Une délégation de journalistes espagnols en visite à Dakhla

Un groupe de journalistes de la région de l’Andalousie (Espagne) s’est rendu, jeudi et vendredi à Dakhla, pour s’informer des atouts touristiques et potentialités économiques dont regorge la région de Dakhla-Oued Eddahab.

Lors de cette visite, la délégation de journalistes espagnols composée du président de l’Association de la presse de Huelva, Juan Fransisco Cabellero, du journaliste photographe ayant un long parcours dans la presse espagnole, Jordi Landreo et du journaliste photographe, Julián Prez, auteur de plusieurs publications tant au niveau national qu’international, a eu l’occasion de découvrir les potentialités de Dakhla, ainsi que les avancées qu’a connues la région dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud.

Ce déplacement de deux jours a été également l’occasion pour la délégation espagnole de constater de visu les grands projets et infrastructures dans les domaines du tourisme, de l’hôtellerie, de la logistique, des énergies renouvelables, de la pêche maritime et de l’agriculture.

A cette occasion, les membres de la délégation espagnole ont été conviés à suivre un exposé présenté par le directeur général du Centre régional d’investissement, Mounir Houari, dans lequel il a détaillé, chiffres à l’appui, les principaux secteurs productifs de la région.

De même, ils ont tenu une rencontre avec le vice-président du Conseil régional, Mbarek Hammia, au cours de laquelle l’accent a été mis sur l’essor de développement que connaît la région dans différents domaines, dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud.

Dans une déclaration à la MAP, le président de l’Association de la presse de Huelva, Juan Fransisco Cabellero a salué les réalisations et les projets d’envergures mis en œuvre au niveau de la région, faisant part de sa volonté de transmettre cette réalité à l’opinion publique espagnole.

Pour sa part, le journaliste photographe espagnol, Jordi Landreo a rappelé que cette visite à Dakhla intervient après une visite similaire à Laâyoune, expliquant que l’objectif est de constater de visu le niveau de développement dans les provinces du Sud, en particulier la région Dakhla-Oued Eddahab.

Landreo s’est dit impressionné par les différents projets structurants mis en œuvre ou en cours de réalisation et qui vont faire de cette région un véritable hub économique, saluant les progrès tous azimuts réalisés dans la région ces dernières années.

De son côté, le vice-président du conseil de la région Dakhla-Oued Eddahab, Mbarek Hammia a indiqué que cette visite a permis à la délégation espagnole de prendre connaissance de différents projets structurants, notamment le port Dakhla atlantique, qui va contribuer assurément à mettre en exergue cette région en tant qu’une porte d’entrée vers les pays du continent africain.

Au cours de leur séjour, les journalistes espagnols ont effectué une visite à une coopérative de production de couscous, à Dar Saniaa (maison de l’artisane), au port de Dakhla, au Halle aux poissons et à une unité de valorisation des produits de la pêche, en plus des infrastructures touristiques.




COP28 : les Émirats arabes unis et la Chine se mobilisent pour le climat

À propos de l’auteure : Xu Zhike, journaliste de CGTN Français et créatrice de contenu axé sur l’écologie et l’environnement sur les réseaux sociaux. En 2020, elle a fondé Coco Studio, qui s’engage à sensibiliser les internautes du monde entier aux enjeux environnementaux, à promouvoir des actions en faveur de l’environnement, et qui compte actuellement près de 2 millions d’abonnés sur les plateformes de réseaux sociaux à l’échelle mondiale.

Les EAU, pays hôte de la COP28, montrent l’exemple.

Les Émirats arabes unis disposent de vastes ressources en pétrole et en gaz, étant l’un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux de pétrole. Malgré l’importance de l’industrie pétrolière dans leur économie nationale, les Émirats arabes unis n’ont pas hésité à prendre des mesures actives pour faire face aux changements climatiques.

En tant que premier pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord à adhérer à l’initiative « Net Zero by 2050 », les Émirats arabes unis se sont engagés à réduire les émissions de carbone de l’industrie des énergies traditionnelles telles que le pétrole et le gaz, tout en promouvant les énergies propres telles que l’énergie solaire, l’énergie nucléaire et l’hydrogène. En juillet, le gouvernement du pays a mis à jour la « Stratégie énergétique des Émirats arabes unis 2050 » établie en 2017. Cette mise à jour prévoit une augmentation significative de la part des énergies renouvelables dans l’approvisionnement énergétique au cours des sept prochaines années, avec un investissement allant jusqu’à 200 milliards d’AED pour améliorer l’efficacité énergétique et promouvoir l’utilisation d’énergies propres. De plus, cela soutient la recherche et le développement de technologies énergétiques, offrant de nouvelles opportunités d’investissement dans les énergies renouvelables, tout en renforçant la coopération internationale pour atteindre des objectifs de développement durable dans le secteur de l’énergie. La stratégie nationale sur l’hydrogène et la politique nationale sur les véhicules électriques ont également été approuvées pour soutenir le développement d’une industrie locale à faible émission de carbone et d’un transport durable.

De plus, en raison des défis importants liés à la rareté des ressources en eau causée par les conditions naturelles et les changements climatiques, les Émirats arabes unis travaillent activement à améliorer la gestion de l’eau. Ils ont entrepris des projets majeurs de dessalement de l’eau de mer et de traitement des eaux usées. La ministre du Changement climatique et de l’Environnement des Émirats arabes unis, Mariam bint Mohammed Almheiri, a souligné lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Eau 2023 que, en tant qu’hôtes de la COP28, les Émirats arabes unis feront de la sécurité et de la durabilité de l’eau un point central de l’ordre du jour de l’action climatique de la COP28.

La Chine prend des mesures actives pour faire face au changement climatique.

Comme les Émirats arabes unis, la Chine est l’un des pays les plus actifs dans la lutte contre le changement climatique. En tant que plus grand pays en développement au monde, la Chine a surmonté ses propres défis économiques et sociaux pour mettre en œuvre une série de stratégies, mesures et actions pour faire face au changement climatique, participer à la gouvernance climatique mondiale, et obtenir des résultats positifs.

En 2020, la Chine a annoncé l’objectif de “pic” de ses émissions de CO2 avant 2030 et de parvenir à la neutralité carbone d’ici 2060. Depuis 2021, la Chine met activement en œuvre l’Accord de Paris en renforçant davantage ses contributions nationales grâce à une série de mesures systémiques. En mettant l’accent sur les objectifs de “pic” et de neutralité carbone, la Chine favorise activement l’optimisation de la structure énergétique, et promeut la transformation vers une énergie renouvelable. Elle est le leader mondial dans la production d’équipements d’énergie propre tels que l’éolien et le solaire. Le gouvernement chinois encourage également la transition verte des moyens de transport en mettant en place une série de politiques incitatives pour promouvoir l’adoption de véhicules électriques. En 2022, la Chine a enregistré des ventes cumulatives de 6,887 millions de véhicules électriques, ce qui la place en tête du classement mondial.

De plus, la Chine mène activement d’importants projets de protection et de restauration des écosystèmes, notamment la lutte contre la désertification des terres, l’augmentation de la couverture forestière et la restauration des écosystèmes marins. Elle a été l’un des premiers pays au monde à atteindre une “croissance zéro” en matière de dégradation des sols, avec une réduction des terres désertiques et sablonneuses, et l’un des rares pays au monde à avoir augmenté la superficie des mangroves.

La Chine et les EAU ont un énorme potentiel de coopération.

La Chine et les Émirats arabes unis sont tous deux très engagés dans la lutte internationale contre le changement climatique, ce qui constitue l’une des préoccupations majeures des pays en développement. Ils soutiennent plusieurs accords internationaux sur le climat, y compris les Objectifs de développement durable (ODD) et l’Accord de Paris, et jouent des rôles essentiels dans les négociations climatiques internationales.

Au cours de la dernière décennie, grâce à la politique étrangère des Émirats arabes unis dite de “tourner vers l’Est” et à l’Initiative chinoise « la Ceinture et la Route », les deux pays ont lancé de nombreux projets de coopération, notamment dans le domaine des énergies fossiles. En 2017-2018, les entreprises chinoises ont obtenu 12 % des concessions dans le bloc pétrolier onshore d’Abou Dhabi et 10 % des concessions dans les deux blocs pétroliers offshore. Après une réunion entre les dirigeants des deux pays en 2019, ils ont renforcé leur coopération dans les domaines des énergies nouvelles et renouvelables et ont réalisé plusieurs avancées dans la coopération dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » ces dernières années. En mai 2023, Emirates Nuclear Energy Corporation (ENEC) a signé plusieurs accords de coopération avec des organisations chinoises de l’énergie nucléaire dans le but de promouvoir le développement de l’énergie nucléaire à faibles émissions de carbone.

Il existe encore de nombreux espaces et opportunités permettant aux Émirats arabes unis et à la Chine, deux parties clés dans la lutte contre le changement climatique, d’établir et de renforcer leur coopération afin de relever conjointement les défis. Dans le secteur de l’énergie, les deux pays ont réalisé d’importants progrès dans la transition des énergies traditionnelles vers les énergies renouvelables, et ils ont le potentiel de collaborer davantage dans des domaines tels que l’énergie solaire, éolienne et d’autres sources d’énergie renouvelable, l’énergie nucléaire et le développement des technologies propres, en particulier dans le secteur des véhicules électriques. En ce qui concerne la protection de l’environnement, ils peuvent échanger des connaissances et explorer la coopération dans la restauration des écosystèmes tels que les zones humides, les forêts et les prairies, ainsi que dans la protection de la biodiversité, afin d’améliorer la résilience écologique. Ils peuvent également collaborer sur des projets de planification urbaine durable et d’infrastructures vertes, y compris des transports à faible émission de carbone, des bâtiments économes en énergie et la végétalisation des villes pour améliorer la durabilité environnementale des zones urbaines. De plus, une coopération renforcée dans le partage de données météorologiques, la recherche en sciences climatiques, la surveillance et la prévision climatiques peut aider à mieux comprendre les tendances du changement climatique et à formuler des stratégies plus efficaces pour y faire face.

Enfin, la sensibilisation du public et l’éducation sur le climat sont essentielles, et une collaboration dans le domaine de la vulgarisation de la science climatique et des activités publiques peut augmenter la prise de conscience de la société sur les problèmes climatiques et renforcer les actions en faveur du climat. J’ai récemment achevé une mission de reportage aux Émirats arabes unis, au cours de laquelle je me suis profondément rendu compte qu’en raison des énormes différences dans les contextes culturels et les modèles de développement, il existe des lacunes en matière d’information et de compréhension entre les peuples des deux pays. Renforcer les échanges et la communication bilatéraux, notamment parmi les jeunes étudiants et les universitaires de haut niveau, ainsi que par le biais d’une plus grande coopération médiatique, favorisera la compréhension interculturelle et contribuera à rapprocher les peuples des deux pays et à faciliter la mise en œuvre efficace de toutes les formes de coopération climatique.

Les jeunes apporteront une nouvelle énergie à l’action contre le changement climatique.

En tant que défenseuse de l’environnement, je promeus et sensibilise les gens à un mode de vie durable sur Internet depuis de nombreuses années. J’ai discuté de questions environnementales d’actualité avec des internautes du monde entier et j’ai été profondément impressionnée par le rôle actif et le pouvoir des jeunes dans la lutte contre le changement climatique, y compris des initiatives telles que des campagnes spontanées de sensibilisation à l’environnement au sein de la communauté, des projets de sensibilisation à l’efficacité énergétique sur les campus, des programmes de formation axés sur un mode de vie à faible empreinte carbone, ainsi que des forums et des conférences internationales sur des questions environnementales.

Les jeunes constituent une force vive sur le terrain de l’action climatique et je souhaite que les jeunes des Émirats arabes unis et de Chine renforcent leur coopération et leur dialogue sur les questions liées au changement climatique en établissant un réseau d’action conjointe afin de promouvoir une connectivité plus fréquente dans divers domaines tels que les politiques, les infrastructures, le commerce, les financements, et l’engagement du public, et d’encourager la participation d’un plus grand nombre de jeunes de différents pays. Ensemble, ils pourront faire avancer le processus de lutte contre le changement climatique, déployer des efforts conjoints pour bâtir un monde propre, beau et à faible émission de carbone, apportant ainsi leur propre contribution.

CGTN




Daniel Fornaziero Segura Ramos : la Chine fait preuve d’un excellent leadership dans les discussions visant à relier le commerce à l’action en matière de changement climatique

La 28e session de la Conférence des parties (COP28) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques se tiendra la fin de ce mois à Dubaï. La conférence fera pour la première fois le point sur l’Accord de Paris, résumera et évaluera les progrès de sa mise en œuvre et orientera le futur processus de la gouvernance mondiale du climat.

Daniel Fornaziero Segura Ramos, expert juridique des chaînes d’approvisionnement durables de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a accepté notre interview. Selon lui, aux yeux de l’OMC, la Chine en partageant ses politiques, fait preuve d’un excellent leadership dans les discussions visant à relier le commerce à l’action en matière de changement climatique. Il souhaite que la Chine continue à exercer son leadership, en apportant des solutions concrètes, notamment à l’occasion de la COP28, sur la manière dont le commerce peut contribuer à réduire les émissions pour une transition juste et un développement durable.

CGTN




Déboires de l’Algérie au Sahel: Amer désenchantement et regrets poignants

L’Algérie s’est toujours voulu un rôle de puissance régionale en cherchant à s’afficher, du moins sur le plan diplomatique au Sahel. Mais d’humble avis, cela s’est avéré peu fructueux. En effet, la reconquête à mi-novembre dernier de Kidal, bastion des quatre rébellions touaregs depuis l’indépendance en 1960 et symbole de l’insoumission au pouvoir central de Bamako, s’est révélée fatale à la stratégie d’Alger. 

Elle a même porté un coup décisif aux fameux accords d’Alger de 2015, qui avaient longtemps servi la stratégie d’influence des caporaux kaki dans la région. Ces accords, conçus pour mettre fin par le dialogue à la déstabilisation au Mali après la poussée séparatiste de 2012, en complément d’opérations militaires françaises ou autres, telles que « Barkhane » ou le « G5 Sahel », prévoyaient une décentralisation audacieuse et des mesures d’intégration des insurgés dans l’armée.

Bien que ces mesures n’aient jamais été pleinement mises en œuvre et n’existaient que sur le papier, elles servaient les intérêts du régime militaire des capos d’Alger en tant qu’instrument d’influence dans la région sahélo-saharienne. De cela, le régime des séniles d’Alger se retrouve aujourd’hui dépourvu de cette puissance diplomatique de faux semblants, vivant dans la nostalgie de son passé des années 1970, où la capitale algérienne brillait par son tiers-mondisme militant.

La disparition effective des accords d’Alger de 2015 ne signifie pas seulement la rupture entre le gouvernement malien et la coalition de mouvements politico-militaires (touareg ou arabes) se réclamant de l’Azawad dans le nord du pays. Elle prive également l’Algérie d’un outil précieux de projection diplomatique, comme en témoigne son silence officiel depuis la prise de Kidal.

Le mutisme d’Alger reflète son embarras, et selon l’historien Pierre Boilley, directeur de l’Institut des mondes africains, « l’Algérie est muette car elle ne dispose pas tant de leviers que cela. » Alger, après une médiation avortée au Niger suite au putsch du 26 juillet, et une grande déconvenue médiatique et diplomatique, assiste maintenant, impuissante à la liquidation du plan de réconciliation au Mali, qu’elle avait parrainé huit ans plus tôt.

Malgré les efforts sournois du régime algérien, les soldats maliens épaulés par “Wagner“, ont finalement repris Kidal. C’est un symbole fort et une victoire militaire attendue depuis une décennie par une grande partie des Maliens. Les autorités algériennes, exaspérées par l’attitude de Bamako, accusent un sérieux échec quant à la mise en œuvre des accords d’Alger.

L’Algérie qui traditionnellement a toujours voulu jouer un rôle de médiateur dans la résolution des conflits au Sahel, ne pourrait donc plus continuer à s’impliquer diplomatiquement pour encourager des solutions politiques et pacifiques aux crises dans la région. Les échecs récents, comme ceux au Mali, en Libye, au Niger… lui compliquent, ce rôle qu’elle cherche tant à avoir vu ses frontières.

Cela dit, les tensions au Sahel représentent un défi complexe pour Alger, frontalier de nations en proie aux crises politico-militaires et aux coups d’Etat. Les perspectives sont plutôt moroses pour l’Algérie dans ce contexte.

La sécurisation de ses frontières en devient donc une priorité pour l’Algérie afin de prévenir toute infiltration de groupes armés, de trafic illicite et d’autres menaces transfrontalières. De plus, les conflits au Sahel ont entraîné des déplacements massifs de populations, créant des flux de réfugiés. L’Algérie pourrait être confrontée à des défis liés à la gestion de ces réfugiés et à la fourniture d’une aide humanitaire.

Et que dire encore, sinon la stabilité intérieure de l’Algérie ! Les crises voisines pourraient avoir des répercussions sur celle-ci. Le régime des séniles d’Alger, schizophrène, va bientôt être amené à renforcer les mesures de sécurité déjà mis en place avec le Hirak et s’adonner à des politiques visant à prévenir tout impact négatif sur son territoire.

Et si on y ajoute, les crises dans les pays voisins et les répercussions économiques qui vont avec, notamment la perturbation les échanges commerciaux, les investissements et les projets de développement régional, il est vrai que, pour être libre de toute préoccupation de ce côté-là, il faudra à Alger de se retirer pleinement des affaires…, courantes de la région du Sahel.

En résumé, les perspectives pour l’Algérie face aux tensions au Sahel comprennent des défis de sécurité, peu ou point d’opportunités de médiation diplomatique, des préoccupations humanitaires, des implications économiques et la nécessité d’une gestion proactive pour préserver sa stabilité intérieure. La situation demeure complexe et évolutive, et nécessite une approche flexible et adaptative de la part du régime des capos d’Alger. Ce que, pour l’heure on ne possède pas à l’Est de l’Eden.




Uvira/Sud-Kivu: Le pont Kalimabenge sur la RN5 menace de s’écrouler     

La population de la ville d’Uvira ainsi que les usagers de la route Bukavu-Uvira-Fizi-Kalemie-Kasongo, Kongolo-Kindu alertent sur la menace d’effondrement du Pont Kalimabenge dans la ville d’Uvira sur le tronçon routier Kanvinviraport de Kalundu sur la RN5.

Ces derniers s’étonnent de voir à ce jour comment ce pont est en train de s’écrouler au moment où, il y a encore du temps de le sauver. Et ce, surtout que lors du passage de la délégation du ministère d’Etat et ministre des Infrastructures, Alexis Gisaro, la situation lui a été posée.

Une fois ce pont s’écroule, il y aura coupure du trafic entre le port National de Kalundu et le reste de la ville. Mais aussi les territoires d’Uvira et Fizi et celle du Maniema, car l’emplacement du pont sur cette rivière, ne prévoit pas une place pour faire une route de déviation.

Signalons que le trafic se fait sur une partie du pont qui est en bon état avec crainte de le voir s’écrouler.

Pour le Sud-Kivu, Marius Pataoli Trésor




A Kindu : Fatshi 20 demande à la population de lui renouveler sa confiance pour parachever les grandes réalisations en cours

De l’aéroport jusqu’à la place de la tribune, la population tout en liesse, n’a pas voulu rater, un seul instant, le rendez-vous du jour avec le candidat nº20, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Quel accueil, quel bain de foule à Kindu chef-lieu de la province du Maniema.

Elle a bravé les conditions météorologiques hostiles pour écouter le Candidat président numéro 20, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, soutenu par la première dame, Denis Nyakeru Tshisekedi, déterminée à battre campagne aux côtés de son époux. Sur place, l’union sacrée était présente : drapeaux des parties politiques, hissés, pancartes brandis, calicots agités et des grandes affiches partout dans la ville, des chansons et des danses aussi.

Arrivée sur la place de la tribune à Kindu, qui refoulait du monde, le candidat numéro 20, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a adressé un message clair et précis, il a demandé à la population de lui renouveler sa confiance le 20 décembre prochain, pour parachever les grandes réalisations en cours : notamment la consolidation de la paix et de l’unité, à travers le renforcement de l’armée congolaise, le programme du développement local de 145 Territoires, la relance de SNCC, la construction de la voie ferrée internationale reliant plusieurs pays, et la mécanisation des fonctionnaires au Maniema.

(Son)

Pour la première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, tous les électeurs du Maniema iront aux urnes, pour élire, le numéro 20 du 20 décembre, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

(Son)

Bien avant, à son arrivée à l’aéroport de Kindu, à 16 heure passée, le président de la République et chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été accueilli, avec sa délégation, par le gouverneur de la province du Maniema Afani Idrissa Mangala, ainsi que par différents représentants des institutions publiques, des chefs coutumiers, et des confessions religieuses. C’est dans la nuit du même jour, que le chef de l’Etat, a regagné Kinshasa capitale de la RDC.




Nord de la Chine : L’OMS alerte sur la recrudescence des maladies respiratoires chez les enfants

Depuis la mi-octobre 2023, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) surveille les données des systèmes de surveillance chinois qui montrent une augmentation des maladies respiratoires chez les enfants du nord de la Chine. Lors d’une conférence de presse le 13 novembre 2023, la Commission nationale chinoise de la santé a fait état d’une augmentation à l’échelle nationale de l’incidence des maladies respiratoires, touchant principalement les enfants. Les autorités chinoises ont attribué cette augmentation à la levée des restrictions liées au COVID-19 et à l’arrivée de la saison froide, ainsi qu’à la circulation d’agents pathogènes connus tels que la grippe, Mycoplasma pneumoniae, le virus respiratoire syncytial (VRS) et le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). CoV-2). On sait que la pneumonie à Mycoplasma et le VRS affectent davantage les enfants que les adultes.

Le 22 novembre 2023, l’OMS a identifié des rapports des médias et du ProMED faisant état de foyers de pneumonie non diagnostiqués dans les hôpitaux pour enfants de Pékin, du Liaoning et d’autres endroits en Chine. Par le biais du mécanisme du Règlement sanitaire international, l’OMS a demandé officiellement à la Chine de fournir des informations épidémiologiques et cliniques supplémentaires, ainsi que des résultats de laboratoire sur ces cas signalés et des données sur les tendances récentes des agents pathogènes respiratoires en circulation. L’un des principaux objectifs était d’identifier s’il y avait eu des « groupes de pneumonies non diagnostiquées » à Pékin et au Liaoning, comme mentionné dans les médias, et si c’était le cas, s’il s’agissait d’événements distincts ou s’ils faisaient partie de l’augmentation générale connue des maladies respiratoires dans la communauté. L’OMS a également contacté les réseaux cliniques pour obtenir des informations supplémentaires.

Le 23 novembre, l’OMS a tenu une téléconférence avec les autorités sanitaires chinoises du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies et de l’hôpital pour enfants de Pékin, facilitée par la Commission nationale de la santé et l’Administration nationale de contrôle et de prévention des maladies, au cours de laquelle les données demandées ont été fournies. , indiquant une augmentation des consultations ambulatoires et des hospitalisations d’enfants dues à une pneumonie à Mycoplasma pneumoniae depuis mai, et au RSV, à l’adénovirus et au virus de la grippe depuis octobre. Certaines de ces augmentations surviennent plus tôt dans la saison que ce qui a été historiquement enregistré, mais elles ne sont pas inattendues compte tenu de la levée des restrictions liées à la COVID-19, comme cela a été le cas dans d’autres pays. Aucun changement dans la présentation de la maladie n’a été signalé par les autorités sanitaires chinoises. Les autorités chinoises ont indiqué qu’il n’y avait eu aucune détection d’agents pathogènes inhabituels ou nouveaux ou de présentations cliniques inhabituelles, y compris à Pékin et au Liaoning, mais seulement l’augmentation générale susmentionnée des maladies respiratoires dues à de multiples agents pathogènes connus. Ils ont en outre déclaré que l’augmentation des maladies respiratoires n’avait pas entraîné un nombre de patients dépassant les capacités hospitalières.

Les autorités chinoises ont indiqué que depuis la mi-octobre, une surveillance renforcée des patients ambulatoires et hospitaliers a été mise en place pour les maladies respiratoires couvrant un large spectre de virus et de bactéries, dont, pour la première fois, Mycoplasma pneumoniae. Cela complète les mécanismes de surveillance respiratoire existants et peut avoir contribué à l’augmentation observée de la détection et de la déclaration des maladies respiratoires chez les enfants.

Réponse de santé publique

Depuis la mi-octobre, outre le renforcement de la surveillance des maladies dans les établissements de santé et en milieu communautaire, les autorités chinoises ont souligné la nécessité de renforcer la capacité du système de santé à prendre en charge les patients. La Chine dispose de systèmes pour capturer des informations sur les tendances de la grippe, du syndrome grippal (SG), du VRS et du SRAS-CoV-2, de la pneumonie et d’autres infections respiratoires aiguës sévères (IRAS), et signale les détections de grippe à des plateformes telles que le Global Système de surveillance et de réponse à la grippe (GISRS). Le GISRS est dirigé par l’OMS et utilisé pour la surveillance virologique et épidémiologique internationale de la grippe humaine. L’OMS surveille de près la situation et est en contact étroit avec les autorités nationales chinoises. L’OMS continuera de fournir des mises à jour si nécessaire.

Évaluation des risques par l’OMS

Dans l’épidémie actuelle de maladies respiratoires, les symptômes signalés sont communs à plusieurs maladies respiratoires et, à l’heure actuelle, les systèmes de surveillance et hospitaliers chinois signalent que les manifestations cliniques sont causées par des agents pathogènes connus en circulation. Mycoplasma pneumoniae est un pathogène respiratoire courant et une cause fréquente de pneumonie pédiatrique et est facilement traité avec des antibiotiques.

La Chine dispose d’un système de surveillance sentinelle du syndrome grippal (ILI) et des infections respiratoires aiguës sévères (IRAS). Depuis la mi-octobre, la Chine a mis en place des systèmes de surveillance renforcés des maladies respiratoires couvrant un large spectre de virus et de bactéries respiratoires, notamment Mycoplasma pneumoniae. Il existe peu d’informations détaillées disponibles pour caractériser pleinement le risque global de ces cas signalés de maladies respiratoires chez les enfants. Cependant, en raison de l’arrivée de la saison hivernale, on s’attend à une tendance à la hausse des maladies respiratoires ; la co-circulation de virus respiratoires peut alourdir la charge sur les établissements de soins de santé. Selon les données de surveillance rapportées au FluNet de l’OMS et publiées par le Centre national de la grippe en Chine, le syndrome grippal était au-dessus des niveaux habituels pour cette période de l’année et était en augmentation dans les provinces du nord. Les détections de grippe concernaient principalement les virus de la lignée A(H3N2) et B/Victoria.

Conseils de l’OMS

Sur la base des informations disponibles, l’OMS recommande aux Chinois de suivre des mesures visant à réduire le risque de maladie respiratoire, notamment les vaccins recommandés contre la grippe, la COVID-19 et d’autres agents pathogènes respiratoires, le cas échéant ; garder ses distances avec les personnes malades; rester à la maison lorsqu’on est malade; se faire tester et recevoir des soins médicaux si nécessaire ; porter des masques le cas échéant ; assurer une bonne ventilation; et pratiquer un lavage régulier des mains.

L’OMS ne recommande aucune mesure spécifique pour les voyageurs se rendant en Chine. En général, les personnes devraient éviter de voyager si elles présentent des symptômes évocateurs d’une maladie respiratoire, si possible ; En cas de symptômes pendant ou après le voyage, les voyageurs sont encouragés à consulter un médecin et à partager leurs antécédents de voyage avec leur prestataire de soins de santé.

L’OMS déconseille l’application de toute restriction de voyage ou de commerce sur la base des informations actuellement disponibles sur cet événement.




MAOMBI ,NON-STOP ET PROPHETIE, /VENDREDI 24 NOV. 2023/ AVEC PASTEUR François MUTOMBO VH




Le Saint-Père a reçu des familles palestiniennes et israéliennes

Quelques minutes avant le début de l’audience générale que le pape tient chaque semaine sur la place Saint-Pierre, François a reçu deux groupes de personnes : d’une part, des parents de Gazaouis victimes des bombardements israéliens à Gaza – dont certains ont réussi à quitter la région grâce à leur double nationalité ; d’autre part, des parents de personnes kidnappées par le groupe terroriste Hamas, un enlèvement qui remonte à l’origine du récent conflit, le 7 octobre dernier.

Après les deux rencontres, Palestiniens et Israéliens ont tenu des conférences de presse dans la capitale italienne. Tous deux ont souligné que le pape avait écouté leurs souffrances et que le fait qu’ils soient venus au Vatican reflétait la conviction que la voix du pape était entendue par tous. Le bureau de presse du Saint-Siège a insisté sur le fait qu’il s’agissait de réunions humanitaires.

« Le pape François n’est pas seulement le chef spirituel de deux milliards de chrétiens, mais aussi une autorité morale incontestable dans le monde entier », a déclaré Rachel, mère d’un fils enlevé par le Hamas. Elle ajoute : « Il est également très écouté dans le monde musulman, ce qui est particulièrement important pour nous. Et sa voix influence les puissants de la terre pour leur faire prendre conscience que la priorité aujourd’hui est de libérer tous les otages. Si les 50 premiers sont libérés aujourd’hui, il ne faut pas oublier qu’il en reste jusqu’à 190 entre les mains des ravisseurs. J’espère surtout que la Croix-Rouge pourra bientôt rendre visite aux otages ; je pense à mon fils blessé à un bras, mais aussi à tous les autres. Je tiens également à remercier les médias du Vatican pour la façon dont ils prennent en compte nos souffrances. J’espère qu’ils pourront bientôt interviewer mon fils, qui a finalement été libéré. »

À la fin de l’audience générale de ce mercredi 22 novembre, le pape a déclaré d’une voix franche et chaleureuse : « Et n’oublions pas de poursuivre notre prière pour ceux qui souffrent à cause des guerres dans de nombreuses parties du monde, en particulier pour le peuple bien-aimé de l’Ukraine, l’Ukraine tourmentée, et les peuples d’Israël et de Palestine. Ce matin, j’ai reçu deux délégations, l’une d’Israéliens dont des parents sont retenus en otage à Gaza et l’autre de Palestiniens dont des parents souffrent à Gaza. Ils souffrent beaucoup, et j’ai entendu dire qu’ils souffraient des deux côtés : les guerres provoquent tout cela, mais maintenant nous sommes au-delà des guerres ; ce n’est pas une guerre, c’est du terrorisme. S’il vous plaît, avançons pour la paix, prions pour la paix, prions beaucoup pour la paix. Que le Seigneur y impose sa main, qu’il nous aide à résoudre les problèmes et à ne pas entretenir des passions qui finissent par tuer tout le monde. Prions pour le peuple palestinien, prions pour le peuple israélien, pour que la paix arrive ! »




Invitation des jeunes nord-coréens aux JMJ 2027 

Le 8e Forum catholique pour la paix, organisé par le Comité pour la réconciliation de l’archidiocèse de Séoul, s’est tenu dans la capitale sud-coréenne le 18 novembre 2023. Il regroupait plus d’une centaine de responsables religieux, diplomates, universitaires et leaders civils.

Tous se réunissaient afin de chercher des solutions innovantes en faveur de la paix, dans l’espoir que cette rencontre puisse apporter une contribution, même minime.

Mgr Pierre Soon-taick Chung, archevêque de Séoul et administrateur apostolique de Pyongyang en Corée du Nord, a souligné le rôle fondamental de l’Église catholique en tant que médiateur et réconciliateur pour la paix dans la péninsule coréenne. Il a également mentionné « les problèmes non résolus durant 70 ans depuis la convention d’armistice, comme les familles séparées et les confrontations politiques et militaires », selon les Missions Étrangères de Paris.

L’archevêque souhaite inviter les jeunes nord-coréens aux JMJ de Séoul en 2027, et désire les impliquer plus fortement dans les voies de la réconciliation. L’invitation à participer aux JMJ va donc être lancée.

Selon une note de l’archidiocèse de Séoul, le message fondamental, suite au Forum pour la paix, est de « surmonter les conflits du passé et d’avancer vers un avenir commun de coexistence et de prospérité ».