Après la pluie vient le beau temps, dit-on. À Kinshasa par contre cet adage n’a plus son sens. En effet, dame la pluie continue de faire des ravages dans la capitale congolaise.

Dans la commune de Selembao par exemple, des têtes d’érosion, pourtant maîtrisées pendant la saison sèche, ont repris leur progression dans plusieurs quartiers suite à la pluie du jeudi 23 novembre.

C’est ce que rapporte le bourgmestre de cette municipalité, Mathias Womulu. Badiadingi, Kalunga, Kipoyi, Mbala, Ndobe, Ngafani, Camping et Kingu sont les quartiers les plus touchés.

“Après la pluie, il y a eu des dégâts au niveau du quartier Kalunga, il y a eu la création d’autres érosions. Dans le quartier Ndombe, il y a eu des maisons qui ont été emportées par la pluie. Les maisons-là étaient en construction anarchique. Ils ont construit dans les érosions et la pluie les a corrigés aujourd’hui. Dans d’autres quartiers, il y a eu des avenues qui ont été coupées. J’ai même saisi les autorités pour qu’elles nous viennent en aide pour arranger la voirie pour éviter les embouteillages “, a dit à lequotidienrdc.com, Mathias Womumu.

Face à ces dégâts devenus récurrents, le bourgmestre de la commune de Selembao appelle ses administrés à creuser des trous de rétention d’eau dans leurs parcelles.

Derick Katola

Dans une déclaration commune faite le jeudi 23 Novembre, les candidats présidents Martin Fayulu, Dénis Mukwege, Floribert Anzuluni, Théodore Ngoy, Jean-Claude Baende et Nkema Lodi portent plainte contre le président de la CENI et le Vice-Premier ministre ministre de l’Intérieur.

Ces prétendants à la magistrature suprême accusent Dénis Kadima et Peter Kazadi d’abstention coupable.

“Nous saisissons la Cour de cassation à charge de M. Dénis Kadima en sa qualité de président de la CENI et à charge de M. Peter Kazadi, en sa qualité de Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur. Les deux sont coupables d’abstention coupable.”

“Kadima, en plus d’abstention coupable, a commis  avec les membres de son bureau, des faux en écriture. Il est susceptible aussi d’être poursuivi pour atteinte aux droits garantis aux particuliers”, ajoute la déclaration.

Martin Fayulu, Dénis Mukwege, Floribert Anzuluni et Théodore Ngoy, ont aussi exprimé leurs inquiétudes en ce qui concerne la problématique des électeurs à quelques jours des scrutins de décembre.

Derick Katola

La mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo se consolide davantage à travers le pays; le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a signé un mémorandum d’entente avec la société sud-coréenne, Masco Énergie construction spécialisée dans l’industrie du ciment pour la construction de la cimenterie de Maiko (CIMAIKO) dans la province de la Tshopo.

Au cours de cette cérémonie, M. Julien Paluku Kahongya, ministre de l’Industrie a appelé ces investisseurs sud-coréens au pragmatisme sur terrain pour démarrer rapidement ce projet qui constitue un ouf de soulagement pour la partie de la Rdc.

Le Gouvernement congolais vous garantit une sécurité totale, a ajouté Julien Paluku Kahongya, tout en parlant de l’amélioration du climat des affaires qui se consolide en Rdc.

Devant la presse, Jean-Dieudonné Kavese, Directeur de Cabinet du ministre de l’Industrie a salué la signature de ce mémorandum d’entente.

« Je sais que nous avons beaucoup de problèmes dans notre secteur, mais lesquels notre ministre a toujours dit que ce sont des opportunités. Donc il est vrai que ce protocole d’accord qui vient d’être signé, c’est pour 6 mois d’abord, le temps que nous puissions établir cette collaboration entre l’entreprise coréenne pour la construction de la cimenterie », a-t-il indiqué.

Et d’ajouter que nous avons commencé le projet il y a plus de 4 ans et il y a  certains opérateurs qui veulent nous aider à le réaliser, mais nous espérons qu’avec cette entreprise Sud-Coréenne, ce projet verra le jour. Et ils nous ont dit que ça va se faire en 5 ans. Non seulement qu’ils ont besoin de l’énergie, parce que dans ce protocole d’accord, ils doivent nous aider à construire une centrale électrique de 120 MW pour alimenter la cimenterie et que le surplus de cette production pourra desservir la population.

De son côté, Chang Mook Park, chef Exécutive Officer (CEO) de Masco Énergie Construction a rassuré le Gouvernement de sa capacité technique et financière pour bien construire cette cimenterie.

« Comme vous le savez, c’est l’un des mégaprojets dans le secteur de la production industrielle du ciment en Rdc. Il est évident qu’on doit aller étape par étape. Il y a la partie technique et étude qui vont suivre. Dans l’entre-temps, ils auraient bien souhaité recevoir la partie congolaise chez eux pour essayer d’établir sur place avec les experts , la réalité sur le terrain ici. Donc ils vont pouvoir bousculer pour que cette histoire se fasse le plus rapidement possible », souligne-t-il.

Les catholiques ne peuvent toujours pas être francs-maçons, a rappelé le Dicastère pour la doctrine de la foi dans une lettre publiée le 15 novembre, en réponse à la demande d’un évêque philippin. Approuvé par le Saint-Père, ce texte confirme l’inconciliabilité entre l’adhésion aux loges et la foi catholique.

Au-delà du contexte des Philippines, plusieurs pays d’Afrique sont également touchés par la franc-maçonnerie : Côte d’Ivoire, République du Congo, Togo, Cameroun… Certains évêques et conférences épiscopales alertent depuis des années leurs fidèles par des lettres pastorales ou autres actions, dans le but d’informer et de demander la vigilance, tout en rappelant l’incompatibilité entre la franc-maçonnerie et le catholicisme.

On trouve en effet en Afrique de plus en plus de francs-maçons occupant des postes à responsabilité. Pour Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque de Brazzaville et Président de la Conférence épiscopale du Congo, l’appartenance à la franc-maçonnerie est aussi un moyen d’ascension sociale pour les élites locales et les jeunes en particulier, rapporte l’agence Fides dans une publication du 20 novembre.

L’archevêque de Brazzaville met l’accent sur la formation pour aider les étudiants, les intellectuels et les parlementaires à garder une ligne de conduite cohérente, en donnant l’exemple de la création de l’Académie d’éthique de Brazzaville en 2015.

Enfin, il confie que la pauvreté en Afrique complique la situation : « Lorsqu’un jeune chrétien a terminé ses études et cherche un emploi, il résiste d’abord à ce genre de pression, mais il se rend compte qu’il a une famille à charge. Et lorsqu’il postule à un poste public, on lui demande d’adhérer à la franc-maçonnerie pour l’obtenir. Cela devient un dilemme pour lui. »

Le Premier ministre honoraire Adolphe Muzito a lancé officiellement ce mercredi 22 novembre 2023, à Kinshasa, sa campagne électorale en vue de son élection à la présidence de la République. Le candidat numéro 24 a débuté sa campagne par la présentation de son projet de société pour la Rdc devant les cadres et militants de son parti Nouvel Elan. Ce programme décennal est chiffré à 300 milliards de dollars américains.

Quatre jours après l’ouverture officielle de la campagne électorale par la CENI, Adolphe Muzito est entré dans la danse. Il s’est projeté dans la décennie à venir, soit de 2024 à 2034. Son projet de société pour la RDC est chiffré à 300 milliards de dollars américains.

Il ne s’est pas limité à donner le montant global. Il a pris le soin d’expliquer la manière dont il compte mobiliser cet argent.

Il a subdivisé ce montant en trois parties. La première partie est de 100 milliards de dollars américains. Pour ça, il compte mettre à contribution les régies financières pour collecter 10 milliards par an. La deuxième partie est de 140 milliards qui viendront de l’augmentation de l’assiette fiscale, et la troisième partie 60 milliards qui viendront de l’emprunt qui peut être facilement remboursable. Blanchard MONGOMBA est secrétaire général du parti d’Adolphe MUZITO. Il estime que leur candidat est le favori de cette présidentielle avec son programme ambitieux.

«La chance de gagner c’est l’expérience de Adolphe Muzito puisqu’il n’y a aucun candidats parmi les 26 qui a l’expérience d’Adolphe Muzito dans la gestion de la chose publique mais également la vision qu’il a du Congo. Je crois que vous avez suivi la présentation ou le programme de plusieurs autres candidats. Vous allez être d’accord que ces programmes n’ont rien avoir avec ce que Adolphe Muzito à présenter aujourd’hui», a indiqué Blanchard Mongomba, Secrétaire général de Nouvel Elan.

Pour sa part, Eudoxie Mangaza, cadre et candidate à la députation nationale sur la liste de Nouvel Elan, salue ce programme qui selon elle, prend en compte la situation des femmes congolaises peu importe son niveau de vie ou d’études.

« Mon intérêt en tant que femme, dans notre dans l’offre politique de notre candidat présidents de la république candidats de la République Adolphe Muzito, est qu’il a une vision pour faire sortir le peuple congolais dans la misère. Moi en tant que femme, je vois qu’il va créer des emplois dans tous les niveaux même si tu n’es pas universitaire, tu auras de l’emploi »

Dans l’assistance il y avait aussi Aimé Makuala. En tant que jeune, il pense avoir trouvé son compte comme les autres jeunes dans le projet de société d’Adolphe Mozitu.

« Adolphe Muzito vient de nous parler, de donner des pistes de solutions pour que nous voyons le développement dans notre pays. Alors c’est vraiment avantageux et quant à nous jeunes, nous sommes censé de nous jouir de nos richesses, de nos performances».

La question de la candidature commune de l’opposition fait débat au sein de l’opposition. Dans le camp d’Adolphe Muzito cette question est inopportune car selon Blanchard Mongomba leur candidat est le meilleur.

«L’avènement de la démocratie dans notre pays, il y a eu des alliances et des alliances. Mais malheureusement, ça n’a pas répondu, ça n’a pas résolu le problème des congolais. Nous, nous pensons qu’il faut maintenant se consacrer sur les préoccupations de notre peuple pour essayer justement d’apporter les solutions. Ça c’est qui est important. Mais les alliances tant mieux pour ceux qui y pensent. Mais le plus important pour nous c’est de répondre justement au besoin de notre peuple »

Son projet de société est connu. Reste maintenant qu’Adolphe MUZITO sillonne le pays pour convaincre les électeurs.

Le Lieutenant général Kayanja Muhanga, commandant de l’armée de terre ougandaise est arrivé en ville de Beni au Nord-Kivu, tard dans la soirée de ce mercredi 22 novembre 2023.

Les sources militaires indiquent que cet officier général est dans une mission officielle pour visiter les troupes ougandaises engagées dans les opérations conjointes avec le Fardc contre les terroristes ADF MTM.

Dès son arrivée, le Lieutenant général Kayanja Muhanga, commandant de l’armée ougandaise a été voir le général major Kasongo Maloba, commandant du secteur opérationnel Sokola 1 grand nord pour s’imprégner de la situation sécuritaire dans la région de Beni, mais aussi évaluer le niveau de travail déjà réalisé par ces deux forces.

Ces officiers généraux ont indiqué être satisfaits de l’évolution positive de la situation sécuritaire dans la région de Beni. Ils ont également réitéré leur bonne volonté de continuer cette mutualisation des forces afin de mettre un terme aux terroristes islamistes MTM sur le sol congolais.

Notons que ça fait maintenant plus deux ans que l’armée ougandaise et congolaise mène les opérations conjointes contre les terroristes ADF MTM sur le sol congolais.

Alain Wayire/Beni

Faustin Kapend, le maire de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu a interdit la circulation des éleveurs et propriétaires des chiens dans les endroits à forte concentration des personnes.

Selon le commissaire supérieur de cette ville, ces chiens au bilan de santé inconnue peuvent transmettre des maladies mortelles à la population de ce coin du pays.

Jean-Luc Lukanda Mutombo

Dans son allocution sur l’état de la nation devant le Parlement réuni en congrès, le mardi 14 novembre 2023, M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo, avait affirmé que l’industrie de l’électricité́ n’a pas connu de croissance significative depuis la mise en service de la centrale hydroélectrique d’Inga 2, il y a près de 40 ans. Tout en confirmant qu’il existe une corrélation directe entre la consommation d’électricité́, la croissance du PIB et la création des richesses.

Bien au-delà, lors de l’interview exclusive enregistrée sur les chaînes France 24 et RFI en date du 16 novembre 2023, Le Chef de l’État a également affirmé que le taux d’accès est passé de 9 à 20%, entre la période de son accession au pouvoir et la fin de son mandat.

Pour ce faire, la Coalition des Organisations de la Société Civile pour le Suivi des Réformes et de l’Action Publique (CORAP), à travers son Secrétaire exécutif Emmanuel Musuyu, constate que les chiffres avancés ne reflètent nullement la réalité en RDC, qu’il soit en milieu urbain, rural ou périurbain. Malheureusement à ce stade, il se pose deux problèmes majeurs, dont celui en rapport avec la pauvreté énergétique criante qui contraste avec les potentialités du pays d’une part. D’autre part celui en rapport avec le manque des statistiques fiables dans le secteur de l’électricité.

Cela est justifié par le fait que chaque acteur qui intervient dans le secteur présente des chiffres, souvent loin de la réalité et entrent en totale contradiction avec la situation dans laquelle vivent les populations congolaises sur terrain. En termes d’illustration, le Chef de l’État a parlé de 20% de taux d’accès à l’électricité, la Banque mondiale 20,8%, 14% dans la stratégie RDC Pays solution présentée à la COP 27 et bien d’autres acteurs. Pour être réaliste, la CORAP, en se basant sur les données présentées dans le rapport annuel 2022 de l’Autorité de Régulation du secteur de l’Électricité (ARE) estime que le taux d’accès le plus réaliste ne dépasse pas 10%.

Pour être précis : 6,67% est le taux d’accès à l’électricité présenté par l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Électricité en RDC sur la période de 2022. Et les grandes questions est : Quels sont les facteurs qui ont été pris en compte pour affirmer une amélioration de l’accès à l’électricité de 9 à 20%, alors que cela ne correspond pas à la situation réelle ? En outre, nous nous demandons pourquoi les différents acteurs y compris la Banque mondiale présentent chacun son taux d’accès à l’électricité ? et où est passé le mistère des Ressources Hydrauliques et Electricité pour mettre de l’ordre ?

Des recommandations

Au regard de tout ce qui précède, la CORAP recommande de renforcer et harmoniser les méthodes de collecte et d’analyse des données multisectorielles, pour arriver à obtenir des statistiques fiables et consensuelles pour le secteur ; Mettre des moyens conséquents par l’Etat pour la création d’une banque des donnés pour le secteur de l’électricité ; Réserver un budget conséquent pour le développement du secteur par la production de l’énergie électrique, pour faire face au besoin énergétique croissant des ménages et de l’industrie.

De son côté, la CORAP avec ses partenaires comptent mettre en place, dans les prochains jours, un cadre permettant aux experts multisectoriels de suivre de très près la situation de l’accès à l’électricité pour tous en RDC.

Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, la TEAM FATSHI 20 annonce que le manifeste du candidat Président, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est désormais disponible sur toutes les plateformes.

Articulé autour de six engagements majeurs, ce document qui exprime son projet de société éclaire ses compatriotes sur son programme d’action 2024-2028.
À cet effet, la TEAM FATSHI 20 invite tous les congolaises et congolais, où qu’ils se trouvent, à s’imprégner de ce manifeste et à se l’approprier pour avoir une vision claire d’un Congo uni, sécurisé et prospère à l’horizon 2028.