Candidat député national : Freddy Mulumba annonce son entrée en politique et mobilise pour Fatshi

Au cours d’une rencontre vendredi dernier avec sa base du district de la Lukunga, le candidat député national (n°940), Mulumba Kabuay Fréderic dit Freddy Mulumba a annoncé solennellement son entrée en politique. Le meeting a eu lieu devant une forte assistance en la salle, sur la route du camp Luano (sise entrée Mont-Fleury chevauchant Kintambo et Ma Campagne). ‘’J’annonce mon entrée en politique par la grande porte, pour défendre la patrie menacée de balkanisation’’, a-t-il martelé. Et d’ajouter : Je fais aussi mon entrée en politique pour défendre le peuple honni et méprisé. ‘’Nous vaincrons’’, a-t-il mobilisé, marquant son optimisme. C’est avec satisfaction et enthousiasme que l’assistance, visiblement vouée au candidat député national en présence, a reçu la communication du jour. Deux orateurs ont alterné, le suivant c’est le candidat député provincial Hermès Mutombo Ngoy, n°486, commune de Ngaliema.

Sur la banderole déroulée, il était loisible de lire : ‘’Votons Mulumba Kabuay Frédéric, candidat député national, RDT, n°940. Non à la balkanisation. ‘’Eza likambo ya mabele (pour dire : affaire de la patrie ou encore il y a péril en la demeure).

En effet, la conférence-débat du jour a eu pour thème : ‘’ Non à la balkanisation de la RDC : la défense de l’intégrité territoriale, c’est notre affaire’’.

La présence dans la salle a été enrichie d’une délégation venue du territoire de Rutshuru, sous la conduite de l’honorable Ngaruye (député provincial). A sa suite, Mme et messieurs Niyonsaba Ntamushobora Patient, Benny Neze, David Lomona, Mwenebatu Job.

La délégation a lancé un appel à la mobilisation nationale pour ‘’la prise de conscience de ce qu’endurent nos frères de l’Est en général et ceux du territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) en particulier. Sur un ton laconique, en effet, le chef de la délégation a crié haut et fort : la conscience patriotique est une semence qui se raréfie dangereusement au Congo, voilà pourquoi les étrangers planifient la balkanisation avec bien souvent des fils et filles du pays. A Rutshuru, nous avons passé trois années blanches (écoles désertes, a-t-il renchéri). Nous ne votons pas, puisque les opérations d’enrôlement n’y ont pas eu lieu. Vous qui irez aux urnes le 20 décembre prochain, accordez la confiance au président sortant Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Nous devons espérer être libérés grâce à un mandat full que le peuple va lui accorder.

J’ai découvert le candidat Mulumba Kabuay Frédéric sur une chaîne de TV locale (Kinshasa), il nous a convaincus, les membres de ma communauté et moi personnellement, sur sa façon d’aborder avec détermination la lutte contre la balkanisation de notre pays. De ce fait, je demande à la population du district de la Lukunga de voter à la députation nationale pour ce candidat au n°940. Je suis convaincu que vous êtes capables mais ce qui nous manque, c’est la détermination. L’histoire démontre, en effet, que des peuples engagés dans la lutte contre l’oppression occidentale comme le peuple congolais, ont la détermination pour premier atout, arme de prédilection. Nous devons, nous Congolais, faire preuve de solidarité. Car ceux qui nous combattent sont de loin moins nombreux que nous.

Sachons qu’une population corrompue donne lieu à un Parlement corrompu et un Parlement corrompu ne peut engendrer qu’un gouvernement corrompu.

Nous sommes donc invités à être très exigeants, si nous voulons vraiment déjouer les calculs des milieux qui nous ont imposés cette guerre de dépeuplement, d’occupation du territoire et de pillage des minerais. Moi personnellement, je ne peux rester chez moi et exercer dans mon Rutshuru natal mon mandat de député provincial. Je suis sous l’épée de Damoclès, des milieux maffieux alliés aux ennemis du peuple en veulent à ma vie.  J’ai toujours dit et répété qu’en dépit de l’existence d’un lobby du mal, le Congo est comme un doigt de la main que personne ne peut amputer.

Le candidat Mulumba Kabuay appelle à voter pour Fatshi

Séance-tenante, le candidat Mulumba Kabuay Frédéric mobilise pour le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, n°20, candidat à sa propre succession, sous les ovations du public.

J’ai un projet sur le plan de la sécurité ; sur la lutte contre l’insalubrité ; contre la balkanisation de notre pays. On tue des gens dans l’Est, il faut amener les médias congolais dans leur ensemble à être à la hauteur pour donner l’information valable. Le plan de la balkanisation est concocté par les Occidentaux. J‘en parle dans des conférences et dans les médias depuis plus de treize (13) ans, sachant comment ils fonctionnent. Il faut voter en âme et conscience pour comprendre que la liberté a un prix. La jeunesse doit être préparée à parer à toute éventualité. J’attends de vous vos voix, car ce qui se joue ici, c’est notre liberté qui est en péril.

Payne




Un siphoneux panafricain: Semeur d’insécurité en Afrique

Voici les rues de Bangui, capitale Centrafricaine vibrant avec les vas et viens de la population vaquant librement à leurs activités quotidiennes. Ceci témoigne un climat paisible, fruit de la sécurité rétablie. Même la principale route d’approvisionnement reliant de Bangui au Cameroun jadis bloqué par les attaques des rebelles est actuellement sécurisée.

Dans le même ordre idée, en RDC, la MONUSCO et la Force Est-Africaine(EACRF) tentent toujours de neutraliser plus de 260 groupes armés rongeant la Rdc.

Malheureusement, au nom du panafricanisme, une organisation “Urgence  Panafricaniste” est devenue un objet du complot contre les initiatives de paix entreprises en RCA et à l’Est de la RDC. Alors que l’idée du panafricanisme s’enracine dans un sentiment de fraternité  entre toutes les personnes d’ascendance africaine, certains Africains sont devenus des marionnettes afin de saper les solutions africaines répondant efficacement aux problèmes africains.

Ce fut en 2020 que s’annonça une situation sombre presque cauchemardesque en RCA. L’ancien président François Bozizé accompagné des ses groupes rebelles menaça de faire tomber Bangui et renverser le pouvoir du Président Touadera. A la plus vite rescousse, arrivèrent les troupes Wagner, les troupes Rwandaises-par accord bilatéral- en plus de la mission onusienne MINUSCA. Ils réussirent à rétablir l’ordre public et tenir les élections générales en Décembre 2020.

“Nous aimerions que ces soldats de paix demeurent chez nous”, declare un commerçant de la centre ville. ” Mais je m’inquiète qu’un jour ils vont repartir chez eux et nous laisser sans défense. Je prie que notre armée sera déjà fortifiée sans toujours dépendre des étrangers.”

La ville de Bangui, là où les français n’ont pas pu restaurer la paix

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces souhaits ne reflètent pas seulement les sentiments du peuple centrafricain, mais aussi des aspirations des congolais vivant à l’est de la RDC.

Différemment de la RCA, l’insécurité en RDC propage des effets néfastes dans toute la région africaine des grands lacs.

Pour ne citer que ceci, la résurgence des rebelles du M23 a provoqué des tensions entre le Rwanda et la RDC. Tous les accords entre les deux pays ont été rompus en 2022, suite aux accusations de Kinshasa selon lesquelles Kigali soutiendrait les rebelles du M23.

Bien que le Burundi contribue à la Force Est-Africaine et que son président Evariste Ndayishimiye préside ce bloc de sept pays membres, Gitega fait face à une condamnation depuis qu’il a accepté lors d’un accord bilatéral de déployer des milliers de soldats pour combattre aux côtés des FARDC contre les rebelles du M23. Les rebelles ont confirmé avoir tué des soldats burundais sur le champs de bataille.

A part le gain monétaire, les motivations derrière la décision du Burundi de déployer des troupes collaborant avec l’armée congolaise en violant un cessez-le-feu précédemment autorisé par les Chefs d’État de  la CEA restent floues.

L’Ouganda et le Kenya, en tant que membres de la CEA, sont également préoccupés par la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Un soldat kényan est mort et deux soldats ougandais ont été grièvement blessés en octobre, à la suite de bombardements aux camps des forces  Est-Africaine lors d’affrontements entre les rebelles du M23 et la coalition de l’armée congolaise.

Même si la mission onusienne de maintien paix en RDC a donné le moindre de résultats positifs, la force Est-Africaines a donné des résultats positifs et efficaces suscitant l’espoir pour la maintien de la paix. Cette force aurait accompli beaucoup plus si seulement le Burundi ne devenait pas le semeur de troubles qu’il semble être.

Un vil panafricanisme au cœur de l’insécurité

Kémi Séba, franco-béninois, leader du mouvement Urgence Panafricaniste fait  partie des panafricains corrompus. Son comportement et ses activités trahissent son camouflage en icône du Panafricanisme.

Par exemple, lors de sa visite en RDC, début Novembre, il  a caricaturé la main noire des occidentaux derrière les groupes armés en RDC et Sahel. Ne se basant que sur les commérages, le vrai-faux panafricain a affirmé que le M23 opère dans des zones riches en minerais pour le compte l’Occident qui reste l’unique bénéficiaire.

« La RDC, tout comme le Sahel, est perturbée par les organisations terroristes. Le M23 en RDC est comme toute autre organisation terroriste. Par contre, les Wazalendo font un travail courageux pour défendre leur pays contre ces forces néocoloniale», a déclaré Séba.

Ainsi, en comparant la rébellion du M23 avec les groupes terroristes du Sahel et d’Afrique de l’Ouest, Séba donne  davantage l’impression  d’être une marionnette corrompue au lieu d’un véritable panafricaniste.

Des sources de Kinshasa ont confirmé que Séba collabore étroitement avec le candidat présidentiel Dr Denis Mukwege, connu pour répandre la haine contre les Tutsi congolais, et pour servir les intérêts politiques des étrangers plutôt que de travailler pour le peuple congolais.

Si Séba embrassait véritablement une idéologie panafricaniste, on pourrait s’attendre à ce qu’il plaide en faveur de solutions pacifiques au conflit entre le peuple congolais afin de restaurer la paix et la fraternité. Cependant, il s’est laissé influencer par des gains financiers pour qualifier les rebelles M23 comme  des terroristes.

Au cours de la récente  recrudescence des conflits armés,  les Wazalendo ont organisé maintes fois des manifestations violentes pour exiger le retrait des missions de paix onusiennes et Est-Africaines en incendiant leurs bureaux à Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu. Or, Séba et son mouvement ont intervenus en RDC pour soutenir ces manifestations anti-EACRF et anti-MONUSCO, alimentant les violences dans l’Est du pays.

Urgence Panafricaniste, un outil de propagande pour Wagner

Il y a eu des reportages qui ont approuvé un récit suggérant que la MINUSCA était inefficace et que les troupes rwandaises en RCA étaient motivées par des intérêts économiques plutôt que par le rétablissement de l’ordre. Toutes ces manœuvres visaient à ce que les troupes Wagner augmentent leur chance de conquérir les cœurs et les esprits de la population centrafricaine. En effet, les mercenaires russes aspirent à manifester une image immaculée afin d’éterniser leur présence dans le pays.

 

Même si la coalition de Wagner, Séba et Urgence Panafricaniste estime que saboter les missions de maintien de paix en Afrique –  africaines ou onusiennes– affaiblira l’influence de l’Occident en Afrique; les conséquences nuiront probablement davantage les populations des régions africaines instables.

Autrefois considéré parmi les icônes panafricains, Séba et son Urgence Panafricaniste remplissent leurs poches des sous provenant d’étrangers qui ne visent qu’à exploiter l’Afrique sans tenir compte des pertes de vies africaines.

La guerre entre les puissances étrangères pour exploiter le continent ne doit pas être menée par les Africains. Les Africains devraient pouvoir résoudre leurs propres problèmes sans l’intervention des Occidentaux.




Israël–Etat Palestine : Comment mettre fin à une guerre immorale au bénéfice d’une véritable cohabitation pacifique dans le dialogue positif et la paix des cœurs ?

C’est la question que se pose l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, au nom du Bureau d’études stratégiques (BEST). Pour lui, au regard de l’absurdité politique et de l’horreur indescriptible de cette attaque du Hamas, le 07 octobre 2023, contre la population israélienne, certains Etats comme les Etats Unis de Joe Biden et la République Démocratique du Congo de Félix-Antoine Tshisekedi n’ont pas eu tort d’exprimer, sans ambages, leur soutien à Israël à la suite de cette action massive et aveugle du Hamas contre les populations civiles. Ainsi, cette guerre immorale et cynique déclenchée par le Hamas pourrait ouvrir une fenêtre d’opportunité pour pratiquer le pardon réciproque comme mode de règlement définitif du conflit israélo-palestinien. Ce qui signifie la reconnaissance des responsabilités palestiniennes et israéliennes, la renonciation à se venger et l’engagement solennel des Acteurs majeurs et emblématiques à poser, sans ambages, des actes porteurs de paix.

 

Le sentier de la paix

Comment mettre fin à une guerre immorale au bénéfice d’une véritable cohabitation pacifique dans le dialogue positif et la paix des cœurs ?

Alors que la communauté internationale commençait à apprécier à sa juste valeur les effets bénéfiques de la dynamique de normalisation entre Israël et les Etats Arabes de la Région, l’attaque brutale et cynique du Hamas, le 07 octobre 2023, contre la population israélienne a brisé net ce rêve des descendants d’Abraham.

Au regard de l’absurdité politique et de l’horreur indescriptible de cette attaque, certains Etats comme les Etats Unis de Joe Biden et la République Démocratique du Congo de Félix-Antoine Tshisekedi n’ont pas eu tort d’exprimer, sans ambages, leur soutien à Israël à la suite de cette action massive et aveugle du Hamas contre les populations civiles.

Cette guerre est immorale et injuste parce que les stratèges du Hamas visaient non la défense de la cause palestinienne, mais tout bêtement, pourrait-on dire, le massacre et le kidnapping du plus grand nombre de civils, comme tactique pour faire barrage à leurs enfermement politique, encerclement diplomatique et isolement stratégique au bénéfice d’une Autorité palestinienne amorphe.

Ils comptaient, à cette fin, sur la réplique émotive et indistincte d’Israël contre le territoire palestinien de Gaza et au-delà pour créer un choc dans l’opinion arabe et une confusion paralysante dans le chef des Etats Arabes favorables à Israël. Cet amalgame devrait profiter à Hamas et le remettre au centre du débat politique.

Ainsi serait voilée la cause réelle de déclenchement de cette guerre particulièrement meurtrière pour les populations civiles israéliennes et palestiniennes à savoir l’attaque cynique et immorale du Hamas.

Si l’on considère que les stratèges du Hamas et d’Israël ont, chacun en ce qui le concerne, atteint leurs objectifs stratégiques notamment ébranler le mythe de l’invulnérabilité d’Israël et donner la preuve de la capacité de destruction du Hamas, force est de reconnaître que la capacité de riposte offensive d’Israël est intacte et efficace.

La satisfaction des uns et des autres a eu pour effet paradoxal d’augmenter le nombre des mendiants de la paix dans chaque camp au détriment des Faucons et des forces extrémistes.

Ce cycle de violence ainsi née n’a pourtant pas anéanti tout espoir de dialogue entre israéliens et palestiniens. Il a, au contraire, suscité d’autres SADATE et IZAK RABIN.

Comme preuve, la médiation du Qatar dans les négociations pour la libération des otages avec la participation des USA et de l’Egypte, la proposition de la coexistence de 2 Etats avec comme préalable la réunification de Gaza et de Cis Jordanie sous la seule Autorité palestinienne.

Pour donner une suite crédible à cette profonde aspiration des populations civiles, il faudrait mettre hors d’état de nuire toutes les forces rétrogrades qui prônent la destruction d’Israël et l’ignorance de la réalité incontournable d’un Etat palestinien afin de créer les conditions d’un dialogue positif et porteur, mais sans préjugé préjudiciable en vue de la coexistence pacifique d’un Etat palestinien à côté d’Israël.

De cette façon, non seulement la paix aura un avenir dans la région, mais bien plus l’aspiration à la paix sera garante de l’avenir des relations stables et apaisées entre Israël et l’Etat palestinien, chaque partie œuvrant avec le concours souhaité de ses alliés.

Mais une véritable coexistence dans la paix ne peut arriver qu’autour d’une table de négociation ayant abouti à un accord accepté de bonne foi par tous et mutuellement avantageux dans tous les cas de figure.

Ainsi, cette guerre immorale et cynique déclenchée par le Hamas pourrait ouvrir une fenêtre d’opportunité pour pratiquer le pardon réciproque comme mode de règlement définitif du conflit israélo-palestinien. Ce qui signifie la reconnaissance des responsabilités palestiniennes et israéliennes, la renonciation à se venger et l’engagement solennel des Acteurs majeurs et emblématiques à poser, sans ambages, des actes porteurs de paix.

Il sera alors permis de rêver de l’organisation commune Israël – Etat palestinien des jeux Olympiques ou de la Coupe du monde !

Il ne fait l’ombre d’aucun doute que ce sentier de la paix est malaisé tortueux et escarpé sinon mortifère.

Mais le fait de le connaître et d’avoir la volonté de s’y engager pourrait raccourcir les délais.

Que seraient le monde et l’homme sans projet et sans rêve !

 

Fait à Kinshasa, le 21 novembre 2023

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO




Le Tchad saisira l’opportunité offerte par l’Initiative de SM le Roi visant à favoriser l’accès des Etats du Sahel à l’océan atlantique (porte-parole du gouvernement)

Le Tchad saisira l’Initiative de SM le Roi Mohammed VI visant à favoriser l’accès des Etats du Sahel à l’océan atlantique, pour pouvoir mieux commercer avec le reste du Monde et particulièrement avec le Royaume, a affirmé le ministre de la communication porte-parole du gouvernement tchadien, Aziz Mahamat Saleh.

A travers cette Initiative de Sa Majesté le Roi, le Tchad qui a des relations historiques, séculaires, très anciennes et très importantes, doit être en avant garde, a souligné le ministre tchadien dans une allocution lors d’un Déjeuner amical organisé jeudi en l’honneur de la presse locale par l’Ambassadeur du Maroc à N’Djamena, Abdellatif Erroja.

“Plus que jamais dans ce contexte de troubles, plus que jamais dans ce contexte où les routes vers la mer se ferment au Tchad, le gouvernement saisira cette occasion de la route ouverte vers l’océan atlantique à travers le Maroc pour pouvoir mieux commercer avec le reste du Monde et particulièrement avec le Royaume”, a ajouté le ministre dont les propos ont été rapportés par la télévision nationale tchadienne.

De son côté, l’Ambassadeur du Maroc au Tchad a notamment souligné que ce Déjeuner amical en l’honneur de la presse locale est une opportunité de mettre en avant la dynamique du développement du Royaume du Maroc qui se traduit par des initiatives et des projets structurants en matière de coopération bilatérale et multilatérale.

Dans Son Discours à l’occasion du 48ème anniversaire de la Glorieuse Marche Verte, SM le Roi Mohammed VI avait proposé le lancement d’une initiative à l’échelle internationale afin de favoriser l’accès des Etats du Sahel à l’Océan Atlantique.

Ont pris part à ce Déjeuner amical, outre le ministre de la Communication porte-parole du Gouvernement, le Directeur de la Haute Autorité des Media et de l’Audiovisuel, les Directeurs de Publications, les Rédacteurs en Chef et des journalistes.




Présidentielle 2023 en Rdc : Battre campagne avec sa femme fait responsable, glamour, identité, genre et familial

«Pas de Première Dame si je suis président de la République». C’est la profession de foi du candidat président de la République N°3 Moïse Katumbi Chapwe, singleton, au lancement de sa campagne électorale ce 20 novembre dans la ville de Kisangani. Ce, contrairement au président de la République sortant, candidat N°20, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui ne trouve pas encombrante la compagnie de l’encore Première Dame Denise Nyakeru depuis l’inauguration de sa croisade électorale le 19 novembre à Kinshasa dans le mythique Stade des Martyrs. Une polémique s’est alors enflée sur la toile où les pro Katumbi en réfèrent à Mzee Laurent Désiré Kabila qui n’avait jamais révélé la Première Dame jusqu’à sa mort, oubliant cependant que son fils, Joseph Kabila, qui lui a succédé au pouvoir, s’est mis la corde au cou avant d’aspirer démocratiquement au pouvoir en régularisant sa relation avec la future Première Dame Olive Lembe. Elle fut très entreprenante à ses côtés lors de la campagne électorale de 2011. En effet, battre campagne avec sa femme fait responsable, glamour, identité, genre et familial. Même dans un pays non démocratique et à tradition communiste comme la Chine, Xi Jinping s’affiche avec sa femme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Candidat N°3 à la présidentielle 2023, Moïse Katumbi Chapwe a commencé la deuxième semaine de sa campagne par sa visite dans le Grand Nord de la province du Nord-Kivu. Il a harangué les foules à Oïcha, Beni et Butembo. Sans doute, ce lundi 27 novembre, il sera l’hôte de la ville de Bukavu après son passage dans celle de Goma quatre jours plus tôt.

C’est le lundi 20 novembre que le président d’Ensemble a lancé sa campagne électorale sur la place Grand poste à Kisangani, dans la province de la Tshopo. Après Kisangani, il est arrivé tour à tour à Buta (Province de Bas-Uélé), à Isiro (Province de Haut-Uélé), Bunia (Province d’Ituri) et à Mahagi (Province d’Ituri), avant de mettre le cap sur Goma. Jusque-là, le candidat N°3 s’affiche en singleton dans toutes ces pérégrinations. Pas l’ombre de la future Première Dame. Pas non plus de communion entre elle et les populations congolaises à travers toutes ces contrées parcourues.

L’absence de Madame Moïse Katumbi Chapwe à ses côtés pendant cette campagne électorale a donné lieu à une polémique qui enfle dans les réseaux sociaux. Anticipant sur cette situation, le candidat N°3 avait fait une profession de foi au lancement de sa campagne électorale à Kisangani : «Pas de première Dame si je suis président de la République». Il est soutenu en cela par ses partisans qui prennent comme exemple l’ancien président de la République Mzee Laurent Désiré Kabila qui n’a jamais révélé la Première Dame jusqu’à sa mort. Mais, le père a été démenti par le fils qui lui a succédé au pouvoir après son assassinat. Le 17 juin 2006, soit six semaines avant les élections générales de 2006 dont il était candidat à la présidentielle, Joseph Kabila s’est noué la corde au cou en convolant en justes noces avec Mlle Olive Lembe avec laquelle il avait déjà un enfant. Le mariage a été célébré solennellement au cours d’un office œcuménique avec comme officiants principaux le cardinal Monsengwo et Mgr Marini. Si la nouvelle mariée était novice en 2006, mais on l’a vue très entreprenante et combative lors de la campagne électorale 2011 aux côtés de son mari, candidat à sa réélection. Les partisans de Moïse Katumbi Chapwe ne peuvent donc prendre comme exemple Mzee Laurent Désiré Kabila qui est arrivé au pouvoir dans les conditions que l’on sait et qui n’a jamais participé à une campagne électorale pour la présidentielle.

En effet, battre campagne avec sa femme fait responsable, glamour, identité, genre et familial. Ça donne plus que l’entrain à la campagne électorale. Cela participe vivement aujourd’hui du marketing politique. Les compagnes, à l’exemple de François Hollande, et les femmes des candidats influencent l’image globale de ceux-ci. Ainsi, sans la présence de sa femme Marisa Leticia Da Silva, le candidat Lula n’aurait sans doute jamais pu renverser la perception d’une image rigide de l’ancien syndicaliste qu’il fut.

Le candidat N°20 Félix Antoine Tshisekedi Tshisekedi n’a pas donc tort de s’afficher avec sa femme tout au long de sa campagne électorale. C’est pour la deuxième fois qu’il s’attèle à cet exercice.  C’est un message, une image qu’il transmet : l’image de la famille qui est la cellule unitaire de la nation. Autrement dit, si le candidat président est incapable de faire transparaître une harmonie au niveau de sa famille, cela voudrait dire que celle au sein de la nation à construire est déjà en péril.

La présence de la femme du candidat président de la République à ses côtés, voire des enfants, est une affirmation du «genre» et de la promotion de la famille. C’est la consolidation de l’identité du couple qui se présente uni et en un seul être devant la population dont il sollicite les suffrages.

C’est le président américain John F. Kennedy qui a utilisé pour la première fois la famille à des fins exclusives de communication politique. Il avait ainsi encouragé les journalistes, les photographes, les cameramen à venir dans sa sphère intime pour filmer et le photographier avec sa famille : sa ravissante femme Jackie Kennedy, ses frères et leurs enfants respectifs.

En 1974, l’affiche de campagne de Giscard d’Estaing était bonnement révolutionnaire. La raison : c’était pour la première fois dans l’histoire de la communication politique en France qu’un homme s’affichait avec un membre de sa famille. En effet, sur l’affiche de campagne, Giscard d’Estaing posait avec sa fille Jacinthe, 13 ans, dans le jardin de leur demeure. Aussi, à l’occasion de son investiture le 27 mai 1974, il est arrivé à pied à l’Elysée avec ses deux filles qui l’attendaient dans la foule (à vélo) et qu’il avait embrassées tendrement. Ce fut une façon de se montrer proche des Français. Il réussit à donner de lui une image d’un président moderne, glamour et, surtout, très familial.

Vu donc sous cet angle, le candidat N°3 accuse un retard par rapport à celui N°20. Ce dernier apparaît comme un homme qui valorise la femme. Champion africain de la masculinité positive, ce dernier se montre plus que jamais proche des femmes et donne l’image de connaître leurs problèmes. Malgré le grand écart d’âge entre eux, Emmanuel Macron ne cache pas sa Brigitte ! Il n’est donc pas tard pour Moïse Katumbi Chapwe.

Moïse Musangana




Lutte contre le Paludisme en RDC : Le PNLP dans la mobilisation auprès des entreprises congolaises

Le Programme National de Lutte contre le Paludisme en RDC (PNLP), avec l’appui de son partenaire l’ONG Impact Santé Afrique (ISA), a réuni vendredi 24 novembre 2023,  à Selton Hôtel, Kinshasa Gombe, la coalition Interentreprises pour la lutte contre le VIH/SIDA, le Paludisme et la Tuberculose (CIELS) et les responsables de certaines entreprises de secteur privé, membres de CIELS. Cette réunion dite de concertation a connu la présence de Dr Ritha Bemba,  représentant le directeur général du PNLP, du secrétaire général de CIELS, M. Maximilien Julien Nkiesolo Luaka, du point focal de ISA en RDC; Dr  Solange Simpunga, ainsi que les médecins des différentes entreprises congolaises, dont le médecin Diane Mbayo, de la REGIDESO. La réunion de concertation avait pour but de mobiliser ces entreprises dans la prise d’engagement de lutter contre le paludisme, une maladie qui a un  impact négatif sur l’économie de ces entreprises.

Le paludisme et une santé précaire ont un impact négatif sur les entreprises et l’économie. Le paludisme est perçu  comme une menace sérieuse par la plupart des responsables d’entreprise de pays endémique y compris la RDC. Ce dernier est le 2eme pays en Afrique et 3ème dans le monde touché par la malaria. Cette dernière entraîne des dégâts sur l’économie des entreprises, par l’augmentation de l’absentéisme au travail; diminution de la productivité, hausse de dépense de santé; impact négatif sur l’image de l’entreprise. Le paludisme est préjudiciable à l’entreprise de manière directe par son impact sur la main d’œuvre et de manière indirecte. D’où l’importance de la lutte contre le paludisme dans les entreprises congolaises.

Ce cadre d’échange organisé a ce jour par le PNLP a donc permis de faire le plaidoyer aux entreprises congolaises de bien vouloir s’unir et établir les plans d’action sur la lutte contre le paludisme.

Parmi les recommandations formulées à l’issue de la réunion figure celle de la redynamisation des réunions entre le PNLP et la CIELS ainsi que les entreprises du secteur privé afin de travailler en synergie pour une cause commune.

Présente à cette réunion,  Mme Clarisse Mbo, chef de section prise en charge-communautaire  qui s’est confié à la presse après la réunion, a montré que le secteur privé doit intégrer le paquet minimum d’activité de lutte contre le paludisme constitué de la prévention la prise en charge surveillance communication et recherche.

Pour elle, les entreprises ayant des structures médicales doivent avoir un plan pour la lutte contre le paludisme. Et les entreprises ne doivent pas aller en ordre dispersé et doivent se mettre ensemble et élaborer un plan d’ensemble de la lutte contre le ensuite, ce plan élaboré par les entreprises doit être soumis à la CIELS, qui  à son tour doit le transmettre au PNLP, pour des orientations.

La CIELS a déjà intégré le VIH/SIDA,  la tuberculose. Toutefois l’intégration de paludisme était un peu timide, a souligné Mme Clarisse Mbo. D’où cette réunion avait aussi pour but de  l’intégration et de sensibiliser aussi la CIELS afin d’aider les entreprises à intégrer les paquets minimum d’activité de lutte contre le paludisme, a-t-elle montré.

Du côté de Dr Diane Mbayo de la REGIDESO, ayant partagé l’expérience de la prise en charge de paludisme au centre médical de la REGIDESO, cette réunion est tombe a point nommé pour aider les structures médicales des entreprises à améliorer la prise en charge, surtout des maladies telles que la malaria qui a une grande charge de mortalité et mobilité. Et de poursuivre, elle s’est dit disponible à pouvoir répondre à ce genre de rencontre et à fournir d’effort de respecter les recommandations données.

Du côté du secrétaire général de la CIELS, Mr Maximilien Julien Nkiesolo Luaka, cette  dernière joue d’interface entre le PNLP et les entreprises en vue de vulgariser la politique nationale édictée par le programme au sein des entreprises afin que la lutte contre le paludisme soit uniforme au niveau de tous les secteurs.

“Nous avons trouvé cette initiative louable parce qu’il y a un temps, il n’y avait plus de concertation entre le PNLP et les acteurs privés. Il y a eu une certaine distanciation entre les structures, alors que nous sommes convenus à travailler ensemble afin que la lutte contre le paludisme puisse évoluer au niveau du pays.  Actuellement on est en train de parler de la lutte multi sectorielle, donc tous les secteurs doivent être impliqués. Des entreprises qui ont des structures médicales, ayant un personnel médical”, a expliqué le secrétaire général de CIELS.

De préciser, le paludisme a un impact négatif sur les entreprises et c’est dans ce sens, nous devons renforcer cette collaboration afin que nous puissions voir comment renforcer cette lutte au niveau des entreprises pour éviter à ce que les travailleurs ne puissent continuellement pas souffrir du paludisme qui a un impact négatif sur leur entreprises par des dépenses d’argent et pour atteindre ce qu’on a vanté, zéro paludisme au sein des entreprises, tout en renforçant la prévention et la prise en charge au sein des entreprises,  a-t-il martelé.

Objectif de la réunion de concertation entre PNLP et CIELS

La réunion de concertation entre le PNLP et la CIELS avait pour objectif  d’informer et sensibiliser les parties prenantes sur les stratégies nationales de lutte contre le paludisme et le rôle du secteur privé dans la lutte contre le paludisme.

Il sied de noter que la présentation du Plan stratégique national de lutte contre le paludisme; le rôle du secteur privé dans la lutte contre le paludisme; les activités et stratégies de lutte contre le paludisme dans les formations sanitaires des entreprises et cliniques privées, telles sont les thématiques qui ont étaient abordées au cours de cette réunion.

Notons qu’ISA qui est le partenaire du PNLP de Ministère de la Santé, Hygiène et Prévention de la RDC, combat le paludisme dans le dans le secteur privé, dans les entreprises, dans les communautés et en RDC.

Mamie Ngondo




Présidentielle 2023: Félix Tshisekedi va interrompre sa campagne électorale pour participer à la Cop28

Félix Tshisekedi va momentanément interrompre sa campagne électorale pour participer à la COP28 prévue du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï.

L’annonce a été faite ce dimanche 26 Novembre 2023 par son porte-parole Tina Salama, au cours d’un échange avec la presse.

“… alors, le Président l’a si bien dit, aujourd’hui on ne peut pas parler de la République Démocratique du Congo sans la présence de la République Démocratique du Congo. Aujourd’hui, on ne peut pas parler du climat sans le pays solution, sans la RDC qui devient aujourd’hui le pays incontournable”, a déclaré Tina Salama, porte-parole du Président de la République

Pour elle, la campagne électorale en cours a aussi des enjeux non seulement nationaux mais également internationaux.

Derick Katola




Basket-ball : Paulin Kabongo élu président de la Fébaco à l’issue de l’AGEE tenue à Goma

La Fédération de Basket-ball du Congo ‘’Fébaco’’ a tenu samedi 25 novembre 2023 à Goma, au Nord-Kivu son Assemblée Générale Extraordinaire Elective. A l’issue de ces assises supervisées par M. Loota Robert, représentant de la Direction des Activités Physiques et Sportives ‘’DAPS’’, Kabongo Biaya Paulin, alors président a.i de la Fébaco, a été élu président. Il a devancé Jo Lolonga 17 voix contre 15 sur 32 votants.

Ci-dessous le bilan complet de ces élections :

Présidence

Kabongo 17 voix/32

Lolonga 15 voix/32

1er Vice-Président

Byenda 20 voix/32

2è Vice-Président

Kikweta 19 voix/32

Secrétaire Général

Komichelo Mwana Kasongo André 17 voix/32

Nshimba 15 voix/32

SGA

Tshibangu Kabunda 20 voix/32

Trésorière Générale

Komichelo Kayumba Marie Pierre 19 voix/32

Membres

Shabikulu 10 voix/32

Wema 8 voix/32

Dialunda 21 voix/32

Ndombe 16 voix/32

Kamimbay 21 voix/32

Composition comité élu de la Fébaco

Président : Kabongo Biaya Paulin

1er Vice-Président : Byenda Mushayuma Théophile

2è Vice-Président : Kikweta Damasala Oscar

Secrétaire Général : Komichelo Mwana Kasongo André

SGA : Tshibangu Kabunda

Trésorière Générale : Komichelo Kayumba Marie Pierre

Membres

Dialunda Makiese Fabrice

Kamimbay Longanza

Antoine Bolia




Beni : 1 mort et 4 blessés dans une incursion des Adf à Kombo

Les terroristes islamistes ADF MTM ont encore attaqués le village Kombo  limitant le secteur de Rwenzori  à la chefferie de Watalinga, en territoire de Beni, au Nord-Kivu,dans la nuit du samedi à ce dimanche 26 novembre 2023.

Les sources locales contactées ce dimanche renseignent que  des ADF ont tué un civil et blessé 4 autres par armes blanches. Les mêmes sources révèlent que grâce à l’intervention de la force conjointe Fardc-Updf  le dégât a été limité.

Cette information est  certifiée par le capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole des Opérations Sokola 1 Grand Nord qui indique que  4 autres civils qui étaient déjà pris  en otage ont été libérés.

A la même source d’ajouter que le calme est revenu quelques heures après  et les opérations de fouille se poursuivent pour mettre fin au phénomène ADF dans la zone.

Notons que cette incursion intervient quelques jours après une autre enregistrée au village Kitsanga toujours en chefferie de Watalinga où plus de vingt personnes avaient été tuées par  des ADF.

 

 

Alain Wayire/Beni




Élections 2023: Le Cardinal Fridolin Ambongo appelle les jeunes catholiques à la prudence (Homélie)

Le Cardinal Fridolin Ambongo appelle les jeunes catholiques à la prudence durant cette période électorale. Il l’a dit le dimanche 26 Novembre à l’occasion de la célébration de la journée diocésaine des jeunes. L’archevêque métropolitain de Kinshasa fait part aux jeunes fidèles catholiques, de l’incertitude qui plane sur la tenue des élections et même s’il y en aura, le Cardinal Fridolin Ambongo doute que cela se déroule dans les meilleures conditions.

“Au niveau de la CENI, nous n’avons pas de preuves qu’il y aura belle et bien élection le 20 décembre. Et même s’il y en aura, nous n’avons pas de certitude que ça va se dérouler dans les meilleures conditions de transparence. Cela veut dire, qu’il y a risque des désordres dans notre pays”, a-t-il dit.

Sachez que la campagne électorale va bon train en Rdc en prévision de la tenue des élections du 20 décembre prochain.

Derick Katola