Un siphoneux panafricain: Semeur d’insécurité en Afrique

Voici les rues de Bangui, capitale Centrafricaine vibrant avec les vas et viens de la population vaquant librement à leurs activités quotidiennes. Ceci témoigne un climat paisible, fruit de la sécurité rétablie. Même la principale route d’approvisionnement reliant de Bangui au Cameroun jadis bloqué par les attaques des rebelles est actuellement sécurisée.

Dans le même ordre idée, en RDC, la MONUSCO et la Force Est-Africaine(EACRF) tentent toujours de neutraliser plus de 260 groupes armés rongeant la Rdc.

Malheureusement, au nom du panafricanisme, une organisation “Urgence  Panafricaniste” est devenue un objet du complot contre les initiatives de paix entreprises en RCA et à l’Est de la RDC. Alors que l’idée du panafricanisme s’enracine dans un sentiment de fraternité  entre toutes les personnes d’ascendance africaine, certains Africains sont devenus des marionnettes afin de saper les solutions africaines répondant efficacement aux problèmes africains.

Ce fut en 2020 que s’annonça une situation sombre presque cauchemardesque en RCA. L’ancien président François Bozizé accompagné des ses groupes rebelles menaça de faire tomber Bangui et renverser le pouvoir du Président Touadera. A la plus vite rescousse, arrivèrent les troupes Wagner, les troupes Rwandaises-par accord bilatéral- en plus de la mission onusienne MINUSCA. Ils réussirent à rétablir l’ordre public et tenir les élections générales en Décembre 2020.

“Nous aimerions que ces soldats de paix demeurent chez nous”, declare un commerçant de la centre ville. ” Mais je m’inquiète qu’un jour ils vont repartir chez eux et nous laisser sans défense. Je prie que notre armée sera déjà fortifiée sans toujours dépendre des étrangers.”

Ces souhaits ne reflètent pas seulement les sentiments du peuple centrafricain, mais aussi des aspirations des congolais vivant à l’est de la RDC.

Différemment de la RCA, l’insécurité en RDC propage des effets néfastes dans toute la région africaine des grands lacs.

Pour ne citer que ceci, la résurgence des rebelles du M23 a provoqué des tensions entre le Rwanda et la RDC. Tous les accords entre les deux pays ont été rompus en 2022, suite aux accusations de Kinshasa selon lesquelles Kigali soutiendrait les rebelles du M23.

Bien que le Burundi contribue à la Force Est-Africaine et que son président Evariste Ndayishimiye préside ce bloc de sept pays membres, Gitega fait face à une condamnation depuis qu’il a accepté lors d’un accord bilatéral de déployer des milliers de soldats pour combattre aux côtés des FARDC contre les rebelles du M23. Les rebelles ont confirmé avoir tué des soldats burundais sur le champs de bataille.

A part le gain monétaire, les motivations derrière la décision du Burundi de déployer des troupes collaborant avec l’armée congolaise en violant un cessez-le-feu précédemment autorisé par les Chefs d’État de  la CEA restent floues.

L’Ouganda et le Kenya, en tant que membres de la CEA, sont également préoccupés par la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Un soldat kényan est mort et deux soldats ougandais ont été grièvement blessés en octobre, à la suite de bombardements aux camps des forces  Est-Africaine lors d’affrontements entre les rebelles du M23 et la coalition de l’armée congolaise.

Même si la mission onusienne de maintien paix en RDC a donné le moindre de résultats positifs, la force Est-Africaines a donné des résultats positifs et efficaces suscitant l’espoir pour la maintien de la paix. Cette force aurait accompli beaucoup plus si seulement le Burundi ne devenait pas le semeur de troubles qu’il semble être.

Un vil panafricanisme au cœur de l’insécurité

Kémi Séba, franco-béninois, leader du mouvement Urgence Panafricaniste fait  partie des panafricains corrompus. Son comportement et ses activités trahissent son camouflage en icône du Panafricanisme.

Par exemple, lors de sa visite en RDC, début Novembre, il  a caricaturé la main noire des occidentaux derrière les groupes armés en RDC et Sahel. Ne se basant que sur les commérages, le vrai-faux panafricain a affirmé que le M23 opère dans des zones riches en minerais pour le compte l’Occident qui reste l’unique bénéficiaire.

« La RDC, tout comme le Sahel, est perturbée par les organisations terroristes. Le M23 en RDC est comme toute autre organisation terroriste. Par contre, les Wazalendo font un travail courageux pour défendre leur pays contre ces forces néocoloniale», a déclaré Séba.

Ainsi, en comparant la rébellion du M23 avec les groupes terroristes du Sahel et d’Afrique de l’Ouest, Séba donne  davantage l’impression  d’être une marionnette corrompue au lieu d’un véritable panafricaniste.

Des sources de Kinshasa ont confirmé que Séba collabore étroitement avec le candidat présidentiel Dr Denis Mukwege, connu pour répandre la haine contre les Tutsi congolais, et pour servir les intérêts politiques des étrangers plutôt que de travailler pour le peuple congolais.

Si Séba embrassait véritablement une idéologie panafricaniste, on pourrait s’attendre à ce qu’il plaide en faveur de solutions pacifiques au conflit entre le peuple congolais afin de restaurer la paix et la fraternité. Cependant, il s’est laissé influencer par des gains financiers pour qualifier les rebelles M23 comme  des terroristes.

Au cours de la récente  recrudescence des conflits armés,  les Wazalendo ont organisé maintes fois des manifestations violentes pour exiger le retrait des missions de paix onusiennes et Est-Africaines en incendiant leurs bureaux à Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu. Or, Séba et son mouvement ont intervenus en RDC pour soutenir ces manifestations anti-EACRF et anti-MONUSCO, alimentant les violences dans l’Est du pays.

Urgence Panafricaniste, un outil de propagande pour Wagner

Il y a eu des reportages qui ont approuvé un récit suggérant que la MINUSCA était inefficace et que les troupes rwandaises en RCA étaient motivées par des intérêts économiques plutôt que par le rétablissement de l’ordre. Toutes ces manœuvres visaient à ce que les troupes Wagner augmentent leur chance de conquérir les cœurs et les esprits de la population centrafricaine. En effet, les mercenaires russes aspirent à manifester une image immaculée afin d’éterniser leur présence dans le pays.

 

Même si la coalition de Wagner, Séba et Urgence Panafricaniste estime que saboter les missions de maintien de paix en Afrique –  africaines ou onusiennes– affaiblira l’influence de l’Occident en Afrique; les conséquences nuiront probablement davantage les populations des régions africaines instables.

Autrefois considéré parmi les icônes panafricains, Séba et son Urgence Panafricaniste remplissent leurs poches des sous provenant d’étrangers qui ne visent qu’à exploiter l’Afrique sans tenir compte des pertes de vies africaines.

La guerre entre les puissances étrangères pour exploiter le continent ne doit pas être menée par les Africains. Les Africains devraient pouvoir résoudre leurs propres problèmes sans l’intervention des Occidentaux.




Megestion à l’UPN : L’IGF exige la suspension des membres du Comité de gestion et la saisine de la justice

L’inspection générale des finances (IGF) a élaboré une note synthèse consécutive au contrôle de gestion réalisé auprès de l’Université Pédagogique Nationale (UPN), en exécution des ordres de mission n° 086 et 195/PR/IGF/IGCS/JAK/BPR/2023 respectivement des 10 mars et 12 mai 2023.

Ce contrôle a couvert la période allant de 2015 à mai 2023, période au cours de laquelle l’Université Pédagogique Nationale a été dirigée par plusieurs Comités de gestion dont celui encore en place au moment de l’exécution de la mission.

L’objet de la mission était de s’assurer de l’exhaustivité de la comptabilité de toutes les recettes réalisées ou fonds mis à la disposition de l’entité ;  Contrôler les affectations ainsi que les justifications de l’utilisation des fonds reçus ou mobilisés par cet établissement public ; S’assurer de la régularité et de l’opportunité des dépenses effectuées ;  S’assurer de la régularité de la gestion du personnel ;  S’assurer de la régularité des avantages en faveur du personnel et des cadres dirigeants, Analyser le niveau d’exécution des budgets annuels ;  S’assurer de la régularité des contrats et des marchés conclus avec les tiers ;  Encadrer les opérations financières pendant la période d’exécution de la mission.

Les faits saillants

Cette enquête de l’IGF a noté une mauvaise gestion de l’Université Pédagogique Nationale se matérialisant, notamment, par les faits ci-après :  Non déclaration et non-paiement des impôts dus à l’Etat sur toutes les primes et collations payées aux Cadres et Agents de l’UPN, primes et collations du reste octroyées même pour des tâches régulières et normales qui rentrent dans les attributions du personnel ; Non-paiement des quotités dues au Trésor Public (DGRAD) sur les frais de diplôme dont le montant total s’élève à 190.225 USD pour l’année académique 2021-2022 ; Fragmentation de la gestion financière de l’Université caractérisée par la multiplicité des points de perception (caisses parallèles) des frais illégaux au niveau des facultés et départements, dont la gestion échappe totalement au Comité de gestion ; Mise en veilleuse de la Direction de l’Audit interne dont le dernier rapport de mission remonte à 2020 ;

Non-comptabilisation de 25% des recettes mobilisées par l’Université au cours de l’année académique 2021-2022 et qui sont consommées à la source pour un montant total de 7.470.724.245 CDF ; Minoration des effectifs des étudiants régulièrement inscrits sur les listes officielles de l’Université, dégageant un écart de 2.502 étudiants ayant payé les frais académiques mais non pris en compte pour l’année académique 2021-2022. Cette minoration des effectifs a eu comme conséquence, le non-paiement des quotités sur les frais d’inscription et de minerval dues aux entités externes à l’UPN, prévues dans les instructions académiques pour un montant total de 617.000.000 CDF ; Sorties des fonds du compte n° 2042086876093 de la FBN Bank non justifiées pour un montant total de 5.156.396.114 CDF ; Perception des frais illégaux non prévus ni dans la loi et ni dans les textes réglementaires pour un montant total de 2.418.867.673 CDF, ceci démontre à suffisance le non-suivi et le non-contrôle des Universités et Instituts Supérieurs par les Services du Ministère de l’ESU, d’où dérapages constatés dans la perception de certains frais illégaux ;

Paiements des avantages indus en faveur des membres du Comité de Gestion pour un montant total de 537.353.180 CDF, comprenant, notamment, les frais d’installation et les frais du troisième cycle ; Négligence coupable des différents Comités de Gestion de l’UPN dans le suivi du prêt de 1.000.000 USD contracté auprès d’Afriland First Bank et destiné à la construction des bâtiments en définitive démolis pour malfaçons. La gestion opaque de ce prêt a conduit l’UPN à signer un acte transactionnel de 1.600.523 USD dont 800.000 USD ont déjà été payés ;  Signature d’un contrat de construction entre l’UPN et J.SEL Matériaux d’un montant de 5.058.707,69 USD pour la construction des auditoires en violation flagrante de la loi relative aux marchés publics et en marge de l’article 6 de l’Ordonnance n° 16/071 du 29 septembre 2016 portant organisation et fonctionnement des organes d’administration de l’ESU exigeant l’autorisation préalable de la tutelle pour ce qui concerne les emprunts à plus d’un an de terme ; Non-rétrocession des quotités des frais de fonctionnement dues aux entités internes de l’Université pour un montant total de 6.588.397.695 CDF. Cette situation a mis en péril le fonctionnement harmonieux de l’ensemble des départements et facultés de l’Université ; Plusieurs sorties des fonds non appuyées par des pièces justificatives pour un montant total de 510.998.182 CDF et 1.211.260 USD ;

Augmentation de la prime COGIT (indemnités de transport), sans études préalables de faisabilité, faisant passer celle-ci de 1.451.184.900 CDF (première tranche) à  1.866.033.000 CDF (cinquième tranche) pour tout le personnel (soit une augmentation de 28%), sans prévoir pour autant les ressources additionnelles nécessaires pour y faire face. Ce qui a mis l’UPN en difficultés de trésorerie occasionnant ainsi des impaiements au-delà de la cinquième tranche et créant aussi des remous au sein de l’Institution ; Mauvaise allocation des ressources financières provenant de la COGIT caractérisée par des disparités criantes entre les montants exorbitants octroyés aux membres de la coordination et supervision au titre de prime de structure (plus ou moins 6.000.000 CDF par membre et par tranche) et ceux octroyés à l’ensemble du personnel (plus ou moins 400.000 CDF par membre) ; Absence d’un barème de rémunération approuvé par la tutelle pour les membres du Comité de Gestion, alors que l’article 39 de l’Ordonnance n° 16/071 du 29 septembre 2016 portant organisation et fonctionnement des organes d’administration de l’ESU  précise que « les membres du Comité de Gestion des Etablissements Publics de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ont droit à une rémunération conséquente fixée par le Gouvernement sur proposition du Ministre ayant l’Enseignement dans ses attributions » ;  Violation par le Ministre de l’ESU des dispositions relatives aux articles 48 de l’Ordonnance n° 16/071 du 29 septembre 2016 portant organisation et fonctionnement des organes d’administration de l’ESU et 221 de la Loi n° 18/038 du 29 décembre 2018 portant statut du personnel de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et de la Recherche Scientifique qui précisent que « l’Administrateur du Budget est nommé par le Ministre ayant l’Enseignement Supérieur dans ses attributions, parmi les membres du personnel administratif de commandement titulaire d’un diplôme de deuxième cycle et justifiant d’une expérience d’au moins trois ans dans l’administration des finances publiques des services publics ou de l’ESU » ;

En ce qui concerne le mandat du Recteur ou du Directeur Général, violation également par le Ministre de l’ESU des dispositions de l’article 42 de l’Ordonnance n° 16/071 du 29 septembre 2016 portant organisation et fonctionnement des organes d’administration de l’ESU qui stipule que « le Recteur ou le Directeur Général des Etablissements publics sont élus par leurs pairs, en tenant compte de la parité, pour un mandat de quatre ans renouvelables une fois. Ils sont investis par le Président de la République. Les modalités d’élection du Recteur et du Directeur Général sont déterminées par voie d’Arrêté ministériel » ; ce qui n’a pas été le cas et pour l’UPN et pour les autres Institutions d’Enseignement Supérieur et Universitaire.

Des recommandations

Au regard de tout ce qui précède, l’IGF demande la suspension de tous les membres du Comité de Gestion et ;  Saisine de la Justice, en l’occurrence le Procureur Général près la Cour d’Appel de Kinshasa/ Gombe aux fins de l’interpellation du Recteur, de l’Administrateur du Budget ainsi que tous les autres membres du Comité de Gestion impliqués dans la mauvaise gestion des deniers publics afin d’en tirer toutes les conséquences légales sur leurs comportements indélicats ; Poursuite nécessaire de l’encadrement des opérations financières en vue d’éviter l’engagement des dépenses qui n’ont aucun rapport avec l’Institution et limiter ainsi les dégâts ;

Demande à la DGI de fiscaliser l’UPN suivant l’esprit de la lettre n° 075/PR/IGF/OM086&0195/2023 du 31 juillet 2023 de l’Equipe de contrôle adressée au Directeur de Recherche et Assiette Fiscale et réceptionnée par cette dernière en date du 02 août 2023, cela aiderait l’Université à avoir un Gestionnaire et lui faciliter de remplir également les formalités de procéder aux déclarations et paiements de l’IPR sur toutes les primes et collations payées ; Demande au Ministre de l’ESU de respecter scrupuleusement les dispositions des textes régissant l’Enseignement Supérieur et Universitaire en ce qui concerne la nomination du Recteur ou du Directeur Général ainsi que la désignation de l’Administrateur du Budget ; Nécessité de diligenter, en ce qui concerne le prêt contracté auprès d’Afriland First Bank par l’UPN, une mission complémentaire, en collaboration avec les Inspecteurs Judiciaires de Parquet, auprès de ladite banque pour tirer au clair cette situation qui demeure floue et dont les cadres de la banque semblent totalement impliqués dans le détournement des fonds et en complicité avec les anciens membres du Comité de Gestion ;

Saisine de la Justice en vue d’interpeller les Responsables de la société J.SEL MATERIAUX au sujet du contrat d’un montant de 5.058.707,69 USD pour la construction des auditoires, en violation flagrante de la loi relative aux marchés publics, mais dont les bâtiments ont été démolis pour malfaçon ; Interdiction formelle de perception des frais non prévus ni par des textes légaux ni contenus dans les instructions du Ministre de l’ESU (frais jugés illégaux) auprès des étudiants ; Révisitation de la Convention de janvier 2010 relative à la gestion des indemnités de transport pour le personnel ; Remboursement par les membres du Comité de Gestion de tous les avantages indument perçus par eux ; Exigence pour toute sortie de fonds, de l’existence des pièces justificatives, sinon la dépense non justifiée serait à charge du bénéficiaire des fonds prélevés ; Fixation par le Gouvernement, par le biais du Ministre de l’ESU, des barèmes des rémunérations des mandataires des Etablissements d’enseignement supérieur publics ; Suppression de la CPP (Coordination de Préparation Professionnelle) ; Rétrocession aux facultés et départements des fonds prévus dans les clés de répartition fixées par différentes Décisions Rectorales afin de leur permettre de fonctionner normalement ; il en est de même de la réparation entre bénéficiaires des frais de 3ème cycle relatifs au dépôt et jury de mémoire DEA et soutenance de thèse de doctorat.




Les embouteillages à Kinshasa : Blaise Kilimba Limba invite les usagers de la route au respect strict du code de la route

La Police constate avec regret la violation intempestive du code de la route qui s’observe ces derniers temps sur les principales artères de la capitale de la capitale congolaise.
Cela est illustrée par le non-respect de sens unique et des feux de signalisation; au moindre ralentissement des véhicules en circulation provoquant de ce fait les embouteillages monstres.
Le Commissaire Provincial de la Police Ville de Kinshasa aux usagers de la route que ni la saison de pluie, ni les travaux de l’office des voiries et drainage en sigle OVD pour boucher les nids de poules effectues sur certaines avenues telles que Luambo Makiadi (Ex-Bokasa), Ndolo, Fikin, Université, Kikwit, Nguma et Mbenseke ne peuvent justifier l’incivisme des conducteurs observé pendant cette période de la campagne électorale.
Le chef de la police ville de Kinshasa précise par ailleurs, que tout mouvement ou déplacement des VIP doivent au préalable nécessité un itinéraire bien dédié pour éviter tout désagrément.
Pour ce faire, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba prie aux usagers de la route au respect strict des prescrits du code de la route dont entre autres : Feux de signalisation (feux rouges), Bandes sur la chaussée, Marques au sol, Sens giratoire et Sens contraire.
Tout en déplorant cette situation qui perturbe une fois de plus la circulation routière dans la capitale Blaise Kilimba limba invite par conséquent tout usager de la route de faire preuve d’une bonne patience sur la chaussée.




Le HCR et l’UNICEF inquiets face aux souffrances infligées aux civils dans l’Est de la Rdc

Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et l’UNICEF, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, sont très préoccupés par une nouvelle recrudescence des violences dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). De graves affrontements entre des groupes armés non étatiques et les forces gouvernementales ont provoqué le déplacement forcé de plus de 450 000 personnes au cours des six dernières semaines dans les territoires de Rutshuru et de Masisi, dans la province du Nord-Kivu.
Selon un résumé des propos tenus par Angele Dikongue-Atangana, Représentante du HCR en RDC, et Grant Leaity, Représentant de l’UNICEF en RDC lors de la conférence de presse qui s’est tenue ce 24 novembre 2023 au Palais des Nations à Genève, la gravité de la crise est exacerbée par le fait que l’accès humanitaire à ceux qui en ont le plus besoin est limité, principalement en raison de l’obstruction des principales routes. Coupées de toute assistance humanitaire, environ 200 000 personnes déplacées internes sont actuellement isolées et sans ressources. Malheureusement, on s’attend à ce que 100 000 personnes supplémentaires soient confrontées à des difficultés similaires dans les jours à venir si la situation actuelle persiste.
Le blocage des routes entrave non seulement l’acheminement de l’aide humanitaire, mais accroît également la vulnérabilité des populations déplacées, les privant de ressources essentielles et de protection. Bien que le HCR ait construit ces derniers mois des abris pour plus de 40 000 personnes près de Goma, la capitale provinciale, et distribué plus de 30 000 kits contenant des bâches, des casseroles et des couvertures, la communauté internationale doit de toute urgence remédier à ce problème de l’accès humanitaire afin que les quelque 7 millions de personnes affectées dans l’est de la RDC puissent bénéficier d’une aide urgente.
Des déplacées dans des zones où aucune aide n’était accessible
Les témoignages des personnes déplacées qui arrivent par dizaines de milliers dans la ville de Sake, située à 35 kilomètres à l’ouest de Goma, soulignent la gravité de la situation. Déplacées dans un premier temps dans des zones où aucune aide n’était accessible, elles ont décrit aux agents de protection du HCR les choix difficiles auxquels elles ont été confrontées. Certains hommes ont risqué leur vie pour nourrir des enfants affamés et certaines femmes ont risqué d’être violées pour récupérer du bois de chauffage.
Ces récits sont confirmés par les statistiques, puisque les rapports de monitoring de protection compilés par le HCR et ses partenaires font état de plus de 3000 violations des droits humains signalées en octobre, soit près du double du chiffre enregistré au cours du mois précédent. Les viols et les exécutions arbitraires y figurent parmi les incidents les plus fréquents, de même que les enlèvements, les extorsions de fonds et la destruction de biens, ce qui témoigne d’une tendance très inquiétante à la violence à l’encontre des populations civiles.
Cette intensification de la violence a un impact désastreux sur la vie des enfants, qui sont confrontés à un nombre élevé de violations graves de leurs droits. Le nombre total de violations signalées contre des enfants entre juillet et septembre 2023, tel qu’enregistré par nos partenaires de la protection de l’enfance, a connu une forte augmentation (130 %) par rapport au nombre déjà élevé de violations signalées au cours du premier semestre de l’année.
Les enfants sont de plus en plus exposés au recrutement et à l’utilisation par les groupes armés, avec plus de 450 cas vérifiés entre juillet et septembre, soit une augmentation de 50 % par rapport au premier semestre de l’année.
Les agences des Nations Unies et les autres acteurs humanitaires sont en train de renforcer d’urgence l’assistance humanitaire et les mesures de protection pour répondre aux besoins liés à la surpopulation et aux mauvaises conditions d’hébergement dans les sites spontanés des provinces de l’Est, où l’accès à la nourriture et à l’eau potable est limité. Des cas de choléra continuent d’apparaître, révélant les limites de l’aide humanitaire actuellement disponible.
Depuis juin 2023, l’UNICEF a apporté à près de 700 000 personnes une aide vitale, notamment en matière d’eau potable et d’assainissement, de protection de l’enfance, d’articles non alimentaires, de santé, de nutrition et d’éducation. Avec la récente détérioration de la situation sécuritaire au Nord-Kivu, l’UNICEF et ses partenaires ont en octobre accéléré les mesures visant à identifier, documenter et appuyer la réunification des familles dans les territoires de Masisi et de Rutshuru. Pour ce faire, ils ont renforcé la présence d’un personnel qualifié et mis en place des centres d’écoute offrant un soutien psychosocial essentiel.
Le HCR et l’UNICEF appellent de toute urgence toutes les parties présentes dans l’est de la RDC à mettre fin à la violence envers les populations civiles. Nous sommes unis dans notre engagement à apporter une réponse aux souffrances des personnes affectées par la crise. Cependant, la communauté internationale doit agir rapidement et généreusement pour s’assurer que des moyens suffisants soient mis à disposition des acteurs humanitaires sur place.
Les fonds alloués à la réponse humanitaire en RDC sont largement insuffisants. Pour l’année 2023, le Plan de réponse humanitaire coordonné, qui inclut les besoins financiers du HCR et de l’UNICEF, est fixé à 2,3 milliards de dollars mais, à ce jour, il n’est financé qu’à hauteur de 37 %.




Patrick Muyaya et David Tshilumba satisfaits de la nette amélioration de la desserte en eau de 2019 à 2023

Après les briefings presse qui ont vu les ministres défiler pour exposer les bilans de leurs activités respectives, M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias a innové cette fois-ci avec « Les Chiffres. Face à la presse », un autre rendez-vous où le Gouvernement à travers les mandataires des entreprises du portefeuille de l’Etat présente le bilan chiffré de son action dans un secteur quelconque.

Ainsi, pour ce vendredi 24 novembre 2023 à 17h00 dans la salle de la Presse RTNC1, cette nouvelle trouvaille a commencé avec le secteur de l’eau sous le thème central : « Bilan en chiffres et perspectives des actions du Gouvernement dans le secteur de l’eau». Le premier à se jeter dans l’eau, c’est M. David Tshilumba Mutombo, Directeur général de la REGIDESO.

Dans son mot introductif, David Tshilumba Mutombo a souligné les progrès remarquables réalisés dans l’amélioration du taux de desserte en eau potable, chiffres en appui depuis 2018. Même si le chemin est encore long.

“On a fait des progrès remarquables qui ont ajouté 10 millions de congolais qui ont accès à l’eau potable. Le chemin est encore long, mais cette réalisation de près de 11 millions de personnes dans 5 ans est colossale”, s’est réjoui le DG de la Regideso.

Dans la foulée, David Tshilumba Mutombo a vanté les mérites des projets exécutés dans l’augmentation de la capacité de production de la Regideso. Le secteur privé et les compagnies dans les ressources naturelles ont également apporté leur pierre à l’édifice.

“À l’issue des projets exécutés depuis 2019, la croissance est extraordinaire. Nous passons de plus d’un million de mètre cube d’eau par jour à près de 1.450.000 mètres cubes d’eau par jour et une croissance assez remarquable. Mais le chiffre qui est plus important, c’est celui de la population desservie. Ce chiffre passe de 26 millions de congolais en eau potable à 36 millions en 2023.

On est au-delà des 10 millions de congolais qui ont accès à l’eau potable. Ce chiffre ne comprend que l’augmentation de la capacité de production de la Regideso. Si vous ajoutez la partie des privés, on est au-delà des 11 millions des gens qui ont eu accès à l’eau potable”, a-t-il précisé soulignant les réalisations phares qui s’étendent même en provinces.

David Tshilumba Mutombo a ensuite évoqué le progrès digital de la Regideso avec le paiement de facture en ligne. Il a invité les abonnés de cette entreprise publique à utiliser la méthode de paiement de facture ligne pour honorer leurs engagements vis-à-vis de la Regideso. Il a relevé que l’entreprise a étalé deux solutions phares sur le marché notamment la Regidoc, Regideso solution pour un bureau sans papier. Solution pour tout ce qui est document, archivage, référencement et la solution juridiction pour gérer les contentieux d’une manière intelligente.




Fiasco de Tshisekedi dans le Kongo Central et carton plein de Katumbi dans l’Est du pays (Pius Romain Rolland)

Le 20 novembre 2023, La Commission Électorale Nationale Indépendante lance la campagne électorale pour le scrutin prétendument annoncé le 20 décembre. 26 candidats à la présidentielle sont en lice pour un fauteuil et plus de 29.000 candidats aux législatives nationales pour 500 sièges.

Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, candidat à sa propre succession semble mal parti dans sa campagne lancée au Kongo Central. 4 étapes soldées par un fiasco : Boma, Tshela, Matadi, Kimpese. Le Ne Kongo mobilisés comme un seul homme disent non au mensonges et promesses irréalisables du fils d’Etienne Tshisekedi. Ce peuple respectueux de valeurs ancestrales n’attend plus lui renouveler sa confiance.

Le Ne Kongo est un peuple introverti qui attend au tournant sa proie pour l’avaler. Ainsi, les propos des hommes et femmes de l’UDPS après la prise de pouvoir le 24 janvier 2019 ont frisé la conscience humaine : Bokanga minoko na bino ezali pouvoir na biso baluba.

Respectueux, le Ne Kongo ont rappelé par leur attitude à Félix Antoine Tshilombo que les injures ne font pas partie de leur culture. Un rejet total du pouvoir de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi caractérisé par les fausses promesses etc…

A l’opposé, le camp Katumbi (Matata Ponyo, Franck Diongo et Seth Kikuni) fait carton plein dans la partie Est de la République où l’électorat n’est pas à négliger.

L’étape de Mahagi et Kamituga est plus rassurante au candidat numéro 3, très défavorable au candidat numéro 20 dont les populations meurtries de cette partie de la République attendent l’infliger une correction et sanction électorale.

S’hasarder sur une terre où les grands leaders sont la cible de Félix Antoine Tshilombo est un grand risque.

Le Maniema, terre ancestrale de Joseph Kabila de par sa mère, Emmanuel Ramazani Shadary, Alexis Thambwe Mwamba, Joseph Kokonyangi, Matata Ponyo Mapon et enfin Salomon Idi Kalondo, c’est méconnaître le stéréotype de Kambelembele. Ce peuple qui ne fléchit jamais devant n’importe qui, rappelle toujours à qui veut l’entendre : Kwetu haku tokake boyi. Entendez, chez nous il y a pas de domestique.

Au Maniema où Matata Ponyo surnommé waku mbingu, entendez : descendant du ciel, y aller est un grand risque pour Tshilombo. Tout Maniema garde à l’esprit que si cette province est viable et fréquentable, c’est grâce à la vision et leadership de Joseph Kabila Kabange et Matata Ponyo Mapon.

Félix Antoine Tshilombo qui s’est hasardé par défi d’y aller, et a laissé ses plumes et parti la queue entre les pattes.

Incapable d’afficher son bilan qui du reste est catastrophique et inexistant, Félix Antoine Tshilombo se lance encore dans les attaques personnelles avec un concept creux : les candidats des étrangers; des promesses irréalistes et irréalisables. Celle qui a fait rire tout Congolais est celle d’organiser la CAN en 2027. Accroc aux jeux, cette fois-ci Tshilombo ne sait pas que les trois pays organisateurs de cette CAN sont déjà connus à savoir le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie.

Cette promesse fallacieuse et mensongère se colle au championnat national qui est en berne depuis son accession au pouvoir avec comme conséquence : l’élimination précoce de nos clubs en compétition africaine.

Tshilombo n’ose même pas aborder la problématique de Congo Airways dont les quatre flottes laissées par Joseph Kabila et Matata Ponyo sont clouées au sol.

Cependant, il est rattrapé par l’inflation du franc congolais face au dollar américain. Son prédécesseur l’a laissé à 1 dollars 1600 fc, en cinq années, 1 dollars pour 2600 fc. Les congolais se souviennent de Joseph Kabila et Matata Ponyo. Ainsi, le kambelembele scandent : Tshisekedi toka pale, entendu Tshisekedi longwa kuna, soit Tshisekedi dégage.

S’hasarder d’aller défier ce peuple dont on sait leur ADN à ces grands leaders cités ci-haut, le Kambelembele ont rappelé à Tshilombo ses mensonges et fausses promesses puis lui coller ce qualificatif : mtoto wa rahamu, entendu : fils de la malédiction.

Très fâché du traitement injuste infligé à tous ses ressortissants plus particulièrement à Matata Ponyo et Salomon Idi Kalondo, Félix Antoine Tshilombo s’est rendu compte de l’évidence et la population ne faisait que crier dans ses oreilles: Libéré Salomon Kalonda.

Devant cette douche froide, après le fiasco du Kongo Central, au Maniema on ne d’hasarde pas après cinq années de gouvernance par défis et arrogance au point de mentir qu’il a des œuvres au Maniema de défier ce peuple qui n’est pas amnésique aux injures de membres de sa communauté aux autres communautés.

Lesquelles de ses œuvres si seulement si traquer tous les ressortissants du Maniema qui ne sont pas de l’Union sacrée ?

Fatshi qui a foulé les macadams asphaltés par Joseph Kabila et son Premier ministre Matata Ponyo, s’est condamné lui-même en infligeant un traitement inhumain à ces grands leaders du coin.

Les dés sont jetés, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi ne peut que rendre le tablier car, les résultats du scrutin lui seront défavorables.

Vous êtes prévenus!

Depuis Londres, en Angleterre, Pius Romain Rolland