Élections 2023 : Début des tests grandeur nature des Dispositifs électroniques de vote dans les antennes de la CENI de Kinshasa et du Kongo Central

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a prescrit une mission à une équipe de la Cellule de communication

pour retracer les opérations de test grandeur nature des Dispositifs électroniques de vote (DEV) dans les 12 antennes de la Centrale électorale de Kinshasa et des territoires de Kasangulu et de Madimba, dans le Kongo Central.

« Nous sommes à l’antenne de la CENI à Kalamu où nous faisons le test grandeur nature du Dispositif électronique de vote et nous en avons prévu 20. L’objectif de cette opération, c’est de tester son fonctionnement ainsi que les batteries externes, mais aussi évaluer le temps qu’elles tiennent, en plus nous expérimentons notre système de transmission des données. Exactement comme en situation réelle tel que cela se passera le jour du vote, le 20 décembre 2023. C’est dans les mêmes conditions que nous passons ces tests.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi, nous allons relever tout ce que nous aurons observé pour que nous puissions améliorer le fonctionnement de notre système et faire des réglages qui conviennent. Ce n’est qu’après tout cela que nous nous assurerons qu’il n’y aura pas des problèmes. A ces tests participent les Formateurs électoraux provinciaux (FEP) et les Formateurs électoraux territoriaux (FET) qui sont en session de formation présentement. Nous avons mis sur chaque machine 700 bulletins de vote qui nous permettront de voir comment les machines réagissent et se comportent après une importante série d’opérations de vote durant cette journée où les bureaux de vote seront pris d’assaut par une multitude d’électeurs.

Parce que nous voulons vraiment être certains que nous n’aurons pas de mauvaises surprises, par exemple des machines qui lâchent durant le déroulement du vote. Le tout est de vérifier lorsque la machine est encore fraichement mise en marche et après le rythme qui lui sera imposé, au fur et à mesure qu’on va avancer dans le temps. C’est en somme des tests en profondeur pour avoir suffisamment d’assurance en termes de capacité opérationnelle », a indiqué Dieudonné Muntuabu, suppléant le superviseur empêché.

La démarche consiste à suivre la supervision qui est faite des DEV, anciennement connus sous l’appellation de machines à voter. Des essais qui permettront de jauger leurs capacités en situation réelle des opérations de vote.

Ce matériel est intégré au processus électoral pourvu d’un logiciel amélioré en vue de renforcer la sécurité et l’efficacité du système mis en place par la CENI.




Mondial 2026 (Q) : le Sénégal secoué par les éperviers !

Pour son deuxième match des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, son dernier avant la CAN 2023, le Sénégal n’a pu faire mieux qu’un triste nul (0-0) avec le Togo,  mardi au stade de Kégué à Lomé. Inhabituellement émoussés, les champions d’Afrique ont globalement été dominés par les Éperviers. Ces derniers auraient pu l’emporter dans les arrêts de jeu sans les ultimes parades d’Edouard Mendy.

Dès l’entame, les Éperviers regardaient les Sénégalais droit dans les yeux, au point de prendre le dessus en première période. Un seul homme symbolisait cette agressivité offensive, mais aussi l’imprécision dans le dernier geste : Placca Fessou. Très en vue aux avant-postes, l’attaquant de Soligorsk enlevait deux frappes lointaines au-dessus (21e, 40e) et voyait sa reprise de la tête passer à côté du montant droit d’Edouard Mendy (23e). Alors que Sadio Mané loupait sa reprise face au gardien (32e), à l’image d’une attaque sénégalaise peu inspirée, Fessou, encore lui, trouvait cette fois E. Mendy sur sa trajectoire, après un contrôle approximatif dans la surface (41e). Trois minutes plus tard, son coéquipier Khaled Narey butait sur le portier d’Al-Ahli, lequel repoussait d’une main ferme le tir croisé du pensionnaire d’Al-Khaleej dans la surface (44e). Un ballon repoussé qui ne profitait pas au numéro 7 des Jaunes et Verts, car celui-ci envoyait sa reprise au-dessus.

Edouard Mendy sauve le Sénégal

Visiblement galvanisés par le discours d’Aliou Cissé à la mi-temps, les Lions affichaient un autre visage en seconde période. Le capitaine Kalidou Koulibaly montrait l’exemple en reprenant de la tête un centre (47e), suivi par Pape Matar Sarr décochant un tir s’envolant toutefois au-dessus du cadre (50e). Dans leur sillage, Iliman Ndiaye cadrait certes sa tentative, mais celle-ci était trop écrasée pour inquiéter Steven Mensah (56e). En face, les mêmes hommes produisaient les mêmes effets : Fessou, privilégiant toujours la puissance à la technique sur un énième coup franc envoyé au-dessus (74e). Et ce, au bonheur des champions d’Afrique proches d’ouvrir la marque par le rentrant Nicolas Jackson, dont la frappe en pivot était repoussée de justesse par Mensah (78e). Une occasion ratée qu’ils pouvaient regretter en toute fin de match, sans les ultimes ratés d’Ihlas Bebou (90e) puis de Fo Doh Laba (90e+3), et encore moins sans la double parade décisive d’Edouard Mendy. L’ancien de Chelsea renvoyait en effet un missile de Laba et sortait in extremis dans les pieds d’Abdou Ouattara (90e+4).

Conséquence au classement, le Sénégal conserve la tête du groupe B devant le Soudan, mais à égalité de points avec les Crocodiles du Nil, tombeurs de la RD Congo dimanche. Le Togo occupe lui la quatrième place derrière les Congolais, troisièmes. Enfin, la Mauritanie et le Soudan du Sud ferment la marche avec un point chacun au compteur.




L’Église catholique compte vingt nouveaux bienheureux

L’Église catholique compte vingt nouveaux bienheureux depuis 11h30 ce samedi 18 novembre.

Vingt martyrs de la persécution religieuse à Séville dans les années 1930 ont été élevés sur les autels lors d’une cérémonie qui s’est déroulée dans une cathédrale de Séville pleine à craquer, présidée par le cardinal Marcello Semeraro, préfet du Dicastère pour les causes des saints et envoyé du pape pour cet événement, le quatrième du genre à se dérouler à Séville. Auparavant, Séville avait accueilli les béatifications de Sœur Ángela de la Cruz, Mère María de la Purísima (respectivement sur l’esplanade de la Feria et au stade de la Cartuja), et celle de dix-huit martyrs dominicains, cette fois dans la cathédrale de Séville.

Outre l’archevêque de Séville, Mgr José Ángel Saiz, et les évêques auxiliaires de Séville, Mgr Teodoro León et Mgr Ramón Valdivia, le nonce apostolique en Espagne, Mgr Bernardito Aúza, a participé à une cérémonie solennelle. Ont également concélébré les évêques des Canaries, Mgr José Mazuelos ; de Huelva, Mgr Santiago Gómez ; de Cordoue, Mgr Demetrio Fernández ; de Cadix et Ceuta, Mgr Rafael Zornoza ; d’Asidonia-Jerez, Mgr José Rico ; d’Almería, Mgr Antonio Gómez ; et l’auxiliaire de Madrid, Mgr Juan Antonio Martínez ; ainsi qu’une large représentation du clergé diocésain. La section des autorités civiles a été présidée par le maire de Séville, José Luis Sanz, ainsi que par les conseillers des municipalités liées aux vingt nouveaux bienheureux. La cérémonie a été retransmise en direct sur TRECE, la chaîne youtube de la cathédrale et sur Radio María.

Ils ont donné leur vie pour défendre la foi

L’acte pénitentiel a été suivi de la cérémonie de béatification. L’archevêque de Séville, accompagné du postulateur de la cause, le père Alfonso Ramírez, a demandé « la béatification des serviteurs de Dieu Manuel González-Serna Rodríguez et dix-neuf compagnons, fils de cet archidiocèse de Séville ». Le postulateur a ensuite lu les circonstances du martyre et, à la fin, le cardinal Semeraro a lu la lettre apostolique par laquelle le pape François inscrit au livre des bienheureux les serviteurs de Dieu qui ont donné leur vie pour la défense de la foi. La lettre est datée du 8 septembre dernier. L’étape suivante de la liturgie, suivie dans les nefs de l’église métropolitaine par plus de deux mille cinq cents personnes, a été la procession avec les reliques des nouveaux bienheureux, placées dans un cercueil provenant du trésor de la cathédrale, porté par des étudiants du séminaire métropolitain et de la Redemptoris Mater. Les reliques de huit des vingt martyrs ont été récupérées. Ce moment a coïncidé avec le dévoilement des deux tapisseries, de part et d’autre de l’autel du jubilé, représentant les nouveaux béatifiés. Ces tapisseries, tout comme l’affiche de béatification, sont l’œuvre du peintre Juan Palomo Reina. Le dévoilement des tapisseries a été accompagné par les applaudissements de l’assemblée et le son des cloches de la Giralda.

« La vie chrétienne n’est pas une promenade, mais une mission risquée ».

Dans son homélie, le cardinal Semeraro a commencé par faire allusion à l’audience du pape de jeudi dernier, pour dire que les martyrs sont « un exemple supplémentaire de cette sainteté martyriale ». Un martyre qui s’inscrit dans le contexte de la persécution religieuse espagnole du siècle dernier, et dont le cardinal a souligné certains des passages dans lesquels les nouveaux béatifiés ont donné leur vie. « Vénérer les martyrs et considérer leur destin et les souffrances qu’ils ont endurées pour la cohérence chrétienne, même dans la persécution, ne doit pas nous détourner de la réflexion sur notre condition chrétienne », a-t-il souligné.

Le préfet du Dicastère pour les causes des saints a souligné que « Jésus n’est pas un vendeur d’illusions, il n’est pas un propagandiste qui montre à ses clients tout ce qui est facile et à portée de main. La vie chrétienne, a-t-il ajouté, n’est pas une promenade, mais une mission risquée ». Il a ensuite fait remarquer que « Jésus demande à ses disciples de lui ressembler en tout, même dans la souffrance et la condamnation (…) finalement, il les assure d’une proximité intérieure qui les réconfortera : la proximité de l’Esprit. C’est pourquoi le chrétien ne doit pas se laisser intimider, mais rester confiant ».

Mgr Semeraro s’est attardé sur un aspect : la souffrance et l’épreuve. Se référant à saint Paul, il a souligné qu’ »elles peuvent acquérir un sens dans la perspective chrétienne. Au moins, a-t-il dit, cela nous enseigne que ça ne vaut pas la peine de nous considérer comme de véritables surhommes, d’éternels vainqueurs ». A cet égard, il a invité à « laisser cela aux fictions télévisées ». « Les épreuves de la vie, en revanche, peuvent nous aider à mûrir et, en tenant compte de notre fragilité, à ne pas vivre en compétition avec nos forces, mais à partager nos faiblesses. Elles nous aident à nous ouvrir à une communion humaine. » Le cardinal a conclu son homélie en évoquant le pardon et en s’appuyant sur l’exemple de l’un des martyrs, le bienheureux Francisco de Asis Arias Rivas, dont « les témoins ont explicitement déclaré que, bien qu’ayant subi l’humiliation de ses persécuteurs, il est mort en leur pardonnant ». Il a également évoqué le martyre des bienheureux Mariano Caballero Rubio et Pedro Carballo Corrales, qui « sont morts en invoquant la miséricorde de Dieu et le pardon de leurs agresseurs ». Le martyr, en fin de compte, n’est pas seulement quelqu’un qui souffre de la persécution, mais aussi quelqu’un qui, comme Jésus sur la croix, est capable de dire : « Père, pardonne » », a-t-il conclu.

« Merci beaucoup, de Séville, en Espagne, pour ce grand cadeau à notre archidiocèse ».

Avant la fin de la cérémonie, l’archevêque de Séville a pris la parole pour témoigner au pape François  la « profonde gratitude » de l’archidiocèse de Séville pour cette béatification : « Merci, merci beaucoup, de Séville, en Espagne, pour ce grand cadeau fait à notre archidiocèse ». Monseigneur Saiz a rappelé que « l’Église, notre Mère, se réjouit avec les meilleurs de ses enfants qui, en supportant l’épreuve avec amour, ont atteint la gloire du ciel ». « L’amour du Christ a profondément transformé l’histoire, transformant le supplice de la croix en un chemin de rédemption et de pardon. La torture subie par nos martyrs est devenue l’occasion d’un plus grand amour, y compris le pardon des ennemis », a-t-il ajouté. Monseigneur Saiz Meneses  a remercié le Saint-Père « d’avoir inclus nos martyrs sévillans dans la liste des meilleurs enfants de l’Église, les martyrs ». Il a également remercié trois personnes qui ont consacré de nombreuses journées de travail à cette cause : Monseigneur León, postulateur de la phase diocésaine et ancien délégué épiscopal pour les causes des saints dans l’archidiocèse, la déléguée actuelle, María del Monte Chacón, et le postulateur de la phase romaine, Fray Alfonso Ramírez. Il y a également eu une dédicace au personnel du Dicastère des causes des saints, au Chapitre de la cathédrale, avec une mention spéciale à l’orchestre et à la chorale, aux évêques venus à Séville et au nonce apostolique,  » pour nous avoir accompagnés dans ce moment de joie « .

La date assignée aux nouveaux bienheureux, comme aux autres martyrs de la persécution religieuse en Espagne, sera le 6 novembre.

 




La CASE demande à Tshisekedi et Katumbi de mettre un peu d’eau dans leur vin

Il s’observe depuis une semaine en République Démocratique du Congo une récurrence des attaques verbales à travers des discours incisifs et destructeurs entre les candidats Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi. À travers leurs interviews, discours et meetings de campagne, les sorties politiques et médiatiques des deux personnalités sont fortement marquées par des attaques verbales à la place des programmes ou bilans des candidats.

Si M. Tshisekedi est essentiellement attendu sur son bilan quinquennal en cette période de campagne, M. Katumbi devrait focaliser ses tournées sur son programme de gouvernement.

La CASE est particulièrement préoccupée par la dégradation continue du climat politique et social durant cette période de campagne électorale pour les élections générales en RDC. Les deux personnalités incarnant très particulièrement deux grands blocs sociologiques du pays, il est à craindre, si leurs discours n’évoluent pas positivement, que ces derniers incitent leurs différents soutiens à la violence.

Étant donné que le conflit Katangais-Kasaïens n’est pas encore définitivement stabilisé, la CASE craint que tout message brutal de la part des deux Candidats, jette de l’huile sur le feu et provoque des tensions électorales inhabituelles.

La CASE condamne les discours va-t’en en guerre de certains responsables politiques, incitant à la violence à travers les médias sociaux ainsi que l’attitude de certains leaders d’interdire à des candidats ou des citoyens de battre campagne dans leur localité, sous prétexte que cette dernière leur appartient.

La CASE recommande à la RTNC de respecter la loi en accordant à tous les candidats les mêmes avantages de diffusion. Alors que le candidat Félix Tshisekedi a eu droit à une retransmission en direct de la cérémonie de lancement de sa campagne, il a été déploré que la chaîne publique n’ait pas fait de même en faveur des candidats Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Denis Mukwege.




Tshisekedi reçoit un émissaire de Biden

C’est par un aéronef militaire de la US Airforce que Mme Avril Haines, Directrice du renseignement  national des États-Unis est arrivée en début de matinée ce lundi à Kinshasa. La rencontre avec le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a eu lieu le même jour au salon présidentiel de l’aéroport international de N’djili.

Pendant près de 3 heures, le Chef de l’Etat et son hôte ont échangé seul à seule, sans leurs collaborateurs respectifs. Cette visite de l’émissaire du président Biden intervient quelques jours après le soutien affiché des USA au processus électoral en cours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La sécurocrate américaine n’a fait aucune déclaration sur l’objet de sa visite-éclaire Toutefois, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la situation sécuritaire à l’Est de la RDC était largement abordée. Après l’étape de Kinshasa, l’émissaire du président Biden a pris la direction de Kigali.

Soulignons que la cheffe des renseignements américains était accompagnée entre autre de Madame Molly Phee,  Sous-secrétaire d’Etat aux affaires africaines; de M. Judd, Conseiller en matière de Sécurité Chargé de l’Afrique du Président Biden et de l’Ambassadeur Lucy Tamlyn, Ambassadrice des États-Unis en RDC.




L’opération de délivrance des duplicatas de la carte d’électeur effective dans toutes les Maisons Communales de la Ville-Province de Kinshasa

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique qu’à ce jour, l’opération de délivrance des duplicatas de la carte d’électeur est effective dans toutes les Maisons Communales de la Ville-Province de Kinshasa.

Dans le souci de réduire les distances qui séparent certains électeurs vivant en provinces, loin des Antennes de la CENI, des points de délivrance des duplicatas seront progressivement implantés au-delà des Antennes, situées généralement aux chefs-lieux des territoires et dans quelques villes.

Pour rappel, la procédure à suivre pour l’obtention d’un duplicata de la carte d’électeur est la suivante:

  1. L’électeur ayant perdu sa carte fait attester cette perte auprès d’un Officier de Police Judiciaire (OPJ) qui lui délivre un procès-verbal de perte de la carte d’électeur.
  2. Il sera appelé à remplir un formulaire de demande de duplicata si le Chef d’Antenne de la CENI ou son délégué confirme qu’il était bien inscrit à l’un des Centres d’Inscription du ressort de l’Antenne.

La personne dont la carte d’électeur serait défectueuse ou illisible se rend directement auprès de l’agent de la CENI commis à cette täche à l’Antenne ou à la Maison Communale, munie de son ancienne carte.

La délivrance de duplicata de la carte d’électeur est gratuite. La CENI invite la population à dénoncer toute personne qui s’arrogerait le droit de perturber les files d’attente au niveau des Antennes et des Maisons Communales pour ainsi préserver le principe du « premier arrivé, premier servi». De même, la CENI encourage les requérants à dénoncer tout acte de monnayage dans la délivrance des duplicatas de la carte d’électeur.




Le CAMI rappelle aux titulaires des droits miniers et/ou des carrières l’obligation de paiement des droits superficiaires annuels

Le Cadastre Minier rappelle aux titulaires des droits miniers et/ou des carrières que conformément à l’article 196 du Code Minier, l’une des obligations pour le maintien de validité de leurs droits miniers et/ou de carrières est le paiement des droits superficiaires annuels.

A ce jour, sauf erreur ou omission de notre part, les paiements de la quotité du Trésor Public par les titulaires, dont liste en annexe et disponible sur le site www.cami.cd, ne sont pas retracés dans les Extraits des Relevés Journaliers des Encaissements DGRAD mis à la disposition du CAMI.

Par conséquent, il invite ces derniers à venir déposer, endéans 30 jours de la présente publication, les originaux des preuves de paiement certifiés par la DGRAD au Guichet du Cadastre Minier sis croisement des avenues Mpolo Maurice et Kasa-Vubu, à Kinshasa/Gombe. Passé ce délai, les titulaires défaillants s’exposeraient à la déchéance, conformément à l’article 287 du Code Minier.

 




Quand Ngobila et Paluku se concertent : « En lieu et place d’être des ordures, faire des déchets de l’or dur »

Après l’adoption par le dernier conseil des ministres des mesures urgentes   pour en finir avec les déchets qui jonchent la capitale congolaise dont la subvention de la collecte des déchets plastiques et autres pour une période de 3 mois renouvelable une fois, l’aménagement des décharges publiques dans le respect des normes environnementales, l’accélération dans le  traitement des demandes des crédits par le FPI aux entreprises engagées dans le recyclage des déchets mais aussi accorder  des allègements fiscaux  et des tarifs préférentiels sur la consommation de l’eau et de l’électricité à ces entreprises , et cela, sans oublier la sensibilisation de la population et des sanctions;  le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya multiplie des réunions stratégiques de la task force mise sur pied.

A l’hôtel de ville de Kinshasa, devant le Gouverneur Gentiny  Ngobila entouré de ses experts et les membres de la task force, le ministre de l’Industrie a fait entendre  que les données  sur les déchets dans la capitale sont du  domaine  de l’interpellation de la conscience collective, 15 tonnes de déchets sont libérés  par jour dont 48% des déchets  organiques, 11% de plastique, 3% de papier et carton, 2% des métaux, 4% des bouteilles et verres, 15% de terre et céramiques et 17 d’autres.

Comme pour dire que  le Gouvernement provincial est appelé  à jouer un rôle important dans l’exécution de ce projet, a ajouté Julien Paluku Kahongya, tout en insistant sur les stratégies innovantes.

« Nous avons eu une réunion importante qu’on appelle la grande task force. Sur instruction du président de la République, il avait demandé qu’il soit mis en place des mécanismes pour la création d’une chaine de valeur autour de l’industrie des déchets, pour que finalement nous passions du simple ramassage des déchets vers leur revalorisation. Ainsi, leur permettre de produire plus de résultats. Le chef de l’Etat a insisté que la ville de Kinshasa constitue une ville pilote. Le 10 novembre, après l’instruction du 27 octobre, nous avons présenté le dossier en conseil des ministres avec une batterie de mesures, pour que nous montrions au Gouvernement ce qui a été fait », a expliqué Julien Paluku.

Et d’ajouter qu’à ce jour, nous nous sommes retrouvés avec le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, ses conseillers et quelques partenaires qui sont dans le traitement des déchets et leur revalorisation, et nous les félicitons déjà pour le travail qui est en train d’être fait, parce que la ville de Kinshasa produit, selon une étude qui date de 10 ans, près de 10 tonnes de déchets  et l’étude actualisée nous amène entre 15 et 16.000 tonnes des déchets par jour. Ce qui est énorme.

Pour le ministre de l’Industrie, cela demande plusieurs acteurs pour à la fois ramasser, créer des décharges, traiter ces déchets pour que les déchets, au lieu d’être des ordures, soient de l’or dur. Le Gouvernement veut mettre tous les moyens pour que la ville de Kinshasa devienne cette ville la belle. Nous sommes là pour créer cet écosystème qui amène à des résultats.

Soulignons qu’au cours de cette réunion d’évaluation du travail abattu par la task force, le Gouverneur  Gentiny Ngobila a déclaré que son Gouvernement est désormais instruit pour bien  accompagner ce projet qui va métamorphoser la ville de Kinshasa.




A Isiro : Katumbi se présente comme l’homme aux actions concrètes

En campagne dans la Grande Orientale, le candidat n°3, Moïse Katumbi, était ce mercredi à Isiro, province du Haut-Uélé, l’autre province oubliée par le régime, où il a demandé à la nombreuse population venue l’écouter «de ne pas voter pour Félix Tshisekedi, président des promesses somnifères, qui n’a rien fait pour le Haut-Uélé de après 5 ans de règne».

Contrairement à l’école, indique le trihebdomadaire Africanews dans son compte X, il n’est pas permis de redoubler à la fonction présidentielle quand on n’a pas de bilan à présenter à la population, a-t-il asséné, en présence de ses alliés Matata Ponyo, Seth Kikuni et Franck Diongo, présentés au public.

«J’ai vu qu’il n’y a toujours pas des routes, pas d’électricité, pas d’eau… La gratuité de l’enseignement est un slogan ici et les enseignants ont salaire de 50.000 Francs contre 21.000 dollars pour un député national qu’il a formé. Le Haut-Uélé manque de tout. Il reviendra encore ici pour essayer de vous endormir avec un autre chapelet de promesses irréfutables, demandez-lui ce qu’il a fait pour la province et dites-lui au revoir», a-t-il dit sous les applaudissements de l’assistance.

Évoquant, encore une fois, son programme social chiffré à 141 milliards de dollars, Katumbi a promis de construire les routes et les hôpitaux, d’améliorer les salaires des enseignants ainsi que la solde des militaires et des policiers.

«Je m’engage à asphalter la route Isiro-Buta. J’ai déjà relevé pareil défi au Katanga en bitumant la route Kasumbalesa-Kolwezi. Je ne suis pas un démagogue. Je suis un homme des actions palpables et j’ai eu à le prouver à plusieurs reprises», a-t-il ajouté.  La route Isiro-Buta est longue de 490 km. Et la route Kasumbalesa-Kolwezi près de 400 km.

 




Blocage des avions de campagne : La CASE plaide en faveur de Katumbi chez Tshisekedi

A partir de Chicago (Etats-Unis d’Amérique), M. Simaro Ngongo Mbayo, président de la CASE, dénonce  vigoureusement les interdictions décidées par le pouvoir en place en Rdc contre une partie de la flotte aérienne du Candidat Moïse Katumbi Chapwe en pleine campagne électorale. Cette attitude illégale est interprétée comme une peur-panique face à un concurrent qui du reste, est de l’opposition.

La CASE rappelle que le principe de l’égalité des candidats est garanti par l’Article 33 de la Loi électorale et ne concerne que la diffusion dans les médias publics de leurs activités, écrits, déclarations ainsi que la publication de leurs programmes. Le financement de la campagne électorale est soit public soit privé. La loi N° 08/005 du 10 juin 2008 portant financement public des partis politiques traite de la question de financement de la campagne électorale.

L’Etat est censé participer à postériori au financement des campagnes électorales (art 8 de la loi du 10 juin 2008). Le montant de la participation de l’Etat est inscrit dans la loi des finances de l’année qui suit l’organisation de chaque consultation. Il est à 2% de la totalité des recettes à caractère national revenant à l’Etat.

Les fonds publics destinés au financement des campagnes électorales sont repartis entre les partis politiques représentés au moins à une des assemblées délibérantes, proportionnellement au nombre des élus (article 7 et 10 de la loi du 10 juin 2008).

La CASE fait observer que le régime du Président Félix Tshisekedi n’a rien résolu en ce qui concerne l’organisation de l’opposition qui n’a ni porte-parole ni financement de la part de l’Etat. Ainsi, l’injustifiable décision d’interdiction des hélicoptères et gros porteurs de M. Katumbi constitue une grave atteinte aux libertés de campagne pour un Candidat de l’opposition.