonnement dans les milieux du savoir et de la connaissance, de sorte qu’elle puisse continuer à remplir pleinement son rôle d’outil de sensibilisation et de levier de développement.

À ce propos, Nous tenons à adresser Nos vifs remerciements aux membres honoraires qui, par leur œuvre scientifique et leur production intellectuelle, ont contribué à atteindre les visées ultimes assignées à l’Académie.

Mesdames, Messieurs,

Les sociétés contemporaines vivent au rythme de mutations socio-économiques et culturelles rapides et enchevêtrées. Pour évoluer, elles doivent rester ouvertes au changement et non sujettes à l’inertie. À cet égard, l’accumulation et l’intégration des savoirs et la création de passerelles entre les disciplines scientifiques constituent l’enjeu principal de tout progrès vertueux qui, à la fois, préserve l’identité de la nation, lui sert de rempart contre d’éventuels périls et dérapages, cultive sa diversité et son pluralisme intellectuel dans ce qu’ils ont de constructif. Il va sans dire que l’essor des sociétés est consubstantiel au renouveau intellectuel et culturel et à l’existence d’un climat propice à la production de la connaissance. Et pour qu’un tel environnement puisse prospérer, il doit nécessairement concourir à la dynamique civilisationnelle.

Dieu soit loué, le Royaume du Maroc est dépositaire d’un patrimoine culturel riche et varié, matériel et immatériel, qui lui a permis d’occuper une place de premier choix parmi les nations du monde en termes d’inscriptions à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Au cours des trois décennies ayant suivi sa création, l’Académie du Royaume du Maroc a consolidé sa présence singulière, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, en produisant des réflexions substantielles sur la centralité des valeurs dans la configuration de la vie humaine.

C’est pourquoi Nous saluons le choix du thème principal de cette session : « la famille et la crise des valeurs », compte tenu de son importance et de son actualité, en particulier dans un monde marqué par l’ébranlement des repères, et des fois même par leur perte pure et simple. De ce fait, il est d’autant plus nécessaire d’approfondir la réflexion autour de cette thématique fondamentale, de procéder à un examen méthodique et serein des changements à l’œuvre et de leurs répercussions globales, notamment en termes de cohésion familiale et de solidarité sociale.

Indubitablement, la considération sous toutes les coutures de la question des valeurs est inscrite au cœur des missions éminentes de l’Académie. De fait, les valeurs constituent un élément structurant du substrat commun à tous les êtres humains. En participant à l’ancrage solide des identités, elles rendent possible une valorisation du pluralisme culturel et linguistique et contribuent à la préservation de ses composantes théoriques et pratiques à travers l’encouragement de la vie intellectuelle et la promotion de l’ouverture sur toutes les cultures et toutes les civilisations.

C’est dans cet esprit que l’Académie du Royaume du Maroc œuvre à la mise en place « d’un partenariat civilisationnel » qui transcende les différences et privilégie le rapprochement, l’interaction et l’entente. Pour cela, elle reste ouverte à l’actualité scientifique et intellectuelle et embrasse une foi et un engagement inébranlables en faveur des principes et des idéaux universels. Que Dieu vous aide, guide vos pas et couronne de succès vos travaux.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh».

Par Le360 (avec MAP)




Mauritanie: Nouakchott sous le charme de l’artisanat sahraoui marocain

Les artisans marocains ont participé activement aux Journées nationales de l’artisanat qui se sont déroulées du 17 au 22 novembre 2023 à Nouakchott.

L’Office du Complexe Olympique de Nouakchott (OCON) abrite du 17 au 22 novembre les Journées nationales de l’artisanat. Cette importante manifestation a été marquée par la présence de nombreux pays dont le Maroc, l’Algérie, le Sénégal, le Burkina Faso et le Mali.

Le Maroc est fortement représenté lors de cette manifestation, notamment à travers l’artisanat du Sud. Les différentes facettes de ce savoir hérité des temps immémoriaux n’ont pas laissé indifférent le public noikchottois.

Yeslim Lyara, exposant marocain, exprime sa fierté de participer à ces Journées qui lui permettent d’offrir aux regards des produits d’une qualité exceptionnelle, témoins du génie des artisans du Royaume.

Pour sa part, Faliha Amour Hadad, présidente de la coopérative Zeine Choguel Boujdour explique la spécialité de son groupement dans la transformation du cuir, auquel les doigts de fées raffinées des femmes peuvent donner de multiples produits utilitaires.

Pour Limam Mustapha, président de la Chambre régionale de l’artisanat de Laâyoune, présente les produits exposés à Nouakchott, fruit d’une expertise avérée et d’un travail professionnel.

Enfin, Faraji Fakhry, président de la Chambre d’artisanat de la région Guelmim-Oued Noun, présente les produits de son stand et salue l’accueil réservé à la délégation marocaine par le peuple frère de Mauritanie, à la hauteur des relations séculaires entre les deux pays.

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)




Migrants burkinabé bloqués à la frontière entre l’Algérie et le Niger

Le Burkina Faso et l’OIM (l’Organisation Internationale pour les Migrations) préparent le rapatriement de migrants burkinabè bloqués à la frontière entre l’Algérie et le Niger, suite à la rencontre en date du 16 novembre 2023, à Ouagadougou, entre le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur et une délégation conduite par Mme Aïssatou Guissé KASPAR, Cheffe de Mission de l’OIM Burkina Faso.

Les échanges ont porté sur les questions migratoires, particulièrement sur l’événement précité.

A noter que la politique adoptée par l’Algérie consistant à au refoulement de plusieurs centaines d’immigrés africains aux frontières des pays voisins, en contraste total avec la politique suivie par le Maroc dans la gestion de la question migratoire qui s’est matérialisée par la régularisation de visas avec plusieurs pays africains.

A rappeler que dans la perspective de favoriser l’accès des Etats du Sahel à l’Océan Atlantique, Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc a proposé, lors de son récent discours à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche Verte, le lancement d’une initiative à l’échelle internationale, qui doit être associée à une mise à niveau des infrastructures des Etats du Sahel afin de les connecter aux réseaux de transport et de communication implantés dans leur environnement régional.

 minute.bf

 

 




Dans un appel à l’appropriation du vote par les citoyens : L’ERC accuse la CENCO de préparer une guerre électorale

L’opinion nationale et internationale a suivi par la voie de presse et médias sociaux, la prestation du Secrétaire général de la CENCO en rapport avec l’observation des scrutins du 20 décembre 2023. L’analyse de sa communication a conduit l’Eglise du Réveil du Congo à faire une mise au point. Elle considère que, loin d’être un appel citoyen au vote responsable et à une évaluation impartiale des procédures de vote, le message clé diffusé par le Haut responsable de la CENCO prendrait la tournure d’une guerre électorale. Et la même mise au point de poursuivre qu’alors que les congolaises et les congolais (candidats et électeurs) attendent des élections transparentes, inclusives et apaisées, ce message, en tout début de la campagne électorale, laisserait présager l’avènement d’une intentionnelle veillée d’armes teintée d’éventuelles contestations infondées.

 

APPEL A L’APPROPRIATION DU VOTE PAR LES CITOYENS.

 

L’opinion nationale et internationale a suivi par la voie de presse et médias sociaux, la prestation du Secrétaire Général de la CENCO en rapport avec l’observation des scrutins du 20 décembre 2023.

L’analyse de sa communication nous conduit à faire une mise au point ci-après :

  1. L’Eglise du Réveil du Congo considère que, loin d’être un appel citoyen au vote responsable et à une évaluation impartiale des procédures de vote, le message clé diffusé par le Haut responsable de la CENCO prendrait la tournure d’une guerre électorale ;
  2. Alors que les congolaises et les congolais (candidats et électeurs) attendent des élections transparentes, inclusives et apaisées, ce message, en tout début de la campagne électorale, laisserait présager l’avènement d’une intentionnelle veillée d’armes teintée d’éventuelles contestations infondées ;
  3. Il est regrettable et honteux de relever à quel niveau ce message est en contradiction avec les lois et règlements qui organisent les élections dans notre pays, spécialement les législatives, les provinciales et les communales. Car, à part la présidentielle qui a le territoire national comme circonscription électorale, le reste des scrutins ci-haut énumérés sont conditionnés par un pourcentage fixé par la loi et qu’on appelle seuil légal de représentativité… Et le fait pour un candidat d’avoir plus de voix dans un site ou un bureau de vote ne lui garantirait pas un siège.

De ce fait, il ne revient ni aux témoins encore moins aux observateurs positionnés dans un bureau de vote et de dépouillement d’avoir une idée claire de qui aura gagné les élections.

  1. Les matières électorales étant techniques, leur interprétation repose sur la connaissance des lois et règlements en la matière. Par conséquent, toute déclaration, toute interprétation en marge des lois, règlements et procédures ne serait que militantisme tout pur ;
  2. Comme nous l’avions annoncé récemment, l’Eglise du Réveil du Congo, bénéficiant de son expérience dans l’observation des élections va déployer 65 000 observateurs citoyens le jour du vote ;
  3. L’Eglise du Réveil du Congo encourage le gouvernement de la République dans ses efforts de sécurisation du processus électoral. De même qu’elle encourage la CENI à maintenir l’élan pour la tenue des élections conformément à son calendrier ;
  4. L’Eglise du Réveil du Congo en appelle aux congolaises et congolais à la non-violence ;
  5. L’Eglise du Réveil du Congo exhorte les candidats aux scrutins du 20 décembre 2023 à recourir aux cours et tribunaux en cas de contestation comme ce fut le cas lors des récentes opérations de réception et traitement des candidatures.

Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo

 

Fait à Kinshasa le 21/11/2023




Réunion restreinte du Conseil des ministres : Sama Lukonde insiste sur la nécessité d’assurer la continuité des services publics en cette période de la campagne électorale

En vue d’assurer la continuité des services publics en cette période de campagne électorale, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a présidé une réunion restreinte du Conseil des Ministres

Aussitôt rentré au pays après sa participation active au 4ᵉ Sommet du G20 Compact with Africa 2023, à Berlin en Allemagne, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé, ce mercredi 22 novembre 2023, à l’Hôtel du Gouvernement, une réunion restreinte du Conseil des ministres. Quelques membres du Gouvernement y ont pris part.

Selon le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe, qui a fait le compte-rendu de cette réunion à la presse, le Chef du Gouvernement a souligné, dans sa communication, la nécessité d’assurer la continuité des services publics en cette période de la campagne électorale.

Ci-dessous l’intégralité du compte-rendu de la réunion : 

“Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a présidé, ce mercredi 22 novembre 2023, la troisième réunion restreinte du Conseil des ministres. Quatre points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette réunion restreinte, à savoir : Communication du Premier Ministre chef du Gouvernement, Point d’information, Examen et adoption des dossiers, puis Examen et adoption des textes. Dans sa communication, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, est revenu sur la nécessité d’assurer la continuité des services publics, parce que cette réunion était la première depuis le début de la campagne électorale.

Il a exhorté les membres du Gouvernement concernés par les questions comme celles de la monnaie, de l’approvisionnement en carburant et d’autres denrées de première nécessité de rester en permanente alerte pour pouvoir répondre aux préoccupations de nos populations. Dans le même ordre d’idées, des missions gouvernementales seront diligentées dans le territoire de Malemba Nkulu et en province orientale, principalement à Kisangani pour faire le suivi à la suite des événements qui ont touché la sécurité dans ces parties du pays. Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, est aussi revenu, durant cette réunion, sur sa participation en Allemagne, il y a quelques jours, aux grandes réunions de Compact with Africa, initiative à laquelle la République démocratique du Congo a été acceptée.

Au sujet des points d’information, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères, a fait la présentation au Conseil de la dernière note qui a été signée conjointement avec la Monusco qui consacre le début du processus de désengagement progressif suivant la volonté exprimée par le Président de la République à la suite de la volonté populaire exprimée notamment à travers les manifestations des rues. Ce qui permet, dans les prochains jours, le désengagement effectif de la mission des Nations-Unies en République démocratique du Congo. Pour sa part, la ministre des Finances a présenté au Conseil des ministres une offre de financement pour la fourniture et la livraison en urgence des produits de première nécessité dans les zones fragilisées.

Au sujet de l’examen et adoption des dossiers, le Vice-ministre du Budget a présenté le dossier relatif à l’implémentation de la feuille de route pour le déploiement du système intégré de gestion des marchés publics pour en assurer une plus grande transparence. À propos de l’examen et adoption des textes, deux textes ont été présentés par le vice-ministre de la Justice et garde des Sceaux. Le Premier concerne le projet de Loi portant habilitation du Gouvernement et le deuxième portant sur le projet de Loi autorisant la prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire de la République démocratique du Congo”.

Il est important de souligner que certains membres du gouvernement, candidats à différents niveaux des élections sont sur le terrain pour battre campagne comme l’autorise la loi électorale.




Le Gouvernement de la RDC et la MONUSCO signent un plan de désengagement pour le retrait accéléré, progressif, ordonné et responsable

Le Vice-Premier ministre congolais, Ministre des Affaires étrangères et de la Francophonie, M. Christophe Lutundula et la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République Démocratique du Congo (RDC) et Cheffe de la MONUSCO, Mme Bintou Keita ont signé mardi à Kinshasa une note sur le retrait accéléré, progressif, ordonné et responsable de la MONUSCO de la RDC contenant un plan et un chronogramme de désengagement complet de la MONUSCO.

En septembre dernier au siège des Nations Unies, le Chef de l’Etat congolais, M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et son Vice-Premier ministre, Ministre des Affaires étrangères et Francophonie, M. Christophe Lutundula, ont tour à tour réitéré la volonté du pays d’accélérer le retrait de la MONUSCO de la RDC à partir de décembre 2023.

C’est à la suite de la Déclaration du 16 octobre 2023 du Président du Conseil de Sécurité que ce plan de désengagement a été élaboré par des équipes techniques du gouvernement et de la MONUSCO. Il sera mis en œuvre conjointement en trois phases avec le soutien des partenaires internationaux et nationaux de la RDC.

« Il faut que ce soit un modèle de retrait qui va nous donner davantage de respectabilité internationale, et qui va contribuer à améliorer l’image de notre pays. Ce document contient un volet plan de désengagement de la force, et un volet de transfert des responsabilités et charges de la MONUSCO vers le gouvernement. Il y a aussi un mécanisme d’évaluation trimestriel pour nous permettre de faire un état des lieux régulier et minimiser toutes les ruptures brutales qui pourraient créer un vide sécuritaire », a déclaré M. Christophe Lutundula.

« Nous remercions nos partenaires congolais pour la signature de ce plan de désengagement qui marque l’aboutissement d’un long processus. Nous restons déterminés à travailler avec les autorités congolaises en vue d’un retrait accéléré de la MONUSCO qui consolide les acquis obtenus pendant la présence de la Mission en RDC. Nous avons travaillé conjointement et dans un esprit constructif de collaboration et de respect mutuel pour atteindre ensemble cet objectif fixé par le Conseil de Sécurité », a pour sa part indiqué la Cheffe de la MONUSCO, Mme Bintou Keita.

Après le départ de la Mission, le système des Nations Unies continuera à soutenir les efforts de développement du gouvernement et du peuple congolais dans le but de pérenniser les acquis en matière de paix et sécurité.




L’Institut Aspen France commémore la 15e édition des Rencontres Europe-Afrique à la Fondation Mérieux à Annecy

Du 23 au 25 novembre, l’Institut Aspen France organise  la 15e édition des Rencontres Europe-Afrique à la Fondation Mérieux à Annecy. Placé sous la présidence de Pascal Lamy, ancien Directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), cet événement phare réunit une cinquantaine de personnalités africaines et européennes de haut niveau.

Parmi les intervenants de cette édition 2023 figurent : Sergé Ekué, Président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) ; Damtien Larbli Tchintchibidja, Vice-Président de la Commission de la CEDEAO ; Amama Mbabazi, ancien Premier ministre d’Ouganda ; Obiageli Ezekwesili, ancienne vice-présidente de la Banque mondiale et ancienne ministre de l’Education du Nigéria ; Alioune Ndiaye, Président d’Orange Afrique ; Wilfrid Lauriano do Rego, Coordonnateur du Conseil Présidentiel pour l’Afrique ; Emanuela del Re, Envoyée spéciale de l’Union européenne pour le Sahel ; Fatoumata Ba, Présidente de Janngo Capital ; Nathalie Delapalme, Directrice générale de la Fondation Mo Ibrahim ; Günter Nooke, ancien Représentant de la Chancellerie Merkel pour l’Afrique ; Général Dominique Trinquand.

« Les Rencontres Europe-Afrique offrent une opportunité unique de repenser la relation entre nos deux continents. Tous les deux ans, elles réunissent des personnalités issues d’horizons variés – politiques, dirigeants d’entreprise, représentants d’organisations Internationales, Acteurs de la société civile – pour examiner ensemble nos enjeux stratégiques » explique Pascal Lamy, président de la Conférence.

Le programme complet de la 15e Rencontre Europe-Afrique sera prochainement dévoilé dans son intégralité.

Quid de l’Institut Aspen, France

Organisme non partisan et indépendant, l’Institut Aspen France est un cercle de réflexion pour décideurs, experts et leaders français et étrangers. S’inspirant de la méthodologie de The Aspen Institute aux États-Unis, Aspen France, aujourd’hui présidé par Jean-Luc Allavena, s’inscrit dans un réseau international couvrant 16 pays.